Puissance: la quantité
d'énergie par unité de temps
fournie par un système à un autre
Seuil de bruit
n0
Fréquence
Bruit
Densité de probabilité -Histogramme
Amplitude Amplitude
du bruit (x) du bruit (x)
σ = écart-type
2σ
Moyenne
X
Temps Densité de
probabilité p(x)
Rbb ( ) = N 0 ( )
5
x 10
10
-2
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
6
x 10
Rapport Signal sur Bruit
➢ Pour caractériser l’effet du bruit sur un signal, on utilise le SNR C’est le rapport entre la
puissance du signal Ps et celle du bruit Pb. Pour faciliter le calcul et la représentation, ce
rapport est souvent donné en décibels (dB). Dans ce cas en fait appel à la fonction logarithme
décimal. Donc le SNR est donné par :
➢ Un signal harmonique est détectable si SNR > 0 dB.
Niveau de Niveau de
puissance Signal non puissance P P
détecté
Signal SNRdB = s = 10 log s
S
N
signal détecté Pb dB Pb
S bruit N bruit
signal
f f
SNR < 0 dB SNR > 0 dB
On remarque que dans ces équations, le facteur de bruit du premier étage est
prépondérant. Donc il doit avoir un faible facteur de bruit et un fort gain.
Facteur de bruit de plusieurs étages en cascade
Exemple 1: Un amplificateur A2, non performant, a un gain de 30 dB et un
facteur de bruit de 6 dB, il est précédé par un amplificateur de gain 20
dB et facteur de bruit de 1 dB. Calculer le facteur de bruit global et
quelle sera sa valeur si le gain de l’étage d’entrée vaut 10 dB.
Remarque : Malgré son facteur de bruit F3=10, le troisième étage n'intervient que pour 0,72 dans le
facteur de bruit de l'ensemble de la chaîne. On constate que le facteur de bruit global est déterminé par
les deux premiers étages. En règle générale, pour améliorer la sensibilité d'un récepteur; on aura intérêt à
ce que le premier étage ait un facteur de bruit le plus faible possible et un gain le plus élevé possible.
EXEMPLE PRATIQUE DU FACTEUR DE BRUIT D'UNE CHAÎNE D'AMPLIFICATION
EXEMPLE
Un filtre ayant une perte d’insertion de 3 dB et donc un facteur de bruit identique de 3 dB
est placé en aval d’un amplificateur ayant une température de bruit équivalente de 864 K.
Quelle est la température équivalente globale?
Le facteur de bruit de 3 dB est tout d’abord converti en température équivalente de bruit :
En utilisant la relation :
Avec
EXEMPLE: Supposons qu’à l’entrée d’un récepteur, on soit en présence de deux composantes à : f1
= 411 MHz ; f2 = 412 MHz. Les produits d’intermodulation, en sortie de cet amplificateur, d’ordre
2 sont respectivement :
3f1 = 1233 MHz; 3f2 = 1226 MHz; 2f2 – f1 = 413 MHz; 2f1 – f2 = 410 MHz; 2f2 + f1 =
1234 MHz; 2f1 + f2 = 1235 MH.
On remarque, d’après la figure ci-dessous que les produits d’intermodulation d’ordre 3 donnent
naissance à des composantes proches des deux composantes utiles aux fréquences f1 et f2. Il s’agit
de 2f2 – f1 et 2f1 – f2. Leur filtrage peut s’avérer impossible. Les composantes dues à
l’intermodulation d’ordre 2 donnant naissance à des composantes éloignées des deux signaux
d’entrée sont éliminées plus facilement par filtrage.
Problème des Amplificateurs Distorsion d’intermodulation (DIM)
On parle d’intermodulation
lorsque le système engendre
des signaux à des fréquences
non harmoniques (multiples
des harmoniques).
L’existence des termes
d’intermodulation (IM) est
problématique lorsqu’ils
sont proches des
fondamentaux f1 et f2, car il
est alors difficile de les
éliminer par filtrage.
Amplitude des produits dus à la DIM
La DIM d’ordre 3 est la DIM la plus gênante car les produits 2f2 – f1 et 2f1 – f2, les plus proches,
croissent en fonction de a3 alors que le signal utile croît en fonction de a.
