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ESCOMPTE

TECHNIQUES BANCAIRES

RAKOTOZAFY Malalatiana Miray 353 128


RAZAFINDRASENDRA Lucio Tobia Manathan 353 141
RAZAFITSOTRA Hatso Ulricka 353 143
INTRODUCTION

Actuellement, l’escompte est très utilisé dans le commerce. Il fait parti des moyens les plus
rapides pour débiter en trésorerie, l’argent dû par nos clients, tout en leur accordant un délai
de paiement. Pour leur donner cette faveur, nous pouvons accepter le règlement des dettes de
nos clients à partir des effets de commerce. Pour notre part, nous pouvons céder ces derniers à
la banque afin qu’elle puisse créditer notre compte aussitôt. Le but de l'escompte est de limiter
les décalages de trésorerie pour l'entreprise en mobilisant les créances client. Afin que nous
sachions un peu plus sur le sujet en question, nous allons voir successivement les rubriques
suivantes :
- Qu’est ce que l’escompte ?
- Comment fonctionne l’escompte ?
- Comment gérer les risques de l’escompte ?
- Quels avantages procurent l’escompte ?
- Quels sont les limites de l’escompte ?

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I. Présentations
Pour comprendre le fonctionnement de l’escompte, il faut tout d’abord soulever brièvement
les moyens de paiement concernés par l’escompte qui sont les effets de commerce.

Un effet de commerce (lettre de change ou billet à ordre) est un écrit par lequel on s’engage à
payer une certaine somme (valeur nominale) à une date donné (date d’échéance). Si l’on a
besoin d’argent liquide, on peut négocier un effet de commerce auprès d’un banquier avant sa
date d’échéance; le banquier retiendra sur la valeur nominale un escompte, et donnera au
client une somme inférieure à la valeur nominale. La banque retient alors sa rémunération,
l'agio, et verse au client la valeur nette de l'effet.

a) L’escompte
C’est une opération qui consiste pour une banque à racheter à une entreprise les effets de
commerce (billets à ordre et traites) dont elle est porteuse (bénéficiaire final) avant l'échéance
et ce moyennant le paiement d' agios , le cédant (le bénéficiaire du crédit) restant garant du
paiement.
L'escompte a trois intervenants dont :

L’escompte permet à l’entreprise de céder, avant leur date d’échéance, les effets de commerce
à sa banque. En échange, celle ci lui verse immédiatement l’argent sur son compte,
moyennant déduction de frais, de commissions et d’une éventuelle retenue de garantie. La
banque en devient propriétaire et se charge du recouvrement à l’échéance. C’est une forme de
financement à court terme pour les entreprises. Pour se prémunir en cas d’éventuels impayés,
la banque peut vous demander des garanties.

NB : La banque de l’entreprise peut accepter ou refuser chacun des effets que vous souhaitez
escompter en fonction de son analyse du risque.

Il s’agit pour l’entreprise, appelée le cédant, de remettre l’effet à sa banque en endossant à


l’ordre de cette dernière qui en devient le nouveau bénéficiaire. En acceptant d’escompter
l’effet, le banquier créditera le compte du cédant de la valeur nominale de l’effet diminuée
des agios.

L’escompte s’adresse à toutes les entreprises commerciales, quels que soient leur taille et leur
secteur d’activité. L’entreprise doit obligatoirement être payée par effets de commerce (lettres
de change ou billets à ordre). Il est surtout utilisé par les commerçants, entre grossistes et
détaillants.

b) Les modalités de l’escompte


Conditions d’utilisation de l’escompte :

Pour utiliser l'escompte, l'entreprise doit :

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n accord pour disposer d'une ligne d'escompte,

créditera le compte de son client du montant des effets, déduction faite des agios (intérêts et
commissions)

Pratiquement, le cédant va remettre l'effet à sa banque soit en l'endossant si le nom du


bénéficiaire est déjà indiqué, soit en inscrivant comme bénéficiaire le banquier.

Convention d’escompte

Le banquier et son client concluent une convention d'escompte qui précise le nombre d'effets
à endosser, et la rémunération perçue par le banquier. Cette convention assimile
généralement:
• la date de l'opération d'escompte à la date de remise de l'effet,
• le mode d'acceptation de l'effet par le banquier (soit par une inscription du montant de l'effet
au crédit du compte du bénéficiaire cédant, soit par la remise d'un reçu ou bordereau
d'escompte).

