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Ce présent document n’aurait jamais connu son succès sans l’aide précieuse des
professeurs en particulier Mr Djiby NDAO à qui MERCI serait un maigre mot pour
lui témoigner toute notre gratitude.
Ce document a été conçu par des étudiants de la licence3 très dynamiques et
rigoureux qui ont toujours cru à l’expression que l’eau peut toujours monter au-
dessus de sa source et que le savoir n’a pas de propriétaires il n’a que des volontaires.
De surcroit, « c’est n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons
pas, c’est parce que nous n’osons pas que les choses sont difficiles ».
Il a été confectionné dans le but d’élucider la dissertation en sciences économiques et
sociales mais aussi pour permettre aux étudiants d’avoir un guide afin de mieux
comprendre comment traiter un sujet de dissertation économique et à préparer les
différents examens auxquels ils seront soumis.
Cependant, il importe de signaler que ce document ne peut remplacer les cours
magistraux ni les supports du professeur et ce n’est même pas son objectif. Ceci dit,
l’étudiant ne doit en aucun cas se contenter uniquement de ce recueil mais plutôt en
faire le complément de sa collection.
NB :
Nous remercions d’avance toute personne de bonne volonté de nous faire parvenir ses
suggestions et critiques permettant d’améliorer la qualité du document.
1
MÉTHODOLOGIE DE LA DISSERTATION EN SCIENCES
ÉCONOMIQUES ET SOCIALES
2
correspondant (un plan bateau est un plan sans originalité ; exemples : oui... mais ;
faits / causes / conséquences ; les plans sont forcément adaptés à la question posée).
3
- une dissertation se compose, en plus de l’introduction et de la conclusion, de deux
ou trois grandes parties.
- le contenu de chaque partie doit être distinct (aucune répétition n’est acceptée).
- chaque partie doit répondre au sujet. Ainsi, si le sujet demande comment un
phénomène ( les transformations économiques et sociales par exemple ) agit sur un
autre ( les ouvriers, en tant
que classe, par exemple ), il est interdit de choisir comme grandes parties : I. Le
premier phénomène ( exemple : les transformations économiques et sociales ) II. Le
deuxième (les ouvriers en tant que classe).
Comment arriver au plan détaillé ?
1ère méthode :
Vous avez déjà une idée du plan car vous savez ce qui vous voulez répondre à la
question posée (début de l’étude du sujet. (Ici vous pouvez utiliser une des 3
réponses proposées en corrigé).
1) Il vous suffit de classer vos idées personnelles et celles des documents dans les
grandes parties.
2) Choisissez un ordre logique de présentation des sous-parties : le test est de réussir
à rédiger la phrase de transition.
3) Vérifiez que vos grandes parties sont à peu près équilibrées.
2ème méthode :
Vous n’avez aucune idée du plan à choisir.
1) sur la feuille de brouillon ou vous avez noté vos idées, soulignez d’une même
couleur les idées qui vont ensemble (voir dernière colonne du tableau d’étude des
documents). Il doit apparaître deux ou trois couleurs.
2) écrivez une phrase indiquant ce que démontrent, pour le sujet chacune des couleurs
(ce sera le titre de vos parties). Notez vos grandes parties, terminez toujours par ce
que vous défendez.
3) ordonnez vos idées en 2 ou 3 sous-parties. Choisissez un ordre logique de
présentation des sous-parties : le test est de réussir à rédiger la phrase de transition.
Sujets dissertation corrigés : 77 468 01 90 / 77 678 89 55
4
4) Vérifiez que vos grandes parties sont à peu près équilibrées.
Structure d’un plan détaillé :
Tel qu’il faut le rendre (l’introduction et la conclusion ne sont pas précisées) :
I. En une phrase, ce que veut démontrer la première grande partie : phrase de
présentation qui sera reproduite dans la dissertation finale.
1°- première sous-partie : sous-thème en une phrase.
- idée centrale (fait)
- analyse(s)
- en une phrase ce qu’apporte cette idée comme réponse au sujet (on appelle cela le
«centrage » sur le sujet) transition écrite vers l’idée suivante
2°- deuxième sous-partie : sous-thème en une phrase sous-partie.
- idée centrale (fait)
- analyse(s)
en une phrase ce qu’apporte cette idée comme réponse au sujet (on appelle cela le
«centrage» sur le sujet) transition écrite vers l’idée suivante éventuellement
3°- troisième sous-partie : sous-thème en une phrase. Même structure que
précédemment
Conclusion de la première partie et une phrase de transition vers la suivante
II. Deuxième partie : même structure (éventuellement une troisième partie, mais ne
jamais dépasser le nombre de 3)
5
- le rappel du sujet : est obligatoire, il est meilleur de le reformuler, mais il est accepté
de le reprendre tel quel.
- la définition des termes économiques et sociaux est aussi obligatoire.
