Année scolaire 2020 - 2021

Terminale D

Issouf Theophilus COMPAORÉ

Professeur certifié de Sciences Physiques 150 exercices
Lycée Marien N’Gouabi
2

Dans l’industrie, l’acide sulfurique concentré de formule
moléculaire H2SO4, est obtenu par hydratation
catalytique du trioxyde de soufre SO3.
1) Ecrire l’équation-bilan de l’hydratation du trioxyde de
soufre.
2) H2SO4 obtenu se dissous systématiquement dans
l’excès d’eau : écrire l’équation-bilan de la dissolution
de H2SO4 dans l’eau.
3) On dispose d’une solution S d’acide sulfurique de
concentration C = 5.10-3 mol.L-1, calculer le pH de cette
solution.
4) Quel volume v d’une solution S’ d’acide
chlorhydrique de concentration 10-3 mol.L-1 doit-on
mélanger à S pour avoir une solution finale de
pH = 2,5 ?
5) On ajoute une masse m d’hydroxyde de sodium à 5mL
de la solution S, le pH de la solution finale obtenue est
égal à 4 : calculer m.
Exercice 2
On dispose d’une solution de nitrate de potassium 𝐾𝐾𝐾𝐾𝑂𝑂3
à 0,5 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚. 𝐿𝐿−1, d’une solution de nitrate de calcium
𝐶𝐶𝐶𝐶(𝑁𝑁𝑂𝑂3 )2 à 0,8 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚. 𝐿𝐿−1 , d’une solution de chlorure de
potassium 𝐾𝐾𝐾𝐾𝐾𝐾 à 1 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚. 𝐿𝐿−1 et du chlorure de magnésium
cristallisé : 𝑀𝑀𝑀𝑀𝐶𝐶𝐶𝐶2 , 6𝐻𝐻2 𝑂𝑂.
On souhaite préparer un litre de solution contenant les
ions 𝑀𝑀𝑀𝑀2+ ; 𝐶𝐶𝐶𝐶2+ ; 𝐾𝐾 + ; 𝑁𝑁𝑁𝑁3− 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝐶𝐶𝐶𝐶− tels que :
[𝑀𝑀𝑀𝑀2+ ] = 0,2 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚. 𝐿𝐿−1 ; [𝐶𝐶𝐶𝐶2+ ] = 0,1 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚. 𝐿𝐿−1
[𝐾𝐾 + ] = 0,25 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚. 𝐿𝐿−1 ; [𝑁𝑁𝑁𝑁3− ] = 0,25 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚. 𝐿𝐿−1
1) Déterminer les volumes des solutions et la masse de
solide à mélanger pour préparer cette solution, que l’on
complète à 1L avec de l’eau distillée.
2) Calculer directement la concentration 𝐶𝐶𝐶𝐶 − .
3) Vérifier l’électroneutralité de la solution.
Exercice 3
On dissout à 25°C, 7,4 mg d’hydroxyde de calcium et
une masse m d’hydroxyde de sodium dans 100 mL d’eau
distillée (la dissolution n’entraine pas de variation de
volume). On obtient une solution aqueuse S.
a) Ecrire les équations-bilans correspondant à ces
dissolutions.
b) Calculer la concentration des ions calcium en solution.
c) Le pH de S vaut 12 ; calculer la concentration des ions
hydroxyde dans cette solution.
d) Calculer la masse m d’hydroxyde de sodium dissoute.
e) On prélève 10 mL de S, avec quel volume v d’eau pure
doit-on mélanger ces 10 mL pour avoir une solution S’
de pH égal à 10.
Exercice 4
1) Une masse m1 de chlorure d’aluminium (AlCl3) est
dissoute dans 100 mL d’eau pure. On obtient ainsi une
solution aqueuse S1 dont la concentration molaire en ions
3
chlorure est : C = 2.10-2 mol.L-1.
a) Définir une solution aqueuse.
b) Calculer m1.
2) On prépare une solution aqueuse S2 d’acide
chlorhydrique en dissolvant un volume V0 = 28mL de
chlorure d’hydrogène dans V = 250 mL d’eau pure.
Calculer la concentration C2 de la solution S2.
3) On mélange les deux solutions S1 et S2 pour obtenir
une solution S.
a) Faire le bilan des espèces chimiques présentes dans S.
b) Calculer leur concentration molaire.
c) Vérifier l’électroneutralité de la solution S.
d) Calculer le pH de la solution S.
On donne : M(Cl) = 35,5 g.mol-1 ; M(Al) = 27 g.mol-1 ;
Vm = 22,4 L.mol-1
Exercice 5
Au cours d’une séance de travaux pratiques de chimie au
GSEM, le professeur propose à ses élèves de doser une
solution SA d’acide bromhydrique. Cette solution est
obtenue par la dissolution du bromure d’hydrogène
(HBr) dans l’eau.
1) L’acide bromhydrique est un acide fort.
a) Définir un acide fort.
b) Ecrire l’équation bilan de la réaction du bromure
d’hydrogène avec l’eau.
2) Ils utilisent une solution d'hydroxyde de potassium
(KOH) de concentration CB = 0,1 mol.L-1 pour doser 20,0
mL de la solution SA. Avant de laisser les élèves faire
leur dosage, le professeur leur donne une valeur
approchée de la concentration CA de SA . IL donne
C A = 8,5.10-2 mol/ L.
a) Ecrire l’équation bilan de la réaction mise en jeu dans
ce dosage ?
b) Définir l’équivalence dans un dosage acido-basique.
c) Calculer le volume approximatif VBE de la solution
d'hydroxyde de sodium nécessaire pour atteindre cette
équivalence.
3) L'expérience réalisée leur a permis de trouver VBE =
16,7 mL à l’équivalence.
a) Déterminer la concentration de la solution d’acide
bromhydrique.
b) Déduire de ce qui précédé le pH du mélange à
l’équivalence. (On justifiera la réponse).
Exercice 6
1) On considère une solution Sa aqueuse d’acide nitrique
(HNO3) de volume Va = l00 mL et de concentration Ca.
Son pHa vaut 3,2.
a) Calculer la valeur de Ca.
b) Définir un acide fort.
c) Écrire l’équation bilan de sa réaction avec l’eau.
d) Que vaut le pH de cette solution si elle est diluée 100
fois ?
2) Une solution Sb est obtenue par dissolution de 1,4 g de
potasse (KOH) dans 1 L d’eau pure.
a) Calculer la concentration molaire Cb de cette solution
Sb.
b) Déterminer son pHb.
c) Écrire l’équation bilan de sa réaction avec l’eau.
3) On ajoute 100 mL de Sb dans Sa afin d’obtenir une
solution S.
a) Déterminer la concentration molaire des espèces
chimiques présentes dans S.
b) En déduire le pH de S.
On donne: M(H) = 1g/mol ; M(O) = 16 g/mol ;
M(K) = 39 g/mol
Exercice 7
Lors d’une séance de travaux pratiques au lycée, les
élèves de la terminale D préparent une solution S0
d’acide chlorhydrique (HCl) par dissolution d’un volume
Vg = 280 mL de chlorure d’hydrogène gazeux dans V0 =
250 mL d’eau distillée. Dans les conditions de
l’expérience, le volume molaire est
Vm = 22,4 L/mol.
1) Calculer la concentration C0 de la solution S0.
2) Les élèves diluent la solution S0 de façon à obtenir une
solution S1 de concentration molaire volumique
C1 = 6,25.10-3 mol/L
A E A E
a) Calculer le volume d’eau Ve qu’il a fallu ajouter à S0
pour obtenir S1.
b) Déterminer le facteur de dilution k.
3) Dans un volume 𝑉𝑉0′ = 50 mL de S0, ces élèves ajoutent
une masse m = 4,2 g de chlorure de calcium
(CaCl2) solide puis ils complètent avec de l’eau distillée
pour obtenir un mélange final M de volume VM = 450
mL.
a) Écrire les équations de dissociation des deux
composés cités puis faire le bilan des espèces chimiques
présentes dans le mélange M.
b) Déterminer la concentration de chacun des ions
présents dans le mélange.
c) Calculer le pHM du mélange final.
On donne : M(Ca) = 40 g/mol ; M(Cl) = 35,5 g/mol.
Exercice 8
On réalise l’électrolyse de 0,1 g d’eau.
1) Ecrire l’équation bilan de la réaction d’électrolyse.
2) Calculer le volume 𝑉𝑉𝐻𝐻2 de dihydrogène dégagé dans
les conditions normales de température et de pression.
3) L’hydrogène obtenu est utilisé pour la synthèse du
chlorure d’hydrogène, pour cela on mélange 𝑉𝑉𝐻𝐻2 avec
11,2 cl de dichlore. Après avoir écrit l’équation bilan de
la synthèse du chlorure d’hydrogène, calculer le volume
𝑉𝑉𝑔𝑔 de gaz chlorure d’hydrogène obtenu.
4) Le volume 𝑉𝑉𝑔𝑔 de chlorure d’hydrogène est ensuite
dissout (sans variation de volume) dans 1L d’eau pure,
obtient une solution S1. Calculer la concentration 𝐶𝐶1 de
S1.
Comment peut-on préparer une solution S2 de
𝐶𝐶
concentration 𝐶𝐶2 = 101 à partir de S1 ? Tous les volumes
sont mesurés dans les conditions normales.
M(H) = 1 g/mol ; M(O) = 16 g/mol ; M(Cl) = 35,5 g/mol.
Exercice 9
Pour la synthèse du chlorure d’hydrogène on fait réagir
10 L de dihydrogène et 15 L de dichlore.
3
Les volumes sont mesurés dans les conditions où le
volume molaire des gaz vaut VM = 25 L.mol-1.
1) Ecrire l’équation bilan de cette synthèse.
2) Calculer le nombre de mole de chlorure d’hydrogène
ainsi synthétisé.
3) a) Le chlorure d’hydrogène formé est entièrement
dissout dans 1 L d’eau pure à l’aide du « jet d’eau ».
Ecrire l’équation bilan de la dissolution du chlorure
d’hydrogène dans l’eau.
b) Calculer les concentrations des ions hydronium et ions
chlorure de la solution chlorhydrique ainsi obtenue.
4) On verse quelques gouttes de bleu de bromothymol
(B.B.T) dans la solution chlorhydrique préparée, quelle
couleur observera-t-on ? Pourquoi ?
Exercice 10
I) Dans les conditions normales de température et de
pression, on dissous 1,12 Cl de chlorure d’hydrogène
dans 200 mL d’eau pure.
1) Ecrire l’équation bilan de cette dissolution.
2) Calculer les concentrations en ions chlorure et
hydronium de cette solution.
3) On prélève 10 mL de la solution précédente que l’on
verse dans 100 mL d’eau pure. On obtient une solution
S. Calculer la concentration de S en ions hydronium.
4) Quel volume de chlorure d’hydrogène aurait-il fallu
dissoudre dans 100 mL d’eau pure pour avoir la même
concentration en ions hydronium que la solution S ?
II) Le magnésium est un alcalino-terreux de numéro
atomique Z = 12.
1) Ecrire la formule de l’ion aluminium et justifier sa
formation.
2) L’hydroxyde de magnésium est un solide ionique dont
la solution aqueuse est basique.
Ecrire la formule statistique de l’hydroxyde de
magnésium.
3) Ecrire l’équation-bilan de la dissolution de
l’hydroxyde de magnésium dans l’eau.
4) On dissous 9,2 mg d’hydroxyde de magnésium dans
l’eau de volume 100 mL. Calculer les concentrations des
ions magnésium et hydroxyde de la solution obtenue et
vérifier l’électroneutralité de la solution.
M (Mg) = 12 g/mol; M (O) = 16 g/mol; M (H) : 1 g/mol
Exercice 11
5,85 g de chlorure de sodium en solution aqueuse,
subissent l’électrolyse.
1) Ecrire l’équation bilan de cette électrolyse.
2) Calculer la masse m d’hydroxyde de sodium que l’on
obtient après évaporation, à la fin de cette électrolyse,
sachant qu’une mole de chlorure de sodium donne par
électrolyse une mole d’hydroxyde de sodium.
3) La masse d’hydroxyde de sodium obtenue est
dissoute, dans une quantité d’eau pure de volume
V = 1 L. On obtient une solution S.
Calculer la concentration C de S.
4) a) On prélève, à la pipette, 10 mL de S que l’on verse
dans une fiole jaugée de 100 mL et compléter avec de
l’eau distillée jusqu’au trait de jauge, on obtient une
solution S’.
Calculer la concentration C’ de S’.
b) Calculer le pH de S’ à 25°C.
Exercice 12
Une solution commerciale d’hydroxyde de sodium a
pour densité 0,8 par rapport à l’eau. On pipette 1 mL de
cette solution que l’on verse dans une fiole jaugée de 100
mL et compléter avec de l’eau distillée jusqu’au trait de
jauge. On obtient une solution S.
1) Ecrire l’équation bilan de la dissociation de
l’hydroxyde de sodium dans l’eau.
2) Quelle est la concentration de S ?
3) On dissout dans S (sans variation de volume) 0,74 g
d’hydroxyde de calcium.
Quelles sont les concentrations des différents ions
présents dans la solution obtenue ?
On donne les masses molaires atomiques en g.mol-1 :
M (Ca) = 40 ; M (Na) = 23 ; M (H) = 1 ; M (O) = 16
Exercice 1
Le volume molaire de l’ammoniac sera pris égal à
24,5 𝐿𝐿. 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑙𝑙−1 à 25°C et sous une pression de
101,3 𝑘𝑘𝑘𝑘𝑘𝑘. Le ballon utilisé pour l’expérience du jet
d’eau a un volume de 1 L ; il est rempli sous une pression
de 101,3 𝑘𝑘𝑘𝑘𝑘𝑘 et à 25°C, avec de l’ammoniac sec. À la
fin de l’expérience on obtient 0,8 L de solution, tout le
gaz étant supposé dissous.
1) Calculer la quantité d’ammoniac dissous dans la
solution et la concentration totale des espèces azotées.
2) Le 𝑝𝑝𝑝𝑝 de la solution est égal à 10,95.
En déduire les concentrations de toutes les espèces
chimiques présentes dans la solution.
3) On ajoute, sans dilution sensible 1,6.10−2 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚
d’acide chlorhydrique : le 𝑝𝑝𝑝𝑝 est alors égal à 9,4.
Déterminer à nouveau les concentrations de toutes les
espèces chimiques en solution.
4) Pour les deux solutions, déterminer la valeur
numérique de l’expression :
[𝑁𝑁𝑁𝑁3 ]. [𝐻𝐻3 𝑂𝑂+ ]
𝑅𝑅 =
[𝑁𝑁𝐻𝐻4+ ]
Conclure.
Exercice 2
Soit une solution commerciale S d’acide éthanoïque de
densité d = 1,05. On veut préparer une solution 𝑆𝑆1 de
pH = 2,88 et de coefficient de dissociation 𝛼𝛼1 = 1,3% à
partir de S ;
a) On dispose d’une fiole jaugée de 100. Déterminer le
volume V de S à prélever pour une dilution.
b) On obtient une solution 𝑆𝑆2 de pH = 3,9 par dilution de
𝑆𝑆1 au 100𝑖𝑖è𝑚𝑚𝑚𝑚 . Calculer le coefficient de dissociation 𝛼𝛼2
de 𝑆𝑆2 . Que peut-on conclure ?
4
c) A 10mL de 𝑆𝑆1 on ajoute une masse m d’hydroxyde de
sodium (sans variation de volume), le pH passe à 5.
Calculer la masse m d’hydroxyde de sodium introduite si
𝛼𝛼3 = 6%. On donne en g.mol-1 les masses molaires
atomiques :
M (O) = 16 ; M (H) = 1 ; M (C) = 12 ; M (Na) = 23
Exercice 3
Les étiquettes de deux flacons portent respectivement la
mention S1 et S2. Chaque flacon contient une solution
aqueuse d’un monoacide. La mesure du pH de ces
solutions donne la même valeur : 2,4 à 25°C.
1) On prélève 10 cm3 de chaque solution que l’on dilue
avec de l’eau distillé jusqu’à 50 cm3. Le pH de la solution
diluée de S1 est 3,1 ; celui de la solution diluée de S2 est
2,8.
En comparant les quantités d’ions H3O+ contenues dans
chaque échantillon avant et après dilution, montrer que
l’un des flacons contient une solution d’acide fort et
l’autre une solution d’acide faible.
2) Déterminer la concentration molaire de la solution S1.
3) Calculer le rapport des coefficients de dissociation de
l’acide faible avant et après dilution. Conclure
Exercice 4
Une solution contient, 10-2 mol.L-1 d’acide chlorhydrique
et 10-1 mol.L-1 d’acide éthanoïque.
a) Quelles sont les différentes espèces chimiques
contenues dans cette solution ?
b) Parmi ces différentes espèces chimiques, quelles sont
celles que l’on pourrait facilement mettre en évidence ?
Préciser comment ?
c) Le pH de cette solution est égale à 2. Calculer les
concentrations molaires des différentes espèces
chimiques. Préciser quelles sont les espèces chimiques
majoritaires, minoritaires et ultraminoritaires. On
[𝐶𝐶𝐶𝐶 𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶]
donne : [𝐶𝐶𝐶𝐶3 𝐶𝐶𝐶𝐶𝑂𝑂−] = 630
3
d) Calculer le taux d’ionisation 𝛼𝛼 de l’acide éthanoïque
dans ce mélange. Sachant que 𝛼𝛼 = 1% pour une solution
contenant uniquement de l’acide éthanoïque
10-1 mol.L-1, quel est l’effet de l’acide chlorhydrique sur
l’équilibre d’ionisation de l’acide éthanoïque ?
Exercice 5
On dissout 1,44g de benzoate de sodium C6H5COONa
dans 100mL d’eau pure. La solution obtenue a un pH
égal à 8,1.
1) Calculer la concentration de chacune des espèces
chimiques présentes en solution et le pourcentage des
ions benzoate C6H5COO- qui ont capté un proton.
2) On ajoute 0,5mL d’acide chlorhydrique à 1mol.L-1. Le
pH de la solution est alors égal à 4,2.
En négligeant la variation de volume provoquée par
l’ajout d’acide chlorhydrique, répondre aux mêmes
questions qu’au 1)
Conclure sur l’évolution de l’équilibre acido-basique
lors de l’ajout sans dilution d’acide fort.
Exercice 6
Dans tout l’exercice la température des solutions est
supposée constante et égale à 25°C.
Une solution aqueuse d’acide 2-bromopropanoïque noté
𝐴𝐴1 𝐻𝐻 de concentration molaire 𝐶𝐶1 = 6,0. 10−1 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚. 𝐿𝐿−1 a
un pH égal à 1,6. Une solution aqueuse d’acide 3-
bromopropanoïque noté 𝐴𝐴2 𝐻𝐻 de concentration molaire
𝐶𝐶2 = 10−3 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚. 𝐿𝐿−1 a un pH égal à 3,6.
1) a) Ecrire l’équation bilan de la réaction d’un acide
faible de type 𝐴𝐴𝐴𝐴 avec l’eau.
b) recenser les espèces chimiques présentes dans chaque
solution et calculer leurs concentrations molaires.
2) a) Pour une solution aqueuse d’un acide 𝐴𝐴𝐴𝐴, de
concentration 𝐶𝐶, on définit un coefficient d’ionisation 𝛼𝛼
[𝐴𝐴− ]
par 𝛼𝛼 = calculer les coefficients d’ionisation
𝐶𝐶
𝛼𝛼1 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝛼𝛼2 des acides 𝐴𝐴1 𝐻𝐻 et 𝐴𝐴2 𝐻𝐻 dans les solutions
étudiées.
b) La comparaison des valeurs de 𝛼𝛼1 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝛼𝛼2 suffit-elle
pour classer les acides 𝐴𝐴1 𝐻𝐻 et 𝐴𝐴2 𝐻𝐻 selon leur force ?
Justifier votre réponse.
3) Calculer la valeur de la constante d’acidité 𝐾𝐾𝐾𝐾 et
déterminer le 𝑝𝑝𝐾𝐾𝐾𝐾 de chaque couple 𝐴𝐴𝐴𝐴/𝐴𝐴− étudié.
4) On donne le tableau :
𝐴𝐴𝐴𝐴 A 𝐵𝐵 𝐶𝐶
𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 4,9 1,5 2,2
A : Acide propanoïque
B : Acide 2,2-dibromopropanoïque
C : Acide 2,3-dibromopropanoïque
a) Classer par ordre de force croissante, les cinq acides
cités dans le texte.
b) Dégager, sur les exemples de ces cinq acides cités,
l’influence, sur la force de l’acide :
- du nombre d’atomes de brome dans la molécule
𝐴𝐴𝐴𝐴 ;
- de la position des atomes de brome dans la
molécule 𝐴𝐴𝐴𝐴.
Exercice 7
Deux flacons, sans étiquettes, contiennent des solutions
𝑆𝑆1 et 𝑆𝑆2 de concentrations 𝐶𝐶1 et 𝐶𝐶2 inconnues. On veut
identifier 𝑆𝑆1 et 𝑆𝑆2 .
1) On procède aux mesures suivantes :
a) mesure de pH :
- pour 𝑆𝑆1 : 𝑝𝑝𝑝𝑝 = 2,5 ;
- pour 𝑆𝑆2 : 𝑝𝑝𝑝𝑝 = 2
b) Dosage par une solution d’hydroxyde de sodium de
concentration molaire 𝐶𝐶𝐵𝐵 = 5. 10−2 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚. 𝐿𝐿−1 ; d’un
volume 𝑉𝑉𝐴𝐴 = 20 𝑐𝑐𝑚𝑚3 de 𝑆𝑆1 ou de 𝑆𝑆2 .
L’équivalence acido-basique est obtenue après avoir
versé les volumes d’hydroxyde de sodium 𝑉𝑉𝐵𝐵𝐵𝐵 1 =
24 𝑐𝑐𝑚𝑚3 pour 𝑆𝑆1 et 𝑉𝑉𝐵𝐵𝐵𝐵 2 = 4 𝑐𝑐𝑚𝑚3 pour 𝑆𝑆2 . Calculer les
concentrations molaires 𝐶𝐶1 et 𝐶𝐶2 des solutions 𝑆𝑆1 et 𝑆𝑆2 .
En déduire en justifiant que l’un des flacons contient un
monoacide fort, l’autre un monoacide faible.
5
2) a) Si l’on dispose d’un tableau donnant les valeurs du
𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 de divers couples acide/base, montrer qu’une seule
des deux solutions 𝑆𝑆1 ou 𝑆𝑆2 pourra être identifiée par son
𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝. Calculer alors, d’après les résultats de la première
question, le 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 de ce couple et le reconnaître en
consultant le tableau ci-dessous :
𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑙𝑙′𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝
𝐶𝐶ℎ𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙é𝑡𝑡ℎ𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎ï𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞 2,5
𝑀𝑀é𝑡𝑡ℎ𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎ï𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞 3,8
𝐵𝐵𝐵𝐵𝐵𝐵𝐵𝐵𝐵𝐵ï𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞 4,2
𝐸𝐸𝐸𝐸ℎ𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎ï𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞 4,8
𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 9,3
b) L’autre solution produit un précipité par l’action d’une
solution de nitrate d’argent. Quel pourrait être l’acide
contenu dans cette solution ?
Exercice 8
Dans une solution de chlorure d’ammonium 𝑁𝑁𝑁𝑁4 𝐶𝐶𝐶𝐶 de
concentration molaire C, 𝛼𝛼 désigne le pourcentage des
ions 𝑁𝑁𝑁𝑁4+ ayant réagi avec l’eau.
a) Etablir l’expression de 𝛼𝛼 en fonction de C et 𝐾𝐾𝐾𝐾
(constante d’acidité du couple ion
ammonium/ammoniac) en supposant que les molécules
𝑁𝑁𝑁𝑁3 sont minoritaires devant les ions 𝑁𝑁𝑁𝑁4+ .
b) Etablir dans les mêmes conditions qu’au a°)
l’expression donnant la concentration des ions 𝐻𝐻3 𝑂𝑂+ en
solution.
c) Discuter de l’influence de C et 𝐾𝐾𝐾𝐾 sur 𝛼𝛼 et sur le pH.
d) Trouver une relation indépendante de C entre 𝛼𝛼 et
𝐻𝐻3 𝑂𝑂+ .
Application numérique : calculer 𝛼𝛼 quand pH = 5 et
𝐾𝐾𝐾𝐾 = 6,3.10−10 .
Exercice 9
1) Soit une solution 𝑆𝑆1 d’acide chlorhydrique de
concentration molaire 10−1 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚. 𝐿𝐿−1. Le pH-mètre
affiche sensiblement pH = 1 à 25°C. On veut préparer à
partir de 𝑆𝑆1 , deux solutions 𝑆𝑆2 et 𝑆𝑆3 ayant respectivement
pour concentrations 10−2 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚. 𝐿𝐿−1 et 10−3 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚. 𝐿𝐿−1 .
a) Quel est le matériel utilisé ? Comment procède-t-on ?
b) Quel est le pH de chacune des solutions 𝑆𝑆2 et 𝑆𝑆3 ?
Justifier.
2) On recommence la même expérience à partir d’une
solution 𝑆𝑆1′ d’un acide AH de concentration
10−1 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚. 𝐿𝐿−1 . Le pH-mètre donne à 25°C les valeurs de
pH suivantes :
Solution 𝑆𝑆1′ 𝑆𝑆2′ 𝑆𝑆3′
pH 2,9 3,4 3,9
En comparant les pH des solutions 𝑆𝑆1 et 𝑆𝑆1′ , que peut-on
conclure sur l’acide AH ?
3) a) Déterminer les concentrations molaires des espèces
chimiques présentes dans la solution 𝑆𝑆1′ d’acide AH.
b) Sachant que le degré d’ionisation 𝛼𝛼 de l’acide AH est
le rapport du nombre de moles d’acide ionisés au nombre
de moles d’acide AH mis en solution, calculer sa valeur
pour les trois solutions 𝑆𝑆1′ , 𝑆𝑆2′ , 𝑆𝑆3′ . Interpréter
qualitativement la variation observée.
Exercice 10 espèces conjuguées de ce couple. On utilisera une
On considère trois solutions aqueuses de même pH = 2,7. solution S1 contenant l’espèce A- de concentration
la première est une solution d’acide molaire C1 = 0,1 mol.L-1 et une solution S2 contenant
monochloroéthanoïque de concentration 5.10 mol.L-1,
-3 l’espèce AH de concentration C2 = 0,1 mol.L-1. Avec un
pH-mètre, on mesure le pH de plusieurs mélanges
la seconde une solution d’acide éthanoïque de
réalisés dans des béchers V1 représente le volume de S1
concentration 0,25 mol.L-1 et la troisième une solution
et V2 celui de S2.
d’acide chlorhydrique de concentration 2.10-3 mol.L-1. Mélanges 1 2 3 4 5 6 7 8
1) Calculer la concentration molaire volumique des ions pH 3,8 4,2 4,5 4,7 4,9 5,1 5,4 5,8
𝐻𝐻3 𝑂𝑂+ dans chacune des trois solutions acides. V1 (mL) 4 10 20 30 40 40 40 40
2) A partir des résultats précédents et en justifiant votre V2 (mL) 40 40 40 40 30 20 10 4
réponse, classer par force croissante ces trois acides. 1) Compléter le tableau suivant :
3) Calculer la pKa du couple correspondant à l’acide Mélanges 1 2 3 4 5 6 7 8
monochloroéthanoïque. pH
4) Le pKa du couple correspondant à l’acide V1/ V2
méthanoïque a pour valeur 4,8. log(V1/ V2)
Le classement effectué en 3) est-il en accord avec les 2) Tracer la courbe pH = f (log(V1/ V2)).
[A− ]
valeurs des pKa des couples acide/base ? 3) En admettant que pour chaque mélange [AH] = 𝑉𝑉1
𝑉𝑉

