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CENTRE D’INTÉRÊT :
Au terme de ce chapitre, nos capacités devaient être initiées et renforcés sur :
- Les sources du Droit Fiscal
- Les Prélèvements Fiscaux
- Section 1 : Les Sources Du Droit Fiscal
Avant d’aborder ces sources, il est important pour nous de noter que la fiscalité traite les impôts et les
taxes c’est-à-dire l’ensemble des prélèvements monétaires effectués par l’État ou les Collectivités Territoriales
Décentralisées sur des personnes physiques ou morales.
S’agissant maintenant des sources du droit fiscal, nous pouvons noter :
- La Loi
- La Doctrine Administrative
- La Jurisprudence Des Tribunaux
- Les Conventions Internationales
- Les autres sources du Droit Fiscal.
Il est loisible de relever que les codes sont régulièrement mis à jour par la Loi de Finance et promulgués par
le Chef de l’État.
Paragraphe 2 : La Doctrine Administrative Comme Source du Droit Fiscal
Il s’agit ici des interprétations de la Loi par les Fonctionnaires des Administrations Fiscales et diffuser
sous forme :
- De Circulaires ;
- Les Instructions ;
- De réponses aux questions écrites des Contribuables
Les conventions sont signées pour régler les situations fiscales au niveau international. Il s’agit des
Accords entre États dont l’objet est d’harmoniser certaines Dispositions Fiscales entre les pays. À titre
illustratif, selon la Convention Fiscale Internationale, l’impôt sur les Sociétés (IS) est payé au lieu de situation
du siège social de l’entreprise indépendamment du lieu où l’activité ou le bénéfice a été réalisé. Ainsi, selon
cette convention, la CAMAIR-CO doit supporter l’IS au Cameroun, IS calculé sur les bénéfices réalisés lorsque
cette compagnie transporte les passagers entre Paris et Bruxelles. Il s’agit là d’une Convention Fiscal
Internationale concernant les Compagnies de navigation aériennes et maritime qui stipule que : Les compagnies
de navigation aérienne et maritime doivent supporter l’IS au lieu des situations du siège social de l’entreprise
indépendamment du lieu où l’activité a été réalisée.
Fin de ce chapitre
1. La Confession Fiscale
Elle consiste pour un contribuable de se présenter devant l’Autorité Fiscale pour déclarer lui-même sa
matière imposable.L’Autorité Fiscale compte sur sa bonne foi tout en se réservantd’un minimum de contrôle.
De façon anecdotique, la Confession Fiscale est différente de la Confession Religieuse ;sur le plan
religieux, lorsqu’un citoyen durant un mois commet l’adultère 10 fois, et se présente devant le prêtre pour se
repentir, l’homme de Dieu ne pourra que déclarer « Que Dieu te Pardonne » alors qu’en dehors de l’adultère, il
a même extorqué les fonds à un prochain. Le prêtre n’a pas des éléments de contrôle ou de vérification de
l’information donnée.
Fiscale d’admettre que le salaire mensuel d’un Contribuable (base de calcul de l’IRPP) soit égale à 200.000 F
CFA alors qu’il a une villa de 100.000.000 F CFA et roule dans une voiture de 60.000.000 FCFA. Dans ce cas,
l’Autorité Fiscale fixe la base de calcul par présomption quitte au contribuable d’apporter la preuve contraire
s’il estime que le montant fixé est élevé.
1. Calcul de l’Impôt
- On calcule dans un premier temps le Minimum de Perception (MP) en appliquant au Chiffre
d’Affaires hors taxe arrondi au millier de francs inférieurs le taux de 2,2% (2% en principal et 10% de 2% en
centimes additionnels).
- On calcule l’Impôt Proportionnel sur le Bénéfice (IPB). On applique 33 % au résultat fiscal arrondi au
millier de Francs inférieurs (30% en principal et 10% de 30% en centimes additionnels)
- On calcule ou on recense les minorations (m)
- On calcule ou on recense les Majorations (M)
- On calcule l’IS à verser IS à verser = Maximum (MP, IPB) + M-m
2. l’Échéancier
On aura :
- Au plus tard le 15 de chaque mois le Minimum de Perception mensuel doit être reversé dans les
caisses de l’État (il s’agit de 2,2% du montant des ventes du mois actuel qui doit être versé le mois suivant).
- L’IS à verser au Trésor doit être effectué au plus tard le 15 Mars suivant la clôture de l’exercice fiscal.
2. Le Recouvrement spontanée
Le Contribuable acquitte le montant de l’Impôt sans avertissement de l’Administration Fiscale.
2. Pause Fiscale
Elle consiste à maintenir les Impôts à leurs niveaux existants. Il n’y a pas création d’Impôts
nouveaux.Elle est différente de l’augmentation du taux d’Impôt.
3. Élargissement d’Assiette
Il consiste à créer des Impôts nouveaux ou à étaler l’imposition à plusieurs activités ouà plusieurs
Contribuables ou à plusieurs Produits.
2. Majoration d’Impôt
Il s’agit des Impôts qui doivent être ajoutés aux Impôts qui sont censés être payés au cours d’une année
avant versement dans les caisses de l’État.La pénalité de 100% sur les Rémunérations Occultesest une
illustration.
3. Minoration d’Impôt
Il s’agit des Impôts qui doivent être soustraitsdes Impôts qui sont censés être payés au cours d’une
année avant versement à l’Administration Fiscale.
4. Crédit d’Impôt
Il s’agit d’Impôt payé en trop par un Contribuable qui peut faire l’objet d’un remboursement ou d’une
compensation.
2. Prélèvement d’Impôt
Il s’agit du montant moyen des impôts collectés au cours d’une année ou encore du taux moyen des
impôts collectés au cours d’une année. Si ce montant ou ce taux est très élevé, on parle de Pression Fiscale.
Fin de ce Chapitre
CENTRES D’INTÉRÊTS :
Au terme de ce chapitre, nos capacités devraient être initiées et renforcées sur :
- La Notion de la TVA et les Généralités sur la TVA ;
- Le Champ d’Application de la TVA ;
- Les Régimes d’Imposition en matière de TVA ;
- Le Fait Générateur et l’Exigibilité en matière de TVA ;
- Les Bases d’Imposition et les Taux de la TVA ;
- Les Déductions de la TVA ;
- La Remise en Cause du Droit à Déduction ;
- Les Modalités de Perception et les Sanctions en matière de TVA.
- Les opérations immobilières de toute nature, réalisées par les professionnels de l’immobilier (qui
achètent les maisons et autres immeubles et les revendent) ;
- Les ventes d’articles et matériels d’occasion faites par les professionnels ;
- Les jeux de hasard et de divertissement ;
- Les opérations réalisées par les entreprises agrées au Régime de la Zone Franche Industrielle ou au
point Franc Industriel ;
- La vente des produits pétroliers importés ou produits au Cameroun ;
- Les opérations de leasing et de crédit-bail avec ou sans option d’achat ;
- Les subventions à caractère commercial, quelle qu’en soit la nature, perçues par les assujettis à raison
de leurs activités imposables ;
- Les remises de prêts et les abandons de créances à caractère commercial ;
- Les commissions de toute nature y compris celles perçues par les agences de voyages ;
- Etc.
7) Les opérations de crédit-bail réali-sées par les établissements de crédit au profit des crédits-preneurs en vue
de l’acquisition des équipements agri-coles spécialisés, destinés à l’agriculture, à l’élevage et à la pêche ;
Code Général des Impôts – Edition 2019
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8) les ventes de produits pétroliers destinés à l’avitaillement des aéronefs des sociétés ayant leur siège social au
Cameroun ;
9) les consommations d’eau et d’électricité des ménages lorsque celles-ci ne dépassent pas :
• 20 m3 par mois pour l’eau ;
• 220 kw par mois pour l’électricité.
10) les opérations de composition, d’impression, d’importation et de vente des journaux et périodiques à
l’exclusion des recettes de publicité, les intrants et les biens d’équipement destinés à ces opérations, acquis par
les sociétés de presse ou d’édition de journaux et périodiques.
La liste de ces intrants et biens d’équipement est déterminée par le ministre en charge des Finances après
concertation avec les ministères con-cernés ;
11) les importations de biens exoné-rés dans le cadre de l’Article 241 du Code des Douanes de la CEMAC ;
12) les examens, consultations, soins, hospitalisation, travaux d’analyse et de biologie médicales et les fourni-
tures de prothèses effectuées dans les formations sanitaires ;
13) les matériels servant à la lutte contre le VIH/SIDA, dans les condi-tions fixées par voie réglementaire ;
14) sous réserve de réciprocité, d’accord de siège et de quotas fixés par les autorités camerounaises, les biens et
services destinés à l’usage officiel des missions diplomatiques ou
consulaires étrangères et des organisa-tions internationales, selon les modali-tés fixées par voie réglementaire ;
15) les matériels et équipements d’exploitation des énergies solaire et éolienne ;
16) les intérêts rémunérant les prêts immobiliers contractés par les per-sonnes physiques à l’occasion de
l’acquisition des logements sociaux, sous réserve qu’il s’agisse de la pre-mière maison d’habitation et ce, sur la
base d’un quitus délivré par l’Administration fiscale ;
17) la vente de logements sociaux aux personnes physiques à l’occasion de l’acquisition de leur première mai-
son d’habitation, sous réserve du qui-tus de l’administration fiscale ;
18) les prestations de services factu-rées par les promoteurs aux adhérents des CGA ;
19) les matériels et équipements spécialisés pour les personnes handi-capées dont la liste est fixée par voie
réglementaire ;
20) le transport public urbain de masse par bus ;
21) les prestations afférentes au ser-vice postal universel effectuées par les concessionnaires du service postal
dans les conditions fixées par la ré-glementation en vigueur ;
22) les intérêts des titres d’emprunt négociables émis par l’État et les col-lectivités territoriales décentralisées ;
23) les intérêts rémunérant les prêts d’une valeur inférieure à F CFA deux (2) millions accordés par les
établissements de micro-finance de première catégorie à leurs membres.
Il relève du Régime Simplifié en 2012 (même s’il y a baisse de son chiffre d’affaires). Il doit rester
dans ce Régime Simplifié pour au moins 2 ans pour observation.
2) Mlle la Chance relève du Régime Simplifié.
La location des terrains non aménagés ou des locaux nus effectués par les professionnels de
l’immobilier : le fait générateur intervient à la date de mutation ou de jouissance et l’exigibilité à la
date d’échéance de chaque loyer ;
Les opérations de crédit-bail et de crédit à la consommation : le fait générateur intervient à la date
de signature du contrat (contrat de crédit-bail, contrat de crédit à la consommation) et l’exigibilité
intervient à la date du versement des intérêts ou du paiement du loyer.
Article 135.- (1) La base d’imposition à la Taxe sur la Valeur Ajoutée et au Droit d’Accises, s’agissant des
livrai-sons de biens et des prestations de services effectuées sur le territoire national, est constituée :
a) pour les livraisons de biens, par toutes sommes ou valeurs, par tous avantages, biens ou services reçus ou à
recevoir, en contrepartie de la livraison.
Pour le cas spécifique des livrai-sons de boissons, la base d’imposition au droit d’accises est constituée par
le prix de vente conseillé par les entre-prises de production, déduction faite des droits d’accises et de la
TVA ;
b) pour les prestations de services, par toutes les sommes et tous les avantages reçus et, le cas échéant, par la
valeur des biens consomp-tibles pour l’exécution des services ;
c) pour les échanges, par la valeur des produits reçus en paiement du bien livré, augmentée, le cas échéant, du
montant de la soulte ;
d) pour les travaux immobiliers, par le montant des marchés, mémoires ou factures.
e) pour les opérations de leasing ou de crédit-bail avec ou sans option d’achat, par le montant des loyers facturés
par les sociétés de crédit-bail et, en fin de contrat, par le prix de cession convenu au contrat lorsque l’option
d’achat est levée par le preneur ou par le prix de cession en cas de vente à un tiers ;
f) pour les opérations réalisées par les entreprises de jeux de hasard et de divertissement, par le produit intégral
de ce jeu.
(2) La base d’imposition des livrai-sons à soi-même est constituée par :
a) le prix d’achat hors taxes des biens achetés et utilisés en l’état ;
b) le coût de revient des biens ex-traits, fabriqués ou transformés.
Article 136.- Sont inclus dans la base imposable définie à l’Article 135 ci-dessus :
1) les frais accessoires aux livraisons de biens et services facturés au client ;
2) les impôts, droits et taxes, à l’exclusion de la Taxe sur la Valeur Ajoutée ;
3) les compléments de prix acquittés à des titres divers par l’acquéreur des biens ou le client.
Article 137.- Sont exclus de la base imposable définie à l’Article 135 ci-dessus :
1) les escomptes de caisse, les re-mises, rabais et ristournes, à condition qu’ils figurent sur une facture initiale
ou sur une facture rectificative ;
2) les distributions gratuites de biens dans le cadre de la publicité ou de la promotion commerciale ;
3) les débours qui ne sont que des remboursements de frais facturés pour
leur montant exact à l’acquéreur des biens ou au client ;
4) les encaissements qui ne sont pas la contrepartie d’une affaire, tels que les intérêts moratoires et les indemni-
tés de contrat.
Article 137 bis (nouveau).- (1) Les distributions gratuites de biens effec-tuées dans le cadre de la publicité ou
de la promotion commerciale visées à l’article 137 (2) du présent code sont exclues de la base d’imposition aux
droits d’accises dans la limite de 3% du volume global de la production de l’entreprise.
(2) Les distributions excédentaires sont soumises aux droits d’accises, déductibles du bénéfice imposable pour
le calcul de l’impôt sur les socié-tés.
Article 137 ter (nouveau).- Pour le calcul des droits d’accises, les casses, dans la limite de 1% du volume
global de la production de l’entreprise, sont exclues de la base d’imposition.
Article 138.- (1) La base imposable, en ce qui concerne les importations, est obtenue en ajoutant à la valeur
imposable telle qu’elle est définie par les articles 23 à 26 du Code des Douanes de la CEMAC, le montant du
droit de douane et du Droit d’accises.
Pour l’introduction sur le territoire d’un Etat membre, elle est constituée par la valeur sortie-usine, à l’exclusion
des frais d’approche.
(2) La base imposable au droit d’accises en ce qui concerne les im-portations, est établie en ajoutant à la valeur
imposable telle qu’elle est définie par les articles 23 à 26 du Code des Douanes de la CEMAC le mon-tant des
droits de douane. Pour l’introduction sur le territoire, de biens et de marchandises en prove-nance d’un Etat
membre de la CEMAC, elle est constituée par la valeur sortie usine à l’exclusion des frais d’approche.
