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La lumière est conduite sans perte au cœur du câble, et elle suit les éventuelles courbures de
son support.
Cette technologie augmente sensiblement les débits par rapport à l'ADSL, et fait baisser la
latence à quelques millisecondes seulement. Il en résulte des téléchargements bien plus
rapides et un meilleur confort d'utilisation dans le cadre de la visioconférence ou des jeux en
ligne.
À l'inverse de l'ADSL, la fibre optique offre un débit symétrique, et donc un débit d'émission
et de réception équivalents. Elle permet ainsi de nouveaux usages comme le stockage NAS à
domicile, ou l'envoi de flux vidéo en Ultra Haute Définition.
Fibre optique
La fibre optique transmet les données sous forme de particules lumineuses, ou photons,
envoyées dans un câble en fibre optique. L'âme de la fibre et la gaine optique ont des indices
de réfraction différents qui répercutent le signal lumineux entrant selon un certain angle.
Quand les signaux sont envoyés dans le câble en fibre optique, ils sont réfléchis par l'âme et la
gaine optique en une série de rebonds en zigzag selon un phénomène qu'on appelle la
réflexion totale.
A cause des couches de verre plus denses, les signaux lumineux voyagent à une vitesse
inférieure de 30 % à celle de la lumière. Pour renouveler ou amplifier le signal tout au long de
son parcours, la transmission par fibre optique a parfois recours, par intervalles, à des
répéteurs qui régénèrent le signal optique par conversion en signal électrique, traitement dudit
signal électrique et retransmission sous forme optique.
Les fibres multimode et monomode sont les deux grands types de câble en fibre optique. La
fibre monomode, avec son âme plus fine qui réduit l'atténuation (affaiblissement du signal),
sert aux longues distances. Le diamètre plus réduit isole la lumière sur un seul faisceau : le
trajet est plus direct et le signal se propage sur une distance plus longue.
La fibre multimode sert aux petites distances : l'âme (support central physique transportant les
signaux optiques entre une source de lumière et un récepteur) d'un diamètre plus important
permet aux signaux lumineux de rebondir et se refléter davantage sur leur parcours.
Si le cuivre a longtemps été le support traditionnel des télécommunications, des réseaux et des
connexions câblées, la fibre optique s'est imposée en concurrente généralisée. La plupart des
lignes téléphoniques longue distance passent désormais par des câbles en fibre optique.
Avec sa bande passante plus large et ses vitesses supérieures, la fibre optique transporte
davantage d'informations que le classique câble en cuivre. Et comme le verre n'est pas
conducteur d'électricité, la fibre optique ne subit pas d'interférence électromagnétique ; les
pertes de signal s'en trouvent limitées.
De plus, les câbles en fibre optique peuvent être immergés dans l'eau et servent dans des
environnements plus exposés aux risques ; par exemple pour les câbles sous-marins.
Comparés aux câbles en cuivre, les câbles en fibre optique sont aussi plus résistants, plus fins
et plus légers, et le rythme de leur maintenance ou de leur remplacement est plus espacé.
Toutefois, le cuivre est souvent moins cher que la fibre, et est déjà installé dans de
nombreuses zones où la fibre optique n'a pas été déployée. En outre, la fibre de verre requiert
davantage de protection que le cuivre à l'intérieur de la gaine, et l'installation de nouveaux
câbles, quels qu'ils soient, nécessite beaucoup de main-d’œuvre.
Bidire
ctional dense wavelength division multiplexing (DWDM ou multiplexage en longueur d'onde)
Les réseaux informatiques font un usage courant de la fibre optique du fait de sa capacité à
transmettre des données et à offrir une large bande passante. De la même façon, la fibre
optique sert souvent en radiodiffusion et en électronique pour offrir de meilleures connexions
et performances.
On trouve fréquemment la fibre optique dans divers dispositifs médicaux pour fournir un
éclairage précis. Elle est également de plus en plus présente dans les capteurs biomédicaux
utilisés dans les procédures médicales peu invasives.
Comme la fibre optique ne subit aucune interférence électromagnétique, son usage se prête
bien à divers examens, notamment en IRM. Parmi ses autres applications dans le domaine
médical, citons l'imagerie médicale (rayons X), l'endoscopie, la luminothérapie et la
microscopie chirurgicale.
Réseau FTTH
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Cet article concernant les télécommunications doit être recyclé (août 2015).
Un réseau FTTH (de l'anglais : Fiber to the Home, ce qui signifie « Fibre optique jusqu'au
domicile ») est un type de réseau de télécommunications physique qui permet notamment
l'accès à internet à très haut débit et dans lequel la fibre optique se termine au domicile de
l'abonné.