Justifier la réponse. 2
déduire de la courbe la relation qui existe entre le pH et
Donner la formule développée de l’acide éthanoïque et [A− ]
de l’acide monochloroéthanoïque et préciser l’influence log([AH]).
de la présence de l’atome de chlore dans la molécule sur 4) Ecrire l’équation bilan associée à la réaction entre
les propriétés acides de cette molécule. l’acide AH et l’eau, puis établir la relation liant le pH de
Exercice 11 la solution et le pKa de ce couple.
5) Déduire des questions précédentes une valeur
Dans un ballon A, on prépare 500 mL d’une solution
approchée du pKa de ce couple.
d’acide éthanoïque par dilution de 3 g d’acide pur dans
Identification du couple
l’eau distillée. 1) Quels sont les couples acides/bases du tableau que
Dans un second ballon B, on prépare 500 mL d’une l’on peut éliminer à l’issue de l’étude précédente ?
solution d’éthanoate de sodium pur dans de l’eau 2) On a pesé 1,87g d’acide AH pour réaliser 250 mL de
distillée. solution S2 de concentration 0,1 mol.L-1.
On mélange ensuite 60 mL de la solution A à 40 mL de Déterminer la masse molaire du composé HA. Identifier
la solution B pour obtenir une solution S dont le pH a le couple AH/A-.
pour valeur 4,6. Exercice 13
1) Quelles sont la nature et la concentration molaire des 1) On mesure le pH d'une solution S1 d'acide benzoïque
espèces chimiques présentes dans la solution S ? (C6H5COOH) de concentration C1 = 10− 2 mol.L− 1. Le
2) Quel est le 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 du couple acide éthanoïque/ion
pH-mètre indique 3,1.
éthanoate ? a) Pourquoi cette mesure permet-elle d'affirmer que
3) A 10 mL de la solution A, on ajoute 10 mL l'acide benzoïque est un acide faible dans l'eau ? Justifier.
d’hydroxyde de sodium de concentration molaire b) Écrire l'équation-bilan de la réaction de l'acide
10−1 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚. 𝐿𝐿−1 . benzoïque avec l'eau.
Le pH de ce nouveau mélange sera-t-il inférieur ou c) Calculer la concentration molaire des espèces
supérieur à 7 ? Justifier la réponse. chimique présentes dans la solution S1.
On donne les masses atomiques molaires en 𝑔𝑔. 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 −1 : d) Déterminer le pKa du couple acide benzoïque/ion
H = 1 ; Na = 23 ; C = 12 ; O = 16 benzoate.
Exercice 12 2) On mesure ensuite le pH d'une solution S2 de benzoate
Données de sodium de concentration C2 = 10− 2 mol.L− 1.
Formules pKa Masses molaires On trouve pH = 8, 1. Le benzoate de sodium
de AH (g/mol) (C6H5COONa) est un corps pur ionique dont les ions se
-
HCOOH/HCOO 3,75 46
dispersent totalement en solution.
CH3COOH/CH3COO- 4,75 60
a) Pourquoi la mesure du pH réalisée permet-elle
HN3/N3 −
4,72 43 d'affirmer que l'ion benzoate est une base faible dans
C2H5COOH/C2H5COO- 4,87 74 l'eau ? Justifier.
-
HClO/ClO 7,3 52,5 b) Écrire l'équation-bilan de la réaction de l'ion benzoate
avec l'eau.
Détermination du pKa du couple acide/base c) Calculer la concentration molaire des espèces
Afin de déterminer le pKa d’un couple acide/base noté chimique présentes dans la solution S2.
AH/A-, on mesure le pH de solutions contenant les deux
6
d) Exprimer la constante de cette réaction et calculer sa
valeur.
3) On ajoute à la solution S1 quelques gouttes d’une
solution de soude. Le pH prend alors la valeur 5,2.
Indiquer, sans calcul, en utilisant une échelle de pH,
quelle est l'espèce du couple qui prédomine dans la
solution obtenue.
1.
Exercice 1 (BAC 2005)
On prépare deux solutions basiques :
- une solution A d’hydroxyde de sodium de
concentration 10-3 mol.L-1 ;
- une solution B d’aniline (ou phénylamine)
C6H5NH2 de même concentration que la
précédente.
1) Le pH de ces solutions valent respectivement 11 et 7,8.
Comment s’explique une telle différence ?
2) Soient V et V’ les volumes d’une même solution C
d’acide chlorhydrique qu’il faut verser respectivement
dans 10 cm3 de A et 10 cm3 de B pour obtenir
l’équivalence ? 2.
b) Les valeurs V et V’ sont-elles égales ? Pourquoi ?
c) A l’équivalence, les deux solutions obtenues ont-elles 3.
le même pH ? Pourquoi ? 4.
3) a) Ecrire l’équation bilan de l’action de la
phénylamine sur l’eau.
b) Quels sont les couples acide/base mis en jeu ?
4) Si la concentration de la solution chlorhydrique est
10-3 mol.L-1, quel volume de cette solution faut-il verser
dans 10 cm3 de la solution d’aniline précédente pour que
le pH du mélange soit égal au pKa du couple auquel
appartient l’aniline ?
Exercice 2 (BAC 2009)
On prépare trois solutions A, B, C comme suit :
- Solution A : On verse 10 cm3 d’acide chlorhydrique de
concentration molaire C = 0,1 mol/L dans 90 cm3 d’eau
distillée.
- Solution B : On verse 1,2 g d’acide éthanoïque dans 100
cm3 d’eau distillée.
- Solution C : On dissout 1,64 g d’éthanoate de sodium
dans 100 cm3 d’eau distillée.
On supposera que la dissolution n’entraîne pas de
variation de volume. On donne les masses molaires
atomiques en g/mol :
M(Na) = 23 ; M(O) = 16 ; M(H) = 1 ; M(C) = 12.
Le pKa du couple 𝐶𝐶𝐶𝐶3 𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶/𝐶𝐶𝐶𝐶3 𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶− = 4,7.
1) a) Calculer les concentrations molaires respectives des
solutions A, B, C.
b) Calculer le pH de la solution A.
2) On étudie la solution B
a) En supposant que les ions 𝑂𝑂𝑂𝑂 − sont minoritaires dans
la solution et que l’acide est peu dissocié, montrer qu’à
l’équilibre [𝐶𝐶𝐶𝐶3 𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶− ] ≈ [𝐻𝐻3 𝑂𝑂+ ]
b) Etablir l’expression du pH en fonction du pKa du
couple considéré et de la concentration CB de la solution
B.
c) Calculer la valeur du pH.
7
3) On étudie la solution C
a) Montrer qu’à l’équilibre [𝐶𝐶𝐶𝐶3 𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶] ≈ [𝑂𝑂𝑂𝑂 − ]
b) En déduire le pH de la solution C
4) Quels volumes VA de la solution A et VC de la solution
C faut-il mélanger pour obtenir 150 cm3 d’une solution
de pH = 4,7
Exercice 3 (BAC 2013)
Toutes les solutions utilisées sont à 25°C.
On dissout 3 g d’acide éthanoïque dans de l’eau pure
pour obtenir 1L de solution S1 dont le pH est 3,05.
1) a) Calculer la concentration molaire volumique C1 de
S1.
b) Calculer les concentrations molaires volumiques des
espèces chimiques présentes dans cette solution.
c) Déterminer la valeur de la constante pKa.
2) Une solution S2 d’éthanoate de sodium, de
concentration C2 = 10-1 mol.L-1 a un pH = 8,9.
a) Calculer les concentrations molaires volumiques des
espèces chimiques présentes dans S2.
b) Vérifier la valeur du pKa trouvée dans 1) c)
3) A 10 cm3 de S1, on ajoute V cm3 d’une solution
d’hydroxyde de sodium de concentration
C = 10-1 mol.L-1. La solution S3 ainsi obtenue a un pH
égal au pKa du couple acide éthanoïque/ion éthanoate.
a) Calculer le volume V.
b) Déterminer la concentration molaire volumique en
acide éthanoïque et ion éthanoate dans le mélange.
c) Quelle est la particularité de la solution S3 ?
On donne les masses molaires atomiques suivantes en
g.mol-1 : C: 12 ; H: 1; 0:16
Exercice 4 (BAC 2014)
On considère une solution aqueuse S0 d’acide
méthanoïque de concentration C0 = 0,2 mol/L.
1) Dans un volume V0 = 100 cm3 de S0, on dissout sans
variation de volume une masse m d’hydroxyde de
sodium. Le pH de la solution S1 obtenue vaut 3,8 à 25°C.
a) Ecrire l’équation bilan de la réaction qui s’est produite.
b) Donner les expressions des concentrations molaires
des espèces chimiques présentes dans S1 et en déduire la
masse de m. On admettra que [𝐻𝐻3 𝑂𝑂+ ] ≪ [𝑁𝑁𝑁𝑁+ ].
2) On ajoute à la solution S1 un volume V inconnu de
solution d’acide chlorhydrique de concentration molaire
Ca = 0,1 mol/L de manière à obtenir une solution S2.
Calculer la valeur de V afin que le pH de S2 soit égal à
3,5 à 25°C.
3) Dans un volume Ve = 100 cm3 d’eau distillé, on ajoute
un volume V’ = 3,3 cm3 de la solution d’acide
chlorhydrique de concentration Ca = 0,1 mol/L.
a) Calculer le pH de la solution S3 ainsi préparée.
b) Comparer les pH des solutions S2 et S3. En déduire la
propriété remarquable de la solution S1 qui est ainsi mise
en évidence.
Données : Masses atomiques molaires. M(Na) =
23g/mol ; M(O) = 16g/mol ; M(H) = 1g/mol ; pKa (acide
méthanoïque/ion méthanoate) = 3,8
Exercice 5
On dispose de diverses solutions toutes à 0,1 mol.L-1,
avec lesquelles on réalise les mélanges suivants. Indiquer
ceux qui constituent les tampons.
a) 20 mL de solution d’acide éthanoïque et 10 mL de
solution d’hydroxyde de sodium.
b) 20 mL de solution d’hydroxyde de sodium et 20 mL
d’eau distillée.
c) 20 mL de solution de chlorure d’ammonium et 15 mL
de solution d’ammoniac.
d) 20 mL de solution d’acide chlorhydrique et 10 mL de
solution de chlorure d’ammonium.
e) 20 mL de solution d’éthanoate de sodium et 30 mL de
solution d’acide nitrique.
f) 20 mL de solution d’acide méthanoïque et 7 mL de
solution d’hydroxyde de sodium
Exercice 6
• 1L d’une solution aqueuse contient 0,1mol
d’acide méthanoïque HCOOH et 0,1mol de
méthanoate de sodium HCOONa. Son pH est
égal à 3,8.
1) Déterminer le pKa du couple HCOOH/HCOO-
2) On dissout 0,4 g d’hydroxyde de sodium dans
la solution précédente ; son pH devient égal à 3,9.
Expliquer qualitativement pourquoi la variation du pH
est si faible. Quelle serait-elle si nous dissolvions la
même quantité d’hydroxyde de sodium dans un litre
d’eau pure ?
• 1L d’une solution tampon contient 0,2 mol
d’acide éthanoïque et 0,2 mol d’éthanoate de
sodium. Le pKa du couple CH3COOH/CH3COO-
est égal à 4,8.
3) Quel est le pH de cette solution ?
4) On verse dans cette solution une solution
d’acide bromhydrique à 0,1 mol.L-1 (HBr est un acide
fort) jusqu’à ce que le pH soit égal à 4,5. Quel volume
V(en cm3) a-t-on versé ?
5) Quel serait le pH si nous avions versé ce
volume V de solution bromhydrique dans 1L d’eau pure.
Conclure.
Exercice 7
Un indicateur coloré en solution aqueuse peut être
considéré comme un couple acide/base fonctionnant
suivant la réaction :
𝐻𝐻𝐻𝐻𝐻𝐻 + 𝐻𝐻2 𝑂𝑂 ⇌ 𝐻𝐻3 𝑂𝑂+ + 𝐼𝐼𝐼𝐼−
Ce couple 𝐻𝐻𝐻𝐻𝐻𝐻/𝐼𝐼𝐼𝐼− a un 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 = 5. La forme acide 𝐻𝐻𝐻𝐻𝐻𝐻
de cet indicateur est rouge, sa forme basique 𝐼𝐼𝐼𝐼− est
jaune. La couleur d’une solution contenant quelques
gouttes de cet indicateur apparaît rouge si
[𝐻𝐻𝐻𝐻𝐻𝐻] > 10[𝐼𝐼𝐼𝐼− ] et jaune si [𝐼𝐼𝐼𝐼− ] > 10[𝐻𝐻𝐻𝐻𝐻𝐻].
1) Quelle est la fourchette de pH délimitant la zone de
virage de l’indicateur coloré ?
2) Dans un volume 𝑉𝑉𝐴𝐴 = 10 𝑐𝑐𝑚𝑚3 d’une solution d’acide
chlorhydrique dont la concentration 𝐶𝐶𝐴𝐴 = 10−2 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚. 𝐿𝐿−1,
on introduit quelques gouttes de l’indicateur, puis on
ajoute progressivement une solution d’hydroxyde de
sodium (soude) de concentration 𝐶𝐶𝐵𝐵 = 10−2 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑙𝑙. 𝐿𝐿−1.
Etablir la relation entre la concentration des ions 𝐻𝐻3 𝑂𝑂+
restant dans le mélange et le 𝑉𝑉𝐵𝐵 d’hydroxyde de sodium
ajouté avant l’équivalence.
3) Déterminer la valeur 𝑉𝑉𝐵𝐵1 de 𝑉𝑉𝐵𝐵 qui correspond au début
du virage de l’indicateur. Déterminer la valeur 𝑉𝑉𝐵𝐵2
8
𝑉𝑉𝐵𝐵 qui correspond à la fin du virage de l’indicateur.
Conclure.
Exercice 8
On dispose de cinq solutions aqueuses toutes à
10-2 mol.L-1.
A : solution d’acide propanoïque ;
B : solution de propanoate de sodium ;
C : solution d’acide chlorhydrique ;
D : solution d’hydroxyde de sodium ;
E : solution de chlorure de sodium.
On mesure leur pH à 25°C. Les valeurs obtenues classées
par ordre de pH croissant, sont :
2 ; 3,5 ; 7 ; 8,5 ; 12
1) Attribuer à chaque solution son pH en justifiant
brièvement.
2) On mélange 50 mL de A et 50 mL de B. On obtient
ainsi 100 mL d’une solution notée F dont le pH est 4,9.
Recenser les espèces chimiques présentes dans F.
Calculer leurs concentrations.
3) Calculer le 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 du couple acide propanoïque/ion
propanoate.
4) Comment appelle-t-on une solution telle que F ?
Que se passe-t-il du point de vue du pH si l’on ajoute à F
quelques gouttes de C ? De D ? De E ?
5) On veut préparer 100 mL de F à partir d’un autre
mélange. En choisissant parmi les cinq solutions
proposées, préciser la nature et le volume des solutions à
utiliser. Justifier.
Exercice 9
1) Le pH d’une solution aqueuse d’ammoniac 𝑁𝑁𝑁𝑁3 de
concentration molaire 10−2 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚. 𝐿𝐿−1, est 10,6.
a) Ecrire l’équation de la réaction ayant lieu entre
l’ammoniac et l’eau et calculer les concentrations des
différentes espèces chimiques présentes dans la solution.
b) En déduire la valeur de la constante 𝐾𝐾𝐾𝐾 du couple
acide/base mis en jeu lors de la réaction de l’ammoniac
avec l’eau.
2) Le pH d’une solution aqueuse de monoéthylamine
C2H5NH2 de concentration molaire 10−2 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚. 𝐿𝐿−1 est
11,4.
a) Répondre aux mêmes questions a) et b) que dans la
question 1).
b) Dans les deux couples acide/base cités, entre
l’ammoniac et la monoéthylamine, quelle est la base la
plus forte ? Justifier.
3) On prélève 20 cm3 de la solution de monoéthylamine
précédente, on y verse progressivement une solution
d’acide chlorhydrique obtenue en dissolvant 1,83 g de
chlorure d’hydrogène gazeux dans 1 L d’eau (sans
variation de volume).
a) Quel sera le volume de la solution d’acide
chlorhydrique versé à l’équivalence ?
b) Tracer l’allure de la courbe de variation de pH en
fonction du volume d’acide chlorhydrique versé. Il ne
sera fait aucun calcul mais on choisira judicieusement
quelques points de référence pour justifier le tracé.
Exercice 10
On réalise le dosage d’une solution d’hydroxyde de
potassium de concentration Cb par une solution d’acide
bromhydrique de concentration Ca.
1) Ecrire l’équation bilan de la réaction chimique qui a
lieu au cours du dosage.
2) Quel indicateur coloré faut-il pour suivre un tel
dosage ?
3) Donner l’allure de la courbe de dosage.
4) Quelle est le nom du solide obtenu lorsque l’on
évapore le mélange obtenu à l’équivalence acido-
basique ?
𝑣𝑣
5) On pose 𝑥𝑥 = 𝑉𝑉 et 𝐶𝐶𝑎𝑎 = 𝐶𝐶𝑏𝑏 = 𝐶𝐶
𝑏𝑏
𝑣𝑣 étant le volume d’acide versé. Exprimer le pH de la
solution en fonction de C et x avant et après équivalence.
6) Application numérique : Calculer pH pour x = 0,5 et
pour x = 1,5.
Exercice 11
Le lait est un liquide biologique qui se dégrade
rapidement. En particulier, le lactose du lait se
transforme progressivement en acide
2-hydroxypropanoïque ou acide lactique : la réaction est
catalysée par des enzymes produites par des bactéries
dites lactiques. L’acidité du lait augmente donc
progressivement. Elle se mesure traditionnellement en
degré Dormic : un degré Dormic (°D) correspond à une
concentration massique de 0,1 g d’acide lactique par
litre. Le lait est considéré comme frais si son acidité
correspond au maximum à 18°D.
Données concernant l’acide lactique : masse molaire :
MA = 90,0 g.mol-1 ; c’est un acide faible de pKa = 3,9 et
de formule 𝐶𝐶𝐶𝐶3 − 𝐶𝐶𝐶𝐶(𝑂𝑂𝑂𝑂) − 𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶.
Données concernant quelques indicateurs colorés :
hélianthine : rouge 3,1 - 4,4 jaune ;
rouge de méthyle : rouge 4,2 – 6,2 jaune ;
phénolphtaléine : incolore 8,2 – 10 rose.
1) Quelles fonctions chimiques observe-t-on dans la
molécule d’acide lactique ?
2) Pourquoi l’acide lactique a-t-il deux stéréoisomères ?
Les représenter en perspective.
On se propose de doser l’acidité d’un échantillon de lait
pour connaître sa fraîcheur (on négligera la concentration
des acides du lait autres que l’acide lactique). Pour cela,
on prélève à l’aide d’une pipette jaugée V0 = 20 mL de
lait que l’on place dans un erlenmeyer de 250 mL, puis
on y ajoute 2 mL environ de phénolphtaléine. On dose le
contenu de l’erlenmeyer par une solution d’hydroxyde de
sodium de concentration Cb = 2,00.10-2 mol.L-1. Le
changement de teinte de l’indicateur est observé pour un
volume versé Vb = 15,0mL.
3) Parmi les trois indicateurs colorés proposés, justifier
le choix de la phénolphtaléine pour réaliser ce dosage.
4) Ecrire l’équation de la réaction qui sert de support au
dosage.
4) Définir l’équivalence du dosage et établir, à
l’équivalence, la relation entre les concentrations Ca de
l’acide lactique dans le lait, Cb et les volumes V0 et Vb.
5) Calculer la concentration molaire Ca, puis la
concentration massique de l’acide lactique.
6) Calculer, en degré Dormic, l’acidité de ce lait. Est-il
frais ?
9
Exercice 12
A) 1) Comment obtenir une solution tampon
2) Quelles sont les propriétés de cette solution ?
3) A un litre d’eau pure (pH = 7), on ajoute, sans
variation sensible de volume, 10-4 mol d’un acide fort ou
d’une base forte.
En considérant ces opérations, montrer que l’eau pure ne
saurait constituer une solution tampon.
4) On désire obtenir une solution tampon de pH = 5 à
partir du couple 𝐶𝐶𝐶𝐶3 𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶/𝐶𝐶𝐶𝐶3 𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶− de 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 = 4,8
a) Trouver le volume 𝑉𝑉𝑏𝑏 d’éthanoate de sodium à
10−2 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚. 𝐿𝐿−1, qu’il faut ajouter à 200cm3 d’acide
éthanoïque à 10−2 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚. 𝐿𝐿−1 .
b) Trouver le volume 𝑉𝑉𝑏𝑏′ d’hydroxyde de sodium à
10−2 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚. 𝐿𝐿−1, qu’il faut ajouter à 200 cm3 d’acide
éthanoïque à 10−2 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚. 𝐿𝐿−1 .
B) On dispose de deux solutions aqueuses l’une 𝑆𝑆1
d’hydroxyde de potassium de concentration
𝐶𝐶1 = 1,0.10−2 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚. 𝐿𝐿−1, l’autre 𝑆𝑆2 d’acide nitrique de
concentration 𝐶𝐶2 = 2,0.10−2 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚. 𝐿𝐿−1 .
1) On mélange un volume 𝑉𝑉1 = 12 𝑐𝑐𝑐𝑐3 de la solution 𝑆𝑆1
et un volume 𝑉𝑉2 = 8 𝑐𝑐𝑐𝑐3 de la solution 𝑆𝑆2 .
Ecrire l’équation bilan de la réaction chimique
intervenant lors du mélange. Quel sera le pH du
mélange ?
2) On veut avoir un mélange de pH = 11,4. Quel volume
𝑉𝑉1 de la solution faut-il mélanger avec un volume
𝑉𝑉2 = 8 𝑐𝑐𝑐𝑐3 de la solution 𝑆𝑆2 ?
3) On désire avoir un mélange de 𝑆𝑆1 et 𝑆𝑆2 de pH = 3,4.
Quelle concentration 𝑆𝑆2 doit-elle avoir si
𝑉𝑉1 = 20 𝑐𝑐𝑐𝑐3 , 𝐶𝐶1 = 2,0.10−2 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚. 𝐿𝐿−1 et 𝑉𝑉2 = 15 𝑐𝑐𝑐𝑐3 ?
Exercice 13
Pour obtenir une solution A d'acide
monochloroéthanoïque, on dissout 1,80 g de cet acide
dans la quantité d'eau nécessaire pour avoir deux litres
de solution.
a) Quelle est en 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚. 𝐿𝐿−1 la concentration de cette
solution ? 𝑀𝑀(𝐶𝐶𝐶𝐶) = 35𝑔𝑔. 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 −1
b) La mesure du pH de celle solution à 25 °C donne
pH égal à 2 .5 ; que peut-on dire de cet acide : est-ce
un acide fort ou faible ?
Ecrire sa réaction avec l'eau, calculer le pKa du couple
acide base considéré.
c) On verse progressivement dans 100 mL de cette
solution A une solution B d'hydroxyde de sodium de
concentration 𝐶𝐶𝑏𝑏 = 10−1 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚. 𝐿𝐿−1. Quel volume 𝑉𝑉𝐸𝐸 de
B doit-on versé pour aboutir à l’équivalence ? En déduire
le volume à la demi-équivalence, quel est pour ce volume
la valeur du pH du mélange ?
Exercice 14
On dispose d'une solution d'acide méthanoïque de
concentration molaire volumique Ca = 0,100 mol.L-1 et
de pH = 2,4.
1) Calculer les concentrations des espèces chimiques
présentes en solution.
2) Cet acide est-il fort ou faible ? Justifier la réponse. Ecrire
l'équation-bilan de la réaction de l'acide avec l'eau.
3) Donner la définition selon Bronstëd d’un acide.
4) Dans un bécher, on introduit un volume Va = 20 mL de
cette solution. On y ajoute un volume Vb d'une solution
aqueuse d'hydroxyde de sodium de concentration molaire
volumique Cb = 0,250 mol.L-1.
a) Ecrire l'équation-bilan de la réaction.
b) Calculer le volume VE d’hydroxyde de sodium qu'il faut
verser pour obtenir l'équivalence acido-basique. Le pH de
solution vaut alors 8,3. Justifier, simplement, le caractère
basique de la solution.
5) A la demi-équivalence le pH vaut 3,8. Montrer, en
utilisant les approximations habituelles que cette valeur du
pH est égale à celle du pKa du couple HCOOH/HCOO-.
6) Quand Vb devient très grand, largement supérieur à VE,
quelle est, alors, la valeur limite du pH de la solution ?
7) En tenant compte des points remarquables rencontrés
précédemment, tracer l'allure de la courbe de variation du
pH en fonction du volume d'hydroxyde de sodium versé
dans le bécher.
Exercice 15
On dispose d'une solution B d'éthylamine (C2H5NH2) de
concentration Cb = 2.10-2 mol.L-1 de pH = 11,6 et d'une
solution A d'acide chlorhydrique de concentration
Ca = 1,5.10-2 mol.L-1
1) a) Définir une base faible en solution selon Bronsted.
b) Montrer que l'éthylamine est une base faible.
2) A un volume Vb =12 ml de solution B, on ajoute
progressivement la solution A.
a) Ecrire l'équation bilan de la réaction acido-basique
ayant lieu.
b) Soit V1 le volume de la solution A ajouté pour
atteindre la demi-équivalence acido-basique. Le mélange
S1 ainsi obtenu, a un pH = l0,8.
Calculer V1. A quelle grandeur correspond cette valeur
particulière de ce pH de S1 ?
c) Citer les propriétés de cette solution S1.
3) On considère la solution S2 obtenue à l'équivalence
acido-basique après avoir ajouté un volume V2 de la
solution A.
a) Faire l'inventaire des espèces chimiques que renferme
S2.
b) En négligeant la concentration des ions hydroxyde
devant celle des ions hydronium et elle-même
négligeable devant celle des autres ions, exprimer le
[𝐶𝐶 𝐻𝐻 𝑁𝑁𝑁𝑁 ]
rapport 2 5 +2 en fonction de [𝐻𝐻3 𝑂𝑂+ ], 𝐶𝐶𝑎𝑎 ; 𝐶𝐶𝑏𝑏 .
�𝐶𝐶2 5𝐻𝐻 𝑁𝑁𝑁𝑁
3 �
Exercice 16
1) L'acide benzoïque de formule 𝐶𝐶6 𝐻𝐻5 − 𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶 est un
acide faible dont le pKa du couple auquel il appartient
vaut 4,2.
a) Après avoir défini un acide, rappeler la différence
entre un acide fort et un acide faible.
b) Ecrire l’équation traduisant l'action de cet acide sur
l’eau.
2) Une solution aqueuse d'acide benzoïque de
concentration C inconnue a un pH égal à 3,1.
a) Mis à part 1'eau, quelles sont les espèces chimiques
présentes en solution.
b) Exprimer, puis calculer les concentrations, en 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚. 𝐿𝐿−1
de ces espèces chimiques.
10
3) Quelle masse d'acide benzoïque faut-il utiliser pour
préparer 1 litre de la solution ?
4) On mélange un volume 𝑉𝑉2 d'une solution de benzoate
de sodium de concentration 𝐶𝐶2 à un volume 𝑉𝑉1 de la
solution d'acide benzoïque précédente et on obtient une
solution de pH = 4,2.
a) Enumérer des espèces chimiques présentes dans la
solution. Quel volume 𝑉𝑉2 de solution de benzoate de
sodium faut-il utiliser dans le cas où 𝐶𝐶2 = 5. 10−2 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚. 𝐿𝐿−1
et 𝑉𝑉1 = 40 𝑐𝑐𝑐𝑐3
b) Quelles sont les propriétés particulières de la solution ?
Exercice 17
Toutes les expériences sont réalisées à 25° C.
On dispose d'une solution aqueuse d'acide méthanoïque
HCOOH de concentration 𝐶𝐶 = 0,1 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚. 𝐿𝐿−1 et dont le
pH est égal à 2,4.
1) a) Ecrire l'équation-bilan de la réaction de cet acide
avec l'eau.
b) Calculer les concentrations des espèces chimiques
présentes dans cette solution.
2) Dans un bécher contenant 25 ml cet acide, on
ajoute progressivement un volume Vb d'une solution
d'hydroxyde de sodium de concentration
𝐶𝐶𝑏𝑏 = 0,2 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚. 𝐿𝐿−1 .
a) Ecrire l'équation bilan de la réaction.
b) Calculer le volume Vbe d'hydroxyde de sodium à
verser pour atteindre l'équivalence.
c) A l'équivalence, le pH = 8,3. Expliquer pourquoi le
mélange est basique.
d) Le pH vaut 3,8 quand on a versé un volume
d'hydroxyde de sodium V= 6,25 ml Montrer que cette
valeur du pH correspond à celle de pKa de couple
HCOOH/HCOO-
e) vers quelle limite tend la valeur du pH de la solution
finale quand on ajoutera une très grande quantité de
solution d'hydroxyde de sodium ?
f) En tenant compte des points remarquables, tracer
l'allure de la courbe de variation du pH en fonction du
volume Vb de solution d'hydroxyde de sodium versé.
Exercice 18
On réalise le dosage de l’acide nitrique par une base
forte : l’hydroxyde de sodium.
On place un volume VA = 10 mL d’acide de
concentration C, dans un bécher.
On verse progressivement une solution de soude de
concentration C = 0,1 mol/L contenue dans une burette
graduée. On obtient les résultats suivants :
V(ml
) 2 4 6 8 10 11,3 12 12,6 13 13,3 13,7 14,5 15,4 16,7
pH 2 2,2 2,3 2,4 2,5 2,8 2,9 3,4 4,6 10,5 10,8 11,2 11,4 11.5
1) Écrire l’équation bilan de la réaction de dosage.
2) Tracer le graphe pH = f(V). Échelle ; l cm pour l mL
et l cm pour 1 unité de pH.
3) Déterminer, par la méthode des tangentes parallèles,
les coordonnées du point d’équivalence E
4) Calculer la concentration molaire C, de l’acide
nitrique.
Exercice 19
On dissout 0,1 mole de chlorure d'ammonium dans l'eau
pure, de façon à obtenir 1litre de solution ; le pH de la
solution obtenue est égal à 5,1.
1) Calculer les concentrations en mol./L, des espèces
chimiques présentes dans cette solution ; en déduire le
pka du couple NH4+/NH3
2) 0n dissout dans l'eau pure un acide faible,
l'hélianthine, dont on schématise la formule par
R—SO3H.
3) Ecrire l'équation de cette réaction avec l'eau.
a) Le pka du couple correspondant à l'hélianthine est 3,5.
Comparer la force de l'acide R—SO3H à celle de l'acide
du couple NH4+/NH3.
b) La forme acide du couple correspondant à,
l'hélianthine donne à la solution une couleur rose si sa
concentration est au moins 10 fois supérieure à celle de
la forme basique. La forme basique du couple
correspondant à, l'hélianthine donne à la solution une
couleur jaune si sa concentration ; est au moins 10 fois
supérieure à celle de la forme acide. En agissant sur le
pH de la solution de l'hélianthine, on peut faire varier la
concentration des deux formes acide et basique en
présence. Déterminer pour quelles valeurs du pH la
solution de l'hélianthine a d'une part, la coloration nette
de la forme basique. On rappelle que le pka d'un couple
acide base donnée est indépendant de la présence d'autres
espèces chimiques.
4) 0n ajoute à la solution de chlorure d'ammonium
étudiée quelques gouttes de la solution d'hélianthine. Le
pH de cette solution n'est pas modifié par cette
adjonction. Quelle est la couleur observée ?

