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Un corrigé du CNC 2011 MP Maths1

1.1) Soit h : t  gte ixt . On a h est continue sur R et |ht| |gt|  O t12 
t
donc h est intégrable sur R.

1.2) On a gt  O t12  donc il existe M  0 et A  0 tels que pour |t| A, |gt| M
t2
.
t
Soit J un segment de R donc il existe a  0 tel que J  a, a pour n  aA
2
on a:
pour t  J, |t  2n| 2n  |t| 2n  a  A de même |t  2n| 2n  |t| A donc
|g n t|  |gt  2n||gt  2n| M
t2n 2
 M
t2n 2
 2 2na
M
2  M2 12
n 2 n
et  1
n2
converge donc  g n converge normalement donc uniformément sur J.
n1 n0

1.3.1) Notations: On note cvs (resp cvu,cvn) pour converge simplement (respuniformément,

normalement). D’aprés 1.2) on a  g n cvn sur tout segment en particulier cvs sur R, g est
n0
de classe C 1 sur R donc g n l’est aussi, comme g  t  O t12  alors en appliquant 1.2) à g 
t
on obtient  g n cvn sur tout segment de R, par théorème de dérivation on déduit que g est
n0

de classe C 1 sur R.

n n1
1.3.2) g t  2  lim  gt  2  2k  lim  gt  2k or gt  O t12  donc
n n t
kn k1n
n1
lim gt  2n  lim gt  2n  1  0 donc g t  2  lim  gt  2k  g t
n n n
kn1
n
2
donc g est 2 périodique. On a c k g   1
2
 0 e ikt g tdt, notons S n t   gt  2.
n

D’aprés 1.2) S n cvu vers g sur 0, 2, or |e ikt g t  e ikt S n t| |g t  S n t| donc
e ikt S n t cvu vers e ikt g t sur 0, 2 et par théorème d’inversion limite intégral on a
n
2 2 2
c k g   lim 1
2
 0 e ikt S n tdt et 1
2
 0 e ikt S n tdt   1
2
 0 e ikt gt  2dt
n
n
n
21 2n1
 1
2
  2 e iku
gudu  1
2
 2n e iku
gudu donc c k g   1
2
R e iku gudu
n
 1
2
ĝk.

1.3.3) On a |g2n|  O n12  donc g2n nZ est sommable. On a g est de classe C 1
n
2 périodique donc d’aprés le théorème de convergence normale, c n g  nZ est sommable

1
et la série de Fourier de g cvn vers g . D’aprés 1.3.2 on a ĝn  2c n g  donc ĝn nZ est

aussi sommable. D’autre part t  R, g t   c n g e int , en particulier pour t  0 on a


nZ

g 0   c n g    1
2
ĝn donc 2g 0   ĝn càd 2  g2n   ĝn.
nZ nZ nZ nZ nZ

2.1) On a h  : t  e  est de classe C 1 sur R,  2  0 donc e 


2t2 2t2
 O t12 ,
t
h  t  2 2 te 
2t2
 O t12 .
t

2.2) Soit f : x, t  e ixt e t . Vérifions les hypothèses du théorème de dérivation:


2

i) Intégrabilité de t  fx, t: On a t  e ixt e t est continue sur R et


2

|fx, t| e t
2
 O t12  donc t  fx, t intégrable sur R.
t

f f
ii) Continuité de x : On a x  e ixt e t est de classe C 1 sur R donc
2
x
existe avec
f f
: x, t  ite ixt e t , donc
2
x x
est continue sur R R.
f f
: On a | x x, t| |t|e t , l’application  : t  |t|e t est indépendente
2 2
iii) Domination de x

de x, continue sur R et t  O t12  donc  est intégrable sur R.


t

Ainsi ĥ 1 est de classe C 1 sur R avec ĥ 1 x   ite ixt e t   e ixt e t   dt


2 i 2

R R 2
a
 lim  2i e ixt e t  aa   e ixt e t dt, or e ixt e t  e t
2 2 2 2
x i
 0 donc
a a 2 2
t

ĥ 1 x    e ixt e t dt   2x ĥ 1 x d’où ĥ 1 solution de y  


2
x x
y  0.
R 2 2

x2 x2
2.3) On a y    2x y donc il existe   R tel que y  e  4 donc d’aprés 2.2) ĥ 1 x  e  4

x2
et pour x  0 on a   ĥ 1 0   d’où ĥ 1 x   e 4 .