Développés dans divers pays au cours des années 2000 puis 2010, ces réseaux terrestres
remplacent progressivement ceux ayant historiquement servi à la distribution du téléphone ou
encore de la télévision par câble. En 2018, les réseaux FTTH commerciaux peuvent atteindre
jusqu'à 10 Gbit/s, contre un maximum de 20 Mbit/s en ADSL 2+ et 100 à 200 Mbit/s en
VDSL2. Ils permettent également une meilleure latence, l'absence de sensibilité aux
perturbations électromagnétiques, et un débit stable pour des lignes jusqu'à environ 30 km de
longueur. La technologie FTTH qui exige l’installation d’un point de terminaison optique
chez chaque abonné est néanmoins nettement plus coûteuse que des solutions alternatives
comme la fibre jusqu’au sous-répartiteur ou jusqu’à l’immeuble, avec une terminaison VDSL
ou G.fast sur le câblage cuivre existant.
Dans les déploiements grand public, les zones urbanisées sont généralement privilégiées par
les opérateurs privés, la couverture d'un plus grand nombre d'abonnés étant facilitée par la
densité de population. Ces choix ne sont pas forcément en adéquation avec les besoins des
habitants en matière de débit, la qualité de l'accès à Internet par le réseau téléphonique
historique dépendant fortement de la distance aux centraux. En France, diverses collectivités
territoriales ont commencé le déploiement de leurs propres réseaux d'initiative publique au
cours des années 2010, afin de pallier les disparités de couverture du territoire.
Sommaire
1 Terminologie
2 Historique
3 Technologies
o 3.1 Architectures
o 3.2 Rappel technique
4 Infrastructures
o 4.1 Tranchées
o 4.2 Débits
o 4.3 Comparaison du PON et du P2P
4.3.1 PON
4.3.2 P2P
5 Les usages
6 France
o 6.1 Histoire du FTTH en France
o 6.2 Part du FTTH dans l'offre très haut débit
o 6.3 Opérateurs d'immeubles et mutualisation
o 6.4 Investissements et financement des infrastructures
o 6.5 La commercialisation des offres
6.5.1 Le choix des opérateurs d'immeuble
o 6.6 Déploiement commercial par les opérateurs en France
6.6.1 Orange
6.6.2 SFR
6.6.3 Bouygues Telecom
6.6.4 Free
6.6.5 Autres opérateurs
o 6.7 Le déploiement des opérateurs d'infrastructures
o 6.8 La responsabilité des Collectivités Territoriales
o 6.9 Quel est le rythme de déploiement des lignes FTTH en France ?
7 Lieux où le FTTH est déployé dans le monde
o 7.1 Lieux où le FTTH est déployé en Suisse
8 Images en rapport avec FTTH
9 Voir aussi
o 9.1 Articles connexes
o 9.2 Liens externes
10 Notes et références
Terminologie
Pour un article plus général, voir FTTx.
Le FTTH étant une solution dans laquelle la fibre optique est utilisée de bout en bout entre le
nœud de raccordement optique et l'abonné1, on peut parler de « boucle locale optique ». On
trouve également le sigle FTTO (Fiber to the Office, soit « fibre optique jusqu'au bureau »)
pour différencier les offres grand public de celles destinées aux entreprises, qui utilisent
généralement des réseaux distincts.
Historique
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En 2006, des réseaux FTTH existent déjà en milieu urbain en Asie du Sud-Est et aux États-
Unis, ainsi que dans quelques agglomérations européennes. En France, le réseau Pau
Broadband Country a fait figure de précurseur ; parmi les déploiements en cours, ceux de
Paris et des Hauts-de-Seine sont les plus avancés. Des projets sont aussi en cours dans
certains pays d'Afrique du Nord, notamment au Maroc ou certains complexes résidentiels sont
déjà équipés. En Suisse[Où ?], le FTTH a été lancée par Sierre Energie avec son Projet Vario qui
doit s'étaler sur 5 ans.[réf. souhaitée]
Technologies
Architectures
Un exemple de point à point : le P2P avec 1 fibre par abonné (tel que proposé par Free).
Il existe plusieurs architectures possibles pour aller depuis le point d'accès technique de
l'opérateur (point de présence ou NRO) jusqu'à l'abonné (FTT« Home ») :
P2P : Point à Point passif... à ne pas confondre avec le protocole PPP ou le modèle de
réseau pair à pair.
Le P2P est une architecture point à point dans laquelle il existe au moins une fibre continue et
non partagée entre le NRO et l'utilisateur. C'est sur ce modèle, avec des liens en cuivre, qu'a
été construite la boucle locale du réseau téléphonique en France3. En France seul l'opérateur
Free utilise cette architecture P2P4.
