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SOMMAIRE
DEDICACE ...............................................................................................................................III
REMERCIEMENTS................................................................................................................. IV
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ............................................................................ V
PREAMBULE ........................................................................................................................... VI
INTRODUCTION GENERALE .............................................................................................. 1
PREMIERE PARTIE :PRESENTATION GENERALE DE LA SONAR-VIE ET
APPROCHE THEORIQUE SUR LA GESTION DE LA TRESORERIE ............................ 3
CHAPITRE 1 : PRESENTATION GENERALE DE LA SONAR-VIE ............................ 5
1.1. Généralités sur les activités d’assurances et de réassurances .................................... 5
1.2. Historique de la SONAR-VIE ................................................................................... 6
1.3. Organisation administrative de la SONAR-VIE ...................................................... 8
1.4. Les branches d’activité de la SONAR-VIE ............................................................. 12
CHAPITRE 2 : APPROCHE THEORIQUE SUR LA GESTION DE LA
TRESORERIE ...................................................................................................................... 14
2.1. Définitions ................................................................................................................... 14
2.2. Equilibre financier de l’entreprise ............................................................................... 15
2.3. Le suivi de la trésorerie ............................................................................................... 23
2.4. Le budget de trésorerie ............................................................................................... 24
DEUXIEME PARTIE :OPTIMISATION DE LA GESTION DE LA TRESORERIE A LA
SONAR-VIE .............................................................................................................................. 28
CHAPITRE 3 : MECANISME D’OPTIMISATION DE LA GESTION DE LA
TRESORERIE A LA SONAR-VIE .................................................................................... 29
3.1. Les opérations de la trésorerie de la SONAR-VIE ..................................................... 29
3.2. Les décisions envisageables dans le cadre de la gestion de la trésorerie..................... 31
3.3.L’analyse des performances de la gestion de la trésorerie de la SONAR-VIE ............ 35
CHAPITRE 4: DIAGNOSTIC ET ANALYSE CRITIQUE DE L’OPTIMISATION DE
LA TRESORERIE A LA SONAR-VIE .............................................................................. 39
4.1. Les forces du système d'optimisation de la trésorerie de la SONAR-VIE .................. 39
4.2. Les faiblesses du système d'optimisation de la trésorerie de la SONAR-VIE ............ 40
4.3. Approches de solutions et conditions de mise en œuvre ............................................. 42
CONLUSION GENERALE .................................................................................................... 45
MEDIAGRAPHIE .................................................................................................................... 47
ANNEXES .................................................................................................................................. 48
TABLE DES MATIERES ........................................................................................................ 49
OBJECTIF DU RAPPORT
DEDICACE
REMERCIEMENTS
Docteur Blaise KONE, Directeur de l’IBAM pour son soutien et ses conseils
pendant ces années d’études;
Monsieur Denis OUEDRAOGO, Directeur Général de la SONAR-VIE pour
m’avoir accueilli dans sa structure en tant que Stagiaire ;
Monsieur Apollinaire K. AMOUSSOU, Chef de service comptable et financier,
mon Maitre de stage, qui a accepté malgré ses occupations de m’épauler pour la
réalisation de ce rapport ;
Monsieur Jean Louis OUEDRAOGO, chargé de mission pour ses multiples
soutiens ;
Monsieur Jacques OUEDRAOGO, Comptable chargé des dépenses et Monsieur
Olivier COMPAORE, Comptable chargé des encaissements à la SONAR-VIE,
pour leur encadrement ;
Le Personnel de la SONAR-VIE ;
Le corps Professoral de l’IBAM pour la qualité de l’enseignement dispensé ;
AC : Actif Circulant
BFR : Besoin en Fonds de Roulement
CCA : Comptabilité-Contrôle-Audit
CCP : Centre des Chèques Postaux
CFA : Communauté Financière d’Afrique
CIMA : Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurance
DAT : Dépôt à Terme
DCDev : Direction Commerciale et de Développement
DG : Direction Générale
DGA : Direction Générale Adjoint
DTA : Direction Technique et Actuariat
FR : Fonds de Roulement
IARD : Incendie Accident Risques Divers
IBAM : Institut Burkinabé des Arts et Métiers
LMD : Licence Master Doctorat
PC : Passif Circulant
RLG : Ratio de Liquidité Générale
RLI : Ratio de Liquidité Immédiate
RLR : Ratio de Liquidité Réduite
SGI : Société de Gestion et d’Intermédiation
SONAR-VIE : Société Nationale d’Assurances et de Réassurances –Vie
TA : Trésorerie Actif
TN : Trésorerie Nette
TP : Trésorerie Passif
TTC : Toutes Taxes Comprises
TVA : Taxe sur la Valeur Ajouté
PREAMBULE
La formation à l’IBAM se faisait en deux (02) cycles et le premier diplôme obtenu était
le DUT. Par son évolution et sa compétitivité dans l’enseignement supérieur, et pour se
conformer aux normes internationales, l’IBAM est passé de deux (02) à trois (03)
cycles. L’IBAM est donc rentré dans le système LMD en 2011 avec maintenant pour
premier diplôme la LICENCE PROFESSIONNELLE.