Les produits
d'intermodulation du
3ème ordre croissent
beaucoup plus vite que
les signaux d'entrée,
c'est pourquoi les deux
courbes finissent par se
rejoindre.
Points d’interception IP2 et IP3
3. Les points IP2 et IP3 sont des points Les valeurs données dans les documentations des
théoriques car la puissance délivrée par constructeurs désignent généralement les
l’amplificateur ne peut pas dépasser le ordonnées de ces points (c’est-à-dire les
régime de saturation. puissances de sortie correspondantes). Pour
Ces points sont essentiels pour rapporter ces valeurs à l’entrée, il suffit de faire
caractériser la linéarité d’un la soustraction du gain de l’amplificateur (en dB).
amplificateur en radiocommunication.
Plus les valeurs IP2 et IP3 seront
importantes, meilleure sera la linéarité
de l’amplificateur.
Normographes pour le calcul des puissances des DIM
EXEMPLE -1-
Soit l’amplificateur défini dans le cas de l’exemple 1 :
IP2 = + 40 dBm, IP3 = + 30 dBm, Sout = 0 dBm
Déterminer L’amplitude des produits dus à la DIM
d’ordre 3 et d’ordre 2.
Sur la figure normographe, on trace deux droites.
La première droite D1 passe par IP3, 30 dBm et
l’amplitude de sortie de 0 dBm,
elle coupe la quatrième échelle à – 60 dBm.
L’amplitude des produits dus à la DIM d’ordre 3 est
de – 60 dBm. La deuxième droite D2 passe par IP2,
+ 40 dB et l’amplitude de sortie égale à 0 dBm,
et coupe la troisième échelle à – 40 dBm.
L’amplitude des produits dus à la DIM d’ordre 2 est Figure 1
de –40 dBm.
Normographe pour le calcul des DIM d’ordres 2 et 3.
EXEMPLE -2-
Soit un amplificateur défini par:
IP2 = + 40 dBm, IP3 = + 35 dBm, Sout = – 10
dBm.
Déterminer L’amplitude des produits dus à la
DIM d’ordre 3 et d’ordre 2. Sur le graphe de
normographe, on trace deux droites D3 et D4,
lesquelles
donnent les résultats suivants :Amplitude des
produits d’intermodulation d’ordre 3 = – 100
dBm
Amplitude des produites d’intermodulation Figure 1
d’ordre 2 = – 60 dBm
Normographe pour le calcul des DIM d’ordres 2 et 3.
EXEMPLE -3-
Soit l’amplificateur défini dans le cas de l’exemple 1 :
IP2 = + 40 dBm, IP3 = + 30 dBm, Sout = 0 dBm
Déterminer les réjection dues aux composantes des
produits de la DIM d’ordre 3 et d’ordre 2. Sur le
graphe de normographe à 3 échelles, on trace deux
droites, lesquelles
donnent les résultats suivants :
Les produits dus à la DIM d’ordre 3 sont rejetés de 60
dB par rapport au signal utile; leur amplitude est de –
60 dBm.
Les produits dus à la DIM d’ordre 2 sont rejetés de 40
dB par rapport au signal utile, leur amplitude est de –
40 dBm
Point d’interception IP3 de plusieurs étages en cascade
nème étages
2ème étages
1er étage
3ème étages
4ème étages
5ème étages
Point d’interception IP3 de plusieurs étages en cascade - Suite
En dB:
Point d’interception IP3 de plusieurs étages en cascade - Suite
EXEMPLE
1. Soient les deux étages en cascade
définis dans le tableau suivant :
Déterminer la valeur du point d’interception du troisième ordre, à la sortie
de la cascade des deux étages.
2. Si les deux étages sont intervertis, l’amplificateur ayant le plus fort point
IP3 est placé en deuxième :
Point d’interception IP2 de plusieurs étages en cascade - Suite
Avec le même principe
utilisé dans le calcul de IP3,
on obtient finalement
En présence de deux étages, nous avons:
En dB:
Point d’interception IP2 de plusieurs étages en cascade - Suite
EXEMPLE
1. Soient les deux étages
en cascade définis dans
le tableau suivant :
Déterminer la valeur du point d’interception du second ordre, à la sortie
de la cascade des deux étages.