Les éléments de la rémunération doivent être détaillés dans le bordereau ou la convention


d'escompte. À défaut, le taux d'intérêt sera limité au taux d'intérêt légal.

c) Calcul de l’escompte
Lorsque le banquier escompte des effets à l’un de ses clients, il lui avance de l’argent. Cette
avance sera rémunérée par ce qu’on appelle des agios. Les agios comprennent les intérêts
proprement dits, les commissions et les frais divers.
Les intérêts
Il s’agit ici de l’escompte c'est-à-dire les intérêts sont calculés prorata temporis, en fonction
du taux applicable au client et du montant avancé.
Comme pour tout autre crédit avec décaissement de fonds, le taux varie selon la qualité de
l’entreprise qui est classée dans une des catégories répertoriées par la banque.
Le taux sera fixé par rapport à ce qu’on appelle « le taux de base bancaire » qui est le taux de
référence auquel on va rajouter un ou plusieurs points selon la qualité de l’emprunteur et du
risque apprécié sur la nature du crédit. Si le taux de base bancaire ou TBB est de 14%, le taux
d’escompte pour une entreprise donnée sera par exemple de TBB + 2% c'est-à-dire de 16%.
Il faut cependant noter que le taux de base bancaire est lui-même en fonction du taux
directeur de la Banque Centrale qui est actuellement de 12%.

Pour connaître le montant reçu parle commerçant, il faut utiliser la formule suivante :

Valeur nette = V - e
Avec :

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Valeur nette : montant reçu ou empoché par le commerçant qui mobilise ça créance V :
valeur nominal ou montant inscrit sur l’effet de commerce
e: escompte ou intérêt retenu par le banquier

L’escompte est calculé sur la valeur nominale de l'effet correspondant au temps compris entre
le jour de la négociation et le jour de l’échéance.

On obtient donc la formule suivante :


e= V∗ t∗ n
Avec :
e : escompte
V : la valeur nominale de la créance
t : le taux périodique
n : le nombre de périodes.

La durée de l'escompte est le nombre de jours à courir entre la date de négociation et la date
d'échéance. Dans le calcul des jours on ne compte pas le premier mais on compte le dernier.
Généralement, la durée de l'escompte est en jours, par conséquent, on applique un cas
particulier de cette formule:
e=V*t/360*n
Remarque :
Concernant le taux d’escompte, il y a ce que l’on appelle le taux de base bancaire, dépendant
du taux directeur de la Banque Centrale, avec lequel les banques se réfèrent.
Mais puisqu’il s’agit pour la banque de l’octroi d’un crédit, il faut tenir compte de plusieurs
points en fonction de la qualité de l’entreprise emprunteuse et du risque de solvabilité du tiré,
d’où d’éventuelles augmentations du taux soumis.
Mais, l’imposition d’un taux d’escompte élevé ne représente rien, si la rentabilité de
l’entreprise est trop faible.

Les Agios

Lorsque le banquier avance de l’argent à ses clients, à partir de l’escompte d’un effet de
commerce, cette avance est rémunérée. Et c’est ce qu’on appelle, les agios. Il retranche
diverses commissions pour payer ses services et la T.V.A. L’agio est l’ensemble de ces
retenues :
Agio = escompte + commissions+ frais + T.V.A.

1. Les commissions
Ce sont des sommes prélevées par la banque en contrepartie des services rendus.
Nous distinguons principalement :
- commission d’endos Ce : proportionnelle à la valeur nominale V, à la durée et au taux de
l’endos.
- commission de service (ou frais de manipulation) : son montant est fixe, et défini par effet.
- commission d’acceptation : elle est perçue si la banque doit présenter certains effets à
l’acceptation; son montant est fixe et défini par effet.
- commission d’avis de sort : elle est perçue si le client veut savoir rapidement si l’effet a bien
été payé à l’échéance.

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2. La taxe sur la valeur ajoutée : La T.V.A.
Elle s’applique aux autres commissions hormis l’escompte et les commissions d’endos, son
taux est actuellement de 20%.
3. Les frais
La banque peut aussi percevoir différents frais tels que les demandes d’avis de sort lorsque
le cédant veut savoir si l’effet a bien été payé ou autres.

