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Sommaire
1-Introduction :
Définition du milieu urbain
5 -Eléments de démographie
-Extrapolation graphique
-Comparaison graphique
-Progression arithmétique
-Progression géométrique
- Accroissement à taux décroissant
- Méthode logistique
7 -Types de consommation
a) Consommation domestique
b)Consommation des zones commerciales
c) Consommation dans les zones industrielles
d) Usages publics
f) Pertes
1- Introduction
Quelles priorités pour l’eau ? Selon le Conseil mondial de l’eau (2008), les domaines
prioritaires qui requièrent une action de la part des professionnels de l’eau sont les
suivants : (1) L’eau pour la santé, l’eau est un ingrédient essentiel pour la vie,
l’hygiène et la santé publique; (2) L’eau pour la nourriture : les ressources en eau ne
sont plus suffisamment abondantes pour répondre aux besoins alimentaires d’une
population mondiale en constante augmentation; et (3) L’eau pour l’énergie : l’eau
est une ressource énergétique renouvelable non négligeable (hydroélectricité)
compte tenu notamment des nouveaux besoins et de la hausse des prix
énergétiques. Or, l’énergie devient un facteur limitant pour l’approvisionnement en
eau domestique. La possibilité donnée à tous d’accéder à l’eau, ou l’accès équitable à
l’eau potable, est un problème croissant.
Une ville peut être considérée comme un système complexe dont le principal aspect
est la concentration, la centralisation d’activités, par conséquent l’infrastructure du
milieu urbain se caractérise par une concentration des services. Il en résulte que
l’intensité des échanges sera grande à tous les niveaux, en particulier dans le
domaine de l’eau ou les exigences sur le plan qualité et quantités sont importantes et
critiques. Les principaux intervenants dans ce système peuvent être les suivantes :
- Facteurs politique
Processus décisionnel, palier de gouvernement.
- Facteur économique
Activités, le travail, le gagne-pain.
- Facteur géographique
Emplacement, avantage naturel, cours d’eau, voie navigable, situation climatique.
- Facteur social
Le bien être de la population.
3-Les services des eaux urbaines:
Parmi les services qui sont offerts dans le milieu urbain, trois relèvent de
l’hydraulique urbaine, ils sont:
- La distribution de l’eau potable.
- La collecte des eaux usées.
- Le drainage urbain.
Ces services sont conçus en fonction de la variation des activités :
courte terme : Variations cycliques, saisons, annuelles.
Long terme : croissance et déclin.
Le service doit répondre à la demande de façon adéquate. Il y a donc des exigences
quant a la performance des différentes infrastructures :
Distribution
Pression suffisante, bien répartie et sans surpression.
Réserve adéquates pour combler les variations de consommation et assurer la
protection contre les incendies.
Egouts sanitaire
Efficace sur le plan hydraulique, doit fournir a la demande, garantir la protection de la
santé publique et respecter l’environnement.
Egouts pluvial
Garantir les conditions de circulation sur les voies carrossables.
Réduire les dommages causés par les précipitations.
- Ressources en Eaux Disponibles -
Unités : L/hab/d ou
gal/hab/d
Volume d'eau consommée pendant un an divisé par 365 jours. Unités : L/d ou gal/d.
4-Types de consommation
Municipalité L/hab/d
St-Hyacinthe 675
Hull 840
Longueuil 710
Boucherville 300
a) Consommation domestique
- Résidences.
- HTMtels.
Elle est difficile à évaluer, car il existe une grande variation de consommation selon le
type d'entreprise. Les entreprises du secteur agroalimentaire, par exemple, sont
considérées comme de grosses consommatrices. Lorsque que la demande en eau de
certaines industries.
d) Usages publics
f) Pertes
- Pertes.
Ressources en Eaux
Disponibles
- Ressources en Eaux Disponibles -
Sommaire
I-Introduction
1) Problèmes quantitatifs
2) Problèmes qualitatifs
V-Conclusion
- Ressources en Eaux Disponibles -
I.INTRODUCTION
«De toutes les ressources présentes sur notre planète, indispensables à la vie et au
développement de nos sociétés, l’eau est certainement la plus abondante et, si elle
vient à manquer ou à être dégradée, celle dont la pénurie est le plus cruellement
ressentie.» Ghislain de Marsilly
Au cours de ces 100 dernières années, la population mondiale a triplé alors que la
consommation d'eau destinée à l'utilisation humaine a été multipliée par 6. (WORLD
WATER VISION, Making water everybody’s business, Mars 2000).on assiste
également à un réchauffement de la Terre, dû à l’augmentation des gaz à effet de
serre qui modifie les climats et le cycle de l’eau en est affecté, sans compter la
dégradation de la qualité de cette précieuse ressource qui est désormais l’un des
conséquences apparentes de l’action anthropique sur l’équilibre environnementale.
Tous ces phénomènes interagissent mutuellement et annoncent à l’horizon la crise
de l’eau.
Le volume total de l'eau de l'hydrosphère est estimé à 1 400 millions de km3 (ou 1
400 millions de milliards de m3). 70 % de la surface du globe sont d'ailleurs
recouverts d'eau.
Toutefois, si la Terre est bien la planète de l'eau, c'est avant tout la planète de
l'eau... salée, cette dernière représentant 97,2 % du volume. Il ne reste donc plus que
2,8 % pour l'ensemble des eaux douces des terres émergées : glaces, eaux
souterraines, cours d'eau, lacs. 70 % de ces eaux douces sont concentrées dans les
glaces des pôles et la majeure partie du reste se trouve dans les sols, sous forme
d'humidité, ou dans des nappes souterraines très profondes, inexploitables pour
l'homme.
- Ressources en Eaux Disponibles -
Au final, l'homme ne peut utiliser que moins d'1 % du volume total d'eau douce
présent sur Terre, soit environ 0,028 % de l'hydrosphère. Ceci englobe les coursd'eau,
les réservoirs naturels ou artificiels (lacs, barrages...) et les nappes souterraines dont
la profondeur n'est pas trop importante pour qu'elles soient exploitables à des coûts
abordables.
Sur la planète terre l’or bleu est présent sous ces trois formes solides gazeuse ou
bien liquides vu la position idéale vis-à-vis le soleil ,cette avantage gâce auquel
l’existence humaine est possible.
Une nappe ?
C'est l'ensemble des eaux comprises dans la zone saturée d'un aquifère, dont toutes les
parties sont en liaison hydraulique.
Un aquifère ?
C'est un "corps" (couche, massif) de roches perméables comportant une zone saturée (solide
+ eau) suffisamment conducteur d'eau souterraine pour permettre l'écoulement significatif d'une
nappe et le captage de quantités d'eau appréciables
- Ressources en Eaux Disponibles -
1.1.Types de nappes
Nappe libre : Volume d’eau souterraine dont la surface est libre c’est-à-dire à
la pression atmosphérique.
Nappe perchée : Volume d’eau souterraine, dans une cuvette imperméable, et
en tout temps à une côte supérieure à celle de la surface d’un cours d’eau.
Nappe phréatique : Première nappe rencontrée lors du creusement d’un puits.
Nappe généralement libre, c’est-à-dire dont la surface est à la pression
atmosphérique. Elle peut également être en charge (sous pression) si les terrains de
couverture sont peu perméables. Elle circule, lorsqu’elle est libre, dans un aquifère
comportant une zone non saturée proche du niveau du sol.
1.2.Loi de Darcy
P-E-Q=0
P: précipitation
E: évaporation
Q: débit du cours d’eau
- Ressources en Eaux Disponibles -
2 .2.Lacs
Il existe plusieurs types de lacs et leurs classification repose sur certains critères à
savoir le mode de formation et on distingue les lacs d’origine volcanique (cratères),
tectonique ou encore glaciaires ces environnement constitue un biotope favorable à
la vie de plusieurs organismes et constitue une grande part des ressources en eau
disponible à l’échelle de notre planète terre.
Ouganda,
- Ressources en Eaux Disponibles -
Tanzanie
Tanganyik Burundi, R. D. Afrique 32893 676 ! 1470 18900
a du Congo,
Tanzanie,
Zambie
Malawi Malawi, Afrique 30044 579 ! 706 8400
Mozambique
Tanzanie
Bangwelo Zambie Afrique 9840 75 10 5
Volta Ghana Afrique 8502 200 75 148
Turkana Kenya Afrique 6405 248 109 204
Kariba Zambie, Afrique 5400 220 ! 78 160
Zimbabwe
Le prélèvement excessif d’eau dans une source d’eau potable, comme un plan d’eau
de surface ou un aquifère, peut se traduire par un stress hydrique.
Elle se situe entre les villes de Casablanca et Azemmour et s’étendant sur 1200 Km²
de surface. Elle abrite un système aquifère à nappe libre, constitué de trois
formations hydrogéologiques différentes : les schistes altérés du primaire, les marno-
calcaires du Cénomanien, et les formations grésocalcaires du plioquaternaire.
- Ressources en Eaux Disponibles -
III-1- La pollution
Pollution diffuse :
C’est le cas d’une pollution d’origine agricole, due à l’utilisation excessive d’engrais
chimiques
- Ressources en Eaux Disponibles -
Ces deux aquifères renferment deux grands périmètres de plus de 100.000 hectares
de superficie irrigués à partir des eaux de l’Oued Oum Er Rebia et du barrage Bine El
Ouidane.
Les mesures physico-chimiques effectués montre qu’entre 1985 et 1990, les nitrates
des aquifères ont fortement augmenté. Une grande partie de la superficie du bassin a
une teneur comprise entre 40 et 50mg/l. Dans certains secteurs, les concentrations
dépassent même 50mg/l qui représentent la limite de potabilité des eaux.
Pollution ponctuelle :
C’est le cas d’une fuite au niveau d’un réservoir de carburant d’une station essence
d’une décharge, ou d’une fosse septique mal étanchéifiée
La décharge brute des déchets ménagers a été installée en 1986 des carrières
creusées dans les calcarénites. Elle reçoit les déchets ménagers de Casablanca et des
déchets industriels de toxicité variable. Ceci est confirmé par les analyses du jus
prélevé au sein même de la décharge. Ces analyses ont montrés des teneures élevées
en métaux lourds, notamment en Nickel, Plomb, mercure et en chrome total. Le
niveau de l’eau dans ces carrières se situe entre 20 et 30 m/sol.
Dés 1989, une pollution des puits situés en aval de la décharge (300m) a été signalée.
Les puits les plus proches ont commencé à produire une eau polluée de couleur jaune
et de mauvaise odeur quelques mois seulement après la mise en exploitation de la
décharge.
