Les informations utiles, pertinentes, objectives pour la gestion de l’entreprise, regroupées et mises
en forme, constituent des données.
Une base de données est un ensemble organisé de données. Ces données doivent être stockées de
manière organisée, structurée, pour être exploitées efficacement et minimiser la place occupée sur le
support. Elle doit pouvoir être interrogé rapidement.
L’organisation des données dans une base de données nécessite une analyse à trois niveaux :
Le niveau conceptuel :
Il s’agit à ce niveau d’analyser les données à traiter (quelles sont les sonnées à traiter, quelles
relations ont-elles entre elles). A ce niveau d’analyse on parle de modèle conceptuel des données
(MCD), ou schéma conceptuel ou bien encore de modèle entité association (MEA).
REPRESENTANT
CLIENT
Numrep 1,n 1,1
NumClient
Nomrep
VISITER NomClient
Salairemensuel
VilleClient
CAmensuel
Le niveau organisationnel :
Il s’agit d’ici de présenter schématiquement le système d’information tel qu’il sera géré dans la
base de données. On passe d’une information à une donnée. A ce niveau d’analyse on parle de
modèle relationnel ou schéma relationnel.
Le niveau physique :
1/7
I- Le niveau conceptuel
L’analyse des informations au premier stade du travail doit permettre d’identifier :
- Les entités,
- Les associations,
- Les cardinalités.
A-L’entité
L’entité :
C’est un individu ou un objet défini au sein du système d’informations (ex. : entité élèves,
fournisseurs, clients, …). Elle est caractérisée par un certain nombre de propriétés qui lui sont
spécifiques.
Les propriétés :
Une propriété est une information qui caractérise une entité. Une propriété peut être élémentaire
(ex. : nom élève, adresse élève, …) ou calculée (ex. : solde d’un compte, total d’une ligne de
facture …).
Seules les propriétés élémentaires figurent dans une entité. Les propriétés calculées ne sont donc
pas retenues.
L’identifiant :
C’est une propriété particulière. Le numéro élève est l’identifiant de l’entité élève. Ce numéro
élève est unique, il ne concerne qu’un seul élève. Le choix du nom de l’élève n’est pas convenable
car il y a un risque d’homonymie. L’identifiant est souligné pour le repérer des autres propriétés.
L’identifiant permet de distinguer chaque occurrence de l’entité.
L’identifiant d’une entité est souvent un numéro ou un code.
ELEVE LYCEE
Neleve Nlycee
Nomeleve Nomlycee
Prénomeleve Adresseruelycee
Adresserueeleve Adressevillelycee
Adressevilleeleve Fréquenter Codepostallycee
Codepostaleleve Téléphonelycee
Datenaissance Faxlycee
Association
SALARIE
ENTREPRISE
Nsalaire
1,1 1,n Nentreprise
Nomsalarie
Raisonsociale
Prénomsalarie
Travailler Adresserueentreprise
Adresseruesalarie
Adressevilleentreprise
Adressevillesalarie
Codepostalentreprise
Codepostalsalarie
Les associations hiérarchiques (CIF) se repèrent avec les cardinalités 1,1 ou 0,1.
Association
ELEVE
MATIERE
Neleve 0,n 0,n
Nomeleve Nmatiere
Prénomeleve Obtenir Nommatiere
Datenaissance
Note
3/7
C-Les cardinalités
Les cardinalités sont des chiffres situés à gauche et à droite de l’association. Ils correspondent au
nombre de possibilités minimales (0 ou 1) et maximales (1 à n) de participation d’une occurrence
d’une entité à l’association.
4/7
II- Le niveau organisationnel : Le modèle relationnel
Le modèle conceptuel des données ne permet pas de créer la base de données. D’où la nécessité
d’élaborer le modèle relationnel
Le passage du MCD au modèle relationnel répond à trois règles :
Règle 1 : Les entités deviennent des relations. Les propriétés deviennent des attributs de la relation.
L’identifiant devient la clé primaire de la relation. La clé primaire est soulignée pour la différencier des
autres attributs.
