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Connaissance générale
Opérations
L’auditeur recense notamment :
o les produits commercialisés par l’entreprise : leur nature (biens matériels, prestations de
services, location…), leur provenance (marchandises achetées ou production, sous-
traitance…), etc. ;
o les procédés de vente utilisés par l’entreprise : vente directe sur commande avec livraison,
vente en magasin, vente par des représentants, vente par un réseau de distribution, vente
par correspondance, etc. ;
o les activités annexes : prêts de matériels, consignation, transport,… ;
o les garanties données (durée, modalités de mise en jeu, impact financier…).
Environnement externe
L’auditeur prend connaissance :
o des marchés sur lesquels l’entreprise intervient ;
o des partenaires de l’entreprise : principaux clients (volumes d’affaires, taille, secteur,…),
intermédiaires divers (mode de rémunération, nature des relations contractuelles, etc.) ;
o du cadre législatif et réglementaire qui s’applique aux opérations réalisées par l’entreprise.
Organisation interne
L’auditeur s’intéresse à l’organisation mise en place et notamment aux différents services
intervenant dans les opérations du cycle, à leurs attributions respectives et à leur place dans
l’organisation générale de l’entreprise.
Pour ce cycle « ventes / clients », les services concernés comprendront généralement :
o le service commercial ;
o l’administration des ventes (distinct du service des ventes, il est essentiellement chargé du
traitement et du suivi de l’exécution de la commande clients);
o service « approbation des crédits » chargé pour les ventes à terme de donner son
approbation avant le traitement de la commande. L’activité de contentieux lui est
généralement rattachée ;
o le service expédition ;
o l’entrepôt ;
o service facturation ;
o service comptable (comptabilité clients et comptabilité générale) ;
o service intervenant dans l’encaissement et la relance des créances clients.
Objectifs
Risques potentiels
Le processus examiné présente essentiellement les risques suivants :
o acceptation de commandes à des conditions financières ou techniques défavorables,
pouvant générer ultérieurement des pertes ;
o acceptation d’une commande provenant d’un client insolvable ;
o non-transmission de l’acceptation d’une commande au service production ou au service
des expéditions, risquant d’entraîner des retards de livraison et les conséquences qui
peuvent en découler (pénalités, annulation de commande, litige client…).
Les procédures de contrôle interne généralement mises en place pour couvrir les risques
potentiels mentionnés ci-dessus sont les suivantes :
o la définition de pouvoirs pertinents d’acceptation des commandes, et la mise en œuvre
d’un contrôle du respect de ces pouvoirs ;
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o la réalisation d’enquêtes préliminaires sur la solvabilité des clients et l’établissement
d’une liste des clients à risque ;
o le contrôle du processus de transmission des commandes aux services production ou au
service des expéditions ;
o l’enregistrement des commandes dans un carnet de commandes et la décrémentation du
carnet au fur et à mesure des livraisons ou réalisations des prestations, de manière à suivre
l’évolution des engagements pris.
Objectifs
Risques potentiels
Les principaux risques liés à l’émission et à l’enregistrement des factures sont que :
o des livraisons aux clients ne soient pas recensées, ou le soient avec retard, empêchant ou
retardant ainsi le déclenchement de la facturation ;
o des clients déclarent ne pas avoir reçu des biens qui leur ont effectivement été livrés ;
o des biens non encore livrés ou des prestations non encore réalisées soient facturés ;
o des factures émises ne soient pas enregistrées au journal des ventes ;
o la survenance de problèmes informatiques gêne la reprise du journal des ventes en
comptabilité générale ;
o des factures ou avoirs soient émis sans justification (notamment à la suite de fraudes).
Les moyens permettant de couvrir les risques potentiels mentionnés ci-dessus sont
notamment :
o la numérotation (manuelle/automatique) des factures et des bons de livraison et la mise en
place d’un contrôle de séquentialité des enregistrements ;
o la séparation des fonctions commerciale, facturation, et comptabilisation ;
o l’émargement par le client d’un bon d’expédition et le retour de ce document au service
expédition afin de justifier la livraison ;
o la mise en place d’une piste d’audit permettant de contrôler la procédure en passant
aisément de la facture au bon de livraison, et inversement ;
o la mise en œuvre d’une procédure spécifique pour les émissions d’avoirs ;
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o l’instauration d’une procédure de contrôle permanent de l’interface entre le journal des
ventes et la comptabilité.
Objectifs
Risques potentiels
Les procédures de contrôle interne généralement mises en œuvre pour couvrir les risques
potentiels mentionnés ci-dessus sont :
o l’analyse régulière des comptes clients ;
o l’examen périodique d’une balance âgée et la relance systématique des clients présentant
des retards de règlement ;
o la séparation des tâches de relance et de dépréciation.
Les défaillances existant dans la procédure de suivi des comptes clients sont susceptibles
d’avoir une incidence sur les assertions d’existence et d’évaluation des créances clients.
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o d’une part, sur ces assertions, étant précisé que l’importance des travaux complémentaires
est inversement proportionnelle aux éléments probants issus de l’évaluation du contrôle
interne. Dans certains cas cependant, la mise en œuvre de contrôles substantifs ne pourra
remédier aux faiblesses de contrôle interne détectées, et l’auditeur devra en tirer les
conséquences dans son opinion ;
o d’autre part, sur les assertions qui relèvent par essence de la révision et non des contrôles
de procédures, comme par exemple l’assertion relative à la présentation des comptes.
Les contrôles suggérés ci-après sont donnés à titre indicatif. L’auditeur devra adapter la
démarche proposée au cas particulier de l’entité contrôlée.
Afin de tester l’exhaustivité des produits enregistrés, l’auditeur doit se fonder essentiellement
sur l’analyse du contrôle interne. Il peut également tirer parti de la procédure de
circularisation des principaux clients.
Pour apprécier le rattachement des produits à la bonne période, l’auditeur met généralement
en œuvre :
o des sondages sur les produits comptabilisés en fin d’exercice et sur ceux comptabilisés sur
l’exercice suivant, pour vérifier le rattachement de ces produits au bon exercice ;
o des sondages sur les avoirs post-clôture, pour s’assurer qu’ils concernent exclusivement
l’exercice suivant, ou à défaut qu’ils font l’objet d’une écriture de régularisation à la
clôture ;
o un examen de la justification des comptes de produits constatés d’avance, factures à
établir et avoirs à établir ;
o des sondages sur les dernières sorties de l’exercice et sur les premières sorties de
l’exercice suivant, pour s’assurer qu’elles ont bien donné lieu à une facturation.
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Existence des soldes
L’auditeur examine le récapitulatif des créances douteuses établi par la société et le calcul des
provisions correspondantes. Il s’assure de l’exhaustivité du recensement des créances
douteuses à partir de l’étude d’une balance clients présentant des soldes en fonction de leur
ancienneté et à partir des impayés survenus en fin d’exercice ou sur l’exercice suivant.
L’auditeur s’informe également auprès du service commercial des litiges clients en cours, et
de leur incidence financière éventuelle.
Il vérifie le cas échéant le calcul de la provision pour garantie (normalement comptabilisée en
provisions pour risques et charges.
S’agissant des créances en devises, l’auditeur recense les créances libellées en devises et
vérifie qu’elles ont fait l’objet d’une évaluation correcte à la clôture.
Présentation
L’auditeur s’assure qu’il n’y a pas compensation entre les créances clients et les comptes
clients créditeurs qui doivent être normalement comptabilisés au passif du bilan.