La faible étendue de la pollution dans l’espace peut s’expliquer par la création d’une
barrière hydraulique grâce aux pompages effectués dans les puits d’agriculteurs
situés en aval hydraulique de la décharge.
- Ressources en Eaux Disponibles -
- Adduction des Eaux - -Master Hydroinformatique-
Sommaire
Adduction des eaux
1-1- Définition
a) Critère technique
Formules de base
Critère économique
1-1- Définition
On définit par adduction des eaux le moyen de transport des eaux brutes (Conduites),
à partir de la source de captage aux stations de reprise et de traitement, cette
définition n’est pas absolue car les systèmes d’adduction peuvent parfois transporter
de le l’eau traitée comme c’est le cas pour une adduction à partir d’une station de
traitement.
-Caractéristiques
o Le débit : c’est le débit de pointe journalière à la production (l/s)
o Perte de charge unitaire : (m/ml)
N.B : l’adduction gravitaire s’effectue par une conduite forcée à section pleine
(l’écoulement sous pression).
- Adduction des Eaux - -Master Hydroinformatique-
Ainsi le diamètre économique est celui qui assure le compromis entre ces deux coûts
celui de la conduite et de l’énergie de pompage.
a) Critère technique
- Vitesse maximal de 1.5 m/s pour éviter le problème des coups de bélier.
- Vitesse minimal de 0.5 m/s pour éviter les dépôts et le colmatage surtout au niveau
des vidanges.
b) Formules de base
- La hauteur manométrique total de station de pompage est calculé par :
Hg = CTP – ND (m)
Ou :
avec:
V = 4.Q/(π.Dint2.) (m/s)
Avec :
Dans le cas d’une conduite en PVC ou PEHD (qui sont utilisés dans le milieu
rural) le diamètre intérieur est obtenu à partir du diamètre nominal (DN), qui
correspond au diamètre extérieur, par la formule suivante :
Avec :
- Les pertes de charges linéaires sont données par la formule de Darcy suivante :
- Adduction des Eaux - -Master Hydroinformatique-
avec :
avec :
P = Q . HMT/(102.n)
avec :
- Adduction des Eaux - -Master Hydroinformatique-
P : puissance. (KW)
n : rendement du groupe. (%
c) Critère économique
- Le coût d’investissement
Pour chaque diamètre ce coût comprend ce luit :
De la conduite de refoulement.
Des pièces spéciales.
Des équipements de la station de pompage.
Le coût de la conduite est calculé par :
C1 = P. L (DH)
Avec :
Le coût des pièces spéciales est estimé à 30% du coût de conduite soit :
C2 = 30% . C1 (DH)
- Adduction des Eaux - -Master Hydroinformatique-
avec :
Cette formule a été établie par l’ONEP à l’aide des corrélations statistique sur la base
des marchés ONEP antérieurement réalisés.
- Le coût d’exploitation
Pour chaque diamètre ce coût comprend :
avec :
L’Actualisation
Coût d’investissement :
Le calcul du diamètre économique se fait pour une durée du projet qui est de
40 ans.
D’autre part, la durée du vie des différents composantes du projet est telle que :
o Conduite : 40 ans.
o Pièces spéciales : 20 ans.
o Equipement : 13 ans.
Pour cela, les formules d’actualisation des coûts correspondant, se présente comme
suit :
C1 (act) = C1 (DH)
Avec:
Coût d’exploitation :
- Adduction des Eaux - -Master Hydroinformatique-
L’actualisation des frais d’exploitation pour la durée de vie du projet se fait par la
formule suivante :
Les conduites en acier : elles sont légères, Ne sont pas fragiles mais elles ont une
résistance faible a la compression, corrosion
10 8,0
16 12,8
10 10
16 16
- Adduction des Eaux - -Master Hydroinformatique-
Concernant les conduites en fonte, elles existent même pour des PMS > 25 bars.
Cependant, elles seront sollicitées au maximum à 25 bars correspondant à la PMS des
pièces spéciales et équipements commercialisés.
1.4.4.1 - Calage
1.4.4.2 - Terrassement
b) La profondeur de la tranchée
<80cm
- Adduction des Eaux - -Master Hydroinformatique-
1.4.4.3 - Traversée
Système de pompage
Appareil servant à fournir aux liquides de l’énergie nécessaire pour les faire
transporter d’un point bas à un autre haut désiré à travers un circuit hydraulique.
POMPES CENTRIFUGES
Avantages
Simplicité;
Prix peu élevé;
Débit de liquide régulier.
Inconvénients
- Adduction des Eaux - -Master Hydroinformatique-
Le débit;
Pression totale ou la hauteur manométrique totale ;
Puissance absorbé;
Vitesse de rotation;
Rendement effectif.
Remarque
HMT = Hgéo + J
La pompe doit assurer les débits et les pressions aux points extrêmes.
Le rendement doit rester assez élevé.
La pompe doit travailler en dehors de la cavitation.
La variante doit être avantageuse sur le plan économique.
- Adduction des Eaux - -Master Hydroinformatique-
-
Sommaire
I - Introduction;
Distribution gravitaire :
Pompage combiné :
IV - Réseau de distribution :
IV-1 Généralité :
V- Méthode de dimensionnement
a- Application
b- Procédure à suivre
I - Introduction
Distribution gravitaire
Réseau branché sur un réservoir suffisamment élevé méthode simple, et donne une
possibilité de pompage mobile pour les incendies.
Pompage combiné
Types de réservoirs
Pour assurer la fonction de réserve on admet que le réservoir doit avoir une capacité
égale à :
IV - Réseau de distribution :
IV-1 Généralité :
-
Le réseau maillé :
C’est un réseau qui permet l’alimentation en retour et une simple manœuvre de
robinet qui permet d’isoler les tronçons, il a aussi une bonne sécurité, par contre il
est plus coteaux.
N.B : En milieu rural le réseau le plus adapté c’est le réseau ramifié, qui est le plus
Economique, tandis que en milieu urbain c’est lé réseau maillé qui est utilisé.
V- Méthode de dimensionnement
Pour dimensionner un réseau de distribution d’eau, il faut avoir des données telles
que :
Exemple :
tronço
R-1 1-11 1-2 2-21 2-3 3-31 31-311 31-312 3-4 4-41 4-5
n
L (km) 0.9 0.4 0.5 0.5 0.4 0.4 0.4 0.3 0.6 0.2 0.7
Le principe de la méthode est d’avoir une même perte de charge unitaire partout
depuis le réservoir jusqu’au point qui est supposé défavorable .et par la suite on
complète le calcul des autres ramifications.
TRANCONS R-1 1-1 1-2 2-21 2-3 3-31 31311 31312 3-4 441 4-5
L km 0.9 0.4 0.4 0.5 0.5 0.4 0.4 0.3 0.6 0.2 0.7
-
DEBITS l/s 47 .3 5.26 42.04 5.26 32.5 11.56 4.2 3.15 15.7 2.1 7.3
∑L=3 .1 km
Tableau de dimensionnement
D=(Qd/48 ,3/j0 ,56 )1/2,69
V=61,5 *D0 ,68 *j0 ,56
s
TM 100 0.9 47.3 225 250 0.96 2.1 97.9 75.8 22.1 12
1-2 97.9 0.4 42.04 215 200 1.34 2.2 95.7 74.8 20.9 12
2-3 95.7 0.5 32.58 196 200 1.04 1.8 93.9 74.6 82.5 83.5
15 .7
3-4 93.9 0.6 150 150 0.89 2.3 91.6 73.9 17.7 12
7
4-5 91.6 0.7 7.36 113 100 0.94 4.8 86.8 73 13.8 15
Ce calcul est refaire pour les autres tronçons
Remarque
Cette méthode très simple était très utilisée vu la manque de moyen de calcul
puissant
Son majeur inconvénient est qu’elle met sur le même pieds ’égalité le petit diamètre
aussi bien que le grand diamètre bien que le petit diamètre crée de grande perte de
charge.
Dans un réseau maillé ni le sens de l’écoulement ni les débits non plus ne sont définis
car ces deux paramètres sont fonction du diamètre du réseau
Un sens d’écoulement et un débit par tronçon arbitrairement qui seront corrigés par
la suite afin d’aboutir au débit réellement écoulé et à son sens d’écoulement pour les
diamètres choisis en respectant les conditions techniques de l’écoulement
loi des nœuds : débits entrant est égale au débit sortant dans chaque Nœud
Equilibrage les pertes de charge dans chaque maille par des corrections
successives des débits supposés q= -∑J/2*∑(J/Q) et Q’=Q+q
Loi de maille
a- Application
b- Procédure à suivre
Corriger les pertes de charge par son signe selon le sens de la maille par :
= si (Q<0 ; K*L*Qa /Db ;-K*L*(-Q)a/Db)
des pressions trop faibles, augmenter les diamètres ayant les vitesses élevées.
Des pressions trop grandes, diminuer les diamètres ayant des vitesses faibles.
Depuis la première maille
Ne pas oublier de corriger les tronçons appartenants à deux maille deux fois
Tableau de calcul
PREMIERE CORRECTION
maille tronçons CPAm débit long diam vit PdC J/Q q1 Debit1 PdC1 J1/Q1 q2
1 1--2 100 30 0,44 200 0,95 1,84 0,06 29,86 1,83 0,06
-
2--5 98,18 6 0,523 100 0,76 3,4 0,57 5,95 3,35 0,56
6--1 98,26 -12 0,521 150 -0,68 -1,68 0,14 -12,14 -1,71 0,14
2 2--3 98,18 14 0,36 150 0,79 1,53 0,11 13,91 1,51 0,11
4--5 89,32 -7 0,623 100 -0,89 -5,34 0,76 -7,09 -5,45 0,77
5--2 94,84 -6 0,523 100 -0,76 -3,4 0,57 -5,95 -3,35 0,56
Debit1 Debit2 J 2/ Q2 q3 Debit3 Pdc3 J 3/ Q3 Debit4 PdC4 CPAv CTNav PresCa PresEg
29,82 1,82 0,06 29,82 1,82 0,06 29,8 1,82 98,18 75 23,18 20
5,94 3,34 0,56 5,93 3,33 0,56 5,93 3,33 94,85 75 19,85 16
-5,18 -3,39 0,65 -5,2 -3,41 0,66 -5,2 -3,42 98,26 75 23,26 18
-12,18 -1,72 0,14 -12,2 -1,73 0,14 -12,2 -1,73 99,99 75 24,99 18
13,88 1,51 0,11 13,87 1,5 0,11 13,87 1,5 96,68 75 21,68 15
4,88 7,39 1,51 4,87 7,36 1,51 4,87 7,35 89,32 75 14,32 14
-7,12 -5,5 0,77 -7,13 -5,51 0,77 -7,13 -5,52 94,84 75 19,84 16
-5,94 -3,34 0,56 -5,93 -3,33 0,56 -5,93 -3,33 98,17 75 23,17 20
La perte de charge totale est égale à la somme des pertes de charge de chaque
conduite :
Principe de Fonctionnement
d’EPANET
- Principe de Fonctionnement d’EPANET -
Sommaire
1. INTRODUCTION
2.1.3. Réservoirs
2.1.4. Émetteurs
2.1.5. Tuyaux
2.1.7 Pompes
2.1.8 Vannes
2.2.1 Courbes
2.2.3 Commandes
1. INTRODUCTION
Ce logiciel est distribué gratuitement par l’E.P.A. depuis le mois de septembre 1993.