Une liaison entre un satellite et une station terrestre est la meilleure illustration
d’un bilan de liaison.
f = 12 GHz, R = 36 000 km
Ondes radio
Nous avons : A= 32.5+20*log10(36000)+20*log10(12000)
La puissance de bruit dans la largeur du canal de transmission, 30 MHz :
N = – 174 +10 log(B)= –100 dBm k = 1,38.10–23 J . K– 1 ;
T = 17 °C; T=293+17=290°K
Si : 𝑃𝑒 = 𝑃𝐸 = 50 𝑊 R= 1𝐾Ω
Si le gain des antennes d’émission et de réception
vaut 40 dB, le rapport signal sur bruit à l’entrée
du récepteur sera :
𝑃𝑅 = 40 − 105 + 5 = −60dBm
Ondes radio
Une antenne est un conducteur électrique utilisé pour faire rayonner ou capter les ondes
électromagnétiques. Une antenne placée à la sortie d’un émetteur, est appelée antenne
émettrice ou antenne d’émission. Une antenne placée à l’entrée d’un récepteur est appelé
antenne réceptrice ou antenne de réception.
Les antennes
Antenne
habituelles
Les antennes
Antenne
habituelles
OUC: Abréviation de «Ondes Utra-
Courtes». Correspond à la plage de
fréquences comprise entre 87,5 et 108
MHz, utilisée pour la diffusion analogique
de programmes radio en stéréo.
Les antennes
Antenne de voiture
Radiotélescope
Antenne de
communication
HF - Rideau
Antenne Hélicoïdale
Propagation
L’antenne étant un dipôle ayant une impédance complexe, elle devra être adaptée
à l’étage d’entrée du récepteur ou à l’étage de sortie de l’émetteur, ou simultané-
ment aux deux étages dans le cas d’un émetteur récepteur.
Zone de Fresnel
Pour qu’une transmission entre deux points puisse être considérée comme une transmission en
espace libre, une zone, dite zone de Fresnel, doit être complètement dégagée. L’énergie est
transmise dans un volume ellipsoïdal.
Zone de Fresnel
Dans les autres cas: ➔ Des approximations sont utilisées pour faire une
estimation du bilan de liaison. Dans la pratique, par exemple en milieu
urbain, on constate que l’atténuation diminue beaucoup plus rapidement
que ce qu’elle diminuerait en espace libre. On utilise alors une formule
approchée pour estimer l’atténuation :
Ondes de sol
Les ondes de surface sont des ondes qui se
propagent le long du sol. Une partie de
l’énergie de l’onde est absorbée par le sol,
➔ Ces ondes suivent la courbure de la
Terre et leurs portées (à puissance émise
constante) dépendent essentiellement de
trois paramètres:
Réfraction
On distingue dans
l’ionosphère trois couches D, E
et F aux propriétés
électroniques, climatologiques
et optiques. (Pa: Pascal),
➔ La couche D est la couche la plus basse, Elle réfléchit certaines ondes des bandes VLF et LF, absorbe
partiellement les ondes MF et transmet de manière atténuée les ondes HF.
➔ La couche E, comme la couche D, n’est présente que le jour. Elle réfléchit les ondes HF permettant des
communications de plus de 1000 km.
➔ La couche F est tout le temps présente avec la particularité de se dédoubler la journée pour former deux sous-
couches F1 et F2 à des altitudes respectivement plus basses (environ 140) et plus hautes (environ 400 km).
➔ Comme pour la couche E, la couche F réfléchie les ondes HF dont les fréquences sont inférieures à une
fréquence appelée fréquence critique. Au-delà de cette fréquence et suivant leurs incidences, les ondes sont
transparentes pour la couche ionosphérique. Elles ne sont pas renvoyées vers la Terre.
