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Polynômes
Objectifs
– Définir la notion de polynômes, étudier la structure de K[X].
– Définir la notion de degré d’un polynôme et étudier l’algorithme de la division euclidienne.
– Définir la notion de substitution dans un polynôme. Aborder la notion de racine, de polynômes scindés et le
théorème de D’Alembert.
– Établir la formule de TAYLOR.
Sommaire
I) Définition d’un polynôme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1) Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
2) Opérations sur les polynômes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
3) Écriture définitive des polynômes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
II) Division euclidienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1) Degré d’un polynôme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
2) Algorithme de la division euclidienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
3) Divisibilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
III) Fonctions polynomiales, racines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1) Substitution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2) Fonctions polynomiales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
3) Racines d’un polynôme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
4) Corps algébriquement clos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
5) Relations racines coefficients . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
IV) Formule de Taylor des polynômes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1) Dérivation des polynômes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2) Formule de Taylor . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
V) Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
D ÉFINITION 15.1
.
On appelle polynôme à coefficients dans K toute suite d’éléments de K nulle à partir d’un certain
. rang. Les termes d’une telle suite sont appelés : coefficients
. du polynôme, et la suite nulle est appelée
polynôme nul. Si tous les termes sont nuls sauf un, le polynôme est appelé monôme. Si tous les termes
sont nuls à partir de l’indice 1, on dit que le polynôme est constant.
L’ensemble des polynômes à coefficients dans K est noté K[X].
On a donc :
K[X] = {(u n ) ∈ F (N, K) / ∃ N ∈ N, n > N =⇒ u n = 0}.
. Deux polynômes sont égaux ssi ils ont les mêmes coefficients (égalité de deux suites).
Polynômes particuliers :
1 si n = k
a) Pour k ∈ N, on note δk le polynôme défini par δk = (δk,n ) où δk,n = (symbole de Krö-
0 sinon
necker1 ). Par exemple, on a : δ0 = (1, 0, . . .), δ1 = (0, 1, 0, . . .).
b) On pose X = δ1 , ce polynôme est appelé indéterminée de K[X], il peut être nommé par une autre
lettre : Y, Z, T, U, . . ., mais il s’agit toujours du polynôme δ1 .
1 KRÖNECKER L EOPOLD (1823 – 1891) : mathématicien polonais qui a travaillé (entre autre) sur les équations algébriques.
P
N
En reprenant les notations précédentes, on a ainsi l’écriture définitive des polynômes : P = ak Xk .
k=0
P
Ce que l’on écrit parfois plus simplement : P = a k X k , étant entendu qu’il s’agit là d’une somme finie
k∈N
puisque les coefficients sont nuls à partir d’un certain rang.
Plongement de K dans K[X] : L’application φ : K → K[X] définie par φ(λ) = λ.δ0 = (λ, 0, . . .), est une applica-
tion injective qui vérifie pour λ, µ ∈ K :
– φ(λ + µ) = φ(λ) + φ(µ)
– φ(λµ) = φ(λ)φ(µ)
– φ(1) = δ0 (=1K[X] ).
Par conséquent, chaque polynôme constant (λ, 0, . . .) peut être identifié avec le scalaire λ, autrement dit,
on pose λ = (λ, 0, . . .). En particulier, le polynôme nul est noté simplement 0, et le polynôme δ0 est simple-
ment noté 1. On peut donc considérer désormais : K ⊂ K[X], K étant l’ensemble des polynômes constants.
P
N
Finalement : si P = (a n ) = (a 0 , . . . , a N , 0, . . .), alors : P = a k X k = a 0 + a 1 X + · · · + a N X N , et :
k=0
X X
an Xn = b n X n ⇐⇒ ∀ n ∈ N, a n = b n .
n∈N n∈N
X X X
( an Xn ) + ( bn Xn ) = (a n + b n )X n .
n∈N n∈N n∈N
à !
X n
X n
X X
( an X ) × ( bn X ) = a p b q Xn .
n∈N n∈N n∈N p+q=n
X
a n X n ∈ K ⇐⇒ ∀ n > 1, a n = 0.
n∈N
D ÉFINITION 15.4
.
. Soit P ∈ K[X], si P = 0 alors on pose deg(P) = −∞,. sinon on pose deg(P) = max{k ∈ N / a k 6= 0}. Si P est
non nul de degré n , alors le coefficient a n est appelé coefficient dominant de P , si ce coefficient vaut
1, alors on dit que le polynôme P est unitaire (ou normalisé).
