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Remerciements …
Merci
Ibrahim
2
Sommaire
3
CHAPITRE IV : RESULTATS ................................................................................................................................ 38
EXEMPLE1.1.ENTREES .......................................................................................................................................... 38
EXEMPLE1.2.SORTIES............................................................................................................................................ 38
EXEMPLE1.3.VARIABLES IMPORTANTES ............................................................................................................... 39
EXEMPLE2.1.ENTREES .......................................................................................................................................... 40
EXEMPLE2.2.SORTIES............................................................................................................................................ 40
EXEMPLE2.3.VARIABLES IMPORTANTES ............................................................................................................... 41
EXEMPLE3.1.ENTREES .......................................................................................................................................... 42
EXEMPLE3.2.SORTIES............................................................................................................................................ 42
EXEMPLE3.3.VARIABLES IMPORTANTES ............................................................................................................... 43
EXEMPLE4.1.ENTREES .......................................................................................................................................... 44
EXEMPLE4.2.SORTIES............................................................................................................................................ 44
EXEMPLE4.3.VARIABLES IMPORTANTES ............................................................................................................... 45
EXEMPLE5.1.ENTREES .......................................................................................................................................... 46
EXEMPLE5.2.SORTIES............................................................................................................................................ 46
EXEMPLE5.3.VARIABLES IMPORTANTES ............................................................................................................... 47
BIBLIOGRAPHIE ..................................................................................................................................................... 48
ANNEXES .................................................................................................................................................................. 49
4
Table des Figures
Figure 1 : les trois types d'éléments filetés....................................................................................... 9
Figure 2 : Définition des caractéristiques géométriques et de la section résistante As d’un filetage
[AFNOR] ................................................................................................................................ 10
Figure 3 : Effet du fluage sur la précharge ..................................................................................... 13
Figure 4 : Précontrainte de l’assemblage [Guillot] ........................................................................ 14
Figure 5 : Etat de l’assemblage avant et après précontrainte Barreau 2000] ................................. 14
Figure 6 : Assemblage sous charge FE [Guillot] ........................................................................... 16
Figure 7 : Filtrage de l’effort extérieur dans le boulon [Guillot] ................................................... 16
Figure 8 : Sollicitation d’un assemblage sous l’action d’un effort fortement excentré [Guillot] .. 17
Figure 9 : Distribution des pressions de contact PC pour différentes valeurs de l’effort extérieur
FE [Guillot] ............................................................................................................................ 18
Figure 10 : Modélisation en poutre fléchie avec prise en compte du facteur d’introduction de
charge [Guillot] ...................................................................................................................... 19
Figure 11 : Organigramme de dimensionnement des assemblages par éléments filetés exploitant
le modèle en poutre fléchie [Guillot] ..................................................................................... 21
Figure 12 : Assemblage a un seul boulon ...................................................................................... 27
Figure 13 : Filetage à pas fin .......................................................................................................... 49
Figure 14 : Modules d’élasticité E ................................................................................................. 50
Figure 15 : Longueur fileté M3 –M20 ........................................................................................... 50
Figure 16 : Longueur fileté M12 –M30 ......................................................................................... 51
Figure 17 : Assemblage par boulon : raideur des pièces assemblées [Guillot]. ............................. 51
Figure 18 : Calcul des raideurs des pièces : définition de la section AP [Guillot]......................... 51
Figure 19 : Définition du modèle équivalent pour le calcul de la raideur du boulon [Guillot]...... 52
Figure 20 : Coefficient de correction de tenue dynamique KN en fonction du nombre de cycles N
................................................................................................................................................ 52
Figure 21 : Limite de fatigue .......................................................................................................... 52
Figure 22 : Condition de serrage .................................................................................................... 53
Figure 23 : Coefficient d’incertitude de serrage suivant le moyen de serrage utilisé .................... 53
Figure 24 : Valeur de moyen f ou µ ( f = µ ) en fonction du revetement et du lubrifiant ......... 53
5
Introduction
Plusieurs liaisons sont utilisées pour les assemblages de construction mécanique, mais les
liaisons les plus utilisées sont les liaisons par éléments filetés. Ces liaisons sont facilement
démontables, d’un coût de revient acceptable et d’une bonne stabilité. Elles résistent bien aux
chocs et aux sollicitations dynamiques.