11
Chimie organique
Exercice 1 (BAC 2002)
On mélange une mole d’acide carboxylique de formule
générale 𝐶𝐶𝑛𝑛 𝐻𝐻2𝑛𝑛+1 𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶 et une mole d’éthanol.
1) a) Ecrire l’équation bilan de la réaction qui se produit.
b) A quelle famille appartient le composé organique E
obtenu ?
2) Le pourcentage en masse de carbone du composé E
est 58,82%.
a) Donner la formule semi-développée et le nom du
composé organique E.
b) Quels sont la formule semi-développée et le nom de
l’acide carboxylique ?
3) Cette réaction est lente. Parmi les possibilités
suivantes, quelles sont celles qui permettent d’augmenter
la vitesse de formation du composé E ? Justifier votre
choix.
a) Abaisser la température du mélange.
b) Elever la température du mélange.
c) Ajouter de l’acide sulfurique.
4) En utilisant un réactif autre que l’acide carboxylique,
on peut obtenir le même composé organique E à partir de
l’éthanol, beaucoup plus rapidement.
a) Donner le nom et la formule semi-développée d’un
réactif possible.
b) Ecrire l’équation bilan de sa réaction sur l’éthanol.
5) L’éthanol utilisé est obtenu par dissolution de 6,8g
d’éthanolate de sodium dans un litre d’eau. On prélève
25 mL de cette solution qu’on introduit dans une fiole
jaugée de 250 mL puis on complète jusqu’au trait de
jauge. La solution obtenue a un pH = 12.
a) Montrer que la solution obtenue est celle d’une base
forte.
b) Ecrire l’équation bilan de la réaction acide-base
correspondante. Quels sont les couples acide-base mis en
jeu ?
c) Calculer la concentration en mol.L-1 de toutes les
espèces chimiques présentes dans la solution.
On donne : M(C) = 12g.mol-1 ; M(O) = 16g.mol-1 ;
M(H) = 1g.mol-1 ; M(Na) =23g.mol-1
Exercice 2 (BAC 2005)
Soit un corps A de formule brute 𝐶𝐶𝑛𝑛 𝐻𝐻2𝑛𝑛 𝑂𝑂.
1) La combustion complète de 1g de A donne 2,45 g de
dioxyde de carbone.
a) Ecrire l’équation bilan de cette réaction.
b) En déduire la formule brute de A.
2) a) Avec la 2,4-D.N.P.H, A donne un précipité jaune-
orangé. Quelles sont les hypothèses sur la nature du
composé A ?
b) Le composé A donne un dépôt d’argent avec le nitrate
d’argent ammoniacal. Conclure.
3) En milieu acide, A est oxydé par le permanganate de
potassium et donne l’acide 2-méthylpropanoïque B.
a) En déduire la formule semi-développée et le nom de
A.
b) Etablir l’équation bilan permettant d’obtenir B à partir
de A. Indiquer le changement de couleur observé. Pour
la solution oxydante on donne le couple 𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀4− /𝑀𝑀𝑀𝑀2+.
12
4) On fait agir du chlorure de thionyle (SOCl2) sur B. On
obtient un composé C. Ecrire l’équation bilan de cette
réaction et donner le nom de C.
Exercice 3 (BAC 2009)
Un composé organique A, a pour formule générale
𝐶𝐶𝑛𝑛 𝐻𝐻𝑚𝑚 𝑂𝑂2 .
𝑚𝑚
1) Sachant que le rapport 𝑛𝑛 = 2, donner la formule du
composé A en fonction de n. Quelles sont les fonctions
possibles de A ?
2) On considère maintenant n =2
a) Donner la formule brute de A.
b) Ecrire les formules semi-développées de tous les
isomères correspondant A.
c) Nommer les et préciser leurs fonctions chimiques
respectives.
d) Identifier A sachant que le composé A rougit le
papier pH.
3) Soit la suite de réactions ci-après schématisées :
𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃5
a) 𝐴𝐴 �⎯� 𝐶𝐶
b) 𝐶𝐶 + 𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏 − 2 − 𝑜𝑜𝑜𝑜 ⟶ 𝐷𝐷 + 𝐻𝐻𝐻𝐻𝐻𝐻
c) 𝐷𝐷 + (𝐾𝐾 + + 𝑂𝑂𝑂𝑂 − ) ⟶ 𝐸𝐸 + 𝐹𝐹(𝐹𝐹 𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑐𝑐ℎ𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖)
- Déterminer les formules semi-développées et les noms
des composés organiques A, C, D, E, F
- Donner noms et caractéristiques des réactions b) et c).
- Représenter les énantiomères de F.
Exercice 4 (BAC 2017)
On prépare un ester par action d'un acide
carboxylique saturé· A sur un alcool saturé dont la
molécule possède quatre (04) atomes de carbone.
L'ester obtenu contient en masse 27,6% d'oxygène.
1) a) Ecrire l'équation-bilan de la réaction et rappeler
les caractéristiques de cette réaction.
2) Déterminer la masse molaire moléculaire de
l'ester et sa formule brute.
3) Déterminer la formule semi-développée et le nom
de l'acide A.
a) Donner les formules semi-développées des
isomères de l'alcool utilisé. Préciser leurs classes et
leurs noms.
b) On réalise les expériences suivantes afin
d'identifier l'alcool utilisé :
- l'alcool peut subir une oxydation ménagée par du
dichromate de potassium en milieu acide ;
Le composé obtenu donne un précipité jaune avec la
2,4. DNPH mais il est sans action sur le réactif de
Schiff ou la liqueur de Fehling.
De quel alcool s'agit-il ? Justifier votre réponse. (On
donnera son nom et sa classe).
c) En déduire la formule semi-développée de l'ester
étudié
4) On peut obtenir le même ester à partir du même
alcool et d'un dérivé de l'acide A
a) Préciser ce dérivé et écrire l'équation-bilan de la
réaction d'estérification correspondante.
b) Quels avantages présente cette méthode ?
Données : M(C) : 12 g/mol, M(H) = 1 g/mol, M(O) =
16 g/mol.
Exercice 5
Un alcène gazeux non ramifié A, de densité par rapport
à l’air d = 1,93 conduit par hydratation à un mélange de
deux composés B et C. Afin de déterminer la
composition de ce mélange on procède à la
déshydrogénation catalytique, en l’absence d’air, sur du
platine maintenu à 300°C. Les composés B’ et C’alors
obtenus sont condensés. Le liquide recueilli est partagé
en deux fractions égales.
Le dixième de la première fraction est traité par un large
excès de D.N.P.H l’ensemble des précipités jaunes de
même formule brute C10H12N4O4 est filtré, séché et pesé :
sa masse m = 126 g.
L’autre fraction est intégralement traitée par un large
excès de liqueur de Fehling ; le précipité orange brique
formé est filtré, séché et pesé : sa masse est 7,15g.
1) Déterminer la masse molaire puis la formule et le nom
de l’alcène A.
2) Déterminer la formule et le nom de B et C ; lequel
d’entre eux est obtenu de façon majoritaire ?
3) Ecrire les équations des réactions de passage de B à
B’ et de C à C’. Pourquoi a-t-on opéré en l’absence de
l’air ?
Exercice 6
1) Quelle est la formule générale d’un alcool saturé à n
atomes de carbone ? D’un cycloalcool à n atomes de
carbone ?
2) Quelles sont les formules générales d’un aldéhyde et
d’une cétone à n atomes de carbone ne contenant pas de
cycle ?
3) Ecrire les formules semi-développées des onze
alcools, aldéhydes ou cétones répondant a la formule
brute C4H8O.
4) On dispose d’un corps pure X, liquide dans les
conditions habituelles de température et de pression, de
formule brute C4H8O. Afin de l’identifier, on le fait subir
les tests suivants :
a) Une solution de dichromate de potassium acidifiée
réagit sur X : On observe l’apparition d’une coloration
verdâtre.
Quelles sont les formules à éliminer ?
b) Si l’on opère avec un excès de dichromate le test à la
2,4-D.N.P.H est négatif. Il est positif si l’on opère avec
un défaut de dichromate ; quelles sont les formules que
l’on peut retenir ?
c) X donne un test négatif avec la 2,4-D.N.P.H.
Etablir la formule et le nom de X sachant que ses
molécules ne comportent pas de cycle à trois atomes de
carbone et qu’il présente deux stéréoisomères.
Exercice 7
1) L’alcène 𝑅𝑅 − 𝐶𝐶𝐶𝐶 = 𝐶𝐶𝐶𝐶2 est hydraté en présence
d’acide sulfurique 𝐻𝐻2 𝑆𝑆𝑆𝑆4 . Quels sont les deux composés
susceptibles d’être obtenus ?
2) Pratiquement, on considère qu’un seul composé se
forme. Soit A ce composé. On fait réagir 20g de A dans
une solution de dichromate de potassium et d’acide
sulfurique. Le composé B obtenu, de masse molaire
M = 58 g.mol-1, donne un précipité avec la 2,4-D.N.P.H
mais ne réduit pas la liqueur de Fehling.
13
En déduire la nature de B et de A. Ecrire leurs formules
développées et donner leurs noms.
3) Ecrire l’équation bilan de la réaction entre A et l’ion
dichromate.
4) Quel volume minimal de solution de dichromate de
concentration C = 1 mol.L-1 faut-il utiliser pour que la
totalité du composé A soit oxydé ?
Exercice 8
L’alcool amylique a pour formule chimique CnH2n+2O.
Deux des isomères de l’alcool amylique notés B et C ont
la même chaîne carbonée et sont des alcools de classe
différente. L’isomère B possède un atome de carbone
asymétrique. L’action d’une solution de permanganate
de potassium acidifiée sur C donne une coloration
violette persistante.
1) On procède à l’oxydation ménagée d’une masse m =
0,500 g de l’isomère B par un excès d’une solution
acidifiée de dichromate de potassium. Le produit B'
obtenu est alors dosé en présence d’un indicateur coloré
approprié, par une solution d’hydroxyde de sodium de
concentration Cb = 2.10-1 mol.L-1. Le virage de
l’indicateur a lieu lorsqu’on a versé un volume
Vb = 28,4 mL de la solution de soude.
a) Déterminer la masse molaire puis la formule brute de
B et C.
b) Donner les classes de B et C, écrire alors leurs
formules semi-développées. Les nommer.
c) Ecrire les demi équations rédox, puis l’équation bilan
d’oxydation de B en B’ par Cr2O72- en milieu acide. On
donne le couple Cr2O72-/Cr3+
2) Les alcools B et C peuvent être obtenus par
hydratation d’un alcène A.
a) Identifier A par sa formule semi développée. Le
nommer.
b) Ecrire l’équation bilan de cette réaction. Quel est le
produit majoritaire ?
c) En présence d’acide sulfurique et en chauffant à reflux
on fait réagir 8g d’acide éthanoïque et 4g de l’isomère C.
Le composé organique E formé a une masse
m’= 0,53 g.
d) Préciser la nature et les caractéristiques de cette
réaction.
e) Ecrire son équation bilan, puis nommer le composé
organique obtenu.
f) Le mélange initial est-il dans les proportions
stœchiométriques ? Sinon préciser le réactif limitant.
g) Déterminer le pourcentage d’alcool estérifié
Exercice 9
On considère un ester E provenant de la réaction entre un
acide carboxylique A et un mono alcool saturé B.
L’alcool B peut être obtenu par hydratation d’un alcène
C inconnu. Avec 2,8 g de l’alcène C inconnu,
l’hydratation donne 3,7 g du mono alcool B.
1) a) A partir des informations précédentes, déterminer
la formule brute du mono alcool B.
b) En déduire les formules semi-développées possibles
de B et les noms associés.
2) L’oxydation ménagée de B donne un composé
organique D qui réagit avec la 2,4-DNPH mais qui est
sans action sur la liqueur de Fehling.
a) Donner alors le nom de B.
b) En déduire la formule semi-développée et le nom de
D.
3) Pour l’acide carboxylique A, un volume VA = 50 cm3
de A renferme mA = 0,4 g de cet acide.
On dose maintenant ce volume avec une solution
d’hydroxyde de sodium de concentration molaire
Cb = 0,5 mol.L-1. Il faut verser 17,4 cm3 de la base forte
pour atteindre l’équivalence.
a) Déterminer :
b) La masse molaire de A. Déduire sa formule brute.
c) Donner la formule semi-développée et le nom de
l’acide A.
d) Ecrire l’équation bilan de la réaction entre A et B.
e) Nommer l’ester E formé.
f) Préciser les caractéristiques de cette réaction.
On donne : Masses molaires (en g.mol-1)
Exercice 10
On considère un acide carboxylique à chaîne carbonée
saturée A de formule semi-développée 𝑅𝑅 − 𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶. Afin -
de l’identifier on provoque quelques réactions chimiques
ayant A comme point de départ.
Tout d’abord, on transforme entièrement une masse 𝑚𝑚𝐴𝐴
de l’acide carboxylique A en son chlorure d’acyle B. On -
isole le composé B, dont on fait deux parts de masses
égales.
1) Premières série d’expériences
a) On hydrolyse complètement la première part de B. La
réaction est rapide, totale, exothermique.
Ecrire son équation bilan.
b) Le chlorure d’hydrogène formé est intégralement
recueilli puis dissous dans l’eau distillée. On ajoute
quelques gouttes de bleu de bromothymol dans la
solution aqueuse obtenue et on verse un volume
𝑉𝑉 = 19,9 𝑐𝑐𝑚𝑚3 d’une solution d’hydroxyde de sodium de
concentration molaire 𝐶𝐶 = 1,00𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚. 𝐿𝐿−1 .
On obtient alors précisément le virage du bleu de
bromothymol.
Cette série d’expériences quantitatives permet d’avoir
accès à la masse molaire 𝑀𝑀𝐴𝐴 de A. Sachant que
𝑚𝑚𝐴𝐴 = 2,96 𝑔𝑔, calculer 𝑀𝑀𝐴𝐴 .
2) Seconde série d’expériences
On fait réagir sur la seconde part du composé B une
solution concentrée d’ammoniac. La réaction est rapide
et totale. On obtient un solide cristallisé blanc C
insoluble dans l’eau, que l’on isole,
a) Ecrire l’équation-bilan de la réaction.
b) Quelle est la fonction chimique de C ?
c) La détermination expérimentale de la masse molaire
de C donne 𝑀𝑀𝐶𝐶 = 73,0 𝑔𝑔. 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑙𝑙−1 . Déterminer 𝑀𝑀𝐴𝐴 .
Vérifier qu’il y a accord avec la question 1).
3) En déduire la formule semi-développée de A ainsi que
son nom.
Exercice 11
1) Un alcène de masse molaire M = 42 g.mol-1 subit une
hydratation en présence d’un catalyseur.
a) Donner la formule brute, la formule semi-développée
et le nom de l’alcène.
14
b) Quels sont les isomères A et B du produit obtenu par
cette hydratation ?
2) Le plus abondant de ces isomères subit une oxydation
ménagée à l’aide d’une solution de dichromate de
potassium en milieu acide.
a) Ecrire l’équation de cette réaction d’oxydo-réduction
b) Comment peut-on expérimentalement mettre en
évidence la nature du produit obtenu ?
3) Le moins abondant des isomères A et B réagit avec
l’acide éthanoïque. Ecrire l’équation de la réaction et
préciser ses caractéristiques.
Par quel dérivé fonctionnel peut-on remplacer l’acide
éthanoïque afin d’avoir une réaction totale ? En écrire
l’équation bilan.
Exercice 12
Un flacon contient un corps pur A, liquide de nature
inconnue. On se propose de déterminer la nature de A.
Pour cela, on réalise quelques expériences dont on note
les résultats :
- une solution aqueuse de A peut être considérée comme
un isolant ;
- - le sodium réagit sur A en produisant un dégagement de
dihydrogène ;
- par oxydation ménagée de A, en présence de
dichromate de potassium, on obtient un corps qui rosit le
réactif de Schiff.
On admettra que les molécules de A ne comportent ni
liaison multiple, ni ramification de chaîne, ni cycle.
1) Quelle est la nature de A ?
2) Pour identifier le corps A, il reste à connaître le
nombre d’atomes de carbone contenus dans une
molécule de A. A cette fin, on oxyde une masse
m = 10 g de A par excès d’oxydant on obtient un corps
B qui réagit avec la soude (hydroxyde de sodium).
On atteint l’équivalence acido-basique après avoir versé
0,135 L de solution de soude à 1 mol.L-1 dans une
solution aqueuse contenant la masse de B obtenue, par
oxydation, à partir de 10 g de A. En déduire la masse
molaire de A, puis sa formule développée. Quel est son
nom ?