II. Procédures
Dans la pratique, l’entreprise, appelée le cédant, va remettre l’effet à sa banque en endossant à
l’ordre de cette dernière qui en devient le nouveau bénéficiaire. En acceptant d’escompter
l’effet, le banquier créditera le compte du cédant de la valeur nominale de l’effet diminuée
des agios.

a. Pour l’entreprise :
Tout d’abord, elle doit obtenir l’accord préalable de la banque pour mettre en place une ligne
d’escompte. Sa chargé de clientèle professionnelle étudie le dossier (situation financière de
l’entreprise, qualité de ses clients, délai moyen de règlement...) pour leur accorder une ligne
d’escompte avec un montant d’encours maximum.

Ensuite, l’entreprise signe un contrat de ligne d’escompte qui formalise son accord et stipule
les conditions tarifaires. Sa banque peut lui demander une garantie pour se prémunir en cas
d’impayés de ses clients (engagement d’un tiers de garantir la bonne fin, retenue de garantie)
ou elle demande de souscrire une assurance crédit à son profit. L’entreprise peut alors
escompter un effet de commerce auprès de sa banque.

b. Pour la banque :
Elle établie l’étude de la solvabilité de son client et de celle de sa clientèle par diverses
sources de renseignements dont la Banque Centrale et les autres banques.
Ensuite, elle fixe un montant global autorisé (plafond autorisé) et un maximum par cédé
(plafonds cédés), selon le principe de la division des risques.
Le plafond d'escompte autorisé est fixé en fonction du chiffre d'affaires et de la durée du
crédit-client. Il est, en général, égal à un mois de chiffre d'affaires, mais peut atteindre deux
mois et quelques fois plus.
Le banquier n'accepte de prendre à l'escompte que les effets dont il espère être remboursé sans
difficultés ; il va donc procéder à une sélection des effets remis par le cédant.

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III. Etude des risques
a) Les risques
Il convient pour la banque d’effectuer certaines études notamment l’analyse des structures
financières des deux autres parties (cédant et cédé), afin d’éviter le risque d’impayé.

 Pour le tiré :
Le banquier doit étudier la structure financière, avec l’aide de la banque du tiré en question. Il
doit en même temps analyser les éventuels incidents de paiement auprès de la Banque
Centrale.

 Pour le cédant :
C’est-à-dire, celui qui bénéficie l’escompte, il convient d’étudier sa situation financière et
commerciale, la rentabilité de son activité, son cycle d’exploitation et de la nature de ses
besoins financiers, etc. En effet, le cédant sera celui contre qui le banquier se retournera en
cas de défaillance du tiré.

b) Mesures à prendre par la banque


Avant d’octroyer l’escompte, le banquier doit prendre des mesures de sécurité.

Tout d’abord, il faut identifier le vrai papier du faux. En effet, une entreprise de mauvaise foi
qui a besoin de se procurer des fonds peut avoir recours à des opérations frauduleuses. Pour y
remédier, le banquier doit solliciter les pièces justificatives ou les factures commerciales
traduisant la transaction. Effectivement, les fraudes peuvent revêtir diverses formes :

· Papier de complaisance (tirage en l’air): où le tirage de l’effet est effectué sans qu'il y ait
une relation commerciale, en d’autres termes, il s’agit d’effet de commerce irrégulier
comportant de fausses signatures. Il existe une variante et c’est le système des tirages croisés.
Le système est le suivant : le tireur émet une lettre sur le tiré ; et réciproquement, le tiré émet
une lettre de change sur le tireur. Ceci est sans rapports fondamentaux.
· Papier creux ou tirage sur Bottin : L'effet est tiré sur une entreprise qui ne doit rien.
· Papier de famille : C'est un tirage de complaisance entre des unités du même groupe
d'affaires pour se procurer de la trésorerie en escomptant les effets.
· Papier brûlant : C'est un effet dont l'échéance est très proche. Dans ce cas le banquier ne
peut pas procéder aux recueils et analyses de renseignements. Il faut donc identifier les effets
résultants d'une absence de logique économique, pour éviter d’être victime de fraudes.

Ensuite, il faut vérifier la qualité de son client (le cédant) et du tiré.

