La dentisterie cosmétique
INTRODUCTION :
2. Critères esthétiques
2.1. Le parodonte dans le cadre facial
2.2. Relation inter et intra-orale
3. Classification des sourires selon Tjan et coll, 1984
4. Actes esthétiques et champ d’activité en odontologie
4.1. Injection d’acide hyaluronique
5. Eclaircissement
5.1. Eclaircissement interne
5.2. Eclaircissement externe
5.3. Mécanisme de décoloration
5.4. Les principaux agents chimiques
5.4.1. Le peroxyde d’hydrogène
5 .4.2. Le peroxyde de carbamine
5.5. Mode d’action des agents chimiques
6. Facettes et nouveaux concepts esthétiques
6.1. Indications
6.2. Contre-indications
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
La dentisterie cosmétique
INTRODUCTION :
La douleur n’est plus le premier motif de consultation chez le dentiste. Maintenant c’est
l’esthétique. Une nouvelle discipline est en train d’apparaître, la cosmétique dentaire.
Le sourire a une importance esthétique majeure. Il allie la beauté faciale et la beauté des dents
2. Critères esthétiques
Les éléments qui contribuent à l’esthétique du sourire s’inscrivent dans le cadre facial, le
cadre labial et dépendent de l’agencement dentaire et gingival.
2.1. Le parodonte dans le cadre facial : Le sourire est d’abord appréhendé dans le cadre
global de la face. Les références horizontales et leur parallélisme priment. La ligne bi
pupillaire permet d’évaluer l’axe du rebord incisif, du contour gingival et du maxillaire. Les
références verticales comme la ligne sagittale médiane est normalement perpendiculaire aux
lignes horizontales et coïncide avec les milieux inter incisifs (dont la verticalité semble plus
importante que l’éventuel décalage). Le dessin des lèvres supérieure et inférieure permet
d’apprécier le profil qui doit servir de guide à la situation des dents.
2.2. Relation inter et intra-arcades : La dimension, le profil et les relations inter-arcades des
dents vont modeler le sourire.
Au niveau intra-arcade, la ligne médiane est très importante dans le sourire. La ligne
interincisive maxillaire coïncide avec le frein labial et la ligne sagittale médiane de la face.
L’architecture de la gencive, par sa forme et son contour, influence aussi l’esthétique du
sourire.
La ligne des collets, déterminée par le niveau de gencive marginale des dents maxillaires, suit
la forme de la lèvre supérieure.
-La ligne du sourire moyenne montre un sourire découvrant de 75 à 100% des dents
maxillaires antérieures et seulement la gencive inter proximale (type2).
- La ligne du sourire basse concerne un sourire découvrant moins de 75% des dents
maxillaires antérieures (type3).
La médecine esthétique est en progrès constant. Aujourd’hui tous les types de rides peuvent
être traités sans chirurgie, uniquement au moyen d’injections localisées de produits
spécifiques, eux-mêmes en constante évolution. L’indication majeure des injections d’acide
hyaluronique se situe dans les rides dites « statiques », résultat d’un vieillissement cutané
L’objectif à atteindre pour obtenir l’éclaircissement externe d’une dent dyschromiée est
l'altération de la structure tridimensionnelle des molécules pigmentées. Le résultat est
généralement obtenu par l'action d'un agent fortement oxydant. Ce procédé ne s'applique
qu'aux colorants organiques (Faucher et coll., 2001).
La couleur de la dent est définie par la teinte, la saturation et la luminosité. Les dents sont
constituées par différentes strates : l’émail, la dentine et la pulpe. L’émail, plus
translucide, laisse passer la coloration de la dentine. C’est donc cette dernière qui apparaît
déterminante dans la couleur finale de la dent.
Une étude a montré que la couleur des dents éclaircies était fortement influencée par le
changement de couleur de la dentine (Wiegand et coll., 2004).
5.3. Mécanisme de décoloration :
L'émail et la dentine changent de couleur par l’effet du passage du peroxyde d'hydrogène dans
la dent. L’éclaircissement est obtenu par la dégradation de complexes moléculaires
organiques de haut poids moléculaire qui reflètent une longueur d'onde spécifique de la
lumière responsable de la couleur de la tâche. Le résultat de la dégradation génère des
molécules de plus faible poids qui possèdent une moindre aptitude à la réflexion de ces
longueurs d’onde. La conséquence en est une réduction ou une élimination des dyschromies
(Kelleher et Wilson, 2008).
5.4. Les principaux agents chimiques :
6.2. Contre-indications :
- Quantité insuffisante (<50% de la face vestibulaire) ou qualité inadéquate de l’émail.
- Impossibilité de réaliser des limites supra-gingivales.
- Lésions carieuses circulaires dans la zone de transition vers la gencive.
- Espaces interdentaires trop larges.
- Dyschromies trop marquées.
- Parafonctions (bruxisme).
- Hygiène bucco-dentaire insuffisante.
CONCLUSION
Le motif de consultation, la demande du patient, sont des éléments essentiels à considérer
dans la construction du projet thérapeutique et la restauration esthétique dentaire. Ainsi, dans
la réussite du traitement, la satisfaction du patient est primordiale, car son insatisfaction fait
automatiquement du traitement un échec.