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REPUBLIQUE DU BENIN

Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable

Direction Générale de l’Habitat et de la Construction

Rapport de stage hebdomadaire 3

Proposé par :
ADELANA Gisèle
ALLADAVE Horiac
DOSSOU Leslie
KELOME Jordan
MAMA ADAM Hizboullahi

Année académique : 2019-2020


Sommaire
Introduction
I. Présentation du chantier
II. Inventaire des matériels et matériaux utilisés
1. Les matériels utilisés
o Les planches de coffrages
o Vibrateur
o Bétonnière
2. Les matériaux de construction
o Liants
o Sables et gravier
o Poutrelles
o Hourdis
o Agglos
o Aciers
III. Réalisation du chantier : Travaux assistés
 Implantation
 Terrassement
 Fondations
 Longrines
 Elévation des murs
 Poteaux
 Poutres
 Fosse septique
 Réseau d’évacuation d’eau
 Réseau d’électricité

IV. Bilan
Conclusion

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Introduction
Pour le compte de notre stage académique de
formation au sein de la Direction Générale de l’Habitat
et de la Construction (DGHC), nous avons été envoyés
sur le chantier du Programme National contre la
Tuberculose (PNT) Abokicodji Akpakpa dirigé par
l’entreprise SILCO Sarl. Dans l’intérêt du suivi de notre
stage par la DGHC, nous présenterons les différentes
activités auxquels nous avons assistés et aussi les
connaissances techniques que notre arrivée sur le
terrain nous a permis d’acquérir dans les pages à
suivre.

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I. Présentation du chantier

Le chantier à réaliser est un bloc technique de type R+0


extensible à R+2 avec toiture terrasse accessible dans
l’enceinte du site du Programme Nationale contre la
Tuberculose à Akpakpa (Abokicodji) dans la commune
de Cotonou.
Le chantier est situé dans l’enceinte du Centre
Hospitalier LAZARET accessible en empruntant le
nouveau pont menant à Akpakpa et en suivant la route
en face du Cimetière du Vieux Pont-Akpakpa.

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Pour cette 3ème semaine de stage parmi les travaux
effectués la semaine passée, nous pouvons citer :
- Le coulage du radier partiel 1 et de ses poteaux
- L’élévation des murs de soubassement au niveau
de la cage d’escalier ouest
- La fouille du radier partiel 2 et son coulage
- La mise en place de longrines intermédiaires et de
longrines de fondation respectivement au niveau
de la cage d’escalier à l’ouest et du radier partiel 1
- L’implantation du radier partiel 2
- les travaux d’élévation de mur dans le hall

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II. Inventaire des matériels et
matériaux utilisés

1. Les matériels utilisés

o Les planches de coffrage


Les coffrages en bois sont utilisés pour le coffrage des
semelles, poteaux, poutres, longrines, etc…. Bien que les
planches en bois soient légères et peu chères, elles
demandent un peu de temps pour leur mise en œuvre et
peuvent être à l’origine de certaines imperfections. Une
fois le ferraillage mis en place, on coule le béton, on le
vibre à l’aide d’un vibreur et on décoffre une fois que le
béton frai devient sec.
Les planches de bois utilisées ont 30cm de largeur ; 2,5
cm d’épaisseur et de 3 à 4 m de longueur.
o Vibrateur
C’est un appareil qui produit des vibrations. La vibration
du béton assure un bon remplissage des coffrages et un
bon enrobage des armatures tout en donnant au béton
sa compacité maximale.
o Bétonnière
C’est une machine qui assure le mélange des granulats,
du ciment et de l’eau de gâchage afin de préparer le
béton liquide. La bétonnière utilisée sur le chantier est
une bétonnière à axe horizontal et à cuve basculante.

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2. Les matériaux de construction

o Ciment
Le ciment utilisé est CEM 32,5R.

o Sables et gravier
Le sable utilisé est composé de petits grains et de peu
de poussière. Les graviers utilisés sont des graviers
roulés dont les grains de riz et les gros grains.
o Poutrelles
Ce sont des petites poutres préfabriquées en béton
armé ou précontraint. Ce sont des éléments d’une série
de poutres parallèles et régulièrement espacées
formant l’ossature d’un plancher.
o Hourdis
L’hourdis est une couche de remplissage de maçonnerie
(aussi appelé entrevous) utilisés pour la dalle.
o Agglos
Les agglos utilisées sont des parallélépipèdes
rectangles. Elles sont montées à joints de mortier épais
pour réaliser des murs porteurs.
o Aciers
Les aciers employés sont de qualité haute adhérence Fe
400.

