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Cours de mathématiques
Chapitre 10
Séries et séries de Fourier
3.14
Les fonctions sinusoïdales jouent un rôle essentiel dans l’étude des signaux périodiques. En
particulier, pour certains systèmes électroniques, connaître la décomposition du signal péri-
odique d’entrée en somme d’un signal constant et de signaux sinusoïdaux permet de mieux
maîtriser le signal de sortie.
Plus précisement, nous allons nous intéresser aux deux problèmes suivants :
• Étant donné une fonction périodique qui peut décomposée en somme d’une fonction constante
et de fonctions sinusoïdales de fréquences données, quelles sont les valeurs des coefficients
intervenant dans une telle somme ?
• À quelle condition suffisante une fonction périodique peut-elle être décomposée ou reconsti-
tuée à partir de ses composantes constante et sinusoïdales ?
Nous serons ainsi amenés à introduire le développement en série de Fourier d’une fonction.
Aymar de Saint-Seine
Année scolaire 2011–2012
Cours de mathématiques STS
1. S ÉRIES NUMÉRIQUES
1.1. Définition
Définition 1 : Série
Soit (un )n∈N une suite numérique.
N
X
On pose SN = u0 + u1 + u2 + · · · + uN . On note SN = un .
n=0
+∞
X
• Si lim SN existe et a une valeur finie S, on dit que la série un de terme générale
N 7→+∞
n=0
+∞
X
un converge vers S et on écrit un = S.
n=0
S est appelée somme de la série.
• Sinon, on dit que la série diverge.
Exemples :
∞
X
La série 3n = 1 + 3 + 32 + 33 + 34 + · · · est divergente.
n=0
∞ n
X −1 1 1 1 1 3
La série =1− + 2 − 3 + · · · est convergente et a pour valeur 1 = .
n=0
3 3 3 3 1+ 3
4
1
Chapitre 10 Séries et séries de Fourier
∞ ∞ ∞
X 1 X 1 X 1
Exemple : Ce théorème prouve la convergence de et la divergence de √ = .
n=0
n3
n=0
n n=0 n 12
∞
X arctan n
Exemple : Soit la série .
n=0
n2
π π 1
Pour tout n > 0, on a 0 6 arctan n 6 , donc 0 6 un 6 × 2 .
∞ ∞
2 2 n ∞
X π 1 πX 1 X arctan n
La série × 2 = converge (critère de Riemann) donc la série
n=0
2 n 2 n=0 n 2
n=0
n2
converge.
Exemples :
∞
X 1 1 1
• La série est convergente car les suites de termes généraux 2 et 2 sont
n=0
+1
n2 n +1 n
2
n +1
équivalentes. En effet, lim = 1.
∞
n7→∞ n2
X n n
• La série √ est divergente, car la suite de terme général √ est équivalente à
n3 +1 n3 +1
n=0
∞
1 X 1
la suite de terme général √ et la série √ est divergente (critère de Riemann).
n n=0
n
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Cours de mathématiques STS
∞ ∞
X X 1
Exemple : Soit la série un = .
n=0 n=0
n!
un+1 n! 1 un+1
Pour tout n, on a un > 0. De plus, = = ; donc lim = 0 < 1..
un (n + 1)! n+1 n7 → ∞ un
∞
X 1
D’après la règle de d’Alembert, la série converge.
n=0
n!
Remarque : Selon le théorème, une série absolument convergente est convergente. La réciproque
n’est pas vraie. Il existe des séries qui sont convergentes mais pas absolument convergente. Un
exemple est donné après le théorème 7 (série alternée) ci-dessous.
∞ ∞
X X 1 nπ
Exemple : Soit la série un = sin .
n=0 n=0
n3 3
1 nπ 1
Pour tout n > 0, |un | = | 3 sin | 6 3.
∞
n 3 n ∞
X 1 X
La série est convergente (critère de Riemann), donc la série |un | converge (critère
n=0
n3 n=0
X∞
de comparaison), donc la série un est absolument convergente donc convergente.
n=0
On dit qu’une série est alternée si ses termes sont alternativement positifs et négatifs.
