Compléter la dernière colonne du tableau en écrivant les demi-équations électroniques de chacun des couples
d’oxydo-réduction.
Remarque : les lignes vides peuvent être complétées par d’autres couples d’oxydo-réduction rencontrés
Oxydant / réducteur Demi-équation électronique
2+
Ion cuivre II / cuivre Cu / Cu
Ion zinc II / zinc Zn2+ / Zn
Ion fer II / fer Fe2+ / Fe
Ion fer III / Ion fer II Fe3+ / Fe2+
Ion hydrogène / dihydrogène H + / H2
Diiode / ion iodure I2 / I-
Dichlore / ion chlorure Cl2 / Cl-
Ion permanganate / ion manganèse II MnO4- / Mn2+
Ion dichromate / ion chrome III Cr2O72- / Cr3+
Ion tétrathionate / ion thiosulfate S4O62- / S2O32-
Dioxygène / peroxyde d’hydrogène O2 / H2O2
Peroxyde d’hydrogène / eau H2O2 / H2O
Ion sulfate / dioxyde de soufre SO42- / SO2
Dans un tube à essai, on mélange quelques gouttes d’une solution aqueuse orangée de dibrome Br2 avec une
solution d’iodure de potassium ( K+ + I- ).
A la fin de la réaction, on ajoute 1 mL de cyclohexane dans le tube à essai. Après agitation, la phase organique
prend une teinte violette.
1° Le dibrome constitue l’oxydant du couple Br2 / Br-. Ecrire la demi-équation électronique correspondante.
2° a) Que montre la seconde partie de l’expérience ?
b) A quel couple d’oxydo-réduction appartient l’ion iodure ?
a) Ecrire la demi-équation électronique correspondante.
3° Ecrire l’équation de la réaction d’oxydo-réduction entre le dibrome et l’ion iodure.
Le principe actif de l’eau de Javel, l’ion hypochlorite ClO- peut subir une réaction de dismutation, c’est à dire
une réaction au cours de laquelle ClO- joue le rôle d’oxydant et le rôle de réducteur. Cette réaction lente est
accélérée par la lumière.
L’équation de cette dismutation est : 3 ClO-(aq) ClO3- (aq) + 2 Cl-(aq)
1° Identifier les couples oxydant / réducteur qui interviennent dans cette réaction et écrire les demi-équations
électroniques.
2° Expliquer pourquoi une date limite d’utilisation est inscrite sur les berlingots d’eau de Javel.
3° Pourquoi ne faut-il pas conserver l’eau de Javel dans une bouteille en verre.
Exercice 5 : « réaction entre le nickel et l’acide chlorhydrique »
Un fil de nickel Ni de masse m = 0,50 g est placé dans un bécher contenant 0,25 L d’une solution d’acide
chlorhydrique de concentration c = 2,0.10-2 mol.L-1.
Au cours de la réaction, on observe un dégagement gazeux de dihydrogène et des ions nickel Ni2+ apparaissent
dans la solution.
Le bronze est un alliage de cuivre Cu et d’étain Sn. Un échantillon de bronze de masse m = 3,00 g est plongé
dans un excès d’acide chlorhydrique. Au cours de cette réaction, on observe un dégagement gazeux de H2.
L’étain donne les ions Sn2+.
1° Sachant que l’acide chlorhydrique n’a aucune action sur le cuivre, quels sont les couples mis en jeu lors de
la réaction ?
2° Ecrire l’équation de la réaction et établir un tableau d’avancement.
3° A la fin de la réaction, le volume de gaz dégagé est égal à 153 mL.
a) Quelle est la masse de métal ayant réagi ?
b) Déterminer le pourcentage massique d’étain du bronze étudié.
Dans un verre à pied, on mélange de la tournure de cuivre (cuivre à l’état métallique) et une solution d’acide
chlorhydrique, on observe rien. Dans un autre verre à pied, on mélange de la tournure de cuivre et une
solution d’acide nitrique : la solution devient bleue et un gaz roux apparaît.