L’institut est doté d’un corps professoral qualifié et intervenant dans les filières
suivantes :
Depuis le début de l’année 2014, IBAM a ouvert quatre (04) Masters professionnels qui
sont :
INTRODUCTION GENERALE
La question qui se pose dès lors, au regard de ces conditions souvent contraignantes,
est de savoir dans quelle mesure la gestion de leurs trésoreries peut orienter le pilotage
de leurs performances.
Quels sont les moyens dont elles disposent pour améliorer la gestion de leur trésorerie?,
Comment optimiser un système de traitement des flux de trésorerie dans une entreprise
d’assurance-vie?
Pour répondre à ces interrogations, nous avons effectué un stage académique dans le
cadre de nos études de Licence en Comptabilité-Contrôle-Audit, dans le service
comptable et financier de la SONAR-VIE, filiale du groupe SONAR. Nous nous
sommes particulièrement familiarisés aux instruments d'optimisation de la
trésorerie. D'où le choix de notre thème : « Optimisation de la gestion de la
trésorerie à la SONAR-VIE». L'objectif étant d'analyser les différents outils d'aide à
la prise des décisions de trésorerie à la SONAR-VIE, afin d'orienter la réflexion
managériale vers les clés d'une gestion performante de la trésorerie.
PREMIERE PARTIE :
Sigle : SONAR-VIE
Fax : (226) 25 30 89 75
Site web : www.sonar.bf
E-mail : sonarvie@sonar.bf/sonarbobo@sonar.bf
N° identification : 00001510W
Sur le plan technique, l’assurance peut être définie comme une réunion de
personnes qui, craignant l’arrivée d’un évènement dommageable pour elles, se
cotisent pour permettre à ceux qui seront frappés par cet évènement, de faire
face à ces conséquences ;
Du point de vue juridique, l’assurance est un contrat par lequel une partie,
l’Assuré, se fait promettre, moyennant une rémunération, la prime, une
prestation par une autre partie qui est l’Assureur.
Selon le code CIMA(1), l’opération d’assurance est une opération par laquelle, contre
paiement d’une prime ou cotisation, fixe ou variable, définie par l’article 300 du code
des assurances des Etats membres de la CIMA, promet de prendre en charge par
paiement ou fourniture des prestations, les conséquences que produisent certains
évènements, dans des conditions définies avec l’Assuré, sur un patrimoine, un bien ou
une personne.
Un rôle de conseiller, car par le volet prévention des risques, l’Assureur épargne
à la société un certain nombre de désastres.
État 51% ;
Étrangers 38% ;
Nationaux 11%.
Le 9 juillet 2008, le capital des deux sociétés a été doublé ; pour se conformer au
règlement N° 001/CIMA/PCMA/CE/SG/2207 adopté par le Conseil des Ministres des
Assurances (CMA) en date du 07 avril 2007. Ainsi nous avons :
Le service production
Il est assuré par un cadre dont les missions qui lui sont attribuées sont les suivantes :
Ce service a pour but d’effectuer le suivi des contrats tout au long de leurs existences,
en un mot ce service s’occupe de toutes les opérations spécifiques à un contrat
d’assurance tels que :
Il est dirigé par un cadre (DTA) qui est chargé de suivre les contrats collectifs tels que
les groupes emprunteurs, indemnités de fin de carrière et groupe entreprise. Il gère
également les affaires facultatives telles que les conventions avec des organismes
d’assurance étrangers.
Le service actuariat est chargé aussi de calculer les provisions mathématiques, qui
correspondent à la valeur des engagements mis à la charge de l’Assureur ainsi que le
tarif des primes d’assurance pour les nouveaux produits.
Service informatique
La comptabilité
Elle a pour mission de relater l’image fidèle de la société à travers les enregistrements
des différentes opérations financières, effectuées par la société. Ce pôle enregistre
l’ensemble des opérations touchant le fonctionnement de l’entreprise.
Le pôle financier
Du faite de ses engagements contractés, la société fait des placements financiers, afin de
respecter les contrats qu’elle a signés. Ce pôle assure le suivi de la trésorerie et le
contrôle de la caisse.