∞
X
Soit un une série alternée.
n=0
Si pour tout n, |un+1| 6 |un | et si lim un = 0 alors la série est convergente.
n7→∞
∞ ∞
X X (−1)n
Exemple : Soit la série un = . C’est une série alternée.
n=0 n=0
n
∞
X 1
Elle n’est pas absolument convergente car diverge (critère de Riemann).
n=0
n
1 1
Cependant pour tout n > 0, 6 donc |un+1| 6 |un | et on a lim un = 0, donc la série
n+1 n n7→∞
∞
X (−1)n
est convergente (bien que pas absolument convergente).
n=0
n
3
Chapitre 10 Séries et séries de Fourier
2. S ÉRIES DE F OURIER
2.1. Introduction
Définition 2 : Série de Fourier
Une série de Fourier est une série dont le terme général est de la forme
un = an cos(nωt) + bn sin(nωt)
Si pour tout réel t, cette série converge, elle définit une fonction f de la variable réelle t.
On dira que la série de Fourier converge vers f (t).
π (−1)n
Exemple : Prenons ω = 1, a0 = , an = 0 si n > 0 et bn = .
2 n
La série de Fourier s’écrit alors :
+∞
X
S(t) = a0 + an cos(nωt) + bn sin(nωt)
n=1
+∞
π X (−1)n
= + 0 cos(nt) + sin(nt)
2 n=1 n
+∞
π X (−1)n
= + sin(nt)
2 n=1 n
π sin(2t) sin(3t) sin(4t)
= − sin(nt) + − + +···
2 2 3 4
Pour ressentir si cette série converge, on trace les représentations graphiques de la somme des
premières termes.
π sin(2t)
• Représentation graphique de S2 (t) = − sin(t) + :
2 2
3.14
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Cours de mathématiques STS
3.14
3.14
Il semblerait que cette série converge vers la fonction f de période 2π définie par
−t π
f (t) = + pour t ∈] − π; +π[
2 2
3.14
nπ
Remarque : Aux points t = , on a discontinuité pour la fonction f . En fait, on peut
2
π
remarquer qu’en ces points on a S(t) = .
2
Ainsi, une série de Fourier étant donné, il arrive qu’elle converge vers une fonction f .
Nous allons nous interresser aux deux problèmes suivants :
• Si une série de Fourier converge vers une fonction f , peut-on, à partir de la connaissance de
f retrouver les coefficents de Fourier an et bn associés à f ? (voir sous-section b).
• Une fonction périodique f étant donné, si j’arrive à calculer les coefficients de Fourier qui
lui sont associés, à quelle condition suffisante la série de Fourier converge-t-elle vers f ?
(voir sous-section c).
5
Chapitre 10 Séries et séries de Fourier
Si une série de Fourier de période T converge vers une fonction f alors, pour tout nombre
réel α, on a :
1 α+T
Z
a0 = f (t)dt
T α
2 α+T
Z
an = f (t) cos(nωt)dt
T α
2 α+T
Z
bn = f (t) sin(nωt)dt
T α
et puisque la série converge (par définition) vers f , on a :
+∞
X
f (t) = a0 + an cos(nωt) + bn sin(nωt).
n=1
Si f est paire, on a :
bn = 0 pour tout n ;
T
2
Z
2
a0 = f (t)dt =< f > ( Valeur moyenne de f ) ;
T 0
T
4
Z
2
an = f (t) cos(nωt)dt.
T 0
Démonstration : f est paire donc f (t) sin(nωt) est impaire. Son intégrale est donc nulle sur une période.
f est paire donc f (t) cos(nωt) est paire. Son intégrale est donc le double de celle obtenue sur une demi-
période.
Si f est impaire, on a :
an = 0 pour tout n ;
Z T
4 2
bn = f (t) sin(nωt)dt.
T 0
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Cours de mathématiques STS
f (t) = K si t ∈ [0; T2 [;
f (t) = −K si t ∈ [ −T 2
; 0[.