Le PON est une architecture FTTH utilisant un système de couplage passif (appelé coupleur
optique en français ou splitter en anglais) installé dans le réseau d'accès, grâce auquel jusqu'à
128 utilisateurs peuvent être regroupés sur une seule fibre arrivant au NRO. Cette architecture
est la plus utilisée en France et en Europe. Les différents protocoles normalisés pour le PON
sont :
AON : Active Optical Network ou Point à Multipoint Actif, aussi appelé « Double
Étoile Active » en français. Cette architecture est très peu utilisée.
L'AON est une architecture point à multipoint utilisant un équipement actif (c'est-à-dire
alimenté en électricité) installé dans le réseau d'accès, par lequel jusqu'à 128 utilisateurs
peuvent être regroupés sur une fibre arrivant au NRO.
Rappel technique
Le backbone est un réseau longue distance de fibres optiques reliant les différentes villes d'un
pays et les pays entre eux. Lorsqu'un océan ou une mer fait obstacle, la fibre est alors déroulée
et déposée au fond de l'eau. Le réseau Internet est constitué par les liens entre ce backbone et
les réseaux d'accès des différentes villes au niveau de points de présence. Si le point est
équipé pour desservir en fibre optique les clients, il est aussi appelé nœud de raccordement
optique.
Infrastructures
Tranchées
La technique des micro-tranchées, qui sont des tranchées très peu profondes, permet
d'accélérer le déploiement de la fibre dans l'espace public, comme en Italie7.
Débits
Ce débit théorique atteignable est à mettre en regard avec la bande passante disponible pour
relier le réseau d'accès au backbone et les capacités du backbone lui-même.
Une des caractéristiques de la fibre est la faible latence (entre 0 et 2 ms vers le premier saut).
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paragraphes synthétiques. Les listes peuvent demeurer si elles sont introduites par une partie
rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents items. Par défaut de sourçage
d'ensemble, ce sont chacun des items qui devront être sourcés. (août 2015).
En France, le GPON est la technologie utilisée par Orange, SFR, Bouygues Telecom et la
majorité des réseaux d'initiative publique. Le P2P est la technologie utilisée par Free. La
société Numericable-SFR ne commercialise pas systématiquement du FTTH, mais
commercialise majoritairement du très haut débit par câble (hybride fibre coaxial) appelé
aussi FTTLA.
PON
du fibrage horizontal : chaque opérateur pose une fibre pour, au maximum 64, voire
128 clients.
du fibrage vertical : il faut poser une fibre par logement dans les étages des
immeubles.
une zone de transition : La transition entre les fibres de l'opérateur résidant (et des FAI
concurrents) et les fibres des différents abonnés s'effectue au moyen de splitters
passifs9 (coupleur optique).
Les réseaux PON et GPON ont les avantages suivants :
le système permet de regrouper jusqu'à 128 abonnés sur une seule fibre optique via du
multiplexage, une fibre unique arrivant chez chaque résident.
le coût de déploiement est réduit (investissement initial plus faible) :
o la réduction du diamètre et du nombre de câbles limite le coût du génie civil.
o la réduction du nombre de fibres sur le tronc commun réduit le nombre de
terminaisons optiques nécessaires dans le NRO.
la rapidité du déploiement.
le déploiement peut couvrir une plus grande zone géographique pour un même coût.
le retour sur investissements est plus rapide.
P2P
Le déploiement d'un réseau FTTH P2P (point-à-point) se fait en utilisant une seule fibre
optique par abonné et par FAI. Chaque abonné dispose d'une fibre optique bidirectionnelle qui
lui est propre le reliant directement au nœud de raccordement optique de l'opérateur. Le
fibrage horizontal (dans les rues) et le fibrage vertical (dans l'immeuble) impliquent, au
minimum, la pose d'une fibre pour chaque logement.
Avantages :
Inconvénients :
coûts d'installation plus élevés : plus de fibres, beaucoup plus de terminaisons optiques
dans les NRO.
o il faut poser au moins une fibre par abonné, depuis le NRO jusqu'au local du
client, soit, en moyenne soixante-quatre fois plus de fibres à poser sur la partie
horizontale des tronçons10.
o le NRO est plus coûteux et volumineux car il y a plus de fibres optiques à
connecter.
le diamètre des câbles est plus important donc le coût de passage dans le génie civil
l'est aussi. Ce point est marginal lorsque la ville permet de passer par les égouts mais
peut s'avérer bloquant dans certains autres cas.
le déploiement est plus lent (plus de fibres à poser).
