1.1) Soit h : t gte ixt . On a h est continue sur R et |ht| |gt| O t12
t
donc h est intégrable sur R.
1.2) On a gt O t12 donc il existe M 0 et A 0 tels que pour |t| A, |gt| M
t2
.
t
Soit J un segment de R donc il existe a 0 tel que J a, a pour n aA
2
on a:
pour t J, |t 2n| 2n |t| 2n a A de même |t 2n| 2n |t| A donc
|g n t| |gt 2n||gt 2n| M
t2n 2
M
t2n 2
2 2na
M
2 M2 12
n 2 n
et 1
n2
converge donc g n converge normalement donc uniformément sur J.
n1 n0
1.3.1) Notations: On note cvs (resp cvu,cvn) pour converge simplement (respuniformément,
normalement). D’aprés 1.2) on a g n cvn sur tout segment en particulier cvs sur R, g est
n0
de classe C 1 sur R donc g n l’est aussi, comme g t O t12 alors en appliquant 1.2) à g
t
on obtient g n cvn sur tout segment de R, par théorème de dérivation on déduit que g est
n0
de classe C 1 sur R.
n n1
1.3.2) g t 2 lim gt 2 2k lim gt 2k or gt O t12 donc
n n t
kn k1n
n1
lim gt 2n lim gt 2n 1 0 donc g t 2 lim gt 2k g t
n n n
kn1
n
2
donc g est 2 périodique. On a c k g 1
2
0 e ikt g tdt, notons S n t gt 2.
n
D’aprés 1.2) S n cvu vers g sur 0, 2, or |e ikt g t e ikt S n t| |g t S n t| donc
e ikt S n t cvu vers e ikt g t sur 0, 2 et par théorème d’inversion limite intégral on a
n
2 2 2
c k g lim 1
2
0 e ikt S n tdt et 1
2
0 e ikt S n tdt 1
2
0 e ikt gt 2dt
n
n
n
21 2n1
1
2
2 e iku
gudu 1
2
2n e iku
gudu donc c k g 1
2
R e iku gudu
n
1
2
ĝk.
1.3.3) On a |g2n| O n12 donc g2n nZ est sommable. On a g est de classe C 1
n
2 périodique donc d’aprés le théorème de convergence normale, c n g nZ est sommable
1
et la série de Fourier de g cvn vers g . D’aprés 1.3.2 on a ĝn 2c n g donc ĝn nZ est
g 0 c n g 1
2
ĝn donc 2g 0 ĝn càd 2 g2n ĝn.
nZ nZ nZ nZ nZ
|fx, t| e t
2
O t12 donc t fx, t intégrable sur R.
t
f f
ii) Continuité de x : On a x e ixt e t est de classe C 1 sur R donc
2
x
existe avec
f f
: x, t ite ixt e t , donc
2
x x
est continue sur R R.
f f
: On a | x x, t| |t|e t , l’application : t |t|e t est indépendente
2 2
iii) Domination de x
R R 2
a
lim 2i e ixt e t aa e ixt e t dt, or e ixt e t e t
2 2 2 2
x i
0 donc
a a 2 2
t
x2 x2
2.3) On a y 2x y donc il existe R tel que y e 4 donc d’aprés 2.2) ĥ 1 x e 4
x2
et pour x 0 on a ĥ 1 0 d’où ĥ 1 x e 4 .
ĥ 1 x
2.4) D’aprés 2.1) ĥ est bien défini, ĥ x e t e ixt dt e u e ix
2 2 2 u du
R R
x2
donc d’aprés 2.3) on a ĥ x e 42 .
2
n2
x 4 2 on a x 0, 21 2 e n 2 e
2 x
2
x
2
x
x finalement on a:
n1 n1
n2
x 1 2 e n 1 2 e
2 x
x 0, x .
n1 n1
3.1) Soit z a, b donc il existe t 0, 1 tel que z 1 ta tb donc
Imz 1 t Im a t Imb 0, (car Ima 0 et Imb 0, ainsi a, b
donc est convexe par suite il est connexe par arcs. D’autre part l’application de C vers R:
f : z Imz est R linéaire en dimension finie donc continue et comme f 1 R
et que R est un ouvert de R alors est un ouvert de C.
3.2) Soit : 0, 1 C, b, t b a f1 ta tb, on a est continue sur
0, 1 donc par théorème de continuité sous l’intégrale sur un segment on a a est
continue sur .