. Caractérisations du polynôme nul et des polynômes constants non nuls :
– P = 0 ⇐⇒ deg(P) = −∞.
– P ∈ K∗ ⇐⇒ deg(P) = 0.
. THÉORÈME 15.1
. .
. Soient P, Q ∈ K[X], deg(P + Q) 6 max(deg(P), deg(Q)) , et deg(P × Q) = deg(P) + deg(Q).
Remarque : Lorsque P et Q ont des degrés distincts, ou bien lorsque P et Q ont même degré mais des coef-
ficients dominants non opposés, alors deg(P + Q) = max(deg(P), deg(Q)).
. THÉORÈME 15.2
. .
L’anneau (K[X], +, ×) est un anneau intègre. Le groupe des inversibles est K∗ l’ensemble des poly-
. nômes constants non nuls.
Notation : Soit n ∈ N, on note Kn [X] l’ensemble des polynômes de degré inférieur ou égal à n : Kn [X] = {P ∈
K[X] / deg(P) 6 n}. Il est facile de vérifier que Kn [X] = Vect[1, X, . . . , X n ], c’est donc un s.e.v. de K[X].
3) Divisibilité
D ÉFINITION 15.5
. .
Soient A, B ∈ K[X], on dit que B divise A lorsqu’il existe un polynôme Q tel que A = Q ×B, notation B|A.
Remarque : on définit ainsi une relation dans K[X], on peut vérifier que celle - ci est réflexive, transitive,
mais elle n’est ni symétrique, ni antisymétrique. Plus précisément, B|A et A|B ssi il existe λ ∈ K∗ tel que
A = λB (on dit que A et B sont associés).
. THÉORÈME 15.4
Remarques : il découle du dernier point que si B|A − C et B|D − E, alors B|(A + D) − (C + E) et B|AD − EC, en
particulier, si B|A − C alors ∀ n ∈ N, B|An − Cn .
Sa : K[X] → A
P
n P
n
αk X k 7 → αk a k
k=0 k=0
La structure d’algèbre de A , assure l’existence des images par S a dans A . On peut vérifier que l’applca-
tion S a vérifie : ∀ P, Q ∈ K[X], ∀ λ ∈ K
– S a (P + Q) = S a (P) + S a (Q).
– S a (P × Q) = S a (P) × S a (Q).
– S a (λP) = λS a (P).
– S a (1) = 1.
Autrement dit :
. THÉORÈME 15.5
. .
. La substitution par a est un morphisme de K-algèbres.
Remarque : Concrètement, le théorème ci - dessus dit que la substitution par a consiste simplement à
remplacer l’indéterminée X par la lettre a. Par exemple, si on a P = Q × B + R, alors S a (P) = S a (Q) × S a (B) +
S a (R).
2) Fonctions polynomiales
D ÉFINITION 15.6
.
e: K → K
L’application : P , est appelée fonction polynomiale associée au polynôme P . Si P =
. .
x 7→ S x (P)
P
n P
n
e : x 7→
a k X k , alors P a k x k où x est une variable qui décrit K.
k=0 k=0
. On prendra garde à ne pas confondre la variable x, qui est un élément de K, avec l’indéterminée X (qui
n’appartient pas à K).
Remarque : on a P e + Q,
+Q = P e P e × Q,
×Q = P g = λ.P.
e λ.P e
D ÉFINITION 15.7
.
P
n
. Soit P = a k X k ∈ K[X], on appelle racine de P dans
. e
K tout élément a ∈ K tel que P(a) = 0, c’est à dire
k=0
P
n
toute solution dans K à l’équation a k x k = 0.
k=0
. THÉORÈME 15.6
. Soit P ∈ K[X] : .
– Soit a ∈ K, a est racine de P ssi X − a|P .
. – Si deg(P) 6 n et si P admet au moins (n + 1) racines dans K, alors P = 0.
Conséquences :
a) Si a 1 , . . . , a n sont des racines distinctes de P alors (X − a 1 ) · · · (X − a n )|P.
b) Si P est non nul de degré n, alors P admet au plus n racines distinctes.
e est injective. On pourrait donc identifier P et P
c) L’application φ : K[X] → F (K, K) définie par φ(P) = P e
la fonction polynomiale associée à P.
. THÉORÈME 15.7
. Soit P un polynôme non nul, soit a ∈ K, et soit m. ∈ N, on a alors :
. e
m = m P (a) ⇐⇒ ∃ Q ∈ K[X], P = (X − a)m × Q et Q(a) 6= 0.