- la justification et l’annonce du plan. Inutile d’écrire « dans une première partie nous
verrons.. », tout correcteur sait que la dernière phrase de l’introduction annonce le
plan, il suffit donc de préciser ce qui va être traité ou de poser les questions
auxquelles les parties répondront. Seules les grandes parties sont annoncées, pas les
sous-parties (ceci est fait en début de partie dans l’introduction de la partie).
Avant ou pendant cette annonce du plan, vous devez le justifier : pourquoi est-il
logique de séparer le problème entre ces deux parties ? L’objectif d’une dissertation
étant de deux copies doubles, une introduction d’une demi-page est tout à fait
raisonnable. Vous avez donc le temps de vous exprimer, de poser clairement le
problème posé... mais ne donnez pas la réponse au sujet, quel serait l’intérêt de lire
votre développement ?
2) la conclusion comporte deux parties :
- la réponse claire, précise, en accord avec le développement, au sujet (un résumé du
développement est accepté) ;
- une ouverture : poser une question différente du sujet initial mais lui étant lié.
Attention : si vous revenez sur le sujet de la dissertation, vous montrez que vous ne
l’avez pas compris et vous êtes sanctionné.
Il peut paraître bizarre d’écrire la conclusion avant le développement, c’est pourtant
fortement conseillé :
- vous devez savoir ce que vous allez démontrer ( vous avez fait le plan détaillé ),
l’écrire permet de garder une bonne cohérence tout le long du devoir ;
- si vous manquez de temps, vous inclurez directement dans votre devoir cette
conclusion sans la recopier ( attention : les brouillons ne sont pas corrigés, prenez
donc une feuille de bac pour rédiger « au brouillon » votre conclusion ).
6
V. REDIGER LE DEVELOPPEMENT
- être lisible : il ne vous est pas demandé un style irréprochable, mais d’être
compréhensible : pas de phrases sans verbe, la ponctuation est nécessaire, de même
que les accents. Ce n’est pas ce que vous pensez qui est noté mais ce que vous
écrivez. Imaginez que vous expliquez votre réponse à une personne que vous
connaissez, qui ne connaît rien aux sciences économiques et sociales : vous devez
tout préciser, être simple mais précis, sans oublier d’utiliser le vocabulaire adapté
mais en l’expliquant.
- Ne rien oublier : vous allez évidemment suivre le plan détaillé que vous avez
préparé. Commencez chaque partie par une introduction qui la présente (essayez de
trouver un fil directeur, « une problématique »)
Pour chaque sous-partie :
* relisez le document que vous utilisez, il faut en tirer une idée, mais ne pas recopier
ce qui est écrit.
* Vous devez compléter ce document avec des idées personnelles (pensez : faits,
causes, conséquences). Regardez ce que vous avez préparé, cherchez encore de
nouvelles idées.
Développez-les. Attention : les répétitions sont interdites et ajouter une idée sans
respecter le plan détruit la cohérence.
* À la fin de chaque paragraphe revenez sur le sujet pour insister sur ce que vous
avez démontré,
* puis faites une phrase de transition : partir de l’idée précédente pour arriver
logiquement à la suivante. Les « de plus » sont à proscrire, ils ne relient rien du tout.
Finissez chaque partie par une conclusion partielle, qui précise votre réponse au sujet
en résumant la partie, et par une phrase de transition vers la partie suivante.
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7
Sujet 1 : Les déterminants de l’épargne
Introduction
L’épargne désigne la partie du revenu utilisé pour d’autres fins que la consommation
immédiate. L’épargne est couramment considérée comme une vertu pour l’individu
comme pour la société. Dans la littérature économique, nous distinguons
généralement les déterminants traditionnels à savoir le revenu et le taux d’intérêt. Ses
déterminants suivent souvent les fondements théoriques des courants de pensée
économique.
a)Le revenu
8
Dans la théorie Keynésienne, le revenu est le principal facteur de fluctuation du
volume et du taux d’épargne. Ainsi, selon, Keynes le comportement d’épargne des
agents économiques est déterminé par l’importance de la dynamique du revenu réel
liée à la conjoncture macro-économique-prise en compte d’autres facteurs : fiscalité,
chômage, condition de crédit. Pour John Maynard Keynes, l’épargne n’est pas
alternative à la consommation : les individus sont obligés de consommer pour
satisfaire leurs besoins. En conséquence, seuls les ménages ayant un revenu
disponible assez élevé pourront épargner. L’épargne est donc le solde du revenu non
consommé. Le maintien actuel du taux d’épargne à un niveau inférieur à celui des
années soixante pourrait ainsi s’expliquer par des politiques salariales restrictives. Le
taux d’intérêt ne sert pas à décider si nous devons affecter le revenu à la
consommation ou à l’épargne, il n’est pas le prix qu’il faut payer pour compenser la
préférence pour le présent de l’épargnant. Il plutôt, le prix qu’il faut payer pour
compenser la préférence pour la liquidité, c’est-à-dire pour que l’épargnant décide de
placer son épargne. Si le taux d’intérêt est inférieur à celui qui compense la
préférence pour la liquidité, alors les agents économiques renoncent aux placements
financiers et thésaurisent.
