Les théories d'apprentissage et la psychologie de l'éducation.
Le comportementalisme (ou behaviorisme): l'apprentissage est le résultat d'une série de stimulus
et de réponses. C'est un approche pédagogique dont les plus importants représentants sont PAVLOV (application des règles de grammaire) et SKINNER (questionnaire à choix multiple). Il s’agit d'un enseignement passif où l'élève ne donne pas sa contribution. La psychologie de la Gestalt: l'apprentissage peut être compris au-delà de l'étude du simple comportement. (KÖHLER et WERTHEIMER). Le HIP ou le Cognitivisme: les pré-requis sont représentés par trois types de mémoire: la mémoire sensorielle (environnement extérieur), la mémoire à court terme (mémoire de travail), la mémoire à long terme (contenus de très longues périodes). PIAGET, VIGOTSKIJ et BRUNER sont trois cognitivistes, on applique cette approche quand un élève qui déjà connaît une règle doit la retrouver dans un texte. La Métacognition: activité d'auto-réflexion qui accompagne l'activité cognitive pour garantir un apprentissage plus efficace. Première phase: méta-cognition; Deuxième phase: choix de la stratégie. Le Constructivisme: il faut appliquer des règles sur la base des situations et de l’environnement, c'est l'application de ce que l'élève a appris en classe et qui l'applique dans certaines situations. PIAGET, VIGOTSKIJ. Le Connectivisme: c’est une théorie liée au constructivisme, mais c’est une théorie actuelle qui concerne le monde d’Internet. Chaque personne apporte sa contribution sur une plate-forme; Apprentissage Significatif, AUSEBEL, Il y a deux conditions: 1) l’apprenant doit avoir une disposition pour apprendre; 2) Le matériel/objet à apprendre doit être potentiellement significatif pour l’apprenant; Approche Actionnelle: reprend l'approche communicative et mettre l'accent sur l'utilisation de la langue, c'est-à-dire entraîner les élèves à accomplir des tâches à l'aide de l'outil linguistique (usage de TBI avec les exercices interactifs sur le manuel). L'élève apprend à agir et il agit pour apprendre et l'Interaction Orale est l'activité langagière principale. Il prend en considération les ressources cognitives et affectives, la volonté et toutes les propres capacités et utilisées d’un individu comme acteur sociale. On passe la majeure partie du temps d'utilisation d'une langue à la parler avec d'autres: nous sommes des acteurs sociaux, selon le terme du CECRL. Interaction (voire cd-action et médiation), pédagogie par tâches, par projets, recours aux outils et environnements collaboratifs, en particulier ceux du Web 2.0. VEDI CECRL. La psychologie du développement BRUNER (cognitiviste, scaffolding: processus pour résoudre un problème); VIGOTSKIJ; PIAGET Les compétences psyco-pédagogiques Les écoles actives: l'élève ne doit pas être passif, mais il doit comprendre par l’expérience et l'activité pratique. DEWEY (learning by doing) l'expérience doit s'accompagner de manuels. SKINNER et les machines d’enseignements: organisent des applications pour créer de séquences d'apprentissage visant à acquérir des connaissances spécifiques. BLOOM/apprentissage par la maîtrise ou mastery learning: tenir de compte des différences individuelles au niveau des rythmes et délais d'apprentissage des élèves. Les méthodes d'apprentissage MÉTHODE DEDUCTIVE: m. de la grammaire et de la traduction (attention à la grammaire au centre il y a l'enseignant et l'élève est passif), très traditionnel. MÉTHODE INDUCTIVE: 1) approche naturel (BERLITZ) méthode directe avec un enseignant de langue maternelle; 2) reading méthode, habileté de lecture, impossibilité d'utiliser la langue orale; 3) ASTP , pas d'autonomie pour l'élève, il entre le structuralisme et le behaviourisme; 4) approche structuraliste, réaction de Chomsky contre la méthode de Skinner l'apprentissage est le résultat d'une série intensive de “pattern drill” et de la disponibilité de nouvelles technologies. La critique chomskyenne repose sur l'argument de la pauvreté du stimulus qui considère qu’une telle grammaire universelle est indispensable aux enfants pour acquérir une compétence langagière; 5) approche communicative, la langue est conçue comme un instrument de communication ou d'interaction sociale. L'apprentissage est active qui se déroule à l'intérieur de l'individu (utilisation de documents authentiques). Production et réception de l'orale et de l'écrit (pédagogie par taches, jeux de rôles et simulations, recours à Internet et aux outils du Web 1.0); 6) méthode situationnelle, langue dans les situations d'usage pour mieux communiquer l'enseignant au centre de l'activité didactique; 7) méthode notionnelle/fonctionnelle, fondre la notion et l'acte communicatif (WILKINS); 8) méthode naturelle, KRASHEN reprend BERLITZ, l'apprentissage de la deuxième langue doit suivre le même parcours de la langue maternelle. 7) méthode audio- orale, BLOOMFIELD/SAPIR, l'enseignant parle en langue étrangère, pas d'autonomie pour l'élève. MÉTHODES CLINIQUES: 1) total physical response ASHER, l'enseignant donne des consignes et les élèves apprennent la langue. 2) Community language learning CURRAN, l'enseignant est un “counselor”, il donne des conseils en cherchant d'individuer le style d'apprentissage de chaque élève. 3) Silent Way, GATTEGNO, l'enseignant donne un modèle, les élèves le répète et l'utilisent en situations que l'enseignant présente par de petits bâtons colorés. 4) La Suggestopedia (LOZANOV) moments de “training autogeno” qui commencent et terminent la séance. D'autres méthodes...........1) méthode audio-visive, langue présentée en dialogues quotidiens, enseignant comme guide pratique net motivation pour l'élève; 2) méthode logico-structurelle, pratique de l'oral très intense, peu d'autonomie pour l'élève et langage testing; 3) approche lexicale, union entre la grammaire et le lexique qui est un élément très important de l'acte communicatif. 4) strategic interaction, l'apprenant est au centre et ses choix concernent les besoins......5) innéisme, où certaines idées ou structures mentales sont innées, c'est-à-dire présents dès la naissance. La grammaire universelle de CHOMSKY est une reprise de cette position; 6) apprentissage automatique, il s'occupe de la réalisation de systèmes qui se fondent sur des observations comme donnés pour la synthèse d'une nouvelle connaissance; 7) théorie du moniteur (KRASHEN) s'occupe essentiellement des relations entre acquisition spontanée et acquisition guidée; 8) fonctions de la communication de JACKOBSON, contexte (référentielle), destinateur (expressive), message (poétique), destinataire (conative), contact (phatique), code (méta- linguistique); 9) les intelligences multiples, qui se combinent et interagissent, pour respecter les nombreuses différences individuelles et des multiples façons d'apprentissages. L'enseignant efficace est celui qui a la capacité de varier son style, ses stratégies. Ce sont 8: a) verbale (écoute et la parole), lecture de textes et les élèves écoutent; b) logico-mathématique (réflexion sur la grammaire); c) visuelle-spatiale, on recourt aux vidéos, aux dessins, aux images/SILENTWAY; d) musicale, écouter une chanson pour étudier les règles de la grammaire/SUGGESTOPEDIA; e) corporelle, on mémorise à travers les mouvements, par exemple la dramatisation ou les jeux de rôle/TOTAL PHYSICAL RESPONSE; g) interpersonnelle, entre