- La capitalisation, qui implique que les primes payées constituent en même temps
une épargne capitalisable ;
- La garantie décès, qui définit s’il y aura une prestation en cas de décès de
l’Assuré ;
- Le caractère individuel, qui implique que chaque Assuré est lié par un seul
contrat ;
- Le caractère collectif, qui implique que plusieurs Assurés sont liés par un seul
contrat ; Ces contrats sont généralement établis à la demande des institutions
financières pour assurer leurs emprunteurs, ou certains de leurs clients ou encore
par des entreprises.
Cette branche regroupe les assurances individuelles non capitalisables offrant une
garantie décès. On y trouve les produits suivants :
- La retraite à point ;
- L’épargne retraite sans décès (yansigui) ;
- L’assurance éducation ;
- L’épargne santé (yansigui santé).
Elle regroupe les contrats individuels qui sont capitalisables et qui ont la garantie
décès ; ce sont :
C’est la branche des assurances collectives, qui dispose de la garantie décès et non
capitalisable. Ces produits sont les suivants :
- Groupe emprunteur ;
- Groupe entreprise ;
- Complémentaire perte d’emploi ;
- BICIA Solidarité ;
- Location-vente ;
- Capitalis ;
- Obsèques Familles et obsèques Familles ascendants.
C’est la catégorie des contrats collectifs capitalisables, mais sans garantie décès. On y
trouve les produits suivants :
- La globale retraite ;
- L’assurance de fin de carrière.
Introduction
La gestion de la trésorerie a revêtu des enjeux cruciaux pour les entreprises depuis
la systématisation des marchés financiers et monétaires. Longtemps considérée comme
une activité passive dans l'entreprise, avec l'impératif de sécurité en matière des fonds
disponibles, elle est devenue plus active et constitue une fonction vitale dans
l'entreprise, avec la mission d'apporter un surcroît de rentabilité à l'ensemble des
activités. L'objectif est de ressortir la problématique qui préside aujourd'hui à la gestion
de la trésorerie, pour permettre de mieux appréhender sa formation au cours d'une
période, et de saisir les clés de son optimisation.
2.1. Définitions
2.1.1. Définition de la trésorerie
Autrement dit la trésorerie d'une entreprise peut être analysée comme l'ensemble de ses
possibilités de paiement considéré par rapport à l'ensemble des engagements qu'elle a
contractés. C’est ainsi que J.Y.EGLEM, A. PHILIPS et CHRISTIANE RAULET
définissent la notion de la trésorerie au sens large comme : « l’ensemble des actifs
rapidement transformables en liquides pour le règlement des dettes à court termes ».
Elle correspond donc à la nécessité d’éviter la cessation des paiements pouvant mettre
en cause la survie même de l’entreprise, c’est ce qu'exprime la notion de solvabilité
définie comme l'aptitude d'un agent économique à faire face à ses dettes lorsque celles-
ci viennent à échéance.
La gestion de la trésorerie est l'ensemble des activités qui, dans une entreprise,
permettent de conduire, d'organiser et de suivre la formation et l'évolution de la
trésorerie. D'après Jean-Luc Bazet & Pascal Faucher, la gestion de la trésorerie,
essentiellement opérationnelle, subit l'influence des décisions stratégiques qui
s'exercent sur les choix d'investissements et les choix de financements stables
générateurs du fonds de roulement net global de l'entreprise.
Ils impactent les stocks, les créances d'exploitation et les dettes d'exploitation, et créent
de ce fait un besoin permanent de financement que l'on désigne par besoin en fonds de
roulement. En temps réel donc, la trésorerie de l'entreprise résultera chaque fois de
l'écart qui existe entre son fonds de roulement permanent et son besoin en fonds de
roulement, et toute variation de cette différence induira une variation correspondante de
la trésorerie.
Source : Nous-mêmes.
Il faut également remarquer que toute amélioration de la trésorerie résulte, soit d'une
diminution du besoin en fonds de roulement, soit d'une amélioration du fonds de
roulement permanent. En dehors de tout apport externe, et de toute dépense
d'investissement, cette amélioration correspond à la capacité d'autofinancement (Cash-
Flow Net) de l'entreprise. On peut donc admettre que :
L'existence d’un fonds de roulement positif signifie qu’une partie des actifs circulant est
financée par des capitaux à long terme. Les besoins en fonds de roulement sont la part
des besoins cycliques dont le financement n’est pas assuré par les ressources cycliques
mais par le fonds de roulement, et, si celui-ci est insuffisant par des crédits à court
terme.
Le tableau des besoins et des ressources peut alors s’écrire de la manière suivante :
ACTIF PASSIF
Source : Nous-mêmes.
Le fonds de roulement et les besoins en fonds de roulement sont le plus souvent positifs.
Il se peut que l'un ou l’autre, ou les deux, soient négatifs. Un fonds de roulement négatif
constitue un besoin que l’on doit financer. Des besoins en fonds de roulement négatifs
constituent des ressources.