Article 139.- (1) Les sommes perçues par l’assujetti à titre de consignation lors de la livraison d’emballages ré-
cupérables et réutilisables non identi-fiables, sont comprises dans la base imposable à la Taxe sur la Valeur
Ajoutée, mais non au Droit d’accises, telle que cette base est définie à l’article 135 ci-dessus.
(2) Elles sont exclues de la base imposable lorsque les emballages sont récupérables, réutilisables et identi-
fiables.
(3) Lorsque, au terme des délais en usage dans la profession, les embal-lages ainsi consignés ne sont pas ren-
dus, la Taxe sur la Valeur Ajoutée est due au prix de cession.
Article 140.- (1) L’assiette de la Taxe sur la Valeur Ajoutée et, le cas échéant, du Droit d’accises des mar-chés
publics financés, soit par le bud-get de l’Etat, soit par des prêts ou par des subventions, quelle que soit l’origine,
est constituée par le montant du marché toutes taxes comprises, à l’exclusion de la Taxe sur la Valeur Ajoutée et
du Droit d’accises.
(2) Les dispositions de l’alinéa (1) s’appliquent également aux marchés concernant les établissements publics à
caractère industriel et commercial ou administratif, culturel ou scienti-
fique, les sociétés d’économie mixte, les collectivités territoriales décentra-lisées et organismes de droit public
jouissant ou non de la personnalité juridique et de l’autonomie financière.
(3) Les modalités de perception de la Taxe sur la Valeur Ajoutée et, le cas échéant, du Droit d’accises des mar-
chés visés aux alinéas (1) et (2) du présent article sont fixées par décret.
Article 140 bis (nouveau).- Les pré-lèvements effectués à la porte au titre des droits d’accises donnent lieu à
l’occasion des reventes sur le terri-toire national à des régularisations par l’administration fiscale, conformé-
ment aux dispositions combinées des articles 135 et 142 du présent Code.
Article 141.- Pour le calcul de la Taxe sur la Valeur Ajoutée ou du Droit d’accises, la base imposable est ar-
rondie au millier de F CFA inférieur.
Article 141 bis (nouveau).- Pour le cas spécifique des boissons ci-après listées, la base d’imposition au droit
d’accises est déterminée après appli-cation d’un abattement de :
- 25% pour les boissons gazeuses ;
- 10% pour les bières titrant un de-gré d’alcool inférieur ou égal à 5,5.
Article 142.- (1) Les taux de la Taxe sur la Valeur Ajoutée et du Droit d’accises sont fixés de la manière
suivante :
a) Taxe sur la Valeur Ajoutée :
Taux général ……………..……17,5 %
Taux zéro ………………………... 0 %
b) Droit d’accises :
Taux général …………………….25 %
Taux moyen ………………….. 12,5 %
Taux réduit ………….………....... 5%
Taux super réduit ………………...2 %
(2) Les taux sont applicables aussi bien pour les biens et/ou services produits localement que pour les biens
importés. Les centimes additionnels communaux inclus au taux général s’appliquent aux biens et/ou services
locaux et aux biens importés.
(3) Le taux général de la TVA s’applique à toutes les opérations non soumises au taux zéro.
(4) Le taux zéro s’applique aux ex-portations de produits taxables.
(5) Le taux général du Droit d’accises s’applique aux biens et ser-vices figurant à l’annexe II du Titre I du
présent Code, autres que ceux soumis aux taux moyen, réduit et super réduit.
(6) a) Le taux moyen du Droit d’accises s’applique aux :
- véhicules de tourisme d’une cy-lindrée inférieure ou égale à 2 500 cm3, de plus de 10 ans à 15 ans d’âge ;
- véhicules de tourisme d’une cy-lindrée supérieure à 2 500 cm3, de 1 à 15 ans d’âge ;
- autres véhicules utilitaires, véhi-cules de transport en commun, remorques, tracteurs à l’exclusion de
ceux agricoles quelle que soit la cylindrée, de plus de 15 ans à 25 ans d’âge ;
- articles de friperie de la position tarifaire 6309.00.00.000 et les
pneumatiques d’occasion des po-sitions tarifaires 4012.20.00.100 à 4012.20.00.900.
b) Le taux réduit du droit d’accises s’applique aux jeux de hasard et de divertissement non assujettis à la
taxe spéciale sur les jeux de hasard et de divertisse-ment visée à l’article 206 et sui-vants du présent Code,
sur le chiffre d’affaires réalisé.
c) Le taux super réduit s’applique sur le chiffre d’affaires hors taxes des entreprises de com-munication, de
téléphonie mobile et de services internet.
(7) Pour le cas spécifique des tabacs, le montant du Droit d’accises résul-tant de l’application du taux de 25 %
visé à l’alinéa (1) b ci-dessus, ne peut être inférieur à 5 000 F CFA pour 1000 tiges de cigarettes, s’agissant des
produits finis de tabac impor-tés.
(8) (nouveau) Pour le cas spécifique des boissons alcoolisées, le montant du droit d’accises résultant de
l’application du taux de 25% visé à l’alinéa (1) b ci-dessus est majoré d’un droit spécifique.
Le montant des droits d’accises addi-tionnels résultant de l’application du système de taxation spécifique est de:
- 75 F CFA pour toutes les bières de 65 centilitres et 37,5 F CFA pour les bières de 33 centilitres ;
- pour les vins, spiritueux, whis-kies et champagnes produits lo-calement :
o 2 F CFA par centilitre pour les spiritueux dits alcools mix ;
o 2 F CFA par centilitre pour les vins ;
o 8 F CFA par centilitre pour les whiskies ;
o 25 F CFA par centilitre pour les champagnes ;
- pour les vins, spiritueux, whis-kies et champagnes de gamme inférieure importés :
o 3 F CFA par centilitre pour les spiritueux dits alcools mix ;
o 3 F CFA par centilitre pour les vins ;
o 10 F CFA par centilitre pour les whiskies ;
o 30 F CFA par centilitre pour les champagnes ;
(10) Pour le cas spécifique des bois-sons gazeuses, sodas et autres bois-sons sucrées importés, outre le
droit d’accises visé à l’alinéa (1) b ci-dessus, il est appliqué un droit d’accises spécifique au tarif de 2,5 F
CFA par centilitre.
EXEMPLE 1 : Les Brasseries du Cameroun (SABC) relevant du Régime du Réel en matière de TVA a réalisé
les opérations suivantes assujetties à la TVA et aux DA :
- Achat des whiskies : 53 662 500 TTC
- Acquisition de véhicule de tourisme d’une cylindrée de 3500 cm 3 :249 530 625 TTC
TAF
1) Déterminer le montant de la TVA pour chacune des opérations ci-dessus, celui du DA, le prix HT, le
prix hors DA.
2) Sachant que la marge bénéficiaire sur la vente de whisky est de 30% du prix d’Achat hors HT,
déterminer, le prix de vente TTC des whiskies.
Exemple 2 : La S.A. FLG assujettie à la TVA au Régime Réel a réalisé les opérations suivantes :
- Achat des bijoux : 9 600 000 F HT (TVA et DA non compris) ;
- Acquisition d’un véhicule de tourisme de 2 000cm 3 de cylindrée : 330 000 000 HT (hors TVA, hors DA).
TAF Déterminer pour chacune des opérations ci-dessus le montant du DA, de la TVA et le montant TTC.
Exemple 3 : La Société Anonyme « TABAC-BONNE –HALEINE »qui est un assujetti du Régime Réel
basée à Douala a vendu pour le mois de janvier 2015 75 000 paquets de cigarette à 250 FCFA hors Droit
d’Accise le paquet de cigarette. Chaque paquet de cigarette contient 20 tiges de cigarette.
TAF :
1) Calculer le montant du DA, celui de la TVA et le Prix de Vente TTC
2) Calculer le montant du DA, celui de la TVA et le Prix de Vente TTC si le prix de vente hors DA est de
500 FCFA le Paquet.
Exemple 4 : La Sa « BOIT-TOUT-SAUF-EAU »a acheté 750.000 litres de Johnny Walker de 43° de degré
d’alcool. Le prix d’achat hors DA est de 360.000.000 de FCFA
TAF : calculer le Prix d’Achat TTC.
SOLUTION
Exemple 1 :
achat des whiskies 53 662 500 TTC
Montant TTC = MTHT+DA+TVA
Soit x le prix HT
( x +25 %x )+ ( x +25 %x ) 0,1925=53 662 500
1,25x + 1,25x X 0,1925
= 1,490625x
MTTC = 1,490625x
x= 53 662 500/1,490625
x= 36 000 000
DA = 36 000 000 × 0,25=9 000 000
Prix HT DA compris : 36 000 000 + 9 000 000 = 45 000 000
TVA = 45 000 000 × 0,1925=8 662 500
Acquisition de véhicule de tourisme (cylindrée = 3 500 m2) :
PTTC : 249 530 625 = PHT + DA + TVA
MTTC = x = 0,125x = 0,1925(x =0,125x) = 1,341 625x
x = 249 530 625/1,3415625 = 186 000 000
DA = 186 000 000× 0,125=23 250 000
Prix DA compris 186 000 000 + 23 250 000 = 209 250 000
TVA 209 250 000× 0,1925=40 280 625
Marge Bénéficiaire = 30% PAHT DES WHISKIES
Déterminons le PVTTC
Marge bénéficiaire 0,3(36 000 000 + 9 000 000)= 13 500 000
Marge brute:
PVHT : 36 000 000 + 13 500 000 = 49 500 000
TVA = 49 500 000× 0,1925=9.528 . 750
PVTTC = 49 500 000 + 9.528 . 750= 59. 028.750
Ce qu’il faut relever une fois de plus ici est que le Droit d’Accise (D.A) n’est pas refacturable, il
n’est pas déductible sur le prix.
Exemple2 : Déterminons pour chacune des opérations le montant du DA, TVA et du Mt TTC.
- Achat des bijoux : 9 600 000 HT
DA = 9 600 000 x 0,25 = 2 400 000
TVA = (9 600 000 + 2 400 000) x 0,1925 = 2 310 000
TTC = 9 600 000 + 2 400 000 + 2 310 000 = 14 310 000
- Acquisition d’un véhicule de tourisme de 2 000cm3 de cylindrée
Mt HT = 330 000 000
DA = 330 000 000 x 0,125 = 41 250 000
TVA = (330 000 000 + 41 250 000) x 0,1925 = 71 465 625
TTC = 330 000 000 + 41 250 000 + 71 465 625 = 442 715 625
Exemple 3 :
1)
- Prix de vente global H DA : 75.000 x 250 = 18.750.000
- DA 18.750.000 x 25 % = 4.687.500
- Nombre de bâton de cigarette 75 000 x 20 = 1.500.000
- DA par bâton de cigarette 4.687.500 /1.500.000 = 3,125.
- On constate que 3,125<3,5
- On retient ici 3,5 donc DA global = 1.500.000 x 3,5 = 5.250.000
- Prix de vente DA compris ou base d’imposition de la TVA 18.750.000 + 5.250.000 = 24.000.000
- TVA 24.000.000 x 19,25 % = 4.620.000
- Prix de vente TTC 24.000.000+4.620.000 = 28.620.000
2)
- Prix de vente global H DA : 75.000 x 500 = 37.500.000
- DA 37.500.000 x 25 % = 9.375.000
- Nombre de bâton de cigarette 75 000 x 20 = 1.500.000
- DA par bâton de cigarette 9.375.000/1.500.000 = 6,25.
- On constate que 6,25>3,5
- On retient ici 6,25donc DA global = 1.500.000 x 6,25= 9.375.000
- Prix de vente DA compris ou base d’imposition de la TVA 37.500.000 + 9.375.000 = 46.875.000
- TVA 46.875.000 x 19,25 % = 9.023.437,5
- Prix de vente TTC 46.875.000 + 9.023.437,5 = 55.898.437,5
Exemple 4 :
- DA 360.000.000 x 25 % = 90.0000.000
- DA pour 1 litre 90.000.000 /750.000 = 120
- 120< 200. On retient 200 FCFA
- DA 200 x 750.000 = 150.000.000
- Prix d’achat DA compris (base d’imposition de la TVA) : 360.000.000 + 150.000.000 =
510.000.000
- TVA 510.0000.000 x19, 25% = 98.175.000
- Prix d’Achat TTC 510.000.000 + 98.175.000 = 608.175.000 de FCFA
TVA due ou crédit de TVA = TVA Facturée ou Collectée du mois M – TVA Récupérable
due du même mois
Cette TVA est reversée au plus tard le 15 du mois suivant la réalisation des opérations.
EXEMPLE : La S.A. FLG est une entreprise qui relève du Régime Réel. Elle a réalisé les opérations suivantes
au cours du 1er trimestre de l’exercice 2013 exprimées en HT.
- Les achats :
Janvier : 42 500 000
Février : 77 000 000
Mars : 49 000 000
- Ventes :
Janvier : 80 000 000
Février : 62 000 000
Mars : 125 000 000
TAF : Pour chacun des mois ci-dessus, déterminer le montant de la TVA due à reverser au Trésor ou le crédit
de TVA et donner la date limite de déclaration.
SOLUTION
- Calcul de la TVA collectée :
Janvier : 80 000 000 x 0,1925 = 15 400 000
Février : 62 000 000 x 0,1925 = 11 935 000
Mars : 125 000 000 x 0,1925 = 24 062 500
- Calcul de la TVA récupérable :
Janvier : 42 500 000 x 0,1925 = 8 181 250
Février : 77 000 000 x 0,1925 = 14 822 500
Mars : 49 000 000 x 0,1925 = 9 432 500
- Calcul de la TVA due ou crédit de TVA :
Janvier : 15 400 000 – 8 181 250 = 7 218 750 à reverser au plus tar le 15 février
Février : 11 935 000 – 14 822 500 = - 2 887 500 à déduire
Mars : 24 062 500 – 9 732 500 = 14 630 000 – 2 887 000 = 11 742 500 à reverser au plus tard la 15 avril
2013
Les crédits trimestriels cumulés supérieurs à 50 millions pour les entreprises relevant de la Direction
des Grandes Entreprises et supérieurs à 20 millions pour les autres entreprises sont soumis à la validation du
Centre de Gestionnaire compétent. Ils seront reportés sur les périodes ultérieures à compter du mois suivant
celui de leur validation
La taxe qui n’est pas susceptible d’imputation comme par exemple le cas des entreprises en situation
de crédit chronique ou permanent bien que ne déclarant pas ou déclarant peu de TVA collectée, peut être
opérée ; c’est-à-dire que ces contribuables n’ont droit à déduction sur les achats et frais généraux (les
exportations par exemple) que sur autorisation du DGI.Pour bénéficier de ce mécanisme, les contribuables
concernés doivent justifier d’une activité régulière ininterrompue pendant 2 ans. Ils ne doivent pas faire l’objet
au moment de la demande de compensation (remboursement) d’une procédure de vérification. Ils doivent
apporter tous les moyens de preuve exigés par le service des impôts. Ils ne doivent pas être débiteurs d’un
quelconque impôt ou taxe de quelconque nature que ce soit. La demande doit être accompagnée d’un bordereau
de situation fiscale. Pour la compensation, un chèque spécial sur le trésor est émis par le DGI dont le montant
pourra être utilisé pour payer les impôts de même nature que la TVA et les droits de douanes.