en relation avec les autres, par exemple disposition de tables et de chaises en classe/ APPROCHE COMMUNICATIVE; h) intrapersonnelle qui permet de nous connaître, par exemple le journal de bord ou les textes de connaissance; g) naturaliste, reconnaître et classifier les structures dans la nature; 10) actes de langage, la fonction du langage n'est pas seulement décrire le monde, mais aussi d’accomplir des actions. Styles d'apprentissage et styles d'enseignement KOLB, dans sa théorie d'apprentissage expérimental, il définit un cycle de l'apprentissage qui s'organise en quatre phases: 1) l'expérience concrète, liée à la réalisation de l'expérience issue de la réalité (travail en groupe); 2) l'observation réfléchie, la phase successive pour attribuer une ou plusieurs significations à l'expérience passée; 3) la conceptualisation abstraite, phase dans la quelle le sujet crée un modèle abstrait de ce qu'il a vécu dans la pratique; 4) l'expérimentation active, phase dans laquelle la théorie (l'apprentissage), créée à l'étape précédente, sert de guide pour la conception d'une nouvelle expérience concrète. Modèle VARK de Neil Fleming reprend les facteurs perceptifs du modèle VARK est l’acronyme des mots anglais Visual, Aural, Read/write et Kinesthetic. Ces termes se réfèrent aux quatre styles d’apprentissage: Visual learner (un apprenant visuel), Aural learner (un apprenant auditif) Reader/writer (un lecteur/écrivain), Kinesthetic learner (un apprenant kinesthésique). Le rôle de l'enseignant Le professeur de langue étrangère joue un rôle important dans l’apprentissage des langues. Il s’est évolué dans le temps en s’adaptant aux différentes méthodologies didactiques. Par exemple dans la méthodologie traditionnelle, il était le «dictateur» du savoir parce qu'il dominait la classe, les élèves devaient apprendre par cœur la langue, l’erreur n’était pas admise et donc le professeur la corrigeait. Piaget développe la théorie du constructivisme en réaction au béhaviorisme qui, d’après lui, limitait trop l’apprentissage à l’association stimulus-réponse. L’approche constructiviste met en avant l’activité et la capacité inhérentes à chaque sujet, ce qui lui permet d’apprendre la réalité qui l’entoure. Les étudiants sont considérés actifs. Successivement la psychologie cognitive existe dans une forme d’apprentissage: l’apprentissage significatif qui s’appuie sur une construction personnelle dans laquelle les connaissances antérieures jouent un rôle important et sont plus durables. Donc l’apprenant est entièrement impliqué dans le processus d’apprentissage et le rôle du professeur est celui de stimuler son enthousiasme, sa soif de connaissance. Enfin, il y a le partage de la connaissance où le professeur et l’élève sont dans le même niveau. L’élève est le «constructeur» actif de son savoir et le professeur n’est pas le «dictateur» du savoir, mais celui qui l’aide à construire son savoir à travers sa connaissance, c'est le metteur en scène. L’actuelle méthodologie dominante dans l’enseignement des langues étrangères est représentée par l’approche communicative qui met au centre de l’apprentissage l’élève. Il doit construire activement son propre savoir et acquérir tout au long de la vie. Dans cette optique, le rôle de l’enseignant s’est évolué et il doit mettre au point des stratégies mirées, créer des lieux et des moments favorables afin de faciliter l’apprentissage des élèves, en prenant en charge les différents styles cognitifs des élèves. Puis l'erreur est considérée comme un procédé utilisé par les apprenants pour apprendre, pour vérifier leurs hypothèses sur le fonctionnement de la langue. En conclusion l’enseignant stratégique crée les conditions pour un apprentissage réflexif des élèves qui prévoit l’habileté de la métacognition et qui vise à l’autonomie. Compétences didactiques de l'enseignant 1. Le cours magistral (en italien lezione frontale) : c’est la plus classique et la plus efficace entre les méthodologies didactiques (surtout s’il faut transmettre des contenus théoriques). L’enseignant joue un rôle actif et les élèves écoutent d’une manière passive. Les activités pratiques ou des travaux en groupes ne sont pas possibles. Donc on parle d’approche comportementaliste. 2. L’apprentissage actif pose l’attention sur les activités déployées par les étudiants en personne afin de les faire participer activement. Il s’agit sûrement d’une innovation didactique, nécessaire à dépasser le seul critique d’attention (15 minutes). C’est une sorte de cours magistral tout simplement enrichi par des moments de réflexion active de l’élève. 3. L’apprentissage entre groupes se déroule entre les étudiants qui s’aident de façon réciproque. Des exemples de ce type d’apprentissage sont: a) L’apprentissage coopératif (coopérative learning),qui est formé d’un groupe d’élèves b) Le tutorat entre pairs (Peer tutoring) parmi deux étudiants, dont l’un avec le rôle de tuteur et l’autre de tutoré. Le rôle du professeur se limite à fixer les objectifs de la leçon, expliquer aux étudiants les tâches à effectuer, surveiller et évaluer les résultats 4. Enseignement inductif (du particulier au général et on l’applique surtout dans la discipline scientifique). L' exemple pratique d’enseignement inductif correspond aux classes inversées ou flipped class-room où l’élève écoute la vidéo-leçon à la maison (Education 2.0) et en classe il fait les exercices. Les élèves reçoivent des cours sous forme de ressources en ligne (en général des vidéos) qu'ils vont pouvoir regarder chez eux à la place des devoirs, et ce qui était auparavant fait à la maison est désormais fait en classe, d'où l'idée de classe «inversée». En réalité, on va surtout profiter du temps libéré en classe pour organiser des activités, des projets de groupe et des échanges qui vont donner un vrai sens au contenu scolaire. Beaucoup de variantes sont possibles, mais la finalité est de passer d'un modèle centré sur le professeur à un modèle centré sur l'élève afin de répondre aux besoins individuels de chacun. 5. L’enseignement réciproque (reciprocal teaching) est une activité de lecture qui peut se dérouler entre le professeur et l’élève (en s'échangeant éventuellement les rôles) ou entre groupes d’étudiants (apprentissage coopératif). Les phases sont: lecture, résumer, poser des questions, clarifier, prédire (métacognition….se poser des questions …pourquoi?) Compétences sociales de l'enseignant 1) modalités de communication: verbale (écrit ou parlé), paraverbale (le ton, le rythme), non verbale (expressions faciales, posture); 2) style de communication, enseignant humain, enseignant acteur, enseignant autoritaire; 3) modèle comportemental interpersonnel de l'enseignant: dimension influence (niveau de contrôle que l'enseignant exerce sur la communication en classe)/ dimension proximité (coopération entre l'enseignant et les élèves dans les activités éducatives); 4) motivation intrinsèque (activité stimulante et gratifiante) et motivation extrinsèque (objectifs et résultats à la fin de l'accomplissement)/ état de flux (apprentissage coopératif); 5) comportements agressifs signaler les élèves avec des troubles de comportement; 6) le co-teaching: action de deux ou plusieurs professionnels engagés dans l'éducation d'un groupe d'étudiants; 7) la gestion de groupe, développement professionnel pour chaque membre du