Depuis, il est largement utilisé dans le monde entier grâce à :
Ce chapitre expose les principes de base du travail du logiciel Epanet, au niveau des
objets physiques constituant le réseau et les méthodes de calcul utilisés.
Les Nœuds de Demande sont les points du réseau où les arcs se rejoignent. Ce sont
des points d’entrée ou de sortie d’eau et peuvent Également ne pas avoir de débit.
Les données d'entrée minimales exigées pour les nœuds de demande sont:
- Principe de Fonctionnement d’EPANET -
Les résultats calculés aux nœuds de demande, à chacun des intervalles de temps
d'une simulation sont:
• la pression.
• la qualité de l'eau.
• avoir des demandes négatives, ce qui indique que l'eau entre dans le réseau à ce
point;
Les Bâches infinies sont des nœuds représentant soit une source externe de capacité
infinie. Elles sont utilisées pour modéliser des éléments tels que les lacs, les fleuves,
- Principe de Fonctionnement d’EPANET -
les couches aquiféres souterraines ou les arrivées de réseaux extérieurs. Les bâches
infinies peuvent également servir de point d’injection d'une substance entrant dans
le réseau.
Les données de base pour une bâche sont la charge totale (égale au niveau de la
surface de l'eau si la bâche infinie n'est pas sous pression) et la qualité initiale de
l'eau dans le cas où l’on exécuterait une analyse de qualité de l'eau.
2.1.3. Réservoirs
Les Réservoirs sont des nœuds avec une capacité de stockage, dont le volume d’eau
stocké peut varier au cours du temps. Les données de base pour des réservoirs sont
les suivantes:
• la qualité de l'eau.
- Principe de Fonctionnement d’EPANET -
Le niveau dans les réservoirs doit rester entre les niveaux minimal et maximal.
EPANET arrête la sortie d’eau si un réservoir est à son niveau minimal et arrête
l'arrivée s'il est à son niveau maximal. Les réservoirs peuvent également servir de
source pour une substance entrant dans le réseau.
2.1.4. Émetteurs
Les émetteurs sont des dispositifs liés aux nœuds de demande. Ils sont utilisés pour
modéliser l'écoulement à travers les systèmes d'irrigation, pour simuler une fuite
dans un tuyau relié à un nœud (si on peut estimer un coefficient de décharge et un
exposant de pression pour la fuite) ou pour calculer le débit d'incendie au nœud
(l'écoulement disponible à une certaine pression résiduelle minimale), ou le débit
sortant d’un orifice quelconque.
EPANET traite les buses comme une propriété d'un nœud et non comme un
élément indépendant. Le débit de l’émetteur s’exprime en fonction de la pression
au nœud selon la formule :
Dans le cas des poteaux et bouches d’incendie, on utilise une valeur trés élevée
comme coefficient de décharge (par exemple, 100 fois l'écoulement maximal prévu)
et on modifie l'altitude du nœud en lui ajoutant la pression minimale nécessaire, en
m. Si on attribue tant un émetteur qu'une demande normale à un nœud, la demande
qui figure dans la présentation des résultats est la somme du débit de la demande
normal et celui de l'émetteur.
- Principe de Fonctionnement d’EPANET -
2.1.5. Tuyaux
Les tuyaux sont des arcs qui transportent l'eau d'un point du réseau à l'autre.
EPANET suppose que tous les tuyaux sont pleins à tout instant. L’eau s’écoule de
l'extrémité qui a la charge hydraulique la plus élevée (altitude + pression, ou
Énergie interne par poids d'eau) à celle qui a la charge hydraulique la plus faible.
Les données de base pour les tuyaux sont:
• le diamètre;
• la longueur;
Ces coefficients sont expliqués plus précisément dans la section 3.4 ci-dessous.
• le débit
• la vitesse d'Écoulement
• la perte de charge
- Principe de Fonctionnement d’EPANET -
• formule de Hazen-Williams
• formule de Darcy-Weisbach
• formule de Chezy-Manning
tableau 2.2 donne les intervalles généraux de ces coefficients pour différents types de
matériaux de tuyaux neufs. Il est important de noter que le coefficient de rugosité
d'un tuyau peut changer considérablement avec son âge.
Tableau 2.1 Formules de perte de charge totale pour toute la longueur de la canalisation en charge
(la perte de charge est exprimée en m.c.e. et le débit en m3/s)
Nota :
- Principe de Fonctionnement d’EPANET -
niveau, ou quand la pression dans un nœud passe au-dessus ou au- dessous d'une
certaine valeur. Voir aussi le paragraphe 2.2, Commandes de Contrôle.
Tableau 2.3 Coefficients de Pertes de Charge Singulières pour une Sélection de Vannes et Raccords.
2.1.7 Pompes
Les pompes sont des arcs qui ajoutent de l'énergie à un fluide et augmentent ainsi
sa charge hydraulique. Les principaux paramètres d'entrée pour une pompe sont ses
nœuds d’aspiration et de décharge et sa courbe caractéristique (la combinaison des
charges hydrauliques et des débits que la pompe peut fournir à sa vitesse nominale).
Au lieu d'une courbe caractéristique, la pompe peut être représentée comme un
élément qui fournit une puissance constante (en kiloWatts) au fluide pour toutes les
combinaisons de débit et de charge hydraulique.
- Principe de Fonctionnement d’EPANET -
Des pompes à vitesse variable peuvent également être définies; la variation de leur
vitesse est soumise aux mêmes conditions que dans le cas antérieur. Par définition, la
courbe caractéristique fournie d’une pompe a une consigne relative de vitesse 1. Si la
vitesse de la pompe est doublée, la consigne relative de vitesse est 2; si elle
fonctionne à la moitié de sa vitesse, la consigne relative de la vitesse sera 0,5 et ainsi
de suite. En changeant la vitesse de la pompe, on décale la position et la forme de la
courbe caractéristique de la pompe (voir la section sur des courbes de pompe ci-
dessous).
Tout comme les tuyaux, les pompes peuvent être mises en route et arrêtés à des
heures préétablies ou quand certaines conditions existent dans le réseau parmi des
commandes. Le fonctionnement d’une pompe peut également être décrit en lui
assignant une courbe de modulation de changement de vitesse dans le temps.
EPANET ne permet pas aux pompes de fonctionner en dehors des intervalles de leur
courbe caractéristique. Si les conditions du système exigent une charge hydraulique
plus élevée que la pompe peut fournir, EPANET arrête la pompe. Si la demande du
réseau excède le débit maximum, EPANET extrapole la courbe caractéristique de la
pompe jusqu’au débit exigé, même si la charge hydraulique correspondante est
négative. Dans les deux cas un message d'avertissement apparaît dans l’écran.
- Principe de Fonctionnement d’EPANET -
2.1.8 Vannes
Les vannes sont des arcs qui limitent la pression ou le débit en un point précis du
réseau. Leurs principaux paramètres d'entrée sont:
• le diamètre
• la consigne de fonctionnement
• l’état de la vanne.
Les éléments calculés en sortie de simulation pour une vanne sont le débit et la perte
de charge hydraulique.
Les abréviations anglaises sont utilisées dans les fichiers d’entrée des données (voir
appendice C, Exécution d'EPANET en mode commande).
Une vanne stabilisatrice aval limite la pression au nœud en aval. EPANET calcule à
chaque instant de la simulation dans quel état se trouve la vanne stabilisatrice aval. Il
y a trois états possibles:
- Principe de Fonctionnement d’EPANET -
• Fermé, si la pression en aval dépasse celle du côté amont (autrement dit, la vanne
ne permet pas l'inversion d'écoulement).
• Fermé, si la pression en aval excède celle du côté amont (c’est-à-dire que la vanne
ne permet pas l'inversion d'écoulement)
Une vanne régulatrice de débit (limiteur de débit) limite le débit à une valeur
spécifiée. Un message d'avertissement apparaît sur l’écran si cet écoulement ne peut
pas être obtenu sans ajouter d’énergie supplémentaire (c’est-à-dire, l'écoulement
n’atteint pas la valeur de la consigne de fonctionnement, même avec la vanne
- Principe de Fonctionnement d’EPANET -
Les vannes d’usage général sont utilisées pour représenter des arcs où l'utilisateur
prévoit une relation spécifique entre le débit et la perte de charge, au lieu de suivre
une des formules hydrauliques standard. Elles peuvent être employées pour
modéliser des turbines, l'abaissement des eaux souterraines ou des vannes
stabilisatrices aval contrôlées par le débit.
Nota : Les vannes d'arrêt et les clapets anti-retour, qui ouvrent ou ferment
entièrement les tuyaux, ne sont pas considérés comme des arcs spécifiques; elles
sont incorporés dans les propriétés du tuyau dans lequel elles sont placés.
Par construction du modèle, les règles suivantes s'appliquent quand on ajoute des
vannes à un réseau:
- Principe de Fonctionnement d’EPANET -
• une vanne stabilisatrice aval, une vanne stabilisatrice amont ou une vanne
régulatrice de débit ne peut pas être directement reliée à une bâche ou un réservoir
(employez un tuyau de longueur limitée pour séparer les deux);
• une vanne stabilisatrice aval ne peut pas partager le même nœud en aval ou être
mise en série avec une autre vanne stabilisatrice aval;
• une vanne stabilisatrice amont ne peut pas partager le même nœud en amont ou
être mise en série avec une autre vanne stabilisatrice amont;
• une vanne stabilisatrice amont ne peut pas être reliée au nœud en aval d'une
vanne stabilisatrice aval.
En plus des composants physiques, EPANET utilise trois types d'objets non-
physiques: des courbes, des courbes de modulation et des commandes de contrôle.
Ils décrivent le comportement et les aspects fonctionnels d'un système de
distribution.