Le remboursement du crédit de TVA est limité aux cas suivants :
- Aux industriels et aux Établissements de Crédit Bail (CB)ayant réalisé les investissements dont la
liste est précisée par voie réglementaire et pour lesquels les crédits de TVA sont supérieurs à 10 000 000 et dans
un délai de 3 mois à compté de la demande ;
- Aux entreprises en situation de crédit structurel du fait de la retenue à la source ;
- Aux exportateurs dans un délai de 2 mois à compter du délai de la demande ;
- À la fin de chaque trimestre aux missions diplomatiques ou consulaires sous réserve d’accords
formels de réciprocité ;
- À la fin de l’exercice aux organismes à but non lucratif et reconnus d’utilité publique et dont la gestion
est bénévole et désintéressée au profit de toute personne lorsque leurs activités présentent un caractère social,
culturel, sportif, éducatif ou philanthropique conformément à leur objet. En plus, l’organisme doit être agréé
par l’autorité compétente.
1- Le principe du prorata
Le prorata de déduction est un pourcentage que l’on applique à la TVA récupérable pour obtenir le
montant à déduire effectivement par un assujetti partiel.
TVA déductible dans ce cas = TVA facturée par le fournisseur x Prorata de déduction
CAHT annuel de l ' exercice ouvrant droit à déduction
Avec Prorata =
CAHT global de l' exercice
Le CAHT annuel s’étend sur tous les droits et taxes compris à l’exception de la TVA.
Le prorata de déduction est toujours arrondi à l’unité >supérieur quelque soit la décimale.
Le prorata utilisé tout au long d’un exercice constitue le prorata provisoire. Il est déterminé en
fonction du CA de l’exercice antérieur. Pour les entreprises nouvelles, le prorata provisoire est calculé en
fonction du CA prévisionnel HT de l’exercice en cours.
Le prorata définitif d’un exercice est celui qui est déterminé à la fin dudit exercice en fonction du
CA réel.
Toute différence entre le prorata provisoire et le prorata définitif donnent lieu à la régularisation.
Si le prorata réel ou définitif < 10%, aucune déduction n’est possible.
EXEMPLE : La S.A. FLG est un assujetti partiel à la TVA. Elle relève du régime réel. À la fin de l’année
2012, le CA se décompose comme suit :
- Vente des produits imposables sur le territoire national : 1 973 062 800 F TTC !
- Vente de produits exonérés : 1 566 048 000 HT ;
- Exportation des produits imposables : 2 010 960 000 HT.
Les opérations réalisées au cours du mois de janvier et février 2013, se présentent comme suit
exprimées en HT :
1- Achats :
- Janvier : 193 800 000
- Février : 232 500 000
2- Ventes
TAF
1) Déterminer la TVA à reverser au trésor au titre de la déclaration du mois de février 2013 dans
l’hypothèse où l’entreprise est organisée en secteurs d’activités distincts (S1 : affaires soumises à la
TVA, S2 : affaires exonérées).
2) Déterminer la TVA à reverser au trésor au titre de la déclaration du mois de février 2013 dans
l’hypothèse où l’entreprise n’est pas organisée en secteurs d’activités (dans ce cas, les frais généraux ne
seront pas répartis).
3) Cette entreprise a-t-elle intérêt à s’organiser en secteur d’activité ? pourquoi ?
SOLUTION
1) TVA à reverser au trésor (mois de février 2013)
- L’entreprise est organisée en secteurs d’activités distincts :
S1 : affaires soumises à la TVA
TVA collectée :
- Affaires soumises à la TVA : 60 000 000 x 0,1925 = 11 550 000
- Exportation soumises à la TVA : 31 500 000 x 0,1925= 0
TVA collectée = 11 550 000
TVA récupérable :
- M P et services utilisés pour affaires soumises à la TVA : 37 000 000 x 0,1925 = 7 122 500
- Frais généraux :
affaires soumises à la TVA 7 900 000 x 0,1925 = 1 520 750
exportation : 3 500 000 x 0,1925 = 673 750
TVA récupérable = 9 317 000
TVA à reverser = 11 550 000 – 9 317 000 = 2 233 000
2) L’entreprise n’est pas organisée en secteurs d’activités
- Détermination du prorata :
652 625 000+208 000 000
P p= =0,9029 ⟹ P p =91 %
953125 000
TVA collectée = 11 550 000
TVA récupérable
- M P et services utilisés pour affaires soumises à la TVA : 37 000 000 x 0,1925 = 7 122 500
- Frais généraux : (7 900 000 + 2 000 000 + 3 500 000) x 0,1925 x 0,91 = 2 347 345
TVA récupérable = 7 112 500 + 2 347 345 = 9 469 845
TVA à reverser = 11 550 000 – 9 469 845 = 2 080 155
3) Non, car lorsqu’elle s’organise en secteurs d’activités, elle reverse plus de TVA au trésor.
Pour les assujettis partiels, les déductions opérées pendant l’exercice sont effectuées sur la base du
prorata provisoire. En fin d’exercice, lorsque l’on connaît le prorata réel (prorata définitif calculé en fonction
du CAHT à la fin de l’année), il faut corriger les déductions prévisionnelles pour s’en tenir aux déductions
réelles.
EXEMPLE : La S.A. FLG est un assujetti à la TVA au Régime du Réel. Elle a appliqué au cours de l’exercice
2012 un prorata de 20%. Ceci a permis de déduire une TVA de 50 000 000.
TAF : Déterminer le montant de la régularisation et donner sa nature si en fin d’exercice, le Prorata Réel est de
30%, 15%, 8%.
SOLUTION
P p = 20%, calcul du montant de la régularisation :
- Calcul de la TVA facturée par le fournisseur :
20% x = 50 000 000
x = 250 000 000
P D= 30%
Régularisation = 250 000 000 (20% - 30%) = - 25 000 000. Un crédit de TVA
P D= 15%
- Si le P D< 10%, la base d’amortissement de l’immobilisation est égale à la valeur TTC d’acquisition du
matériel.
EXEMPLE : Une immobilisation est acquise le 1er juin 2013 à 29 812 500 TTC par chèque bancaires. Sa durée
de vie est de 5 ans. Le prorata provisoire de déduction de l’exercice est de 80%. Le prorata définitif de
l’exercice 2013 est de 68%.
TAF
1) Calculer le coût d’acquisition de l’immobilisation au 01/06/2013.
2) Calculer le coût définitif d’acquisition de l’immobilisation en fin d’exercice 2013.
SOLUTION
01/06/2013 : Acquisition : 29 812 500 TTC ; n = 5 ans ; P p= 80% ; P D = 68%
29 812500 29 812 500
1) Coût d’acquisition = + x 0,1925 (100−80 ) %=25 962 500.
1,1925 1,1925
2) Au 31/12/2013 : VAcq = 25 000 000 + 25 000 000 x 0,1925 (100 – 68)% = 26 540 000
1.2- Sortie du champ d’application de la TVA
L’immobilisation peut sortir du champ d’application de la TVA lorsqu’il y a changement d’affectation
(matériel offert aux dirigeants ou au personnel et pourtant initialement acheté), transfert de propriété (vente du
matériel avant la fin de la période légale de détermination, vol, détournement, destruction des biens), perte de la
qualité d’assujetti (par option volontaire ou à la suite d’une faillite).
La régularisation doit être effectuée dans la déclaration déposée au titre du mois au cours duquel la sortie a eu
lieu.
Lorsqu’une immobilisation est cédée avant la fin de la 4 e année à compter de son acquisition, l’assujetti
doit reverser la TVA initialement déduite diminuée des 1/5 par année ou fraction d’année depuis son
acquisition.
EXEMPLE : Une immobilisation est acquise par la S.A. FLG le 1 er mai 2004 à 19 080 000 TTC. Sa durée de
vie est de 8 ans. Cette immobilisation a été cédée le 30/06/2006 à 19 000 000 à un non professionnel en matériel
d’occasion.
TAF : Déterminer le montant de la TVA à reverser au trésor dans les hypothèses suivantes :
1) Prorata réel de déduction de l’exercice 2004 : 100%.
2) Prorata réel de déduction de l’exercice 2004 : 80%.
1er mai 2004 : VAcq = 19 080 000 TTC, n = 8 ans, DC = 30/06/06
Déterminons le montant de la TVA à reverser au trésor :
1) Hypothèse 1 : P R : 2004 = 100%
Valeur réelle d’acquisition de l’immobilisation au 31/12/04
V ¿ 16 000 000
- Calcul de la TVA initialement déduite : 16 000 000 x 0,1925 = 3 080 000
TVA à reverser au Trésor :
DC = 30/06/06
5−3
TVA à reverser = 3 080 000 x =1 232 000
5
NB : toute fraction d’année est considérée comme une année entière
2) Hypothèse 2 : P R=80 %
Ecart de prorata
Régularisation TVA = TVA facturée par le fournisseur x
5
Avec ici, écart de prorata = Prorata Définitif de l’Année Initiale – Prorata Définitif de l’année de
Régularisation
EXEMPLE : La S.A. FLG a acquis le 01/03/05 une immobilisation à 21 465 000 TTC. Sa durée de vie est de
10 ans. Le Prorata Réel de déduction de l’exercice 2005 est de 80%
TAF : Calculer le montant de la régularisation de la TVA et donner sa nature dans les cas suivants :
1) Prorata réel de l’exercice 2006 : 60%.
2) Prorata réel de l’exercice 2007 : 90%.
3) Prorata réel de l’exercice 2008 : 76%.
4) Prorata réel de l’exercice 2009 : 68%.
5) Prorata réel de l’exercice 2010 : 70%.
6) Prorata réel de l’exercice 2011 : 79%.
7) Prorata réel de l’exercice 2012 : 93%.
SOLUTION
Daq : 01/03/05 : Vo = 21 465 000 TTC, n = 10 ans, P R(2005) = 80%.
Calculons le montant de la régularisation de la TVA dans les cas suivants :
1) Prorata de 2006 : 60%
21 465 000
V OHT : =18 000 000
1,1925
TVA facturée par le fournisseur = 18 000 000 x 0,1925 = 3 465 000
( 80−60 ) %
Régularisation TVA = 3 465 000 x =138 600à reverser
5
2) P R(2007) : 90% ; Écart = (80 – 90)% = - 10%
−10 %
Régularisation TVA : 3 465 000 x = - 69 300 (crédit de TVA)
5
3) P R(2008) = 78% ; Écart prorata = (80 – 76)% = 4%
Pas de régularisation.
Toutefois, le montant de la TVA due par les Grandes Entreprises est payé à la Caisse des Receveurs des
impôts chargés desdites entreprises.
Pour les fournisseurs de l’État, des Collectivités Territoriales Décentralisées, des entreprises publiques
et certaines entreprises privées dont la liste est fixée par le Ministre chargé des Finances, la TVA est retenue à la
source lors du règlement des factures par cette entreprise et reversée à la recette des impôts ou à défaut au poste
comptable compétent dans ces mêmes délais que ceux appliqués aux autres transactions.
Toutefois, sont dispensées de cette retenue les entreprises dont la liste est fixée par Arrêté du Ministre
en charge des finances.
CENTRES D’INTÉRÊTS :
Au terme de ce chapitre, nos capacités devraient être initiées et renforcées sur
- Les généralités sur l’IRPP ;
- L’IRPP sur les traitements de salaires, pensions et rentes viagères ;
- L’IRPP sur les revenus des capitaux mobiliers ;
- L’IRPP sur les revenus fonciers ;
- L’IRPP sur les bénéfices artisanaux, industriels et commerciaux ;
- L’IRPP sur les bénéfices des professions non commerciales ;
- Les dispositions communes aux bénéfices artisanaux, industriels, commerciaux aux bénéfices
agricoles et aux bénéfices des professions non commerciales.
Pour un meilleur cadrage de ce cours sur l’IRPP, l’impôt sur chaque type de revenu sera abordé dans la
trilogie suivante :
- Les personnes ou les revenus imposables ;
- Les exonérations ;
- La liquidation.
- Les personnes domiciliés à l’étranger, les fonctionnaires et agents de l’l’État exerçant leurs fonctions
dans un pays étranger, lorsqu’ils sont redevables à l’IRPP et lorsqu’ils ne possèdent pas de résidence au
Camerounsont imposables les premiers au lieu de leurs principaux intérêts au Cameroun et les seconds
au siège du service qui les administre.
- Le capital reçu à titre de pension ou indemnité pour décès ou en compensation consolidée pour décès
ou blessure ;
- Les majorations de salaire résultant de l’application de l’index de correction servies aux fonctionnaires
et agents diplomatiques et consulaires en poste à l’étranger ;
- Les gratifications allouées aux travailleurs à l’allocation de la remise des médailles du travail par le
Ministère en chargé du travail.
- La quotte- part de l’indemnité de licenciement versée à titre de dommages et intérêts en vertu de la
législation sociale à l’exception des sommes destinées à couvrir le préjudice relatif à la perte du salaire ;
- Les personnes physiques percevant moins de 62 000 FCFA de salaire brut par mois.
Paragraphe 3: Liquidation de l’IRPP sur les traitements, salaires, pensions et rentes viagères
1. Schéma général de calcul de la base d’imposition de l’IRPP
Base de calcul = Salaire Brut Imposable (Salaire Brut Taxable) annuel
– frais professionnels (30% du Salaire Brut Taxable)
– cotisation salariale CNPS (PVMD) 2 ,8% du salaire cotisable plafonné à 3 600 000 FCFA
– abattement forfaitaire de 500 000 FCFA.