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III. Réalisation du chantier : Travaux
assistés

Au cours de cette 3ème semaine de stage, nous


avons assistée aux travaux d’/de :

 Implantation
L’implantation est l’opération qui consiste à reporter sur
le terrain, suivant les indications, d’un plan, la position
de bâtiments, d’axes ou de points isolés dans un but de
construction ou de repérage.
Nous avons pu assister à l’implantation du radier partiel
3 et de la paillote. Nous avons ici utilisés les
coordonnées des poteaux du radier et de la paillote
donnée sur le plan de fondation pour implanter ces
semelles grâce à des chaises.

 Terrassement
Les travaux de terrassement désignent l’ensemble des
opérations de mise en forme d’un terrain liées à
l’édification d’une construction (nivellement du sol,
fouille pour l’exécution des fondations).
A ce niveau nous avons assisté aux fouilles pour la
réalisation du radier partiel 3, d’une semelle S1 et
d’une semelle S2 au niveau de la paillote. Compte tenu
de l’épaisseur de la fondation. Il faut fouiller jusqu’à
2,45m en dessous terrain naturel pour le radier partiel
3 et à 2m pour les semelles S1 et S2.

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Les déblais issues de ses fouilles ont étés utilisés
comme remblai dans des salles réalisées jusqu’au
niveau du chaînage bas (0,51m au-dessus du terrain
naturel) pour le bâtiment en utilisant le compactage
hydraulique pour chasser les vides et obtenir une
surface stable.

 Fondations
Les fondations désignent les ouvrages enterrés sur
lesquels repose une construction. Les fondations
assurent la stabilité du bâtiment. Elles transmettent au
sol le poids total de l’ouvrage en me répartissant de
manière à garantir une assise parfaite. On distingue
deux principaux types de fondations selon la profondeur
à laquelle elles se situent : les fondations superficielles
et les fondations profondes.
Les fondations du bloc technique, à construire, sont des
fondations superficielles : semelles isolées, semelles
continue et radiers partiels.
Les semelles isolées sont des fondations en béton
armée située sous un poteau. Nous avons assisté à la
mise en œuvre des semelles S1 (A3 ; B1) et S2 (A3 ;
B2).
Le radier est un système de fondation constituée d’une
dalle épaisse en béton armé, réalisé sous l’ensemble de
la construction. On peut réaliser des radiers partiels
lorsque plusieurs poteaux sont concentrés dans une
même zone.
Nous avons assisté à la mise en place du :

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- radier partiel 3 (radier partiel situé sur le côté
nord-est de la surface de construction) : en utilisant les
coordonnées des poteaux représentés sur le plan de
fondation, on implante à l’aide des chaises la position
des deux poteaux P5 (15x30) , du poteau P4(20x30) et
P6(30x30). On implante ensuite les points définissant la
forme du radier. La fouille est effectué jusqu’à 2,45 m.
On établit par suite le coffrage du radier. On coule le
béton de propreté dosé à 150 kg/m3 sur 5cm
d’épaisseur. On place les distanciers de 5cm sous le
ferraillage inférieur avant de passer à la mise en place
des poteaux suivant leurs coordonnées. Les chevaliers
sont placés avant de mettre le ferraillage supérieur. On
coule par suite le béton de fondation dosé à 300 kg/m3
sur une épaisseur de 40 cm. On met en place le
coffrage des poteaux du radier après la prise du béton
pour préparer leur coulage.

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Coffrage et ferraillage radier partiel 3

 Longrines
Les longrines sont des poutres en béton armé reposant
sur des fondations ponctuelles (plots, puits ou pieux) et
supportant un voile de remplissage ou un mur en
maçonnerie.
Pour la mise en œuvre d’une longrine, il faut réaliser le
ferraillage de celle-ci, la mettre en place et la coffrer
avant de couler le béton. Le ferraillage est réalisé en
respectant la disposition des différentes barres d’aciers
pour les armatures du béton. Le ferrailleur mesure la
longueur de la longrine sur le terrain et coupe les aciers

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en fonctionnant de la longueur obtenue. Une fois les
longrines mis en place entre les poteaux provenant des
fondations. On vérifie la position des aciers de renforts
sur le plan de la longrine et on les attache ensuite à
l’intérieur au niveau du cadre de la longrine. La position
des renforts d’aciers dépend entre autres de la position
des différentes poutres que relie la longrine. Lorsque
ces renforts sont placés ont met en place les distanciers
pour respecter l’enrobage du béton, le coffreur passe
ensuite pour réaliser le coffrage en bois. Le béton coulé
pour les longrines est dosé à 350 kg/m3.
Parmi les activités réalisées au cours de notre stage
nous avons pu participer au ferraillage, coffrage et
coulage :
- des longrines intermédiaires LGI54(15x30)
;LGI55(15x30) ;LGI56(15x30) situé au-dessus du
radier partiel 2 ;LGI2(15x30) LGI5(15x20)
LGI6(15x30) LGI9(15x30) au-dessus du radier
partiel 3.