−K
2K
or ωT = 2π et cos(0) = 1, on en déduit que bn = (− cos(nπ) + 1).
nπ
De plus, si n est pair, alors cos(nπ) = 1 donc bn = 0
4K
Si n est impair, alors cos(nπ) = −1 donc bn =
nπ
La série de Fourier associée à f est donc :
∞
X +∞
X
bn sin(nωt) = a0 + an cos(nωt) + bn sin(nωt)
n=1 n=1
4K sin(3ωt) sin(5ωt)
= sin(ωt) + + +···
π 3 5
∞
4K X sin((2p + 1)t)
=
π p=0 2p + 1
7
Chapitre 10 Séries et séries de Fourier
donc
4 1 1 1
1= 1− + − +···
π 3 5 7
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et donc
1 1 1 π
1− + − +··· =
3 5 7 4
On en déduit que :
a2n = A2n sin2 (ϕn )
Définition 4 : harmoniques
+∞
X
La série de Fourier associée à f peut s’écrire a0 + An sin(nωt − ϕn ) avec An =
p n=1
a2n + b2n .
a0 est la valeur moyenne de f sur une période.
Les termes suivants An sin(nωt − ϕn ) sont les harmoniques.
Le premier harmonique est parfois appelé le fondamental.
An
4K
π
−1 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Soit f une fonction périodique vérifiant les conditions de Dirichlet. Nous admettrons le
résultat suivant appelé formule de Parseval 1 :
a+T ∞
1 a2n + b2n
Z X
f 2 (x) dx = a20 +
T a n=1
2
Lorsque l’intégrale est plus facile à calculer que la série, l’égalité de Parseval est un moyen de
calculer la somme de certaines séries numériques.
Exemple : En reprenant l’exemple ci-dessus, on a :
1 T 2 1 T 2 K2 T
Z Z
• f (t) dt = K dt = [t]0 = K 2
T 0 T 0 T
∞
a2n + b2n 1 42 K 2 42 K 2 42 K 2 42 K 2 8K 2
2
X 1 1 1
• a0 + = 0+ + 2 2 + 2 2 + 2 2 +··· = 2 1+ 2 + 2 + 2 +··· .
n=1
2 2 π 2 3π 5π 7π π 3 5 7
d’après la formule de Parseval, on obtient,
8K 2
1 1 1
1 + 2 + 2 + 2 + · · · = K2
π2 3 5 7
soit
1 1 1 π2
1+ + + + · · · =
32 52 72 8
Dans de nombreuses applications physiques (courant électrique par exemple), cette formule
peut s’interpréter comme suit : l’énergie totale s’obtient en sommant les contributions des dif-
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Cours de mathématiques STS
1 T
Z
En2 = (An sin(nωt − ϕn ))2 dt
T 0
A2n T
Z
= sin2 (nωt − ϕn )dt
T 0
A2n T 1 − cos(2nωt − 2ϕn )
Z
= dt (car formule trigo)
T 0 2
T !
A2n
T sin(2nωt − 2ϕn )
= [t]0 −
2T 2nω 0
2
An sin(2nωT − 2ϕn ) sin(−2ϕn )
= T− +
2T 2nω 2nω
2
An sin(4πn − 2ϕn ) sin(−2ϕn )
= T− + ( car ωT = 2π)
2T 2nω 2nω
A2n
= T (car sinus de période 2π)
2T
A2n
=
2
a2n + b2n
=
2
Théorème 14 :
3. E XERCICES
3.1. Séries
10.1 Écrire les cinq premiers termes de chacune des séries suivantes :
+∞
X 1 − (−1)n
1. ;
n=1
n
+∞
X 1 nπ
2. sin ;
n=1
n2 2
+∞
X 1 2nπ
3. cos .