Pour comprendre cette base d’imposition, certaines notions sont à expliciter.
La CNPS retient à ce niveau tous les avantages en nature lors que ceux-ci sont donnés à leur valeur
réelle. Mais elle a une méthode particulière pour évaluer le logement et la nourriture.
Évaluation du logement
Il est égal à une fois le taux horaire du salaire de la 1 ère catégorie, 1er échelon de la zone et du secteur
d’activité de l’entreprise pour chaque jour de travail.
En d’autre terme salaire net catégoriel mensuel / 173 ,33 x 1x nombre de jour de travail durant le mois.
Évaluation nourriture
Elle est égale à 2,5 fois le taux horaire du salaire de la 1ère catégorie, 1er échelon de la zone
d’activité considéré pour chaque jour de travail.
En d’autre terme salaire net catégoriel mensuel / 173 ,33 x 2,5 x nombre de jour de travail durant le
mois.
3. Modalités de perception de l’IRPP sur les traitements, salaires, pensions et rentes viagères
L’acompte de l’IRPPen principal se calcule en utilisant l’algorithme. Ceci voudrait dire que l’acompte
mensuel l’impôt dû par les salariés du secteur public et privé est retenu à la source par l’employeur lors des
payements des sommes imposables et versés dans les caisses de l’État au plus tard le 15 du mois suivant à l’aide
d’un bulletin tiré du DIPE (Document d’Information sur le Personnel Employé). Cette somme est versée à la
recette des impôts du siège de l’entreprise.
Toutefois les employeurs sont dispensés d’exécution de cette retenue sur le salaire de leurs employés
percevant moins de 62 000 bruts imposables par mois. Cette dispense de retenue de l’IRPP emporte également
dispense de retenue de la RAVP(Redevance audio visuelle et patronale) et du Crédit Foncier.
Exercice 3 :
M GUDO est un jeune fonctionnaire de la ville de Yaoundé. Pour le compte de l’année 2012, les
éléments annuels de son salaire sont les suivants :
- Salaire de base : 7 500 000
- Prime d’ancienneté : 1 200 000
Solution exercice 2
Salaire brut mensuel imposable 460 000
1- L’acompte d’IRPP
429 000 < 460 000 < 667 000
29 198 + (sbm – 429 000) x 70%, x 25%
(29 198 + (460 000 - 429 000) x 10%, x 25%
= 12 724
CAC (10%) + 1 272,4
Acomptereel = 13 996 ,4
L’acompte d’IRPP sera acquitté au plus tard le 15 février.
Solution exercice 3 :
1- Calcul du salaire imposable de l’exercice
Éléments Montants
SB 7 500 000
Prime d’ancienneté 1 200 000
Prime de fonctionnement 2 800 000
Heures supplémentaires 951 923(1)
STI 12 451 923
Avantages en nature sur le plan fiscal
Logement : 12 451 923 x 15% 650 000
Véhicule : 12 451 923 x 10% 850 000
Domestique : 12 451 923 x 5% 622 596
Salaire imposable 14 574 519
personne morale, elles viennent en déduction des revenus imposables pour la période d’imposition au cours de
laquelle le remboursement est effectivement intervenu.
- Les sommes ou valeurs attribuées aux personnes porteuses de parts bénéficiaires ou de fondateurs au
titre de rachat de ces parts pour la partie excédant leurs valeurs initiales.
- Les avantages et rémunérations occultes
- Les rémunérations et avantages divers alloués aux associés des sociétés anonymes ou SARL et
réintégrés dans les bénéfices.
c- Les rémunérations allouées aux membres des Conseils d’Administration des SA, des
Établissements Publics, des entreprises du secteur public et parapublic à quelque titre que ce soit à l’exclusion
des salaires et des redevances des propriétés industrielles.
Paragraphe2: Exonérations
Ne sont pas imposables :
- Les intérêts des titres d’emprunts négociables émis par l’État et les Collectivités Territoriales
Décentralisées ;
- Les intérêts des comptes d’épargne pour les placements ne dépassant pas 10 000 000 ;
- Les intérêts des comptes d’épargne logement ;
- Les intérêts des bons de caisse.
- Les plus values nettes globales de montant inférieur ou égal à 500.000 de FCFA.
après un délai de 9 mois après la clôture de l’exercice sauf prolongation accordée par le Président du Tribunal
territorialement compétent.
b- Demeurent soumis à la retenue à la source de I ‘IRPP au titre des RCM, les distributions et autres
produits lorsqu’ils profitentaux sociétés exonérées de l’IS à l’exception des dividendes perçus par les sociétés
d’investissement.
c- L’IRPP au titre des RCM de source étrangère perçus par les personnes physiques ou morales ayant
leur domicile, résidence habituelle ou siège au Cameroun est retenu à la source par la personne qui effectue le
paiement.
Dans l’hypothèse où le paiement de ces produits a lieu à l’étranger, le bénéficiaire doit les faire figurer
sur sa déclaration annuelle et les acquitter spontanément.
TAF
1- Déterminer le résultat/cession par catégorie de titre
2- Déterminer le résultat net global
3- Ce résultat peut- il être assujettià l’IRPP au titre des RCM ? Justifiez votre réponse
4- Calculer si possible le montant de l’IRPP à payer au titre des RCM
5- Quelle est la date de paiement éventuelle de cet IRPP à l’Administration Fiscale
6- Dans ce paiement éventuel qui est le redevable, qui est le contribuable ?
Exercice 2
La SA FLG a versé le 15 Aout 2011, 2 000 000 de salaire à certains employés dont leurs noms ne
figurent pas sur le DIPE.
TAF
1- Qualifier la nature des revenus ainsi versés par la SA FLG
2- Calculer le montant de l’IRPP à supporter
3- Calculer la pénalité subséquente
4- Calculer le montant total à verser a l’administration fiscale
5- Quelle est le délai maximal d’acquittement de ce montant.
NB
Lors de la cession des titres, le résultat sur cession se détermine ainsi
R/C = PC - (Vo + FC)
Solution exercice 1
1- Résultat sur cession
Élément
Titre X Titre Y Titre Z
s
12 000 x 30 000 x 18 000 x 40 000 x
7 500 x 25 000 x 1,5
PC 1,4 1,6
= 281 250 000
= 504 000 000 = 1 152 000 000
7 500 x 25 000 12 000 x 30 000 18 000 x 40 000
Vo
=- 187 500 000 =- 360 000 000 =- 720 000 000
7 500 x 500 12 000 x 750 18000 x 1 250
FC
=- 3 750 000 =- 9 000 000 =- 22 500 000
R/C 90 000 000 135 000 000 409 500 000
2- RN global
90 000 000 + 135 000 000 + 409 500 000 = 634 500 000
3- ce résultat peut être assujetti a l’IRPP au titre de l’IRCM parce qu’il est > à 500.000
4- Calcul de l’IRPP(634 500 000 – 500.000)x 16,5% = 104 610 000
5- Date limite de paiement 23mars 2012
6- Le client à qui M.GUDO a vendu les titres est le redevable alors que M.GUDO est le contribuable.
NB
Si le résultat net global était une – value, cette –value devrait être soustraite des prochaines
+values nettes globales de cession dans la limite de 4ans clos.
Exercice 2
Solution exercice 2
par l’administration et les établissements publics, les personnes morales et les entreprises industrielles soumises
au régime du réel et du régime simplifié.
Les loyers versés aux entreprises du régime du réel et relevant exclusivement des unités de gestion
spécialisés ne subissent pas de retenu à la source.
La retenue est effectuée par la personne qui paie les loyers ; à la charge par elle d’en reverser le
montant au centre des impôts du lieu de situation de l’immeuble à l’aide d’un carnet à souche délivré par
l’administration au plus tard le 15 du mois qui suit le paiement effectif du loyer.
1.1 L’Impôt sur le Revenu sur la vente d’immeubles bâtis ou non bâtis
Les plus values réalisées sur la cession des immeubles bâtis ou non bâti font l’objet d’un prélèvement
libératoire au taux de 10% effectué par le notaire pour le compte du vendeur. L’impôt ainsi prélevé doit être
reversé avant la formalité d’enregistrement à l’aide d’un imprimé par l’Administration Fiscale.
En dehors du prélèvement libératoire de 10% pour la cession des immeubles bâti ou non bâti qui doit
être reversé par le notaire avant la formalité d’enregistrement, l’IRPP sur les RF à verser est :
IRPP à verser = IRPP dû – acompte annuel versé.
Cet IRPP à verser doit être acquitté en un versement unique au plus tard le 15 Mars suivant la clôture de
l’exercice.
Paragraphe 4: Applications
Exercice 1:
M. GUDO est un vendeur de terrains. Pour le compte de l’année 2011, il a réalisé les opérations
suivantes :
- 15 / 05 / 2011 vente d’un immeuble R +3 à M. NANA. Prix de vente 650 000 000. Frais de cession
20 000 000. Le prix du terrain à la dernière mutation était de 450 000 000.
- le 15 / 09 / 2011, vente d’un terrain non bâti situé à SOA contenance superficielle : 3 ha. Le prix de
vente du m2 est de 10 000. Les frais de cession s’élèvent à 200 FCFA / m 2. Le prix du terrain à la dernière
mutation était de 6 000 FCFA / m2.
TAF :
1- Calculer le montant de l’IRPP à supporter par ce contribuable pour le compte de cette année.
2- A quelle date le montant de l’IRPP doit être versé à d’administrateur fiscal.
3- Dans cette opération, qui est le contribuable ? qui est le redevable ?
Solution
1ère vente :
Date : 15 / 05 / 2011 ; PV = 650 000 000 ; FC = 20 000 000 ; PA = 450 000 000 ;
R /C = PC – (V0 + FC)
= 650 000 000 – (450 000 000 + 20 000 000)
= 180 000 000
IRPP : 180 000 000 x 10% = 18 000 000
Les 18 000 000 doivent être versés à l’Administration Fiscale avant les formalités d’enregistrement. Ici le
redevable est le notaire et le contribuable M. GUDO.
2ème vente :
Date 15 / 09 / 2011
Superficie : 10 000 x 3 = 30 000 m2
PV = 30 000 x 10 000 = 300 000 000
Frais : 200 x 30 000 = 6 000 000
PA : 6 000 x 30 000 = 180 000 000
R / C : 300 000 000 – (180 000 000 + 6 000 000) = 114 000 000
IRPP : 114 000 000 x 10% = 11 400 000
IRPP qui sera versé à l’Administration Fiscale avant les formalités d’enregistrement. Ici le redevable est le
notaire et le contribuable M. GUDO.
Exercice 2:
M. GUDO a réalisé pour le compte de l’année 2012 les activités suivantes :
1- perception des loyers d’un immeuble basé à BASTOS : montant mensuel 750 000.
2- Perception du loyer de l’immeuble d’ODZA ; loyer mensuel 900 000.
3- Perception des droits d’affiches publicitaires sur l’immeuble d’ODZA de la société MAGGI, 2 000 000 / an.
4- Salaire du concierge de l’immeuble de BASTOS 35 000 FCFA / an.
5- Salaire du concierge sur l’immeuble d’ODZA 45 000 FCFA/ an.
6- Frais d’assurance des immeubles :
Maison de BASTOS 300 000 / an ;
Maison d’ODZA 450 000 / an ;
7- Pour construire les deux maisons on avait obtenu un complément de financement du crédit foncier à
hauteur de 300 000 000. Le crédit est remboursable en 25 ans par annuités constantes au taux de 5%.
8- Les valeurs des constructions sont les suivantes :
Immeuble de BASTOS 450 000 000
Immeuble d’ODZA 600 000 000
La durée de vie de chaque immeuble est de 50 ans.
Par ailleurs M. GUDO a vendu durant l’année 2011 un immeuble R + 4 situé à Bafoussam au prix de
150 000 000, les frais de cession ce sont élevésà 5 000 000, la valeur de l’immeuble à la dernière évaluation
était de 85 000 000.
TAF :
1- Déterminer le montant de revenu foncier brut annuel réalisé par M. GUDO ;
2- Déterminer le montant des charges foncières annuelles fiscalement déductibles ;
3- Déterminer le montant du revenu net foncier annuel ;
4- Déterminer la base d’imposition de l’IRPP sur les revenus fonciers.
5- Calculer le montant de l’IRPP à payer ;
6- Présenter l’échéancier de l’IRPP
7- Supposons Ceterisparibus (toute chose restant égale par ailleurs) que M. GUDO opte pour
l’abattement forfaitaire des charges fiscalement déductibles, calculer dans ce cas la base d’imposition de l’IRPP.
M. GUDO avait – il intérêt à opter pour l’abattement forfaitaire ?
8- Quel est le traitement fiscal à appliquer si le résultat net foncier est déficitaire.
Solution :
1- Calcul des revenus fonciers
Revenus Montant Montant
mensuel annuel
Loyer BASTOS 750 000 9 000 000
Loyer ODZA 900 000 10 800 000
Droit d’affiche 166 666 2 000 000
Revenus sur 5 000 000 60 000 000
cession
Revenu brut 6 816 666 81 800 000
R / C = 150 000 000 – 85 000 000 – 5 000 000
= 60 000 000
2- Calcul des charges foncières fiscalement déductibles
charges Montant mensuel Montant annuel
Concierge BASTOS 35 000 420 000
Concierge ODZA 45 000 540 000
Assurance BASTOS 25 000 300 000
Assurance ODZA 37 500 450 000
Frais financier 1.773.811 21.285.737
Amortissement immeuble de BASTOS 750. 000 9 000 000
Amortissement immeuble d’ODZA 1 000 000 12 000 000
Total 3.666.311 43.995.737
Calculs annexes
1−(1+i)−n
- Frais financiers V0 = a
i
1−(1,05)−25
300 000 000 = a
0,05
a= 21 285 737
- Amortissements
BASTOS : 450 000 000 x 2% = 9 000 000
ODZA : 600 000 000 x 2% = 12 000 000
3- Revenus nets fonciers annuels
Élément Montants
Revenus bruts 81 800 000
Charges foncières - 4
3.995.737
RFN 37.804.263
4- Le contribuable doit supporte l’IRPP ici puisque le résultat est positif
Solution :
1- Base d’imposition
(2 800 000 x 12) – (300 000 x 12) = 30 000 000
Calcul de l’IRPP
IRPP = 30.000.000 x 33 % = 9.900.000
2- Le locataire ici est l’État et chaque mois il doit jouer le rôle de redevable pour retenir le
précompte mensuel de 15% qui sera reversé à l’Administration Fiscale au plus tard le 15 du mois suivant.