ĥ 1  x 
2.4) D’aprés 2.1) ĥ  est bien défini, ĥ  x   e  t e ixt dt   e u e ix 
2 2 2 u du
  
R R
  x2
donc d’aprés 2.3) on a ĥ  x   e 42 .

2.5) D’aprés 2.1) et 1.3.3) on a 2  h  2n   ĥ  n, on a h  et ĥ  sont paires donc


nZ nZ
  n2
 
2h  0  2  h  2n  ĥ  0  2  ĥ  n, or h  2n  e 4n
222
et ĥ  n   e 42
n1 n1
  n2
  
donc   0, 21  2  e 4n 2 
222
   e 42 donc en faisant le changement
n1 n1

2
 
n2
x  4 2 on a x  0, 21  2  e n 2  e
2 x
 2
x
2
x
x finalement on a:
n1 n1
 
n2
x 1  2  e n   1  2  e
2 x
x  0, x .
n1 n1

3.1) Soit z  a, b donc il existe t  0, 1 tel que z  1  ta  tb donc
Imz  1  t Im a  t Imb  0, (car Ima  0 et Imb  0, ainsi a, b  
donc  est convexe par suite il est connexe par arcs. D’autre part l’application de C vers R:
f : z  Imz est R linéaire en dimension finie donc continue et comme   f 1 R  
et que R  est un ouvert de R alors  est un ouvert de C.

3.2) Soit  :   0, 1  C, b, t  b  a f1  ta  tb, on a  est continue sur
  0, 1 donc par théorème de continuité sous l’intégrale sur un segment on a  a est
continue sur .

1
3.3) Soit D l’ensemble cheché. On a  zdz  b  a  1  tā  tb dt  ba
2
ā  b 
 a,b 0
|b|2 |a|2 bāab |b|2 |a|2 2 Imbā
 2
 2
donc c  D ssi (si et seulement si) :

|b|2  |a|2  2 Imbā  |c|2  |a|2  2 Imcā  |b|2  |c|2  2 Imbc  càd c  D ssi:

Imbā  Imcā  Imbc . Notons pour tout z  C, z 1  Rez et z 2  Imz on a alors:

Imbā  b 2 a 1  b 1 a 2  deta, b ( Le déterminant étant évalué dans la base 1, i.

On a donc c  D ssi deta, b  deta, c  detc, b ou encore ssi detc  a, b  a  0


donc D est l’intersection de la droite ab avec le demi plan , ainsi on a:
Si a 2  b 2 la droite ab est horizentale donc incluse dans  dans ce cas D  ab.
Si a 2  b 2 la droite ab coupe l’axe des abscisses dans ce cas D est la demi droite
passant par a et b et incluse dans .

Remarque: Cette question permet de voir que si une fonction f n’est pas holomorphe elle
ne vérifie pas toujours l’égalité:  fzdz   fzdz   fzdz.
 a,b  a,c  c,b

f f
3.4.1) f est holomorphe donc elle vérifie la condition de Cauchy-Reimann: y
 i x
P Q Q P
il en résulte que y
 x
et y
 x
.

3.4.2) D’aprés 3.4.1 les formes   Pdx  Qdy et   Qdx  Pdy sont fermées sur  étoilé

donc exactes et comme T  est fermé alors     0. On a


T  T 

T  fzdz  T  P  iQdx  idy  T    i  0. D’autre part

3
T  fzdz   fzdz   fzdz   fzdz et  fzdz    fzdz il en résulte que
a,b b,c c,a b,c c,b

 fzdz   fzdz   fzdz.


a,b a,c c,b

3.4.3) Soit b  , pour c  \b on a:  a c   a b   fzdz   fzdz donc


 a,c  a,b
1
d’aprés 3.4.2 on a  a c   a b   fzdz  c  b  f1  tb  tcdt par suite
 b,c 0
 a c a b 1
cb
  f1  tb  tcdt et comme l’application c, t  f1  tb  tc est continue
0
sur   0, 1 alors par théorème de continuité sous l’intégrale sur un segment l’application
1 1 1
c   f1  tb  tcdt est continue sur  donc lim  f1  tb  tcdt   fbdt  fb
0 0 0
cb
 a c a b
d’où lim cb
 fb par suite  a est C dérivable sur  de dérivée f continue sur 
cb

donc  a est holomorphe sur .