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Coffrage et ferraillage des longrines intermédiaires

 L’élévation des murs


Nous avons pu assister à l’élévation des murs de
refend, de façade et des pignons à l’aide d’agglos
pleins de 40x20x15 solidarisés entre eux par des joints
de mortier de 2cm d’espacement en suivant un
appareillage bien précis.

Elévation des murs

 Les poteaux
Ce sont des éléments porteurs chargés de reprendre les
charges et surcharges issues des différents niveaux
pour les transmettre au sol par l’intermédiaire des
fondations. Le coulage des poteaux du radier partiel 2
et 3 ainsi que de deux semelles isolées S1 et S2 de la
paillote ont été effectué.

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Poteaux coulés du radier partiel 2

Coffrage et ferraillage d’une semelle de la paillote

 Poutres
Les poutres sont des éléments porteurs horizontaux
chargés de reprendre les charges et les surcharges se
trouvant sur les planchers pour les retransmettre aux
poteaux. L’armature des poutres est composée des
aciers longitudinaux entourés par des cadres et des
étriers qui sont destinés à équilibrer les forces de
cisaillement.
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Nous avons assisté au ferraillage des poutres
PP50(20x80) et PP42(20x80).

Ferraillage de la poutre principale PP50

 Fosse septique
La fosse septique est un des éléments de base d'une
installation d'assainissement non collectif. C'est un
réservoir qui reçoit soit uniquement les eaux-vannes
(sanitaires), soit l'ensemble des eaux vannes et
ménagères (cuisine, lavage). Les eaux pluviales y sont
proscrites. Le contenu de la fosse septique sera ensuite
transporté vers une station d'épuration.
La fosse septique a pour rôle de liquéfier en partie les
matières polluantes concentrées dans les eaux usées
ainsi que de retenir les matières solides et les déchets
flottants.
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Le dimensionnement de la fosse septique se fait en
fonction du nombre d’usagers. Sur le chantier, les
fosses septiques ont étés dimensionnés pour 30
usagers. Les dimensions peuvent être évaluées grâce à
l’abaque suivant :

Pour la réalisation de la fosse septique, il faut exécuter


une dallete en béton armé après avoir effectué une
fouille. On effectue donc le coulage du béton de
propreté sur une épaisseur de 5cm dans le fond de
fouille. On enchaine avec la réalisation d’un ferraillage
en HA6 adapté à la surface du fond de fouille tout en
plaçant les distanciers. On passe au coulage du béton
dosé à 300 kg/m3. On continue avec l’élévation des
murs par le montage des agglos pleins de 15 cm en
fonction des compartiments de la fosse septique.

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Mise en œuvre d’une fosse septique

 Réseau d’évacuation d’eau


Les plombiers sont passés pour tirer les tuyaux en PVC
des poteaux afin de réaliser le réseau d’évacuation
d’eau à l’intérieur du bâtiment conformément au plan
de plomberie.

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Mise en place des tuyaux pour l’évacuation de l’eau

 Réseau d’électricité

Les électriciens ont effectués des fentes dans les murs


pour préparer la mise en place de l’alimentation
électrique. Ces fentes sont les endroits où seront posés
les points essentiels du réseau électrique dont : les
boites de dérivations, les prises …

Fentes pour la mise en place des conduites d’électricités, des boites de


dérivations

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IV. Bilan

Cette troisième semaine de stage, nous a permis


d’appliquer nos connaissances afin :
 D’implanter le radier partiel 3 et les semelles de la
paillote
 D’apprendre à communiquer avec les ouvriers
 De suivre le travail des ouvriers et de leurs
apporter des observations afin de corriger les
problèmes rencontrés
Nous avons pu aussi comprendre :
 L’importance de placer le niveau sur les tuyaux
pour s’assurer de la pente et donc de
l’écoulement de l’eau

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Conclusion

Cette troisième semaine de stage a été pour nous


l’occasion de nous mettre dans la peau d’un chef
chantier et de participer au suivi des travaux. Pour tenir
ce poste, il est nécessaire d’avoir un minimum de
connaissances techniques dans le génie civil mais il faut
aussi savoir: communiquer avec les ouvriers (afin
d’assurer une bonne organisation), prendre
connaissance des besoins du chantier (pour en assurer
l’approvisionnement en matériaux), savoir anticiper les
problèmes à rencontrer lors de l’exécution du travail et
veiller à l’application des dispositions constructives pour
assurer la longévité du bâtiment . La participation du
chef chantier est essentielle dans la construction d’un
ouvrage.

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