2.2.1 Courbes
Les courbes en général sont des objets qui contiennent des couples de données ayant
une relation entre elles. Deux objets ou plus peuvent partager la même courbe. Dans
EPANET, on peut appliquer les types de courbes suivants:
• Courbe caractéristique
• Courbe de rendement
• Courbe de volume
charge que la pompe fournit à chaque unité d'eau, ce qui est approximativement la
différence entre la pression à l'entrée et à la sortie de la pompe. Elle est représentée
sur l'axe vertical (Y) de la courbe en mètres (pieds). Le débit est représenté sur l'axe
horizontal (X) dans les unités de débit correspondant. Pour Être valable, la charge de
la courbe caractéristique d'une pompe doit diminuer quand le débit augmente.
Courbe à partir d’un unique Point - une courbe caractéristique construite à partir
d’un point est définie par la seule combinaison d'une charge hydraulique et d’un
débit, qui correspondent au point de fonctionnement de la pompe (les conditions
nominales). EPANET suppose que la charge à débit nul est égale à 133 % de la charge
nominale, et qu’à charge nulle, le débit est le double du débit nominal. Il traite alors
- Principe de Fonctionnement d’EPANET -
la courbe comme une courbe construite à partir de trois points. Courbe à partir de
trois points - cette courbe caractéristique est définie par trois points de
fonctionnement: un point de bas débit (quand le débit est limité ou nul), un point de
débit nominal (débit et charge aux conditions nominales), et un point de débit
maximal (débit et charge au débit maximal). EPANET cherche la meilleure courbe de
tendance qui passe par ces trois points et qui est décrite par la fonction:
Pour les pompes à vitesse variable, la courbe de pompe se décale quand la vitesse
change. Les rapports entre le débit Q et la charge H pour deux points de
fonctionnement homologues, aux vitesses N1 et N2 sont:
Une courbe de perte de charge est utilisÈe pour décrire la perte de charge en mètres
ou pieds (axe Y) d'une vanne d'usage général en fonction du débit, dans les unités de
débit choisies (axe X). Des vannes d’usage général sont employées pour représenter
des arcs où l'utilisateur prévoit une relation spécifique entre le débit et la perte de
charge, plutôt que de suivre une des formules hydrauliques standard. Elles peuvent
être employées pour modéliser des turbines, l'abaissement des eaux souterraines ou
des vannes stabilisatrices aval contrôlées par le débit.
Pendant la simulation, la demande réelle appliquée à ce nœud sera alors comme suit:
L'intervalle de temps utilisÈ pour la simulation sur une longue durée peut être
introduit par l'utilisateur. Une valeur typique est de une heure. Néanmoins,
- Principe de Fonctionnement d’EPANET -
calculées, prenant en compte les contributions de toutes les sources extérieures. Les
concentrations dans les réservoirs de stockage sont mises à jour selon le type de
modèle de mélange qui est utilisé (voir ci-dessous). En conclusion, un nouveau
segment sera créé à l’extrémité amont de l'arc qui reçoit un apport d'un nœud, si la
différence entre la nouvelle qualité dans le nœud et celle du dernier volume est
supérieure à une tolérance définie par l'utilisateur.
EPANET peut utiliser quatre modèles différents pour caractériser le mélange dans
les réservoirs de stockage, comme le montre la Figure 2.5:
• Mélange Parfait
Différents modèles peuvent être utilisés pour les différents réservoirs d'un réseau.
- Principe de Fonctionnement d’EPANET -
Le Modèle de Mélange Parfait (figure 3.5 A) suppose que toute l'eau qui entre dans
un réservoir est instantanément et complètement mélangée avec l'eau déjà dans le
réservoir. C'est le comportement de mélange le plus simple à supposer, il n'exige la
saisie d’aucun paramètre supplémentaire, et a priori , s'applique à un grand nombre
d'équipements.
L'eau qui entre dans le réservoir se mélange avec l'eau du premier compartiment. Si
ce compartiment est plein, il déborde dans le deuxième compartiment dans lequel
l'eau se mélange alors entièrement avec l'eau déjà présente.
Le Modèle d’écoulement en Piston Type FIFO (First Input is First Output) (Figure 3.5
C) suppose que l'eau ne se mélange pas dans le réservoir. Des tranches d'eau passent
par le réservoir séparément, et la première tranche qui entre est également la
première qui sort. Du point de vue physique, ce modèle est approprié pour simuler
l'écoulement dans les réservoirs équipé de cloisons dans lesquels l’écoulement est
continu. Il n'est pas nécessaire de définir de paramètres particuliers.
Le Modèle d'écoulement en Piston Type LIFO (Last Input is First Output) (Figure 3.5
D) suppose également qu'il n'y a pas de mélange entre les tranches d'eau qui entrent
dans le réservoir. Contrairement au type FIFO, les tranches d'eau s'accumulent et
l'eau entre et sort du réservoir au même niveau. Ce type d’écoulement peut
s’appliquer aux châteaux d'eau, hauts et étroits, avec un seul tuyau d'entrée et sortie
au radier, et avec peu de quantité de mouvement entrant.. Ici aussi il n’est pas
nécessaire de définir de paramètres supplémentaires.
Ceci est illustré dans la figure 2.6. Dans l'exemple, du chlore libre (HClO) réagit avec la
matière organique naturelle (NOM) de la masse d'eau. Une partie du chlore est
transporté également à travers la couche superficielle de la paroi pour oxyder le fer
(Fe) libère par la corrosion au niveau de la paroi du tuyau.
Des réactions dans la masse d'eau peuvent également se produire dans les réservoirs.
EPANET permet à l'utilisateur de traiter ces deux zones de réactions séparément.
EPANET modélise les réactions dans la masse d'eau avec une cinétique d’ordre n, ce
qui signifie que la vitesse instantanée de la réaction R (en unités de
masse/volume/temps) dépend de la concentration selon la formule:
EPANET peut également calculer les réactions dans lesquelles une concentration
limite l’accroissement ou la décomposition d'une substance. Dans ce cas l'expression
est la suivante:
Dans laquelle CL est la concentration limitant. Trois paramètres (Kb, CL, et n) sont
donc utilisés pour caractériser la vitesse de réaction. Le tableau suivant contient
quelques exemples de réactions dont la cinétique est bien connue
La vitesse d'une réaction qui se produit à la surface ou prés de la surface d'un tuyau
peut être considérée comme dépendante de la concentration dans la masse d'eau en
utilisant une expression de la forme:
Il semble que les processus qui augmentent la rugosité d'un tuyau rendent sa paroi
plus réactive à certains agents chimiques, plus particulièrement au chlore et à
- Principe de Fonctionnement d’EPANET -
EPANET peut également effectuer un dépistage des sources : pour cela EPANET
calcule pour l’instant ‘t’ le pourcentage d’eau arrivant à un nœud donné du réseau,
en fonction de différentes origines d’eau. Le nœud de source peut être tout nœud du
réseau, y compris les bâches et les réservoirs. EPANET considère ce nœud comme
- Principe de Fonctionnement d’EPANET -
une source constante d'un élément non-réactif entrant dans le réseau avec une
concentration de 100. Le dépistage de sources permet de suivre l’évolution des taux
de mélange dans l’espace et dans le temps, c’est un outil utile pour analyser les
systèmes de distribution alimentés par plusieurs origines d’eau.
- Principe de Fonctionnement d’EPANET -
L'environnement de travail de base d'EPANET est affiché dans la figure ci- dessous.
Les éléments d'interface sont: une Barre de Menu, deux Barres d'Outils, une Barre
d'état, une fenêtre du Schéma du réseau, une fenêtre de Navigateur, et une fenêtre
d'éditeur des Propriétés. La description de chacun de ces éléments est réalisée dans
les sections suivantes
- Principe de Fonctionnement d’EPANET -
• Menu Fichier
• Menu édition
• Menu Affichage
• Menu Projet
• Menu Rapport
• Menu Fenêtre
• Menu Aide
Le Menu Fichier contient les commandes pour ouvrir et enregistrer les fichiers et
pour imprimer:
- Principe de Fonctionnement d’EPANET -
Le Menu Projet inclut des commandes qui s'appliquent sur le projet en cours de
simulation:
Le Menu Rapport contient les commandes pour visualiser les résultats de l’analyse
dans le format choisit
- Principe de Fonctionnement d’EPANET -
Les Barres d'Outils fournissent un accès rapide aux commandes les plus utilisées. Il
y a deux barres d'outils:
Les barres d'outils peuvent se fixer sous la barre de menu principal ou bien peuvent
être déplacées dans l'environnement de travail d'EPANET. Quand elles ne sont pas
attachées ‡ la barre de menu, elles peuvent être redimensionnées. Les barres d'outils
- Principe de Fonctionnement d’EPANET -
La Barre d'Outils Standard contient des boutons pour l'accès par raccourci aux
commandes les plus utilisées
- Principe de Fonctionnement d’EPANET -
− S’il n'y a pas d'eau qui coule, il n'y a pas de résultats de calcul disponibles;
Un fond d’écran (tel qu'une carte ou un plan ou une photo extérieure) peut être
placé derrière le schéma du réseau comme référence.
Le schéma peut être imprimé, peut être copié dans le presse-papiers de Windows, et
peut être exporté comme fichier DXF ou méta-fichier de Windows.
La rubrique Navigateur des Données permet l'accès aux différents objets des
réseaux classifiés par catégorie (nœuds de demande, tuyaux, etc.). Les boutons du
bas de la fenêtre sont utilisés pour ajouter, supprimer ou modifier ces objets
- Principe de Fonctionnement d’EPANET -
Utilisation de l’éditeur
• Un astérisque devant le nom d'une propriété signifie qu’il est obligatoire de donner
une valeur à cette propriété, et qu'elle ne peut pas être laissée vide.
− Un bouton points de suspension sur lequel vous cliquez pour entrer dans un
éditeur spécialisé
• Pour éditer une propriété dont le fond est blanc, commencez par taper une valeur
ou taper sur la touche entrée.
• Pour que EPANET accepte la valeur introduite, tapez sur la touche entrée ou
déplacez-vous sur une autre propriété. Pour annuler, tapez sur la touche échappe.
• Cliquez sur le bouton Fermer dans le coin supérieur droit de la barre de titre pour
fermer l'éditeur.
Conclusion
peut être utilisé pour différents types d’application dans l’analyse des systèmes
de distribution.