P = (X − a 1 )m1 · · · (X − a n )mn × S,
avec a 1 , . . . , a n qui ne sont pas racines de S, mais comme P n’a pas d’autres racines on peut en déduire que
S est sans racine dans K.
. THÉORÈME 15.9
. .
Si P est scindé et si a 1 , . . . , a n sont les racines distinctes de P de multiplicités respectives m 1 , . . . , m n ,
Q
n
mk
alors : P = λ (X − a k ) , où λ est le coefficient dominant de P .
. k=1
D ÉFINITION 15.10
.. .
On dit que le corps K est algébriquement clos lorsque tout polynôme non constant de K[X] admet au
moins une racine dans K.
. THÉORÈME 15.10
. .
. Si K est un corps algébriquement clos, alors tout polynôme non constant de K[X] est scindé sur K.
. THÉORÈME 15.12
Soient a 1 , . . . , a n ∈ K, on a :
Xn
(X − a 1 ) · · · (X − a n ) = X n − σ1 X n−1 + σ2 X n−2 − · · · + (−1)n σn = (−1)k σk X n−k
. . k=0
P
n
En particulier, si P = αk X k = αn (X − a 1 ) · · · (X − a n ), alors on a les relations racines - coefficients
k=0
suivantes :
. αn−k = (−1)k αn σk ,
αn−1 α0
La somme des racines est donc − et le produit des racines est (−1)n .
αn αn
D ÉFINITION 15.11
.
P dP
Soit P = a k X k , on appelle polynôme dérivé de P , le polynôme noté P 0 ou , et défini par :
k dX
X
P0 = ka k X k−1 .
. k >.1
0 0 0
. – P(Q) = Q × P (Q) (dérivée d’une composée).
. THÉORÈME 15.14
Ak X n−k si k 6 n P
n
Si P = X n , alors P (k) = .. On en déduit que si P = a n X n , alors P (k) =
.
0 si k > n n
P
Akn a n X n−k . En particulier si deg(P) = n alors P (n) = a n n! et si k > deg(P), alors P (k) = 0. D’autre
n >k
2) Formule de Taylor
P
n P
n
Soit P = a k X k , soit r un entier compris entre 0 et n, alors P (r ) = Ark a k X k−r , substituons 0 à X, on
k=0 k=r
g
obtient alors P (r ) (0) = r !a , on en déduit donc que :
r
g
P (r ) (0)
∀r ∈ [[0..n]], a r = .
r!
Remarquons que la formule reste vraie pour r > n, finalement on obtient la formule de TAYLOR4 en 0 :
X Pg
(k) (0)
P= Xk .
k k!
Soit a ∈ K, posons Q = P(X + a) (composée de P avec le polynôme X + a), d’après ce qui précède, on a :
g
XQ (k) (0)
Q= Xk .
k k!
3 LEIBNIZ Gottfried (1646 – 1716) : philosophe et mathématicien allemand.
4 TAYLOR B ROOK (1685 – 1731) : mathématicien anglais qui a énoncé sa célèbre formule en 1715.
Or, il est facile de montrer que Q(k) = P (k) (X + a), par conséquent Q g g
(k) (0) = P (k) (a), et comme P = Q(X − a),
on obtient :
X Pg (k) (a)
P= (X − a)k .
k k!
. THÉORÈME 15.15
. P Pg
(k) (a) .
Si P ∈ K[X] et a ∈ K, alors : P = (X − a)k . C’est la formule de TAYLOR pour le polynôme P en
k k!
. a.
Applications :
a) Division euclidienne d’un polynôme P par (X − a)n : d’après la formule de TAYLOR en a appliquée à P,
on a :
X Pg
(k) (a)
P = (X − a)k
k k!
X Pg(k) (a) X Pg(k) (a)
= (X − a)k + (X − a)k
k >n k! k<n k!
X Pg(k) (a) X Pg(k) (a)
= (X − a)n × (X − a)k−n + (X − a)k ,
k >n k! k<n k!
P Pg (k) (a)
comme deg( (X − a)k ) < n, on en déduit que le quotient Q et le reste R dans la division
k<n k!
euclidienne par (X − a)n sont :
b) Calcul de la multiplicité d’une racine : a ∈ K est une racine de P de multiplicité m(> 1) ssi :
∀ k ∈ [[0..m − 1]], Pg
(k) (a) = 0 et P (m) (a) 6= 0.
V) Exercices
F Exercice 15.1
Factoriser dans R[X] les polynômes suivants :
X 6 + 1; X 4 + 1; X 4 − 2X 2 + 3; X 4 + 5X 2 + 3; X 8 + X 4 + 1; X 9 + X 6 + X 3 + 1.