Les éléments filetés précontraints sont l’objet de recherche qui reste à nos jours un
domaine d’actualité. Ils sont utilisés dans le cas où le système ne pourrait tolérer un mouvement
relatif des éléments le constituant ou (et) s’il serait en proie au phénomène de fatigue. Ce dernier
réduit considérablement la durée de vie des composants comparativement au cas où la
sollicitation serait purement statique. Les études menées au sujet du comportement de ces
éléments sous une sollicitation dynamique ont montrées que seul un modèle de dimensionnement
précis tenant compte des différentes caractéristiques de la sollicitation et de l’assemblage
permettra une optimisation. Les solutions classiques : Choix d’un matériau à caractéristiques
mécaniques élevées, palier au phénomène de concentration de contraintes, …etc. mènent vers des
légères améliorations et aboutissent à des produits spéciaux, souvent coûteux.
L’optimisation des assemblages signifie l’instauration d’un compromis entres les objectifs
recherchés : réduction de masse (càd de volume), amélioration de la résistance, …etc. Le
problème d’optimisation des assemblages boulonnés vu du coté mathématique présente la
caractéristique d’avoir un domaine de solution restreint. A cause de la normalisation, les variables
du problème tel que dans tout problème de mécanique sont pour la plupart discrètes(non
Linéaires) semblent être efficaces même si elles nécessitent des robustes stations de calcul
[Giraud Moreau 1999].
Notre travail s’inscrit dans le cadre de l’un des objectifs de recherche du laboratoire CMIS
qui est la création d’outils d’aide au dimensionnement optimal de composants.
Cette étude abordera le dimensionnement optimal de liaisons par éléments filetés. Dans le
premier chapitre, on parle des généralités sur les liaisons par éléments filetés, leurs types, leur
utilisation et leur normalisation.
6
Au cours du second chapitre, on parle des avantages du modèle de calcul en poutre fléchie.
Un modèle qui tient compte des caractéristiques de l’élément de liaison, de celles des pièces
assemblées et de l’effort extérieur imposé.
7
Chapitre I : Généralités Sur Les Eléments Filetés
I.2.1. Boulon
Ensemble constitué d’une vis avec tête et d’un écrou (cf. figure 1a), destiné normalement
à assurer un serrage entre la face d’appui de la tête et celle de l’écrou. Une solution à appeler
souvent puisqu’elle est la moins coûteuse, et nécessite peu d’opérations sur les pièces. Les
boulons HR (haute résistance) et à serrage contrôlé utilisent des aciers spéciaux pour des
assemblages rigides soumis à des sollicitations répétées.
I.2.2. Vis
Pièce constituée d’une tige filetée, avec ou sans tête (cf. figure 1b), mais comportant un
dispositif d’immobilisation (ergot, collet carrée, …etc.). La vis offre une économie de l’écrou
mais impose le taraudage de la pièce ; une opération pas souvent facile, ni judicieuse lorsqu’il
s’agit d’un matériau tendre où l’arrachement des filets de la pièce peu survenir durant le service
si la hauteur taraudée n’est pas minutieusement calculée ou si le montage et le démontage
seraient fréquents.
I.2.3. Goujon
Tige comportant un filetage à ces deux extrémités (cf. figure 1b), destiné à assurer un
serrage entre la face d’une pièce dans laquelle l’une des extrémités vient s’implanter à demeure
par vissage et la face d’appui d’un écrou vissé sur l’autre extrémité.