groupe, réunions; 8) les communautés de pratique, groupe de personnes qui partagent un engagement ou une passion pour quelque chose dont elles s'occupent. Manuels et nouvelles technologies pour l'enseignement manuels en papier et numérique; TIM/TBI enseignement traditionnel (transmission de contenus) et novateur (mûrir les compétences.....); learning object: auto-apprentissage/formation à distance/enseignement collaboratif; Digital Asset (contenu numérique); Classes 2.0 environnement d'apprentissage avec des dispositifs technologiques qui sont utilisés pour créer une nouvelle approche d'enseignement et de nouveaux processus d'apprentissage. À ce point l’école ouvre les portes au modèle pédagogique socio- constructiviste dans lequel l’apprentissage est promu par l'expérience, le savoir-faire, la confrontation avec les autres....... environnement d'apprentissage ou environnement constructiviste (dans la salle de classe, environnements d'apprentissage virtuels, plates-formes en ligne et environnements immersifs) Les approches pédagogiques sont nombreuses et parfois elles résultent très efficaces si appuyées d'un usage intelligent des TICE. L'utilisation par exemple du TBI dans une classe signifie d'enseigner d'une manière différente à la classe traditionnelle. Les TICE si bien utilisées présentent beaucoup d'avantages: 1) psychologiques-pédagogiques: l'utilisation des TICE peut attirer la motivation des jeunes et permet aussi aux élèves les plus timides de travailler au dehors d'autres; 2) social: l'utilisation de TICE multiplie l'occasion d'échange. 3) documentaire: l'utilisation d'internet permet une grande documentation; 4) pratique: on accède à Internet quand l'on veut; il n'y a pas d'horaires pour accéder à Internet. Education 2.0 Au mois de mars 2000 le Conseil européen s'est retrouvé à Lisbonne afin de définir un nouvel objectif stratégique dans le but de renforcer l’emploi, la réforme économique et la cohésion sociale dans le cadre d’une économie fondée sur la connaissance. La connaissance devient un élément fondamental pour la croissance économique et pour la création d’emplois. Pour faire grandir la connaissance il faut investir sur l’instruction. Le ministère de l’éducation nationale italien a proposé, dans les années 2009/2010, l’Education 2.0, afin de modifier les environnements de l’apprentissage à travers l’utilisation constante et diffusée des technologies comme outils qui appuient la didactique quotidienne. Les nouvelles technologies doivent s’intégrer dans l’environnement scolaire. Plusieurs actions dérivent de cette nouvelle didactique: 1) La diffusion des T.B.I; 2) L’environnement 2.0; 3) L’édition numérique. Le travail dans une classe d’Education 2.0 propose une nouvelle didactique grâce à laquelle les enseignants devront intégrer dans leurs pratiques pédagogiques les nouveaux outils numériques qui se révèlent plus efficaces en tant que complément à l’enseignement traditionnel que comme substitut. Le développement du numérique à l’école dépendra étroitement de la formation des personnels. L’intégration entre les T.I.C et l’environnement scolaire ouvre les portes au modèle pédagogique «constructiviste», où l’apprentissage est favorisé principalement par l’expérience. La classe doit posséder une bonne dotation numérique (connexion au réseau, T.B.I, tablettes). On utilise des plateformes en ligne (Moodle). On peut interagir et partager ses expériences, on peut apprendre selon une didactique collaborative. Parfois grâce à la présence de l’informatique on peut appliquer aussi l’approche pédagogique de la classe inversée. Education 2.0 est une évolution de l’utilisation de la technologie: avant on avait une réception passive d’internet. Maintenant on a une interaction entre le site web et l’utilisateur ou les utilisateurs (blog, discussions, wiki…). C’est une manière qui permet de détruire les distances géographiques, les barrières et les hiérarchies sociales. La salle de classe devient un laboratoire où les élèves ont la possibilité de grandir et d’apprendre en ouvrant leurs esprits aux opinions d’autres personnes. La présence du numérique à l’école devient incontournable. Il présente des opportunités d’enseignement, mais aussi des dangers face à une innovation technologique bien plus rapide que la capacité à réguler et légiférer. Internet peut rendre dépendant, les enfants et les jeunes peuvent être harcelés sur les réseaux sociaux, leurs données personnelles peuvent être utilisées de manière frauduleuse ou ils peuvent être victimes d’abus sexuels. Le projet «classe 3.0» fait devenir la classe flexible et il la transforme en laboratoire actif de recherche. Le plan et l'actuation d'une classe flexible impliquent la proximité d'éléments fondamentaux comme par exemple l'organisation de l'espace physique (décor convenable pour les élèves et pour la didactique); l'usage de nouvelles technologies pour la communication; l'application de méthodologies innovantes sur le dialogue et sur la collaboration entre enseignants et élèves. L’Invalidité La personne avec un handicap est définie comme «celle qui présente une diminution physique, mentale ou sensorielle, stable ou progressive, ce qui provoque des difficultés d’apprentissage, de relation ou d’intégration professionnelle et pouvant aller jusqu’à un processus de retard social ou de marginalisation. (Loi 104/1992). Dans cette définition, les termes déficience, difficulté, handicap sont placés en corrélation séquentielle: à partir d’une déficience apparaît une certaine difficulté qui peut devenir un handicap. Les Lignes directrices pour l’intégration scolaire des élèves handicapés, émises par le Ministère en 2009, constituent une sorte de «manuel pour l’intégration à l’école et recueillent un ensemble de lignes directrices qui visent à améliorer le processus d’intégration des élèves handicapés. Les étapes successive sont: > le diagnostic fonctionnel (DF) de la responsabilité des médecins spécialistes. Puis la famille donne le DF à l'école qui l'enregistre; > le profil dynamique fonctionnel (PDF) qui naît de la collaboration entre les médecins spécialistes et les enseignants du conseil de classe; > le plan éducatif individuel (PEI) de la responsabilité du conseil de classe, où sont décrites les interventions intégrées et équilibrées entre elles, préparées pour la réalisation du droit à l’éducation et à l’instruction. PEI exemple individualisation Les classes initiales qui accueillent des élèves handicapés sont constituées de 20 élèves maximum, à condition que soit justifiée la nécessité d’un tel nombre, par rapport à leurs besoins de formation. Pour une intégration réussie des élèves handicapés en classe, la Loi n. 517/1977 a créé des postes de soutien attribués à des enseignants spécialisés. Les élèves handicapés sont évalués sur la base du parcours individualisé prévu par leur PEI. Enfin, le groupe de travail de l’Institut pour le handicap (GLH d’Institut) est le siège de coordination des activités et des services en faveur des élèves handicapés. GLH (gruppo lavoro integrazione scolastica) Les Troubles Spécifiques d’Apprentissage L’abréviation TSA regroupe les troubles de nature évolutive qui concernent des aptitudes impliquées dans les activités scolaires. Il y a: > la dyslexie: trouble de la lecture et de son apprentissage; > la dysgraphie: difficultés d’apprentissage et d’utilisation