n=1
2n + 1 3
11
Chapitre 10 Séries et séries de Fourier
10.2 En utilisant le théorème indiqué, déterminer si les séries numériques suivantes, dont le
terme général est (un )n∈N sont convergentes ou divergentes :
n
2 5n
1. un = (séries géométriques) ; 6. un = 2 (équivalence) ;
3 n +1
n
n
3 7. un = n (règle de d’Alembert) ;
2. un = (séries géométriques) ; 3
2 3n
8. un = 3 (règle de d’Alembert) ;
3 n
3. un = 3 (séries de Riemann) ; (−1)n
n 9. u = (séries alternées) ;
√ n
n(n + 1)
2 n
4. un = (séries de Riemann) ; (−1)n
n 10. un = (séries alternées) ;
1 n+1
5. un = 2 (équivalence) ; 11. un = (−1)n (n + 1) (séries alternées).
n +3
∞
X cos(nπ)
10.5 La série est-elle absolument convergente ? convergente ?
n=1
n2
∞
X cos(nπ)
10.6 La série est-elle absolument convergente ? convergente ?
n=1
n
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Cours de mathématiques STS
f (t) = −t + π si t ∈ [0; π [;
2 2
f (t) = 0 si t ∈ [ π ; π[.
2
1. Représenter la fonction f sur l’intervalle ] − 2π; 4π].
2. Calculer la valeur moyenne de f sur une période.
3. Calculer les coefficients de Fourier de f .
Suivant les valeurs de n, donner les valeurs possibles de an (présenter les résultats dans
un tableau).
4. Dessiner le spectre des fréquences de la fonction.
5. Prouver que la série de Fourier associée à f converge vers f .
On considère la série numérique
1 2 1 1 2 1 1 2 1
S= + 2 + 2 + 2 + 2 + 2 + 2 + 2 + 2 +···
1 2 2 3 5 6 7 9 10 11
En étudiant f (0), donner la valeur de cette série.
13
Chapitre 10 Séries et séries de Fourier
π 2 1
6. On considère la fonction g(t) = + cos(t) + cos(2t).
8 π π
a. Montrer que g est paire, et de période 2π.
−2
b. Prouver que g ′(t) = sin t(1 + 2 cos t).
π
c. Dresser le tableau de variation de g sur l’intervalle [0; π].
d. Dessiner les courbes représentatives des fonctions f et g sur l’intervalle [0; 2π]
10.11
1. Soit n un entier naturel non nul.
Cacluler à l’aide de deux intégrations par parties successives l’intégrale :
Z π
J= t(π − t) cos(2nt)dt.
0
3. n est un entier naturel non nul, justifier la convergence des séries numériques de terme
général :
1 (−1)n 1
2
; 2
;
n n n4
π
4. En utilisant le developpement de u en série de Fourier pour t = 0 et t = , déterminer :
2
∞
X 1 ∞
X (−1)n
et .
n=1
n2 n=1
n2
1 π 2
Z
5. La valeur efficace ue de la fonction u est telle que (ue ) =
2
u (t)dt.
π 0
Calculer u2e .
La valeur efficace de la fonction u peut aussi s’exprimer à l’aide de la formule de Parse-
val : ∞
2 2 1X 2
ue = a0 + a .
2 n=1 n
1
Soit P le nombre défini par P = a20 + (a21 + a22 + a23 + a24 + a25 ).
2
P
Donner l’approximation de P à 10−3 par excès. Vérifier que 2 > 0, 999.
ue
∞
X 1
6. En utilisant la formule de Parseval, calculer 4
.
n=1
n
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3.3. Annales
10.12 France 2005
1. Soit la fonction numérique g définie sur [0; π] par
1 1
h(t) = sin(2πτ ) cos(2πt) + sin(4πτ ) cos(4πt)
π 2π
On désigne par Eh2 le carré de la valeur efficace de h sur une période.
a. À l’aide de la formule de Parseval, déterminer Eh2 .
1
b. Montrer que Eh2 = 2 g(2πτ ).