Précompte mensuel : 2 800 000 x 15% = 420 000
Solde d’IRPP: 9.900.000 – 5.040.000 (420.000x 12)= 4.860.000
Les 4.860.000 doivent être versés dans les caisses de l’État au plus tars le 15 Mars 2013.
NB. Il est loisible de relever que, lorsque le promoteur procède à la vente des immeubles bâtis ou non
bâtis acquis à tire onéreux ou gratuits, mais aussi réalise les autres revenus fonciers, on doit utiliser le taux 33%
pour le calcul de l’IRPP pour déterminer le montant de l’impôt et non utiliser uniquement le taux de 10%.
3- Base d’imposition et liquidation de l’IRPP pour les contribuables relevant du Régime Réel
a)- Base d’imposition
Les contribuables relevant du régime réel réalisent un CA ≥50.000.000. Ils doivent tenir une
comptabilité selon le Système Comptable dit « Normal ». De ce fait, on doit retrouver dans l’entreprise, les
documents suivants :
- Le bilan ;
- Le compte de résultat ;
- Le TAFIRE
- L’état annexe.
La base d’imposition est constituée par le résultat d’exploitation issu de la comptabilité tenue selon ce
Système Normal. Cette base doit être arrondieau millier de francs inférieur.
b)- Liquidation et fixation des échéances de paiement
Ce résultat d’exploitation doit être arrondi éventuellement au millier de francs inférieur pour
donner la base d’imposition de l’IRPP. En appliquant à la base nette d’imposition le taux de 33 %,
nous obtenons le montant de l’IRPP annuel. Cependant, chaque contribuable est tenu de verser au fisc
les acomptes :le Minimum de Perception est de 2,2% du montant des ventes mensuelles qui sera versé
au fisc au plus tard le 15 du mois suivant. L’IRPP à Verser qui est égal à l’IRPP annuel dû moins
l’acompte annuel doit être acquitté spontanément un versement unique au plus tard le 15 mars suivant
la clôture de l’exercice.
2. Liquidation et échéancier
Elle est faite de façon semblable aux BAIC ; c’est-à-dire appliquer à la base d’imposition arrondie
éventuellement au millier de Franc inférieur le taux de 33 %
Lorsque le contribuable ne tient pas une comptabilité régulière et probante, nous sommes tenus
d’utiliser le Décret de 1998 pour le calcul de la base d’imposition. Les échéanciers sont identiques comme ceux
que nous avons abordés en matière de BAIC.
Charges d’exploitation :
- Salaire personnel 6.400.000
- Frais d’entretien 7.500.000
- Amortissement matériel 2.400.000
16.300.000
Résultat d’exploitation = 95.800.000 – 16.300.000 = 79.500.000
Base d’imposition = 79.500.000
IRPP = 79.500.000 x 33 % = 26.235.000
Acompte annuel : 95.800.000 x 2,2% = 2.107..600
IRPP à verser 26.235.000– 2.107..600= 24.127.400
- Au plus tard le 15 de chaque mois sur acompte de 2.107..600/12 =175.633 doit être versé à
l’Administration Fiscale
- Au plus tard le 15 mars 2013, le contribuable doit verser les 24.127.400
EXERCICE 2 : M. ATANGANA est un planteur
CA = 204.000.000
Base d’imposition : 204.000.000 x 7,5% = 15.300.000
IRPP = 15.300.000 x 33 % = 5.049.000
Ce montant doit être payé spontanément. Il n’y a pas de comptabilité régulière et probante car le
contribuable ne tient pas de comptabilité régulière et probante.
SECTION VII :
IRPP SUR LES BENEFICES DES PROFESSIONS NON-
COMMERCIALES (BPNC)
Paragraphe 1: Revenus imposables
Sont considérés comme provenant de l’exercice d’une profession non-commerciale ou comme revenus
assimilés aux bénéfices non commerciaux, les bénéfices des professions libérales, des charges et offices dont les
titulaires n’ont pas la qualité de commerçant, les revenus non-salariaux des sportifs et artistes et les bénéfices
de toute opération, exploitation lucrative et source de profit ne se rattachant pas à une autre catégorie de
bénéfices ou revenus.
Les bénéfices des PNC comprennent aussi des :
- Produits des opérations de bourse effectuées par des particuliers ;
- Produits des droits d’auteurs perçus par les écrivains ou compositeurs et par leurs héritiers ou
légataires ;
- Produits perçus par les inventeurs au titre soit de la cession ou concession de marque, de fabrique ou
formule de fabrication ;
NB. Les Greffiers et autres titulaires de charges sont passibles de l’IRPP des professions non-
commerciales suivant les règles applicables d’après le montant de leurs bénéfices nets déterminé sous
déduction des traitements et indemnités qui leurs sont alloués et qui sont rangés dans la catégorie de traitement
de salaires.
Paragraphe 3 : Applications sur les BPNC (Bénéfices des Professions NonCommerciales)
Exercice 1
M. GUDO est un Expert Consultant en Gestion. Il a un Cabinet d’Études basé à Ngousso Yaoundé.
Pour le compte de l’année 2012, les opérations réalisées ont été les suivantes :
- produits des prestations de services 18 000 000 F ;
- Frais de personnels 2 000 000 F CFA ;
- Autres charges 3 000 000 FCFA.
TAF
1) Préciser la nature d’activité exercée par M. GUDO.
2) De quel Régime d’Imposition relève ce contribuable ? Justifier votre réponse.
3) Procéder à la liquidation de son IRPP.
SOLUTION
1) M. GUDO exerce une profession libérale.
2) Le contribuable relève du régime du réel parce qu’il exerce une profession libérale.
3) Liquidation de l’IRPP
- Base d’imposition = Produits – charges : 18 000 000 – (2 000 000 + 3 000 000) = 13 000 000
- Calcul de l’IRPP
On va utiliser ici le taux de 33 %. 13 000 000 x 33 % = 4.290.000
- Calcul du minimum de perception (MP)
Donc MPannuel : 18 000 000 x 2,2 % = 396 000
396.000
- MP mensuel : =33.000
12
- Solde d’IRPP ou IRPP à verser : 4.290.000 – 396 000 = 3.894.000
- Échéancier de paiement :
Le MP mensuel de 33.000 doit être versé dans les caisses de l’État au plus tard le 15 du mois suivant ;
Au plus tard le 15 mars 2013 le solde d’IRPP de 3.894.000 doit être acquitté spontanément en un
versement unique.
Exercice 2
Lady Ponce est une musicienne camerounaise. Pour le compte de l’année 2012, elle a réalisé les
opérations suivantes :
- Vente des CD (Compact Disc) 60 000 000
- Produits des spectacles 100 000 000
- Frais de personnels 10 000 000
- Rémunérations versées en Belgique à un Studio de Production pour arrangement de son dernier album
34 000 000
- Provisions pour congés payés 5 000 000.
TAF
1) Déterminer le Résultat Comptable réalisé par cette entreprise.
2) Déterminer le Résultat Fiscal.
3) Déterminer la base d’imposition l’IRPP.
4) Procéder à la liquidation de l’IRPP.
SOLUTION
1) Détermination du résultat comptable
Résultat comptable = produits – charges
Les produits
- Vente des CD 60 000 000
- Produits des spectacles 100 000 000
Total = 160 000 000
Charges
- Frais de personnels 10 000 000
- Rémunérations versées à l’étranger 34 000 000
- Provisions pour congés payés 5 000 000
Total = 49 000 000
Résultat Comptable : 160 000 000 – 49 000 000 = 111 000 000
2) Détermination du Résultat Fiscal
Elle se fera à travers le tableau de passage du bénéfice comptable au bénéfice fiscal.
Éléments Calcul Montant
Bénéfice comptable 111 000 000
Réintégration
Frais de siège 34 000 000
Provisions pour congés payés 5 000 000
Total des Réintégrations 39 000 000 + 39 000 000
Résultat Fiscal Intermédiaire (RFI) 150 000 000
Déductions
QPDFSRV
160 000 000 x 0,15 24 000 000
Total des déductions 24 000 000 -24 000 000
Résultat Fiscal Définitif 126 000 000
L’IRPP de 6.732.000 doit être acquitté en un versement unique immédiatement. Ici, il n’y a pas de MP
encore moins le solde d’IRPP puisqu’il n’y a pas de comptabilité régulière et probante.
Exercice 4 :
M. OKALA a un Cabinet d’Huissier basé à Yaoundé. Pour le compte de l’année 2012, il a réalisé les
opérations suivantes :
- Les prestations vendues 140 000 000
- Plus value réalisée sur la vente d’un matériel de bureau 10 000 000
- Cession d’un portefeuille client à un confrère 220 000 000.
Les charges ont été les suivantes :
- Frais personnels 7 500 000
- Autres charges 22 500 000
TAF
1) Procéder à la liquidation de l’IRPP
SOLUTION
Il convient de trouver la base d’impositions qui dans notre cas est le résultat comptable.
- Résultat comptable = produits – charges
Produits :
▫ Prestations vendues = 140 000 000
▫ Plus values réalisées = 10 000 000
▫ Cession d’un portefeuille = 220 000 000
Total = 370 000 000
Charges
▫ Frais de personnels = 7 500 000
▫ Autres charges = 22 500 000
Total = 30 000 000
Résultat comptable = 370 000 000 – 30 000 000 = 340 000 000
- Calcul de l’IRPP 340.000.000 x 33 % = 112.200.000
- Calcul du minimum de perception (MP)
MP = (140 000 000 + 220 000 000) x 2,2% = 7 920 000
- Calcul du MP mensuel (MPm)
7 920 000
- MPm = =660 0 00
12
- Solde d’IRPP : 112.200.000 – 7 920 000 = 104.280.000
L’impôt dû par ces transporteurs pour chaque véhicule est égal au ¼ du montant prévu à la limite
supérieure de la catégorie C de l’impôt libératoire multiplié par le nombre de places marchandes. L’impôt ainsi
calculé, est libératoire de l’IRPP et de la TVA; mais, le contribuable demeure assujetti à la contribution des
patentes. Cet impôt est acquitté dans les 15 jours qui suivent la fin de chaque trimestre à l’aide d’une fiche
comprenant le nom, le prénom et l’adresse du contribuable.
Sont soumis au Régime du Réel :
- Les transporteurs interurbains de personnes par minibus et cars de moins de 50 places exploitant plus de
05 véhicules ;
- Les transporteurs interurbains de personnes par minibus et cars d’au moins 50 places quelque soit le
nombre de véhicules exploités.
N.B Les transporteurs de marchandises relèvent du droit commun.
N.B : En matière d’impôt libératoire, les classes sont les suivantes :
Tranches Catégories
0-20.000 Catégorie A
21.000-40.000 Catégorie B
41 000-50.000 Catégorie C
51 000-100.000 Catégorie D
N.B Depuis le 01er juillet 2014, la grille de l’import libératoire pour les transporteurs est désormais la suivante :
Tranches Catégories
0-10.000 Catégorie A
11.000-20.000 Catégorie B
21 000-25.000 Catégorie C
26000-50.000 Catégorie D
Ceci voudrait tout simplement dire que cet impôt libératoire à été réduit de 50% pour les
transporteurs. Cette réduction constitue une mesure de soutenabilité de l’augmentation du prix de
carburant à la pompe.
- Qui exploitent les baby-foot dont le nombre de machines est supérieur à 25 ;
- Qui exploitent les flippers et jeux vidéo dont le nombre de machines est supérieur à 15 ;
- Qui exploitent les machines dont le nombre est supérieur à 10.
Les exploitants de jeux dont le nombre de machines est inférieur aux bornes inférieures des différentes
classes ci-dessus relève de la catégorie D de l’impôt libératoire.
Le bénéfice imposable des personnes physiques soumises au Régime Réel ainsi que les personnes
morales relevant du Régime Simplifié est déterminé comme en matière d’IS.
Pour des fins utiles, la personne physique qui relève du Régime Simplifié et faisant dans les jeux de
hasard et divertissements et dont le CA est compris entre 10 et 30.000.000 doit tenir sa comptabilité selon le
Système Minimal de Trésorerie.
La personne physique qui relève du Régime Simplifié et dont le CA est compris entre 30 et 50.000.000
doit représenté ses états financiers selon le Système Allégé.
La personne morale qui relève du Régime Réel doit tenir sa comptabilité selon le Système Normal.
Si les exploitants de jeu de hasard et de divertissement ne peuvent pas tenir une comptabilité régulière et
probante, le Décret de 1998 sera mis à contribution.
L’économie des Régimes d’imposition en matière de jeu de hasard et divertissement est consacrée par le tableau
suivant :
Régime d’Imposition Catégorie D de
Régime Simplifié Régime Réel
Nature de l’exploitation l’Impôt Libératoire
Baby-foot n< 10 10 ≤ n≤ 25 n> 25
Flippers et jeux vidéo n< 5 5≤ n≤ 15 n>15
Machines à sous n< 3 3 ≤ n≤ 10 n>10
Paragraphe 4 : Application de l’IRPP sur le régime d’exploitation de jeux de
hasard et divertissement
Exercice 1
Monsieur OKALA est un exploitant de baby foot à Ekounou Yaoundé. Il a exploité pour le compte de
l’année 2012 08 machines.
TAF
1) De quel régime d’imposition relève ce contribuable ?
2) Peut-il supporter l’IRPP ? Si oui quel est le montant annuel à supporter ? Si non quel est la conduite à
tenir ?
SOLUTION
1) Il relève du régime de l’impôt Libératoire puisque le nombre de machines est inférieur à 10.
2) Non il ne peut pas supporter l’IRPP, il doit supporter plutôt l’impôt libératoire catégorie D dont la
montant peut varier entre [51.000 - 100.000] par an.
Exercice 2
Monsieur ONANA exploite des flippers et autres jeux vidéos. Il exploite 32 machines. Pour le compte
de l’année 2013, il a réalisé un chiffre d’affaires de 75 000 000, dont 25% représentent les charges
d’exploitation.
TAF
1) De quel régime d’imposition relève ce contribuable ? Justifier votre réponse.
2) Calculer son IRPP et présenter l’échéancier de paiement.
SOLUTION
1) Le contribuable relève du Régime du Réel puisque son nombre de machines est supérieur à 15.