Les usages
Le très haut débit permet d'améliorer les usages liés au haut débit, et d'ajouter de nouveaux
usages :
Jeux en ligne
P2P
Télétravail
TV-HD voire dans des résolutions supérieures 4K, 8K
Télévision en 3D
Visioconférence
Vidéo à la demande
Voix sur IP
Hébergement, en particulier l’auto-hébergement
France
Nombre d'abonnements Internet à très haut débit (évolutions)
Source Arcep11
Histoire du FTTH en France
Les technologies utilisées pour la réalisation du réseau de Biarritz (fibres, câbles, connecteurs,
épissures, composants optiques actifs, points de commutation à large bande...) ont montré les
capacités de l'industrie française des télécommunications. Pendant les dix ans de
l'expérimentation, outre la visiophonie, des services tels que la vidéo à la demande, des
programmes interactifs de télévision, etc. ont pu être évalués. Ce réseau montrait la faisabilité
technique du FTTH, et les efforts qui restaient à faire pour aboutir à un coût permettant un
déploiement à grande échelle de ce concept FTTH.
Les premiers plans ne prévoyaient pas une adoption rapide des technologies FTTH, jusque
dans les années 2000. Dans les années 2000, la France fait le choix du développement l'ADSL
en attendant le FTTH.
CitéFibre lance en 2005 son offre sur Paris et choisit le même délégataire que le PBC,
Axione, filiale de Bouygues énergies & services.
Orange a débuté en 2006 des essais de déploiement du très haut débit sur 5 arrondissements
de Paris ainsi que 5 villes des Hauts-de-Seine puis 5 villes en région. Vers 2007, Free est l'un
des premiers opérateurs à annoncer l'arrivée du FTTH. Toutefois en pratique, s'il est très
discuté, le développement du FTTH reste un sujet sur lequel les différents opérateurs restent
très prudents dans leurs investissements, jusqu'en 2013. En effet, la plupart des opérateurs
restent plus intéressés par la rentabilité immédiate et préfèrent que d'autres prennent à leur
charge les investissements coûteux.
Fin 2014, certains fournisseurs d'accès à internet passent leurs offres commerciales FTTH
grand public à 1 Gbit/s14.
Fin 2015, Orange annonce avoir équipé 1 million de clients à la fibre, et peut le proposer à
5 millions de foyers, dans 800 communes en France, l'objectif étant de rendre ce service
disponible pour 20 millions de logements à l'horizon 2020.
4,064 millions via des offres FTTH, dont 2,5 millions disposent d'au moins deux
opérateurs en mesure de commercialiser des offres à très haut débit en fibre optique
grâce aux mécanismes de mutualisation
8,7 millions de logements sont éligibles à des offres très haut débit en fibre optique
avec terminaison en câble coaxial FTTLA et HFC (dont le débit est supérieur ou égal à
30 Mbit/s), et dont 6,1 millions disposent d'un débit supérieur ou égal à 100 Mbit/s
(+15 % en un an).
4,9 millions de lignes éligibles au très haut débit en VDSL2 (débit supérieur ou égal à
30 Mbit/s)15.
En France, la loi prévoit, dans son article 24-2 de la loi no 65-557 du 10 juillet 1965 fixant le
statut de la copropriété des immeubles bâtis, article créé par LOI no 2008-776 du 4 août 2008 -
art. 109 (V), une dérogation à l'article 25, facilitant la prise de décision concernant toute
proposition émanant d'un opérateur de communications électroniques relative à la fibre
optique.
En France, chaque immeuble est libre de choisir son opérateur d'immeuble, et chaque
utilisateur son opérateur commercial.
« En France, l'Arcep et la loi encadrent le déploiement de la fibre optique à domicile par une
politique de mutualisation16. Toute personne ayant établi dans un immeuble bâti ou exploitant
une ligne de communications électroniques à très haut débit en fibre optique permettant de
desservir un utilisateur final fait droit aux demandes raisonnables d’accès à ladite ligne
émanant d’opérateurs, en vue de fournir des services de communications électroniques à cet
utilisateur final »17.
Les points de mutualisation peuvent se situer au pied des immeubles des communes de la
« zone très dense », ou plus loin des immeubles dans les autres communes.
Les conventions entre syndic et opérateur peuvent générer des problèmes juridiques.
Un opérateur peut refuser de signer la convention s'il considère que l'immeuble ne fait
pas partie de ses priorités.
Les choix techniques peuvent également être source d'incompatibilité lorsqu'ils ne sont
pas inter-opérables. Le multifibre ne suffit pas à résoudre tous les problèmes. La
problématique des points de mutualisation reste centrale.
L'Arcep souhaite que chaque prise FTTH puissent être identifiée à l'aide d'un identifiant
unique composé de dix symboles : deux caractères pour l'opérateur d'immeuble et huit
chiffres pour le numéro de la prise18,19.