Propagation
Zone de silence & Zone d’interférences
En fonction des propagations par ondes de sol et par réflexions ionosphériques, il existe des zones
géographiques appelées aussi zone de silence (skip zone), où aucune information ne peut être
reçue. A contrario, lorsque les deux ondes (sol et réflexion ionosphérique) se retrouvent au même
endroit, elles interfèrent. Ces interférences se traduisent par des changements d’intensité
(évanouissements) qui dépendent de la phase des deux ondes liée à la différence de trajet.
108 à 112 MHz Aéronautique, émetteurs au sol pour informations navigation aérienne
137 à 138 MHz Satellites météo défilants (sens espace vers terre), recherche spatiale
148 à 150,050 MHz Services militaires, satellites défilants (sens terre vers espace)
1,525 à 1,6605 GHz Satellites INMARSAT (assure téléphonie, données, télex et télécopie)
Quelques exemples :
3,300 à 3,500 GHz RADIOAMATEURS
3,400 à 3,600 GHz Liaisons FH Faisceaux Hertziens
3,700 à 4,200 GHz Satellites télévisions
4,800 à 5,000 GHz Radioastronomie
5,030 à 5,150 GHz Systèmes d'atterrissage hyperfréquences
5,150 à 5,350 GHz services de communication mobile HIgh PERformance LAN, RLAN, RL...
5,725 à 5,875 GHz Bande ISM (fréquences Industrielles Scientifiques et Médicales)
9,200 à 9,500 GHz Répondeur radar pour opérations de secours
10,500 à 11,750 GHz Satellites télévisions bande Ku-1
11,750 à 12,500 GHz Satellites télévisions bande Ku-2
12,500 à 12,750 GHz Satellites télévisions bande Ku-3
Bande EHF-Extrêmement Hautes Fréquences
Gamme de fréquences 30 GHz à 300 GHz
Longueur d’ondes 10mm à 1mm
Type de propagation Ondes directes
Quelques exemples :
31,300 à 31,800 GHz Radioastronomie
37,000 à 39,500 GHz Liaisons FH Faisceaux Hertziens
Une antenne est caractérisée aussi par deux autres termes, RL (return loss) et le rapport d’ondes
stationnaires ROS :
Le ROS (ou SWR Standing Wave Ratio, VSWR Voltage Standing Wave Ratio, en Anglais) est
le Rapport d'Ondes Stationnaires exprimé par un chiffre sans unité de 1 à l'infini.
Exemple du ROS :
a) Dipôle demi-onde ayant une impédance de Z=72 ohms alimenté par un câble 50 ohms : coefficient de
réflexion=0,18 et ROS=1,4
b) Charge 50 sur un câble coaxial 50 ohms : coefficient de réflexion=0 et ROS=1
Les antennes
ROS RL en dB 𝝆 P absorbée par charge en % P réfléchie en %
1 0 100 0
1,1 26,4 0,05 99,8 0,2
1,2 20,8 0,09 99,2 0,8
1,3 17,7 0,13 98,3 1,7
1,4 15,6 0,17 97,2 2,8
Tableau succinct 1,5 14 0,2 96 4
de valeurs 1,6 12,7 0,23 94,7 5,3
➔ À la réception on récupère le signal m′(t) et l’on espère que celui-ci sera voisin du signal émis m(t).
➔ Les résultats donnés sont applicables, dans la plupart des cas, à la transmission des signaux analogiques ou
numériques.
➔ Il ne s’agit pas ici de choisir le procédé de modulation, mais de réfléchir sur la configuration de l’émetteur et
du récepteur lorsque ce choix a été effectué.
Conception de l’Emetteur
Émetteurs
L’émetteur comprend les trois sous ensembles suivants :
– un circuit de traitement en bande de base;
– un modulateur;
– un amplificateur de puissance.
Émetteurs
Amax donne une information sur les puissances indésirables dans les canaux adjacents.
➔ Le niveau des puissances indésirables sera inversement proportionnel à Amax.
➔ La complexité du filtre est proportionnelle à Amax.
Les filtres d’entrée pourront être soit de type passif soit de type actif.
Les filtres actifs utilisent au moins un Un filtre passif se caractérise par
composants actif (Transistor, l'usage exclusif de composants
Amplificateur opérationnel, ou autre passif (Résistance, condensateur,
circuit intégré analogique. bobines,...etc.