2) Calcul de l’IRPP
Base d’imposition : 75 000 000 – 75 000 000 x 25% = 56 250 000
Calcul de l’IRPP 56.250.000 x 33 % = 18.562.500
Calcul du minimum de perception (MP)
MP = 75 000 000 x 2,2% = 1.650. 000
1.650. 000
MP mensuel =137 500
12
Solde IRPP : 18.562.500– 1.650. 000= 16 912 500
Échéancier
Au plus tard le 15 de chaque mois, le MP mensuel de 137 500 doit être versé dans les caisses de
l’État ;
- Au plus tard le 15 mars 2014, le solde de l’IRPP de 16 912 500 doit être acquitté spontanément en un
versement unique.
Exercice 3
Monsieur ONANA est un exploitant de machines à sous. Pour le compte de l’année 2013, il a exploité
16 machines. Mais il ne tient pas une comptabilité qui puisse faire foi. Le chiffre d’affaires reconstitué par
l’Administration Fiscale est de 90 000 000.
TAF : On demande de calculer son IRPP et de préciser son Régime d’Imposition.
SOLUTION
Le contribuable relève du Régime Réel car le nombre de machines exploitées est supérieur à 10 soit
exactement 16 machines.
La base brute d’imposition et ceci conformément aux dispositions du Décret 1998 sera déterminée en
utilisant le taux de 7,5% (car c’est un commerçant non importateur).
De ce point de vue, nous aurons 90 000 000 x 7,5% = 6 750 000
Base d’imposition = 6 750 000
Calcul de l’IRPP 6.750.000 x 33 % = 2.227.500
En termes d’échéancier, il n’y a pas de MP puisque le contribuable ne tient pas une comptabilité
régulière et probante. De ce point de vue, l’IRPP total de 2.227.500 doit être acquitté spontanément en un
versement unique et immédiatement.
2- Liquidation
2.1- Calcul de l’IRPP
▫ On calcule les acomptes par catégories de revenus et on reverse à l’Administration Fiscale ;
▫ L’IRPP annuel est déterminé en appliquant à la base d’imposition le taux de l’IRPP (33 %);
▫ Le solde d’IRPP est déterminé en soustrayant de l’IRPP annuel l’ensemble des acomptes qui a été versé.
1- Activité commerciale
Il a une boutique de vente de produits électroménagers au Marché Central de Yaoundé. Le CA annuel
HT est de 178 000 000 donc 28 000 000 représentent les charges d’exploitation.
2- Activité agricole
Il a une plantation de cacao à AKONOLINGA. Le prix de vente du cacao a été de 200 000 000. Les
charges ont été les suivantes
- Charges d’exploitation : 20 000 000
- La plantation fonctionne avec un tracteur dont la valeur d’acquisition est de 60 000 000 amortissable de
façon linéaire pendant 10 ans. Date d’acquisition le 01/01/2012.
NB : Par ailleurs, il y a une production stockée de 50 000 000 à la fin de l’année 2013.
3- Activité foncière
Il a à Yaoundé 10 appartements à usage d’habitation en location. Le loyer par appartement est de
300 000/mois ; les charges de fonctionnement et d’entretien représentent 10%.
4- Activité salariale
M. GUDO est aussi Cadre dans une grande entreprise de la place. Pour le mois de janvier 2013, les
éléments de son salaire ont été les suivants :
- Salaire de base = 630 000 ;
- Prime d’ancienneté = 720 000 ;
- Prime de fonction = 112 500 ;
- Allocation familiale = 90 000.
Il est nourri et véhiculé aux frais de la société. Le salaire de base de la 1 ère catégorie 1er échelon de la
zone et du secteur d’activité de la société est de 117 000. Le nombre de jour de travail est en moyen de 28/mois.
Tous les éléments sont restés constants durant toute l’année 2013.
6- Activité mobilière
Il a également perçu le 15/06/2013 27 000 000 de dividende brut d’une société dans laquelle il a 22% de
participation.
TAF
1) Calculer les différents acomptes par catégorie de revenu si possible.
2) Calculer le revenu net catégoriel pour chaque activité si possible.
3) Calculer le revenu net global.
4) Calculer l’IRPP et présenter l’échéancier de paiement.
SOLUTION
1) Calcul des différents acomptes
a) Activité commerciale
Le contribuable ici relève du Régime Réel car le CA ≥ 50 000 000
MP annuel = 178 000 000 x 2,2% = 3 916 000
3 916 000
MP mensuel = =326.333
12
b) Activité agricole
IRPP = 211 441 611
Échéancier de l’IRPP
* Les acomptes
Activité commerciale
Au plus tard le 15 de chaque mois, le MP mensuel de 326.333 doit être acquitté.
Activité agricole
Au plus tard le 15 de chaque mois, le MP mensuel de 366.667 doit être versé dans les caisses de l’État.
Activité foncière
Puisqu’il s’agit d’une maison d’habitation, l’acompte trimestriel de 450 000 doit être versé dans les caisses de
l’État par le bailleur lui-même aux échéances suivantes :
- Au plus tard le 15 avril 2013 pour le compte du 1er trimestre ;
- Au plus tard le 15 juillet pour le compte du 2e trimestre ;
- Au plus tard le 15 octobre 2013 pour le compte du 3e trimestre ;
- Au plus tard le 15 janvier 2014 pour le compte du 4e trimestre.
Activité Salariale
Au plus tard le 15 de chaque mois, l’acompte sur salaire de 320 493,25 doit être acquitté.
Activité non commerciale
- Au plus tard le 15 de chaque mois, l’acompte de 550 000 doit être versé dans les caisses de l’État ;
Solde d’IRPP
- Au plus tard le 15 mars 2014, le solde d’IRPP de 211.441.611doit être acquitté spontanément en
un versement unique.
destransporteurs de personnes et des entreprises de jeux de hasard et de divertissement visés aux articles 93
septies et 93 octies du présent code.
- (3) Relèvent du régime réel, les entreprisesindividuelles et les personnesmorales qui réalisent un
chiffred’affaires annuel hors taxes égal ousupérieur à 50 millions de francs.
Article 93 quinquies.
- Les entreprises dont le chiffre d’affaires passe en dessous des limites visées à l’article 93 quater ci-dessus sont
maintenues dans leur régime initial pendant une période de deux ans.
EXCEPTIONS Article 93 sexies.- Le bénéfice dessociétés visées à l’Article 26 est déterminé,dans tous les
cas, dans lesconditions prévues pour les entreprisesindividuelles et les personnesmorales imposables d’après le
régimeréel tel que prévu aux articles 93 ter et 93 quater, à l’exception des sociétés civiles immobilières pour
leurs revenusfonciers lorsqu’elles n’ont pas opté pour l’Impôt sur les Sociétés. Les associés ou participants de
ces sociétés sont censés avoir acquis la disposition de leur part des bénéfices à la clôture de l’exercice
comptable de la société.
Article 93 septies.- Régimes spécifiques des transporteurs interurbains de personnes.
(1) Nonobstant les dispositions des articles 93 ter et 93 quater, relèvent du régime simplifié les personnes
physiques et morales effectuant le transport interurbain de personnes par minibus et cars de moins de 50 places
et exploitant au plus 05 véhicules.
(2) Sont soumis au régime réel, lespersonnes physiques et morales réalisantles opérations suivantes :
- le transport interurbain de personnes par minibus et cars de moins de 50 places et exploitant plus de cinq
Véhicules ;
- le transport interurbain de personnes par cars d’au moins 50 places, quel que soit le nombre de véhicules
exploités.
Article 93 octies.- Régimes spécifiques des entreprises de jeux de hasard et divertissement.
(1) Relèvent du régime simplifié, les personnes physiques et morales exploitant des baby-foot dont le nombre de
machines est compris entre 10 et 25, des flippers et jeux vidéo dont le nombre de machines est compris entre
5 et 15, ainsi que celles exploitant des machines à sous dont le nombre est compris entre 3 et 10.
(2) Relèvent du régime réel, les personnes physiques et morales exploitant des baby-foot dont le nombre de
machines est supérieur à 25, de flippers et jeux vidéo dont le nombre de machines est supérieur à 15, ainsi que
celles exploitant des machines à sous dont le nombre est supérieur à 10.
Article 93 nonies.- Le bénéfice imposable des personnes physiques soumises au régime réel ainsi que celui des
personnes morales relevant du régime simplifié est déterminé comme en matière d’Impôt sur les Sociétés.
CESSION, CESSATION OUDECES
Article 94.- La cession, la cessation ou le décès entraînent l’exigibilité immédiate des impôts dus.
Article 95.- Dans le délai de trente jours de la cession ou cessation, le contribuable doit souscrire la
déclarationdes revenus imposables jusqu’au jour de la cession ou cessation en indiquant la date effective de
celle-ci et les nom (s), prénom(s), raison sociale et adresse du cessionnaire. En cas de décès, la déclaration doit
être souscrite par les ayants droit dans le délai de six mois à compter de la date de décès.
Article 96.- Hormis les délais spéciaux prévus à l’Article 95 ci-dessus, toutes les dispositions relatives aux
Obligationsdu contribuable, à la procédure d’imposition et aux pénalités, sont applicables en cas de cessation,
cession ou décès.Dans tous les cas, la déclaration doit être accompagnée du paiement des droits correspondants.
Article 97.- En cas de décès, le montant total des impositions émises en vertu de l’Article 94 du présent Code,
ne peut excéder les trois quarts de l’actif net successoral avant paiement des droits de mutation par décès.Les
impositions ainsi établies et toutes autres impositions dues par les héritiers du défunt constituent une charge de
l’actif successoral. Elles ne sont pas admises en déduction du revenu des héritiers pour l’établissement de
l’Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques dont ces derniers sont passibles.
Article 98.- La continuation par seshéritiers en ligne directe, ou son conjoint de l’activité précédemment
exercée par un contribuable décédé est considérée comme n’entraînant pas réalisation de plus-value, à condition
que soient conservées par le ou les nouveaux exploitants toutes les évaluations d’éléments d’actif figurant au
dernier bilan dressé par le défunt. La constitution par le conjoint ou les héritiers d’une société de personnes
nemet pas obstacle à l’application de la disposition ci-dessus. Il en est de même, en cas de constitution d’une
société à responsabilité limitée, à condition que les statuts prévoient la non-cessibilité des parts à des tiers
étrangers à la succession.
SECTION II : DEPART DU CAMEROUN
Article 99.- Nul ne peut quitter le territoire camerounais sans avoir au préalable souscrit la déclaration des
revenus acquis jusqu’à la date de départ. Cette déclaration doit être souscrite au plus tard dans les trente jours
qui précèdent la demande de passeport ou de visa de sortie. Elle entraîne en principe imposition immédiate. Le
passeport ou le visa de sortie ne peuvent être délivrés que sur présentation d’un certificat établi par le Centre des
Impôts compétent du lieu de résidence du contribuable. Tout passeport ou visa de sortie délivré en violation de
cette disposition engage la responsabilité solidaire de son auteur avec le contribuable intéressé pour le paiement
des impôts dont le recouvrement est différé ou compromis, sans préjudice des sanctions disciplinaires pour
manquement aux obligations professionnelles. Toutefois, le certificat de départ visé ci-dessus n’est pas exigé
des salariés de nationalité camerounaise effectuant des déplacements temporaires à l’étranger.
Article 104 ter.- Les gestionnaires de trusts ou fiducies étrangers domiciliés au Cameroun doivent également
déposer, dans le délai prévu à l’article 101 ci-dessus, tous les renseignements relatifs à l’identité des personnes
liées auxdits trusts ou fiducies, ainsi qu’aux avoirs desdits trusts ou fiducies.
valeurs mobilières du Cameroun,bénéficient de l’applicationd’un taux réduit d’impôt sur les sociétés de 30 %
pendant trois (03) ans, àcompter de la date d’admission destitres.
Article 110.- La radiation des actionsdes sociétés visées aux Articles 108 et109 ci-dessus, dans un délai de
quatre(4) ans à compter de la dated’admission, entraîne la déchéance del’application du taux réduit d’Impôtsur
les sociétés et le rappel des droits antérieurement exonérés, majoré despénalités prévues par la législationfiscale
en vigueur.
Article 111.- (1) Par dérogation auxdispositions de l’Article 70 du présentCode, le taux d’imposition des
dividendeset intérêts des obligations àmoins de cinq (5) ans de maturité ainsique les autres rémunérations
provenantdes valeurs mobilières des personnesphysiques ou morales, admisesà la cote de la bourse du
Cameroun, est fixé à 10 %.Ce taux est fixé à 5 % pour les rémunérationsdes obligations des sociétésprivées ou
publiques à échéance decinq (5) ans ou plus.
(2) Toutefois, sont exonérés del’Impôt sur les Sociétés, de l’Impôtsur le Revenu des Capitaux Mobiliersou de
tout autre prélèvement de même nature, les produits ci-dessous :
a) les intérêts des obligations del’État ;
b) les intérêts des obligations descollectivités territoriales décentralisées ;
c) les plus-values nettes réalisées pardes personnes physiques ou moralessur le marché des valeursmobilières du
Cameroun.
Pour l’application de cette disposition,la plus-value s’entend du prix de cession diminué du prix d’acquisition et
des frais de gestion des titres cédés.
Article 112.- Les conventions et actes portant cession des titres cotés sur lemarché des valeurs mobilières sont
exonérés des droits d’enregistrement.
(3) Les droits d’adhésion aux CGAsont librement fixés par les promoteursà l’intérieur d’une fourchette allant de
FCFA 25 000 à FCFA50 000 par an.
(4) Les cotisations annuelles sontlibrement fixées par les promoteurs àl’intérieur d’une fourchette allant de :
- FCFA 50 000 à FCFA 150 000 paran pour les contribuables du régimesimplifié ;
- FCFA 50 000 à FCFA 250 000 paran pour les contribuables du régimedu réel.
2. Des boissons
Article 124.- (1) Les boissons nouvellesproduites et conditionnées exclusivementà partir de la matière première
locale, sauf indisponibilitéabsolue d’un ingrédient sur le marchélocal, sont passibles uniquement du droit
d’accises ad valorem àl’exclusion du droit d’accises spécifiquevisé à l’article 142 (8) 1. Dansce cas, pour le
calcul du droitd’accises ad valorem, il n’est procédéà aucun abattement.Dans tous les cas, le pourcentage de
lamatière première issue de l’agriculturelocale ne peut être inférieur à 40% descomposants utilisés et les
emballages servant de conditionnement, lorsqu’ilssont non retournables, doivent nécessairementêtre recyclés au
Cameroun.
(2) Les boissons nouvelles s’entendentde celles mises sur le marché à, compter du 1 er janvier 2017.