3.4.4) Soient b, c   2 , on a Fc  Fb  lim ir, c  ir, b, d’autre part on a:
r0 
ir, c  ir, b   fzdz   fzdz   fzdz  b, c est indépendent de r
 ir,c  ir,b  b,c

donc lim ir, c  ir, b  b, c, ainsi on a Fc  Fb  b, c donc pour b fixé
r0 
on a c  , Fc  Fb   b c et d’aprés 3.4.3)  b est holomorphe sur  alors F l’est
aussi et F    b  f.

4.1) Notons H l’ensemble des fonctions holomorphes sur . On a   C\R  donc
z  z   expLogz et z  exp zi  sont dans H car composés d’applications
holomorphes et comme H est stable par produit alors f   H.

1
4.2) Soit r n  n0  R   N tel que lim r n  0. On a J ,b r n   b  ir n    n tdt avec
n 0
 n t  f  ir n 1  t  tb, or f  holomorphe donc continue sur , donc pour t 0, 1
et b  on a tb   donc en utilisant la continuité de f  au point tb on a lim  n t  f  tb.
n

i yix
Domination de  n : Soit z  x  iy  , y  0, on a |z  | expLog|z|  |z| , z  x 2 y 2
y
donc |exp iz | exp x 2 y 2   1 d’où |f  z| |z| , donc | n t|  tb 1  2  r n 1  t  tb 2   2 /2

comme   0 alors | n t|  tb 2   on a t  t  est continue intégrable sur 0, 1 car   1.
On peut donc appliquer le théorème de convergence dominée donc
1
lim J r   b  f  tbdt et par caractérisation séquentielle de la limite on a:
n ,b n 0

1 1 1
lim J ,b r  b  f  tbdt  b  tb  exp tbi dt  b 1  t  exp tbi dt.
0 0 0
r0 

4
Remarque: même si b est complexe on a encore la formule tb   t  b  en effet:
comme t  0 alors tb   explnt|b|  iArgtb  explnt|b|  iArgb
 t  expln|b|  iArgb  t  b  .

4.3.1) D’aprés 4.1) on a f   H et d’aprés 4.2) ir, b  J ,b r admet une limite finie F  b

quand r tend vers 0  donc d’aprés 3.4.4) F   H et F   f  , donc G  est holomorphe

1
4.3.2) On a F  z  z 1  t  exp tzi dt donc en posant u  1
t on a
0

 expi uz  du 
F  z  z 1  d’où G  z  z 2 exp zi F  z  1
z exp zi   u 2 expi uz  du.
1 u u2 1

 1 
4.3.3) D’aprés 4.3.2) on a G  z   z u 2 exp iu1
z  du   iu 2 exp iu1
z   1  du
1 1

iu1 a a iu1
lim iu 2 exp
a z   1  i  2  u 3 exp z   1du, en posant z  x  iy ona
1 1

iu1 ixiyu1 ixyu1 iu1 yu1


z  x 2 y 2
 x 2 y 2
donc |exp z | exp x 2 y 2
  0 et u 2  0
u u

 iu1
car   2  1  0, donc G  z  i  2  u 3 exp z   1du il en résulte que:
1
 yu1 
|G  z|    2  1 u 3 exp x 2 y 2
  1du  2  2 
1
u 3 du  2.
3 3 3 y 3
On a F 1 z  |z| 2 |exp iz | G 1 z  2|z| 2 |exp iz | 2|z| 2 exp x 2 y 2   2|z| 2 .
2 2

5.1) Posons z  x  iy, on a |u n z| |expin 2 x  iy| expn 2 y donc si y  0, alors u n z
ne tend pas vers 0 donc la série  u n z diverge et si y  0 alors |u n z| o n12  donc la série
n0
 u n z est absolument convergente donc elle est convergente, ainsi la série converge ssi
n0
z  .