8
Plusieurs éléments annexes ou spéciaux sont présents dans l’assemblage (Rondelle :cas de
des assemblages de la Figure 1, éléments de freinage, …etc.).
9
I.4. Normalisation
L’AFNOR a effectué une normalisation globale des éléments d’assemblages filetés. Ses
recommandations concernent les dimensions et les tolérances, les matériaux, les outils de
serrages et les spécifications d’essais statiques et dynamiques. Ces normes définissent :
• Le couple de dimensions (Diamètre nominal et pas) : Il est donné pour chaque type de
filetage ; gros ou fin,... etc.
• La section résistante AS des filetages (cf . Figure 2): C’est la section d’une tige
cylindrique de résistance équivalente à celle de la partie filetée de la vis. Elle permet le
passage des efforts aux contraintes lors des essais ou lors des calculs. La figure 2 définit
les caractéristiques géométriques d’un filetage et de la section résistante [AFNOR].
• Les essais de caractérisation du métal sur éprouvette (Rmmin, Remin, Amin) et sur éléments
(vis ou goujon) entier (Rmmax, Résistance à la charge d’épreuve, résistance à la traction).
• Les essais de fatigue sous charge axiale : conditions d’essai et de présentation de résultats,
sans donner les valeurs limites des contraintes de fatigue.
• Les classes de qualité des éléments : un paramètre définissant les caractéristiques des
matériaux.
Figure 2 : Définition des caractéristiques géométriques et de la section résistante As d’un filetage [AFNOR]
10
I. 4.1. Exemples
9 × Rm min
Re min ≈ = 900 MPa
10
I. 4.1.2. Ecrou
La classe de qualité est désignée par un seul nombre qui correspond sensiblement à 1/100
de la contrainte minimale en MPa exercée sur la vis lors de l’essai de traction sur l’écrou. Ainsi
sur un écrou de classe 8, on doit pouvoir appliquer une contrainte d’environ 800 MPa
(8 × 100=800MPa) dans la section résistante de la vis sans avoir de déformation de l’écrou.
L’écrou peut être enlevé facilement à la main, ou dans le pire des cas, il nécessitera une
manœuvre d’un demi tour de clé.
Remarque : A classe égale, l’écrou est toujours bien plus résistant que la vis et qu’il ne sera pas
utile de vérifier sa résistance.
I.5. Conclusion
Si les normes définissent plusieurs produits jusqu’à aller à des produits trop spécifiques.
Le concepteur doit effectuer un choix judicieux et doit se limiter au strict nécessaire. En effet, en
faillant à ce réflexe, il entraînera des fabrications particulières ou aboutira à un coût des produits
trop élevé.
11
Chapitre II : Modèles De Calcul Des Eléments Filetés
II.1. Introduction
L’amélioration de la tenue dynamique passe par un calcul précis de la contrainte alternée
sollicitant le boulon. En effet, le paramètre le plus important est la précharge Q qui filtre l’effort
extérieur. Dans le modèle classique de dimensionnement, cette caractéristique n’est pas prise en
compte ; le dimensionnement se fait en supposant que l’assemblage n’est soumis qu'à un effort
statique tout en prenant des hypothèses fortement simplificatrices et des forts coefficients de
sécurité pour palier aux incertitudes des calculs. Ce qui mènent souvent à un
surdimensionnement et rend le modèle loin des espérances d’optimisation de résistance et de
masse.
Les modèles de calcul des assemblages par éléments filetés avec leurs variantes
hypothèses de calcul sont nombreux. Les modèles de bases que nous jugeons les plus importants
sont ceux qui tiennent compte de l'excentricité de la sollicitation extérieur, ils sont :
_ Le modèle VDI 2230 linéaire: on considère dans ce modèle que les pièces assemblées comme
étant un solide prismatique d’axe parallèle à l’axe du boulon. L’excentration de la force
extérieure doit être suffisamment petite ainsi que les dimensions relatives des pièces pour
engendrer une flexion des pièces ne tolérant pas un décollement en aucun point de la surface de
contact. La rigidité en flexion de la vis est négligeable devant celle du solide en flexion.