Les codes des opérateurs d'immeubles sont des codes composés de 2 caractères
alphanumériques destinés à identifier les prises FTTH (PTO). Ils sont attribués par l'Arcep
comme suit20 :
Code
Opérateur d’immeuble
OI
ADTIM AD
Aisne THD AS
Alliance Très Haut Débit AX
Anjou Fibre AF
Audio Visuel et Systèmes de Communication (ASC) AC
Auvergne Très Haut Débit AU
Berry Fibre Optique BF
CAPS Très Haut Débit PS
Charente-Maritime Très Haut Débit CM
Chartres Métropole Innovations Numériques (CM'IN) RC
Covage 92 92
Covage THD CO
Debitex Telecom DE
Département de la Côte d'Or CR
Département de Saône-et-Loire 71
Doubs La Fibre DB
Dunkerque Grand Littoral Networks DU
e-Tera EA
Emeraude THD
Eure et Loir THD EL
Eurek@ EN
Fibragglo FA
Fibre 31 HG
Fibreso FM
Code
Opérateur d’immeuble
OI
Free Infrastructure FE
Go Telecom G0
Grand Dax Très Haut Débit GD
Gravelines Network GR
Guyacom GY
Hérault THD HT
Inolia IN
Isère Fibre IF
La Fibre 06 (Sictiam)
Laval THD LA
Loire Atlantique numérique LN
Loiret THD LO
Losange Fibre GE
Manche Fibre MF
Manche Numérique MN
Manche Telecom MT
Metroptic MC
Moselle Numérique MO
Net 48 N4
Nivertel NI
Nouvelle-Aquitaine THD NA
Numericable NU
Numerique 66
Oise Numérique ON
Opalys Telecom 0P
Orange FI
Orne Métropole Très Haut Débit OM
Provence Alpes ConnecT (PACT) AP
Régie d’Exploitation de la Fibre Optique de Saint-Quentin-en-Yvelines (Quentiop) SY
Régie de Chooz RZ
Régie gaz et électricité de Sallanches (RGES) RS
Regie intercommunale de teledistribution de Falck et Hargarten-aux-mines RH
Resoptic AI
Réunicable SAS RU
Rosace Fibre AL
Sarthe Numérique 72
Seine Essonne Très Haut Débit SE
Seine-et-Marne THD SF
Sequantic Telecom ST
Société Française du Radiotéléphone (SFR) CT
Société paloise pour le très haut débit (SPTHD) SP
Societe Reunionnaise du Radiotelephone (SRR) SR
Solstice Grand Angoulême SO
Code
Opérateur d’immeuble
OI
SPL Sainte-Anne 2.0 PA
Syndicat des communes du pays de Bitche BI
Syndicat des Energies et de l’Aménagement Numérique de la Haute-Savoie
SA
(SYANE) ; Tutor Haute-Savoie
Syndicat Intercommunal d’énergie et de e-communication de l’Ain (SIEA) LI
Syndicat Mixte Mégalis Bretagne ; THD Bretagne MB
THD 06 SI
THD 59-62 NP
THD 73 73
THD Tel SX
THD42 Exploitation (SIEL) 42
Tutor 2 Sarres T2
Tutor Calvados TC
Tutor Côte Fleurie TF
Tutor Europ’Essonne TE
Tutor Moulins-les-Metz TM
Tutor Nancy TN
Tutor Somme TS
Val de Loire Fibre VD
Val d'Oise Fibre VF
Valofibre VL
Vannes Agglo Numérique VN
Vaucluse Numérique VA
Vendée Numérique VE
Warndt Fibre CW
Yvelines Fibre YF
En 2013, la Cour des comptes a publié un référé au sujet des obstacles à la mise en œuvre de
la politique FTTH. Elle y indique la frilosité des sociétés privées face à cette entreprise
titanesque que seul Orange/France Télécom semble avoir les moyens d'affronter.
Même dans les communes de la « zone très dense », il existe certaines poches dans
lesquelles les « opérateurs ne sont pas intervenus en raison d'une densité de population
plus faible » ;
Les initiatives engagées par Orange et SFR sans aucune subvention publique sont en
2013 « très limitées ».
Pour les réseaux entrepris sur initiative publique et financés en tout ou partie par de l'argent
public, les coûts risquent en effet d'exploser (selon la Cour des comptes) qui reprend
l'argumentaire de la DATAR : 22 milliards d'euros pour le coût de la couverture en fibre
optique des « 40 derniers pourcents de foyers français, dont 7 milliards au titre de la
couverture des 5 derniers pourcents de foyers ». Une très grande majorité de ces coûts sont
imputables au génie civil.
Par ailleurs le gouvernement considère qu'il est du ressort de l'Arcep de réfléchir à l'ouverture
à la concurrence via des offres de gros de Numericable et de Completel pour partager leurs
réseaux câblés21.
Les offres FTTH sont commercialisées sous forme d'offres dites « très haut débit ».
Pour ce faire, un fournisseur d'accès internet loue l'accès à l'opérateur de l'immeuble du client
depuis l'appartement jusqu'au point de mutualisation. Il organise alors à sa guise les
communications entre le point de mutualisation et le reste du réseau.