Exercice 1
Les équations paramétriques du mouvement d’un
mobile M, se déplaçant dans un plan muni d’un repère
orthonormé (𝑜𝑜, 𝚤𝚤⃗, 𝚥𝚥⃗) sont :
𝑥𝑥(𝑡𝑡) = 4𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠2 𝑡𝑡
� passe devant le policier.
𝑦𝑦(𝑡𝑡) = 2𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠2𝑡𝑡
𝑥𝑥(𝑡𝑡)𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑦𝑦(𝑡𝑡)𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑐𝑐𝑐𝑐 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑡𝑡 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠
1) Rechercher l’équation cartésienne de la trajectoire du
mobile M.
2) Déterminer la valeur de la vitesse du mobile M et
conclure.
3) Calculer l’accélération du mobile M.
Exercice 2
représentation
graphique de la
vitesse
𝑓𝑓(𝑡𝑡)
mobile
donnée par la
figure
suivante :
1) a) Calculer
accélérations
du mobile au
cours des trois phases du mouvement.
b) Tracer la représentation graphique de
𝑎𝑎 = 𝑔𝑔(𝑡𝑡) de l’accélération 𝑎𝑎 en fonction du temps, avec
𝑡𝑡 ∈ [0; 12] en secondes.
2) Calculer l’espace parcouru par le mobile.
Exercice 3
Une rame de métro, effectue un trajet entre deux stations.
Partant de la première station, le conducteur lance sa
rame avec une accélération de valeur 𝑎𝑎1 = 0,85 𝑚𝑚. 𝑠𝑠 −2 .
Au bout d’une durée 𝑡𝑡1 , lorsqu’il juge la vitesse
suffisante pour pouvoir atteindre l’autre station, le
conducteur coupe définitivement le courant.
Différentes causes ralentissent le mouvement qui
s’effectue avec une décélération constante de valeur
absolue |𝑎𝑎2 | = 0,05 𝑚𝑚. 𝑠𝑠 −2 . La rame s’arrête à la
deuxième station séparée de la première par la distance
𝑑𝑑 = 1500 𝑚𝑚.
Calculer :
a) Les durées 𝑡𝑡1 et 𝑡𝑡2 des deux phases du parcours ;
b) Les longueurs 𝑙𝑙1 et 𝑙𝑙2 de ces deux phases ;
c) La vitesse maximale de la rame entre les deux stations.
d°) Sans justifier le tracé et en utilisant les résultats des
trois premières questions, représenter graphiquement les
fonctions :
𝑥𝑥 = 𝑓𝑓(𝑡𝑡), équation des espaces ;
𝑣𝑣 = 𝑔𝑔(𝑡𝑡), équation des vitesses ;
𝑎𝑎 = ℎ(𝑡𝑡), équation des accélérations
Exercice 4
Un automobiliste très pressé roule à la vitesse 𝑣𝑣𝑎𝑎 =
108 𝑘𝑘𝑘𝑘. ℎ−1 dans une zone où la vitesse est limitée à
15
« 75 km/h ». Une minute plus tard, une voiture de
policier en stationnement dans cette zone part à sa
poursuite.
La voiture du policier atteint la vitesse
𝑣𝑣𝑝𝑝 = 144 𝑘𝑘𝑘𝑘. ℎ−1 au bout de 20 s.
On prendra pour origine du repère (𝑂𝑂, 𝚤𝚤, �⃗ 𝚥𝚥⃗), la position du
policier et celle du temps, l’instant où l’automobiliste
1) En justifiant votre réponse, préciser :
a) La nature du mouvement de l’automobiliste ;
b) Le type de mouvement que possède le policier.
2) Calculer l’accélération a du policier.
3) Déterminer l’équation horaire 𝑥𝑥𝑎𝑎 (𝑡𝑡) de
l’automobiliste.
4) Montrer que l’équation horaire du policier peut
s’écrire sous la forme :
La 𝑥𝑥𝑝𝑝 (𝑡𝑡) = 𝑡𝑡 2 − 120𝑡𝑡 + 3600
5) À quelle date 𝑡𝑡𝑟𝑟 et à quelle position 𝑋𝑋𝑟𝑟 le policier
rattrape-t-il l’automobiliste ?
𝑣𝑣 =
6) En déduire alors la vitesse du policier à ce moment.
d’un
Exercice 5
est
Un automobiliste roule sur un tronçon d’autoroute
rectiligne à la vitesse de 130 𝑘𝑘𝑘𝑘. ℎ−1. Soudain, un
obstacle fixe apparaît sur la voie à une distance 𝐷𝐷 égale
à 120 𝑚𝑚. Le conducteur freine immédiatement et réduit
les sa vitesse à 105 𝑘𝑘𝑘𝑘. ℎ−1 au bout d’une durée 𝜃𝜃 = 1 𝑠𝑠.
a) Calculer la valeur de la décélération (accélération
négative, constante)
b) Si l’on suppose que la décélération de l’automobile
reste constante, à quelle distance de l’obstacle la voiture
va-t-elle s’immobiliser ?
c) On admet l’éventualité suivante : le conducteur ne
réagit pas tout de suite et commence à freiner une
seconde après l’apparition de l’obstacle. Il impose alors
à son véhicule la décélération calculée au a). À quelle
distance de l’obstacle, l’automobile va-t-elle s’arrêter ?
Exercice 6
Les équations paramétriques (en unités S.I.) d'un mobile
M se déplaçant dans un plan muni d’un repère
orthonormé (o, 𝚤𝚤⃗, 𝚥𝚥⃗) sont :
y = -3t2 + 15t et x = t2 + 2
1) Calculer la vitesse moyenne Vmoy du mobile entre les
instants t1 = 2 s et t2 = 5 s.
2) Calculer l'accélération moyenne amoy entre ces
mêmes instants.
Exercice 7
Deux automobiles A et B, considérées comme
ponctuelles, se suivent à la même vitesse constante
Vo = 72 km/h à la distance d = 25 m. A t = 0 s,
l’automobile A prend une accélération a = 1 m/s2,
dépasse B et se rabat devant elle lorsqu’elle en est à une
distance d’=30m.
1) Donner les équations horaires des mouvements de A
et B
2) Quel espace a parcouru l’automobile B pendant cette
manœuvre ?

Exercice 1 (BAC 2004)
Une petite sphère solide S de rayon négligeable et de
masse m = 200 g est accrochée à un fil souple, de masse
négligeable, inextensible et de longueur l = 1 m. L’autre
extrémité du fil est accrochée à un point fixe O.
1) On écarte la sphère S de la position d’équilibre ; le fil
tendu fait alors un angle 𝛼𝛼𝑚𝑚 = 60° avec la verticale. On
lâche la sphère sans vitesse initiale (figure a).
a) Déterminer la vitesse du solide en fonction de l’angle
𝛼𝛼 que fait le fil avec la verticale.
b) Calculer cette vitesse au passage à la position -
d’équilibre.
2) L’ensemble tourne à la vitesse angulaire 𝜔𝜔 constante -
autour d’un axe vertical (∆) passant par O (figure b). Le -
fil fait alors un angle constant 𝜃𝜃 = 30° avec la verticale. -
a) Trouver une relation entre l’angle 𝜃𝜃 et la vitesse
angulaire 𝜔𝜔. Calculer 𝜔𝜔.
b) Exprimer puis calculer la tension du fil. On négligera
tous les frottements.
Exercice 2 (BAC 2007)
Un train se compose d’une locomotive de masse
𝑚𝑚0 = 150 tonnes et de deux wagons. Le 1er wagon,
directement lié à la locomotive, a une masse
𝑚𝑚1 =100 tonnes. Le 2ème wagon, lié au premier, a une
masse 𝑚𝑚2 = 50 tonnes. Les forces de frottement sont
supposées constantes et égales à 50 𝑁𝑁 par tonne en
mouvement. On prendra 𝑔𝑔 = 10 𝑁𝑁/𝑘𝑘𝑘𝑘.
1) Le train démarre d’un mouvement accéléré et sa
vitesse passe de 0 à 90 𝑘𝑘𝑘𝑘/ℎ après une distance
𝑑𝑑 = 3125 𝑚𝑚 sur une route rectiligne de pente 3%
(dénivellation de 3 𝑚𝑚 pour un trajet le long de la route de
100 𝑚𝑚). Calculer :
a) La force propulsive 𝐹𝐹 créée par le moteur de la
locomotive.
b) La force de traction liant la locomotive au 1er wagon.
c) La force de traction liant le 1er wagon au 2ème wagon.
2) La phase d’accélération terminée, le train poursuit sa
montée à la vitesse constante 𝑣𝑣 = 90 𝑘𝑘𝑘𝑘/ℎ. Calculer la
force de traction exercée par la locomotive sur le reste du
convoi.
3) Au plafond du 1er wagon est fixé un fil de masse
négligeable soutenant une masselotte de masse 𝑚𝑚.
16
Calculer l’angle d’inclinaison du fil par rapport à un axe
perpendiculaire au plafond du wagon pendant chaque
phase du mouvement.
Exercice 3
Un cycliste et sa machine ont une masse totale de
M = 100 kg. La courbe ci-dessous représente le
graphique de la vitesse du cycliste en fonction du temps
V = f(t) sur un parcours ABCDE décomposé comme
suit :
Portion AB, rectiligne horizontale, de longueur
AB = 100 m
Portion BC, rectiligne horizontale, de longueur
- BC = 70 m
Portion CD, rectiligne horizontale, de longueur
CD = 35 m
Portion DE, rectiligne ascendante, de pente 2% et de
longueur DE = 150 m.
1) A partir de la courbe V = f(t), déduire la valeur de
l’accélération a du mobile, pour chaque portion du
parcours ABCDE. Porter ces valeurs sur un graphe
a = f(t) en adoptant l’échelle suivante :
- Abscisse : 1 cm pour 5 s
- Ordonnée : 1cm pour 0,1 m.s-2.
2) Durant tout le parcours de A à E, les forces qui
s’opposent à l’avancement ont le même effet qu’une
force 𝐹𝐹⃗ de même direction que le mouvement, de sens
opposé à celui-ci et d’intensité F = 15 N.
a) Représenter sur un schéma le bilan des forces
extérieures qui agissent sur le mobile, pour chaque
portion du parcours.
b) Calculer l’intensité de la force développée par le
cycliste pour chaque portion de parcours.
Exercice 4
Un mobile M de masse m = 650 g est lâché sans vitesse
initiale en un point O d’une table inclinée d’un angle
α = 12° avec l’horizontal (voir figure). On donne
g = 9,8 m.s-2
1) On néglige les frottements.
a) Faire le bilan des forces extérieures s’exerçant sur le
mobile et les représenter sur le schéma.
b) Établir l’expression de l’accélération a du mobile en
fonction de g et α. Calculer sa valeur.
c) Quel est le type de mouvement du mobile ?
d) En déduire son équation horaire x(t).
2) On assimile les frottements à une force constante 𝑓𝑓⃗
parallèle à la vitesse et de sens contraire.
a) Faire le bilan des forces extérieures qui s’exercent sur
le solide. Représenter-les sur un schéma.
b) Déterminer l’expression de l’accélération a du mobile
en fonction de m, g α et f.
Exercice 5
Pour obtenir une bonne qualité de roulement des
trains, les voies ferrées sont relevées dans les virages,
c'est-à-dire inclinées vers l'intérieur du virage.
Dans cet exercice, on étudie le mouvement du d'inertie
G d'un wagon de masse m.
Le train décrit à vitesse constante v. Le centre d'inertie
G du wagon a une trajectoire circulaire de rayon r et de
centre 0, contenue dans un plan horizontal.
1) Donner la direction, le sens et l'expression du
vecteur accélération 𝑎𝑎⃗ de G lorsque le wagon décrit le
virage.
2) On désigne par 𝐹𝐹⃗ la somme des forces, autres que
le poids 𝑃𝑃�⃗, s'exerçant sur le wagon.
Pour une bonne utilisation du matériel et le confort
des passagers la force 𝐹𝐹⃗ doit être perpendiculaire au
plan de la voie.
a) Représenter la force 𝐹𝐹⃗ s'exerçant sur G en justifiant
la construction.
b) Donner l'expression de l'angle 𝛽𝛽, angle que doit faire
le plan de la voie avec l'horizontale, pour que cette
condition soit satisfaite.
c) Donner l'expression de h, différence de hauteur,
appelée "dévers", entre le rail extérieur et le rail
intérieur, sachant que la distance entre les deux rails est
d.
d) Application numérique : calculer 𝛽𝛽 et h dans le cas du
TGV (Train à Grande Vitesse).
Données :
𝑟𝑟 = 9 𝑘𝑘𝑘𝑘, 𝑣𝑣 = 300 𝑘𝑘𝑘𝑘. ℎ−1 , 𝑔𝑔 = 9,8 𝑚𝑚. 𝑠𝑠 −2 , 𝑑𝑑 = 1,44 𝑚𝑚.
3) Une rame T.G.V. est amenée à circuler sur une
voie classique et à prendre un virage 𝑟𝑟 = 900𝑚𝑚 avec
une vitesse v' constante. En raison de contrainte
technique,le dévers ne peut pas excéder 16 cm.
a) En déduire l'angle 𝛽𝛽 dont on peut au maximum relever
la voie classique dans ce virage.
b) Déterminer la vitesse maximale du T.G.V. sur cette
portion de voie classique.
Exercice 6
Un avion monomoteur en vol subit un ensemble de forces
que l'on peut modéliser simplement par :
- Le poids P �⃗ de l'avion ;
17
- La force motrice F �⃗ dirigée suivant l'axe
longitudinal de l'avion ;
- La portance R �⃗, supposée perpendiculaire à l'axe
longitudinal de l'avion et au plan des ailes ;
- La traînée �T⃗, colinéaire à l'axe longitudinal de
l'avion et de sens opposé à celui du mouvement.
Toutes ces forces seront rapportées au centre
d'inertie du mobile.
L’avion, de masse 𝑚𝑚 = 500 𝑘𝑘𝑘𝑘, négocie un virage
contenu dans un plan horizontal alors que sa vitesse
de déplacement est constante et vaut 𝑣𝑣 = 350 𝑘𝑘𝑘𝑘. ℎ−1.
Le rayon du virage est 𝑅𝑅 = 500 𝑚𝑚.
1) Quelle est la valeur de l'accélération du centre
d'inertie de l'avion pendant le virage ? (On précisera
les vecteurs de la base la plus appropriée pour mener
cette étude).
2) Quel angle 𝛼𝛼, par rapport à l'horizontale l'avion
doit-il posséder pour négocier ce virage ?
3) Déterminer la valeur de la portance au cours de
ce mouvement.
Exercice 7
Un petit solide S de masse 𝑚𝑚 = 0,5 𝑘𝑘𝑘𝑘, part
pratiquement sans vitesse initiale du sommet A d'un
demi-cylindre de rayon 𝑅𝑅 = 20 𝑐𝑐𝑐𝑐 et de centre O.
Les frottements sont négligeables vis-à-vis des
autres forces.
1) Recenser les forces appliquées à S.
2) Déterminer les travaux de ces forces quand le solide
part de A jusqu'en B où 𝜃𝜃 = 60°.
3) Détermine r l'intensité 𝑣𝑣𝐵𝐵 de la vitesse acquise
en B. Indiquer sa direction dans un repère que l 'on
précisera.
4) Pensez-vous que l'accélération 𝑎𝑎⃗ soit centripète au
point B par exemple ?
5) Déterminer en fonction 𝜃𝜃 la réaction 𝑅𝑅�⃗𝑁𝑁 du support
en un point M tel que l'angle (𝚤𝚤⃗, �������⃗
𝑂𝑂𝑂𝑂 ) soit égal à 𝜃𝜃.
Pour quelle valeur de 𝜃𝜃 n’y a-t-il plus de contact avec
le demi-cylindre ?
Exercice 8
Une boule métallique M quasi-ponctuelle de masse
𝑀𝑀 = 30 𝑔𝑔 est suspendue à l'extrémité d'un fil
inextensible de longueur 𝐿𝐿 = 1 𝑚𝑚 et de masse
négligeable.
L'autre extrémité du fil est fixée en un point A d'un
axe vertical ∆. L'axe ∆ tourne sur lui-même à la
vitesse angulaire 𝜔𝜔 constante.
Pour une valeur suffisante de 𝜔𝜔 le fil s'incline
d'un angle 𝜃𝜃 et M décrit dans un plan horizontal
un mouvement circulaire uniforme de centre O.
On prendra 𝑔𝑔 = 10 𝑚𝑚. 𝑠𝑠 −2 .
1) En faisant l'étude dans le référentiel terrestre
supposé galiléen établir la relation entre 𝜔𝜔 et 𝜃𝜃.
2) Quelle est la valeur minimale 𝜔𝜔0 de 𝜔𝜔 en dessous
de laquelle 𝜃𝜃 = 0 ?
3) Calculer la tension du fil pour 𝜃𝜃 = 30° et pour
les deux valeurs de 𝜔𝜔:
𝜔𝜔1 = 6 𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟. 𝑠𝑠 −1 et 𝜔𝜔2 = 2 𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟. 𝑠𝑠 −1 .
Exercice 9
Une grue doit soulever une masse m. Le mouvement
de cette charge peut se décomposer en trois phases.
1re phase : mouvement rectiligne uniformément
accéléré
2e phase : mouvement rectiligne uniforme
3e phase : mouvement rectiligne uniformément
retardé.
1) Pour chaque phase :
- Faire le bilan des forces s'exerçant sur la charge.
- Représenter le vecteur accélération du centre d'inertie
- Après avoir précisé le référentiel, appliquer la relation
fondamentale de la dynamique.
2) En déduire que la valeur de la tension du câble n'est
pas constante.
Dans quel cas le risque de la rupture du câble est-il le
plus élevé ?
Exercice 10
On pose un solide (S) de masse m = 420 g sur une piste
rectiligne. La piste étant horizontale, le solide reste
immobile, son centre d’inertie étant en un point O d’une
droite (x’, x). On lui communique, à une date considérée
comme origine des dates, pendant une durée ∆t =10 s,
une force 𝐹𝐹⃗ , d’intensité constante et dont sa direction fait
un angle θ = 15° avec l’horizontale et de norme
F = 0,21 N (voir figure).
18
À la fin des dix secondes, l’action de la force 𝐹𝐹⃗ cesse et
le solide arrive en A avec une vitesse vA.
On admet que le contact piste-solide se fait sans
frottement.
a) Déterminer l’accélération a1 du mouvement du centre
d’inertie du solide (S) pendant les dix secondes au cours
desquelles le solide est soumis à la force 𝐹𝐹⃗
b) Quelle est la nature du mouvement de (S) ?
Écrire les équations horaires.
c) Calculer la valeur de sa vitesse vA au point A.
d) Déterminer la longueur l du trajet OA.
Exercice 11
La masse d’un motocycliste et sa moto est M = 450 kg.
Dans un virage non relevé, de rayon de courbure
R = 200 m, pris avec une vitesse constante V, la
composante tangentielle (horizontale) de la réaction de la
route sur les roues de la moto ne peut pas dépasser la
valeur limite de 𝑇𝑇𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 = 120 𝑁𝑁.
a) Faire un schéma et représenter toutes les forces
appliquées au système
b) Quelle est la vitesse maximale possible ?
c) Quelle est alors l’inclinaison de la machine, si l’axe de
symétrie de la moto est confondu avec la direction de la
réaction du sol ?
Exercice 12
Une petite bille, considérée comme un point matériel de
masse m ; est accrochée à l’extrémité d’un fil
inextensible de masse négligeable et de longueur l.
L’autre extrémité du fil est fixée en un point O. On
néglige tous les frottements et on donne : l = 40 cm ;
g = 9,8 m/s2
�⃗2 : vecteur vitesse au passage en 𝐵𝐵2 ; 𝑉𝑉
𝑉𝑉 �⃗1 : vecteur vitesse
de lancement en 𝐵𝐵1
�⃗3 : vecteur vitesse au passage en 𝐵𝐵3 .
𝑉𝑉
1) Dans une première expérience le fil est écarté de sa
position d’équilibre verticale d’un angle 𝜃𝜃 = 60° et
lâché sans vitesse.
- En utilisant la relation 𝐹𝐹⃗ = 𝑚𝑚𝑎𝑎⃗ et le théorème de
l’énergie cinétique, calculer les valeurs numériques des
accélérations normales et tangentielles de la bille en 𝐵𝐵1
et 𝐵𝐵2 .
- Représenter ces vecteurs en 𝐵𝐵1 et 𝐵𝐵2 .
2) Dans une deuxième expérience, le fil est écarté de sa
position d’équilibre verticale d’un angle 𝜃𝜃 = 60° et la
bille est lancée vers le haut avec une vitesse
�⃗1 perpendiculaire à 𝑂𝑂𝑂𝑂1 , 𝑂𝑂𝑂𝑂1 et 𝑉𝑉
𝑉𝑉 �⃗1 étant dans un même
plan vertical. Le système fait alors dans ce plan un tour
complet en passant par la position 𝐵𝐵3 pour laquelle le fil
est vertical, 𝐵𝐵3 étant au-dessus de O.
- Donner l’expression de la tension du fil dans la position
𝐵𝐵3 en fonction de m, g, l et 𝑉𝑉3 ; puis en fonction de m, g,
l, 𝑉𝑉1 et 𝜃𝜃.
- Quelle doit être la valeur minimale de 𝑉𝑉1 pour que la
position 𝐵𝐵3 puisse être atteinte, le fil restant tendu ?
Exercice 13
Une boule de plomb quasi-ponctuelle, de masse M = 50g,
est suspendue à l’extrémité d’un fil inextensible et de
masse négligeable. L’autre extrémité du fil est fixée à un
point O et la longueur du fil vaut l = 1 m.
On note A, la position de la boule située à la verticale de
O.
On écarte la boule de sa position d’équilibre d’un angle
α0 = 60° et on la lâche sans vitesse initiale.
1) les frottements sont négligés (figure 1)
a) Déterminer et calculer la vitesse de la boule lorsqu’elle
passe au point C défini par l’angle A𝑂𝑂�C, tel que
A𝑂𝑂�C = α1 = 25°
b) Quelle est la vitesse de la boule à son passage en A.
c) Calculer la tension du fil lors du passage de la boule
en C.
2) Les frottements existent et sont équivalents à une force
unique 𝑓𝑓⃗ agissant sur la boule de B à D, de sens opposé
à celui de la vitesse de la boule, d’intensité f = 0,055 N
(figure 2).
Lorsque la boule remonte vers la gauche, calculer la
valeur de l’angle maximal α2 que peut décrire le fil avec
la verticale, si la boule est lâchée en B sans vitesse
initiale.
Exercice 14
Un véhicule de masse m = 104 kg, est en mouvement sur
une route inclinée de l’angle α = 30° par rapport au plan
horizontal. Au cours de son mouvement, le véhicule est
constamment soumis à une force de frottement
𝑓𝑓⃗ d’intensité 400 N et son centre d’inertie G décrit la
ligne de plus grande pente représentée par l’axe x’x
(figure).
a) Sous l’effet d’une force motrice 𝐹𝐹⃗ , développée par le
moteur et de même direction que la ligne de plus grande
pente, le véhicule quitte la position A avec une vitesse
nulle et atteint la position B avec la vitesse 𝑣𝑣⃗𝐵𝐵 de valeur
20 m.s-1. Déterminer la valeur de la force 𝐹𝐹⃗ . On donne :
distance AB = 100 m, g = 10 N.kg-1
19
b) Lorsque le véhicule passe par la position B, la force
motrice 𝐹𝐹⃗ est supprimée. Le véhicule continue son
mouvement jusqu’à atteindre la position C où sa vitesse
s’annule. Déterminer la valeur de la distance BC.
Exercice 15
Un solide (C) assimilé à un point matériel, de masse
m = 100 g est lancé à t = 0 d’un point O origine du repère
(o,𝚥𝚥⃗), avec une vitesse 𝑣𝑣⃗0 de valeur 8 m/s, vers un point
A d’un plan incliné faisant un angle α = 30° avec
l’horizontale. Au cours de sa montée le mobile est
soumis à une force de frottement 𝑓𝑓⃗ constante et opposée
au vecteur vitesse.
1) Représenter sur un schéma clair, les forces appliquées
au solide (C).
2) a) Par application du P.F.D déterminer l’expression de
l’accélération a du mouvement.
b) Déduire la nature du mouvement de (C).
3) La vitesse de (C) s’annule lorsqu’il atteint le point A
situé à la distance d = OA = 4 m.
a) Calculer l’accélération a.
b) Déduire la valeur de la force de frottement 𝑓𝑓⃗.
4) Déterminer la valeur de sa vitesse lorsqu’il repasse par
le point O. On donne g = 10 m.s-2.
Exercice 16
Un solide supposé ponctuel de masse m = 0,1 kg glisse
le long de la ligne de grande pente AB d’un plan incliné
faisant un angle α = 20° avec le plan horizontal.
1) Le solide est abandonné en A sans vitesse initiale.
En considérant les frottements négligeables, déterminer
la nature du mouvement du solide et calculer la durée du
parcours AB.
Application numérique : AB = 2 m.
2) En réalité cette durée est égale à 1,3 s. En admettant
l’existence d’une force de frottement 𝑓𝑓⃗ constante,
opposée au vecteur vitesse, déterminer la valeur de cette
force de frottement.
3) Le mobile est maintenant lancé de B vers A. Lors de
son passage en B, sa vitesse est égale à 3 m/s. Déterminer
la position du point C ou la vitesse du solide s’annule.
On supposera que la valeur de cette force de frottement
est constamment égale à 0,1 N. On donne g = 9,8 m/s²

