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SEQUENCE 5 : LA POLITIQUE DE MOTIVATION

Définition : Le concept de motivation décrit les forces internes et/ou externes produisant le
déclenchement, la direction, l’intensité et la persistance du comportement.
La motivation est l’ensemble des forces incitant l’individu à s’engager dans un comportement
donné.
la motivation au travail peut se définir comme un processus qui active, oriente, dynamise et
maintient le comportement des individus vers la réalisation d’objectifs attendus.
Les théories de la motivation examinent les déterminants personnels (internes) et situationnels
(externes) du comportement.

La motivation à assouvir un type de besoin se prolonge tant que l’individu n'est pas parvenu à
le satisfaire.
Lorsqu'il arrive à ses fins, il trouve comme nouvelle motivation. C’est le désir de satisfaire
une nouvelle classe de besoin, et ainsi de suite jusqu'au cinquième niveau de la hiérarchie,
celui du besoin de réalisation de soi.

Les Théories de la Motivation :

La théorie de Maslow :

Le psychologue américain Abraham H.Maslow a établi une liste des besoins humains.
Ceux-ci se présentent dans l’ordre croissant suivant :
La hiérarchie des besoins selon Maslow:

5- Au niveau 5, il y a les besoins de réalisation


concernant le désir de créer, de se dépasser et
Réalisation de d’exploiter au maximum ses possibilités.

4- Au niveau 4 il y a les besoins d’estime qui se


soi
rapportent à l’estime de soi et à l’estime par les autres.
Besoins d’estime 3- Au niveau 3, il y a les besoins sociaux qui sont liés à la
recherche d’amitié, d’affection et d’appartenance à un
groupe.
Besoins sociaux
2-Au niveau 2, il y a les besoins physiologiques qui
englobent les nécessités d’ordre physique et physiologique
Besoins de sécurité comme la protection contre les dangers, la sécurité dans
l’emploi, etc.

Besoins Physiologiques

Maslow a insisté sur la complexité des besoins des individus, sur la relation hiérarchique (ex :
Il faut satisfaire un besoin inférieur avant de passer à un besoin supérieur) de ses besoins et
sur l’idée que les besoins satisfaits ne sont plus des facteurs de motivation, des études portant
sur la hiérarchie des besoins ont soulevé des questions quant à la validité de l’aspect
hiérarchique. Dans la pratique, les gestionnaires appliquent la théorie de Maslow selon une
approche situationnelle. Les besoins dépendent de la personnalité et des désirs des individus.
Les cinq niveaux de besoins sont également et simultanément nécessaires à la survie et ils se
chevauchent, à des degrés différents, chez chacun des individus. Si ces besoins sont satisfaits
il y’a apparition d’autres besoins 
La théorie de Mc Clelland :
D. McClelland a développé une théorie des besoins très approchée de celle de A.Maslow.
McClelland a défini trios types de besoins : le besoin de pouvoir, le besoin d’affiliation et le
besoin d’accomplissement. C’est à ce dernier qu’il s’est surtout intéressé.
Selon McClelland, les individus qui ont un besoin de pouvoir sont attirés par l’influence et
le contrôle et ils cherchent à obtenir des postes où ils peuvent exercer un leadership. Les
individus qui ont un besoin d’affiliation cherchent à se faire animer et essaient de s’intégrer
le plus possible dans un groupe social, tout en conservant des relations amicales. Les
individus qui ont des besoins d’accomplissement se préoccupent fort de réussir et craignent
l’échec; ils aiment relever des défis et se fixent des objectifs difficiles mais non possibles à
atteindre.
Dans la pratique, on peut retrouver ces besoins d’accomplissement dans les petites et
moyennes organisations. Dans les grandes organisations, les besoins d’accomplissement sont
plus développés chez les cadres intermédiaires que chez les membres de la haute direction.
La Théorie de Lewin :
La théorie de kurt lewin est fondée sur l’existence des besoins. D’ après cette théorie, le
processus de motivation se déclenche lorsque l’individu identifie un but qu’il juge important
pour lui. Ce but le pousse à un comportement précis. Le résultat des gestes concrets qu’il
porte sera satisfaisant ou non pour lui. En d’autres mots, l’individu est motivé pour le travail
si trois conditions sont remplies :
*Si le travail présente pour lui un but important
*Si sa performance au travail est en conformité avec l’importance accordée à ce but.
*Si sa performance le satisfait.
La théorie bi-factorielle d’Herzberg
la motivation est suscitée par la recherche d’une satisfaction optimale de certains besoins.
Distinction de deux catégories de facteurs en milieu de travail qui interviennent de manière
très différente dans le mécanisme de la motivation:
La première catégorie: apporter la satisfaction
la seconde catégorie :générer l'insatisfaction.
la motivation n'est possible que si les facteurs de la seconde catégorie sont bas. Mais il n'y a
motivation qu'en cas de hausse des facteurs internes de la première catégorie, appelés aussi
facteurs intrinsèques.
La première catégorie: apporter la satisfaction
Les accomplissements (réalisation d'un travail bien fait), la reconnaissance des
accomplissements, le travail proprement dit (objet du travail), la responsabilité, la promotion
ou avancement, la possibilité de développement.
la seconde catégorie :générer l'insatisfaction.
Facteurs d'hygiène, de maintenance ou d’ambiance – nécessaires au bon équilibre mental de
l’individu. Ces facteurs sont : le supérieur (qualités et défauts), la politique et l'administration
de l'entreprise, les conditions de travail, les relations avec les collègues, les subordonnés et les
supérieurs, le prestige, la sécurité de l'emploi, la rémunération, les facteurs de vie personnelle
(influence de l'entreprise sur la vie personnelle, ex: mutation).
La théorie Porter et Lawler :