Si les besoins de financement de l’exploitation sont supérieurs au fonds de roulement, la
trésorerie est négative. Par conséquent, la relation fondamentale permet d’écrire :
En fait, le niveau du fonds de roulement dépend largement de la manière dont l'actif est
géré. Très étoffé, il peut signifier que les immobilisations ne sont pas suffisamment
renouvelées et que les actifs de roulement sont excessifs, ce qui traduit un sous-emploi
des capitaux permanents. A l’inverse, l’étroitesse du fonds de roulement peut parfois
s’expliquer par la nature très particulière de l’activité de certaines entreprises. Le
montant du fonds de roulement est ainsi déterminé par les caractéristiques du cycle
d'exploitation et de la gestion qui conditionnent fortement le niveau des besoins en
fonds de roulement. En règle générale, plus la durée du cycle d’exploitation est longue,
plus ces besoins sont élevés et plus le fonds roulement constaté au bilan doit être
important.
Une entreprise ayant un fonds de roulement élevé n’a pas nécessairement une trésorerie
aisée si ses besoins en fonds de roulement sont plus importants. A l’opposé, une
entreprise ayant un fonds de roulement faible, voire négatif, n’a pas nécessairement une
trésorerie serrée.
La méthode des ratios fournit une deuxième catégorie d'instruments de mesure de
l’équilibre financier.
Ce ratio indique dans quelle mesure les actifs réalisables à moins d’un an couvrent les
dettes échéant dans un an au plus. Supérieur à 1, il révèle l'existence d'un fonds de
roulement net. C'est donc un indicateur de sécurité.
Il est souvent complété par le ratio :
Fonds de roulement net
Ratio : --------------------------------
Actif circulant
IL indique la part des besoins courants financés par les ressources présentant un certain
caractère de stabilité.
Ces deux ratios s’interprètent de la même façon que le fonds de roulement.
Une valeur faible peut signifier l'approche de sérieuses difficultés de trésorerie. A
contrario, un ratio trop élevé lorsque le cycle d'exploitation ne le justifie pas, peut-être
l'indice de l'existence de ressources stables trop importantes ou mal employées qui
pèsent sur la rentabilité de l'affaire.
Capitaux propres
Ratio : -----------------------
Passif exigible
Communément appelé « ratio d'autonomie financière » est d'autant meilleur qu'il est
plus élevé.
On utilise parfois pour exprimer la même idée :
Capitaux propres
Ratio : -------------------------------------------
Dettes à moyen et long termes
La solvabilité de l’entreprise est compromise lorsqu’elle est au-dessous de 1.
Mais il ne suffit pas de maintenir un certain rapport entre capitaux propres et capitaux
empruntés ; il faut en même temps, que les ressources dégagées par l'exploitation
permettent de faire face normalement aux charges des emprunts.
Autofinancement
Ratio : -----------------------
Passif exigible
Il mesure le pouvoir de l'entreprise à « désintéresser » ses créanciers.
Le produit fini vendu donne naissance à des créances dont le délai de transformation en
liquidités est fourni par le ratio :
Créances sur la clientèle en fin d’année
----------------------------------------------- x360 jours
Ventes annuelles T.T.C.
Il peut se présenter d'une manière plus raffinée comme suit:
Créances sur la clientèle
--------------------------------------------------- X 90 jours
Chiffre d’affaires T.T.C du dernier trimestre
La comparaison du délai de règlement accordé aux clients, au délai de crédit
qu'octroient les fournisseurs permet de se faire une idée sur la situation de trésorerie.
Le suivi au jour le jour de la trésorerie implique non seulement une évaluation fine de
ces éléments constitutifs, mais également une surveillance permanente des facteurs de
leurs variations. Si l'évaluation de l'encaisse monétaire détenue par l'entreprise est plus
simple, et se résume en un inventaire physique dont le résultat est rapproché aux soldes
comptables, l'évaluation des autres éléments s'avère plus complexe parce que liée aux
paramètres de leurs créations.
Les comptes banques sont évalués compte tenu des conditions de banque et des dates
de valeur qui introduisent des écarts entre la trésorerie comptable et la trésorerie
bancaire et pose la nécessité de rapprochement. Elle permet d'appréhender en temps
réel les soldes effectifs des comptes en prenant en considération les conséquences des
positions débitrices ou créditrices des capitaux en compte au regard des conditions de
banque. Les titres et effets négociables quant à eux, en dehors du fait qu'ils se
répercutent généralement sur les comptes banques, font l'objet d'un contrôle permanent
qui permet une lucidité quant aux échéances associées. Le suivi en temps réel de la
trésorerie peut se faire sous la forme d’un tableau journalier de trésorerie (voir annexe
n°3).