_ Le modèle VDI 2230 non linéaire (flexion circulaire) : un modèle qui s’appuie sur l’hypothèse
des petites déformations et une flexion circulaire des pièces. Un modèle conseillé pour le cas des
pièces de faible épaisseur par rapport à la longueur tout en restant dans la faible excentricité.
_ Le modèle en poutre en poutre fléchie : c’est le modèle le plus intéressant surtout avec l’apport
des travaux de Guillot et de Bakhiet. Il traduit le comportement de la plus part des assemblages
mécaniques puisqu’il prend en considération le déplacement de la zone d’appui entre les pièces
assemblées, comme il décrit parfaitement le cas d’un chargement moyennement ou faiblement
excentré.
12
II.2. Incertitude sur le couple de serrage et influence du phénomène
de fluage
Cette incertitude sur la précharge est due à L’incertitude sur les valeurs du coefficient de
frottement Vis-pièce et écrou-pièce et au moyen de serrage.
L’incertitude sur le couple due au moyen de serrage est caractérisée par le coefficient α S .
Si l’outil de serrage est réglé de telle manière à introduire une valeur moyenne Qmoy de la
précharge, à cause de l’incertitude, la précharge réelle dans le boulon est une valeur du domaine
[Qmin : Qmax] tel que :
Qmax = α S × Qmin
Le fluage quant à lui induit une perte de la précharge dans le boulon (cf. figure 3).
Cette valeur qu’on notera FZ est donnée par :
1
0.34
2l
Fz = 3.29 P1 10 − 3
S P+SB d
13
• Un raccourcissement des pièces assemblées sous Q égal à ∆ OP
Tant qu’il n'y a pas de décollement des pièces, la variation de la longueur ∆ l sous FE est la
14
∆ l = ∆ B + ∆ OB = ∆ P − ∆ OP
1 1
⇔ ( FB − Q ) = (Q − FP )
KB KP
Comme la sollicitation est dynamique,la variation de l’effort dans le boulon est égale à :
KB
∆FB = ∆FE
KB + KP
On voit bien que dans un assemblage précontraint, le boulon n’est pas directement soumis à
KB
l’effort extérieur FE . Un filtrage proportionnel au coefficient aura toujours lieu (cf.
KB + KP
figure 7). On arrive alors à comprendre pourquoi on préconise des assemblages à rigidité de
l’élément fileté faible par rapport à celles des pièces.
15
Figure 6 : Assemblage sous charge FE [Guillot]
16
II.4. Modèle en poutre fléchie
Le modèle en poutre fléchie est venu répondre au comportement des pièces sollicitées
en flexion présentant la caractéristique d’avoir une épaisseur faible par rapport à la longueur
et (ou) par rapport à la valeur de l’excentration de la charge. C’est le cas des assemblages les
plus courants (cf. figure 8).
Figure 8 : Sollicitation d’un assemblage sous l’action d’un effort fortement excentré [Guillot]
17
Figure 9 : Distribution des pressions de contact PC pour différentes valeurs de l’effort extérieur FE [Guillot]
18
II.4.2. Hypothèses de la modélisation
En ajoute à celles déjà citées relatives aux dimensions relatives des pièces :
1. On reste dans le domaine élastique des déformations
2. On utilise le modèle de poutre en flexion avec des ressorts de raideur K B pour le boulon et
K P pour la pièce (cf. figure 10)
Figure 10 : Modélisation en poutre fléchie avec prise en compte du facteur d’introduction de charge [Guillot]
m Q SB
s3 + − s − m = 0
6E P I P S SB + SP
FE
m
FB = FE 1 +
s
m EB I B
MFB = FE s
2h p E p I P
1 1
SB = SP =
KB KP
19
Avec :
s : L’excentration de la force de contact entre pièces par rapport à l’axe du boulon (en mm).