- les dotations aux amortissementsdes immobilisations acquises àl’état neuf et affectées aux opérations de
recherche scientifique ettechnique ;
- les dépenses de personnel afférentesaux chercheurs et techniciensde recherche directement et exclusivement
affectés à ces opérations;
- les dons et libéralités effectués auprofit des chercheurs indépendants;
- les dépenses liées à l’acquisitiondes droits d’exploitation des inventionsdes chercheurs camerounais ;
- les dépenses exposées pour la réalisationdes opérations de rechercheet d’innovation confiées àdes organismes
de recherche publicou privé, des établissementsd’enseignement supérieur ou à deschercheurs indépendants
agrééspar le ministère en charge de la recherche.Le taux du crédit d'impôtest de 15% des dépenses de
rechercheet d’innovation ci-dessus.Il est plafonné à cinquante (50) millionsF CFA et est imputable dans lalimite
de trois exercices clos suivantcelui au titre duquel les dépenses ontété engagées
a.
Centres d’intérêt : Renforcement et Évaluation des Capacités des Étudiants sur la Taxe sur la Valeur Ajoutée
(TVA)
Exercice 1 : Contrôle de Connaissances
1) Distinguer le redevable réel du redevable légal en matière de TVA
2) Quelle est la sanction en matière TVA en cas de règlement tardif.
3) Quelle sanction court un contribuable qui s’est abstenu de souscrire sa déclaration dans le délai.
4) Quelle sanction court un contribuable qui après une mise en demeure n’a pas souscrit sa déclaration
5) Un contribuable assujetti à l’impôt libératoire peut-il être passible à la TVA.
6) Expliciter la notion de territorialité en matière de TVA.
7) Distinguer le fait générateur de l’exigibilité en matière de TVA et du droit d’accise
8) Expliciter en matière de TVA et du droit d’accise quand interviennent le fait générateur et l’exigibilité
dans les cas suivants :
a. livraison des biens
b. opérations immobilières
c. livraison à soi-même
d. les importations
e. prestations des services
f. locations des terrains aménagés ou de locaux nus effectués par les professionnels
g. opérations de crédit à la consommation ou de crédit bail
9) Préciser en matière de TVA :
i. L’option pour les débits
TAF : Déterminer le prix de vente hors taxe, le montant du droit d’accise et celui de la TVA
Exercice 3
Soit une entreprise créée le 1er juillet N et présentant les données suivantes :
Mois Juillet Août Sept Oct. Novembre Décembre
TVA
TVA sur vente 1 200 000 880 000 900 000 1 440 000 1 600 000 1 980 000
TVA sur achat 700 000 1 000.000 500 000 1 280.000 1 800.000 1 880. 000
TAF : Déterminer le montant de la TVA ou du crédit de TVA au titre de chaque mois en indiquant la date limite
de déclaration
Exercice 4
Soient 7.500.000, 15.000.000 et 25.000.000 les valeurs ajoutées respectives d’un forestier, d’un fabricant de
chambre à coucher et d’un marchand de meubles tous assujettis au régime du réel de la TVA.
Les achats externes effectués par le forestier dans le cadre de son exploitation s’élèvent à 2 500.000
TAF :
1) Déterminer à travers le mécanisme de déduction, le montant de la TVA payé aux différents stades du
cycle
2) Quel est le montant de la TVA supporté par l’utilisateur de la chambre à coucher (consommateur Final).
Exercice 5
La société S a acquis deux immobilisations :
- Le matériel industriel A : 16 098 750 TTC
- Le matériel industriel B : 19 388.000 TTC
Ces acquisitions ont eu lieu respectivement le 1er Juillet 2 000 et le 1er Avril 2 003.
Taux de la TVA 19,25%. La durée de vie de chacune de ces immobilisations est de 8 ans.
Elles ont été cédées le 31mai 2005 respectivement à 8.000.000 HT et à 6.000.000 HT à des non
professionnels en matériels d’occasion.
TAF :
1) Déterminer pour chacune de ces immobilisations le montant de la TVA reversé au Trésor au titre de la
régularisation du fait de la cession
2) Déterminer pour chacune de ces immobilisations le montant de la TVA collectée sur vente
3) Déterminer pour chacune de ces immobilisations le montant de la TVA reversé au Trésor en définitive
Exercice 6
Un grand magasin M prévoit les recettes fiscales suivantes pour l’année 2010 :
- Vente de vestimentaire 118.700.000 TTC
- Vente d’engrais 20.000.000
- Vente de pâtisseries 71 220.000 TTC
- Vente de Boulangerie 25 000.000
- Remboursement de débours 5 000.000
TAF :
1) Quel est le prorata provisoire pour 2010 ?
2) Déterminer le montant de la TVA que ce magasin devra reverser au Trésor au titre du mois de mars
2011 sachant que le total de la TVA facturée au titre de ce mois s’ élève à 17 700.000 et que la TVA facturée
par les fournisseur au titre du même mois s’est élevée à 10 500.000.
Exercice 7
M GUDO exploite une entreprise commerciale dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est de 29.700.000
FCFA pour le compte de l’année 2012.
TAF :
1)- quel est son régime d’imposition ?
2)- peut-il opter pour un autre régime ? Si oui lequel ? Justifier votre réponse
Au cours de l’année 2013, son chiffre d’affaires est tombé à 9.600.000 FCFA.
3)- quel est son régime d’imposition ?
Exercice 8
M. ONANA est un Exploitant Forestier. Pour le compte de l’année 2012 son chiffre d’affaires annuel hors
Taxe est de 9.500.000 FCFA. Quel son régime d’imposition ?
Exercice 9
Les Brasseries du Cameroun (SABC) relevant du régime du réel en matière de TVA a réalisé les
opérations suivantes assujetties à la TVA et aux DA :
- Achat des whiskies : 134.156.250 TTC
- Acquisition de véhicule de tourisme d’une cylindrée de 3500 cm 3 : 623.826.562,5TTC
TAF
1)- Déterminer le montant de la TVA pour chacune des opérations ci-dessus, celui du DA, le prix HT, le
prix hors DA.
2)- Sachant que la marge bénéficiaire sur la vente de whisky est de 30% du prix d’Achat hors HT,
déterminer, le prix de vente TTC des whiskies.
Exercice 10
La S.A. FLG assujettie à la TVA au régime réel a réalisé les opérations suivantes :
Ventes
Ventes des produits imposables sur le territoire
national
- Janvier : 259 440 000
- Février : 202 440 000
2)- Pour chaque mois de février et janvier, déterminer le montant de la TVA à reverser au trésor ou le crédit
de TVA.
Exercice 13
Le CA de l’exercice 2012 d’une entreprise assujettie à la TVA et relevant du régime réel se décompose
comme suit :
- Affaires soumises à la TVA : 26 105 000 ;
- Affaires non soumises à la TVA : 3 700 000 ;
- Exportation des produits imposables : 8.320.000
Par ailleurs, les opérations réalisées au moins de février 2013 par cette entreprise sont les suivantes :
Achats :
- Matières premières et services utilisés pour les affaires soumises à la TVA : 1.480.000 ;
- Frais généraux ventilés suivant leur affectation ;
2. Affaires soumises à la TVA : 316 000 ;
3. Affaires non soumises à la TVA : 80 000 ;
4. Exportation (achat des produits destinés à l’exportation) : 140 000.
Ventes :
- Affaires soumises à la TVA : 2.400 000 ;
- Affaires non soumises à la TVA : 780.000 ;
- Exportation soumises à la TVA : 1.260.000.
TAF
1)- Déterminer la TVA à reverser au trésor au titre de la déclaration du mois de février 2013 dans
l’hypothèse où l’entreprise est organisée en secteurs d’activités distincts (S1 : affaires soumises à la TVA,
S2 : affaires exonérées).
2)- Déterminer la TVA à reverser au trésor au titre de la déclaration du mois de février 2013 dans
l’hypothèse où l’entreprise n’est pas organisée en secteurs d’activités (dans ce cas, les frais généraux ne
seront pas répartis).
3)- Cette entreprise a-t-elle intérêt à s’organiser en secteur d’activité ? Pourquoi ?
Exercice 14 : La S.A. FLG est un assujetti à la TVA au régime du réel. Elle a appliqué au cours de l’exercice
2012 un prorata de 20%. Ceci a permis de déduire une TVA de 300 000 000.
TAF : Déterminer le montant de la régularisation et donner sa nature si en fin d’exercice, le prorata réel est de
30%, 15%, 8%.
Exercice 15: Une immobilisation est acquise le 1er juin 2013 à 14.906.250 TTC par chèque bancaires. Sa durée
de vie est de 5 ans. Le prorata provisoire de déduction de l’exercice est de 80%. Le prorata définitif de
l’exercice 2013 est de 68%.
TAF
1)- Calculer le coût d’acquisition de l’immobilisation au 01/06/2013.
2)- Calculer le coût définitif d’acquisition de l’immobilisation en fin d’exercice 2013.
Exercice 16
Une immobilisation est acquise par la S.A. FLG le 1 er mai 2004 à 47 700 000 TTC. Sa durée de vie est
de 8 ans. Cette immobilisation a été cédée le 30/06/2006 à 47 500 000 à un non professionnel en matériel
d’occasion.
TAF : Déterminer le montant de la TVA à reverser au trésor dans les hypothèses suivantes :
Soit une immobilisation acquise le 24 novembre 2003 qui a fait l’objet d’une déduction de 1000 francs.
Cette immobilisation est cédée sans TVA le 03 avril 2004, soit 3 ans avant le délai légal de cinq ans. Il y a lieu
de procéder au reversement d’une partie de la TVA initialement déduite.
Travail à faire :
Procéder à la régularisation de la TVA initialement déduite
Exercice 6 : Cas particulier de détermination de la base d’imposition
L’entreprise GUSSY Sarl spécialisée dans la confection et la vente du linge de maison a réalisé à titre
gratuit des prestations au profit de son gérant. Le prix de revient desdites prestations se présent ainsi qu’il suit :
Confection de 15 rideaux de 4 mètres de longueur chacun : 375 000 FCFA HT
Confection de 30 grandes serviettes de bains : 150 000 FCFA HT
Confection de 6 paires de draps : 180 000 FCFA HT
Confection de 25 sets de tables : 250 000 FCFA HT
TAF : Calculer la base d’imposition
Exercice 07 : Détermination de la base imposable en cas d’importation ou d’introduction de biens
L’entreprise OMEGA importe des cigarettes de France ; les frais y relatifs sont les suivants :
-Prix d’achat : 10 millions ;
-Frais d’assurance : 2 millions ;
-Frais de transport : 1 million.
L’on considère que les droits de douane représentent 30% de la valeur imposable en douane.
TAF :
1) – Déterminer la base d’imposition
2) Déterminer la base d’imposition en supposant la marchandise est importée du Gabon
Exercice 08
Supposons un industriel A qui vend un bien a un grossiste B pour un prix hors taxe de 10 000 FCFA
marge brute incluse. Le grossiste le revend à son tour à un consommateur C pour un prix hors taxes de 13 000
FCFA marge incluse.
On suppose que la valeur ajoutée de l’industriel est de 1 000 et que la marge du grossiste est de 3000
TAF :
1) Déterminer à travers le mécanisme de déduction, le montant de la TVA payé aux différents stades du
cycle.
2) Quel est le montant de la TVA supporté par le consommateur final C.
Exercice 09 : Régime dérogatoire ; impôt pour les débits
La société camerounaise des constructions est une entreprise de travaux immobiliers qui a réalisé en
2008 un chiffre d’affaire de 770 548 000 FCFA. Son activité consiste en la construction des locaux neufs.
1. Au cours du mois de Février 2009, elle a facturé à ses clients :
- Des travaux réalisés en janvier pour 80 000 000 FCFA HT + 15 400 000 FCFA de TVA, soit 95 400 00
TTC ;
- Des travaux qu’elle a réalisés en février pour 65 000 000FCFA HT + 12 512 500 FCFA de TVA, soit
77 512 000 FCFA TTC.
Elle a perçu :
- Sur les travaux effectués en janvier ou précédemment : par caisse 15 742 000 FCFA et par banque 66 412 000
FCFA ;
- Sur des travaux facturés en février 2009 : par caisse 400 000 000 FCFA et par banque 40 600 000 FCFA ;
- à titre d’avance sur les travaux qu’elle n’a pas encore achevés : 26 238 000 FCFA par banque.
2. Elle a acquis en février 2009 :
- un engin de terrassement pour un montant de 62 000 000 de F CFA HT ;
- une grue de chantier pour 44 000 000 de F CFA HT.
3. La TVA sur achats et frais généraux ouvrant droit à déduction au titre du mois de février 2009 s’élève à
1 405 500 FCFA.
Travail demandé :
Déterminer le montant de la TVA que la société camerounaise des constructions doit déclarer et acquitter au
CDI au titre du mois de février 2009 dans chacune des hypothèses suivantes :
- 1re hypothèse : l’entreprise n’acquitte pas la TVA d’après les débits ;
- 2e hypothèse : l’entreprise acquitte la TVA d’après les débits.
Exercice 10 : Détermination la base imposable aux droits d’accises (cas des emballages consignés)
La société DONNY Sarl spécialisée dans la distribution de boissons achète 5 000 casiers de bière auprès de
la société Anonyme des Brasseries du Cameroun. La facture se présente de la manière suivante :
- prix unitaire du casier : 5 400 francs ;
- quantité : 5 000.
- consignation d’emballage : 3 750 000 francs ;
- montant total hors taxes : 30 750 000 francs.
TAF : Déterminer la Base d’imposition de la TVA
Exercice 11 : La base d’imposition de la TVA : Cas des importations de biens
La société GUSSY S.A importe des bijoux d’Anvers (Belgique) ; les frais y relatifs sont les suivants :
- prix d’achat : 52 000 000;
- frais d’assurance : 12 500 000;
- frais de transport : 3 500 000
Travail à faire :
Sachant que les droits de douane représentent 30% de la valeur imposable telle que définie par le Code
des Douanes CEMAC, déterminer le montant des droits de d’accises dus lors du franchissement du cordon
douanier.
Exercice 12: détermination du prorata
1er cas :
Une entreprise X a réalisé un chiffre d’affaires annuel HT de 150 000 000, réparti ainsi qu’il suit :
- vente de produits assujettis à la TVA : 80 000 000 ;
- exportations : 40 000 000 ;
- produits exonérés de la TVA : 30 000 000.