Modulateurs
Choix du modulateur ➔ Dépend du type de modulation
Génération de la fréquence pilote
➔ Le concepteur doit réfléchir à la structure qu’il doit adopter
pour générer la porteuse.
➔ Le type de modulation peut avoir un impact sur
l’élaboration de la porteuse.
Pour effectuer un choix judicieux, il faut définir les conditions
de fonctionnement ➔ Savoir si l’émetteur travaille sur une
fréquence unique ou bien sur une bande de fréquence.
Propriétés de l’oscillateur
- Stable en fonction du temps; Stable en fonction de la température;
- Stable en fonction de la tension d’alimentation; Avoir un faible bruit de phase ou de
fréquence au voisinage de la fréquence centrale;
- Il devra délivrer une puissance de sortie compatible avec les étages suivants.
Transposition de fréquence
Le même principe appliqué à un signal radiofréquence déjà modulé, donc à spectre du type
passe-bande, est appelé aussi changement de fréquence ou transposition de fréquence. La
translation peut se faire vers des fréquences plus élevées (transposition montante comme dans
les récepteurs AM) ou des fréquences plus basses (transposition descendante comme dans la
réception satellite ou les récepteurs FM).
Emetteur à conversion directe ou homodyne
➔Le signal bande de base est directement modulé à la fréquence RF d’émission sans passer par
une fréquence intermédiaire FI.
➔Architecture, aussi appelée architecture zéro-FI en raison de l’absence de fréquence
intermédiaire.
➔ Architecture compacte (peu de composants) et peut être facilement intégrée.
➔Convient aux applications de type WCDMA où la surface et la consommation de courant sont
des critères déterminants.
Emetteur à conversion directe ou homodyne
➔Souffre d’un important handicap : les phénomènes d’ « injection pulling » et « injection locking ».
➔Ces phénomènes interviennent en raison de la proximité entre l’oscillateur local et l’amplificateur de
puissance.
➔Deux systèmes oscillants se trouvent proches l’un de l’autre, ils ont tendance à s’accorder à la même
pulsation par couplage.
➔La puissance du signal modulé en sortie de l’amplificateur de puissance étant bien supérieure à celle de
l’OL. ➔ Le spectre de l’OL est dégradé par le bruit généré en sortie de l’amplificateur de puissance «
injection pulling » ➔ L’amplitude du signal RF change. Lorsque la pulsation de l’OL varie, on parle de «
injection locking »
Emetteur hétérodyne ou superhétérodyne
Modulation directe
Dans cette méthode, la fréquence de l’onde porteuse est pilotée par le signal
modulant en utilisant un oscillateur dont la fréquence est commandée par une tension
(VCO).
Modulation et transposition de fréquence
Amplificateurs en classe A
constitués d’un seul transistor.
Amplificateurs en classe AB
ou B, on rencontre deux
transistors,
permet un transfert
maximal de la
puissance à l’antenne
La charge
Solution ➔ Transposer cette fréquence par un oscillateur local fOL à une fréquence
intermédiaire basse fI avec:
➔ Si la fréquence intermédiaire est égale à la somme des fréquences, elle est plus
élevée que la fréquence d’entrée et ceci rentre en contradiction avec le but
recherché.
➔ Si la fréquence intermédiaire est égale à la différence entre les fréquences, elle
est inférieure à la fréquence d’entrée fR.
➔ Chacune des deux solutions présente simultanément des avantages et des
inconvénients.
Les filtres d’entrée fixes sélectionnent uniquement cette étendue de fréquence. Dans ces
conditions, les fréquences image sont comprises entre:
On peut constater qu’en faisant varier la fréquence de l’oscillateur local, on transpose l’un ou
l’autre des canaux en un canal fixe centré sur la fréquence intermédiaire.
Transposition en fréquence intermédiaire
Cette configuration est presque satisfaisante, mais les signaux correspondant à tous les
canaux de toute la bande sont présents simultanément à l’entrée de l’amplificateur et du
mélangeur. Ceci implique des impératifs de linéarité pour ces deux éléments.