Le solde est obtenu par différence entre les encaissements et les décaissements, Lorsque
ce solde est positif, il s’agit d’un excédent de trésorerie que l’on doit placer à court
terme pour éviter un coût d’opportunité.
Si ce solde est négatif, il s’agit d’un déficit de trésorerie que l’on doit absorber par des
moyens de financement à court terme comme l’escompte, le découvert bancaire. Après
l’ajustement des soldes, le budget de trésorerie ajusté est appelé plan de trésorerie.
Avant de pouvoir élaborer les différents budgets de trésorerie, il y a lieu de connaître
certains paramètres. Il s’agit :
- Des budgets des ventes, d’approvisionnements, encaissements et décaissements
toujours élaborés en TTC ;
- De la trésorerie initiale se trouve toujours dans le bilan initial,
- Dans le bilan ou dans la balance, les montants sont déjà en TTC. Par conséquent leur
imputation ou leur ventilation dans les différents budgets ne pose aucune difficulté.
- Sur les salaires, il n’y aura jamais de TVA, il s’agit particulièrement de la main
d’œuvre directe ;
- Les amortissements et les provisions d’exploitation ne seront jamais pris en compte
dans les différents budgets. Il s’agit des amortissements et provisions de la masse actif
immobilisée ; par contre les amortissements des emprunts financiers seront pris en
compte dans les différents budgets : Budget des encaissements s’il s’agit des nouveaux
emprunts contractés ; budget de décaissement s’il s’agit des remboursements
d’emprunts ;
- Dans la répartition de bénéfices seuls les dividendes seront pris en compte
- les investissements (acquisitions d’immobilisations) seront toujours élaborés en TTC ;
- Dans le budget de production, seules la main d’œuvre directe et la main d’œuvre
indirecte seront prises en compte dans le budget des décaissements. Cela voudrait dire
qu’il faut ignorer la consommation de matières ou de produits, la consommation
d’emballages et les en-cours.
Conclusion
DEUXIEME PARTIE :
Introduction
Comme dans toutes les entreprises commerciales, on peut regrouper les flux de
trésorerie de la SONAR-VIE en flux de décaissement et flux d'encaissement.
Les flux d'encaissement sont des mouvements d'entrée de fonds dans l'entreprise
qui influent sur l'accroissement du niveau de trésorerie. Les différents flux se traduisant
par des encaissements sont entre autres : les encaissements des primes, les remises
d’espèces, de chèques, les virements en faveur de la SONAR-VIE, la cession
d’immobilisation, de revenus de titres, des intérêts créditeurs etc.
On peut aussi citer, même s'ils sont rares, les encaissements liés aux opérations de
désinvestissement ou aux apports en capitaux.
Les flux de décaissement sont les opérations de toute nature induisant une
diminution du niveau de trésorerie. A la SONAR-VIE, il s'agit des divers règlements
liés à l'activité: règlements fournisseurs, paiement des rachats partiel ou total des
contrats, règlement des sinistres et des échéances, rémunérations du personnel et autres
charges salariales, Impôts et taxes, remboursements de crédits et divers frais financiers
etc. D'autres flux de décaissement non liés à l'activité peuvent également intervenir de
façon ponctuelle. C'est le cas des règlements relatifs aux opérations d'investissement, à
la distribution des dividendes et aux activités à caractère social.
N° compte Intitulés
54100000 Valeur à l’encaisser
54200000 Valeur à l’encaissement
56. Banques
57200000 Caisse
59010000 Virement de fonds
N° compte Intitulés
67201100 Intérêt bancaire
67400000 Frais sur titres
77301000 Revenus des titres de placement
77310000 Revenus des obligations
77320000 Revenus FDS communs de placement
77500000 Revenus des titres de participation
77651000 Intérêt bancaire
77653000 Intérêt compte bloquer
Source : Plan comptable de la SONAR-VIE
- Liquidité, les fonds communs de placement vous font profiter d’un accès pratique et
facile à votre argent, vous pouvez demande en tout temps la conversion de vos parts en
espèces.
Une action est une participation dans une entreprise. Quiconque détient une action
est copropriétaire (actionnaire) de l’entreprise (plus précisément: de la société
anonyme).
L’actionnaire a ainsi droit à une part des bénéfices de la société et, en cas de dissolution
de celle-ci, il a une part du produit de la liquidation. En tant que copropriétaire, il
bénéficie également d’un «droit de vote» proportionnel à ses parts qu’il peut exercer
lors de l’assemblée générale (AG) de l’entreprise.