Un individu ne s’implique dans l’action que s’il estime que :


* Il a les capacités adéquates pour réaliser son objectif ;
*L’action présente un intérêt et s’il a une contrepartie
Les formes et modalités de la formation
-motivation intrinsèque : se base sur le principe de volontariat qui consiste que la
personne exerçant ne cherche pas de contrepartie et ne tente pas d’éviter un sentiment
de culpabilité .cette attitude émane d’un ensemble de f acteurs dont principalement : la
curiosité ; l’autodétermination ;la compétence ; la mobilisation de l’effort et
l’accroissement de la persévérance ainsi que la définition des stratégies de travail.
-motivation extrinsèque : contrairement à la première celle-ci est déclenchée par
un sentiment de culpabilité. Elle est déclenchée par l’autodétermination ; l’adaptabilité…
SEQUENCE 6 : LA COMMUNICATION
La communication est un processus bilatéral d’échange et de compréhension de l’information
entre au moins deux personnes ou deux groupes.
La communication joue un rôle de lubrifiant à l’intérieur de la « machine organisationnelle ».
Grâce à la communication, les individus et les unités qui composent une organisation peuvent:
Collaborer efficacement;
Se transmettre de l’information;
Prendre des décisions;
Créer une dynamique dans la vie collective;
Faire acte de motivation;
Faire en sorte que chacun adopte le comportement requis pour réaliser une mission et des
objectifs communs.
Ce qui est en jeu dans les processus de communication
 au niveau personnel
 au niveau social.
Le renforcement de la cohésion et de l’identité.
Ce qui est en jeu dans les organisations:
 au niveau du personnel et des collaborateurs;
 au niveau organisationnel
Implication dans la réalisation des objectifs.
La communication donne lieu à une animation:
*des technologies aux services de l’organisation et des hommes;
*des services pour un échange humain permanent:
*communication homme/machine
* communication homme/homme
*des services pour l’organisation
*l’organisation de la vie sociale dans l’entreprise;
*l’organisation de l’activité de l’entreprise.
Les pratiques de communication sont développées dans une perspective à multiples
facettes:
 Interpersonnel , relations, échanges;
 organisation du travail, organisation humaine;
 le groupe , équipes de travail;
 Environnement, champs et systèmes;
 la conception des services d’information;
Formes
• La communication écrite. Feed-back non immédiat;
« les paroles s’envolent, mais les écrits restent ».
• La communication verbale. Feed-back immédiat;
• La communication gestuelle: non verbale;
• La communication symbolique.
Moyens:
• Tableaux d’affichage
• TIC et médias audio-visuels
• Bulletins d’information
• Réunions et rencontres
Services :
 Communication interne;
 Communication externe;
 Relations publiques.

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