- Principe de Fonctionnement d’EPANET -
Bibligraphie
Manuel de l’utilisateur EPANT 2.0 .pdf
- Principe de Fonctionnement d’EPANET -
- Utilisation d’EPANET Dans la modélisation d’un SDEP - -Master Hydroinformatique-
Principe de Fonctionnement
d’EPANET
- Utilisation d’EPANET Dans la modélisation d’un SDEP - -Master Hydroinformatique-
I - BUT
Le logiciel EPANET utilisé pour les simulations du réseau de distribution et aussi c’est
un programme qui permet la simulation du comportement hydraulique et de la
qualité de l'eau sur de longues durées dans les réseaux sous pression. Un réseau est
un ensemble de tuyaux, nœuds (jonctions de tuyau), pompes, vannes, bâches et
réservoirs. EPANET calcule le débit dans chaque tuyau, la pression à chaque nœud et
le niveau de l'eau dans les réservoirs ainsi d’autres paramètres, au cours d'une durée
de simulation subdivisée en plusieurs étapes.
Les arcs représentent des tuyaux, des pompes, et des vannes de contrôle. Les nœuds
représentent des nœuds de demande, des réservoirs et des bâches.
- les nœuds qui sont des points qui délimitent les arcs ou tronçons du réseau et qui
peuvent être ou non des points de consommation.
Chaque nœud est libellé par son numéro, et caractérisé par sa cote.
Les tronçons sont définis par les nœuds qui les délimitent. Ils reçoivent comme
attributs, leur longueur, leur diamètre et la rugosité du matériau qui les constitue, et
ce lorsqu’il s’agit de tronçons de conduites. Lorsqu’il s’agit d’appareils hydrauliques,
ceux-ci sont définis par leurs caractéristiques (débit, hauteur d’eau pour les pompes
par exemple).
On trouve pour le calcul de :
1) Perte de charge
• formule de Hazen-Williams
• formule de Darcy-Weisbach
• formule de Chezy-Manning
Chaque formule utilise l'équation suivante pour calculer la perte de charge entre les
nœuds de début et de fin du tuyau:
- Relation charge/débit:
+ Pour un tuyau:
(1)
+ Conservation de la masse:
(2)
Pour une série de charges piézométriques aux conditions aux limites, il faut
chercher une solution pour toutes les charges Hi et tous les débitsqui répondent aux
équations (1) et (2).
1 1-----------------------2
2 2-----------------------3
3 2-----------------------4
4 4-----------------------9
5 4-----------------------5
6 5-----------------------7
7 7-----------------------8
8 5-----------------------6
9 9----------------------10
Pour les tuyaux : le diamètre initial est égal à 54mm et la rugosité est de l’ordre de
0.1.
L’input de la pompe :
IV. Simulation :
+
- Utilisation d’EPANET Dans la modélisation d’un SDEP - -Master Hydroinformatique-
Demande
Altitude Base Demande Charge Pression
ID Nœud m LPS LPS m m
Nœud 2 150 0 0 154,91 4,91
Nœud 3 130 0,65 0,65 152,81 22,81
Nœud 4 130 0 0 -5,2 -135,2
Nœud 5 113 0 0 -16,07 -129,07
Nœud 6 140 0,6 0,6 -20,07 -160,07
Nœud 7 140 1,51 1,51 -32,35 -172,35
Nœud 8 120 0,43 0,43 -33,67 -153,67
Nœud 9 135 0,65 0,65 -19,07 -154,07
Nœud 10 163 1 1 -19,59 -182,59
Nœud 11 223 1 1 61,43 -161,57
Remarque
Correction
Demande
Altitude Base Demande Charge Pression
ID Noeud m LPS LPS m m
Noeud 2 150 0 0 199,74 49,74
Noeud 3 130 0,65 0,65 199,64 69,64
Noeud 4 130 0 0 199,51 69,51
- Utilisation d’EPANET Dans la modélisation d’un SDEP - -Master Hydroinformatique-
Pert.Charg Facteur
Longueur Diamètre Rugosité Débit Vitesse e Unit. Friction État
ID Arc m mm mm LPS m/s m/km
Tuyau 1 300 150 0,1 5,84 0,33 0,86 0,023 Ouvert
Tuyau 4 1040 100 0,1 1,65 0,21 0,63 0,028 Ouvert
Tuyau 5 360 140 0,1 2,54 0,17 0,27 0,027 Ouvert
Tuyau 8 1940 65 0,1 0,6 0,18 0,83 0,033 Ouvert
Tuyau 6 900 100 0,1 1,94 0,25 0,84 0,027 Ouvert
Tuyau 7 1160 63 0,1 0,43 0,14 0,54 0,035 Ouvert
Tuyau 2 880 64 0,1 0,65 0,2 0,9 0,034 Ouvert
Tuyau 3 1340 200 0,1 5,19 0,17 0,17 0,024 Ouvert
Tuyau 9 100 77 0,1 1 0,21 0,91 0,03 Ouvert
Sommaire
Introduction
1. Types d’assainissement
6. Dimensionnement de réseau
a. Généralités
b. Formules de calcul
a. Conduites préfabriquées
b. Paramètres de choix
Conclusion
- Collecte et Evacuation des Eaux Usées et Pluviales - -Master Hydroinformatique-
NTRODUCTION
Mais réaliser dans des conditions satisfaisantes, ces deux objectifs ne sont pas
faciles, tant que les situations rencontrées sur le terrain sont diverses,
complexes et liées à des contraintes variant selon le type d’assainissement :
Un assainissement autonome ;
Un assainissement collectif ;
- Collecte et Evacuation des Eaux Usées et Pluviales - -Master Hydroinformatique-
Le principe de l’assainissement
collectifest d’organiser la collecte des
eaux usées et des eaux pluviales depuis
le logement jusqu’à une station
d’épuration pour les eaux usées et
jusqu’au bassin de stockage ou exutoire
naturel pour les eaux pluviales.
L’assainissement autonome
comprend comme ouvrages :
- Collecte et Evacuation des Eaux Usées et Pluviales - -Master Hydroinformatique-
Une fosse septique ; recueille à la fois les eaux ménagères et les eaux de
vannes et permet un traitement primaire des eaux.
Les réseauxde collecteou “égouts” ont pour fonction de recueillir les eaux
usées de toutes origines et de les acheminer vers les stations d’épuration. Il en
existe trois types :
Les types d’eaux qui peuvent être transportées par les égouts (réseaux
d’assainissement) sont :
Les eaux pluviales sont polluées à différents niveaux : dans l'atmosphère ainsi
que lors de leur ruissellement sur le sol. Dans leur trajet vers le sol, les eaux de
pluie "nettoient" l'atmosphère, elles dissolvent ou entraînent mécaniquement
des particules gazeuses en suspension dans l'air.
Ces gaz peuvent être présents naturellement dans l'air (N 2, O2, CO2,…) ou avoir
été apportés par différentes pollutions (gaz provenant de la combustion: SO 2,
SO3, NOx,…, de la fermentation de matières organiques: CH4, H2S,…).
Dans les eaux usées domestiques, on distingue les eaux ménagères et les eaux-
vannes.
Les eaux de la cuisine contiennent des matières insolubles (terre, débris divers),
des matières extraites des aliments (organiques ou minérales) ainsi que des
graisses provenant de la cuisson par exemple.
Les eaux de salle de bain ainsi que les eaux des machines à lessiver et des lave-
vaisselle renferment, quant à elles, des savons et des détergents.
Ces eaux sont chargées en urine, matières fécales qui vont fermenter et
peuvent également contenir des germes pathogènes
Ces eaux doivent subir des traitements d'épuration particuliers suivant des
normes avant d'être déversées dans la nature
Qp(T) = C.i
(tc,T).A
Avec :
C : Coefficient de ruissellement.
i = a.tcb
Avec :
N.B.:Le débit centennal pourra être obtenu par la même formule en utilisant les
- La formule est appliquée aux bassins versants urbanisés (où le rôle des
surfaces imperméabilisés sur les ruissellements est prépondérant) ; en
pratique, on l’utilise aussi fréquemment pour des bassins versants naturels, en
assainissement routier.
i exprimée en (mm/min).
texprimé en (min)
C :Coefficient de ruissellement.
1
a. μ b .c 1
K=
[
6 . ( β+δ ) ] 1−( f . b )
U=
1−( f .b )
V=
1−( f . b )
0 , 84 .b
L
W=
( b . d ) +1−ε
1− ( f .b )
m=
2A [ ] 1− ( b. f )
Suit : 2
L
I=
( )
LK
√I K
Avec :
I:Pente moyenne.
Avec :
ruissellement C ≥ 20 %.
L
m
Avec :
m : Allongement
A ≤ 200 ha *
0,2 ≤ I ≤ 5 %.
0,2 ≤ C ≤ 1
D’une manière générale, chaque collecteur est destiné à desservir une zone,
cette zone est constituée par différentes catégories d’occupation du sol, et
donc engendre des rejets différents en nature et en débits.
q =n × d
i i i
Avec :
n
q moy=∑ qi
i=1
Avec :
dans le réseau.
La difficulté du calcul des débits d’eaux usées réside dans les prévisions sur
Q= A×V
Avec :
Q : débit en m3/s
V : Vitesse d’écoulement.
87
C=
γ
1+
√Rh
- Collecte et Evacuation des Eaux Usées et Pluviales - -Master Hydroinformatique-
réparties selon la nature des parois et sont illustrées dans le tableau ci-dessous.
Le coefficient C selon le type d’habitat tel qu’il a été défini dans le schéma
directeur d’assainissement liquide de Tétouan est donné dans le tableau ci-
dessous;
- Collecte et Evacuation des Eaux Usées et Pluviales - -Master Hydroinformatique-
b. Formules de calcul
Formule de MANNIG-STRICKLER
Q : Débit
Constante de MANNIG-STRICKLER
Et
Avec
et
C=
V = 60 Rh . I 3/4 -1/2
- Collecte et Evacuation des Eaux Usées et Pluviales
Q = 60 Rh3/4.
-Master Hydroinformatique-
Avec : A
Rh: Rayon hydraulique moyen
Le calcul sera conduit comme pour le réseau pluvialen système séparatif étant
donné l’importance du débit des eaux pluviales par rapport à celui des eaux
usées.
Application
Après le calcul des débits de pointe totale on détermine les diamètres des
canalisations à partir de la formule suivante :
2
D 2D
Rh = A PS=π . R =π .
On prend: 4 et 4
4/11
4 7/4 .Q PS
Pour les eaux pluviales: D= ( 60 . π . √ I )
3 /8
45/3 . QPS
Pour les eaux usées : D= ( 70 . π . √ I )
- Collecte et Evacuation des Eaux Usées et Pluviales - -Master Hydroinformatique-
au Maroc).
Conduites en PVC
- Collecte et Evacuation des Eaux Usées et Pluviales - -Master Hydroinformatique-
b. Paramètres de choix
Paramètres du choix des matériaux
Charge mécanique.
Respect de l’environnement.
Topographie du terrain
Zone à assainir
Emplacement de la station
- Collecte et Evacuation des Eaux Usées et Pluviales - -Master Hydroinformatique-
Remarque: pour les réseaux d'eaux usées, on se limite à un diamètre de 200 mm.