b) Le taux d’intérêt
Les auteurs néoclassiques estiment que le taux d’intérêt est l’unique déterminant de
l’épargne. Les agents supposés rationnels investissent en fonction du taux d’intérêt
réel (taux d’intérêt nominal moins taux d’inflation). L’épargne est considérée comme
l’utilisation du revenu alternative à la consommation. Cette approche montre que les
agents économiques cherchant à maximiser leur utilité font un arbitrage entre la
consommation et l’épargne. Ils sont incités à épargner lorsque le taux d’intérêt est
élevé, dans ce cas, épargner va leur permettre d’avoir des revenus importants dans le
futur. Et inversement dans le cas où le taux d’intérêt est faible. Ainsi, si l’individu a
une préférence pour le présent, il consomme l’essentiel de son revenu et renonce à
s’enrichir par l’épargne. Celle-ci, en effet permet l’accumulation de capital en
9
utilisant celui- ci à des fins productives (investissement) l’épargnant crée ou
contribue à créer des richesses dont une partie lui est affectée en rémunération de
l’apport de son capital à la production (l’intérêt). En fin de période, notre individu
ayant une préférence pour le futur recevra son épargne augmentée du montant de
l’intérêt. Son revenu sera donc plus élevé à la période suivante, lui permettant soit de
consommer d’avantage soit de recommencer à épargner.
Cependant, à coté de ces déterminants, il existe des déterminants extra- économiques
de l’épargne.
10
La période de retraite : l’agent économique va puiser de son épargne constituée
pendant sa vie active, pour maintenir sa consommation à un niveau semblable à
celui où il était actif.
b) Les autres déterminants extra économiques
Comme étant formelle d’un nombre constant de personnes, alors qu’en réalité la
variation du nombre des membres d’un ménage normal au cours du cycle de vie peut
influer sur le profil chronologique de la consommation et par conséquent de
l’épargne. Ainsi l’âge moyen auquel les jeunes entrent sur le marché du travail ou la
période normale de scolarité est étroitement lié à cette variation. L’allongement de
cette dernière période tend à prolonger la durée de présence des jeunes adultes dans la
famille ce qui influence le profil chronologique de la consommation des ménages et,
toutes choses égales par ailleurs le taux global d’épargne.
11
durant la période d’après-guerre jusqu’à la fin des années soixante, l’incidence de
l’inflation sur le comportement d’épargne ne présentait alors qu’un intérêt et des
possibilités de vérification concrètes limitées. L’opinion générale était que l’inflation
a baissé probablement le taux d’épargne (du moins temporairement), en raison des
achats de biens de consommation, notamment des biens durables affectés plutôt que
prévu, afin de devancer la baisse des prix. L’inflation s’étant notablement accélérée
au début des années soixante-dix pour se maintenir ensuite à un niveau élevé ces
incidences sur la consommation et sur l’épargne ont de plus en plus retenu l’attention.
Conclusion
12
Sujet 2 : investissement=épargne
Introduction
En économie fermée, les identités comptables font apparaitre l’égalité entre l’épargne
et l’investissement lorsqu’il y’a un équilibre budgétaire. Ainsi les auteurs
néoclassiques et les keynésiens ont apporté chacun une explication claire sur cette
égalité.
13
a) La théorie néoclassique
b) La théorie keynésienne
Keynes a montre d’une manière indiscutable que dans une économie fermée c’est-à-
dire sans relation avec l’extérieur, l’épargne globale est nécessairement égale à
l’investissement global. Cette égalité qui constitue l’un des piliers de la théorie
keynésienne apparaissait révolutionnaire en 1936. En effet, elle n’était auparavant
généralement interprétée que comme l’expression d’un équilibre économique, c’est-
à-dire comme une relation tendancielle. Le marché était alors supposé assure
l’équilibre entre l’épargne et l’investissement grâce aux fluctuations des taux
d’intérêt.
14
L’égalité entre l’épargne et l’investissement découle directement de l’égalité entre le
revenu et la valeur ajoutée. En effet, au cours d’une période, les produits peuvent être
utilisés soit pour la consommation c’est-à-dire détruits, soit pour l’investissement
c’est-à-dire conservés pour une période ultérieure. L’épargne est définie par la
différence entre le revenu et la consommation. Puisque le revenu a une acquisition de
droit et la consommation a une destruction de produits et donc de droits, l’épargne
représente l’accumulation de droit et également à l’accumulation de produits. En
d’autres termes, l’épargne est égale à l’investissement (S=I).
Toutefois que cette relation est nécessairement vérifiée, il n’est pas vain d’examiner
la relation de causalité entre l’épargne et l’investissement.