de l’écriture; dans ce dernier cas, on utilise le terme dysorthographie (il concerne l’exactitude dans l’écriture); > la dyscalculie: la difficulté à effectuer des opérations de mettre en série et de calcul. La Loi 170/2010 a mis en place des parcours spécifiques pour soutenir le droit à l’éducation chez les sujets atteints de TSA. En 2011, les Lignes directrices pour le droit à l’éducation des élèves et des étudiants présentant des TSA ont été créées. Il est de la responsabilité des spécialistes du Service sanitaire social de diagnostiquer les TSA. À cette fin, l’école effectue des actions d’observation préliminaires (pendant le deuxième année de l'école élémentaire) et de screening sur tous les élèves: il est délivré aux parents d’élèves ayant des difficultés importantes, en temps opportun, une communication écrite (qui décrit les difficultés rencontrées) contenant une invitation à s’adresser aux services de NPI (neuropsychiatrie infantile). Après la formulation du diagnostic de la part du système sanitaire national, la famille le consigne à l'école qui l'enregistre. Le conseil de classe partage avec la famille le Plan didactique personnalisé (PDP), au cours du premier trimestre de l’année. Il doit être en tous cas revu selon la nécessité et mis à jour chaque année. Comme le PDP est un acte dû, s'il n'est pas considéré indispensable, la famille doit signer une liberatoria. Ce document prévoit l’adoption: 1) d’outils compensatoires (dictionnaires numériques, manuels audios, tableaux de conjugaisons........) 2) de mesures dérogatoires (lecture à voix haute, prendre des notes au tableau, apprendre par cœur les verbes....); ACTIVITÉS DIDACTIQUES INDIVIDUALISÉES ET PERSONALISÉES: aides visuels, temps de travail brefs et fréquents, définir des règles de comportement avec le groupe classe, entraîner l'élève à organiser le matériel sur le banc et l'utilisation de l'agenda, encourager l'usage de fiches, de tableaux pour permettre l'apprentissage et développer l'attention, favoriser l'usage du dictionnaire, d'encyclopédie numérique.....3) de formes personnalisées de vérification (interrogation programmées pour compenser les épreuves écrites, épreuves écrites divisées en plus parties, communiquer le temps nécessaire pour l'éxecution d'un devoir en classe et tenir compte de l'élève ADHD qui a besoin de temps majeurs à différence de la classe); 4) de formes personnalisées d’évaluation (évaluer les contenus et non la forme ou bien pour la note du comportement tenir compte de symptôme de trouble); 5) on concorde les devoirs à la maison, les interrogations....... Pour l'examen final, les candidats TSA qui ont suivi un parcours didactique différencié et ont été évalués à travers ce plan, ils peuvent soutenir les épreuves différenciées et finalisées à l'émission d'une seule attestation. PDP exemple de personnalisation Les élèves aux Besoins Éducatifs Spéciaux (BES) Avec la Directive du 27 décembre 2012, le Ministère de l’Éducation a transposé depuis la pédagogie anglo-saxonne le profil le plus général des Besoins Éducatifs Spéciaux (BES – Special Educational Needs) pour la programmation des interventions en faveur des étudiants avec des difficultés scolaires. Dans la Directive, le cadre général des étudiants aux BES est délimité, en proposant leur classification en « sous-catégories » : 1. la déficience (handicap), dont le droit à l’éducation est protégé par la loi n. 104/1992 ; 2. les troubles spécifiques d’apprentissage (TSA), dont le droit à l’éducation est protégé par la loi n. 170/2010; 3. le retard socio-économique, linguistique, culturel. Tandis que l’identification des élèves des deux premiers groupes est de la responsabilité des services de neuropsychiatrie (NPI) grâce à la certification de handicap ou le diagnostic de TSA, la tâche d’identifier les besoins éducatifs des élèves de la troisième «sous-catégorie» et d’en construire les parcours de personnalisation (PDP) est confiée aux conseils de classe (à l’école maternelle et primaire aux équipes d’enseignants). Les élèves aux BES sont identifiés sur la base de preuves objectives (rapports des assistants sociaux, des événements traumatisants dans leur vie personnelle ou familiale, élèves étrangers) ou sur des fondements psychopédagogiques et didactiques; les PDP correspondants sont d’une durée temporaire. On peut suivre la même procédure de la loi .170 pour les TSA. L'ICF est la classification du fonctionnement, de l'invalidité et de la santé encouragé de l'OMS. Il ne s'occupe pas de maladies, mais seulement de fonctionnement et en outre l'ICF structure les informations en deux parties lesquelles se compose de deux composantes: Partie 1: Fonctionnement et déficience (fonctions et structures corporels; activités et participations); Partie 2: Facteurs Contextuels (facteurs environnementaux et personnels). Le Plan annuel pour l’inclusion (PAI) La Circulaire Ministérielle n. 8/2013 a étendu les fonctions du Groupe de travail d’Institut pour le handicap (GLH) aux problématiques relatives à tous les BES, en leur attribuant une nouvelle dénomination de Groupe de travail pour l’inclusion avec les fonctions de détection des BES présents à l’école et de coordination des activités. L’objectif est d’élaborer une proposition de Plan annuel pour l’Inclusion (PAI) pour tous les élèves aux BES, pour une meilleure utilisation des ressources et afin d’augmenter le niveau d’inclusion scolaire général. Le PAI est approuvé par le collège des enseignants dans le cadre du Plan de l’offre de formation. L’inclusion ne signifie pas l'intégration et dans la didactique inclusive il faut toujours penser à la manière d’agir sur l’organisation en classe: il faut bien organiser le travail pour pouvoir penser aux élèves qui ont des capacités et des possibilités différentes. L’apprentissage coopératif est une méthodologie didactique qui est capable de rejoindre tous les élèves, en les impliquant et en les valorisant au même temps Continuité, orientation et évaluation 1. Continuité didactique: les passages d’un segment éducatif à un autre introduisent des facteurs de discontinuité qui peuvent être une source de confusion chez l’élève et, si ils sont gérés de façon inefficace, ils peuvent conduire à l’échec scolaire. Pour effacer le problème de l'échec scolaire, on planifie le «curricolo» en tenant de compte que les savoirs de l'écoles ne sont pas séparés des savoirs de la réalité. Le «curricolo» est un document écrit et planifié de l'institution scolaire selon les lignes directrices du 2012, il est inséré dans le PTOF, il y a les heures prevues pour chaque discipline, mais, en même temps, il explicite l'autonomie et on peut y ajouter un montant d'heures supplémentaires (dans l'après- midi cours de langue pour les certifications). On utilise le terme de continuité didactique pour indiquer les initiatives que les institutions éducatives mettent en place pour atténuer les discontinuités relatives au programme, à l’enseignement, à la méthodologie et à l’évaluation d’apprentissage des élèves. On parle, en particulier, d’une continuité verticale, caractérisée par la conception du programme d’études de la part des enseignants de différents segments d’enseignements en synergie et en harmonie avec l’autre (formations des classes, intégration, orientation.....), et d’une continuité horizontale, dans laquelle les établissements d’enseignement élaborent un programme ancré de façon efficace dans la réalité sociale, civile, culturelle et économique caractérisant le contexte où l’école fonctionne (familles, associations locales, société sportive, ASL....). 