Une obligation est un titre de créance émis par une entreprise ou par une collectivité
de droit public (Etat, commune). Quiconque détient une obligation peut dès lors faire
valoir une créance envers ce débiteur. L’acquéreur de ce titre de créance (l’obligataire)
est donc en droit de demander le remboursement du montant de la dette lorsque
l’obligation arrive à échéance et reçoit jusqu’à cette date, des paiements d’intérêts
généralement annuels, convenus à l’avance.
Les emprunts : ce sont des crédits à long et moyen terme que la SONAR-VIE peut
contracter auprès des institutions financières. Ils sont remboursés à un taux
d’intérêt fixé de commun accord avec la banque ;
Les découverts bancaires : ce sont des crédits à court terme octroyés par la banque
et moyennant rémunération. En d’autres termes, les découverts sont des soldes
débiteurs d’un compte bancaire au niveau de la banque. En général, le banquier
fixe un plafond (montant maximum débiteur) selon la taille, le chiffre d’affaires de
l’entreprise, et la situation financière.
On peut noter ici que la SONAR-VIE fait appel aux emprunts et découverts que dans les
cas exceptionnels.
C’est à l’aide des bilans comptables de la SONAR-VIE que nous avons établi les bilans
fonctionnements de 2013 et 2014 suivants :
TOTAL ACTIF 15 573 256 729 19 256 648298 TOTAL PASSIF 15 573 256 729 19 256 648 298
Source : établi par nous-même sur la base des informations recueillies sur le bilan
comptable 2013 et 2014 de la SONAR-VIE.
Compte tenu du fait que la SONAR-VIE n’est pas une société commerciale plutôt
qu’une société d’assurance, on peut calculer sa trésorerie nette par le bas du bilan :
Commentaire :
La SONAR-VIE dégage des excédents de trésorerie qui sont de deux milliards huit
cent treize millions soixante-quinze mille six cent soixante francs CFA (2 813 075 660
FCFA) pour l’année 2013 et de trois milliards quarte cent quatre-vingt-onze millions
cent soixante-six mille cent vingt-trois francs CFA (3 491 166 123 FCFA) en 2014 soit
une variation de 24,10%. Donc la SONAR-VIE doit placer ses trésoreries nettes
positives afin de pouvoir profiter des opportunités des placements ou faire des
investissements à longs termes.
RLG= ------------------------------------------------------
Libellés 2014
Actif Circulant +Trésorerie Actif 3 988 078 459
Passif Circulant +Trésorerie Passif 648 657 728
RLG 6,15
Nous constations que ce ratio est très confortable car 6,15>1, donc on peut dire que la
SONAR-VIE n’alloue pas de façon optimale ses ressources notamment vers les
investissements de long terme. Il faut noter que cette valeur très élevées n’est cependant
pas nécessairement avantageuses car elle pourra signifier ici que la SONAR-VIE
surinvestit en actifs circulants.
Trésorerie Actif
RLI= ---------------------------
Libellés 2014
Trésorerie Actif 2 813 075 660
Dettes à Court Terme 648 657 728
RLI 4,34
Actif Circulant-Stock
RLR= -----------------------------
Libellés 2014
Actif Circulant 496 912 336
Dettes à Court Terme 648 657 728
RLR 0,77
Le ratio de liquidité réduit est de 0,77<1. Compte tenu du fait que la SONAR-VIE ne
dispose pas de stocks, cela n’entraine pas la bonne gestion de sa trésorerie malgré que
ce ratio soit inférieur à 1.
CONCLUSION
Introduction
Cette opportunité se manifeste également par les facilités de crédit par signatures
obtenues auprès des administrations fiscales, et par les relations privilégiées qu’elle
entretient avec l’Etat.
Ces facteurs de succès que nous avons évoqués et bien d'autres encore, n'épuisent
cependant pas les perspectives d'efficacité ; et les facteurs non exploités par la
SONAR-VIE peuvent révéler quelques faiblesses de son système d'optimisation de la
trésorerie.
La deuxième faiblesse cache mal celle d'un excès de prudence qui consiste à se
prémunir des risques en évitant d'en prendre. L'une des raisons fondamentales pour
lesquelles la SONAR-VIE paie ses fournisseurs au comptant. Comme le soulignent
Alain Derray et Alain Lusseault, de plus en plus, la mondialisation des marchés et la
volatilité des marchés financiers obligeront les entreprises à prendre un minimum de
risques, à se familiariser aux outils de leurs couvertures plutôt qu'à les éviter. La
capacité à faire face aux risques deviendra un critère de disqualification des entreprises.