Exercice 1 (BAC 2012)
Un point matériel de masse 𝑚𝑚 = 0,30 𝑘𝑘𝑘𝑘 glisse sans
frottement sur une piste formée de deux parties (voir
schéma). AB est rectiligne et horizontale. En B
commence une portion de piste circulaire de rayon
𝑅𝑅 = 𝑂𝑂𝑂𝑂 de centre O, tangente en B à AB, d’ouverture
� = 𝜋𝜋. OC est horizontal et contenu dans le plan
𝜃𝜃 = 𝐵𝐵𝐵𝐵𝐵𝐵 2
du sol. Toute la trajectoire est dans un plan vertical. Le
point matériel glisse avec une vitesse constante sur AB.
1) Exprimer la vitesse du point matériel en M en fonction
de l’angle 𝛼𝛼 = 𝐵𝐵𝐵𝐵𝐵𝐵 � de la vitesse 𝑉𝑉𝐵𝐵 au point B, de 𝑔𝑔 et
de 𝑅𝑅.
2) a) Quelle est l’expression de l’intensité de la réaction
𝐹𝐹⃗ exercée par la portion de piste sur le point matériel au
point M en fonction de 𝛼𝛼 ?
b) Pour quelle valeur 𝛼𝛼0 de 𝛼𝛼 le point matériel quitte-t-il
la piste ? Soit 𝑀𝑀0 le point correspondant.
c) Quelle est la vitesse en ce point 𝑀𝑀0 ?
Application numérique :
𝑉𝑉𝐵𝐵 = 2 𝑚𝑚. 𝑠𝑠 −1 ; 𝑅𝑅 = 2 𝑚𝑚 ; 𝑔𝑔 = 10 𝑚𝑚. 𝑠𝑠 −2
3) a) Déterminer dans le repère (𝑀𝑀0 , 𝚤𝚤⃗, 𝚥𝚥⃗) la nature de la
trajectoire du point matériel après son passage en 𝑀𝑀0
�����⃗, 𝚥𝚥⃗ orthogonal à 𝚤𝚤⃗
𝚤𝚤⃗ parallèle à 𝐴𝐴𝐴𝐴
b) Calculer l’abscisse de son point de chute.
Exercice 2
Un solide S ponctuel de masse m = 2 g est lancé de
l’origine O d’un repère galiléen d’axes (ox, oy) à la date
t = 0 avec une vitesse initiale faisant un angle 𝛽𝛽 avec
l’horizontale (voir figure).
�⃗0 restera constante
Dans toute l’expérience la valeur de 𝑉𝑉
et égale à 2 m/s, l’angle 𝛽𝛽 prend lui des valeurs
différentes.
1) Le solide non chargé est soumis à la seule action du
champ de pesanteur caractérisé par un vecteur 𝑔𝑔⃗ tel que
g = 10 m/s²
a) Etablir les équations horaires du mouvement de S.
b) Lorsque 𝛽𝛽 = 90°, calculer l’ordonnée YM du sommet
M de la trajectoire.
1 applications numériques.
c) Lorsque 𝛽𝛽 = 45° montrer que l’ordonnée 𝑌𝑌𝑀𝑀′ = 2 𝑌𝑌𝑀𝑀
donner les coordonnées de M’.
2) On suppose que 𝛽𝛽 prend la valeur nulle et que S porte
maintenant une charge électrique q. On superpose au
champ de pesanteur, un champ électrique 𝐸𝐸�⃗ uniforme et
constant.
a) Lorsque q = - 2.10-6 C, le mouvement du solide est
rectiligne et uniforme. En déduire les caractéristiques de
𝐸𝐸�⃗ .
b) Lorsque q = - 6.10-6 C ; établir l’équation de la
trajectoire de S et montrer qu’elle passe par le point M’
défini précédemment.
Exercice 3
On négligera tous les frottements et on prendra 𝑔𝑔 =
10𝑚𝑚. 𝑠𝑠 −2 . La piste de lancement d’un projectile M est
située dans le plan vertical ; elle comprend une partie
rectiligne horizontale ABC et une portion circulaire CD,
centrée en O de rayon R = 1 m, d’angle au centre
𝛼𝛼 = 60°. Le projectile M, assimilable à un point matériel
de masse m = 0,5 kg, est lancé sans vitesse initiale,
suivant AB, avec une force constante 𝐹𝐹⃗ , horizontale
s’exerçant entre A et B sur la distance AB = 1 m.
1) Quelle intensité minimum faut-il donner à 𝐹𝐹⃗ pour que
le projectile quitte la piste en D ?
�⃗𝐷𝐷 le projectile quitte-t-il la
2) a) Avec quelle vitesse 𝑉𝑉
piste en D quand 𝐹𝐹 = 150 𝑁𝑁 ?
b) Donner l’équation de sa trajectoire dans le repère
�����⃗ parallèle à ABC.
orthonormé d’origine D (𝐷𝐷, 𝚤𝚤⃗, 𝚥𝚥⃗), 𝐷𝐷𝐷𝐷
c) En déduire la hauteur maximum atteinte au-dessus de
l’horizontale ABC ?
3) Quelle est l’intensité de la force exercée par le
projectile sur la piste lorsqu’il la quitte en D avec la
�⃗𝐷𝐷 précédente ?
vitesse 𝑉𝑉
Exercice 4
Dans tout l’exercice, on assimilera le ballon à un point
matériel et on prendra g = 10m.s-2.
Au volley-ball, le joueur qui effectue le service frappe le
ballon à la hauteur h au-dessus du sol et à la distance L
du filet. On prendra : h = 3,5 m ; L = 12 m ;
Vo = 18m.s-1 ; α = 7,0° 𝑉𝑉 �⃗0 vecteur vitesse initiale du
ballon. La hauteur du filet vaut H = 2,43 m et la ligne du
fond est à la distance D = 9 m du filet. Pour que le service
soit valable, il faut que le ballon passe au-dessus du filet
et frappe le sol entre le filet et la ligne du fond.
1) Etablir les équations paramétriques de la trajectoire
dans le repère (𝑜𝑜, 𝚤𝚤⃗, 𝚥𝚥⃗) en prenant comme origine des
dates l’instant où le ballon est frappé en A. Faire les

20
2) Etablir l’équation cartésienne de la trajectoire.
3) A quelle hauteur le ballon passe-t-il au-dessus du
filet ?
4) Le service sera-t-il valable ? Justifier la réponse par le
calcul.
5) Déterminer les caractéristiques du vecteur vitesse du
ballon au point de contact I d’avec le sol.
Exercice 5
Tous les frottements seront négligés.
Du point A d’un plan incliné de l’angle α sur le plan
horizontal HOCM, on abandonne sans vitesse initiale un
corps B assimilable à un point matériel de masse m. Il
glisse selon la ligne de plus grande pente AO du plan et
arrive en O avec une vitesse 𝑉𝑉�⃗0 .
Le plan incliné se raccorde tangentiellement en O avec
une piste circulaire de rayon R ; Au-delà du point C, le
mobile quitte la piste et retombe en M sur le plan
horizontal. Le vecteur vitesse en C fait, avec le plan
horizontal, le même angle α que AO.
a) Etablir l’équation horaire du mouvement du mobile
sur le plan incliné AB = f(t).
Exprimer sa vitesse 𝑣𝑣0 en O en fonction α, g et de la
distance AO = ℓ. Pourquoi la mesure de la vitesse du
mobile en O est la même qu’en C ?
b) Etablir en fonction de α, 𝑣𝑣0 et g l’équation de la
trajectoire du mobile entre C et M dans le repère (𝐶𝐶𝐶𝐶����⃗,𝐶𝐶𝐶𝐶
����⃗)
Donner l’expression de la portée CM en fonction de 𝑣𝑣0 ,
α et g puis de ℓ et α. Pour α = (π/4) rad et ℓ = 1,6 m.
Calculer 𝑣𝑣0 et la portée CM.
c) Pour faire varier la portée, on réalise un système
mécanique déformable permettant de modifier l’angle α.
Le mobile étant toujours lâché du point A situé à la
distance ℓ de O sur le plan incliné de l’angle α avec
l’horizontale, il quitte la piste en C avec un vecteur
vitesse faisant l’angle α avec le plan horizontal. Pour
quelle valeur de α cette portée CM est-elle maximale ?
Exercice 6
Un enfant de 1,3 m de taille lance verticalement vers le
haut une pierre du niveau de sa taille avec une vitesse
initiale 𝑉𝑉0 = 4 𝑚𝑚. 𝑠𝑠 −1 au-dessus d’un puits. On néglige
les frottements de l’air.
Au bout de 1,8 s l’enfant entend le ricochet de la pierre à
la surface de l’eau au fond du puits.
1) A quelle distance h de la surface de la terre se trouve
le niveau de l’eau du puits ?
2) Avec quelle vitesse 𝑉𝑉𝑟𝑟 la pierre touche-t-elle la surface
de l’eau au fond du puits ?
Vitesse du son dans l’air : 340 𝑚𝑚. 𝑠𝑠 −1 .
21
Exercice 7
Au cours d’un championnat d’athlétisme, un athlète A1
remporte l’épreuve de lancement de poids avec un
jet 𝑥𝑥1 = 19,43 𝑚𝑚. Le poids réglementaire a la masse
𝑚𝑚1 = 7,250 𝑘𝑘𝑘𝑘.
Un autre athlète A2 remporte l’épreuve du javelot avec
un jet 𝑥𝑥2 = 84,48 𝑚𝑚. Le javelot de compétition a la
masse 𝑚𝑚2 = 0,8 𝑘𝑘𝑘𝑘. Donnée : 𝑔𝑔 = 9,8 𝑚𝑚. 𝑠𝑠 −1 .
On suppose que chaque trajectoire démarre en B, à une
altitude h = 1,8
m au-dessus du
sol, et dans
chaque cas, la
vitesse de
lancement
�⃗0 fait l’angle
𝑉𝑉
𝛼𝛼 = 45° avec
le sol. On fait
abstraction de
la résistance de
l’air et on
considère le
projectile comme un solide ponctuel de même masse,
confondu avec son centre d’inertie.
1) Etablir l’équation cartésienne de la trajectoire des
deux projectiles.
2) Quelles sont les valeurs des vitesses 𝑉𝑉01 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑉𝑉02
données par les deux athlètes à leurs projectiles ?
3) a) Donner dans les deux cas, les altitudes maximales
𝑦𝑦1 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑦𝑦2 atteintes par les projectiles.
b) Calculer l’augmentation d’énergie potentielle
nécessaire pour faire passer les projectiles de l’altitude h
de départ aux altitudes respectives 𝑦𝑦1 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑦𝑦2. D’où
provient cette énergie ?
Exercice 8
Un obus de masse m = 1,6 kg est lancé dans le plan
vertical d’un repère (𝑜𝑜, 𝚤𝚤⃗, 𝚥𝚥⃗) à partir du point o origine du
repère avec un vecteur vitesse 𝑣𝑣⃗0 faisant avec l’axe (𝑜𝑜, 𝚤𝚤⃗)
un angle de mesure 𝛼𝛼 positive. La valeur 𝑣𝑣0 est fixée
dans tout le problème à 200 𝑚𝑚. 𝑠𝑠 −1 . On admettra que les
conditions réunies autorisent à négliger la résistance de
l’air et on prendra 𝑔𝑔 = 9,8 𝑚𝑚. 𝑠𝑠 −2.
1) a) Démontrer les relations donnant les coordonnées x
et y du centre d’inertie G du projectile, en fonction du
temps t écoulé depuis le lancement, et de 𝑔𝑔, 𝑣𝑣0 , 𝛼𝛼.
b) Donner l’équation littérale de la trajectoire de G,
centre d’inertie de l’obus dans le repère (𝑜𝑜, 𝚤𝚤⃗, 𝚥𝚥⃗).
2) a) On donne à 𝛼𝛼 la valeur 𝛼𝛼1 = 55°. Déterminer la
position P atteinte par le projectile lorsqu’il arrive sur
l’axe horizontal (𝑜𝑜, 𝚤𝚤⃗).
b) Montrer qu’il existe une deuxième valeur de 𝛼𝛼, notée
𝛼𝛼2 , telle que le projectile arrive également en P.
c) Pour quelle valeur de 𝛼𝛼 la portée est-elle maximale ?
3) a) Calculer la hauteur maximale atteinte (flèche du tir)
par le projectile.
b) Pour quelle valeur de 𝛼𝛼 la flèche du tir est-elle
maximale ? Que pensez-vous de cette condition de tir,
4) a) Calculer la durée du tir.
b) Calculer la vitesse du projectile arrivant en P.
Exercice 9
À l’aide d'un canon lançant un obus à une vitesse de 300
m/s, un artilleur veut atteindre un avion qui passe au-
dessus de sa tête à une vitesse de 1080 km/h à une
altitude de 3125 m. (Dans l'exercice, on néglige tout
frottement).
a) Rappeler, sans les établir, les équations paramétriques
et déduire l'équation cartésienne de la trajectoire de
l'obus.
b) Déterminer l’inclinaison minimale du canon pour que
l'obus puisse atteindre l'avion.
c) Pour cette inclinaison minimale, déterminer les
coordonnées du point de rencontre entre l'obus et l'avion.
d) Où se trouve l'avion lors du départ de l'obus ?
e) L'angle de tir minimal serait-il le même sur la Lune,
où g = 1,62 N/kg ? Sinon, serait-il plus élevé ou plus petit
? Expliquer !
Exercice 10
Lors d'une fête foraine dans un parc d'attraction, un
enfant assimilé à un point matériel de masse m = 500g
est fasciné par un jeu appelé la « grande roue ».
La roue est constituée d'une tige de longueur ℓ, de masse
négligeable mobile autour d'un axe horizontal passant
par O. L'enfant prend place à l'extrémité de la tige en A.
La tige est inclinée d'un angle α vers le bas par rapport
au plan vertical et on l'abandonne sans vitesse initiale.
(Voir figure). Les frottements et la résistance de l'air
étant négligés :
1) a) Exprimer la vitesse de l'enfant à son passage au
point M en fonction de α ; β ; ℓ et g.
b) Exprimer la tension T de la tige qui soutient l'enfant
en fonction de α ; β ; ℓ ; g et m.
On donne : α = 30°; β = 60° ; ℓ = 20 cm ; g = 10 m.s-2.
c) Quelle est la vitesse de l'enfant à son passage au point
C situé à une hauteur h = 1 m du sol ?
2) Au passage de l'enfant au point C, survient une
défaillance au niveau de la roue : l'enfant est alors projeté
de son siège.
a) Etablir les équations horaires du mouvement ultérieur
de l'enfant dans le repère (𝑜𝑜, 𝚤𝚤⃗, 𝑘𝑘�⃗) et en déduire l'équation
de la trajectoire.
b) Quel temps mettra-t-il pour atteindre le sol en I ?
c) Quelle est la distance qui sépare le point d'impact I au
sol et la verticale passant par C ?
Exercice 11
Dans cet exercice, le mouvement de la bille (B) est
supposé rectiligne uniformément varié d’accélération
22
𝑎𝑎⃗ = 𝑔𝑔⃗. On prendra comme repère d’espace, le repère
(O, 𝚤𝚤⃗) vertical dirigé vers le bas et comme origine des
temps la date du départ de la bille (B) du point O.
D’un point O situé à une hauteur h au-dessus du sol, on
lance la bille (B) vers le haut telle que V0 = 10 m/s. La
bille (B) arrive au sol à la date t = 5 s où A un point du
sol.
1) a) Donner la loi horaire du mouvement de la bille (B).
b) En déduire la hauteur h
2) a) Déterminer l’abscisse du point le plus haut C atteint
par la bille (B).
b) Calculer la date t correspondante.
3) Calculer la distance d, parcourue par la bille (B) entre
les dates t1 = 0s et t2 = 2 s.
4) Avec quelle vitesse 𝑉𝑉 �⃗𝐷𝐷 la bille (B) passe par le point
D d’altitude h’= (4/5)h ?
Exercice 12
Un solide S assimilable à un point matériel M
de masse m = 100 g peut se déplacer à
l'intérieur d'une glissière circulaire de centre 0 et
de rayon r. On lance le solide à partir d'un point A
avec une vitesse 𝑣𝑣0 de telle sorte que le
mouvement ait lieu dans le plan vertical. La
position du mobile est repérée par l'angle 𝛼𝛼
formé par l'horizontale et le rayon r = OM.
1) On suppose que les frottements soient
négligeables.
a) Exprimer en un point M, la vitesse 𝑣𝑣 du mobile
en fonction de 𝑣𝑣0 , 𝛼𝛼, 𝑔𝑔 et 𝑟𝑟.
b) En déduire en ce point les coordonnées du
vecteur accélération dans la base de Frenet.
c) Calculer sa vitesse lors de son passage par le
point B. on donne 𝑔𝑔 = 10 𝑚𝑚. 𝑠𝑠 −2 ; r = 1 m ;
𝑣𝑣0 = 2 𝑚𝑚/𝑠𝑠
2) En réalité, le solide S lors de son passage par B
avait une vitesse de 4,4 m/s. La glissière exerce
donc sur lui des forces de frottements équivalentes
à une force opposée au vecteur vitesse et d'intensité
constante f.
a) Calculer f.
b) Déterminer les composantes de la réaction R de la
glissière en un point M .
Représenter R.
3) Le solide quitte la glissière en C repéré par
l'angle 𝜃𝜃. Il retombe sur la piste inclinée d'un angle
𝛽𝛽 avec l’horizontale en C ; soit 𝑣𝑣𝐶𝐶 sa vitesse en ce
point C.
a) Etablir dans le repère (𝐶𝐶, 𝚤𝚤⃗, 𝚥𝚥⃗), l'équation de la
trajectoire de S au-delà du pont C.
b) Soit P son point d'impact sur la piste inclinée,
montrer que l'abscisse X P de ce point est donnée
2.V2
C cosθsin (θ+β)
par la relation : X P = gcosβ
Exercice 1
On veut placer en orbite un satellite géostationnaire de
Mars.
a) Expliquer le terme satellite géostationnaire et décrire
l’orbite de celui-ci.
b) Calculer la hauteur à laquelle il devrait évoluer.
c) Calculer sa vitesse.
On donne : (masse de Mars : M = 6,42.1023 kg, rayon de
Mars 3398 km ; temps de révolution sidéral de Mars
autour de lui-même : 24,62 h ; constante de gravitation
universelle G = 6,67.10-11 unités S.I
Exercice 2
On suppose que la terre est assimilée à une sphère de
rayon 𝑅𝑅𝑇𝑇 , de masse 𝑀𝑀𝑇𝑇 et de centre O.
1) Exprimer l’intensité du champ de gravitation 𝑔𝑔 créé
par la terre à une altitude ℎ en fonction de 𝐺𝐺, 𝑀𝑀𝑇𝑇 , 𝑅𝑅𝑇𝑇 et
ℎ. En déduire l’expression de 𝑀𝑀𝑇𝑇 en fonction de 𝑔𝑔0 , 𝐺𝐺 et
𝑅𝑅𝑇𝑇 , puis la calculer numériquement.
2) Soit un satellite de la terre, assimilé à un point matériel
de masse m. En supposant que ce satellite n’est soumis
qu’à la force de gravitation exercée par la terre et qu’il
décrit dans le référentiel géocentrique une trajectoire
circulaire de centre O.
a) Montrer que ce mouvement est uniforme
b) Exprimer la période 𝑇𝑇 du satellite en fonction de 𝐺𝐺,
𝑀𝑀𝑇𝑇 , 𝑅𝑅𝑇𝑇 et ℎ.
(𝑅𝑅 +ℎ)3
c) Montrer que le rapport 𝑇𝑇𝑇𝑇2 est égal à une constante
que l’on exprimera en fonction de 𝐺𝐺 et 𝑀𝑀𝑇𝑇 . La calculer
numériquement.
3) En supposant que le plan de l’orbite du satellite est
celui de l’équateur terrestre, quelle devrait être son
altitude ℎ pour qu’il paraisse immobile à un observateur
terrestre (satellite géostationnaire)
On rappelle qu’un satellite géostationnaire a la même
période de révolution que la terre.
On donne : Constante de gravitation
𝐺𝐺 = 6,67. 10−11 𝑈𝑈𝑈𝑈𝐼𝐼
Rayon de la terre 𝑅𝑅𝑇𝑇 = 6400 𝑘𝑘𝑘𝑘
Intensité du champ de gravitation au niveau du sol
𝑔𝑔0 = 9,8 𝑚𝑚. 𝑠𝑠 −2 .
Exercice 3
On place deux satellites A et B, ayant même masse
𝑚𝑚 = 20 𝑘𝑘𝑘𝑘 sur des orbites circulaires autour de la
Terre.
L'altitude de A est égale au rayon terrestre et celle
23
de B est égale à trois fois cette valeur. Le rayon
terrestre 𝑅𝑅𝑇𝑇 vaut 6,4. 103 𝑘𝑘𝑘𝑘.
1) Calculer le rapport de l'énergie potentielle
gravitationnelle du satellite B à celle de A.
L'énergie potentielle gravitationnelle est
l'énergie potentielle liée aux forces de
gravitation. Elle a pour expression :
𝑚𝑚𝑀𝑀𝑇𝑇
𝐸𝐸𝑝𝑝 = −𝐺𝐺 (𝐸𝐸𝑝𝑝 = 0 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑟𝑟 → ∞)
𝑟𝑟
2) a) Etablir l'expression de la vitesse d'un satellite
en orbite circulaire.
b) Calculer le rapport des énergies cinétiques des
deux satellites considérés.
3) Ecrire la relation entre énergie cinétique et
énergie potentielle d'un satellite en orbite circulaire.
Quel satellite possède la plus grande énergie
mécanique.
Exercice 4
Dans cet exercice, la Terre est considérée comme une
sphère homogène, de masse M, de centre O et de rayon
R = 6400 km. On désigne par G la constante
gravitationnelle universelle et par d la distance entre le
centre de la terre et celui du satellite donné.
1) a) Enoncer la loi d'attraction universelle de Newton.
𝑅𝑅2
b) Utiliser cette loi pour établir la relation 𝑔𝑔 = 𝑔𝑔0 2
𝑑𝑑
2) Le poids du satellite au sol est P0 = 2.103 N. Que
vaut-il à l'altitude h0 = 600 km ?
3) T est la période de révolution du satellite.
a) Exprimer T en fonction de 𝑔𝑔0 , 𝑅𝑅 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑑𝑑.
b) T0 est la période du satellite fictif qui gravite sur
𝑇𝑇
l'orbite h = 0, exprimer le rapport 𝑇𝑇 en fonction de R et
0
d.
4) On considère seule, la planète terre avec sa masse
𝑀𝑀 = 6.1024 𝑘𝑘𝑘𝑘. Calculer la densité D de la terre
sachant que la masse volumique de l'eau vaut
𝜌𝜌𝑒𝑒 = 103 𝑘𝑘𝑘𝑘/𝑚𝑚3 ; 𝐺𝐺 = 6,67. 10−11 𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈
Exercice 5
Un satellite de 220 kg se déplace sur une orbite à peu près
circulaire à une altitude de 640 km au-dessus de la
surface de la terre.
1) Quelle est sa vitesse ?
2) Quelle est sa période ?
3) Pour différentes raisons, le satellite perd de l’énergie
mécanique au rythme moyen de 1,4.105 J à chaque
révolution orbitale. En supposant que la trajectoire est un
cercle dont le rayon diminue lentement, déterminer
l’altitude du satellite, sa vitesse et sa période au bout de
1 500 révolutions orbitales.
4) Quelle est la valeur moyenne de la force freinant le
satellite ?
Exercice 6
Dans tout l’exercice, la terre est assimilée à une sphère
homogène, de masse M, de centre O et de rayon R.
1) Etablir l’expression qui donne l’intensité g du vecteur
champ de gravitation terrestre à une altitude h en
fonction de sa valeur g0 au niveau du sol (h = 0).
2) Dans le repère géocentrique, un satellite de la terre
décrit une orbite circulaire à une altitude h1 : établir
l’expression de sa période de révolution T1 en fonction
de R, g0 et h1.
Calculer T1 pour R = 6 370 km ; g0 = 9,8 N/kg ;
h1 = 3600 km.
3) On considère maintenant que le satellite, sous
l’influence d’actions diverses, perd de l’altitude à chaque
tour. La réduction d’altitude à la fin de chaque tour est
supposée égale au millième de l’altitude en début de
tour : Δh = h/1000. Le satellite étant initialement à
l’altitude h1, montrer que dans ces conditions, ses a) Quelle est la plaque qui doit être portée au potentiel le
altitudes ultérieures à la fin de chaque tour varient en plus élevé ?
progression géométrique. En déduire la valeur n du b) Calculer la vitesse 𝑉𝑉0 des ions 68 30𝑍𝑍𝑛𝑛
2+
lorsqu’ils
nombre de tours effectués par le satellite quand il atteint arrivent en O2.
l’altitude h2 = 100 km. c) Exprimer en fonction de x et 𝑉𝑉0 la vitesse 𝑉𝑉0′ des ions
Exercice 7 𝑥𝑥
30𝑍𝑍𝑛𝑛
2+
en O2.
On se propose de déterminer la masse de Jupiter en 2) Les ions pénètrent ensuite dans une région où règne
étudiant le mouvement de ses principaux satellites : Lo, un champ magnétique uniforme 𝐵𝐵 �⃗ orthogonal au plan de
Europe, Ganymède et Callisto. la figure, d’intensité 𝐵𝐵 = 0,1𝑇𝑇.
1) Le mouvement d’un satellite, de masse m, est situé a) Indiquer sur un schéma le vecteur 𝐵𝐵 �⃗ pour que les ions
dans un repère considéré comme galiléen, ayant son 68
30𝑍𝑍𝑛𝑛
2+
parviennent en A et les ions 30𝑥𝑥𝑍𝑍𝑛𝑛2+ en A’.
origine au centre de Jupiter et ses axes dirigés vers des Justifier la construction.
étoiles lointaines considérées comme fixes ; On b) Montrer que les trajectoires des ions sont planes ;
supposera que la planète et ses satellites ont une établir la nature du mouvement ainsi que la forme de ces
répartition de masse à symétrie sphérique. Le satellite se trajectoires.
déplace sur une trajectoire circulaire, à la distance r du Calculer le rayon de courbure pour les ions 68 2+
30𝑍𝑍𝑛𝑛
centre de Jupiter. c) On donne AA’ = 8 mm Calculer x.
a) Déterminer la nature de son mouvement et exprimer Données : 1𝑢𝑢 = 1,67. 10−27 𝑘𝑘𝑘𝑘 ; 𝑒𝑒 = 1,6. 10−19 𝐶𝐶
sa vitesse V en fonction de r, de la masse M de Jupiter et Exercice 2 (BAC 2002)
de la constante de gravitation universelle.
b) En déduire l’expression de la période de révolution T
du satellite.
c) Montrer que le rapport T2/r3 est constant (3ème loi de
Kepler).
2) Les périodes de révolution et les rayons des orbites des
quatre principaux satellites de Jupiter ont été déterminés
et consignés dans le tableau suivant :
Lo Europe Ganymède Callisto
T(h) 42,5 85,2 171,7 400,5
r(km) 4,22.105 6,71.105 1,07.106 1,883.105
a) Représenter le graphique donnant les variations de T2
en fonction de r3, en prenant pour échelle :
1 cm = 2.1011 s2 et 1 cm = 8.1026 m3. Conclure. On se propose de séparer les ions brome 35 79
𝐵𝐵𝑟𝑟 −de masse
b) Calculer la masse M de Jupiter.
𝑚𝑚1 = 79 × 1,6. 10−27 𝑘𝑘𝑘𝑘 de charge 𝑞𝑞 et 81 35𝐵𝐵𝑟𝑟 de masse
−
On donne G = 6,67.10-11 N.m2.kg-2.
𝑚𝑚2 = 81 × 1,6. 10 𝑘𝑘𝑘𝑘 de charge 𝑞𝑞.
−27

Ces ions pénètrent en F (voir figure) avec une vitesse

considérée comme nulle, puis ils sont accélérés par un
Exercice 1 (BAC 2006) champ électrostatique uniforme entre les plaques 𝑃𝑃1 et
On envisage la séparation d’isotopes de zinc à l’aide d’un 𝑃𝑃2 . La tension entre ces plaques vaut
spectrographe de masse. 𝑈𝑈𝑃𝑃2𝑃𝑃1 = 𝑉𝑉𝑃𝑃2 − 𝑉𝑉𝑃𝑃1 = 𝑈𝑈0 = 4. 103 𝑉𝑉. Enfin ces ions
On négligera le poids des ions devant les autres forces. pénètrent à travers la fente F’ et avec une vitesse 𝑣𝑣⃗0
1) Une chambre d’ionisation produit des ions 68 30𝑍𝑍𝑛𝑛
2+
et perpendiculaire aux plaques, dans une région (chambre
𝑥𝑥
30 𝑍𝑍𝑛𝑛 2+
, de masse respectives 68u et xu. Ces ions sont de déviation) où règne un champ magnétique 𝐵𝐵 �⃗ uniforme
ensuite accélérés dans le vide entre deux plaques perpendiculaire au plan de la figure. Ils décrivent alors
métalliques parallèles P1 et P2. La tension accélératrice a deux trajectoires circulaires de rayons 𝑅𝑅1 et 𝑅𝑅2 et
pour valeur U = 103 V. On négligera la vitesse des ions parviennent respectivement aux points 𝐶𝐶1 et 𝐶𝐶2 .
lorsqu’ils traversent la plaque P1 en O1. �⃗ par rapport au plan du schéma.
1) Indiquer le sens de 𝐵𝐵