5.2) On a pour z  , z  1 et 4z sont aussi dans  donc d’aprés 5.1) u est bien définie aux
2
points z, z  1 et 4z. D’autre part on a u n z  1  expin 2  expin 2 z  1 n u n z  1 n u n z
 
donc uz  1  uz  1 n  1u n z  2u 2n z et u 2n z  expi4n 2 z  u n 4z
n1 n1

Ainsi uz  1  uz  2  u n 4z  2u4z.
n1

5
5.3.1) Soit n  1 et x, y  R  a,  on a |n k ũ n x, y| n k expn 2 y  v n : n k expn 2 a
on a v n indépendent de x, y et v n  o n12 , car a  0, donc la série  v n converge par
n1

suite la série  n k ũ n cvn sur R  a, .


n1

5.3.2) On fixe y  R  , et on note pour tout x  R, h n x  ũ n x, y, d’aprés 5.1) la série  h n cvs
n1

sur R. On a h n est de classe C sur R, 1


|h n x|  |in ũ n x, y|  |n ũ n x, y| et d’aprés 5.3.1)
2 2

la série  n 2 ũ n cvn sur R y,  donc la série  h n cvn donc cvu sur R et par théorème
n1 n1
 
de dérivation on déduit que ũ
x
x, y  h n x  in 2 ũ n x, y.
n1 n1

5.3.3) On fixe x  R, et on note pour tout y  R  , k n y  ũ n x, y, d’aprés 5.1) la série  k n
n1
  
cvs sur R . On a k n est de classe C sur R , soit a, b  R ,
1

|k n y|  |n 2 ũ n x, y|  |n 2 ũ n x, y|

et d’aprés 5.3.1) la série  n 2 ũ n cvn sur R a,  en particulier sur R a, b donc la série
n1

 k n cvn donc cvu sur a, b et par théorème de dérivation on déduit que ũ
y
x, y  k n y
n1 n1

 n 2 ũ n x, y  i ũ
x
x, y.
n1

5.3.4) Montrons que ũ x


est continue sur R R  : On a pour tout n  1, in 2 ũ n est continue
sur R R  , soit A un compact inclus dans R R  , l’application x, y  y est continue sur le
compact A donc elle est bornée et atteint sa borne inférieure donc il existe a  R  tel que

A  R  a,  et d’aprés 5.3.1) la série  in 2 ũ n cvn donc cvu sur R  a, 
n1
ũ
en particulier cvu sur A , par théorème de continuité on déduit que x
est continue sur R R  ,
ũ
par 5.3.3 on a y
 i ũ
x
est continue donc ũ est de classe C 1 sur R R 

et vérifie la condition de Cauchy Reimann par suite u  H .

6
1 1 xiy xiy y
5.4) Soit z  x  iy  , y  0, alors z  , en effet z   x 2 y 2  x 2 y 2
et x 2 y 2
 0.

On a aussi i
z  C\R  car si i
z  t  R  on aura z  i
t contredit Imz  0. On peut alors définir

1
sur  l’application z   zi  2 1  2u 1z , d’aprés 5.3.4) on a u  H qui est une algèbre

1
donc   H Soit : z  1  2uz on a   H et pour   0, i   1  2 1  2u 1
i

 
1  2  exp n  donc d’aprés 2.5) on a i  1  2  expn 2   i.
2
 1

n1 n1

Ainsi    H ,  connexe par arcs et    nul sur iR donc d’aprés le principe des zéros

isolés d’une fonction holomorphe on déduit que    est nulle sur . Finalement on a:
1
z  ,  zi  2 1  2u 1z   1  2uz.