Deux grands courants de la théorie économique ont analysé les relations entre
l’épargne et l’investissement.
15
l’emprunt des capitaux coute cher, moins il y aura d’investissement rentable.
Le taux d’intérêt est l’unique déterminant de l’épargne car un taux d’intérêt élevé
favorise la propension à épargner des ménages. Les néoclassiques veulent donc
favoriser l’épargne des ménages car plus le niveau d’épargne est élevé, plus
l’investissement devient important.
Conclusion
16
En conclusion Keynes affirme que ce qu’il appelle l’égalité entre l’épargne et
l’investissement ne peut avoir lieu que si le revenu est égal à la valeur ajoutée. Pour
les néoclassiques l’épargne devient investissement le moment ou l’épargne des
ménages est égale à l’investissement des entrepreneurs. Pour eux, c’est l’épargne qui
détermine l’investissement et la variable d’ajustement qui permet d’avoir l’égalité
entre les deux est le taux d’intérêt. Selon Keynes, c’est l’inverse, c’est
l’investissement qui détermine l’épargne et la variable d’ajustement est le revenu.
Toutefois l’analyse macroéconomique de la relation entre l’épargne et
l’investissement met en évidence l’ambivalence de l’épargne. Elle permet,
notamment à long terme, de financer les investissements met constitue en elle-même,
à court terme une fuite hors du circuit économique qui peut être génératrice de
chômage conjoncturel et de surcapacité rendant peu attractifs les investissements.
17
Sujet 3 : L’explication keynésienne sur la consommation vous semble-t-elle
pertinente ?
Introduction
18
indispensable de présenter la loi psychologique fondamentale de Keynes, suivie de la
fonction de la consommation Keynésienne.
a) La loi psychologique fondamentale
L’analyse macroéconomie de la consommation a été faite première par John Maynard
Keynes. Pour lui, le niveau de consommation dépend essentiellement du revenu. En
effet, Keynes a montré à travers la « loi psychologique fondamentale », qu’il a
défini que lorsque le revenu augmente, la consommation s’accroit, mais dans des
proportions moins importantes. Comme ,il l’affirme lui-même dans son livre théorie
générale de l’emploi de l’intérêt et de la monnaie de 1936 « la loi psychologique
fondamentale à laquelle nous pouvons faire toute confiance, à la foi à priori en raison
de notre connaissance de la nature humaine et à postériori en raison des
enseignements détaillés de l’expérience, c’est qu’en moyenne et la plupart du temps
les hommes tendent à accroitre leur consommation à mesure que leur revenu croit
mais non d’une quantité aussi grande que l’accroissement du revenu ».
Ainsi, un effet de saturation entraine la baisse des propensions à consommer au profit
des propensions à épargner. Les ménages épargnent une part croissante de leur
revenu au fur et à mesure que celui- ci s’accroit ; l’épargne est une fonction
croissante du niveau du revenu. Il explique cela par le fait que les habitudes de
consommation des ménages demeurent lors d’une augmentation de revenu, ils sont
donc amenés à épargner la différence entre leur nouveau revenu et leur
consommation habituelle. Ainsi, la différence entre le revenu et la consommation
s’élargie lors d’une augmentation du revenu.
b) La fonction de consommation Keynésienne
A partir du principe de la loi psychologique fondamentale, nous retenons une
fonction de consommation ; C= f (Y). Cette fonction est une relation de
comportement. Elle décrit le comportement de consommation des agents
économiques sur la base de facteur psychologiques. Ainsi, C = Consommation
globale et Y = revenu global. Cette représentation veut dire que le volume de la
consommation globale(C) d’une période dépend du montant du revenu global(Y) de
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19
la même période. Après linéarisation, la fonction devient sous cette forme ; C= cY +
Co où Co est le niveau de la consommation incompressible ou autonome, et c = la
propension marginale à consommer qui le rapport entre la variation de la
consommation et la variation du revenu, soit ; PmC= c=variation de C/variation de Y
Elle indique la proportion de l’augmentation du revenu qui est consacrée à la
consommation. Graphiquement, la PmC est la pente de la droite de consommation.
La loi psychologique fondamentale implique que la variation de la consommation et
celle du revenu sont positives (>0) mais la variation du revenu est supérieure à celle
de la consommation, c’est-à-dire 0 < c= PmC < 1.
A la notion de la PmC, il faut associer celle de la propension moyenne à consommer
(PMC).
Cette dernière étant, comme indiqué si dessus le rapport entre la consommation
globale et le revenu global qui lui correspond ; PMC= C/Y= c + Co / Y. Elle
correspond à la part moyenne du revenu global affectée à la consommation. Quel que
soit la forme de cette fonction de consommation, Keynes suppose généralement qu’il
s’agit d’une fonction stable (elle ne varie d’une période à l’autre), et que sa
différence première (ou dérivée première) est positive et inférieure à la propension
moyenne à consommer, au moins à court terme ;
La propension moyenne à consommer est donc supérieure à la propension marginale
à consommer, ce qui correspond bien aux hypothèses formulées par Keynes.