24
2) Montrer que quel que soit l’isotope, les ions pénètrent
en F’ dans la chambre de déviation avec la même énergie
cinétique 𝐸𝐸𝑐𝑐 . Les ions ont-ils la même vitesse en F’ ?
3) Etablir l’expression littérale du rayon 𝑅𝑅 du cercle en
fonction de la masse 𝑚𝑚 de l’ion, de sa charge 𝑞𝑞, et de la
tension accélératrice 𝑈𝑈0 et du champ magnétique 𝐵𝐵.
4) Calculer 𝑅𝑅1 et 𝑅𝑅2 numériquement et en déduire la
distance 𝐶𝐶1 𝐶𝐶2 .
On donne : Charge élémentaire 𝑒𝑒 = 1,6. 10−19 𝐶𝐶 ;
intensité du champ magnétique 𝐵𝐵 = 0,1𝑇𝑇
Le poids des ions est négligeable par rapport aux autres
forces électrostatique et magnétique qui s’exercent sur
eux.
Exercice 3
Un électron de masse m quitte la cathode d’un canon
avec une vitesse de valeur négligeable. La tension entre
anode et cathode est 𝑈𝑈𝐴𝐴𝐴𝐴 = 800 𝑉𝑉. La distance entre ces
deux plaques parallèles est d = 4 cm
1) a) Représenter le vecteur champ électrique 𝐸𝐸�⃗ .
b) Calculer la valeur de ce champ.
2) a) Représenter le vecteur force 𝐹𝐹⃗ agissant sur les
électrons.
b) Caractériser le vecteur accélération 𝑎𝑎⃗ du mouvement.
3) calculer, en Joules puis en électronvolt, l’énergie
cinétique de l’électron lorsqu’il arrive sur l’anode. En
déduire la valeur de la vitesse en ce moment. Données :
𝑚𝑚 = 𝑚𝑚𝑒𝑒 = 9,1. 10−31 𝑘𝑘𝑘𝑘 ; 𝑒𝑒 = 1,6. 10−19 𝐶𝐶.
4) a) Etablir l’équation horaire du mouvement de
l’électron entre la cathode et l’anode.
b) Calculer la durée de son passage entre anode et
cathode.
c) En déduire la valeur de sa vitesse à l’arrivée sur
l’anode. Faire un schéma.
Exercice 4
Deux plaques métalliques verticales (A) et (B) sont
placées dans le vide à une distance d l’une de l’autre et
soumises à une tension 𝑉𝑉𝐴𝐴 − 𝑉𝑉𝐵𝐵 = 𝑈𝑈𝐴𝐴𝐴𝐴 positive. La
hauteur des plaques est l. Entre les plaques, se
superposent deux champs : le champ de pesanteur
supposé uniforme, caractérisé par 𝑔𝑔⃗ et un champ
électrique uniforme caractérisé par 𝐸𝐸�⃗ . Une petite sphère
M, ponctuelle de masse m, pesante, portant une charge
électrique positive q, est abandonnée sans vitesse initiale
à l’instant t = 0 en un point 𝑀𝑀0 dont les coordonnées dans
𝑑𝑑
les systèmes d’axes (𝑜𝑜𝑜𝑜 ����⃗) sont : 𝑥𝑥0 = 2 ; 𝑦𝑦0 = 𝑙𝑙. On
����⃗, 𝑜𝑜𝑜𝑜
ne peut pas négliger l’action de la pesanteur.
25
1) Trouver deux forces qui agissent sur la petite sphère.
Montrer que cette dernière reste dans le plan de figure
(𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥).
2) En déduire les coordonnées sur les axes ����⃗ 𝑜𝑜𝑜𝑜 du
𝑜𝑜𝑜𝑜 𝑒𝑒𝑒𝑒 ����⃗
vecteur accélération 𝑎𝑎⃗ du mouvement de la sphère.
3) Déterminer en fonction du temps les coordonnées du
vecteur vitesse 𝑉𝑉 �⃗ ainsi que celles du vecteur position
������⃗
𝑂𝑂𝑂𝑂. Ecrire l’équation de la trajectoire.
Quelle est sa nature ?
4) Calculer la date d’arrivée de la charge dans le plan
horizontal passant par O.
5) Quelle valeur doit-on donner à 𝑈𝑈𝐴𝐴𝐴𝐴 pour que la
trajectoire de la charge passe par le point P de
coordonnées (d, 0) ?
𝑞𝑞
On donne : d = 4 cm ; l = 1 m ; 𝑚𝑚 = 10−6 𝐶𝐶. 𝑘𝑘𝑘𝑘−1 ;
𝑔𝑔 = 10 𝑚𝑚. 𝑠𝑠 −2 .
Exercice 5
Le dispositif utilisé dans cet exercice se trouve dans une
enceinte où règne le vide ; les données numériques se
trouvent en fin d’énoncé.
Des électrons pénètrent avec une vitesse 𝑉𝑉 ���⃗0 horizontale
à l’intérieur d’un condensateur plan. Entre les deux
plaques horizontales P1 et P2 de ce condensateur,
séparées par la distance d, est appliquée une tension
constante U= 𝑉𝑉𝑃𝑃1 − 𝑉𝑉𝑃𝑃2 = 141 volts. On admettra que le
champ électrostatique qui en résulte agit sur les électrons
sur une distance horizontale l mesurée à partir du point
O.
1) Comparer les valeurs du poids d’un électron et de la
force électrostatique qu’il subit à l’intérieur du
condensateur. Que peut-on conclure ?
2) Montrer que la trajectoire d’un de ces électrons à
l’intérieur du condensateur est plane et contenue dans le
plan (xoy) représenté sur la figure.
Etablir l’équation de cette trajectoire dans le système
d’axe (ox, oy) et en déduire de quelle distance verticale
les électrons sont déviés à la sortie du condensateur.
3) Ces électrons forment un spot sur un écran fluorescent
E placé perpendiculairement à ox à la distance D du
centre C du condensateur.
a) Quelle est la distance de ce spot au centre I de l’écran ?
b) Quelle est la vitesse des électrons à leur impact sur
l’écran ?
*caractéristiques d’un électron : m = 9,1.10-31 kg ;
q = -e = -1,6.10-19 C
*accélération de la pesanteur : g = 9,8 m.s-2
*vitesse initiale des électrons : Vo = 2.104 km.s-1
d = 3 cm ; l = 10 cm ; D = 15 cm
Exercice 6
Une particule électrisée, de masse m et de charge q
négative, est en mouvement dans un champ magnétique
uniforme d’induction 𝐵𝐵 �⃗. Soit 𝑉𝑉
�⃗ la vitesse cette particule.
En négligeant l’action de la pesanteur, confirmer ou
infirmer en justifiant les affirmations suivantes :
1) La trajectoire est toujours un cercle ;
2) La trajectoire peut être une droite ;
3) Le mouvement est toujours uniforme ;
4) L’accélération de la particule peut être le vecteur nul ;
5) La trajectoire est soit plane soit rectiligne ;
6) L’accélération de la particule est un vecteur normal à
�⃗ ;
𝑉𝑉
7) La trajectoire peut être une parabole.
Exercice 7
Entre deux plaques P et P' d'un condensateur plan, des
électrons de charge 𝑞𝑞 = 𝑒𝑒 et de masse m pénètrent en
0 avec une vitesse initiale 𝑣𝑣0 . Le vecteur 𝑣𝑣�⃗0 est dans
le plan (xOy) et fait un angle 𝛼𝛼 avec l'axe (Ox).
Le champ électrique 𝐸𝐸 �⃗ est créé par une tension
constante 𝑈𝑈𝑃𝑃𝑃𝑃′ = 𝑈𝑈 > 0 appliquée entre les plaques :
la longueur des plaques est l et leur distance est d.
1) Ecrire la relation entre le vecteur accélération 𝑎𝑎 �⃗ et le
champ électrique 𝐸𝐸 . �⃗
2) Exprimer en fonction de U, 𝑣𝑣0 , 𝛼𝛼, e, d, et du temps
t les coordonnées des vecteurs suivants :
�⃗; b) vitesse 𝑣𝑣�⃗; c) position �������⃗
a) accélération 𝑎𝑎 𝑂𝑂𝑂𝑂 .
3) Déterminer l'équation de la trajectoire.
4) Calculer les coordonnées du point M où le vecteur
vitesse devient parallèle à l'axe (Ox). En déduire la
relation liant U, 𝑣𝑣0 , 𝛼𝛼, e et m pour que l'électron ne
soit pas capté par la plaque supérieure.
5) On veut que l'électron ressorte en 0'.
a) Déterminer la tension U à appliquer entre les plaques
en fonction de 𝑣𝑣0 , 𝛼𝛼, e, 1, d et m.
b) Monter que le vecteur vitesse en 0' a la même
valeur qu'en 0, mais fait un angle −𝛼𝛼 avec l'axe
(Ox).
c) Calculer la valeur de U pour que l'électron ressorte
en 0'.
Données : 𝑣𝑣0 = 8. 106 𝑚𝑚. 𝑠𝑠 −1 ; 𝛼𝛼 = 30° ; 𝑑𝑑 = 7 𝑐𝑐𝑐𝑐 ;
𝑙𝑙 = 20 𝑐𝑐𝑐𝑐 ; 𝑒𝑒 = 1,6. 10−19 𝐶𝐶 ; 𝑚𝑚 = 9,1. 10−31 𝑘𝑘𝑘𝑘
Exercice 8
Une particule, de masse m et de charge q, pénètre en
C, avec une vitesse négligeable, dans un espace où
règne un champ électrique 𝐸𝐸 �⃗. Cet espace est limité
par deux grilles planes 𝑃𝑃1 et 𝑃𝑃2 , assimilables à deux
26
plaques métalliques distantes de d. On applique
une tension électrique 𝑈𝑈𝑃𝑃2 𝑃𝑃1 positive. La particule se
déplace de C en K où elle arrive avec une vitesse 𝑣𝑣⃗0 .
De part et d'autre des grilles règne un champ
magnétique 𝐵𝐵 �⃗ uniforme et constant, perpendiculaire
au La particule pénètre au point K dans la région I
avec la vitesse 𝑣𝑣⃗0 précédente. Elle décrit alors une
trajectoire circulaire (𝐶𝐶1 ).
1) a) Exprimer l'énergie cinétique de la particule en
K' en fonction de m et 𝑣𝑣0 .
Quel est le rôle du champ magnétique 𝐵𝐵 �⃗ ?
b) Exprimer le rayon 𝑅𝑅1 de la trajectoire (𝐶𝐶1 ) en fonction
de m, q, 𝑣𝑣0 et B.
2) Lorsque la particule est dans l'espace I, le signe de
la tension 𝑈𝑈𝑃𝑃2𝑃𝑃1 change. Entre (𝑃𝑃1 ) et (𝑃𝑃2 ) la
particule est animée d'un mouvement rectiligne
uniformément accéléré sur K'L.
Exprimer son énergie cinétique en fonction de m, q,
𝑣𝑣0 et 𝑈𝑈𝑃𝑃2 𝑃𝑃1 . Quel est l'intérêt du passage de la
particule dans la zone (E) ?
3) La particule décrit ensuite la trajectoire (C2 )
a) Exprimer le rayon R 2 de la trajectoire (C2 ) en
fonction de m, q, v0 et UP2 P1 . Vérifier que R 2 est
supérieur à R1 .
b) Exprimer la durée du demi-tour LL' et la
comparer à la durée du demi-tour KK'.
c) En déduire la fréquence de la tension
alternative 𝑈𝑈𝑃𝑃2 𝑃𝑃1 .
Exercice 9
Dans tout l'exercice, on suppose que les particules sont
non relativistes, que leurs poids sont négligeables devant
les autres forces et que le dispositif schématisé est placé
dans le vide. Les ions 32He2+ et 42He2+sont accélérés par
un accélérateur qui peut être schématisé par deux plaques
P1 et P2. Ces ions arrivent à la plaque P1 sans vitesse
initiale. On établit une différence de potentiel U entre les
plaques P1 et P2 distants de d. En S les ions 32He2+ et
2He quittent l’accélérateur avec les vitesses respectives
4 2+
�v⃗1 et v
�⃗2 , perpendiculaire à la plaque P2, entrent dans un Dans le domaine considéré, il règne également un champ
déviateur magnétique où ils sont soumis à un champ magnétique 𝐵𝐵 �⃗, uniforme, perpendiculaire à la vitesse 𝑉𝑉
�⃗
magnétique uniforme �B⃗ perpendiculaire au plan de la et au champ électrique 𝐸𝐸�⃗ , de façon que le trièdre
figure. �⃗, 𝐸𝐸�⃗ , 𝐵𝐵
(𝑉𝑉 �⃗) soit direct.
1) a) Calculer la valeur à donner à U pour que les
particules 42He2+arrivent au niveau de la plaque P2 avec
la vitesse �v⃗2 .
b) Déterminer les caractéristiques des forces F �⃗1 et F�⃗2
3
s'exerçant entre P1 et P2 sur chacun des ions 2He et 2+
4 2+
2He .
c) Calculer les durées de parcours entre P1 et P2.
2) a) Montrer que, dans le déviateur magnétique, le
mouvement de chaque ion est circulaire et uniforme.
Exprimer littéralement les rayons respectifs R1 et R2 des
trajectoires des ions 32He2+ et 42He2+ .
b) Calculer l'intensité du vecteur champ magnétique B �⃗. 1) On fait agir simultanément les deux champs 𝐸𝐸�⃗ et 𝐵𝐵�⃗.
c) Calculer la valeur de R1. Déterminer la relation existant entre les valeurs de 𝑉𝑉�⃗, 𝐸𝐸�⃗
3) Après avoir décrit un quart de cercle, les ions �⃗ pour que la trajectoire des électrons soit la droite
et 𝐵𝐵
3
2He pénètrent par un orifice A1 dans un champ
2+
OI ?
électrostatique uniforme de vecteur champ E �⃗ parallèle à 2) Sur le même faisceau d’électrons, on fait agir
l'axe (oy) (voir figure). uniquement le champ électrique 𝐸𝐸�⃗ .
a) Etablir l'équation littérale de leur trajectoire. L’impact des électrons se fait alors en M tel que IM = Z
b) Exprimer l’intensité E du vecteur champ sur l’écran fluorescent. Cet écran est à la distance D du
électrostatique E �⃗ en fonction de U et de R1 pour que les milieu des armatures dont la longueur est l.
3
ions 2He arrivent au point I situé sur l’axe (ox) à la
2+
Montrer que l’on peut déduire de cette expérience le
distance R1 du point O. Calculer E. On donne : rapport e/m de la charge e de l’électron à sa masse m
e = 1,6. 10−19 C ; masse d'un nucléon (charge massique). Application numérique :
mn = 1,67. 10−27 kg; v2 = 9,79. 105 m. s −1 ;d = 60 cm E = 104 𝑉𝑉. 𝑚𝑚−1 ; B = 10-3 T ; l = 3 cm ; D = 20 cm ;
; R2 = 4,1.10-2 m. Z = 10,6 cm.
Exercice 10 3) On fait maintenant agir uniquement le champ
Des particules alpha sont émises dans une enceinte où on magnétique 𝐵𝐵 �⃗ sur le même faisceau d’électrons. Quelle
a fait le vide. On les soumet à l’influence d’un champ est la position du point d’impact des électrons sur l’écran
électrique 𝐸𝐸 = 105 𝑉𝑉. 𝑚𝑚−1 uniforme. Le champ fluorescent ?
électrique a même que le vecteur vitesse des particules. Exercice 12
Que va-t-il se passer selon que les deux vecteurs sont
de même sens ou de sens contraire ? Vitesse initiale des
particules 𝑉𝑉0 = 5.106 𝑚𝑚. 𝑠𝑠 −1 . Le champ électrique 𝐸𝐸�⃗ est
perpendiculaire au vecteur vitesse 𝑉𝑉 �⃗0 ; au bout de
combien de temps le faisceau est-il dévié de 45° ? Quelle
est alors la distance parcourue dans le champ dans la
direction de 𝑉𝑉 �⃗0 ?
L’expérience est maintenant reprise le champ électrique
étant remplacé par un champ magnétique B = 0,02 T Une particule de charge q positive, de masse m, se
produit par un électroaimant. déplace à la vitesse 𝑉𝑉 �⃗𝑒𝑒 . Elle est soumise sur une
Dans une première expérience 𝐵𝐵 �⃗ et 𝑉𝑉 �⃗0 ont même longueur l parallèle à 𝑉𝑉 �⃗𝑒𝑒 , à un champ uniforme, qui
direction. Que se passe-t-il selon que les deux vecteurs peut être un champ électrique ou un champ
sont de même sens ou de sens contraire ?
magnétique, de vecteur 𝐸𝐸�⃗ 𝑜𝑜𝑜𝑜 𝐵𝐵 �⃗, perpendiculaire à 𝑉𝑉
�⃗𝑒𝑒 .
Dans une seconde expérience 𝐵𝐵 �⃗ est perpendiculaire à 𝑉𝑉 �⃗0 :
Elle décrit dans le plan de la figure, dans un premier
au bout de combien de temps le faisceau est-il dévié de
45° ? Quelle est alors la distance parcourue dans le cas (figure a) une portion AB de parabole ; dans un
�⃗0 ? second cas (figure b) un arc de cercle CD.
champ dans la direction de 𝑉𝑉
Masse d’une particule alpha : 𝑚𝑚 = 6,65. 10−27 𝑘𝑘𝑘𝑘. On demande dans chaque cas :
Exercice 11 a) de donner la nature (électrique ou magnétique), la
�⃗ direction et le sens du champ ;
Un faisceau homocinétique d’électrons de vitesse 𝑉𝑉
pénètrent entre les armatures d’un condensateur plan, b) de calculer la force responsable de la déviation
parallèlement à ses plaques (voir figure). (direction, sens et valeur) ;