2. Orientation: est définie comme « un ensemble d’activités qui permettent aux citoyens de tout âge et à tout moment de leur vie, de déterminer leurs capacités, leurs compétences et leurs intérêts, de prendre des décisions en matière d’éducation, de formation et de travail, et de gérer leurs parcours de vie personnelle dans les activités de formation, dans le monde professionnel et dans tout autre environnement où sont acquises et ou sont utilisées ces aptitudes et compétences». Les compétences d’orientation permettent à la personne d’accompagner leur processus d’orientation tout au long de la vie et de développer une planification personnelle sur laquelle déclencher des choix de plus en plus spécifiques. 3. La taxonomie de Bloom: des objectifs pédagogiques dans le domaine cognitif est, pour Bloom, un outil de soutien pour les enseignants, les éducateurs et les chercheurs. Les compétences de niveau de base sont également appelées Lower Order Thinking Skills (compétences cognitives d’ordre inférieur) et sont indiquées par l’acronyme LOTS. Les compétences plus complexes sont, en revanche, appelées Higher Order Thinking Skills (compétences cognitives d’ordre supérieur) et sont indiquées par l’acronyme HOTS. L’enseignant doit identifier le niveau de départ de l’élève, en fixant, au préalable, un objectif à atteindre, en termes de compétence plus complexe. Ensuite, il convient de mettre en place un programme éducatif adapté qui conduit l’apprenant à partir de l’état initial jusqu’à l’objectif fixé pour lui par l’enseignant. C.L.I.L. L'acronyme EMILE (Enseignement d'une Matière Intégré à une Langue Étrangère) ou CLIL (Content and language integrated learning) est une manière de s’approcher d'une discipline non linguistique dans une langue étrangère, en donnant donc la possibilité d’analyser le même contenu par des perspectives différentes. A travers le CLIL se mûrent quelques-unes des compétences clés définies par le Parlement européen et par le Conseil d’Europe du 18 décembre 2006, c’est-à-dire la communication en langue étrangère, mais aussi la sensibilité et l’expression culturelle. Donc le CLIL permet à l’élève de développer une connaissance et une vision inter-culturelle du monde. Le CLIL a été mis en œuvre lors des mesures de réorganisation des instituts techniques et des lycées de 2010: > lors de la dernière année des lycées et des instituts techniques, l’enseignement d’une discipline non linguistique est effectué en langue étrangère; > dans les lycées linguistiques, l’enseignement d’une discipline non linguistique dans une première langue commence à partir de la troisième année; dès la quatrième année, une deuxième matière est transposée dans une autre langue (en ce qui concerne la langue française, au lycée, on pourrait, par exemple, présenter la pensée de Rousseau pendant une leçon du cours de philosophie). Pour ce qui est, en revanche, des instituts professionnels, le CLIL n’est pas prévu par le Rè glement en question, même s’il est possible d’utiliser la part d’autonomie pour consolider des expériences déjà entreprises. En résumé, l’élève apprend à utiliser une langue vivante, se rend compte que le lexique, les règles qu’il a appris à l’école et pendant son travail à la maison, peuvent être transférés dans un code différent. Ce code lui permet de comprendre que la langue étrangère représente un moyen de communication et qu’il augmente la motivation et la confiance dans la langue et dans la discipline non linguistique. Pour le CLIL, il est nécessaire d’avoir des enseignants préparés et possédant non seulement des compétences disciplinaires, mais également des compétences interculturelles, ainsi que linguistiques et communicatives dans une langue étrangère. Le Cadre européen commun de référence pour les langues et le Portfolio européen des langues Le Cadre européen commun de référence pour la connaissance des langues est le système qui qualifie le niveau d’aptitude obtenu par quiconque étudie une langue européenne. Mis au point par le Conseil de l’Europe entre 1989 et 1996, il identifie trois catégories de compétences , ci-dessous représentées à partir du niveau le plus élevé: > niveau C - « Maîtrise »; > niveau B - « Autonomie »; > niveau A - « Base ». Chaque catégorie est, elle-même, répartie sur deux niveaux, pour un total de six niveaux généraux. Le Portfolio Européen des Langues est le document qui accompagne toute personne qui étudie une langue dans son parcours d’apprentissage tout au long de la vie. Il se compose de trois parties distinctes: le Passeport des langues, la Biographie linguistique et le Dossier (documents en papier) APPROCHE ACTIONNELLE, APPRENTISSAGE ACTIVE TRÈS PROCHE À LA RÉALITÉ, Les programmes européens d’aide à l’éducation tout au long de la vie Le traité de Maastricht a souhaité que l’Union européenne, par le biais de la subsidiarité, soutienne les systèmes nationaux d’éducation et de la formation professionnelle. Le Programme Socrates a donc été lancé, et conçu pour soutenir une éducation de qualité en développant la dimension européenne de l’enseignement avec ses quatre actions historiques : Comenius (éducation), Erasmus (université), Leonardo da Vinci (formation professionnelle), Grundtvig (formation des adultes). Le cadre des interventions de l’Union fut réorganisé dans le cadre de la stratégie « Éducation et formation 2020 ». En 2014 a été lancé le Programme Erasmus+, qui poursuit les paramètres conventionnels, grâce à un cadre remis à jour d’objectifs. Il convient également de souligner l’action eTwinning, qui permet, grâce à une plate-forme en ligne, des projets de jumelage électronique entre écoles primaires et secondaires européennes. Qu’est-ce qu’Erasmus+? Erasmus+ est le nouveau programme de l'UE visant à stimuler les compétences et l'aptitude à l'emploi grâce à des initiatives dans les domaines de l'éducation, de la formation, de la jeunesse et du sport. Entre 2014 et 2020, il offrira à plus de 4 millions d'Européens la possibilité d'étudier, de se former d'acquérir une expérience professionnelle ou de travailler comme bénévoles à l'étranger. En quoi consiste le programme? Dans le domaine de l'éducation et de la formation, le programme Erasmus est réputé pour les possibilités offertes aux jeunes Européens d'étudier à l'étranger, et pour celles dont peut bénéficier le personnel de l'enseignement supérieur. Erasmus+ couvre désormais cinq grands domaines de l’éducation et de la formation: l'enseignement scolaire: possibilités pour les enseignants et les établissements; l'enseignement et la formation professionnels: possibilités pour les étudiants, apprentis, stagiaires et enseignants, les établissements et les entreprises; l'enseignement supérieur: possibilités pour les étudiants et enseignants, les établissements et les entreprises; l'éducation des adultes: possibilités pour les enseignants, les établissements et les entreprises; l'intégration européenne: possibilités pour le personnel universitaire, les chercheurs et les établissements. LE CEC (QEQ en italien) Au mois de mars 2000 le Conseil européen s'est rencontré à Lisbonne afin de définir un nouvel objectif stratégique dans