1
3.3) Soit D l’ensemble cheché. On a zdz b a 1 tā tb dt ba
2
ā b
a,b 0
|b|2 |a|2 bāab |b|2 |a|2 2 Imbā
2
2
donc c D ssi (si et seulement si) :
|b|2 |a|2 2 Imbā |c|2 |a|2 2 Imcā |b|2 |c|2 2 Imbc càd c D ssi:
Remarque: Cette question permet de voir que si une fonction f n’est pas holomorphe elle
ne vérifie pas toujours l’égalité: fzdz fzdz fzdz.
a,b a,c c,b
f f
3.4.1) f est holomorphe donc elle vérifie la condition de Cauchy-Reimann: y
i x
P Q Q P
il en résulte que y
x
et y
x
.
3.4.2) D’aprés 3.4.1 les formes Pdx Qdy et Qdx Pdy sont fermées sur étoilé
3
T fzdz fzdz fzdz fzdz et fzdz fzdz il en résulte que
a,b b,c c,a b,c c,b
3.4.4) Soient b, c 2 , on a Fc Fb lim ir, c ir, b, d’autre part on a:
r0
ir, c ir, b fzdz fzdz fzdz b, c est indépendent de r
ir,c ir,b b,c
donc lim ir, c ir, b b, c, ainsi on a Fc Fb b, c donc pour b fixé
r0
on a c , Fc Fb b c et d’aprés 3.4.3) b est holomorphe sur alors F l’est
aussi et F b f.
4.1) Notons H l’ensemble des fonctions holomorphes sur . On a C\R donc
z z expLogz et z exp zi sont dans H car composés d’applications
holomorphes et comme H est stable par produit alors f H.
1
4.2) Soit r n n0 R N tel que lim r n 0. On a J ,b r n b ir n n tdt avec
n 0
n t f ir n 1 t tb, or f holomorphe donc continue sur , donc pour t 0, 1
et b on a tb donc en utilisant la continuité de f au point tb on a lim n t f tb.
n
i yix
Domination de n : Soit z x iy , y 0, on a |z | expLog|z| |z| , z x 2 y 2
y
donc |exp iz | exp x 2 y 2 1 d’où |f z| |z| , donc | n t| tb 1 2 r n 1 t tb 2 2 /2
comme 0 alors | n t| tb 2 on a t t est continue intégrable sur 0, 1 car 1.
On peut donc appliquer le théorème de convergence dominée donc
1
lim J r b f tbdt et par caractérisation séquentielle de la limite on a:
n ,b n 0
1 1 1
lim J ,b r b f tbdt b tb exp tbi dt b 1 t exp tbi dt.
0 0 0
r0
4
Remarque: même si b est complexe on a encore la formule tb t b en effet:
comme t 0 alors tb explnt|b| iArgtb explnt|b| iArgb
t expln|b| iArgb t b .
4.3.1) D’aprés 4.1) on a f H et d’aprés 4.2) ir, b J ,b r admet une limite finie F b
quand r tend vers 0 donc d’aprés 3.4.4) F H et F f , donc G est holomorphe
1
4.3.2) On a F z z 1 t exp tzi dt donc en posant u 1
t on a
0
expi uz du
F z z 1 d’où G z z 2 exp zi F z 1
z exp zi u 2 expi uz du.
1 u u2 1
1
4.3.3) D’aprés 4.3.2) on a G z z u 2 exp iu1
z du iu 2 exp iu1
z 1 du
1 1
iu1 a a iu1
lim iu 2 exp
a z 1 i 2 u 3 exp z 1du, en posant z x iy ona
1 1
iu1
car 2 1 0, donc G z i 2 u 3 exp z 1du il en résulte que:
1
yu1
|G z| 2 1 u 3 exp x 2 y 2
1du 2 2
1
u 3 du 2.
3 3 3 y 3
On a F 1 z |z| 2 |exp iz | G 1 z 2|z| 2 |exp iz | 2|z| 2 exp x 2 y 2 2|z| 2 .
2 2
5.1) Posons z x iy, on a |u n z| |expin 2 x iy| expn 2 y donc si y 0, alors u n z
ne tend pas vers 0 donc la série u n z diverge et si y 0 alors |u n z| o n12 donc la série
n0
u n z est absolument convergente donc elle est convergente, ainsi la série converge ssi
n0
z .
5.2) On a pour z , z 1 et 4z sont aussi dans donc d’aprés 5.1) u est bien définie aux
2
points z, z 1 et 4z. D’autre part on a u n z 1 expin 2 expin 2 z 1 n u n z 1 n u n z
donc uz 1 uz 1 n 1u n z 2u 2n z et u 2n z expi4n 2 z u n 4z
n1 n1
Ainsi uz 1 uz 2 u n 4z 2u4z.
n1
5
5.3.1) Soit n 1 et x, y R a, on a |n k ũ n x, y| n k expn 2 y v n : n k expn 2 a
on a v n indépendent de x, y et v n o n12 , car a 0, donc la série v n converge par
n1
5.3.2) On fixe y R , et on note pour tout x R, h n x ũ n x, y, d’aprés 5.1) la série h n cvs
n1
la série n 2 ũ n cvn sur R y, donc la série h n cvn donc cvu sur R et par théorème
n1 n1
de dérivation on déduit que ũ
x
x, y h n x in 2 ũ n x, y.