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Orange / France Télécom a choisi la technologie GPON. Elle propose des points de
mutualisation en bas d'immeuble.
SFR / Neuf Cegetel (Club Internet) déploie la fibre optique soit en technologie GPON,
soit en P2P.
Iliad / Free (Alice Telecom Italia) (en fait, Free Infrastructure SAS) a choisi le P2P,
mais réclame la possibilité de mettre des équipements actifs au niveau des points de
mutualisation pour bénéficier, comme les opérateurs ayant choisi le GPON, d'une plus
faible occupation du génie civil en amont.
Trois d'entre eux Orange, SFR et Free concentrent la grande majorité des abonnements au très
haut débit en fibre optique jusqu’aux abonnés. Mi-2015, Orange a une part de marché
supérieure à 50 % des abonnements FTTH23. En 2012, les 1 220 000 autres abonnements au
très haut débit à 30 Mb/s, qui représentaient plus de trois quarts des abonnements au très haut
débit, étaient répartis entre Numericable, Bouygues Telecom, Darty Telecom et Auchan
Telecom. Darty Telecom a été racheté par Bouygues Telecom durant l’été 2012. D'autres
opérateurs commercialisent des offres très haut débit, pour plus de détails voir le très haut
débit.
Les trois opérateurs privés ont concentré leurs déploiements dans certaines zones. Au 30
septembre 2012 :
Orange est présent dans 81 des 148 communes des zones très denses et 31 communes
des zones moins denses (communes avec au moins un point de mutualisation mis à
disposition des opérateurs tiers).
SFR est présent dans 54 communes des zones très denses et quelques communes des
zones moins denses.
Free est présent dans 31 communes des zones très denses et une dizaine de communes
des zones moins denses.
Enfin 48 communes des zones très denses et 294 communes des zones moins denses sont
concernées par des déploiements de réseaux FTTH d’initiative publique (notamment
Sequalum dans les Hauts-de-Seine, Axione à Pau, le SIEA dans l’Ain ou encore SFR
collectivités dans la Manche) au 30 septembre 2012.
En avril 2009, l'Arcep recensait en France métropolitaine cinq opérateurs de fibre optique
résidentielle24, dont un opérateur local (niveau départemental seulement), et un opérateur
couvrant tous les départements français (DOM inclus), les trois autres opérateurs se limitant à
la métropole.
Depuis décembre 2014, Orange a réduit l’installation des lignes de cuivre dans les logements
neufs éligibles au FTTH.
Fin mars 2015, parmi les 3,6 millions d'abonnements internet à très haut débit en France, le
nombre d'abonnés à la fibre optique FTTH dépasse le million28. Fin juin 2017, il atteint
2,645 millions abonnés29.
Classement des abonnés FTTH chez les principaux opérateurs fin 201530
rang société clients parts de marché en décembre 2015
1 Orange 960 000 clients, 67,4 %
2 SFR + autres par déduction, 223 000 clients, 15,6 %.
3 Free 185 000 clients, 13,0 %.
4 Bouygues 57 000 clients, 4,0 %.
La France compte quatre opérateurs principaux dans le domaine de l'accès au très haut débit
par câble ou fibre optique.
Orange
Orange a débuté en 2006 des essais de déploiement du très haut débit sur 5 arrondissements
de Paris ainsi que 5 villes des Hauts-de-Seine puis 5 villes en région. Son offre fournit alors
un débit descendant de 100 Mbit/s et montant de 10 Mbit/s (100 Mbit/s en option). Fin 2009,
Orange est présent à Paris, dans les Hauts-de-Seine et dans 10 villes de province. En février
2010, France Télécom a indiqué vouloir investir 2 milliards d'euros dans le FTTH jusqu'en
2015 pour être présent dans chaque région en 2012 et chaque département en 2015.
L'opérateur propose le partage de son infrastructure de génie civil (du central jusqu'à
l'immeuble) et le partage de la fibre montante (du bas d'immeuble jusqu'à l'appartement) aux
opérateurs concurrents.
Dans ses résultats annuels de l'année 2011, France Telecom indique avoir fibré
866 000 logements pour lesquels il fournit l'accessibilité au FTTH, dont 95 000 clients, au
dernier trimestre 2011. La société disposait alors de 149 000 clients FTTH au niveau du
groupe32.
En mars 2013, Orange annonce avoir dépassé les 200 000 clients à son offre Livebox Fibre33.
En décembre 2013, Orange annonce 350 000 clients actifs en fibre optique pour 2,2 millions
de prises clients connectables avec cette technologie34.
Depuis avril 2014, une offre de l'opérateur propose un débit descendant de 500 Mbit/s et un
débit montant de 200 Mbit/s.