Sur le plan interne, la faiblesse à évoquer ici est celle de l’obsolescence du système
d'information en place. La trésorerie de SONAR-VIE, utilise peu d’applications
informatiques. Celles qu’on y trouve sont LOGIVIE pour le suivi des contrats
d’assurances, CIMASOFT pour la comptabilité, Excel pour d'autres analyses). La
coordination entre ces diverses applications n'est pas toujours assurée de façon
optimale ; ainsi le service comptable et financier ne dispose pas d’un logiciel
proprement dit de la gestion de trésorerie, ce qui ne lui permet pas de connaitre toutes
les charges, afin de pouvoir optimiser sa trésorerie, cela représente un défaut coûteux
sur le plan de l'efficacité et de la gestion du temps qui est un élément très précieux dans
l'optimisation de la trésorerie.
Au cours de notre stage, nous avons constaté aussi quelques insuffisances relatives à
l’organisation du système de gestion de la société qu’il faudrait solutionner afin
d’améliorer la gestion de l’entreprise. Ainsi nous avons constaté les insuffisances
suivantes :
- Le nombre élevé de prestations fournies aux clients est essentiellement causé par
l’absence d’un dispositif de régularisation des prestations et les besoins financiers
exprimés par les clients ;
- Le retard d’information de mouvement de crédit sur les comptes a pour cause entre
autres la non utilisation de progiciel de gestion automatisée et le nombre peu élevé du
personnel qui est ce fait surchargé ;
-L’absence de dispositif de gestion des comptes multiples a été retenue, or dans une
entreprise d’assurance de la taille de SONAR-VIE, il est important que les gestionnaires
aient une vision globale de tous leurs actifs liquides pour mener à bien leurs missions.
Toutes ces faiblesses que nous avons énumérées, face au système actuel
d'optimisation de la trésorerie à la SONAR-VIE, s'expriment en termes de manque à
gagner et donc d'opportunité à saisir. La performance actuelle de la trésorerie de
SONAR-VIE n'est pas négligeable, mais, nul ne l'ignore, toute entreprise pour rester
compétitive aujourd'hui est sommée de générer et d'entretenir la croissance de sa
performance. C'est dans cette optique que nous ébauchons ces quelques propositions, et
essayons de mettre en évidence l'intérêt de l'optimisation de la trésorerie pour la
performance d'une entreprise.
CONCLUSION
Le but de cette dernière étape de notre travail était d'ébaucher une analyse critique
du système d'optimisation de la trésorerie à la SONAR-VIE. Ce but nécessitait en lui-
même que soit dégagées les forces et les faiblesses de ce système, afin de proposer
quelques pistes de réflexion en vue d'un surcroît d'optimisation et de mettre en
évidence l'intérêt de l'optimisation de la trésorerie dans le pilotage de la performance.
Nous pouvons dire ici que l'efficacité du système d’optimisation de la SONAR-VIE est
imputable aussi bien à son pouvoir de négociation face à ses partenaires financiers,
qu'au dynamisme de son personnel. Néanmoins, la SONAR-VIE gagnerait à modérer
sa politique prudentielle de trésorerie pour expérimenter plus d'outils d'optimisation et
les techniques de couverture des risques de trésorerie.
CONLUSION GENERALE
Les problèmes énumérés plus haut ne sont certainement pas exhaustifs, de même que
les solutions proposées. Cependant, ceux identifiés sont les plus essentiels car leur
résolution contribuera à une gestion plus ou moins efficiente des disponibilités de
trésorerie de SONAR-VIE. Il revient donc aux Dirigeants de cette compagnie de
prendre toutes les mesures adéquates pour créer davantage de richesse.
A la lumière des différents points développés à travers ce travail, nous pouvons dire que
la gestion efficiente de la trésorerie est un élément moteur ; un pilier et un poumon pour
Ce stage nous aura permis de nous rendre compte que l'optimisation de la gestion de la
trésorerie conduit nécessairement à l'assainissement du financement de l'entreprise et à
une meilleure évaluation de la performance même du management en général.