n1 n1
5.3.3) On fixe x R, et on note pour tout y R , k n y ũ n x, y, d’aprés 5.1) la série k n
n1
cvs sur R . On a k n est de classe C sur R , soit a, b R ,
1
et d’aprés 5.3.1) la série n 2 ũ n cvn sur R a, en particulier sur R a, b donc la série
n1
k n cvn donc cvu sur a, b et par théorème de dérivation on déduit que ũ
y
x, y k n y
n1 n1
n 2 ũ n x, y i ũ
x
x, y.
n1
A R a, et d’aprés 5.3.1) la série in 2 ũ n cvn donc cvu sur R a,
n1
ũ
en particulier cvu sur A , par théorème de continuité on déduit que x
est continue sur R R ,
ũ
par 5.3.3 on a y
i ũ
x
est continue donc ũ est de classe C 1 sur R R
6
1 1 xiy xiy y
5.4) Soit z x iy , y 0, alors z , en effet z x 2 y 2 x 2 y 2
et x 2 y 2
0.
On a aussi i
z C\R car si i
z t R on aura z i
t contredit Imz 0. On peut alors définir
1
sur l’application z zi 2 1 2u 1z , d’aprés 5.3.4) on a u H qui est une algèbre
1
donc H Soit : z 1 2uz on a H et pour 0, i 1 2 1 2u 1
i
1 2 exp n donc d’aprés 2.5) on a i 1 2 expn 2 i.
2
1
n1 n1
Ainsi H , connexe par arcs et nul sur iR donc d’aprés le principe des zéros
isolés d’une fonction holomorphe on déduit que est nulle sur . Finalement on a:
1
z , zi 2 1 2u 1z 1 2uz.
1
différence (I)-(II) on obtient: 2u4z uz 1
2
zi 2 u 1
4z
u 1z ainsi on a:
1
zi 2 exp in exp in
2 2
u1 z z .
1
2 4z
n1
u n z expn 2 y
5.6) Notons D z C, Imz 0. Pour z x iy D on a in 2
n 2
1
n2
et la série 1
n2
converge donc la série un
in 2
cvn donc cvu sur D de plus un
in 2
est
n1 n1
continue sur D donc par théorème de continuité v un
in 2
est continue sur D.
n1
3
z
5.7) Soit z , 4.3.3 donne nF 1/2 n 2
2n z
n 2
2
O n12 et 1
n2
converge donc la
n1
série nF 1/2 n
z
2 est absolument convergente donc convergente.
n1
D’aprés 5.3.1,(avec a min1, Imz, la série u n i tz i cvn (par rapport t) donc cvu
n1
7
sur 0, 1, par théorème d’inversion on a Fz F n z où F n z u n sds et 3.4.3 donne
i,z
n1
F n H et F n u n. D’autre part un
H et un
u n donc il existe c n C tel que
in 2 in 2
Fn un
in 2
c n (car connexe par arcs), donc F v 1 c où c c n donc v 1 H et v 1 u.
n1
5.8.2) Par 4.3.1 on a w z i 1/2 1
n 2f 1/2 n4z2 f 1/2 nz 2
n1
i 1/2 nz 2 1/2 expi n 2
nz 2 1/2 expi nz
1 2
n 4z
n1
i 1/2 z 1/2 exp in exp in
2 2
z u1 z
1
4z 2
(d’aprés 5. 5.
n1
Remarque: Pour avoir z 1 z 2 z 1 z 2 il faut que Argz 1 Argz 2 , , on doit donc justifier
le passage i 1/2 z 1/2 zi 1/2 : On a i 1/2 z 1/2 expi/4 exp 12 ln|z|i où Argz
donc i 1/2 z 1/2 exp 12 ln 1
|z|
i 2 or z donc 0, donc
2
2
,
2
d’où
Arg zi
2
finalement i 1/2 z 1/2 exp 12 ln| zi | iArg zi zi 1/2 .
5.8.3) Par 5.8.1) on a v 1 H donc l’application : z v 1 z 1 v1 est holomorphe sur
et z uz 1. Soit h : z 2z wz par 5.8.2) on a w H et w z u1 z 1
2
donc h H et h z u1 z z, étant connexe par arcs, il existe k C tel que
z , z k hz. Calcul de k : On a par 5.6) v est continue sur D : z C, Imz 0
donc lim z lim vz 1 v1 0, par 4.3.3) on a |wz| c|z|3/2 avec c 10
1
n2
z0 z0 n1
donc lim wz 0 par suite k 0 donc z , v 1 z 1 v1 2z wz.
z0