Transposition en fréquence intermédiaire
La configuration précédente peut être adoptée, mais on lui préfère en général la
configuration de la figure ci-dessous ➔ Un filtre d’entrée à la fréquence centrale
variable sélectionne un groupe de canaux adjacents (trois canaux par exemple comme
l’illustre la figure ci-dessous).
Si l’on voulait obtenir les mêmes performances dans l’étage d’entrée le coefficient de
surtension nécessaire à l’entrée serait :
Soit
En conséquence, la transposition vers une fréquence intermédiaire plus basse, simplifie donc la
réalisation du filtre ➔ Filtre non sélectif
Transposition en fréquence intermédiaire
1- Un filtre de QRF = 500, pour une fréquence de 100 MHz est difficilement
réalisable.
2- Ce filtre devrait être variable en terme de fréquence centrale et fixe en terme
de coefficient de surtension ➔ L’intérêt de la transposition de fréquence.
Transposition en fréquence intermédiaire
Le niveau d'entrée du
Commande détecteur doit rester dans la
automatique plage de linéarité, donc ne
de gain, étages pas être trop fort afin d'éviter
à fréquence saturation et distorsions, et
intermédiaire. ne pas être trop faible pour
éviter de fonctionner dans la
zone quadratique.
Principales
réponses par unités
du récepteur.
Bruit de phase de l’oscillateur local
Le spectre de la figure ci-dessous représente le spectre réel d’un oscillateur local stabilisé par
une PLL.
Dans le récepteur, la puissance de bruit n’est pas le niveau N ➔ Ce niveau est majoré de la
contribution de bruit de tous les étages, de l’entrée du signal modulé jusqu’à l’entrée du
démodulateur.
Le facteur de bruit global de tous les étages placés en amont du démodulateur est:
Sensibilité du récepteur
Le niveau de bruit présent à l’entrée du démodulateur :
En dB:
Posons le gain Gm, gain de modulation liant les rapports C/N et S/B :
Puissance de bruit :
Le rapport signal sur bruit
Puissance du signal : en bande de base :
Le gain de modulation :
Rapport S/B en bande de base et gain de modulation
EXEMPLE
Soit un récepteur fonctionnant en modulation de fréquence avec :
B = 20 MHz; mF = 1; CdBm = – 80 dBm; F = 3 dB
Dans ces conditions, le rapport signal sur bruit après démodulation vaut :
(S/B)S= 4 – 80 – 3 – 73 + 174 = 22 dBm.
En modulation de fréquence, ce résultat doit être validé par un rapport C/N
supérieur à 10 dB environ. À l’entrée du démodulateur :
N = FdB + 10 log B – 174 = – 98 dBm.
CdBm = – 80 dBm.
Le rapport C/N étant alors égal à 18 le résultat précédent est valide. Si le même
calcul était mené avec une puissance d’entrée de – 90 dBm, le rapport signal sur
bruit calculé vaudrait 12 dB mais ce résultat n’est plus valide puisque C/N est
inférieur à 10 dB, il vaut alors 8 dB.
Influence des performances de chaque étage sur les
performances du récepteur
Amplificateurs d’entrée
Cet amplificateur est le maillon le plus délicat. On lui demande les performances suivantes :
– faible bruit, puisque sa participation au facteur de bruit global est importante;
– grand gain, pour les mêmes raisons ;
– point d’interception IP3 élevé.
Ces performances influent sur la réjection des réponses parasites (IP3) et sur la sensibilité du récepteur
(facteur de bruit et gain).
⇒ un mélangeur actif produit un signal de sortie d’amplitude plus forte que le signal RF : on
définit son « gain de conversion » comme étant la différence entre le niveau de sortie et
d’entrée.
Oscillateur local
L’oscillateur local doit être stable. Le bruit de phase et les raies parasites au
voisinage de la porteuse limiteront les performances. Le niveau des harmoniques
a une influence directe sur le nombre et l’importance des réponses parasites.
Démodulateur
Le paramètre le plus important du démodulateur est sa linéarité qui influe directement sur les distorsions du
signal reçu. Le choix d’une structure particulière peut aussi avoir une influence sur le rapport signal sur bruit,
comme l’emploi d’un démodulateur à PLL en FM par exemple.