MEDIAGRAPHIE
ANNEXES
SOMMAIRE .................................................................................................................... I
DEDICACE ................................................................................................................... III
REMERCIEMENTS .................................................................................................... IV
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ................................................................V
PREAMBULE............................................................................................................... VI
INTRODUCTION GENERALE .................................................................................. 1
PREMIERE PARTIE :PRESENTATION GENERALE DE LA SONAR-VIE ET
APPROCHE THEORIQUE SUR LA GESTION DE LA TRESORERIE ............... 3
CHAPITRE 1 : PRESENTATION GENERALE DE LA SONAR-VIE ............... 5
1.1. Généralités sur les activités d’assurances et de réassurances ......................... 5
1.1.1. Définition de l’assurance ........................................................................ 5
1.1.2. Les différents types d’assurances............................................................ 6
1.2. Historique de la SONAR-VIE ........................................................................ 6
1.2.1. Création du groupe SONAR ................................................................... 6
1.2.2. Scission du groupe SONAR ................................................................... 8
1.3. Organisation administrative de la SONAR-VIE ........................................... 8
1.3.1. La Direction Générale (DG) ................................................................... 8
1.3.2. La Direction Générale Adjoint de la SONAR-VIE .................................... 8
1.3.2.1. La Direction Commerciale et de Développement (DCDev) ............... 9
1.3.2.2. La Direction Technique et Actuariat (DTA) ..................................... 10
1.3.2.3. Le service comptable et financier ...................................................... 11
1.4. Les branches d’activité de la SONAR-VIE.................................................. 12
1.4.1. La branche individuelle ............................................................................ 12
1.4.2. La branche collective ................................................................................ 13
CHAPITRE 2 : APPROCHE THEORIQUE SUR LA GESTION DE LA
TRESORERIE .......................................................................................................... 14
2.1. Définitions ....................................................................................................... 14
2.1.1. Définition de la trésorerie ......................................................................... 14
2.1.2. Définition de la gestion de la trésorerie .................................................... 15
2.2. Equilibre financier de l’entreprise ................................................................... 15
2.2.1. Le fonds de roulement .............................................................................. 15
2.2.2. Besoins en fonds de roulement ................................................................. 16
2.2.3. Les ratios de sécurité financière. ............................................................. 19
Source : www.sonar.bf
. Capacité d'autofinancement
. Cessions d'actifs
. Nouveau emprunts à LT
Total
. Investissements
. Remboursements d'emprunts à LT
. Dividendes
Total
Mois de : JANVIER N
Recettes d'exploitation
Encaissement effets
Encaissement divers
1. Total recettes
Dépenses d'exploitation
Etc.
2. Total dépenses
Solde (1-2)
Remboursement crédit CT
Remboursement emprunts LT
Real.2014 en Variation
Eléments Réalisations 2013 Réalisations 2014 Prévisions 2014
% 2014/2013
Chiffre d'affaire 4 882 532 605 5 641 822 366 5 481 661 632 102,92% 15,55%
Prestation et
1 571 967 710 1 554 854 234 2 012 866 339 77,25% -1,09%
participation aux bénéfices
Provision mathématique 13 138 464 042 16 561 190 783 15 580 937 686 106,29% 26,05%
Frais de fonctionnement
1 181 207 485 1 330 890 163 1 302 175 219 102,21% 12,67%
financier
Produit financier 873 882 514 1 124 205 811 1 084 614 331 103,65% 28,64%
Produit accessoire et
20 285 081 22 525 699 13 000 000 173,27% 11,05%
subvention
Solde de réassurance 139 866 424 78 893 888 105 070 920 75,09% -43,59%
Solde bénéficiaire
130 452 656 410 924 296 567 579 832 72,40% 215,00%
d'exploitation
Bénéfice/perte net 87 392 085 306 519 467 400 120 607 76,61% 250,74%
ACTIF
Brevets et licences 109 116 545 107 575 140 1 541 405 10 132 959
Total 195 208 005 193 666 600 1 541 405 10 132 959
Immobilisations corporelles
Matériels de transport 85 030 000 45 940 557 39 089 443 22 860 000
Matériels 212 312 475 177 252 519 35 059 956 18 303 980
Total 381 743 842 270 996 463 110 747 379 51 749 372
Autres valeurs immobilisées
Obligations 11 275 381 366 - 11 275 381 366 8 757 465 776
Avance sur police 168 920 784 - 168 920 784 113 062 063
Fonds commun de placement 1 133 841 818 - 1 133 841 818 827 341 985
Prêt au personnel 60 188 919 17 095 095 43 093 824 67 200 979
Autres prêts 474 083 524 - 474 083 524 104 631 513
Titre de participation 1 808 369 467 7 304 522 1 801 064 945 1 812 471 547
Total 14 921 173 866 24 399 617 14 896 774 249 11 682 561 851
Provisions mathématiques 259 506 806 - 259 506 806 336 720 354
Provisions pour sinistre à payer - - - -
Total 259 506 806 - 259 506 806 336 720 354
Valeur réalisables et disponibles
Créances sur les assurés 158 306 098 158 306 098 239 401 480
Débiteurs divers 4 909 743 902 000 4 007 743 36 628 575
comptes de régulation Actif 288 168 030 288 168 030 326 578 181
Banques et CCP 613 542 779 613 542 779 1 082 318 827
DAT 2 860 000 000 2 860 000 000 1 710 000 000
Total 3 988 980 459 902 000 3 988 078 459 3 492 092 193
Total Général 19 746 612 978 489 964 680 19 256 648 298 15 573 256 729
PASSIF
Dettes pour espèces remises par réassureurs 259 506 806 336 720 354
Provisions techniques
Provision pour sinistre à payer 117 075 897 129 580 555
Source : www.sonar.bf