20
le cas de l’organigramme va permettre de définir la classe des boulons, la précharge à appliquer,
le couple de serrage assurant une tenue satisfaisante de l’assemblage en service.
Figure 11 : Organigramme de dimensionnement des assemblages par éléments filetés exploitant le modèle en
poutre fléchie [Guillot]
21
II.6. Conclusion
Un grand intérêt est porté aux assemblages par éléments filetés. C’est ce que justifie le
nombre important des modèles essayant de décrire leur comportement. De loin, le dernier modèle
(modèle en poutre fléchie généralisé) proposé par Bakhiet est de loin le plus important, il décrit
convenablement le comportement des assemblages fortement et même faiblement excentré pour
différents types de pièces.
Une importance doit être donnée pour le calcul des souplesses de la vis et des pièces
puisque ce sont elles qui définissent le supplément d’effort. Parmi ces modèles, on cite celui de
Ramsussen et de la VDI.
La démarche exposée dans l’organigramme, même si elle utilise le modèle en poutre
fléchie, elle peut laisser une marge de sécurité grande sur la résistance statique.
22
Chapitre III : Expressions du problème d’optimisation
23
à faire évoluer une population initiale pendant un certain nombre de générations, nombre défini
par l'utilisateur.
L’algorithme [Giraud Moreau 1999] est le suivant :
1) t := 0
2) Initialisation de la population P(t)
3) Evaluation de P(t)
4) Tant que le critère d’arrêt n’est pas satisfait :
4.1) P’(t) = croisement P(t)
4.2) P’’(t) = mutation P’(t)
4.3) Evaluation (P’’(t))
4.4) P(t+1)= sélection des meilleurs individus parmi (P’’(t) U P(t))
4.5) t := t+1
III.3.2. Evolution
La stratégie évolutionnaire favorise la mutation plutôt que le croisement. Travaillant sur
des réels, la mutation suit une loi généralement gaussienne avec des écarts-types généralement
codés dans le génotype.
III.3.3. Sélection
La sélection des individus est déterministe. Deux types de sélection existent, qui sont les
sélections ( µ , λ ) et ( µ + λ ). La première consiste à sélectionner les µ meilleurs parmi les λ
enfants, la seconde sélectionne les µ meilleurs individus parmi les µ parents de la génération
précédente et les λ enfants créés (chaque parent créant λ / µ enfants avec λ > µ ). Cette
dernière méthode permet de ne pas perdre les meilleurs individus d’une génération à une autre
mais accroît les possibilités que la population converge prématurément vers une solution qui n’est
peut être pas optimale mais qui représente un minimum local.
24
III.3.4. Croisement
Le croisement opère ici rarement sur le génotype contenant les variables du problème.
Cependant, il semble très utile pour l’évolution des paramètres de mutation. Les croisements
discrets et intermédiaires sont les plus utilisés. Ainsi, en moyenne un paramètre sur deux est
permuté avec celui d’un autre individu.
III.3.5. Mutation
Elle consiste à prendre des gènes aléatoirement dans le génotope et à l’altérer. Le codage
étant réel, le problème se pose quant à la réalisation de la mutation. Les stratégies d’évolution
proposent d’utiliser un modèle basé sur des distributions normales, avec des écarts-types qui
peuvent être directement codés dans le génotype.
gi (x ) = 0
x ∈ Rn
R n = {x ∈ R n / Ci ( x ) ≤ 0∀i ∈ I }
25
3. Détermination du degré de liberté du problème : Si on suppose que les fonctions d’égalité sont
de nombre me et le nombre de paramètres de description est de np. Le degré de liberté DL du
problème sera égale à np - me . DL n’est jamais négatif; si c’est le cas, on doit avoir le réflexe que
des paramètres de description sont omis ou des fonctions d’égalité sont redondantes, et on doit y
remédier).