- Le regard de façade
- La canalisation de branchement
- Le dispositif de raccordement :
inspection et entretien)
Bouches d’égout
- Les avaloirs
- Collecte et Evacuation des Eaux Usées et Pluviales - -Master Hydroinformatique-
Lors des épisodes pluvieux, l’eau s’infiltre dans le sol ou rejoint directement les
cours d’eau. Ce phénomène naturel permet le renouvellement de la
ressource.
Conclusion
Les eaux pluviales doivent être évacuées pour limiter la submersion des zones
urbanisées.
Les eaux usées doivent être évacuées sans stagnation loin des habitations car
Les eaux rejetées doivent satisfaire aux objectifs fixés pour le maintien et
Bibliographie
www.ademe.fr/partenaires/Boues/Pages/chap12.htm
[2] :«La collecte des eaux usées et des eaux pluviales» disponible sur le site :
www.coursdegeniecivil.com
[6] : « La maîtrise des eaux pluviales par les techniques alternatives »
disponible sur le site : www.eau-artois-picardie.fr
Le Lagunage Naturel
- Le Lagunage Naturel - -Master Hydroinformatique-
Sommaire
3. Principe de fonctionnement
4. Bases de dimensionnement
3.1- Nombre de lagune
3.3- Localisation
3.4- Topographie
5. Exploitation
6. Avantages/ Inconvénients
7. Types de lagunage
7.1- Le lagunage aéré
Conclusion
- Le Lagunage Naturel - -Master Hydroinformatique-
Les techniques les plus développées au niveau des stations d'épuration urbaines sont
des procédés biologiques intensifs.
Le principe de ces procédés est de localiser sur des surfaces réduites et d'intensifier
les phénomènes de transformation et de destruction des matières organiques que
l'on peut observer dans le milieu naturel.
Les techniques dites extensives se sont des méthodes qui réalisent l'épuration à l'aide
de cultures fixées sur support fin ou encore à l'aide de cultures libres mais utilisant
l'énergie solaire pour produire de l'oxygène par photosynthèse. Le fonctionnement
de ce type d'installation sans électricité est possible, excepté pour le lagunage aéré
pour lequel un apport d'énergie est nécessaire pour alimenter les aérateurs ou les
matériels d'insufflation d'air.
2. Définition
Les éléments polluants comme le nitrate sont ainsi absorbés par les plantes pour
restituer, en sortie de lagunage, une eau de bonne qualité.
- La végétation
Il est évident que plus la végétation aquatique sera dense, plus le prélèvement des
matières indésirables sera important et meilleur sera le résultat final.
3. Principe de fonctionnement
Une station de lagunage, c'est d'abord une succession de bassins (de 3 à 5) de 0,40 m
à 1,20 de profondeur dans lesquelsl'eaus'écoule pargravité.
4. Bases de dimensionnement
4.3 - Localisation
4.4 - Topographie
5. Exploitation
Curage partiel;
Curage des bassins;
Fauchage des digues.
6. Avantages /Inconvénients
6.1- Avantages
6.2 - Inconvénients
7. Types de lagunage
Le lagunage naturel ;
Le lagunage aéré.
Principe de fonctionnement
Figure n° 1: Schéma de principe d'un lagunage aéré (d'après Agences de l’Eau, CTGREF)
LAGUNAGE NATUREL
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Pré-traitement primaire
• Les eaux usées débarrassées des gros objets et des graisses passent alors dans
le premier bassin.
• Sa forme arrondie en U évite les angles morts et facilite l'écoulement des eaux.
• La voie physico-chimique: naturellement des réactions chimiques ont lieu dans l’eau
entre les différents éléments minéraux déjà présents. Ces réactions tendent vers une
certaine neutralité entre les différents composés.
• La voie micro-biologique : C’est le moyen le plus efficace où les déchets organiques sont
Ce sont les bactéries qui jouent le rôle principal dans l’épuration des eaux.
Les" déchets" des bactéries (eau, gaz et sels minéraux), sont ensuite évacués
naturellement vers le deuxième bassin et vont être utilisés par les plantes.
Après la première action menée par les bactéries pour dégrader la matière
organique, les plantes vont intervenir pour fixer les produits issus de la
minéralisation.
L'eau arrive donc dans ce deuxième bassin : Ce bassin est deux fois plus petit avec
une profondeur moins importante (1,10 m en moyenne). Cette faible profondeur est
importante pour permettre l'action du soleil : Rôle bactéricide des ultra-violets, mais
surtout, ici, pour permettre la photosynthèse et donc favoriser les phénomènes
aérobies.
Les nutriments présents et le CO2 vont être assimilés par les plantes pour permettre
leur croissance.
Le choix des plantes utilisé pour l'épuration des eaux peut être très variable selon les
facteurs d’implantation de la station de lagunage ; que ce soit pour des raisons
économiques, esthétiques ou, selon les types de pollutions traitées, on distinguera
alors deux types de lagunages naturels classés selon les types de végétation :
Le lagunage à macrophytes ;
Le lagunage à microphytes;
Le lagunage mixte microphytes / macrophytes.
Il est constitué de plantes immergées ou émergées, enracinées ou non telles que les
roseaux, les massettes, les joncs, les scirpes, les laîches, les lentilles d'eau ou les
jacinthes d'eau...
Les bassins sont alors généralement de plus faible surface et moins profond (0,6 à 0,8
m) où la charge polluante est plus faible.
Le rôle du zooplancton est d’assurer la finition de l'épuration des eaux. Ils vont jouer
un rôle important comme consommateur de micro-algues, et donc comme régulateur
de ces populations phytoplanctoniques.
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Conclusion
d'exploitation.
La maison située en zone d'épuration individuelle devra donc choisir son système
d'épuration :
Bibliographie
www.histoiredeau.com
http://www.eau.public.lu
http://www.noreade.fr
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lagunage
Guide : Procédés extensifs d’épuration des eaux usées (Mise en œuvre de la directive du
Conseil n° 91/271 du 21 mai 1991 relative au traitement des eaux urbaines résiduaires)
Sommaire
I. INTRODUCTION
II. GENERALITÉS
i. LE PRÉTRAITEMENT
ii. LES TRAITEMENTS PRIMAIRES
iii. LES TRAITEMENTS SECONDAIRES
1. Le Traitement Anaérobique
2. Le Traitement Aérobique
a. Dispositifs des boues activées
b. Principales dispositions de bassins de
boues activées
c. Paramètres de fonctionnement d'un
réacteur biologique
d. Classification des stations boues activées
IV. CONCLUSION
- Traitement des Eaux Usées par Boues Activées -
I. Introduction
Tout d'abord une station d'épuration ne fabrique pas d'eau potable. Il est important
de rappeler cela car beaucoup de personnes pensent que c'est le cas. Une station
d'épuration sert uniquement à dépolluer les eaux usées avant leur rejet dans la
rivière.
L'épuration biologique des eaux usées est souvent réalisée par procédé de boues
activées. Et c’est les eaux usées domestiques qui se traitent essentiellement par ce
procédé.
Avec des industriels des conventions ont été signées et qui les obligent à traiter eux-
mêmes leurs pollutions avant rejet dans les collecteurs d'eaux usées. Ceci rend donc
la tâche de la station d'épuration moins ardue et garantie son bon fonctionnement.
II. Définition
Les boues activées sont utilisées comme épuration biologique dans le traitement des
eaux usées. La boue activée, composée essentiellement de micro-organismes
floculants, est mélangée avec de l'oxygène dissous et de l'eau usée. C'est ainsi que les
micro-organismes de la boue activée entrent constamment en contact avec les
polluants organiques des eaux résiduaires, ainsi qu'avec l'oxygène, et sont maintenus
en suspension.
III. Historique
L'origine des boues activées résulte des observations de ARDEN et LOCKETT qui, en
1914, constatèrent que des agglomérats bactériens se forment spontanément, lors
de l'aération prolongée d'une eau résiduaire urbaine. La matière organique est, d'une
part, convertie en matière vivante et, d'autre part, minéralisée.
Les agglomérats bactériens peuvent ensuite être séparés de l'eau traitée par simple
décantation, les phases d'aération et de décantation étant initialement réalisées dans
le même bassin.
- Traitement des Eaux Usées par Boues Activées -
IV. Généralités
1. Paramètres de la pollution
Les eaux usées sont des milieux extrêmement complexes, aussi se réfère-t-on à
quelques paramètres pour les caractériser. Ils sont généralement exprimés en mg/l.
Les matières en suspension (MES) : c’est la fraction non dissoute de la pollution. Les
matières en suspension, et particulièrement la fraction décantable de celles-ci,
peuvent constituer, à l’aval du rejet, des dépôts qui empêchent la vie d’une faune et
d’une flore benthiques normales et qui dégradent la qualité de l’eau sous-jacente par
le produit des fermentations. Les MES contribuent aussi à déséquilibrer le milieu
aquatique en accroissant la turbidité et peuvent avoir un effet néfaste direct sur
l’appareil respiratoire des poissons.
Ces bactéries sont dites autotrophes car elles utilisent du carbone minéral pour
constituer leurs cellules.
Le taux de croissance de ces bactéries est plus faible que celui des bactéries
dégradant la pollution carbonée (bactéries hétérotrophes).
- Traitement des Eaux Usées par Boues Activées -
— des effluents industriels, par exemple, les eaux de lavage de laiteries, les eaux
résiduaires de sucreries ;
Pour une bonne dénitrification, il faut un rapport pollution carbonée DBO5 / minimal
> 2.
- Traitement des Eaux Usées par Boues Activées -
Les réactions intervenant dans chaque zone peuvent être résumées ainsi dans la
figure ci-dessous:
acétate produits à partir du substrat organique de l’eau à traiter, relargage par les
micro-organismes déphosphatants du phosphore intracellulaire ;
i. Le Prétraitement
Les prétraitements ont pour objectif d’éliminer les éléments les plus grossiers, qui
sont susceptibles de gêner les traitements ultérieurs et d’endommager les
équipements. Il s’agit desdéchets volumineux (dégrillage), des sables et graviers
(dessablage) et les graisses (dégraissage-déshuilage).
- Traitement des Eaux Usées par Boues Activées -
Le traitement primaire fait appel à des procédés physiques, avec décantation plus ou
moins aboutie, éventuellement assortie de procédés physico-chimiques, tels que la
coagulation et fluctuation.
Ces traitements éliminent jusqu’à 90% des matières en suspension dans des
décanteurs lamellaires, mais ne suffisent généralement plus pour satisfaire les
exigences épuratoires de la réglementation actuelle.