 Contenu du dossier à fournir à la banque :

Avant de pouvoir bénéficier de l’escompte, le cédant doit revendiquer la mise en place d’une
ligne d’escompte ou autorisation d'escompte. Celle-ci établit le droit d’escompte ou encours
maximal que la banque pourra accorder sur une période donnée (1 an en général)
. Le contenu du dossier peut varier d’une banque à l’autre. Mais en général, le banquier
sollicitera les éléments suivants :

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• Le bilan des deux derniers exercices ;
• Le prévisionnel d’exploitation pour l’exercice en cours ;
• Un compte de résultat prévisionnel (ou budget prévisionnel) détaillé ;
• Quelques informations complémentaires indispensables pour une demande de ligne
d’escompte : la composition et la structure du poste clients et les coordonnées des clients
réglant par effet (nom, adresse,…) ;
• Des documents juridiques tels que : les statuts mis à jour, la composition du bureau, les
pièces d’identité des dirigeants, …

 Critères d’évaluation du banquier :


Face à une demande de crédit à court terme, le banquier appréciera d’être sollicité avant
l’apparition du besoin et sera particulièrement sensible à la qualité du prévisionnel de
trésorerie. Le banquier se fait remettre l'effet « pour examen » : Il s'agit de la remise par le
créancier au banquier d'un escompte, afin que la banque puisse analyser les risques de
l'entreprise débitrice.
Il effectuera donc une analyse concernant :
• la structure financière de l'entreprise : le cycle d’exploitation et de la nature des besoins
financiers.
• La qualité de management et transparence des dirigeants (administrateurs et salariés).
• La qualité financière et solvabilité des débiteurs
NB : Le banquier pourra refuser d’escompter des effets dont le risque d’impayé lui paraît trop
fort.

c) Garanties
Le banquier peut demander des garanties : aval et retenue de garantie.
Aval : il s'agit de l'engagement pris par un tiers de garantir la bonne fin des effets escomptés
revenus impayés. L'aval est souvent exigé d'un dirigeant d'une PME bénéficiant d'escompte.
En cas d'effets impayés, l'avaliste peut être appelé à rembourser les effets impayés.
Retenue de garantie : afin de pouvoir couvrir les impayés, les banques exigent quelquefois
l'ouverture d'un compte "retenue de garantie" alimenté par un pourcentage des remises à
l'escompte (5 % en général). Ce compte ainsi approvisionné (avec un plafond) sert à couvrir
les éventuels impayés.
L'entreprise peut demander au banquier de limiter le plafond de ce compte et de fusionner,
pour la détermination des agios, le compte "retenue de garantie" et le compte normal et, enfin,
de supprimer purement et simplement ce compte si une diminution sensible des impayés
apparaît.

d) Suivi du risque
Pour suivre à tout moment ses opérations d’escompte pour le compte d’une entreprise, le
banquier établira des fiches appelées « fiches de risque » sur lesquelles seront portés soit
l’encours du cédant c'est-à-dire le montant de l’escompte utilisé, soit l’encours du cédant,
c'est-à-dire le montant de l’escompte utilisé, soit l’encours tiré c'est-à-dire le montant sur
chaque tiré avec les impayés éventuels.
Par ailleurs, le banquier dégagera régulièrement un état des impayés subis par son client afin
de limiter ou d’écarter ses risques sur des tirés de mauvaise qualité.
Actuellement, avec l’informatisation des banques, ce suivi devient plus pratique.

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IV. Les avantages de l’escompte
L’escompte présente de nombreux avantages :
Pour l’entreprise
 L’escompte permet d’améliorer la trésorerie de l’entreprise de manière maîtrisée et
plus économique que les modes de financement traditionnels car il est peu coûteux,
puisque le taux de l'escompte est considérablement inférieur à celui des découverts
bancaires.
 C’est un mode de financement modulable car le dirigeant peut utiliser tout ou une
partie de sa ligne d’escompte en fonction de ses besoins.
 Il lui permet de transformer ses créances à terme en liquidités. L’escompte est donc
une réponse intéressante aux décalages de trésorerie, et plus généralement à la gestion
du poste client.
 L’escompte permet de ne pas comptabiliser les créances clients dans le bilan de
l’entreprise tout en améliorant la trésorerie. En effet les créances ayant été cédées à la
banque, elles se sont transformées en trésorerie.

Pour le banquier
 En matière de non remboursement, l’opération d’escompte est moins risquée. En
effet, l’escompte donne un double recours à la banque : l’un contre le cédant et l’autre
contre le cédé.
 En raison de la protection que lui confère le Droit Cambiaire (ensemble des règles
applicables aux effets de commerce), les risques liés à l’opération d ‘escompte sont
relativement faibles.
 L'escompte est un crédit générateur de dépôts. En effet, il arrive que les fonds
escomptés soient supérieurs aux besoins de l'entreprise, qui ne les utilisera que
partiellement. Le banquier tire profit de la partie des fonds non encore prélevée,
formant des ressources supplémentaires.
 L’escompte immobilise peu les fonds de la banque en raison de sa courte durée.