4. Elimination des paramètres superflus : Les me fonctions d’égalité doivent théoriquement
permettre à éliminer autant de paramètres descriptifs. Ce qui n’est pas toujours aisé si on est
devant des expressions analytiques qui ne sont pas suffisamment simples. Dans les cas des
problèmes de mécanique, cette aisance est généralement offerte. A défaut, on essaie de substituer
les expressions complexes par des simples via l’interpolation.
5. Détermination du vecteur paramètres : Si npe est le nombre de paramètres éliminables par
substitution; il reste (np – npe) paramètres libres qui constituerons le vecteur x contenant les
variables d’optimisation du problème.
6. Expression finale du problème : Le problème sera finalement exprimé avec les (np – npe)
paramètres choisis comme variables (vecteur x) et les (me – npe) équations fonctionnelles restantes
qui ne permettront pas une substitution simple et qui donneront autant de fonctions contraintes
d’égalités gi. Les mi relations d’inégalités constitueront les fonctions contraintes d’inégalités Ci.
26
Figure 12 : Assemblage a un seul boulon
avec
2 × l P1 + 2 × p + 0.8 × d > lv min
27
lv min : Longueur minimale standard du boulon (en mm)
(Voir annexe : cf. figure 15 et 16)
lv min = φ1 (d )
sQl _ FE max : L’excentration de la force de contact entre pièces par rapport à l’axe du boulon (en mm)
E B : Module de Young du matériau du boulon (en N/mm2) (Voir annexe : cf. figure 14)
E P : Module de Young du matériau de la pièce (en N/mm2) (Voir annexe : cf. figure 14)
d 3 = d - 1.2268 × p (2)
l0 : Longueur de la partie non filetée (càd du noyau) (en mm) (Voir annexe : cf. figure 15 et 16)
l0 = φ 4 (d )
28
l1 : Longueur de la partie filetée (en mm)
l1 = 2l P1 − l0 (4)
Da : Diamètre extérieur de la surface de contact tête pièce (en mm) (Voir annexe : figure 15 et 16)
Da = φ5 (d )
Dt = φ 6 (d )
X = U + 1.5 × Da
Y =B
X +Y
DP = (7)
2
AP : Section relative à celles des pièces assemblées définie par la norme VDI 2230 (en mm2)
(Voir annexe : figure 17 et 18)
Si Da < DP < 3 × Da
π Da × l p1 l p1
π DP
2
Ap = (D − D ) +
2 2
− 1 − (8)
a t 5
4 8 Da 100
Ou
Si DP > 3 × Da
π
2
l p1
Ap = Da + − Dt2 (9)
4 10
29
A0 : Section nominale du boulon (en mm2)
d2
A0 = π
4
d2 + d3
ds = = 2d − 1.8763 × p (10)
2
AS : Section équivalente de la partie filetée (section résistante du boulon) (en mm2) (cf. figure 2)
d S2
AS = π (11)
4
1 l0 + 0.4d l1 + 0.4d
SB = + (12)
EB A0 AS
1 2l P 1
SP = (13)
AP E
p
bl P31
Ip = (14)
12
m
C0 = (15)
6 E P I P (S B + S P )
m − C0 sQl
3
− FE max
CQl − FE max = (16)
sQl _ FE max
30
(Voir II.4.2. Hypothèses de la modélisation : mais en supposant qu’on a sQl _ FE max et on doit
calculer Ql )
FE max , FE min : Charges maxi et mini introduites dans les plans extrêmes de la pièce (en N)
Ql : Valeur de la pré charge mini lorsque le boulon travaille avec fluage (en N)
SB
Ql = FE max CQl − FE max − (17)
S B + S P