Cependant, l’analyse Keynésienne perd toute sa pertinence lorsque l’observation
porte sur une longue période.
20
par l’économiste américain J.S.Dusenberry. Cet effet de Cliquet peut se définir
comme la tendance du consommateur à maintenir son niveau de consommation
antérieure même en cas de baisse de son revenu. De ce point de vue, le
consommateur peut même être amené à prélever sur son épargne pour couvrir ses
besoins de consommation
Pour Dusenberry, la consommation, à une période donnée dépend non
seulement du revenu de cette période mais aussi des habitudes de consommation
acquise antérieurement. Dusenberry évoque également l’effet d’imitation « tout
citoyen d’une classe sociale donnée tend à acquérir le comportement de la classe
immédiatement supérieure ». De ce point de vue, le club des « privilégiés »
servirait le modèle de référence aux autres catégories sociales qui tentent de suivre
ses dépenses lorsque leurs revenus augmentent.
b) L’hypothèse du revenu permanant
On doit cette explication à Milton Friedmann, économiste très connu, américain. Son
idée est de dire que le comportement de consommation des ménages est fonction du
revenu prévu qu’il appelle « le revenu permanant », et non pas du revenu perçu
effectivement à un moment donné. Cela veut dire qu’une variation du revenu modifie
la consommation si elle conduit le consommateur à réviser son estimation du revenu
permanant. Le consommateur anticipe donc ses gains, et prend ses décisions
d’épargne ou de consommation en tenant compte non seulement de son revenu actuel
mais surtout de ses revenus futurs. La propension à consommer n’est donc
absolument pas proportionnelle au niveau de revenu présent, les erreurs
d’anticipations se traduisent à court terme par une variation d’épargne.
CONCLUSION
De ce qui précède, même s’il est difficile de trouver l’unanimité au sein des auteurs
de la pensée économique, sur la notion de consommation, il apparait que la théorie
Keynésienne trouve sa pertinence qu’à court terme. Pour Keynes, la consommation
est une fonction du revenu disponible à l’instant t, dès lors si le revenu augmente
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temporairement par un plan de relance, le consommateur consommera plus, prenant
en compte ce revenu supplémentaire. D’autres auteurs, en particulier Milton
Friedmann pense que ce qui compte ce n’est pas le revenu des ménages mais leur
estimation de leur revenu permanant, fonction de leurs revenus passés et
l’anticipation qu’ils sont de leurs revenus à long terme.
Par ailleurs, il existe à coté de cette analyse macroéconomique Keynésienne, une
analyse Classique qui privilégie l’étude microéconomique où l’agent adopte le
comportement rationnel et essaie de maximiser sa satisfaction personnelle.
22
Sujet 4 : Analyser les déterminants de la consommation.
Introduction
a) Le revenu
23
Quand le revenu s’élève, la variation de la demande qui en résulte est différente selon
les biens. On mesure la sensibilité de la demande D d’un bien aux variations du
revenu par l’élasticité de la demande par rapport à la demande :
D R
EDR
R D
Les biens normaux, dont la consommation augmente avec le revenu mais dans
une proportion moindre : 0 < EDR <1
Exemple : les vêtements.
24
exemple inverse, entre le prix d’un bien et la demande exprimée par les agents
économiques définit ce que l’on appelle l’élasticité prix de la demande. Cette
élasticité permet de mesurer la relation qui lie l’évolution du prix et l’évolution de la
demande d’un bien. Elle se mesure de la manière suivante :
( )
Elasticité pris de la demande ( )
L’élasticité de la demande est presque toujours négative parce que la demande varie
en sens inverse du prix. On distingue 3 types de réactions de la demande par rapport à
la réaction du prix
Demande élastique : forte réaction face à la variation du prix : Ed/px ˂ -1 (-
2 ; -3 …).
Exemple voyage
Demande inélastique (ou rigide) : la variation du prix affecte peu la
demande : -1 ˂ Ed/px ˂ 0 .Exemple tabac
Demande perverse, atypique : elle varie dans le même sens que le prix :
Ed/px >0.
Exemple certains biens de luxe
En plus de la notion d’élasticité, l’analyse économique distingue deux effets d’une
variation d’un prix sur la consommation (demande).on envisage ici une baisse des
prix.
L’effet de substitution : quand le prix d’un bien baisse, ce bien devient
relativement moins cher par rapport autres biens. Le consommateur aura alors
intérêt à acheter plus de ce bien au détriment d’autres biens.
L’effet de revenu : la baisse du prix d’un bien augmente le pouvoir d’achat du
consommateur. Elle équivaut à une baisse de son revenu. Il pourra augmenter
son achat du bien et/ou d’autres biens.