SFR
SFR est, avec Orange, l'un des principaux opérateurs ayant la capacité d'apporter le FTTH. En
2012, SFR a signé 500 000 logements avec des bailleurs ou dans des copropriétés. SFR
dispose de plusieurs dizaines de milliers d’abonnés en fibre optique. SFR compte plus de
100 000 logements commandés pour mutualisation de raccordement par les opérateurs
concurrents.
En septembre 2012, SFR proposait des offres avec un débit montant (upload) parmi les plus
lents du marché38 avec seulement 10 Mbit/s en liaison montante.
En 2013, SFR indique garantir le déploiement dans les six mois après la signature du contrat.
Depuis le 6 juin 2013, SFR propose la fibre jusqu'à 300 Mbit/s en réception (liaison
descendante) et 100 Mbit/s en débit montant39.
À compter du 1er octobre 2013, l'offre fibre SFR évolue à nouveau en augmentant ses débits
en réception à 1 Gbit/s (liaison descendante) et en émission à 200 Mbit/s (liaison montante)40.
En novembre 2013, SFR indique également disposer de plus d'un million de logements
éligibles avec des bailleurs ou dans des copropriétés ; plusieurs dizaines de milliers d’abonnés
en fibre optique ; plus de 400 000 logements commandés pour raccordement par les
opérateurs concurrents à SFR (mutualisation)41.
En avril 2014, SFR dispose de 200 000 foyers abonnés à son offre fibre optique.
Toutefois, à la suite du rachat de SFR par Numericable, la stratégie FTTH de SFR a été revue.
Au troisième trimestre 2018, SFR revendique 2 281 000 clients FTTH et FTTB[réf. nécessaire].
Bouygues Telecom
Alors que sa stratégie initiale était axée sur le très haut débit au travers du réseau câblé (HFC)
de Numericable, Bouygues a développé à partir de 2011 une stratégie FTTH42.
En juillet 2015, il dessert environ 1 400 000 foyers pour 23 000 abonnés23. Au même moment,
les foyers sont connectés à 3,9 millions de prises Orange et à 9 millions de prises SFR (en
comptant à la fois le câble et le FTTH).
À la fin de l'année 2017, 265 000 abonnés étaient chez Bouygues en FTTH.
Free
Avec 40 000 abonnés environ fin 2012, Free détenait environ 10 % de parts de marché, loin
derrière Orange et SFR.
Free a une offre très haut débit à 1 Gbit/s en réception et 200 Mbit/s en émission. La société a
également annoncé que son réseau serait ouvert aux opérateurs concurrents ; ils pourront
s'appuyer pour déployer leurs propres offres. Le déploiement a concerné dans un premier
temps l'ensemble de la ville de Paris puis la petite couronne et le reste de la France dans les
secteurs où la société compte au moins 15 % de clients. Pour les zones dont la desserte
nécessite des travaux de génie civil, Free a annoncé rechercher des accords de cofinancement
avec les collectivités concernées.
Free a été le premier opérateur à déclarer vouloir déployer le très haut débit en France, dès
avant 200747. Il a même eu recours à de la publicité illégale pour cela48. Cependant en 2011,
l'Association des Responsables de Copropriété dresse un bilan très négatif, indiquant que
85 % des plaintes liées à la fibre optique concernent la non exécution des travaux dans le délai
légal de 6 mois par Free Infrastructure49, et que de plus ce dernier ne raccorde pas toujours
l'immeuble à son réseau de fibre optique par la suite, laissant donc les copropriétaires sans
accès effectif à la fibre.
À la suite d'une plainte de France Telecom, en juillet 2011, l'Arcep a prescrit la modification
de certaines clauses du contrat de mutualisation de Free Infrastructure afin de simplifier le
raccordement des clients au fibrage vertical par les opérateurs tiers50.
Au 31 décembre 2014, Free annonce le 100 000e accès client actif en fibre optique.
Autres opérateurs
Neuf, disparu en 2009, avait lancé en avril 2007, grâce aux rachats successifs de Mediafibre
(à Pau) et Erenis (à Paris), une offre très haut débit à 50 Mbit/s dans les deux sens. En zone
Paris, l’offre était proposée à 29,90 € mensuel, contre 34,90 € en zone Pau. Neuf Cegetel a
depuis été racheté et intégré à SFR.
Toutes ces offres peuvent inclure l'accès à internet très haut débit, la téléphonie et la télévision
(triple play).
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Plusieurs Délégations de Service Public (DSP) ou Réseaux d’Initiative Publique (RIP) 53 sont
en cours de déploiement en France pour faciliter l'accès aux opérateurs commerciaux.