27
c) de comparer les valeurs de la vitesse à l’entrée et à
la sortie du champ (𝑉𝑉𝑒𝑒 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑉𝑉𝑠𝑠 ).
Exercice 13
1) Un faisceau d’électrons, émis d’une cathode par effet
thermoélectrique est accéléré au moyen d’une cathode OA.
La différence de potentielle entre anode et cathode vaut
𝑈𝑈0 = 285 𝑉𝑉.
En admettant que les électrons sont émis par la cathode
avec une vitesse négligeable, exprimer littéralement puis
numériquement la vitesse 𝑣𝑣0 des électrons lorsqu’ils
traversent le trou A.
2) Le faisceau d’électrons pénètre ensuite dans une
région où règne un champ magnétique 𝐵𝐵 �⃗, dans laquelle
il décrit un quart de cercle de rayon 𝑅𝑅 = 20 𝑐𝑐𝑐𝑐.
Calculer littéralement (en fonction de 𝑈𝑈0 et de 𝑅𝑅), puis
numériquement, la norme 𝐵𝐵 du champ magnétique.
Caractériser le vecteur vitesse 𝑣𝑣�⃗ des électrons (direction
et norme) à la traversée du trou C.
3) Le faisceau d’électrons est enfin dévié par un champ
électrostatique uniforme 𝐸𝐸 �⃗ parallèle à l’axe �����⃗
𝑂𝑂𝑂𝑂 , régnant
dans le dièdre 𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥.
Etablir les équations horaires du mouvement projeté
sur les axes �����⃗
𝑂𝑂𝑂𝑂 et �����⃗
𝑂𝑂𝑂𝑂 .
En déduire l’équation et la nature de la trajectoire.
Calculer la valeur à donner à la norme 𝐸𝐸 du champ
électrostatique pour que le faisceau d’électrons
traverse le trou D à une distance R du point O ; on
exprimera 𝐸𝐸 en fonction de 𝑈𝑈0 et de 𝑅𝑅.
Données numériques :
- Charge de l’électron : −𝑒𝑒 = −1,6.10−19 𝐶𝐶 ;
- Masse de l’électron : 𝑚𝑚 = 9,1.10−31 𝑘𝑘𝑘𝑘.
Exercice 1 (BAC 2004)
Un objet de masse m est assujetti à se déplacer sans
frottement sur une tige horizontale (H). Il est accroché à
une extrémité d’un ressort à spires non-jointives dont
l’autre extrémité est fixe. La position de son centre
d’inertie G, est repérée par son abscisse 𝑥𝑥 sur un repère
(𝑜𝑜, 𝚤𝚤⃗) d’origine O prise à la position d’équilibre, et de
vecteur unitaire 𝚤𝚤⃗ horizontal.
On écarte l’objet de sa position d’équilibre, et on
l’abandonne sans vitesse initiale.
1) Faire l’inventaire des forces exercée sur l’objet.
Décrire les conversions de l’énergie.
2) a) Décrire le mouvement de l’objet.
28
b) Donner l’expression de la période du mouvement ;
calculer sa valeur.
3) On pose que l’énergie potentielle élastique est nulle
pour 𝑥𝑥 = 0 ; on indique que l’énergie mécanique 𝐸𝐸𝑚𝑚 du
système est égale à 1,25. 10−2 𝐽𝐽.
a) Calculer l’amplitude 𝑎𝑎 du mouvement ;
b) Calculer la valeur maximale 𝑣𝑣0 de la vitesse de l’objet.
4) a) Rappeler la relation entre la valeur algébrique 𝑣𝑣 de
la vitesse et l’abscisse 𝑥𝑥 de l’objet.
b) Tracer qualitativement les deux graphes supposés
représentant les variations de 𝑣𝑣 et de 𝑥𝑥 en fonction du
temps, sur au moins deux périodes du mouvement.
Quelle particularité présente le graphe de la fonction
𝑥𝑥(𝑡𝑡) aux instants où la vitesse s’annule ?
Données : 𝑚𝑚 = 450 𝑔𝑔 ; constante de raideur du ressort
𝑘𝑘 = 8,5 𝑁𝑁. 𝑚𝑚−1
Exercice 2 (BAC 2008)
Données : les frottements seront négligés dans tout
l’exercice.
Un ressort de masse négligeable à spires non-jointives
et de raideur 𝑘𝑘 = 10 𝑁𝑁. 𝑚𝑚−1, peut se déplacer le long
de l’axe horizontal 𝑂𝑂𝑂𝑂 . On fixe l’une de ses extrémités
en A et l’on accroche à l’autre extrémité un objet S de
masse 𝑚𝑚 = 0,1 𝑘𝑘𝑘𝑘.
Lorsque le solide est en équilibre, la projection sur
(𝑥𝑥 ′ 𝑥𝑥) de son centre d’inertie G coïncide avec l’origine
O des abscisses.
A l’instant t = 0, G a pour abscisse 𝑥𝑥0 = 2 𝑐𝑐𝑐𝑐, et l’on
communique à l’objet une vitesse 𝑣𝑣⃗0 dirigée suivant
l’axe du ressort (cf. schéma) et de valeur 0,4 𝑚𝑚. 𝑠𝑠 −1 .
1) Etablir l’équation différentielle du mouvement du
centre d’inertie G du solide S.
2) En déduire l’équation horaire du mouvement de G
en précisant les valeurs numériques de l’amplitude, de
la pulsation et de la phase.
3) Donner les expressions de la vitesse et de
l’accélération de l’objet.
4) Calculer la valeur de l’énergie mécanique du
système.
Exercice 3
Un oscillateur élastique horizontal est constitué par un
ressort de raideur k = 12,5 N.m-1 et un solide de masse
m = 312 g.
1) Le solide se déplace en translation sur un banc à
coussin d’air. Schématiser le dispositif.
2) On écarte le solide d’une distance d = 3 cm à partir de
la position de repos en étirant le ressort. Puis on
abandonne le solide sans vitesse initiale.
a) Calculer l’énergie mécanique du système {𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 +
𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 + 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠} à l’instant du lâcher.
b) Déterminer l’énergie cinétique et la vitesse du solide
à l’instant où il passe pour la première fois par sa position
de repos.
3) Avec le dispositif utilisé, on peut supposer que sur une
durée de l’ordre de 10 s, les frottements sont
négligeables ;
a) A combien d’oscillations correspond cette durée ?
b) Que peut-on dire de l’énergie mécanique du système
et de l’amplitude des oscillations pendant cette durée ?
Exercice 4
1) Un solide S de masse M = 0,35 kg peut glisser sans
frottement le long d'un axe x'x horizontal. Ce solide est
attaché un ressort dont la raideur vaut k = 40 N/m, l'autre
extrémité du ressort est fixée rigidement en A.
On écarte S de sa position d'équilibre suivant la direction
(AB) et on le lâche sans vitesse initiale. Le solide passe
en 0, position d'équilibre pris comme origine des temps
avec une vitesse 𝑣𝑣⃗ = 𝑉𝑉. 𝚤𝚤⃗ de valeur 0,214 m/s, le solide
se déplaçant de O vers A.
a) Etablir l'équation différentielle du mouvement de S.
b) Etablir l'expression de la pulsation propre 𝜔𝜔0 du
mouvement de S.
c) Quelle est la loi horaire x(t ) du mouvement ?
d) Exprimer l'énergie mécanique du système en fonction
de 𝑘𝑘 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑋𝑋𝑚𝑚 , (amplitude) à chaque instant.
2) A quelles dates le solide (S) passe-t-il au point B1
d'abscisse 𝑋𝑋𝐵𝐵1 = −1 𝑐𝑐𝑐𝑐 ? donner la valeur numérique
de cette date lorsque le solide passe en B1 pour la
première fois.
3) Quelle est la vitesse du solide lors de son passage en
B1 pour la première fois ?
Exercice 5
Un ressort de raideur k, à spires non-jointives et de masse
négligeable, est enfilé sur une tige horizontale(T) dont il
est solidaire en son extrémité A. L’autre extrémité B du
ressort est lié à un solide (S) supposé ponctuel de masse
m. L’ensemble ressort + solide(S) coulisse sans
frottement sur la tige (T).
29
On oriente l’axe (x’x) comme indiqué sur la figure et on
choisit comme origine O de l’axe la position d’équilibre
du solide (S). (S) est orienté de sa position d’équilibre
suivant la direction x’x et lâché sans vitesse initiale. Il
passe en O à l’instant pris comme origine des temps avec
un vecteur vitesse dirigé de O vers A. 𝑉𝑉 �⃗0 = − 𝑉𝑉0 𝚤𝚤⃗ ; 𝚤𝚤⃗
étant le vecteur unitaire qui oriente l’axe (x’x). On donne
𝑉𝑉0 = 0,164 𝑚𝑚. 𝑠𝑠 −1 ; 𝑘𝑘 = 10 𝑁𝑁. 𝑚𝑚−1 ; m = 0,15 kg.
1) a) Etablir l’équation différentielle du mouvement de
(S).
b) On sait que la solution de cette équation peut être
cherchée sous la forme : 𝑥𝑥(𝑡𝑡) = 𝑋𝑋𝑚𝑚 cos (𝜔𝜔0 𝑡𝑡 + 𝜑𝜑) avec
𝑋𝑋𝑚𝑚 > 0. Etablir l’expression de la pulsation propre 𝜔𝜔0
du mouvement. Calculer sa valeur numérique.
c) Déterminer les valeurs des constantes 𝑋𝑋𝑚𝑚 𝑒𝑒𝑡𝑡 𝜑𝜑 et
écrire l’expression horaire 𝑥𝑥(𝑡𝑡) du mouvement de (S).
2) Exprimer l’énergie mécanique 𝜀𝜀𝑇𝑇 du système ressort
et solide (S) à l’instant t en fonction de k et 𝑋𝑋𝑚𝑚 .
3) Calculer numériquement l’élongation 𝑥𝑥, la vitesse
𝑑𝑑𝑑𝑑
𝑉𝑉 = et l’énergie mécanique 𝜀𝜀𝑇𝑇 du solide (S) à l’instant
𝑑𝑑𝑑𝑑
𝑡𝑡 = 0,61 𝑠𝑠.
Retrouver la valeur de 𝑋𝑋𝑚𝑚 déterminée au 1) c).
Exercice 6
Une tige rigide horizontale AB est fixée en A à un
support fixe. Un ressort, de masse négligeable, enfilé sur
la tige AB est fixé en A à ce même support. L’autre
extrémité est liée à un solide S de masse m. Ce solide et
le ressort peuvent coulisser sans frottement le long de la
tige AB. Le ressort n’étant ni comprimé, ni étiré, le
centre d’inertie G du solide occupe une position notée
𝐺𝐺0 , position que l’on prendra comme origine des
abscisses.
L’axe des abscisses est orienté de A vers B.
1) On exerce sur le solide S une force horizontale de A
vers B. Le centre d’inertie du solide S se trouve alors
dans une position 𝐺𝐺1 d’abscisse 𝑥𝑥1 égale à 5 cm.
l’expérimentateur lâche le solide sans vitesse initiale.
a) Quelle est la nature du mouvement du solide après le
lâcher ?
b) Calculer sa période propre et sa fréquence propre.
2) En choisissant pour instant t = 0, l’instant auquel le
solide est lâché, donner la loi horaire du mouvement du
centre d’inertie 𝐺𝐺.
𝑇𝑇
3) Calculer à la date 𝑡𝑡1 = 30 l’élongation, la vitesse et
l’accélération du centre d’inertie 𝐺𝐺.
4) A quelle vitesse 𝐺𝐺 passe-t-il par l’origine des
abscisses ?
5) Montrer que l’énergie mécanique du système masse-
ressort est constante. Calculer sa valeur.
On donne : masse du solide S : m = 100 g
Constante de raideur du ressort k = 40 N.m-1
Exercice 7
On dispose d'un ressort à spires non-jointives, de
masse négligeable et de raideur 𝑘𝑘 = 10 𝑁𝑁. 𝑚𝑚−1 . On
néglige les frottements. On engage le ressort sur un
tige horizontale d'axe (Ax) ; l'une des extrémités est
fixée en A, l 'autre est reliée à un cylindre creux (S) de
masse 𝑚𝑚 = 0,12 𝑘𝑘𝑘𝑘 qui peut glisser le long de la tige.
L'abscisse du centre d'inertie G de (S) est repérée par
rapport à la position 0 de G à l'équilibre.
On écarte le cylindre de sa position d'équilibre et on
le lâche à l'instant 𝑡𝑡 = 0.
Son abscisse est alors 𝑥𝑥0 = +2 𝑐𝑐𝑐𝑐 et sa vitesse est
nulle.
1) a) Quelles sont les hypothèses simplificatrices
énoncées ?
b) Pourquoi précise-t-on « à spires non-jointives » ?
2) Etablir l'expression littérale de l'équation
différentielle du mouvement à partir du théorème du
centre d'inertie.
3) On donne l'équation horaire
𝑥𝑥(𝑡𝑡) = 0,02cos (9,2𝑡𝑡)
Montrer que cette équation :
a) est solution de l'équation différentielle du
mouvement ;
b) vérifie bien les conditions initiales ;
4) Retrouver l'équation différentielle du mouvement
à partir du principe de conservation de l'énergie.
Exercice 8
Un solide de masse m = 200 g peut glisser sans
frottement le long d'un axe Ox horizontal.
Ce solide est attaché à l'extrémité droite d'un ressort de
masse négligeable et de constante de raideur
k = 125 N. m−1 dont l'extrémité gauche est fixée
rigidement. Le point 0, origine de l'axe est confondue
avec le point G0 , position du centre G du solide dans
la position d'équilibre.
Lorsque le solide se trouve dans une position
quelconque on note :
�����⃗ = x. ⃗ı
x : l'abscisse du centre d'inertie G : OG
�V⃗ = V. ⃗ı ; la vitesse du centre d’inertie
�⃗ = F. ⃗ı ; force exercée par le ressort sur le solide
F Exercice 10
1) Donner la relation entre F et x.
2) En appliquant le théorème du centre d'inertie au
solide, établir l'équation différentielle du mouvement
du centre d'inertie G.
3) A l'instant t = 0, on comprime le ressort en
poussant le solide de sa position d'équilibre d'une
longueur a = 20 cm et on le lâche sans vitesse
initiale.
a) calculer :
- La pulsation propre ω0 de l'oscillateur ;
- La fréquence propre f0 de l'oscillateur ;
- La période propre T0 de l'oscillateur.
b) Donner l'équation horaire x(t) du mouvement
du centre d'inertie du solide.
4) Calculer :
a) l'énergie potentielle élastique 𝐸𝐸𝑝𝑝0 du ressort à
l'instant 𝑡𝑡 = 0.
b) l'énergie mécanique 𝐸𝐸0 du système formé par le
30
ressort et le solide S à l'instant 𝑡𝑡 = 0.
5) On recommence l'expérience de la question 3)
mais le solide n'est plus attaché au ressort.
a) Préciser l'abscisse 𝑥𝑥1 du centre d'inertie G lorsque le
solide se sépare du ressort.
b) Donner l'instant 𝑡𝑡1 auquel le solide se sépare du
ressort.
c) Calculer la vitesse 𝑣𝑣1 du centre d'inertie G lorsque
le solide se sépare du ressort.
Exercice 9
Un oscillateur élastique horizontal est constitué par
un solide de masse M attaché à un ressort de raideur
k. La vitesse de cet oscillateur a pour valeur
𝑉𝑉 = 0,5 𝑚𝑚. 𝑠𝑠 −1 lorsqu'il passe par la position de
repos en se déplaçant dans le sens de la dilatation
du ressort ; puis, il atteint la position d'abscisse
maximale 𝑥𝑥𝑚𝑚 = 0,05 𝑚𝑚.
1) L'équation horaire du mouvement est de la forme
𝑥𝑥(𝑡𝑡) = 𝑥𝑥𝑚𝑚 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 (2𝜋𝜋𝜋𝜋𝜋𝜋 + 𝜑𝜑);
1'axe du mouvement est orienté dans le sens de la
dilatation du ressort ; 1'origine de 1'axe coïncide avec
la position de repos.
a) Déterminer les constantes du mouvement, en
prenant pour origine des temps, l 'instant de passage
par la position de repos observée.
b) Ecrire les équations horaires de l'élongation et de
la vitesse.
2) Quelle est : a) La fréquence ? b) La période de
l'oscillation de cet oscillateur ?
3) Au bout de quelle durée passe-t-il, la première fois,
par sa position extrémale après être passé par sa position
de repos ?
4) On désire déterminer la masse du solide sans
démonter l'oscillateur. Pour cela, on place sur le solide
une surcharge de masse m = 10 g. On écarte le solide
de sa position de repos de a = 0,05 m et on le lâche
sans vitesse initiale. Lors de son premier passage par la
position de repos, sa vitesse vaut V ′ = 0,48 m. s −1 .
a) Quelle est la période T’du mouvement ?
b) En déduire la masse du solide.
5) Quelle est la valeur de la raideur k du ressort ?
Du haut d’un plan incliné, on abandonne sans vitesse
initiale une boule de masse m = 50 g (Dispositif de la
figure ci-dessous).
Le passage en B ne modifie pas l’intensité de la vitesse,
après le choc supposé sans perte d’énergie la boule
devient solidaire du ressort à spires non-jointives de
raideur k = 80 N.m-1.
Les frottements sont négligés sur tout le dispositif de la
figure
a) Exprimer en fonction de g, l et 𝑎𝑎 la vitesse V0 acquise 4) Au bout de combien de temps le solide passera pour
par la boule en B puis la calculer pour l = 19,71 cm et la quatrième fois au point 𝑥𝑥 ′ = −1,5 𝑐𝑐𝑐𝑐 ? Quelle sera
𝛼𝛼 = 15°. alors son accélération ? 𝑘𝑘 = 5 𝑁𝑁. 𝑚𝑚−1 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑚𝑚 = 50𝑔𝑔
b) En appliquant la conservation de l’énergie mécanique Exercice 13
du système, établir l’équation différentielle du
mouvement de la boule.
c) L’origine des dates est prise à l’instant du choc :
déterminer l’amplitude x0 du mouvement de la boule.
d) L’élongation du mouvement est de la forme
𝑥𝑥(𝑡𝑡) = 𝑥𝑥0 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐(𝜔𝜔𝜔𝜔 + 𝜑𝜑) déterminer 𝜔𝜔 et 𝜑𝜑.
e) Au bout de combien de temps, depuis l’instant du
choc, la boule sera-t-elle de passage pour la deuxième
fois à l’élongation extrémale négative ?
Exercice 11
On dispose d’une série de ressorts et de masses marquées
que l’on peut associer pour constituer des oscillations L'enregistrement ci-dessous est celui de l'élongation
mécaniques. On a fait des mesures consignées dans les x d'un oscillateur élastique horizontal (raideur k,
tableaux suivants : masse 𝑚𝑚 = 206 𝑔𝑔). Le ressort a sa longueur
Tableau A : k et m donnés naturelle lorsque 𝑥𝑥 = 0.
Amplitude(cm) 1 2 3 4 1) Déterminer :
a) la période propre de cet oscillateur ;
Période (s) 0,37 0,37 0,36 0,37 b) l'amplitude des oscillations ;
Tableau B : Xm = 2cm ; m = 0,120kg c) la valeur de la raideur k.
Raideur (kg.s-2) 10 15 20 30 2) a) Donner l 'expression de l'énergie potentielle
élastique de cet oscillateur.
Période (s) 0,70 0,55 0,50 0,40 b) Déterminer l'énergie potentielle maximale.
Tableau C : k = 35 kg.s-2 ; Xm : 2 cm c) En déduire la valeur de l'énergie mécanique.
Masse (kg) 0,1 0,2 0,3 0 ,4 0,5 3) a) Quelle est la valeur de l'énergie cinétique
maximale.
Période (s) 0,33 0,47 0,58 0,67 0,75 b) Calculer la valeur maximale de la vitesse.
4) Pour une élongation 𝑥𝑥 = 1,5 𝑐𝑐𝑐𝑐, calculer :
1) Quels sont d’après les tableaux, les facteurs influant a) l'énergie potentielle ;
sur la période ? b) l'énergie cinétique ;
2) Montrer, par une analyse dimensionnelle, que T est de c) la valeur de la vitesse.
𝑚𝑚
la forme : 𝑇𝑇 = 𝛼𝛼� 𝑘𝑘 .
3) A partir d’une représentation graphique, déterminer 𝛼𝛼.
4) L’élongation de x est de la forme
𝑥𝑥(𝑡𝑡) = 𝑥𝑥𝑚𝑚 cos (2𝜋𝜋𝜋𝜋𝜋𝜋 + 𝜑𝜑)
Pour l’oscillateur du tableau A. A l’instant t = 0,
𝑥𝑥 = +2 𝑐𝑐𝑐𝑐 et la vitesse de la masse vaut −20 𝑐𝑐𝑐𝑐. 𝑠𝑠 −1.
Déterminer 𝑥𝑥𝑚𝑚 , 𝑓𝑓 et 𝜑𝜑.
Exercice 12
On considère un pendule horizontal constitué d’un solide
de masse m accroché à un ressort de raideur k. Tous les
frottements seront négligés. De la position d’équilibre du
système, on écarte le solide de 3 𝑐𝑐𝑐𝑐 et on le lâche sans
vitesse initiale.
1) Représenter le système et établir l’équation
différentielle du mouvement en appliquant la deuxième
loi de Newton.
2) L’instant initial est choisi quand le solide est à la
position d’équilibre avec une vitesse négative.
Ecrire l’équation horaire du mouvement :
𝑥𝑥(𝑡𝑡) = 𝑥𝑥𝑚𝑚 cos (𝜔𝜔𝜔𝜔 + 𝜑𝜑) en précisant 𝑥𝑥𝑚𝑚 , 𝜔𝜔 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝜑𝜑.
3) Quelle est l’énergie mécanique du système au point
𝑥𝑥 = −2 𝑐𝑐𝑐𝑐 ?