Escompter les traites d'une entreprise est très souvent le choix du banquier que de lui autoriser
un découvert. En effet, l'escompte est pour lui la garantie d'un paiement à l'échéance, alors
que le découvert est une autorisation d'être débiteur sans garantie que l'entreprise repassera
créditrice.

V. Les limites de l’escompte

L’escompte affiche cependant plusieurs contraintes et comporte des inconvénients. Il s’agit ici
des différents points suivant :
- Attendre le retour de la traite peut créer des délais non prévus, le retour des traites pouvant
parfois se faire juste avant la date d’échéance de paiement. L’escompte de traite va perdre

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alors son intérêt de préfinancer avant échéance. C’est une des différentes essentielles avec
l’affacturage, qui lui va financer à partir de la facture client et non à partir de la traite.

- L’escompte bancaire rencontre un deuxième inconvénient qui réside dans la pratique des
virements. Les virements qui se généralisent, notamment dans les grands groupes, évitent
d’avoir à gérer des traites, à les signer et à les retourner. Cette pratique, du même coup,
empêche les entreprises de préfinancer leurs ventes. Comme le seul document disponible sera
alors la facture, avec les justificatifs afférents, seul l’affacturage pourra prendre en
financement ces ventes là.

VI. Les aspects juridiques


Alors que pour l'encaissement le banquier est simple mandataire, en cas d'escompte il devient
créancier cambiaire (bénéficiaire de l'engagement pris sur l'effet) et bénéficie dans ce cas de :

- la transmission de la créance : il devient bénéficiaire de la créance du cédant sur le cédé,


créance matérialisée par l'effet de commerce ;

- la solidarité des signatures : le porteur d'un effet peut réclamer le paiement de l'effet à tous
ceux qui y ont apposé leur signature ;

- l’inopposabilité des exceptions : le débiteur de l'effet ne peut opposer au porteur les litiges
éventuels qu'il a avec le créancier (ex. le commerçant qui a accepté une traite ne peut invoquer
la mauvaise qualité de la marchandise pour refuser de payer la traite)

Dans le cas où l’affaire est menée en justice, et où l’effet reste encore impayé alors que le
délai est dépassé, alors la compétence relève de celle des tribunaux de commerce pour le
remboursement de la dette par le tireur et le tiré.
Le droit cambiaire constitue donc une garantie pour la banque. Mais une autre forme
complémentaire de garantie est possible en cas d’impayés. La banque peut pratiquer une
retenue par prélèvement sur les avances accordées, généralement 5 à 20 % des créances et qui
est enfonction de la ligne d’escompte accordée. Ces sommes sont bloquées sur un compte
spécial au nom du client.

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CONCLUSION
En guise de conclusion, l’escompte est considéré comme est un moyen de financement à court
terme ou encore un effet de commerce détenu par une entreprise sur son client. Cet effet de
commerce est remis à la banque contre un financement. Pour cela, la banque doit procéder à
une étude sur la qualité du papier, ainsi que les situations financières des cédants et des tirés
afin de minimiser les risques de non-paiement à l’échéance (impayée).

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Table des matières
I. Présentations................................................................................................................................... 3
a) L’escompte .................................................................................................................................. 3
b) Les modalités de l’escompte ....................................................................................................... 3
c) Calcul de l’escompte.................................................................................................................... 4
II. Procédures....................................................................................................................................... 6
a. Pour l’entreprise : ........................................................................................................................ 6
b. Pour la banque : .......................................................................................................................... 6
III. Etude des risques ........................................................................................................................ 7
a) Les risques ............................................................................................................................... 7
 Pour le tiré : ............................................................................................................................. 7
 Pour le cédant : ........................................................................................................................ 7
b) Mesures à prendre par la banque ............................................................................................. 7
c) Garanties.................................................................................................................................. 8
d) Suivi du risque ......................................................................................................................... 8
IV. Les avantages de l’escompte ....................................................................................................... 9
V. Les limites de l’escompte ................................................................................................................ 9
VI. Les aspects juridiques ................................................................................................................ 10

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