Les techniques d’épuration biologique utilisent l’activité des bactéries présentes dans
l’eau, qui dégradent les matières organiques. Ces techniques sont soit anaérobies,
c'est-à-dire se déroulant en absence d’oxygène, soit aérobies, c'est-à-dire nécessitant
un apport d’oxygène. Aujourd’hui le procédé des « boues activées » est le plus
répondu dans les stations d’épuration assurant un traitement secondaire.
1. Le Traitement Anaérobique
2. Le Traitement Aérobique
Avec :
k(mg/l) : Concentration seuil au-dessus
de laquelle le taux de croissance devient
très dépendant de la concentration en
substrat.
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Aérateurs de surface
Ces aérateurs disposés au fond des bassins d’un bloc moteur électro submersible.
- Traitement des Eaux Usées par Boues Activées -
1) Charge massique
Avec:
Q : le débit journalier,
So : la concentration en substrat,
Xt : la concentration en matières ensuspension de la boue,
V : le volume du réacteur.
2) Charge Volumique
Avec:
Q : le débit journalier,
So : la concentration en substrat,
V : le volume du réacteur.
L'âge de boue A est le rapport entre la masse de boues présentes dans le réacteur et
la masse journalière de boues extraites de la station.
Avec :
a et b :Coefficients respiratoires
Les stations d’épuration par boues activées sont souvent classées selon leurs charges
volumiques.
Conclusion
assez important.
- Traitement des Eaux Usées par Boues Activées -
Bibliographie
Sommaire
Introduction et Généralité
Conclusion
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- Introduction et
Généralité
« Le but est de protéger les eaux superficielles et eaux souterraines contre les
atteintes nuisibles et de permettre leur utilisation durable »
Industriels
• Domestique
• Agricole
Les déchets et les eaux d’égouts qui sont idéals pour la digestion anaérobie se
trouvent principalement dans les industries de transformation des aliments et des
boissons, ainsi que les industries de sucre et de l’amidon. industries
pharmaceutiques, cosmétiques, biochimiques, et pâtes et papier.
Pré-épaississement
Production du biogaz
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I. Digestion anaérobie
de base
Comment ?
Le processus fondamental de la digestion anaérobie s’agit de la conversion de la portion
biodégradable de la matière première en biogaz composé principalement de méthane et du
CO2. Toutefois, on arrive à conversion par l’action symbiotique de trois groupes de bactéries
distincts, qui décomposent les matières organiques en effet, pour nourrir leurs
métabolismes, méthane étant un sous-produit.
Conditions de la digestion anaérobie
Pour que les bactéries puissent se multiplier et digérer la matière organique:
- à 55°C, il ne faut que quelques jours (< 20) pour assurer une fermentation
suffisante,
- 35°C, un temps de séjour de 30 jours est suffisant,
- en dessous, les temps de séjour peuvent atteindre 60 à 100 jours.
La digestion anaérobie se déroule à différentes températures (de env. 10 à 55°C) avec
toutefois deux optimums :
- la fermentation mésophile à 35°C,
- la fermentation thermophile à 55°C.
Le temps de séjour sera fonction du substrat et de la température, mais aussi du procédé
mis en œuvre.
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Les matières organiques fermentent grâce à des ensembles de bactéries en trois étapes :
A- Les Bactéries
Ce sont des micro-organismes qui peuvent dégrader et assimiler une grande partie de la
matière organique contenue dans les eaux usées. Ces bactéries rejettent dans le milieu des
produits de dégradation qui sont les matières minérales solubles et les gaz dissous
B- Les Algues
Ce sont des plantes microscopiques planctoniques. Elles sont représentées dans les lagunes
principalement par les espèces suivantes :
Conclusion
Avec la digestion des eaux usées industriels et par conséquent (les boues) la
chaîne infernale de l’élimination des boues est un peu mieux contrôlé si vous avez été
convaincu
Protection de l’environnement
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Bibliographie
Guide : Procédés extensifs d’épuration des eaux usées (Mise en œuvre de la directive du
Conseil n° 91/271 du 21 mai 1991 relative au traitement des eaux urbaines résiduaires)
Sommaire
Introduction générale
1. Définition
2. Les avantages de l’EIE :
-Le contenu
-Procédure
Calcul d’incidence
Introduction
Chaque pays l’adapte à ses besoins, à ses spécificités, à ses moyens. Néanmoins, l’EIE
présente partout les mêmes avantages et sa définition ne varie pas, où qu’elle soit
utilisée. En outre, elle se déroule selon un schéma globalement identique dans tous
les pays.
1. Définition
Contenu et Procédure :
Selon les pays et les législations en vigueur, le contenu et la procédure de l’EIE d’un
tel projet, peut connaître des variations depuis sa réalisation jusqu’à la décision
finale. On peut cependant en définir les grandes lignes. Les choix effectués par les
autorités marocaines dans ce domaine seront présentés plus loin.
- Etude d’Impact sur l’Environnement d’une SEEU - -Master Hydroinformatique-
Le contenu
D’une manière générale,l’EIE d‘un projet doit contenir les éléments suivants :
La Procédure :
Le projet est acceptable tel qu’il est présenté dans l’étude d’impact.
Le projet est acceptable seulement si le promoteur prend certaines
mesures supplémentaires pour limiter ou compenser des impacts négatifs de son
projet sur l’environnement.
Le projet n’est pas acceptable du point de vue environnemental.
La décision d’autorisation du projet est prise par les autorités compétentes en tenant
compte de l’avis d’acceptabilité environnemental
Calcul d’incidence
Pour calculer l’incidence de chaque impact on utilise le tableau des attributs suivant :
- Etude d’Impact sur l’Environnement d’une SEEU - -Master Hydroinformatique-
Impacts négatifs
Impact Environnemental Compatible, INC <= 20
Impact Environnemental Modéré, 20 < INC <= 50
Impact Environnemental Sévère, 50 < INC <= 80
Impact Environnemental Critique, 80 < INC <= 100
Impacts positifs
Impact Environnemental positif de faible degré, INC<= 20
Impact Environnemental positif de degré moyen, 20 < INC <= 50
Impact Environnemental positif de degré élevé, 50 < INC <= 80
Impact Environnemental positif de degré très élevé, 80 < INC <= 100
- Etude d’Impact sur l’Environnement d’une SEEU - -Master Hydroinformatique-
• Le milieu naturel.
• Le milieu humain et socio-économique qui regroupera tout aussi bien les
perceptions sécurité, de qualité de vie, que les questions socio-économiques.
• Le milieu physique : carrières à ouvrir, déblais et remblais, etc …
1. Identification des impacts
• Nature de l’impact
• Etendu de l’impact
• Durée de l’impact
• Intensité de l’impact
• Importance de l’impact
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Impacts négatifs
- Etude d’Impact sur l’Environnement d’une SEEU - -Master Hydroinformatique-
Impacts positifs
- Etude d’Impact sur l’Environnement d’une SEEU - -Master Hydroinformatique-
Mesures d’atténuation
L’atténuation est une partie importante du processus d’évaluation des impacts sur
l’environnement (ÉIE). Il est primordial de réaliser une conception respectueuse de
l’environnement.
Il est important aussi pour intégrer la STEP dans le paysage, d’aménager des espaces
verts et de planter des arbustes à l’intérieur et aux alentours de la station.
Concernant l’élément de la qualité des sols, il faut :
Le respect des règles de stockage des produits ainsi qu'à la bonne gestion du
chantier et de ses équipements n’induiront pas des accidents environnementaux
(Contamination de la nappe).
Il faut veiller à un stockage des matériaux du chantier et des HC à l’abri des
intempéries (pluies et vents) et des eaux de ruissellement
Il faut s'assurer que l'étanchéité des bassins est faite suivant les règles de l'art.
Pour minimiser l’impact de la détérioration de la végétation terrestre, il faut :
- Etude d’Impact sur l’Environnement d’une SEEU - -Master Hydroinformatique-
Conclusion
proposé, l’apport positif du projet de la station d’épuration de Sidi Taibi qui fait parti
Bibliographie
Introduction
Postulat de Milanković:
Par conséquent, les climats n’ont cessé d’évoluer à travers les paléoclimats
successifs depuis la formation de la Terre (il y a environ 4,5 milliards d’années). La
planète a connu alternativement de longues périodes glaciaires (durée de 80 000 à
100 000 ans) ponctuées par de plus courtes périodes interglaciaires.
La Terre chauffée par le Soleil, émet des infrarouges dont une partie va revenir au sol
grâce aux gaz à effet de serre qui les interceptent et les rabattent vers le sol :
particulièrement, le dioxyde de carbone et le méthane. Sans ces gaz la température
moyenne sur la Terre serait de -20ºC au lieu de +15ºC. Si l'on ajoute dans
l'atmosphère un gaz qui absorbe les rayons infrarouges émis, la température
augmente.
L'effet de serre est naturellement présent dans la nature et n'a rien de nocif en soi.
Par contre, l'utilisation massive de combustibles fossiles conduit à une augmentation
du gaz carbonique et donc à un réchauffement climatique.
Le diagramme en secteur ci-dessus illustre que l'un des effets les plus complexes à
évaluer est celui des nuages : hauts et légers, ils réfléchissent la lumière ; bas et épais,
ils la laissent passer et renforcent l'effet de serre.
Les trois facteurs, soleil, albédo et chimie atmosphérique. Le seul facteur ayant
changé de manière significative au cours du siècle dernier est la chimie
atmosphérique.
2. L'albédo, ou le reflet des rayons du soleil renvoyés depuis la terre vers l'espace.
Bien que ne représentant qu’une très faible partie de la quantité totale d’eau
présente sur la Planète, l’eau atmosphérique joue un rôle déterminant dans le cycle
énergétique de l’atmosphère, et à ce titre représente une des composantes majeures
à prendre en compte pour l’étude du climat et de son évolution.
Ce rôle s’exerce à travers deux propriétés principales de l’eau vapeur et de l’eau
liquide :
- d’une part les absorptions et libération de chaleur latente au moment de
l’évaporation et de la condensation, que ce soit aux interfaces avec l’océan et les
surfaces continentales ou au sein de l’atmosphère elle-même;
- d’autre part la réflexion, la diffusion, l’absorption et l’émission du rayonnement
atmosphérique, que ce soit dans le domaine des courtes longueurs d’onde, où les
nuages agissent principalement comme des réflecteurs du rayonnement solaire
incident, ou dans le domaine infrarouge correspondant à l’émission tellurique, où la
vapeur d’eau se comporte comme un gaz à effet de serre (GES) très efficace, dont les
effets sont renforcés par la présence de nuages élevés.