F Exercice 15.2
Soit P = X 5 − 2X 4 − X 3 + 2X 2 + X − 2 et Q = X 3 − 2X 2 − 3X + 6. Factoriser P et Q sachant qu’ils ont une
racine commune.
F Exercice 15.3
a) Soit P = X 3 + pX + q ∈ C[X], montrer que l’on peut trouver u, v ∈ C tels que a = u + v soit racine
p
de P avec uv = − .
3
b) Application : déterminer les racines de X 3 − 3X + 1.
F Exercice 15.4
Q
n k
On considère le polynôme Pn défini par : Pn = (1 + X 2 ). Simplifier (1 − X) × Pn , en déduire l’ex-
k=0
pression développée de Pn .
F Exercice 15.5
Soit P ∈ K[X], montrer que P est pair (i.e. P(−X) = P) ssi les coefficients de P d’indices impairs sont
nuls. Montrer que P est impair (i.e. P(−X) = −P) ssi les coefficients d’indices pairs sont nuls.
F Exercice 15.6
a) Soient α, β ∈ K, distincts, soit P ∈ K[X], calculer le reste dans la division euclidienne de P par
(X − α)(X − β), puis par (X − α)2 .
b) Calculer le quotient et le reste dans la division euclidienne de (X−1)n+2 −(X+2)n −2 par (X−1)n .
F Exercice 15.7
Soient a 0 , . . . , a n n + 1 éléments distincts de K, et P ∈ K[X] :
a) Montrer qu’il existe un unique polynôme R de degré 6 n tel que R(a e k ) = P(a
e k ) pour k ∈ [[0..n]].
n+1
Calculer R lorsque deg(P) < n + 1 et lorsque P = X .
Q X − ai
n
b) Pour k compris entre 0 et n, on pose : Lk = . Calculer deg(Lk ) et montrer que
i =0,i 6=k a k − a i
Pn
Lk (a j ) = δk, j . En déduire le polynôme R pour P quelconque. Calculer Lk .
k=0
F Exercice 15.8
a) Montrer que dans R[X], X 2 − X + 1|(X − 1)n+2 + X 2n+1 .
b) Montrer que dans R[X], X 3 − 3X 2 + 3X − 1|X 2n+1 − (2n + 1)X n+1 + (2n + 1)X n − 1.
c) Soient n et m deux entiers positifs, montrer que si n|m alors X n − 1|X m − 1.
d) Montrer que X 2 − 2 cos(θ)X + 1| cos((n − 1)θ)X n+1 − cos(nθ)X n − cos(θ)X + 1, dans R[X].
e) Soient P, Q ∈ R[X], montrer que si P|Q dans C[X], alors P|Q dans R[X].
f) Soit P ∈ K[X], montrer que P − X|P(P) − P, en déduire que P − X|P(P) − X.
F Exercice 15.9
Calculer la multiplicité de 1 dans les polynômes suivants :
a) X 2n − nX n+1 + nX n−1 − 1.
b) X 2n+1 − (2n + 1)X n+1 + (2n + 1)X n − 1.
F Exercice 15.10
a) Déterminer tous les polynômes P de degré n tels que P(X 2 ) = P 2 (poser P = a n X n + Q où
deg(Q) < n).
b) Déterminer tous les polynômes P, Q, R de R[X] qui vérifient : P 2 − XQ2 = XR2 .
c) Déterminer les polynômes P ∈ C[X] qui vérifient : P 0 |P.
F Exercice 15.11
Soit s, p ∈ C avec p 6= 0. A quelle(s) condition(s) les racines de X 2 − sX + p ont-elles le même argu-
ment ?
F Exercice 15.12
a) Montrer qu’il existe un unique polynôme Tn ∈ R[X] de degré au plus n tel que :
∀ x ∈ R, Tn (cos(x)) = cos(nx).
F Exercice 15.13
P
n ¡ ¢2
a) Soit S n = (−1)k Ckn , soit P = (1 − X)n et Q = (1 + X)n . Calculer le coefficient de X n dans le
k=0
produit P × Q, en déduire une simplification de S n .
Pn ¡ ¢2 P
p
p−k
b) En s’inspirant d’une même démarche, simplifier : Ckn ; Ckn Cm .
k=0 k=0
F Exercice 15.14
Soit P ∈ R[X] tel que ∀ x ∈ R, P(x) > 0. Soit n = deg(P), et Q = P + P 0 + · · · + P (n) . Montrer que ∀ x ∈
R, Q(x) > 0.