2π
4. Déterminer la valeur de τ rendant Eh2 maximal.
Partie A
15
Chapitre 10 Séries et séries de Fourier
Partie B
On admet que l’on obtient une bonne approximation de la fonction s en remplaçant f (t) par les
premiers termes du développement en série de Fourier de la fonction f obtenus dans la partie
A, c’est-à-dire par :
1
sin(2πt) + sin(4πt)
2
Soit (E) l’équation différentielle :
1
s”(t) + s(t) = sin(2πt) + sin(4πt)
2
1. Vérifier que la fonction s1 définie pour tout nombre réel t par :
1 1
s1 (t) = sin(2πt) + sin(4πt)
1 − 4π 2 2(1 − 16π 2 )
est solution de l’équation différentielle (E).
2. Résoudre l’équation différentielle (E).
π
1. Dans cette question, le nombre réel α vaut .
3
Dans un repère orthogonal, représenter graphiquement la fonction f sur l’intervalle [−2π ; 2π].
2. On appelle S la série de Fourier associée à la fonction f .
+∞
X
On note S(t) = a0 + (an cos(nt) + bn sin(nt)).
n=1
Le but de cette question est de calculer les coefficients de la série de Fourier S pour une
π
valeur x quelconque du nombre réel α tel que 0 < α < .
2
a. Calculer a0 , valeur moyenne de la fonction f sur une période.
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2
an = [1 − (−1)n ] sin(nα).
nπ
r+T
1
Z
2
H = [h(t)]2 dt.
T r
√
2 3
Montrer que g(t) = cos(t) pour tout nombre réel t.
π
c. Calculer G2 , carré de la valeur efficace de la fonction g sur une période.
G2
d. Donner une valeur approchée à 10−3 près du quotient 2 .
F
Ce dernier résultat montre que la fonction g constitue une assez bonne approxima-
tion de la fonction f .
E × t si 06t<1
f (t) = (3 − E)t + 2E − 3 si 16t<2
5
3 si 26t6
2
17
Chapitre 10 Séries et séries de Fourier
Partie A
Dans cette partie, et uniquement dans cette partie, on se place dans le cas où E = 2.
1. Préciser l’écriture de f (t) sur chacun des intervalles [0 ; 1[, [1 ; 2[ et 2 ; 52 .
2. Représenter graphiquement la fonction f sur l’intervalle [−5 ; 10].
Partie B
Dans cette partie, on se place dans le cas général, c’est-à-dire dans le cas où la valeur de E
n’est pas spécifiée.
On appelle S la série de Fourier associée à la fonction f .
+∞
X 2nπ 2nπ
On note S(t) = a0 + an cos t + bn sin t .
n=1
5 5
E+3
1. Montrer que la valeur moyenne de la fonction f sur une période est a0 = 2 .
5
2. Déterminer bn pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 1.
3. a. Montrer que pour tout nombre entier naturel n supérieur ou égal à 1 :
Z 1
2nπ 5 2nπ 25 2nπ
t cos t dt = sin + 2 2 cos −1 .
0 5 2nπ 5 4n π 5
2 Z 5
2nπ 2nπ
Z
2
b. On a calculé les intégrales f (t) cos t dt et f (t) cos t dt.
1 5 2 5
On a ainsi obtenu pour tout nombre entier naturel n supérieur ou égal à 1 :
5
2nπ 25 2nπ 4nπ
Z
2
f (t) cos t dt = 2 2 (2E − 3) cos + (3 − E) cos −E .
0 5 4n π 5 5
En déduire que pour tout nombre entier naturel supérieur ou égal à 1 :
5 2nπ 4nπ
an = 2 2 (2E − 3) cos + (3 − E) cos −E .
nπ 5 5
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Table des matières
1 Séries numériques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.2 Séries géométriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.3 Convergence des séries à termes positifs . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.4 Convergence des séries à termes quelconques . . . . . . . . . . . . . . 3
2 Séries de Fourier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2.2 Calcul des coefficients de Fourier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.3 Convergence des séries de Fourier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.4 Analyse spectrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.5 formule de Parseval . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
3 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
3.1 Séries . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
3.2 Séries de Fourier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
3.3 Annales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15