T.A.F. Calculer son prorata de déduction:
2e cas :
La société Alpha, spécialisée dans le commerce général, a réalisé un chiffre d’affaires hors taxes de
12 000 000 FCFA au cours du mois de janvier 2010, réparti comme il suit :
- chiffre d’affaires sur opérations imposables : 3 000 000
- ventes aux Missions diplomatiques : 2 000 000
- ventes à la société Euroil Ltd (exonérée de la TVA) : 3 000 000
- ventes aux associations à but non lucratif et reconnues d’utilité publique (exonérée de la TVA) :
2 500 000
- ventes d’engrais et gaz domestique : 1 500 000
- T.A.F. Calculer son prorata de déduction:
Exercice 13 : Enregistrement de la TVA supportée par les biens et services
La société LSA a réalisé les opérations suivantes en janvier 2009 :
- le 12 janvier, achat en espèces de marchandises : 10 000 000 FCFA TTC ;
- le 15 janvier, achat par banque d’un véhicule utilitaire : 40 000 000 FCFA TTC ;
- le 25 janvier, paiement par chèque de l’assurance transport : 200 000 FCFA TTC.
Travail à faire :
Enregistrer ces opérations ainsi que la TVA correspondante.
Exercice 14 : Enregistrement de la TVA collectée sur vente de biens et services
Il ressort de l’examen des documents comptables de la société Max Import-Export, les informations ci-après
au titre du mois de décembre de l’exercice 2008 :
- 02 décembre, vente comptant aux établissements Elgar de 2 tonnes d’huile de table pour un montant de
10 000 000 de F CFA TTC ;
- 14 décembre, vente à crédit au restaurant chinois de 12 tonnes de riz parfumé pour un montant de
40 000 000 de F CFA TTC ;
- 20 décembre, services de maintenance informatique réalisés chez le Sieur AMADOU facturés à 200 000
de F CFA TTC.
Travail à faire :
Enregistrer ces opérations ainsi que la TVA correspondante.
Exercice 15 : Enregistrement de la TVA afférente à une livraison à soi-même
Il ressort de l’examen de la comptabilité de la société Alpha, les données suivantes :
05 janvier, vente à crédit des boissons maltées à son client ALIMA pour un montant TTC de 12 491 438 F
CFA selon le détail ci-après :
Prix sortie usine : 8 380 000 F CFA ;
Droit d’accises : 8 380 000 X 25% = 2 095 000 F CFA ;
TVA : (8 380 000 + 2 095 000) X 19,25% = 2 016 438 F CFA.
Montant TTC : 12 491 438 F CFA
Travail à faire :
Enregistrer ces opérations ainsi que la TVA et les droits d’accises collectés.
Exercice 18 : Enregistrement de la déclaration et du paiement de la TVA et des droits d’accises
Il ressort de la balance des soldes de la société Alpha Import-Export, les informations suivantes au 05 mars
2009 :
4431- TVA facturée sur ventes 8 100 000 F CFA
4432- TVA facturée sur prestations de services 32 400 F CFA
4434- TVA facturée sur livraisons de biens
et services à soi-même 38 500 F CFA
4451- TVA récupérable sur immobilisations 4 480 000 F CFA
4452- TVA récupérable sur achats 1 620 000 F CFA
4454- TVA déductible sur services extérieurs
et autres charges 70 900 F CFA
446- Etat, autres taxes sur le chiffre d’affaires 2 095 000 F CFA
Travail à faire :
Établir la déclaration de la TVA et des droits d’accises du mois de février à déposer au centre des
impôts compétent au plus tard le 15 mars 2009 ; puis, enregistrer la déclaration et le paiement de la TVA et des
droits d’accises.
Exercice 19 : Enregistrement d’un crédit de TVA
Considérons dans l’exercice ci-dessus, la TVA récupérable sur immobilisation soit 12 000 000 de F
CFA, procéder à l’enregistrement de cette opération.
Exercice 20 : Cas d’une déclaration de TVA faisant apparaitre un impôt à reverser au trésor
public
Soit une entreprise qui réalise en janvier 2008 un chiffre d’affaires HT de 40 000 000 F CFA. En
décembre 2007, ces achats de marchandises se chiffrent à 20 000 000 F CFA HT et ses frais généraux ayant
supporté la TVA sont de l’ordre de 5 000 000 F CFA HT. En janvier, ses achats de biens et services ayant donné
lieu à facturation de la TVA s’élèvent à 25 000 000 F CFA HT.
Par ailleurs, l’entreprise a acquis en décembre un matériel pour un cout total de 6 000 000 F CFA HT.
Supposons que le taux de la TVA facturée est de 19,25%, à combien s’élèvera la TVA à reverser dans
les caisses de l’Etat au titre du mois de janvier 2008 ?
Centres d’Intérêt : Renforcement et Évaluation des Capacités des Étudiants sur l’Impôt sur le Revenu des
Personnes Physiques (IRPP)
1ère partie : Contrôle de Connaissances
Exercice 1 : Connaissances Générales sur l’IRPP
1) Sur quel revenu est adossé (assis) l’IRPP ?
2) Quelles sont les catégories de revenus visées par l’IRPP ?
3) Quelles sont les personnes imposables à l’IRPP ?
4) Quelles sont les exonérations (exemptions) de l’IRPP ?
5) De façon générale, de quoi est constituée l’assiette de l’IRPP au Cameroun ?
Exercice 2 : IRPP sur le Revenu des Capitaux Mobiliers
1) Revenus Imposables
2) Exonérations
3) Base d’imposition
4) Traitement fiscal en matière d’IRPP sur les revenus occultes
5) Liquidation
Exercice 3 : IRPP sur les Revenus Fonciers
1) Personnes imposables
2) Exonérations
3) Base d’imposition
4) Liquidation
Exercice 12 :
Monsieur OKALA a acheté, des Actions dans 2 Sociétés Camerounaises :
- Société X : 250 Actions au prix de 20.000 F CFA l’action, achat effectué en 2008
- Société Y : 300 Actions au prix de 18 500 F CFA l’action, achat effectué en 2008
Monsieur OKALA décide de céder certaines actions. Cette cession se fait le 22 décembre 2012 dans les
proportions suivantes :
- Société X : 150 Actions ;
- Société Y : 200 Actions ;
Les prix de cession ont été les suivants :
- Société X : hausse de 30% par rapport au prix d’acquisition ;
- Société Y : hausse de15 % par rapport au prix initial ;
Par ailleurs, les frais de cession se sont élevés à 125 FCFA par action.
Travail à faire:
1- de quelle catégorie de revenu relèvent ces opérations d’achat et de cession des titres ? (Ou bien qualifier les
revenus réalisés)
2- Déterminer le Résultat sur cession sur chaque catégorie d’actions.
3- Déterminer le résultat net global.
4- Ce résultat peut-il être assujetti à l’IRPP ? Justifier votre réponse
5- Quel est le traitement fiscal si le résultat net global était entièrement négatif.
Exercice 13 :
La SA FLG a servi courant de l’année 2008, des revenus à certains tiers à hauteur de 350.000.000
FCFA ; mais refuse manifestement de révéler l’identité des bénéficiaires à l’Administration Fiscale.
Travail à faire:
1- Qualifier le revenu ainsi versé
2- Quel est le traitement fiscal en matière de l’IRPP sur les Revenus des Capitaux Mobiliers relatif aux Revenus
Occultes ?
3- Déterminer le Montant de l’IRPP à supporter par la Sa FLG et la pénalité subséquente.
Exercice 14 :
Monsieur GUDO achète des marchandises du Gabon pour les revendre sur les différents marchés du
Cameroun. Le chiffre d’affaires reconstitué par l’Administration fiscale au cours de l’exercice 2012 pour Défaut
de Tenue de Comptabilité Régulière et Probante s’élève à 28.250.000 F CFA.
Travail à faire :
1- Qualifier la nature d’activité exercée par Monsieur GUDO
2- De quel régime d’imposition relève t-il ? Pourquoi ?
3- Déterminer son revenu imposable à l’IRPP et calculer le montant de cet impôt
Exercice 15 :
Un commerçant a réalisé pour le compte de l’année 2012 un chiffre d’affaires de 22.000.000 F CFA
Il ne tient pas une Comptabilité régulière et probante
a) De quelle catégorie de revenu relève l’activité exercée par ce commerçant ?
b) Quel est le régime d’imposition de ce commerçant
c) Déterminer la base d’imposition dans les cas suivants :
Travail à faire:
a) Qualifier la nature des revenus de Monsieur OWONA
b) Déterminer le salaire brut de Monsieur OWONA pour le mois de janvier
c) Déterminer son salaire brut imposable pour le même mois
d) Déterminer son salaire cotisable pour le même mois
e) En supposant que tous les éléments ci-dessus sont constants tout au long de l’exercice 2012, déterminer
la base annuelle de calcul de son impôt sur les revenus salariés
f) Déterminer son IRPP annuel (voir barème ci-dessous)
Tranches de revenus Taux
De 0 à 2.000.000 10%
De 2.000.001 à 3.000.000 15%
De 3.000.001 à 5.000.000 25%
Plus de 5.000.000 35%
Exercice 19 :
Monsieur MVONDO est propriétaire d’un immeuble au Centre Ville de Yaoundé. Il a perçu au cours de
l’exercice 2012 des loyers évalués à 2.500.000F CFA par mois ainsi que des droits d’affichage pour 1.400.000 F
CFA
Les deux concierges de l’immeuble sont rémunérés à 60.000F CFA chacun par mois.
Les dépenses d’entretien sont évaluées à 2.800.000F CFA par an ainsi que les frais de gestion sont
estimés à 900.000F CFA par an.
Cet immeuble acquis à 40.000.000F CFA est amortissable linéairement pendant 50 ans.
Les intérêts de l’emprunt obtenu pour l’acquisition dudit immeuble s’élèvent à 1.000.000F CFA par an.
Travail à faire :
1- Qualifier la nature de revenu obtenu par Monsieur MVONDO
2- Déterminer le résultat comptable de l’exercice 2012
3- Sachant que le revenu obtenu ci-dessus correspond au résultat fiscal, calculer son impôt sur le revenu
foncier
4- On suppose que Monsieur MVONDO opte pour l’abattement forfaitaire représentatif des charges
déductibles. Calculer dans cette hypothèse son résultat imposable
5- Monsieur MVONDO a-t-il intérêt à opter pour cette solution ? Justifier votre réponse.
Exercice 20 :
Monsieur ROMARIC est transporteur inter urbain de personnes. Il est propriétaire d’un mini bus de 39
places.
Travail à faire :
Déterminer le montant de l’Impôt sur le Revenu à payer par ce transporteur.
Exercice 21 :
Déterminer le montant de l’acompte mensuel d’IRPP d’un salarié qui a un salaire brut mensuel
imposable de 372.800F CFA
L’Algorithme est le suivant :
Salaire brut mensuel imposable Taux IRPP
Jusqu’à 62 000 0 0
62 001 – 300 000 10% [ (sbm x70%) – (sbm x 2,8%) - 41 667) ] x
10%
300 001 – 310 000 10% [15 993 + (sbm – 300 000) x 70%] x 10%
310 001 – 429 000 15% [16 693 + (sbm – 310 000) x 70%] x 15%
429 001 – 667 000 25% [29 198 + (sbm – 429 000) x 70%] x 25%
Plus de 667 000 35% [70 850 + (sbm – 667 000) x 70%] x 35%
5- On suppose que les éléments ci-dessus sont constants tout au long de l’exercice 2009. calculer dans cette
hypothèse son IRPP pour ledit exercice.
6- Monsieur TADA frère de Monsieur OTELE est transporteur Inter urbain de personnes. Il est propriétaire
d’un car de 34 places. Déterminer son impôt annuel sur le revenu.
7- Monsieur Jean marie cousin de Monsieur OTELE importe des chaussures d’Italie et les revend sur le
territoire national. Pour l’exercice 2009, il a déclaré un chiffre d’affaires de 38.200.000F CFA. Calculer son
IRPP
Exercice 23 :
Monsieur DOUNYA est propriétaire d’un immeuble de 5 appartements installés au Centre Ville de
Douala. Il est fonctionnaire retraité et les loyers perçus constituent sa seule source de revenu.
Les capacités des appartements étant différents, les loyers mensuels sont fixés ainsi dans les contrats de bail :
- Appartement 1 : 180.000F CFA
- Appartement 2 : 240.000F CFA
- Appartement 3 : 80.000F CFA
- Appartement 4 : 120.000F CFA
- Appartement 5 : 90.000F CFA
Cet immeuble est utilisé exclusivement pour habitation. Au cours des 6 premiers mois de l’exercice
2009, tous les locataires ont régulièrement payés leurs loyers à la fin de chaque mois comme prévu. On doit
noter que les locataires des appartements 2 et 4 ont réglé en février 2009 les arriérés des loyers de novembre et
décembre 2008 et les habitants des appartements 2 et 5 ont payé par anticipation au mois de juin 2009 les loyers
des mois de juillet et août 2009.
Les 6 derniers mois de l’exercice 2009 se sont déroulés sans problèmes. En tout état de cause, il n’y a
pas un problème d’arriérés de loyers pour l’exercice 2009.
Travail à faire :
1- Déterminer le 1er acompte ainsi que le 2 ème acompte d’impôt sur le revenu foncier payé par M. DOUNYA
au cours de l’exercice 2009 et dire quelle est la date limite de paiement de chaque acompte ;
2- Ne tenant aucune Comptabilité qui puisse faire foi, M DOUNYA a opté pour l’abattement Forfaitaire des
charges déductibles. Déterminer son revenu foncier pour l’Exercice 2009
3- Calculer son impôt sur le revenu foncier ainsi que le solde à payer à la fin de l’exercice 2009, sachant que
au cours dudit exercice, il a régulièrement déclaré et payé les acomptes d’impôt
Exercice 24 : BAIC
M. GUDO achète des marchandises au TOGO pour les revendre dans les différents marchés du
Cameroun.
Il s’agit de sa seule activité. Ne tenant aucune Comptabilité probante, l’Administration Fiscale a
reconstitué son chiffre d’affaires de l’exercice 2009 et a obtenu 39 630 000 f
Travail à faire :
a. Quel est le régime d’imposition ? Justifier votre Réponse
b. Aurait-il dû tenir une Comptabilité ayant Force Probante ? Selon quel Système ?
c. Déterminer son Résultat Fiscal de l’exercice 2009 ?
d. Calculer le Minimum de Perception pour le même Exercice
e. À la Fin de l’exercice 2009, Monsieur GUDO, souhaite Changer de Régime d’Imposition. Cela est-il
Possible ? Si oui que doit-il faire ?