FB max f , FB min f : Effort maxi et mini dans le boulon en présence du fluage (en N)
m
FB max f = FE max 1 + (18)
s
Ql _ FE max
m
FB min f = FE min 1 + (19)
s
Ql _ FE max
πd S4
IB = (21)
64
MFB max f , MFB min f : Moment de flexion maxi et mini dans le boulon en présence du fluage (en
N.mm)
m EB I B
MFB max f = FE max sQl _ FE max (22)
2l P 1 E p I P
m EB I B
MFB min f = FE min sQl _ FE max (23)
2l P 1 E p I P
31
∆MFB : Variation du Moment fléchissant dans le boulon (en N.mm)
∆MFB = MFB max f − MFB min f (24)
K N = φ 7 (N )
σa
−1 ≤ 0 (I)
K Nσ D
1
0.34
2l
Fz = 3.29 P1 10 − 3 (26)
S P+SB d
32
Qmax SB
CQ max − FE max = − (28)
FE max S B + S P
(Voir II.4.2. Hypothèses de la modélisation : Qmax connu et on doit calculer sQ max_ FE max )
sQ max_ FE max : L’excentration de la force de contact entre pièces par rapport à l’axe du boulon (en
mm)
C0 sQ3 max − FE max + CQ max − FE max sQ max_ FE max − m = 0 (29)
m
FB max = FE max 1 + (30)
s
Q max_ FE max
MFB max : Moment de flexion maximal dans le boulon en l’absence du fluage (en N.mm)
m EB I B
MFB max = FE max sQ max_ FE max (31)
2h p E p I P
σ e max = σ max
2
+ 3τ max
2
(35)
33
2
Re min : Limite apparente d’élasticité de la classe de qualité (en N/mm )
σ e max
−1 ≤ 0 (II)
0.9 Re min
FB max
Pa1 = (37)
Ac
π
Ac =
4
(D2
a − Dt2 ) (38)
34
III.5.1.4.Résistance au matage (contact tête écrou / pièce) :
Pmp1 : Limite de résistance au matage de la pièce (en N/mm2)
FB max
Pa 2 = (40)
Ac1
π
Ac1 =
4
(D 2
ae − Dt2 ) (41)
Dae = φ 9 (d )
Pa 2 ≤ Pm 2 (IV)
35
III.5.1.5.Variables finales et fonction d’optimisation:
CQ max_ FE max , sQ max_ FE max , FB max , MFB max , σ max , f , C1max , τ max , σ e max , Re min , Pm1 , Pmp1 , PmB , Pa1 , Ac ,
π
U × b × l P1 − × d 2 × l P1
f (d ,U , b, l P1 ) = β1 + β 2
d 4
m
3
m
36
III.5.1.6.Remarque :
On a signalé que k est une donnée fixe mais c’est pas le cas dans la résolution du
problème. Pour mieux expliquer, k est calculé dans le programme d’optimisation de telle façon
que sQ max_ FE max soit juste inférieur à sQl _ FE max càd on commence par k =1 et on calcule sQ max_ FE max
puis sQl _ FE max et à chaque fois on diminue k de façons à obtenir sQ max_ FE max < sQl _ FE max , cette
supposition de calcul est une intuition peut être non explicable physiquement mais aboutit
toujours à de bons résultats. Jusqu’à maintenant personne n’a utilisé cette méthode de résolution
ni utilisé ces suppositions.
37
Chapitre IV : Résultats
EXEMPLE1.1.entrées
Les 15 paramètres suivants sont des entrées pour le programme :
ENTREE VALEUR
k 1.000000000000
EB 210000.0000000
EP 70000.00000000
m 60.00000000000
FE max 10000.00000000
FE min 0.000000000000
N 10000.00000000
αS 1.500000000000
Pmp1 320.0000000000
PmB 750.0000000000
PmE 750.0000000000
β1 1.000000000000
β2 1.000000000000
EXEMPLE1.2.sorties
les quatre variables à optimiser sont les suivants :
38
EXEMPLE1.3.Variables importantes
En notant en plus quelques valeurs de contraintes de charges et d’excentration.