Nous allons résumer point par point les effets potentiels du changement climatique
sur le cycle hydrologique évoqués dans le rapport de l’IPCC.
a Les précipitations
Il faut toutefois nuancer ces propos puisque ces variations dues au réchauffement
global seraient faibles devant les changements résultant de la variabilité multi-
décennale.
b L’évaporation
Elle comprend l’évaporation qui vient du sol ou des surfaces recouvertes d’eau, et
l’évapotranspiration. Elle dépend de l’énergie reçue par le sol, du taux d’humidité de
l’air et de la turbulence de l’air au-dessus du sol.
Comme l’air peut contenir plus de vapeur d’eau quand sa température augmente, un
réchauffement de l’atmosphère pourrait entraîner une augmentation de
l’évaporation du sol.
Comme l’air peut contenir plus de vapeur d’eau quand sa température augmente, un
réchauffement de l’atmosphère pourrait entraîner une augmentation de
l’évaporation du sol. Mais dans les régions sèches, l’évaporation est essentiellement
dirigée par la quantité d’énergie reçue par le sol et son taux d’humidité, le
réchauffement ne changera donc rien à la situation actuelle.
Figure 3 : Variation de température a l’échelle du Croute terrestre.
D’autre part, l’évaporation peut être limitée par la quantité d’eau contenue par le
sol, c’est-à-dire son humidité. En effet, il a été prouvé (Gregory et al, 1997) que dans
l’Hémisphère Nord, suite à l’augmentation de température, l’évaporation serait plus
forte qu’avant en hiver et au printemps et donc que l’humidité du sol serait de plus
en plus faible pendant l’été.
Il faut toutefois noter que ces tendances sont à moduler suivant la composition du
sol. En général, moins un sol peut contenir d’eau, plus il sera sujet aux variations dues
au changement climatique.
C’est la principale source d’eau utilisée par l’Homme dans le monde, mais il y a eu
très peu de travaux de recherche sur les effets potentiels du changement climatique.
Quelques hypothèses ont tout de même été avancées. Par exemple, dans les
moyennes latitudes, suite à l’augmentation des précipitations pendant l’hiver, les
nappes pourraient se remplir davantage. Mais nous avons vu aussi que l’évaporation
des sols pourrait augmenter en hiver et au printemps. Les chercheurs ne savent pas
encore quel effet pourrait l’emporter sur l’autre, cela dépend d’abord du type de
nappe.
Il existe en effet deux types de nappes phréatiques, les nappes non confinées et les
nappes confinées. Les nappes non confinées sont rechargées directement par les
précipitations locales, les rivières et lacs. La majorité des nappes sont de ce type et ce
sont celles qui sont les plus sujettes au changement climatique. Elles évoluent en
effet en étroite relation avec la quantité d’eau qui leur arrive des pluies ou des
rivières, et avec la demande du sol en évaporation, surtout quand elles sont peu
profondes. D’autre part certaines nappes d’eau douce peu profondes et proches de la
mer sont menacées par l’augmentation du niveau de la mer.
Une nappe confinée est située en dessous d’une couche de roches imperméables.
Son évolution ne dépend donc pas des précipitations locales. Elles sont rechargées
par des précipitations, des lacs ou des rivières à quelques kilomètres comme à
quelques milliers de kilomètres de la nappe et ne sont donc pas affectées en général
par la variabilité saisonnière ou annuelle des précipitations ou de la température.
Elles sont par contre très vulnérables à une exploitation trop intense par l’Homme.
f Les lacs
g La qualité de l’eau
Les conséquences du changement climatique sur la qualité de l’eau dans les rivières
sont assez variables : elle pourrait s’améliorer ou se détériorer suivant
l’augmentation ou la diminution du débit de la rivière.
h Les glaciers
Dans les zones non polaires et particulièrement sous les tropiques, un retrait général
des glaciers a été observé depuis la fin du petit âge glaciaire, c’est-à-dire depuis le
18e ou le 19e siècle. On observe aujourd’hui que le retrait de ces glaciers s’accélère,
l’augmentation des précipitations pendant l’hiver ne compensant pas la hausse de
température et donc l’augmentation de la fonte du glacier pendant l’été. Les glaciers
tropicaux sont les plus menacés.
Oerlemans et al (1998) ont simulé les variations de masse de douze glaciers situés
dans le monde entier. Ils ont conclu qu’avec une augmentation de la température de
0,4°C par décade, si les précipitations n’évoluent pas, tous les glaciers étudiés auront
disparu en 2100.
Le delta du Nil est l'une des plus vieilles régions d'agriculture intensive au monde. Il
est très peuplé : la densité de population peut atteindre 1 600 habitants par km2
dans certaines zones. Les plaines d'inondations basses et fertiles sont entourées de
déserts. Seuls 2,5 % de la totalité du territoire égyptien - le delta du Nil et la vallée du
Nil - sont propices à une agriculture intensive. Une bande de 50 kilomètres de terre,
située le long de la côte, est presque entièrement située à moins de 2 mètres au
dessus du niveau de la mer. Elle est protégée des inondations par une ceinture de
sable côtière large d'un à dix kilomètres, formée par les embouchures Rosetta et
Damietta du Nil. L'érosion de cette ceinture de sable protectrice représente un grave
problème - d'ailleurs aggravé depuis la construction du barrage d'Aswan.
Le delta du Nil est l'une des plus vieilles régions d'agriculture intensive au monde. Il
est très peuplé : la densité de population peut atteindre 1 600 habitants par km2
dans certaines zones. Les plaines d'inondations basses et fertiles sont entourées de
déserts. Seuls 2,5 % de la totalité du territoire égyptien - le delta du Nil et la vallée du
Nil - sont propices à une agriculture intensive. Une bande de 50 kilomètres de terre,
située le long de la côte, est presque entièrement située à moins de 2 mètres au
dessus du niveau de la mer. Elle est protégée des inondations par une ceinture de
sable côtière large d'un à dix kilomètres, formée par les embouchures Rosetta et
Damietta du Nil. L'érosion de cette ceinture de sable protectrice représente un grave
problème - d'ailleurs aggravé depuis la construction du barrage d'Aswan.
Une vaste partie du continent africain est sèche. Les tendances climatiques
présentent un allongement des périodes de sécheresse, et une diminution des
périodes de grandes précipitations.
Figure 5 : Vulnérabilité aux changements climatiques en Afrique
Les zones arides, semi-arides et subhumides sèches comprennent les terrains dont le
rapport précipitations/évapotranspiration potentielle (ETP) est situé entre 0,05 et
0,65. En Afrique, ce type de conditions couvre 13 millions de km 2, soit 43 % de la zone
terrestre du continent - qui abrite 270 millions de personnes, soit 40 % de la
population du continent (PNUD, 1997). Les zones particulièrement à risque incluent
le Sahel - bande de terres semi-arides de 3,5 millions de km 2 s'étendant le long de la
frontière sud du Sahara - et quelques nations composées entièrement de terres
sèches (par exemple, le Botswana et l'Erythrée).
Les problèmes rencontrés par l'Afrique signifient que la majeure partie du continent
africain est extrêmement vulnérable aux changements environnementaux.
Lors d’une rencontre organisée en février 2001 par l’Association américaine pour
l’avancement de la science (AAAS, American Association for the Advancement of
Science), les chercheurs ont rapporté l’existence de modifications considérables du
volume de la calotte glaciaire au sommet du Mont Kibo sur le Kilimandjaro. Ils
estiment ainsi que 82 % de la calotte glaciaire du Mont, telle qu’observée lors de la
première étude approfondie en 1912, a aujourd’hui disparu, et que la glace elle-
même s’est affinée – perdant jusqu’à un mètre dans une des zones affectées. Selon
certaines projections, la majorité des glaciers du Kilimandjaro pourrait disparaître au
cours des quinze prochaines années si la glace continue de fondre à la vitesse
actuelle.
La disparition des glaciers du Mont Kilimandjaro représente l’un des quelques signes
incontestés du réchauffement de la planète en Afrique (GIEC RID 2001). D’autres
glaciers africains (Ruwenzori en Ouganda et le Mont Kenya) sont également menacés.
On s’attend à des conséquences significatives sur les cours des rivières et sur le
tourisme.
Les récifs coralliens jouent un rôle fondamental dans la production de poisson et pour
la protection des côtes des activités des vagues et de l’érosion (Ruddle et al., 1988 ;
Middleton, 1999). La productivité des récifs coralliens est une fonction inhérente à
leur structure, ainsi que leur recyclage biologique et leur forte rétention des
substances nutritives. Un réchauffement de l’eau de mer et la présence de ciels
dégagés – augmentant le rayonnement solaire – pourraient entraîner un grave
blanchissement des récifs.
Ces derniers temps, des phénomènes majeurs de blanchissement des coraux se sont
produits. Le dernier grave incident a eu lieu sur la côte est de l’Afrique en 1998. De
nombreux coraux dominés par l’espèce branchue ont été endommagés, ou ont
même disparu. Les dommages liés au climat sont, en outre, exacerbés par l’utilisation
humaine des terres le long des côtes et dans les principaux bassins de rivières : les
coraux souffrent de l’ajout de matériaux toxiques aux écosystèmes côtiers.
La région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) est celle qui souffre le plus
du manque d’eau au monde : au niveau mondial, la quantité moyenne d’eau
disponible est proche de 7 000 m3 par personne et par an ; dans cette région,
elle n’est que d’environ 1 200 m3 par personne et par an. La moitié de sa
population vit en situation de stress hydrique et, compte tenu de la croissance
démographique envisagée (de quelque 300 millions d’habitants aujourd’hui,
cette population est censée atteindre 500 millions environ en 2025), on
s’attend à ce que les quantités d’eau disponibles par habitant diminuent de
moitié d’ici à 2050.
En 2030, 47% de la population vivra dans des régions déjà soumises à un fort stress
hydrique. En Afrique, entre 75 et 250 millions de personnes seront confrontées en
2020 à des pénuries croissantes liées au changement climatique. La pénurie que
connaîtront certaines régions arides et semi-arides aura un impact décisif sur les
migrations. On estime de 24 à 700 millions de personnes qui pourraient être forcées
de migrer pour des raisons liées à l’eau.
Bibliographie
www.grida.no/.../vg/africa-fr/page/3150.aspx
www.grida.no/.../graphics/15-waterstress.jpg
http://www.actualites-news-environnement.com/17944-impact-changement-climatique-
ressources-eau.html
http://www.cnrm.meteo.fr/gmgec/news/Annales.Mines-Impacts.Eaux.Climat_2007.pdf
http://www.insu.cnrs.fr/f916pdf,changement-climatique-france.pdf
http://www.affaires-strategiques.info/spip.php?article2071