le but de renforcer l’emploi, la réforme économique et la cohésion sociale dans le cadre d’une économie fondée sur la connaissance. La connaissance devient un élément fondamental pour la croissance économique et pour la création d’emplois. Pour faire grandir la connaissance il faut investir sur l’instruction. Dès 2004, l’Union européenne commence à prévoir la mise en place d’un cadre européen pour faciliter la mobilité, et aider à la comparaison des certifications acquises dans les pays membres. Pour comparer ces certifications on entend la capacité d’utiliser les connaissances et les aptitudes qu’on possède dans des situations réelles de vie et de travail. A la suite, en décembre 2006, une recommandation du Parlement européen et du Conseil établit les compétences clés pour l’apprentissage tout au long de la vie en donnant cette définition: « Les Compétences Clés sont celles nécessaires à tout individu pour l’épanouissement et le développement personnels, la citoyenneté active, l’intégration sociale et l’emploi » Huit domaines de compétences: 1) Communication dans la langue maternelle; 2) Communication dans une langue étrangère; 3) Culture mathématique et compétences de base en sciences et technologies; 4) la compétence numérique; 5) Apprendre à apprendre; 6) Compétences sociales et civiques; 7) Esprit d’initiative et d’entreprise; 8) Sensibilité et expression culturelles Une successive recommandation, qui date d'Avril 2008, donne vie à la naissance du CEC (cadre européen des certifications). Il s’agit d’un système qui permet de comparer les qualifications des citoyens européens, indépendamment de l’organisme qui les a délivrées. En effet sur la base du principe de subsidiarité, l’Union européenne ne peut pas légiférer d’une manière communautaire dans les différents domaines, l’un desquels est l’instruction. On parle de coopération. Cette recommandation expose sommairement la mise en place en Europe d’un cadre global destiné à faciliter la comparaison des certifications et des niveaux de certification en vue de promouvoir la mobilité géographique et au sein du marché de l’emploi, et d’encourager l’éducation et la formation tout au long de la vie. Le cadre s’articule autour de huit niveaux de certification . Ils correspondent à des acquis de formation et d’éducation (savoirs, aptitudes et compétences). Le CEC est une échelle dans le sens où les acquis deviennent plus complexes du niveau 1 au niveau 8 et exigent plus de la part de l’apprenant (l'élève) ou du travailleur. Les pays sont invités à établir des correspondances entre leurs niveaux de certification nationale et la référence neutre établie par le CEC. En Italie ce système CEC est entré en vigueur en décembre 2012. Compétences transversales 1) Pensée critique; 2) Créativité; 3) Initiatives; 4) Capacité de résoudre les problèmes; 5) Évaluation du risque; 6) Savoir prendre des décisions; 7) Capacité de gérer les sentiments.
Compétences de Fioroni (decreto n. 139 del 22 Agosto 2007)
Ce sont les 8 compétences clés de citoyenneté que chaque individu doit posseder après avoir accompli le droit d'instruction (fin du premier cycle d'instruction) et Fioroni les a élaborées en partant des compétences européennes du 2006. a) apprendre à apprendre (savoir organiser l'apprentissage personnel); b) projeter (projets d'étude et de travail); c) communiquer (comprendre des messages, représenter des événements...); d) collaborer et participer (intéragir avec le groupe....); e) agir en autonomie et être responsable: prendre partie à la vie sociale activement.... f) résoudre les problèmes: envisager des situations de problèmes; g) individuer communication et rélation h) acquérir et interpreter l'information Enfin il ya quatres axes culturels: 1) axe des langages, 2) axe mathématique, 3) axe scientifique- technologique, 4) axe historique-sociale. Concepts de «Raccomandazioni del Parlamento europeo e del Consiglio 18 dicembre 2006» Dans les recommandations du Parlement européen et du Conseil du 18 décembre 2006 il y a les 8 compétences clés pour la formation tout au long de la vie et les recommandations du 23 avril 2008 se basent sur ces recommandations. Connaissances: le résultat de l'assimilation d'informations à travers l'apprentissage. Les connaissances sont un ensemble de faits, de principes et de pratiques relatives à un secteur de travail ou d'étude. Dans le contexte du CECRL des qualifications, on décrit les connaissances d'un point de vue théorique et pratique. Abiletés: indiquent les capacités à appliquer des connaissances et d’utiliser know-how pour apporter à terme des devoirs et résoudre des problèmes. Dans le contexte du CECRL des qualifications, on décrit les habiletés commecognitives (pensée logique, intuitive et créative) ou pratiques (habileté manuelle et l'usage de méthodes, matériaux et instruments). Compétences: capacité certifiée pour utiliser des connaissances, des habileté et de capacités personnelles, sociales.....en situations de travail ou d'étude et dans le développement professionnel e personnel. Dans le contexte du CECRL des qualifications, on décrit les compétences en termes de responsabilité et autonomie. Alternance école - travail La réalisation de cours de formation pendant les études, dans l’enseignement supérieur, est un modèle didactique qui va se consolider aussi en Italie . On l’appelle alternance école-travail et on entend fournir aux jeunes, au-delà des connaissances de base, toutes les compétences nécessaires sur le travail et garantir leur expérience «sur le terrain» en dépassant le gap « formatif » entre le monde du travail et celui académique en termes de compétence et de préparation. L’ouverture du monde de l’école au monde extérieur permet de transformer le concept d’apprentissage en activité tout au long de la vie. L’alternance veut intégrer les systèmes de l’instruction, de la formation et du travail à travers une collaboration productive parmi les différents domaines, afin de créer un lieu dédié à l’apprentissage où les élèves sont capables d’apprendre concrètement les instruments du métier d’une manière responsable et autonome. Si pour les jeunes c’est une opportunité de croissance et d’introduction future dans le monde du travail, pour les entreprises cela représente une manière d' investissement stratégique dans le capital humain mais aussi de devenir des organismes de formation. Grâce à la loi 107/2015 cette nouvelle approche de la didactique, pour tous les élèves des dernières trois années, prévoit obligatoirement un parcours d’orientation qui leur est utile dans le choix qu’ils devront faire une fois leur parcours d’étude terminé. La période d’alternance école- travail s’articule en 400 heures pour les instituts techniques et en 200 heures pour les lycées. L’alternance est réalisée par des activités dedans ou en dehors de l’établissement. Dans le premier cas il s’agit d’orientation en préparation à l’activité de stage. Les activités au dehors de l’école concernent le stage près des structures qui hébergent les élèves. L’institution scolaire donne une certification sur les compétences acquises par les élèves pendant leur parcours. Les parcours formatifs d’alternance école-travail sont rendus possibles par les institutions scolaires, sur la base de conventions spécifiques stipulées avec les entreprises, les Chambres de Commerce, secteur tertiaire