Toutes les Collectivités ayant des projets de déploiement fibre sont regroupées au sein de
l'Avicca. À fin 2016, 32 Réseaux d’Initiative Publique (RIP) dits de seconde génération (=
FttH) étaient en cours. Ils représentent 45 départements français.55
Pour que le client final puisse bénéficier d'un service à Très Haut Débit, il faut que les
opérateurs commerciaux viennent louer ces infrastructures. Les tarifs sont actuellement très
variés :
À Paris, le déploiement du réseau de chacun des opérateurs devrait se faire par un passage
quasi systématique dans les égouts de Paris. Ce déploiement a été grandement facilité par le
plan Paris Ville Numérique, lancé à l'initiative de la municipalité, et qui prévoit notamment
une réduction de 90 % de la redevance d'utilisation des égouts de la ville.
Sur la Plaine de France, les Conseils généraux de Seine-St-Denis et du Val d’Oise chargent
leur Établissement Public commun de conduire un projet FTTH, Debitex57. Le département de
Seine-et-Marne oriente également en ce sens une « délégation de service public ». Dans les
Hauts-de-Seine, le Conseil général a annoncé dès octobre 2005 un projet de desserte en fibre
de l'ensemble du département, soit plus de 800 000 logements, ce qui en ferait le plus grand
projet FTTH public d'Europe. Le projet traîne et est attaqué par plusieurs opérateurs privés.
En mai 2010, il n'y a qu'un seul immeuble qui soit raccordé.
D'un côté, les opérateurs savent qu’ils devront s’appuyer sur les investissements des
Collectivités Locales, comme le montrent les faibles investissements qu’ils ont annoncés au
regard de ce qui doit être réalisé. D'un autre côté, constatant que les Collectivités Locales
investissent dans des zones denses, où l'infrastructure existe souvent déjà, certains peuvent
être tentés de porter plainte (comme l'a fait l'opérateur Colt en décembre 2007 contre le
Conseil général des Hauts-de-Seine) pour concurrence déloyale.
En 2013, l’État français a lancé le Plan France Très Haut Débit (France THD), qui vise à
couvrir l’intégralité du territoire en Très Haut Débit d’ici 2022. Il représente un
investissement public et privé d’un total de 20 milliards d’euros. Les deux mots d’ordre du
gouvernement sont :
Cohésion : l’État veut garantir à tous l’accès au bon haut débit (> 8 Mbits/s) ou au très
haut débit et généraliser la couverture mobile de qualité (4G) d’ici 2020,
Ambition : l’État veut doter tous les territoires de la République d’infrastructures
numériques de pointe, en offrant des accès THD (> 30 Mbits/s) d’ici 2022.
À la date du 31 mars 2019, 14,5 millions de locaux sont raccordables au FttH sur environ 37
millions de locaux.
L’accélération des déploiements FttH sur les zones d’initiative publique (RIP) est une réalité
constatée trimestre après trimestre. Selon les données de l'ARCEP, entre le 1er semestre 2018
et le 1er semestre 2019, on constate une augmentation de plus de 90 % du nombre de lignes
rendues éligibles sur les réseaux d'initiatives publiques, soit un passage de 280 000 à 540 000
lignes58.
Depuis 2006, Télévision Sierre SA61 déploie un réseau FTTH dans la plupart des communes
du district de Sierre. Des services Triple Play sont offerts au grand public sous la marque
Vario62.
Swisscom63 déploie activement depuis 2009 la fibre optique dans les grandes villes de Suisse.
Zurich est raccordée en fibre optique et une offre Triple Play (téléphonie, Internet, télévision)
a été lancée le 3 avril 2009. Certaines localités des cantons de Genève et de Bâle sont elles
aussi raccordées depuis 2009 Les villes de Lausanne et Berne sont en cours. De plus,
Swisscom collabore avec les entreprises de Services Industriels régionaux afin de ne pas poser
plusieurs réseaux de fibre optique qui s'entre croiseraient. Pour Genève, les Services
Industriels de Genève (SIG) ont d'ailleurs établi un partenariat avec des entreprises
fournissant les services FTTH pour les particuliers et pour les entreprises (K-SYS, DFi
Service SA, MyGate, Vtx...).
CATV Group est la première entreprise à avoir installé du FTTH en Suisse. Celle-ci est basée
à Bâle (CH). Elle délivre du signal sur Bâle, Zurich et Berne.
Boîte Abonné (ONU) Optical Network Unit qui équipe le village d'Hermillon
Boîte Abonné (ONU) Optical Network Unit qui équipe le village d'Hermillon
Voir aussi
Articles connexes
FTTx
citéFibre
Free Infrastructure
FTTH P2P
Gpon - PON
NRO
Point de mutualisation
Pau Broadband Country
Très haut débit
Liens externes
Le point sur… Le FTTx : réseau optique de desserte [archive] Fiche sur le FTTx par le
ministère de l'Écologie, du Développement et de l'Aménagement Durable.
Photos de la réalisation d'un raccordement FTTH [archive] Verizon, États-Unis
Conférence de [archive]Benjamin Bayart sur le FTTH
Terminologie ARCEP [archive]