Règle 2 : Les associations hiérarchiques disparaissent. L’identifiant de l’entité ayant les cardinalités 1,n
ou 0,n est incorporé dans la relation née de l’entité ayant les cardinalités 1,1 ou 0,1. Il s’agit d’une clé
étrangère notée par le signe #.
Règle 3 : Les associations non hiérarchiques deviennent des relations. La clé primaire est obtenue en
concaténant les identifiants des entités qui participent à cette association (les identifiants concaténés sont
précédés du signe #). Lorsque l’association est porteuse de données, ces dernières sont les attributs de ka
relation.
Attention, le vocabulaire change :
Le modèle conceptuel des données Le modèle relationnel
Entité Relation
Propriété Attribut
Identifiant Clé primaire
Exemple : soit le modèle conceptuel des données suivant :
ELEVE PROFESSEUR
1,n
ENTREPRISE
0,n
Effectuer un stage Nentreprise
Nom du tuteur
Raisonsociale
Villeentreprise
Telephone
Le modèle relationnel est :
PROFESSEUR (Nprofesseur, Nomprofesseur, Lyceeprofesseur, Matiereprofesseur)
ENTREPRISE (Nentreprise, raisonsociale, villeentreprise, Telephone)
Effectuer un stage (#Neleve, #Nentreprise, Nom du tuteur)
ELEVE (Neleve, Nomeleve, Prenomeleve, Adresseeleve, #Nprofesseur)
5/7
III- Le niveau physique : Le système de gestion de bases de
données relationnelles : le SGBDR
Le passage au modèle organisationnel ou modèle relationnel au modèle physique (SGBDR) est
réalisé en transformant chaque relation en table.
Chaque relation devient une table. Les attributs deviennent des champs. Les clés primaires et
étrangères sont des champs particuliers. Les clés primaires sont des champs indexés sans
doublons. Les clés étrangères sont des champs indexés avec doublons.
Exemple :
Le modèle relationnel suivant est transformé en quatre tables, chaque relation devient une table :
La clé primaire d’une table est reliée à la clé étrangère correspondante dans une autre table. Ces
liens permettront de lire les informations d’une table à une autre.
Il faut maintenant créer les tables grâce au logiciel de gestion de bases de données. Au préalable il
faudra prendre soin de créer une nouvelle base de données.
6/7
Après avoir défini les champs pour chaque table, il convient de saisir les données. Les tables sont
alors présentées sous la forme de feuilles de données.
On remarque :
- Les noms des champs deviennent les titres des colonnes des tables en modèles feuilles
de données,
- Les informations saisies dans la table sont des données.
- Une fois créées les tables peuvent être interrogées.
IV- Requêtes
Une requête est une interrogation de la base de données. Cette interrogation concerne au moins une table
(une relation) et le résultat est donné dans une nouvelle table (relation) :
- La PROJECTION : cette opération vise à ne retenir que certains attributs d’une relation
(d’une table), exemple on souhaite la liste des noms par élève par ordre alphabétique.
- La SELECTION : cette opération ne retient que les occurrences qui satisfont à une
condition. La nouvelle relation (table) ne contient que les occurrences conformes à la
condition, exemple : on souhaite la liste des noms d’élèves qui habitent Torcy.
- La JOINTURE : elle réunit deux relations (tables) ayant le même attribut. La nouvelle
relation (table) réunit les attributs des deux relations (tables), exemple on souhaite
connaître le nom du professeur qui supervise un élève en stage.
Pour préparer les requêtes sur la base de données, il faut analyser les requêtes dans un tableau d’analyse
qui se présente de la façon suivante :
Critères
Attributs Critères
Requêtes Tables Critères de jointure de
projetés de tri
sélection
Liste des
noms
d’élèves par ELEVE Néant Néant Nomeleve Croissant
ordre
alphabétique
Liste des
noms
d’élèves qui ELEVE Néant Torcy Nomleve Néant
habitent
Torcy
Le nom du
professeur ELEVE.Nprofesseur
ELEVE
qui supervise = Néant Nomprofesseur Néant
PROFESSEUR
un élève en PROFESSEUR.Nprofesseur
stage
7/7