A côté de ces déterminants économiques, la consommation des ménages est
également tributaire d’autres facteurs dits non économiques.
I) Les facteurs extra économiques de la consommation
25
La consommation n’est pas seulement l’expression de la rationalité économique. Elle
s’inscrit aussi dans l’expression des rapports technologiques qui se réduisent aux
progrès techniques et des rapports sociologiques qui ne se réduisent aux relations de
marché.
a) Le progrès technique
Par le biais des gains de productivité qu’il entraine, le progrès technique est à l’
origine d’une baisse du pouvoir d’achat des revenus. En effet, l’efficacité accrue du
travail permet une production plus importante de richesse donc une distribution de
revenu plus important, ainsi qu’une baisse du prix des normes de production
engendre de nouvelles normes de consommation. Le progrès technique permet
d’avoir des couts de production plus faibles et donc un niveau de prix moins élevé.
Cela permet d’avoir une consommation de masse, l’on dira alors les sociétés sont
entrées dans l’ère de la consommation. Notons aussi que la dynamique de
l’innovation permet aussi d’avoir de nouveaux produits (mutation de la structure du
panier de la ménagère), et donc influence la finalité de la consommation des
ménages. Le consommateur rationnel, ayant une préférence pour les variétés voudrait
consommer toutes les variétés disponibles sur le marché. Ceci entrainera un
changement du comportement du consommateur.
b) Les rapports sociologiques
Le débat sur les rapports sociologiques n’apparait pas comme une liste exhaustive.
On retient ainsi :
L’effet démonstration : Selon Dusenbaerry les membres d’un groupe
Social donné ont tendance à imiter la consommation d’un groupe au revenu supérieur
(supérieur mais proche) pour faire la démonstration de leur statut(1949). Ce constat
confirme la théorie keynésienne selon laquelle les ménages auraient une propension à
consommer plus importante que la moyenne. Cela tiendrait au fait qu’ils tendent
d’imiter les plus riches qu’eux.
Dusenberry évoque également l’effet d’imitation « Tout citoyen d’une classe sociale
donnée, tend à acquérir le comportement de la classe immédiatement supérieure ».
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26
L’effet de distribution et consommateur ostentatoire : T. Veblen (1857-
1929), dans une étude de la haute bourgeoisie aux états unis (théorie de la classe de
loisir 1899) remarque que celle-ci gaspille du temps dans les loisirs et des biens dans
sa consommation. Le but de ce gaspillage est de montrer son statut social supérieur; il
est ostentatoire, c’est l’effet « snobisme »
La classe sociale : La consommation d’un individu varie en fonction des
Habitudes qu’il a acquises de par son éducation. La reproduction du mode de vie de
la classe sociale d’origine influence donc la consommation.
La catégorie socioprofessionnelle : la consommation peut être influencée
Par la catégorie socioprofessionnelle. Ceci s’explique en partie par un besoin de
mimétisme et d’identification.
Conclusion
Cette étude a pour objectif de proposer un modelé global des déterminants du
comportement du consommateur. Il est à rappeler que le comportement du
consommateur en général s’explique par une multitude de facteurs. Ces facteurs ont
fait l’objet d’études approfondies par les chercheurs depuis des décennies. Ces
chercheurs se sont centrés principalement sur l’impact des déterminants économiques
(revenus, prix des biens et services). Or le comportement du consommateur ne
s’explique pas seulement par ces facteurs économiques mais une multitude de
facteurs qu’ils soient de nature culturelle, sociale ou environnementale.
Toutefois, ces déterminants sont importants pour comprendre le comportement de la
consommation des ménages, il ne demeure pas moins important de porter une vision
macroéconomique sur la consommation.
27
Sujet 5 : Analyse macroéconomique classique
Introduction
L’approche dite classique ou néoclassique de la macroéconomie utilise la rationalité
microéconomique en généralisant à l’échelle du pays les comportement et décisions
individuels. Les apports successifs des principaux auteurs classique Adam Smith,
David Ricardo, Jean baptiste Say et Léon Walras ont privilégié certains centre
d’intérêt tels que la valeur, la repartions et la croissance économique. Le point de
désaccord majeur entre les classiques et les néoclassiques se résume sur la théorie de
la valeur et la répartition. Cependant la croyance aux vertus de l’économie de marché
constitue le point d’accord fondamental entre ces auteurs, qui partagent ainsi cette
conception libérale de l’économie. Si la microéconomie, à travers l’étude du
comportement individuel du consommateur et du producteur permet de comprendre
le fonctionnement du marché, la macroéconomie s’intéresse à la structure, au
fonctionnement et aux résultats de l’économie globale .Ainsi, les auteurs classiques
supposent que la concurrence pure et parfaite constitue un cadre de référence des
marchés afin de garantir l’équilibre macroéconomique. Ils promettent un ajustement
du marché du travail qui réserve le plein emploi. Bien que le modèle classique soit un
système d’équilibre général, il faut identifier au préalable les fondements
macroéconomiques puis présenter les postulats de la macroéconomie classique.