5.5) D’aprés 5.2 on a pour z  , u1  z  1


2
 2u4z  uz  1
2
et d’aprés 5.4) on a
1 1
(I): 1  2u4z   4zi  1  2u 1
2
4z
 et (II): 12  uz  1
2
 zi  1  2u 1z  en faisant la
2

1
différence (I)-(II) on obtient: 2u4z  uz  1
2
  zi  2 u 1
4z
  u 1z  ainsi on a:
1

  zi  2  exp in   exp in
2 2
u1  z  z .
1
2 4z
n1

u n z expn 2 y
5.6) Notons D  z  C, Imz  0. Pour z  x  iy  D on a in 2
 n 2
 1
n2

et la série  1
n2
converge donc la série  un
in 2
cvn donc cvu sur D de plus un
in 2
est
n1 n1

continue sur D donc par théorème de continuité v  un
in 2
est continue sur D.
n1

3
z
5.7) Soit z  , 4.3.3 donne nF 1/2  n 2
  2n z
n 2
2
 O n12  et  1
n2
converge donc la
n1

série  nF 1/2  n
z
2  est absolument convergente donc convergente.
n1

5.8.1) Méthode 1: suivre les même étapes de la question 5.3.


Méthode 2: On a u  H donc par 3.4.3, F : z   usds est dans H et F   u.
 i,z

D’aprés 5.3.1,(avec a  min1, Imz, la série  u n i  tz  i cvn (par rapport t) donc cvu
n1

7

sur 0, 1, par théorème d’inversion on a Fz  F n z où F n z   u n sds et 3.4.3 donne
i,z
n1

F n  H et F n  u n. D’autre part un
 H et un
 u n donc il existe c n  C tel que
in 2 in 2


Fn  un
in 2
 c n (car  connexe par arcs), donc F  v 1  c où c  c n donc v 1  H et v 1  u.
n1


5.8.2) Par 4.3.1 on a w z  i 1/2  1
n 2f 1/2  n4z2   f 1/2  nz 2 
n1

 i 1/2   nz 2  1/2 expi n 2
  nz 2  1/2 expi nz 
1 2
n 4z
n1

 i 1/2 z 1/2  exp in   exp in
2 2
z   u1  z 
1
4z 2
(d’aprés 5. 5.
n1

Remarque: Pour avoir z 1 z 2  z 1 z 2   il faut que Argz 1   Argz 2    , , on doit donc justifier

le passage i 1/2 z 1/2   zi  1/2 : On a i 1/2 z 1/2  expi/4 exp 12 ln|z|i où   Argz
donc i 1/2 z 1/2  exp 12 ln 1
|z|
 i 2   or z   donc  0,  donc 
2
   
2
, 
2
 d’où
Arg zi   
2
  finalement i 1/2 z 1/2  exp 12 ln| zi |  iArg zi    zi  1/2 .

5.8.3) Par 5.8.1) on a v 1  H donc l’application  : z  v 1 z  1  v1 est holomorphe sur 

et   z  uz  1. Soit h : z   2z  wz par 5.8.2) on a w  H et w z  u1  z  1
2
donc h  H et h  z  u1  z    z,  étant connexe par arcs, il existe k  C tel que
z  , z  k  hz. Calcul de k : On a par 5.6) v est continue sur D : z  C, Imz  0

donc lim z lim vz  1  v1  0, par 4.3.3) on a |wz|  c|z|3/2 avec c  10
  1
n2
z0 z0 n1
donc lim wz  0 par suite k  0 donc z  , v 1 z  1  v1   2z  wz.
z0

5.9) Dans 5.8.3) on a vu l’existence d’une constante positive c tel que z  ,


|wz|  c|z|3/2 , donc pour z   on a
|vz  1  v1  z
2
| |v 1 z  1  v1  z
2
| |wz| c|z|3/2 .

5.10) Soit x  R et z n  x  ni  , (n  N  , par 5.9) on a |vz n  1  v1  z2n | c|z n |3/2 et


par 5.6) v est continue sur D  z  C, Imz  0 donc quand n tend vers  on obtient
|vx  1  v1  2x | c|x|3/2 càd |qx  1  q1  2x | c|x|3/2 donc qx  1  q1  2x  O|x|3/2 
1
en particulier qx  1  q1  x
2
 ox donc q est dérivable en 1 et q  1  2
.
x0

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