qui sont disposées à héberger l’étudiant pendant la période de l’apprentissage. Afin de réaliser une convention, l’institution scolaire fait une évaluation bien attentive du territoire où il va s’insérer. La création du Registre National pour l’alternance école-travail près de Chambres de Commerce représente un instrument de raccord pour faciliter la rencontre entre les entreprises et les institutions scolaires. En effet la Loi 107/2015 a prévu qu’à travers cet instrument il y aura la possibilité de connaître les entreprises disponibles à accueillir les élèves et à stipuler des conventions spéciales Évaluation L’évaluation a une importante fonction formative: elle accompagne le procès d’apprentissage et encourage à l’amélioration continuelle. L’évaluation a plusieurs fonctions: 1) DIAGNOSTIQUE: analyse des situations, des besoins, des profils et pré-requis d'élèves (rencontre avec les maîtresses) 2) FORMATIVE: accompagnement de l'apprentissage, remédier (épreuve écrite et orale) 3) PRONOSTIQUE: élaboration d'un projet, test initial 4) SOMMATIVE-CERTIFICATIVE: bilan, jugement, décision, par tests terminaux, diplômes. 5) AUTO EVALUATION: L'apprenant fait le point sur ses connaissances en langues; il s'évalue lui-même sans l'intervention d'un tiers. Il gère ainsi lui-même son propre apprentissage. Ce type d'évaluation s'adapte parfaitement aux formations en langue en ligne, en autonomie, et est utilisable en général tout au long de la vie. DIALANG est un projet européen soutenu par la Direction générale de l'éducation et de la culture visant à développer des tests diagnostiques de langues dans 14 langues européennes, sur Internet gratuitement. L’enseignant, à la suite de ces actions, détermine les résultats de l’apprentissage et les transfère dans une échelle de valeurs. L’évaluation devient donc indicative parce qu’elle offre aux élèves la possibilité de réfléchir sur ses points forts et sur ses points faibles, sur les stratégies et sur les connaissances qui doivent encore être acquises, en lui fournissant l’idée du chemin qu’il doit encore faire pour rejoindre un résultat positif. Plusieurs fois les enseignants considèrent l’évaluation seulement en se référant aux résultats des élèves. Mais aujourd’hui l’école invite à considérer l’évaluation dans toutes ses domaines : donc même dans le travail de l’enseignant jusqu’à arriver à l’évaluation de l’établissement scolaire. L’évaluation est considérée très importante par le Gouvernement et avec le Décret du Président de République n. 80/213 on a le « Règlement sur le système Nationale d’évaluation en matière d’instruction et de formation » pour compléter le dessin tracé par le règlement adopté avec le D.P.R. 275/1999. L’INVALSI est l’institut de recherche qui effectue l’évaluation du système de l’éducation Sur la base des directives ministérielles spécifiques, en agissant en tant qu’organe du système national d’évaluation, établi par le décret présidentiel 80/2013. L’évaluation des niveaux d’apprentissage des élèves de chaque école a lieu grâce à la collecte, à l’échelle nationale, des connaissances et des compétences acquises à des moments précis du parcours de formation : deuxième année et cinquième année de l’école primaire, troisième année de l’enseignement secondaire de premier degré, deuxième et cinquième année de l’enseignement secondaire de second degré. Les épreuves portent sur les matières d’italien et de mathématiques, à évaluer en cohérence avec les objectifs d’apprentissage définis par les Instructions nationales. L’INVALSI, assure, également, la participation de l’Italie dans les enquêtes internationales, permettant un lien plus étroit entre leurs résultats et les résultats des relevés nationaux. L’ INDIRE (Institut Nationale de Documentation, Innovation et recherche) sont des organismes qui font partie du Système Nationale de l’évaluation: le premier fait des vérifications sur les connaissances et sur les habiletés des étudiants et le deuxième développe des actions de soutien aux procès d’amélioration de la didactique. En outre l'INDIRE est le plus ancien organisme de recherche du MIUR et il est Agence Nationale Erasmus +, lié à l'instruction scolaire supérieure et à l'éducation des adultes. Ses finalités sont: 1) l'introduction des TICE dans la didactique; 2) permettre les approches méthodologiques et didactiques, 3) la mise à jour des enseignants.......Par la L. 107/2015 a été institué le “R.A.V. = Rapport d’Auto-évaluation”, un instrument publique qui contient la photographie que l’Institut donne de lui-même et qui permet à l’école de faire une auto- analyse de ses points forts et faibles, dans une optique de transparence et de responsabilité. Puis on passe au P.D.M. (plan d'amélioration) pour trouver des nouvelles stratégies et très efficaces pour les établissements. On tient de compte le modèle de l'INDIRE qui prévoit soit les pratiques didactiques soit les pratiques de directions qui se divise en 4 séctions: a) choisir les objectifs plus convenables; b) choisir les actions plus adéquates; c) planifier les objectifs; d) évaluer, partager et diffuser les résultats. L’évaluation a comme but celui de: améliorer la qualité de l’offre formative et des apprentissages; réduire la dispersion scolaire et l’insuccès scolaire; réduire les différences parmi les écoles et les domaines géographiques dans les niveaux d’apprentissage des étudiants; de renforcer les compétences de base des élèves par rapport à la situation de départ; de valoriser les résultats à distance des étudiants, avec attention à l’Université et au travail. L'USR, l'INDIRE et INVALSI évaluent l'école en tenant compte du contexte, du résultat et des procès à travers le RAV et e PTOF. O.C.S.E. P.I.S.A. PISA (Programme for International Student Assessment → évaluation) est une enquête internationale soutenue par l’Organisation pour la coopération et du développement économique (OCSE). Elle vise à évaluer, dans un cadre conceptuel commun, les résultats des systèmes éducatifs dans la préparation des jeunes de quinze ans à la vie adulte. L’enquête est réalisée tous les trois ans et évalue les acquis des jeunes dans trois domaines: compréhension de l’écrit, culture mathématique, culture scientifique, et recueille des informations sur les contextes socio-éducatifs. Au-delà du palmarès international, le PISA donne à chaque pays une image de l’efficacité et de la qualité de son système éducatif. Aussi, le PISA il est devenu un instrument politique pour de nombreux pays. L’enquête PISA a fait son apparition dans l’année 2000. Il coding et il pensiero computazionale Le MIUR en collaboration avec le CINI ( Consorzio Interuniversitario Nazionale per l’Informatica) a lancé cette initiative qui fait partie de la Bonne Ecole; comme objectif elle veut fournir aux écoles une série d'instruments simples et accessibles pour démarrer les élèves à l'informatique. Comme les ordinateurs sont partout et ils représentent un important instrument d'aide pour les personnes, l'élève doit être préparé à comprendre les concepts de base de l'informatique. La partie scientifique- culturelle de l'informatique, pensée computationale, contribue à développer des compétences logiques et des capacités à résoudre les problèmes d'un point de vue créatif. La manière plus facile pour développer la pensée computationale est à travers la programmation (coding) dans