28
a) La notion de la concurrence pure et parfaite
La concurrence pure et parfaite constitue le cadre de référence des marches, l’idéal.
La CCP est définie par (5) conditions ou hypothèses.
La demande totale d’un bien quelconque est la somme de toutes les quantités
demandées par les consommateurs à un prix donné de ce bien. L’offre totale, de la
même manière est la somme de toutes les offres des entreprises. Dans ce modèle,
le prix est un paramètre qui s’impose à chacun et donc indépendant de la quantité
produite individuellement par chaque entreprise. Le prix est le résultat de la
confrontation de l’offre et de la demande globale sur le marché. Si pour une raison
ou une autre la quantité demandée à une firme quelconque varie, cela n’aura
aucune influence sur le prix de vente.
29
b) Le marché comme régulateur de l’activité économique
30
marché) joue le rôle de « crieur de prix ». Les prix énoncés par le priseur-prix
constituent des données pour les agents. Par un processus de tâtonnement, par
ajustement progressif des offres et des demandes, un prix émerge un équilibre.
31
2) La théorie quantitative de la monnaie(TQM)
La TQM met en exergue la relation de causalité entre la masse monétaire (M) et le
niveau général des prix (P). Elle stipule que le niveau général des prix s’explique par
la masse monétaire. La TQM affirme la dichotomie (séparation stricte) entre la sphère
réelle et la sphère monétaire. Elle est donc utilisée dans le modèle classique pour
montrer que la monnaie n’est qu’un voile qui n’influence pas l’économie
réelle(postulat de neutralité de la monnaie).Aussi, le postulat de neutralité de la
monnaie est indispensable pour que soit vérifiée la loi de Say.
Lorsque l’on suppose que :
M est exogène, car fixé par les autorités monétaires,
V=constante, car étant la conséquence des habitudes de la population et modalités de
paiement en vigueur,
Y est connu, car étant le niveau de la production de plein emploi,
Alors l’égalité M x V=P x Y indique que le niveau général des prix est déterminé par
la masse monétaire en circulation dans l’économie.
En fait, les critiques considèrent cette équation comme une identité comptable, i .e .
une égalité ex post. En effet, la valeur monétaire de la totalité des transactions
effectuées dans l’économie est naturellement égale au produit de la masse monétaire
par sa vitesse de circulation. Cependant, la TQM va être utilisé dans le modèle
classique pour montrer que la monnaie n’est qu’un voile qui n’influence pas
l’économie.
Conclusion
Les auteurs classiques sont considérés comme étant les pionniers de la science
économique. Parmi eux les plus distingués sont : Adam Smith qui lui-même est
considéré comme le père fondateur de l’école classique, David Ricardo, Jean Batiste
Say… tout un chacun de ces auteurs a apporté une pierre à l’édifice sur l’économie
macroéconomique classique tout comme les auteurs néoclassiques (Léon Walras,
Alfred Marshall…).
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Le modèle classique suppose que l’équilibre macroéconomique est atteint grâce à la
flexibilité des prix. Cet équilibre est considéré comme un équilibre de plein emploi
des facteurs de production. En outre, ce modèle se fonde sur un certain nombre
d’hypothèses restrictives telles que la concurrence pure et parfaite, la rationalité des
agents, la théorie quantitative de la monnaie, la loi des débouchés mais aussi la
dichotomie entre la sphère réelle et la sphère monétaire.
Toutefois que ce modèle semble incontournable, voir même important, présente des
insuffisances d’où l’importance de l’analyse macroéconomie keynésien.
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Sujet 6 : l’approche macroéconomique keynésien
Introduction
Les années 1930 ont été marquées par une sérieuse remise en cause de l’édifice
centrale de la pensée néoclassique. L’hypothèse du modèle de la concurrence pure et
parfaite et celle de la loi des débouchés subissent de sévères critiques de la part de
nombreux auteurs. Parmi ces auteurs, John Maynard Keynes demeure le plus radical
en ce sens qu’il rejette l’ensemble des constituants orthodoxes tels que
l’individualisme méthodologique le modèle de l’équilibre général. Keynes est ainsi
qualifié d’hérétique car il refuse le crédo néoclassique. D’une manière générale,
l’hérésie se définit par comme le négatif d’une pensée centrale qui domine à une
époque et à un lieu données.
Etant contemporains de la crise de 1929, sa principale préoccupation était de
rechercher et de proposer des solutions adéquates aux crises et d’atteindre le plein
emploi.
Il élabore ainsi une nouvelle vision de l’économie à savoir une pensée et une
méthode d’analyse révolutionnaire que nous exposerons successivement.