31
Electricité
Exercice 1 (BAC 2002)
Soit un solénoïde de longueur l = 40 cm comportant 1250
spires/mètre, de rayon R = 2 cm et parcouru par un
courant d’intensité I = 5 A.
1) Calculer l’intensité du champ magnétique créé au
centre O du solénoïde par le passage du courant.
2) L’inductance L de ce solénoïde est donnée par
𝑆𝑆
l’expression 𝐿𝐿 = 𝜇𝜇0 𝐿𝐿 𝑁𝑁 2 .
a) Quelle est la relation entre B et L ?
b) Calculer l’inductance L de ce solénoïde.
3) a) Quelle est l’énergie emmagasinée dans ce
solénoïde ?
b) Quand et comment sera-t-elle restituée au circuit ?
4) Le solénoïde est à présent parcouru par un courant
d’intensité variant en fonction du temps comme l’indique
la figure ci-dessous :
a) Déterminer la force électromotrice d’auto induction e
qui apparaît aux bornes de la bobine pour chacune des
trois phases.
b) Tracer le graphique e = f(t) pour 𝑡𝑡 ∈ [0; 6𝑚𝑚𝑚𝑚].
5) Le solénoïde est placé dans un circuit électrique, elle
est soumise à une tension sinusoïdale de valeur efficace
6V, de fréquence 50 Hz et parcourue par un courant
d’intensité efficace 0,59A.
a) Montrer que cette bobine est résistive et calculer sa
résistance r.
b) Représenter le diagramme de Fresnel correspondant à
ce circuit.
c) Déterminer le déphasage 𝜑𝜑 entre la tension et
l’intensité.
Exercice 2 (BAC 2014)
On réalise un circuit électrique comportant en série une
bobine d'inductance L = 0,45 H et de résistance
R = 50 Ω et un conducteur ohmique de résistance
r = 1 Ω. L'ensemble est alimenté par un générateur G de
tension sinusoïdale de fréquence N variable, (voir
schéma). L'ensemble est alimenté par un générateur G de
tension sinusoïdale de fréquence N variable, (voir
schéma)
On désire étudier à l’oscillographe bicourbe ce circuit en
visualisant fa tension u(t) fournie par G sur la voie YA et
l'intensité i(t) du courant dans le circuit sur la voie YB
1) La fréquence de la tension aux bornes de G est fixée à
N = 50 Hz.
a) Proposer un branchement des voies YA, YB et de la
masse de l'oscillographe qui permet de visualiser les
courbes représentatives des grandeurs u(t) et i(t).
32
b) Donner sur une même figure les allures des deux
courbes observées.
c) A l'aide de la représentation de Fresnel, expliquer
pourquoi l'une des courbes est en avance de phase sur
l'autre. Calculer ce déphasage.
2) On ajoute, en série, au conducteur ohmique et à la
bobine un condensateur de capacité C. On fait varier la
fréquence du générateur G ; on constate alors que i(t) et
u(t) sont en phase pour une valeur N0 = 193,7 Hz.
a) A quel phénomène correspond cette observation ?
Calculer la capacité C du condensateur.
b) La tension efficace aux bornes du générateur étant
U = 12V, calculer les tensions efficaces aux bornes de la
bobine et du condensateur.
c) Comparer ces tensions efficaces à celle du générateur.
Quel risque ce phénomène comporte-t-il ?
Exercice 3 (BAC 2016)
On veut étudier un circuit R, L, C série soumis à une
tension alternative sinusoïdale u(t) de fréquence N et de
valeur efficace U. On dispose pour cela d'un résistor de
résistance R, d'une bobine d'inductance L et de
résistance r, d'un condensateur de capacité C, d'un
générateur bases fréquences (G.B.F) délivrant la tension
alternative sinusoïdale u(t) et des fils de connexion.
1) Faire un schéma du circuit R, L, C série.
2) On veut visualiser avec un oscilloscope bicourbe les
variations de la tension u(t) aux bornes du circuit R, L,
C (voie 2) et celle de l'intensité i(t) qui traverse le circuit
(voie 1). Indiquer sur le schéma de la question 1 le
branchement de l'oscilloscope.
3) On donne R = 40 Ω; L = 50 mH; 𝑟𝑟 = 10 Ω et
C =10 μF. La tension u(t) a pour valeur efficace
10V et pour fréquence 𝑁𝑁 = 100 𝐻𝐻𝐻𝐻.
a) Donner l'expression de l'impédance Z du circuit en
fonction de 𝑟𝑟, 𝐿𝐿, 𝑅𝑅, 𝐶𝐶, et 𝜔𝜔
b) Calculer Z
c) Déterminer la valeur efficace I de l'intensité du courant
dans le circuit.
d) Déterminer la phase de la tension u(t) par rapport à
i(t). Le circuit est-il inductif ou capacitif ?
e) Exprimer l'intensité instantanée i(t) du courant dans
le circuit sous la forme 𝑖𝑖(𝑡𝑡) = 𝐼𝐼𝑚𝑚 . 𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶(𝜔𝜔𝜔𝜔 + 𝜑𝜑)
f) Représenter qualitativement la construction de Fresnel
associée à ce circuit.
4) Déterminer la valeur qu'il faudrait donner à la
capacité du condensateur pour que u(t) et i(t) soient en
phase. Les autres dipôles et la fréquence du circuit
restent inchangés.
Exercice 4
Un dipôle (R,L,C) série est constitué :
- d’un conducteur ohmique de résistance
𝑅𝑅 = 50 Ω ;
- d’une bobine d’inductance 𝐿𝐿 = 45 𝑚𝑚𝑚𝑚 et de
résistance 𝑟𝑟 = 10 Ω ;
- d’un condensateur de capacité 𝐶𝐶 = 10 𝜇𝜇𝜇𝜇 .
On alimente ce dipôle par une tension sinusoïdale de
valeur efficace U = 6 V et de fréquence N = 100 Hz.
a) Faire la représentation de Fresnel relative à ce circuit.
b) Calculer l’impédance du circuit.
c) Calculer l’intensité efficace du courant.
d) Calculer la tension efficace aux bornes de chaque
composant.
e) Calculer la phase de la tension par rapport à l’intensité.
Exercice 5
Un circuit électrique comporte en série : un générateur
G, un ampèremètre A, une bobine sans noyau de fer, de
résistance R et d’inductance L et un conducteur ohmique
de résistance R’ = 50 Ω. Un Oscillographe est branché
entre les points A et B du circuit ; cet oscillographe est
réglé de telle sorte qu’un déplacement de 1 cm du spot
de l’écran corresponde, verticalement à 2 V et
horizontalement à 5 ms.
1) Dans une première expérience, il existe aux bornes de
G une tension continue. Quand le circuit est fermé,
l’ampèremètre indique I = 20 mA et la ligne horizontale
décrite par le spot sur l’écran de l’oscillographe est à
d = 2,5 cm au-dessus de celle décrite en l’absence de
courant.
Déduire de cette expérience la valeur R de la bobine.
2) Dans une deuxième expérience, il existe aux bornes
de G une tension alternative sinusoïdale
UAB(t) = Umcos(ωt). Quand le circuit est fermé,
l’intensité est i(t) = Imcos(ωt-φ) ; l’ampèremètre indique
alors I = 12 mA, on voit sur l’écran de l’oscillographe
une sinusoïde dont une période occupe une longueur de
4 cm et dont la hauteur est de 6 cm (crête à crête)
a) Calculer Im ; déduire de l’observation ω et Um.
b) Calculer l’impédance Z du dipôle AB, puis φ et L.
c) Comment peut-on visualiser l’intensité i(t) sur l’écran
de l’oscillographe en utilisant la voie 2 ? On indiquera le
branchement à effectuer et on le justifiera.
Exercice 6
Un dipôle (R,L,C) série possède les caractéristiques
suivantes : R = 22 Ω ; L = 550 mH ; C = 0,8 µF
33
Il est alimenté par un générateur de tension sinusoïdale
de fréquence 𝑁𝑁0 ; de valeur efficace U = 5 V, qui
provoque la résonance du dipôle (R,L,C).
a) Faire le schéma et indiquer comment l’on peut suivre
l’évolution de la tension u(t) et l’intensité i(t) avant la
résonance.
b) Calculer 𝑁𝑁0 et le facteur de qualité du dipôle.
c) Quelle est l’énergie stockée dans le dipôle (R,L,C) ?
d) Quelle est l’énergie consommée par le dipôle
(R,L,C) pendant une durée 𝑡𝑡1 = 25 𝑠𝑠 ?
e) Quelle est le facteur de puissance du circuit ?
Exercice 7
Un circuit est constitué d’une résistance 𝑅𝑅 = 200 Ω,
d’une bobine inductive (inductance : L = 0,1 H) ; la
résistance interne de la bobine sera négligée. Ce circuit
comprend en outre un condensateur de capacité C = 1 µF.
Tous les composants sont montés en série. Il est alimenté
par un générateur Basse fréquence qui délivre à ses
(circuit) bornes une tension alternative sinusoïdale U de
fréquence 250 Hz et de valeur efficace U = 5 V.
a) Calculer l’intensité dans le circuit.
b) Si on se donne la tension instantanée sous la forme :
𝑢𝑢(𝑡𝑡) = 𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈𝑈(𝜔𝜔𝜔𝜔)
Quelle est la loi de variation de l’intensité i(t) en fonction
du temps : 𝑖𝑖(𝑡𝑡) ?
c) Calculer les tensions :
- 𝑈𝑈𝑅𝑅 aux bornes de la résistance ;
- 𝑈𝑈𝐶𝐶 aux bornes du condensateur ;
- 𝑈𝑈𝐵𝐵 aux bornes de la bobine.
d) Quelles sont les valeurs des impédances :
- 𝑍𝑍 : du circuit (R,L,C) série ?
- 𝑍𝑍𝑅𝑅 : de la résistance ?
- 𝑍𝑍𝐶𝐶 : du condensateur ?
- 𝑍𝑍𝐵𝐵 : de la bobine ?
Exercice 8
Un générateur maintient entre ses bornes une tension
sinusoïdale de valeur efficace U = 6,3 V et de fréquence
f = 50 Hz.
On branche entre les bornes du générateur, en série :
- un conducteur ohmique de résistance :
𝑅𝑅 = 11 Ω ;
- une bobine non résistive d’inductance :
L = 270mH ;
- un condensateur de capacité C = 45 µF.
a) Faire la construction de Fresnel relative à ce circuit.
b) Calculer l’impédance du circuit.
c) Calculer l’intensité efficace du courant.
d) Déterminer la phase de la tension par rapport à
l’intensité.
Exercice 9
L’expression de la tension aux bornes d’un condensateur
𝑡𝑡
est de la forme : 𝑢𝑢(𝑡𝑡) = −𝑈𝑈. 𝑒𝑒 −𝜏𝜏 + 𝑈𝑈
1) Préciser la signification et l’unité de chaque terme.
2) Quelles sont les valeurs de 𝑢𝑢(𝑡𝑡) à 𝑡𝑡 = 0𝑠𝑠 ? et lorsque
𝑡𝑡 → ∞ ?
Le condensateur se charge-t-il ou se décharge-t-il ?
3) Donner l’expression de la charge 𝑞𝑞(𝑡𝑡) du
condensateur.
4) a) En déduire celle de l’intensité 𝑖𝑖(𝑡𝑡) dans le dipôle
𝑅𝑅𝑅𝑅.
b) Quelle est la valeur de l’intensité en régime
permanent ?
Exercice 10
Un dipôle constitué par un conducteur ohmique de
résistance R en série avec une bobine d’inductance
L = 1,0.10-2 H est alimenté par une tension sinusoïdale de
valeur efficace U = 5 V et de fréquence f = 250
Hz. L’intensité instantanée s’exprime sous la forme :
𝑖𝑖(𝑡𝑡) = 𝐼𝐼√2cos (2𝜋𝜋𝜋𝜋𝜋𝜋)
Avec I = 0,128 A. La mesure de la tension aux bornes
de la bobine donne UB = 2,56 V.
1) a) Montrer que la bobine possède une résistance r. La
calculer.
b) Déterminer la valeur de la résistance R du conducteur
ohmique.
c) La tension instantanée aux bornes de l’association est
de la forme : 𝑢𝑢(𝑡𝑡) = 𝑈𝑈√2cos (2𝜋𝜋𝜋𝜋𝜋𝜋 + 𝜑𝜑)
Faire la construction de Fresnel et déterminer 𝜑𝜑 .
2) On insère dans ce circuit, en série avec les autres
éléments, un condensateur de capacité C variable.
a) Quelle doit être la valeur de Co de C pour que la
puissance électrique moyenne consommée dans le circuit
soit égale à la puissance apparente ?
Quel qualificatif donne-t-on à ce phénomène ?
b) On fixe C = 2Co, le circuit est-il capacitif ou inductif ?
Entre i et u quelle grandeur est en avance sur l’autre ?
c) Même question si C = ½ Co.
Exercice 11
On constitue un dipôle en plaçant en série une bobine B
d’inductance L et de résistance r avec un conducteur
ohmique de résistance R. On applique aux bornes de
cette association une tension sinusoïdale de fréquence
𝑓𝑓 = 50 𝐻𝐻𝐻𝐻 et d’expression 𝑢𝑢(𝑡𝑡) = 𝑈𝑈√2𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐(𝜔𝜔𝜔𝜔).
L’intensité instantanée est alors 𝑖𝑖(𝑡𝑡) = 𝐼𝐼√2𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐(𝜔𝜔𝜔𝜔 + 𝜑𝜑).
On donne U = 82,5 V et I = 2 A. Un voltmètre branché
successivement aux bornes de R puis de B donne
respectivement UR = 40 V et UB = 60 V.
1) a Déterminer R.
b) En prenant l’horizontale comme origine des phases,
déterminer à l’aide de la construction de Fresnel :
- la phase φ de i par rapport à u.
- la phase φB de la tension uB aux bornes de B par rapport
à u.
c) Calculer L et r.
2) Quelle est la capacité C du condensateur qu’il faut
mettre en série avec le dipôle précédent pour que
l’intensité i soit en phase avec la tension aux bornes de
la nouvelle association.
3) On enlève le condensateur et on alimente le dipôle
constitué de B et R en série avec une tension continue de
valeur U1 = 12 V.
Quelle serait l’intensité I1 du courant qui traverse ce
dipôle ?
Exercice 12
34
Un GBF délivre une tension sinusoïdale de fréquence f
aux bornes d’un dipôle comprenant en série : Une
inductance pure L = 1,0 H ; Un condensateur C ; Un
conducteur ohmique de résistance totale R = 90,95 Ω.
La figure ci-contre représente ce qu’on observe sur
l’écran de l’oscilloscope avec les réglages suivants :
- sensibilités verticales sur les deux voies : 5,0 V/division
- balayage horizontal : 2,5 ms/division.
1) Déterminer la période T de la tension sinusoïdale u(t)
délivrée par le G.B.F. En déduire la fréquence f et la
pulsation correspondantes.
2) A t = 0, le spot de la voie A est en O. Quelle est
l’expression de u(t) ?
3) Calculer les valeurs de la tension efficace U aux
bornes du dipôle et de l’intensité efficace I du courant.
4) Déterminer le déphasage entre u(t) et i(t). En déduire
l’expression de i(t).
5) A l’aide de la construction de Fresnel, déterminer la
relation donnant tan 𝜑𝜑 en fonction des paramètres du
circuit. En déduire la valeur de la capacité C du
condensateur.
Exercice 13
On réalise le circuit ci-dessous : générateur basse
fréquence fournit une tension sinusoïdale. On fait varier
la fréquence f du générateur BF et on relève l’intensité
efficace I du courant. On obtient les valeurs suivantes :
1) Tracer la courbe donnant I en fonction de f.
2) Déterminer graphiquement la fréquence f0 et
l’intensité efficace I0 du courant correspondant à la
résonance.
3) Calculer l’inductance de la bobine
f 100 120 140 160 180 200 220 240 260 280 300
(Hz)
I 11,5 19 24 28 30 28,5 25,5 22,5 20 18 16
(mA)
4) On relie un oscillographe à deux voies au circuit et on
règle la fréquence du générateur à la valeur f0
correspondant à la résonance. On observe les courbes
suivantes sur l’écran :
a) A quelle durée correspond une division du balayage
de l’oscillographe ?
b) Sachant que pour les entrées A et B la sensibilité
verticale est de 1V par division, calculer R.
Physique nucléaire a) Par deux désintégrations successives, il donne 𝐴𝐴𝑍𝑍𝑃𝑃𝑃𝑃.
Exercice 1 (BAC 2004) Déterminer A et Z.
L’uranium naturel contient deux isotopes : b) La première désintégration a pour période T = 25
minutes. Soit 𝑁𝑁 �0 le nombre moyen initial de noyaux X
99,3% de 238 92𝑈𝑈 et 0,7% de 92𝑈𝑈
235
� le nombre moyen de noyaux X restants au
radioactif et 𝑁𝑁
Seuls les noyaux 235 238
92𝑈𝑈 sont fissiles. Un noyau 92𝑈𝑈 �
𝑁𝑁
capture un neutron (réaction 1) ; le noyau X est radioactif bout de 125 minutes. Calculer la proportion 𝑁𝑁� de noyaux
0
𝛽𝛽− (période 23 minutes) ; il se désintègre (réaction 2) en X d’uranium 239 restants après 125 minutes.
donnant un noyau de neptunium (Np) ; lui-même Exercice 4 (BAC 2009)
radioactif 𝛽𝛽− (période 2,3 jours) se désintègre (réaction
1) On considère les radio activités 𝛼𝛼, 𝛽𝛽− , 𝛽𝛽+ : compléter
3) en un noyau de plutonium (Pu) qui est fissile et
le tableau suivant :
radioactif (période 24.103ans).
Radio Désintégration Equation de
1) Ecrire les trois réactions représentant les réactions 1,
Eléments désintégration
2 et 3.
2) a) Retrouver la loi de décroissance radioactive. 210 210 206
84𝑃𝑃𝑃𝑃 𝛼𝛼 84𝑃𝑃𝑃𝑃 ⟶ 82𝑃𝑃𝑃𝑃 +⋯
b) Au bout de combien de temps 99% des produits ont-
ils disparus pour chacune des désintégrations prises 32
15𝑃𝑃 𝛽𝛽 −
… ⟶ 𝑆𝑆 + ⋯
séparément ? (réaction 2 réaction 3 et désintégration du 40
plutonium). 19𝐾𝐾 𝛽𝛽+ … ⟶ 𝐴𝐴𝐴𝐴 + ⋯
c) Quelle conséquence peut-on en tirer pour la 2) Calculer l’énergie de liaison par nucléon du noyau de
préparation et l’utilisation du plutonium ? polonium 210.
Exercice 2 (BAC 2005) 3) Un échantillon de polonium 210 a une masse m0 = 1 g
Le césium 137 55𝐶𝐶𝐶𝐶, est un émetteur 𝛽𝛽 et donne un noyau
− à l’instant t = 0.
de baryum Ba qui subit ensuite une désexcitation. a) La demi-vie du polonium 210 est T = 138,5 jours. Que
1) Ecrire l’équation bilan de la désintégration du césium. se passera-t-il au bout de 138,5 jours ?
b) Déterminer l’activité A0 de l’échantillon à t = 0.
Préciser le nom du rayonnement émis lors de la
c) Soit m(t) la masse de l’échantillon à l’instant t.
désexcitation. Cette émission modifie-t-elle le numéro 𝑚𝑚
Vérifier qu’à l’instant t = nT, 𝑚𝑚(𝑡𝑡) = 2𝑛𝑛0.
atomique et le nombre de masse du baryum ?
2) La période du césium est T = 30 ans et son activité d) Quelle masse de polonium 210 de l’échantillon
était A0 = 3.104 Bq lors de la préparation de la source en considéré a disparu lorsque n = 2 ? Quelle est alors
l’activité de l’échantillon ?
juin 1994. Calculer le nombre de noyaux contenus dans
Donnée : masse du noyau de polonium 210 :
l’échantillon lors de la préparation. m = 210,04821 u ; masse du proton : mp =1,0073 ; masse
a) Durant une séance de travaux pratiques, une source de du neutron : mn = 1,0087 ; masse molaire atomique :
césium est utilisée en moyenne 1 heure. Son activité est- M(Po) = 210 g/mol ; nombre d’Avogadro :
elle modifiée de façon appréciable pendant cette durée ? N = 6,02.1023 mol-1 ; 1 u = 931,5 Mev/C².
b) Quelle sera l’activité de la source mesurée en juin Exercice 5 (BAC 2012)
2054 ? Données valables pour l’exercice :
Exercice 3 (BAC 2006) Unité de masse atomique 1𝑢𝑢 = 1,66. 10−27 𝑘𝑘𝑘𝑘, énergie
Sous l’action d’un neutron lent un atome subit la réaction correspondant à l’unité de masse atomique
suivante : 𝐸𝐸(𝑢𝑢) = 931,5 𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀, célérité de la lumière C = 3.108 m/s.
235 1 91 𝑦𝑦 1 0 Noyau Radon Radium Neutron Proton Hélium
92𝑈𝑈 + 0𝑛𝑛 → 𝑥𝑥𝑌𝑌 + 58𝐶𝐶𝐶𝐶 = 3 0𝑛𝑛 + 6 −1𝑒𝑒
1) a) Cette réaction est-elle une réaction de fusion ou une ou
particule
réaction de fission ? Justifier la réponse. Symbole 222 226 1 1 4
86𝑅𝑅𝑅𝑅 88𝑅𝑅𝑅𝑅 0𝑛𝑛 1𝑃𝑃 2𝐻𝐻𝐻𝐻
b) En appliquant les lois de conservation, déterminer 𝑥𝑥 et Masse 221,970 225,977 1,009 1,007 4,001
𝑦𝑦. (en u)
c) En déduire le noyau « fils » 𝑌𝑌 L’air contient du radon 222 en quantité plus ou moins
235 94 95 91
92𝑈𝑈 ; 39𝑌𝑌 ; 42𝑀𝑀𝑀𝑀 ; 40𝑍𝑍𝑍𝑍 ; 2𝐻𝐻𝐻𝐻
4
importante. Le radon se forme par désintégration du
2) Calculer l’énergie de liaison par nucléon de 235 92𝑈𝑈 en radium selon l’équation de la réaction nucléaire
MeV et en J. suivante :
On donne : 226 222 4
88𝑅𝑅𝑅𝑅 → 86𝑅𝑅𝑅𝑅 + 2𝐻𝐻𝐻𝐻
- masse du proton : 𝑚𝑚𝑝𝑝 = 1,0078𝑢𝑢 1) Quel est le type de radioactivité correspondant à cette
- masse du neutron : 𝑚𝑚𝑛𝑛 = 1,0087𝑢𝑢 réaction de désintégration ? Justifier votre réponse.
- masse d’uranium 235 : 𝑚𝑚 = 234,9934𝑢𝑢 2) 2) a) Donner l’expression littérale du défaut de masse
−27
1𝑢𝑢 = 1,66. 10 𝑘𝑘𝑘𝑘 = 931,5𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀/𝐶𝐶 2 ∆𝑚𝑚(𝑋𝑋) d’un noyau de symbole 𝐴𝐴𝑍𝑍𝑋𝑋 et de masse 𝑚𝑚(𝑋𝑋).
Célérité de la lumière dans le vide : C = 3.108m/s b) Calculer le défaut de masse du radium 226 88𝑅𝑅𝑎𝑎 en unité
3) Il existe un autre isotope de l’uranium, 239 92𝑈𝑈 qui est de masse atomique 𝑢𝑢.
radioactif 𝛽𝛽 .−
3) 3) Ecrire la relation d’équivalence masse-énergie et
préciser les unités.
35
4) Le défaut de masse ∆𝑚𝑚(𝑅𝑅𝑅𝑅) du noyau de radon vaut :
235 95
3,04. 10−27 𝑘𝑘𝑘𝑘 92𝑈𝑈 + 1
0𝑛𝑛 → 𝐴𝐴
54𝑋𝑋𝑋𝑋 + 𝑍𝑍𝑆𝑆𝑆𝑆 + 2 10𝑛𝑛
a) Définir l’énergie de liaison 𝐸𝐸𝑙𝑙 (𝑋𝑋) d’un noyau 𝑋𝑋 et
donner son expression littérale. 235
92𝑈𝑈 + 1
0𝑛𝑛 → 148
57𝐿𝐿𝐿𝐿 + 𝐴𝐴′
+ 3 10𝑛𝑛
𝑍𝑍′ 𝐵𝐵𝐵𝐵
b) Calculer en Joule l’énergie de liaison 𝐸𝐸𝑙𝑙 (𝑅𝑅𝑅𝑅) du noyau
de radon 22286𝑅𝑅𝑅𝑅. 235
+ 10𝑛𝑛 → 144 𝐴𝐴 ′′ 1
92𝑈𝑈 𝑍𝑍′′ 𝐿𝐿𝐿𝐿 + 35𝑋𝑋 + 4 0𝑛𝑛
c) En déduire l’énergie de liaison par nucléon 𝐸𝐸(𝑅𝑅𝑅𝑅) du
a) Déterminer A ; Z ; A’ ; Z’ ; A’’ et Z’’.
radon 222.
b) A partir des données et des résultats obtenus en a)
5) a) Etablir littéralement la variation d’énergie ∆𝐸𝐸 de la
déterminer la nature de X.
réaction de désintégration du radium en fonction de
c) La fission d’un noyau d’uranium 235 se fait avec la
𝑚𝑚(𝑅𝑅𝑅𝑅), 𝑚𝑚(𝑅𝑅𝑅𝑅)et 𝑚𝑚(𝐻𝐻𝐻𝐻). perte de masse qui est en moyenne 0,2 unité de masse
b) Calculer ∆𝐸𝐸 en 𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀. atomique. Evaluer, en joules et en MeV, l’énergie
Exercice 6 (Bac 2013) moyenne libérée par cette fission.
1) Le plutonium 94𝑃𝑃𝑃𝑃 est un nucléide fissile
241
Exercice 8
produit dans les réacteurs nucléaires. Le plutonium 241 On donne :
est radioactif 𝛽𝛽− et sa période est T = 13,2 ans. Numéros atomiques 51 52 53 54 55
Il engendre ainsi l’américium (Am), lui-même radioactif
α (période 460 ans) qui se désintègre en un noyau de Eléments Sb Te I Xe Cs
neptunium (Np). Parmi les nucléides radioactifs qui peuvent se répandre
a) Ecrire les équations des deux réactions de dans l’atmosphère lors d’un accident dans une centrale
désintégration. nucléaire se trouvent l’iode 131 et le césium 137.
b) Calculer en MeV l’énergie libérée par la 1) Donner la composition de ces deux nucléides.
désintégration de l’américium. 2) L’iode 131 est un émetteur β-.
2) On prélève du réacteur nucléaire un échantillon a) Définir cette émission.
contenant une masse de 1 kg du plutonium 241 non b) Ecrire l’équation bilan de la transformation nucléaire
fissionnée. qui s’opère.
a) Calculer l’activité de cet échantillon à t = 0 et à c) Proposer une interprétation de la transformation qui
t = 26,4 ans. s’effectue dans le noyau.
b) Soit m la masse du plutonium restant à l’instant t et m0 3) L’iode 131 et le césium 137 ont respectivement pour
la masse initiale Etablir l’expression de m en fonction de période radioactive (ou demi-vie)
t. T1 = 8 jours et T2 = 30 ans ≈ 11.103 jours.
c) Calculer le temps correspondant à la disparition de a) Définir la période radioactive.
800 g de plutonium. b) Montrer que l’activité A d’une source radioactive (ou
d) Représenter m = f(t) pour une durée égale à 4 T. nombre de désintégrations par seconde) peut se mettre
Données : 𝑙𝑙𝑙𝑙2
sous la forme : 𝐴𝐴 = 𝐴𝐴0 ℮− 𝑇𝑇 𝑡𝑡
Masse de noyau de l’américium : 241,0567 u et compléter le tableau suivant qui donne, en Becquerels,
Masse du noyau de neptunium : 237,0480 u l’activité de deux échantillons contenant initialement les
Masse de la particule α : 4,0015 u mêmes quantités de matière de chacun des deux
Unité de masse atomique 1u = 931,5 MeV/C2 nucléides.
Nombre d’Avogadro : N = 6,02 1 023 Date t 0 8 jours 1 an 30 ans
Exercice 7 131
I 500
Dans une pile atomique, les noyaux d’uranium 235 92𝑈𝑈,
137
Cs 1000
frappés, par des neutrons, subissent la réaction de fission. Exercice 9
Cette réaction se fait avec perte de masse et La médecine utilise des bombes au cobalt. Ces bombes
s’accompagne de l’éjection de plusieurs neutrons qui
contiennent le nucléide 6027𝐶𝐶𝐶𝐶 radioactifs 𝛽𝛽 obtenu par
−
vont, à leur tour, entrainer de nouvelles fissions. 59
bombardement du cobalt 27𝐶𝐶𝐶𝐶. Sa constante radioactive
1) a) Sachant qu’une masse d’uranium 235 égale à 0,4 kg
est λ = 4,17. 10−19 𝑠𝑠 −1. Le noyau obtenu après la
est consommée en un jour et que la perte de masse est
radioactivité émet deux rayonnements de longueurs
égale à 0,1% de la masse d’uranium consommée,
d’ondes 𝜆𝜆1 = 1,6 𝑝𝑝𝑝𝑝 et 𝜆𝜆2 = 1,8 𝑝𝑝𝑝𝑝.
calculer la puissance de la pile. 59
b) Chaque neutron émis lors de la fission a une énergie 1) Ecrire l’équation du bombardement du nucléide 27 𝐶𝐶𝐶𝐶
de 1MeV. En admettant que la mécanique classique est en précisant le projectile utilisé.
utilisable, calculer la vitesse de ces neutrons. 2) Ecrire l’équation de la désintégration 𝛽𝛽− du 60
27𝐶𝐶𝐶𝐶 en
2) La fission d’un noyau d’uranium 235 bombardé par précisant le noyau fils.
un neutron fournit divers produits. Parmi les réactions 3) Quel est le type de rayonnement électromagnétique
qui se produisent on peut citer : émis par le noyau fils ?
4) Calculer la demi-vie du noyau de cobalt 60.
5) Un échantillon contient 15 g du cobalt 60 à la date
t = 0. Au bout de quel temps cette masse sera-t-elle
réduite à 14 g ? On exprimera le résultat en année.
36
1 an = 365,25 jours. provient uniquement de la désintégration du potassium
6) Les particules 𝛽𝛽− émises ont une énergie cinétique de 40. A la date t, on relève les nombres de noyaux
5. 10−14 𝐽𝐽. Elles sont absorbées par les tissus humains. suivants : N(K) = 1,0.1016 noyaux et
Quelle est la puissance transférée aux tissus par une N(Ar) = 3,0.1016 noyaux
source dont l’activité est 6,1. 1017 Bq. B) Le nombre de noyaux de potassium désintégrés à la
On donne un extrait du tableau de classification date t est de 2,0.1016 noyaux
périodique des éléments chimiques C) Le nombre de noyaux initiaux de potassium est de
Noms Chrome Manganèse Fer Cobalt Nickel Cuivre Zinc 4,0.1016 noyaux
X Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn D) L’âge de ce caillou est de 3,0.109 ans.
Z 24 25 26 27 28 29 30
Exercice 12
Exercice 10 On donne, pour différents noyaux :
Le bismuth ( 222𝑧𝑧𝐵𝐵𝐵𝐵 ) est radioactif α. Le noyau-fils est H : Z = 1 ; He : Z = 2 ; C : Z = 6 ; N : Z = 7 ; O : Z = 8.
un isotope de l'élément thallium ( 81𝐴𝐴𝑇𝑇𝑇𝑇 ). On prendra : 1 an = 365 jours
Il peut se produire ou non une émission de rayonnement 1) Réactions nucléaires dans la haute atmosphère
𝛾𝛾. Le proton est représenté par le symbole 11𝐻𝐻. Justifier cette
1) Ecrivez l’équation de cette désintégration spontanée écriture.
en déterminant, sans justification, Z et A. 2) Obtention du carbone 14
2) Déterminez l'énergie libérée par la désintégration L'équation de la réaction qui a lieu lorsque le neutron
d'un noyau de bismuth. rapide éjecte un des protons du noyau d'azote peut
3) Deux processus de désintégration d'un noyau de s'écrire :
14 1 𝐴𝐴 1
bismuth sont possibles : 7𝑁𝑁 + 0𝑛𝑛 → 𝑍𝑍𝑌𝑌1 + 1𝐻𝐻
a) Lors de la désintégration d'un noyau au repos, il a) Enoncer les lois de conservation qui régissent une
n'y a pas production de rayonnement γ. Le noyau fils réaction nucléaire.
a une vitesse quasiment nulle. Calculez l'énergie b) Calculer Z et A. Vérifier que, comme l'indique le
cinétique de la particule α. texte, on obtient bien du carbone 14. Préciser la
b) Lors de la désintégration d'un noyau de bismuth, un composition de ce noyau.
rayonnement γ est émis avec une énergie de 0,47 MeV. 3) Désintégration du carbone 14
Calculez l'énergie cinétique de la particule α. a) Ecrire l'équation de la réaction qui a lieu lorsqu’un
4) L'activité d'un échantillon de bismuth est de noyau de carbone 14 se décompose à son tour, en
3,0.1012 Bq. Les particules α sont arrêtées par une précisant le type de radioactivité du carbone 14. On ne
feuille d'aluminium alors que le rayonnement γ n'est pas tiendra pas compte de l'antineutrino produit.
absorbé. Calculez la puissance transférée à la feuille b) Identifier l'élément Y2 formé.
d'aluminium, si on admet que les deux processus 4) Phénomène de décroissance radioactive
précédents ont la même probabilité de se réaliser. a) Donner la définition du temps de demi-vie t1/2.
Données : Constante d'Avogadro : b) Constante radioactive.
N = 6,02.1023 mol−1 ; 1 u = 1,66055.10-27 kg ; c) Donner la relation entre la constante radioactive λ et
A
le temps de demi-vie t1/2.
1 eV = 1,602.10-19 J ; Célérité de la lumière dans le d) Par une analyse dimensionnelle, déterminer l'unité
vide : c = 2,998.108 m.s-1 ; Masse des noyaux : de λ.
m(Bi) = 211,94562 u ; e) A l'aide du texte, calculer sa valeur en unité SI, pour
m(Tl) = 207,93745 u ; la désintégration du carbone 14. (T = 5,7.103 ans)
m(He) = 4,00150 u f) Soit N le nombre moyen de noyaux radioactifs restant
Exercice 11 dans un échantillon à la date t. Le nombre moyen de
Compléter le tableau en annexe en répondant par VRAI ou désintégrations pendant une durée dt courte devant
FAUX pour chaque question. t1/2 est -dN (opposé de la variation de N). Ce nombre
Le noyau de potassium 4019𝐾𝐾 est radioactif et se désintègre
moyen de désintégrations est donné par la relation :
en donnant un noyau d’argon 40 18𝐴𝐴𝐴𝐴 . La demi-vie
- dN = 𝜆𝜆.N.dt (dN est négatif mais -dN est positif)
9
radioactive du potassium est 1,5.10 ans. Déterminer le nombre de désintégrations par minute et
par gramme de carbone d'un organisme vivant à partir du
A
moment de sa mort.
B g) Même question pour un échantillon de 1 gramme et
une durée de 1 seconde. Quelle unité peut-on attribuer à
C ce dernier résultat ?
Exercice 13
D
En 1999, la France a produit une énergie électrique de
486.10 9 kWh. Plus de trois-quarts sont d’origine
A) Il s’agit d’une désintégration 𝛽𝛽+ . nucléaire (la France est au deuxième rang mondial en ce
L’analyse d’un caillou lunaire montre la présence de qui concerne ce type de production).
potassium 40 et d’argon 40. On suppose que l’argon 40 Données :

37
 Masses de Masses de Divers
quelques particules quelques noyaux
Proton : Uranium 235 : 1u=
mp = 234,9935 u 1,6606.10 - 27 kg
1,6726.10 - 27 kg
Neutron : mn = Cérium 146 : C=
1,6749.10 - 27 kg 145,8782 u 2,9979.10 8 m / s
Électron : me = Sélénium 85 : NA =
9,109.10 - 31 kg 84,9033 u 6,022.10 23 mol - 1
e = 1,602.10 - 19 C
La France compte aujourd’hui 58 réacteurs nucléaires à
eau sous pression (REP). La production d’énergie dans
ces réacteurs repose sur la fission de l’uranium 235.
Lorsqu’un neutron heurte un noyau d’uranium 235 92𝑈𝑈,
une des fissions possibles conduit à la formation d’un
noyau de cérium 146 58𝐶𝐶𝐶𝐶 , d’un noyau de sélénium 𝑥𝑥𝑆𝑆𝑆𝑆,
85

ainsi qu’à un nombre « a » de neutrons.

1) Écrire l’équation complète de cette réaction nucléaire
; en déduire la valeur de « a » et celle de X. Justifier en
exprimant les lois appliquées.
2) Calculer la variation de masse Δm qui accompagne la
fission d’un noyau d’uranium 235.
3) Calculer, en joule et en MeV, l’énergie E libérée par
cette réaction. On considère que les énergies cinétiques
initiales du neutron 10𝑛𝑛 et de l'uranium 235
92𝑈𝑈 sont
négligeables devant leur énergie de masse.
4) Les centrales nucléaires françaises utilisant de
l’uranium 235 fournissent au maximum une puissance
électrique P = 1455 MW.
La combustion d’un kilogramme de pétrole libère une
énergie E = 45.106J sous forme de chaleur. Le
rendement de la transformation d’énergie thermique en
énergie électrique est de 34,2 %. En déduire la masse de
pétrole qui serait nécessaire pour produire pendant un
an la même énergie électrique que les centrales
nucléaires françaises.
Fin

38
Le succès est au bout de la
persévérance