39
EXEMPLE2.1.entrées
Les 15 paramètres suivants sont des entrées pour le programme :
ENTREE VALEUR
k 1.000000000000
EB 210000.0000000
EP 70000.00000000
m 40.00000000000
FE max 10000.00000000
FE min 4000.000000000
N 10000.00000000
αS 1.500000000000
Pmp1 320.0000000000
PmB 750.0000000000
PmE 750.0000000000
β1 1.000000000000
β2 1.000000000000
EXEMPLE2.2.sorties
les quatre variables à optimiser sont les suivants :
40
EXEMPLE2.3.Variables importantes
En notant en plus quelques valeurs de contraintes de charges et d’excentration.
41
EXEMPLE3.1.entrées
Les 15 paramètres suivants sont des entrées pour le programme :
ENTREE VALEUR
k 1.000000000000
EB 210000.0000000
EP 70000.00000000
m 30.00000000000
FE max 10000.00000000
FE min 0.000000000000
N 10000.00000000
αS 1.500000000000
Pmp1 320.0000000000
PmB 750.0000000000
PmE 750.0000000000
β1 1.000000000000
β2 1.000000000000
EXEMPLE3.2.sorties
les quatre variables à optimiser sont les suivants :
42
EXEMPLE3.3.Variables importantes
En notant en plus quelques valeurs de contraintes de charges et d’excentration.
43
EXEMPLE4.1.entrées
Les 15 paramètres suivants sont des entrées pour le programme :
ENTREE VALEUR
k 1.000000000000
EB 210000.0000000
EP 70000.00000000
m 60.00000000000
FE max 12000.00000000
FE min 8000.000000000
N 10000.00000000
αS 1.500000000000
Pmp1 320.0000000000
PmB 750.0000000000
PmE 750.0000000000
β1 1.000000000000
β2 1.000000000000
EXEMPLE4.2.sorties
les quatre variables à optimiser sont les suivants :
44
EXEMPLE4.3.Variables importantes
En notant en plus quelques valeurs de contraintes de charges et d’excentration.
45
EXEMPLE5.1.entrées
Les 15 paramètres suivants sont des entrées pour le programme :
ENTREE VALEUR
k 1.000000000000
EB 210000.0000000
EP 70000.00000000
m 50.00000000000
FE max 5000.000000000
FE min 4000.000000000
N 10000.00000000
αS 1.500000000000
Pmp1 320.0000000000
PmB 750.0000000000
PmE 750.0000000000
β1 1.000000000000
β2 1.000000000000
EXEMPLE5.2.sorties
les quatre variables à optimiser sont les suivants :
46
EXEMPLE5.3.Variables importantes
En notant en plus quelques valeurs de contraintes de charges et d’excentration.
47
Bibliographie
[Giraud Moreau 1999] L.Giraud Moreau, Optimisation des systèmes mécaniques: couplage de
méthodes déterministes et évolutionnaires pour les problèmes en Variables mixtes, Thèse
Doctorat Université technologique de Compiègne, Novembre 1999.
[AFNOR] Norme AFNOR: E 03-001, E 03-053, E 25-002, E 25-023, E 25-030, E 25-113, E 25-
451, E 25-452, E 25-453, E 27-711, E 29-040.
[M. Abid, D.H. Nash] Comparative study of the behaviour of conventional gasketed and
compact non-gasketed flanged pipe joints under bolt up and operating conditions.
[M. Abid, D.H. Nash] A parametric study of metal-to-metal contact flanges with optimised
geometry for safe stress and no-leak conditions.
48
Annexes
49
Figure 14 : Modules d’élasticité E
50
Figure 16 : Longueur fileté M12 –M30
51
Figure 19 : Définition du modèle équivalent pour le calcul de la raideur du boulon [Guillot].
52
Figure 22 : Condition de serrage
53