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Keynes, en tant que témoin de la crise de 1929, réfute le diagnostic et les
remèdes des néo-classiques et affirme :
D’une part qu’il n’existe pas de marché de travail ;
D’autre part que le chômage est principalement involontaire car il
reflète l’insuffisance de la demande effective (solvable, i.e. qui est fondée sur le
pouvoir du marché)
Ainsi dans une situation de sous-emploi, rien, aucun mécanisme autorégulateur ne
permet le retour à l’équilibre de plein emploi. Qui plus est, peut persister des
équilibres de sous-emploi. En outre, Keynes élabore un nouveau cadre d’analyse qui
rompt avec celui des néoclassiques (qu’il appelle la « théorie classique »). Ce
nouveau cadre d’analyse préconise :
Un raisonnement macroéconomique centré sur les agrégats : les
néoclassiques raisonnent à partir des comportements individuels alors que
Keynes part de la totalité. Ce sont les grandeurs macroéconomiques qui
importent.
Une intervention de l’Etat dans la sphère économique : Rejet du laisser-
faire, de la loi des débouchés de Say et critique la conception dominante de la
monnaie voile. Pour Keynes la monnaie peut être désirée pour elle-même.
L’Etat peut et doit adopter une politique volontariste afin de remédier aux
défaillances de l’économie de marché.
b) Principe de la demande effective
C’est essentiellement en donnant les raison du maintien de l’économie en situation
d’ « équilibre de sous-emploi » que Keynes a introduit le concept de demande
effective. L’économie est en situation de sous-emploi lorsque les entrepreneurs
anticipent une demande insuffisante.
En effet, les entrepreneurs établissent leurs plans de production et d’embauche en
se basant sur une demande qu’ils estiment en fonction de données objectives- leurs
carnets de commandes- mais aussi d’une intuition.
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La demande effective est composée à partir de l’anticipation par les entrepreneurs
d’un niveau de demande pour les biens de consommation et pour les biens de
production. Chez Keynes, le qualificatif « effectif » ne signifie pas réel ou concret.
Tout au contraire il attribue un rôle explicatif majeur à la demande, qui est
anticipée. Effectif prend le sens d’efficace, qui engendre des effets. Le recours à la
notion de demande effective permet aussi à Keynes de déterminer l’équilibre
global de l’économie, i.e. la valeur prise à l’équilibre, entre autres, par le volume
de la production et celui de l’emploi. Keynes affirme même que le principe de la
demande effective constitue l’essentiel de son ouvrage « Théorie général de
l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie ».
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Si l’équilibre de plein emploi ne peut être obtenu que par une implication active des
autorités publiques, alors l’intervention de l’Etat devient légitime pour augmenter le
bien-être économique et social des populations et alléger ainsi la souffrance des
chômeurs et de leur famille.
A cause du fonctionnement non optimal des marchés, l’Etat est tenu d’intervenir dans
la structure de l’économie afin d’assurer le progrès économique et le bien-être des
populations. L’Etat dispose de trois marges de manœuvre pour réguler l’activité
économique.
- La politique monétaire : accroître la quantité de monnaie en circulation dans
l’économie (c’est-à-dire une augmentation de la masse monétaire) ce qui réduit
le taux d’intérêt qui correspond au coût de l’emprunt ou loyer de l’argent et
favorise l’augmentation du volume de l’investissement.
- La politique budgétaire : engager des dépenses publiques permet de relancer
l’activité économique car celle-ci constitue une composante de la demande
globale. Or toute augmentation d’une composante de la demande globale,
engendre une croissance économique.
- La politique de redistribution des revenus : augmenter le taux d’imposition
aux agents à revenu élevé et distribuer aux catégories sociales les plus
défavorisées, conduit à accroître la propension marginale à consommer des
agents économiques. L’Etat peut donc augmenter les revenus de transfert
alloué aux ménages pour favoriser la croissance économique.
Conclusion
John M. Keynes est l’économiste le plus connu du XX siècle. Cette célébrité lui est
parvenue grâce à ses travaux remarquables qu’il a apportés lors de la crise de 1929.
Sa préoccupation majeure était de trouver une solution à l’immédiat à cette crise. En
effet Keynes affirme que l’équilibre est atteint grâce aux ajustements successifs par
variation de quantité. C’est la demande effective de produit c’est-à-dire la demande
solvable par les entreprises, qui déterminent l’offre de produits. L’équilibre
Sujets dissertation corrigés : 77 468 01 90 / 77 678 89 55
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macroéconomique obtenu détermine le niveau d’emploi qui ne correspond pas
nécessairement au niveau de plein emploi. L’équilibre de plein emploi, qui est
rarissime ne peut être atteint que par l’intervention de l’Etat. Celui-ci peut mener une
politique monétaire et budgétaire expansionniste ou une politique de redistribution
des revenus favorable des ménages ayant une plus grande proportion à consommer de
leurs revenus.
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