un contexte de jeu. Donc le MIUR en collaboration avec le CINI organise des leçons interactives et chaque établissement scolaire peut utiliser avec ses exigences et sono organisation didactique. Ce projet est réalisé grâce à des ressources fournies d'organismes qui partagent la nécessité d'entreprend une action fondamentale pour la croissance culturelle et le développement de la société italienne. Le Plan de trois ans de l’offre de formation L’ensemble des choix qui aident à caractériser la physionomie de formation de l’établissement est rendu publique à travers la préparation du Plan de l’offre de formation, introduit par le décret présidentiel 275/1999 et transformé en période de trois ans par la Loi 107/2015. Le Plan sur trois ans de l’offre de formation (PTOF) représente l’identité culturelle et conceptuelle de chaque école et est public, afin qu’il puisse être consulté par les familles qui souhaitent en apprendre davantage sur la conception de l’institut. Le plan est élaboré par le collège des enseignants sur la base des orientations pour les activités scolaires et des décisions de gestion et d’administration et définies par le chef d’établissement scolaire. Le plan est approuvé par le conseil d’Institut. Grâce à ce document, le programme obligatoire proposé par l’école pour ses élèves est rendu public, et il naît de l’ensemble de la proportion indiquée au niveau national et de la proportion allouée aux écoles, qui comprend les disciplines et les activités librement choisies par chaque établissement pour valoriser la spécificité culturelle du territoire. Dans le PTOF, sont également représentées les activités parascolaires, éducatives et organisationnelles que chaque école adopte dans le cadre de l’autonomie, les critères d’évaluation et ceux pour la reconnaissance des crédits de formation liés aux activités menées dans le cadre de l’élargissement de l’offre de formation, librement effectuées par les élèves et dûment certifiées. L’autonomie scolaire L’autonomie scolaire a été mise en place par la Loi Bassanini (Loi 59/1997) et réglée par le DPR 275/1998. Elle a obtenu aussi une reconnaissance constitutionnelle grâce à la réécriture de l’article 117 de la Constitution italienne, article dans lequel sont définis les pouvoirs de l’Etat et des régions dans le domaine de l’éducation et de la formation professionnelle. L’autonomie scolaire est considérée comme un outil à disposition des écoles pour assurer la réussite des élèves, une garantie de la liberté d’enseignement et une possibilité d’adapter toutes interventions aux différents contextes, à la demande des familles et aux caractéristiques des élèves. Avec l’introduction de l’autonomie scolaire on a eu aussi l’introduction d’un nouveau document le POF c’est-à-dire le Plan de l’Offre de Formation (aujourd’hui appelé PTOF parce que avec la Loi 107/2015 on lui a donné une durée de trois ans), document qui représente l’identité culturelle et conceptuelle de l’école et qui est public pour être consulté par les familles des élèves. Ce plan est élaboré par les collège des enseignants sur la base des orientations définis par le chef d’établissement et, finalement, approuvé par le conseil d’institut. Il y a deux typologies d’autonomie: celle didactique et celle de recherche. Autonomie didactique: tout en respectant la liberté d’enseignement et en suivant les indications nationales, chaque école peut adapter l’horaires des matières et le calendrier scolaire à ses nécessités, adopter des parcours didactiques individualisés (pour l’inclusion, par exemple, des élèves qui connaissent des difficultés scolaires), choisir d’utiliser méthodologies différentes et outils variés, prévoir des activités liées au contexte, etc. Autonomie de recherche: ce type d’autonomie concerne surtout la formation des enseignants et la possibilité donnée aux écoles de travailler in rete (en réseau?), c’est-à-dire avec des autres instituts polyvalents du territoire ou bien avec les universités ou des associations locales pour réaliser des activités spécifiques ou des projets. Autonomie d'organisation Autonomie financière Autonomie fonctionelle. Les organes collégiaux 1) Le conseil d'établissement: est un organe électif qui exerce les fonctions d'orientation tandis que le chef d'établissement est responsable de la gestion de l'école et du personnel. Il se compose du responsable d'établissement, des parents d'élèves, du personnel enseignant et non enseignant, des étudiants dans l'école secondaire de second degré. Parmi ses fonctions il y a: l'approbation du Plan de l'offre de formation sur trois ans, l'organisation et la programmation de la vie à l'école......Le Conseil élit un Comité exécutif avec des compétences techniques telles que celles qui concernent la gestion financière. 2) Le collège des enseignants: est présidé par le chef d'établissement et composé de tous les membres du personnel enseignant en service dans l'établissement scolaire, Le responsable attribue les fonctions de secrétaire à l'un des enseignants collaborateurs. Parmi ses fonctions il y a: la décision du fonctionnement didactique de l'établissement, (la programmation éducative et didactique).....C'est un collège électoral lorsqu'il élit deux enseignants dans le comité d'évaluation et lorsqu'il désigne les enseignants responsables des fonctions strumentales au PTOF. 3) Le conseil de classe, se réunit selon deux modes différents: avec la seule présence des enseignants, pour la coordination didactique et les opérations d'évaluation périodique et finale; avec la présence des enseignants et des représentants de classe élus par les parents (et par les étudiants dans l'école secondaire de second degré), pour vérifier la progression générale de l'activité didactique, pour approuver des projets didactiques de classe, des voyages éducatifs. 4) Le comité pour l’évaluation des enseignants a trois fonctions: a. identifier les critères sur lesquels le responsable d’établissement attribue un prix pour récompenser les enseignants méritants; b. exprimer son avis sur l’enseignant nouvellement affecté à la fin de l’année d’essai-formation; c. évaluer le service (pour une période maximale de trois ans) des enseignants qui en font la demande. Le comité a une durée de 3 ans, est présidé par le responsable d’établissement et se compose ainsi: trois enseignants de l’école, dont deux choisis par le collège des enseignants et un par le conseil d’établissement; deux représentants des parents, pour l’école maternelle et le premier cycle de l’enseignement; un représentant des élèves et un représentant des parents, pour le second cycle de l’enseignement, choisi par le conseil d’établissement; un composant externe identifié par le bureau scolaire régional entre enseignants, responsables scolaires et responsables technique. La Bonne École En 2015, la loi n. 107 (appelée loi Bonne école) a déployé une grande «Réforme du système national d’éducation et de formation» à mettre en place (surtout) à travers une série de délégations législatives à organiser en 18 mois dès l’entrée en vigueur de la loi (16 juillet 2015). Elles Sont entrées immédiatement en vigueur certaines normes relatives: 1) Plan supplémentaire de recrutement d’environ 100.000 enseignants; 2) la transformation du Plan de l’offre de formation sur un Plan de trois ans; 3) l’acquisition de la part des écoles des nouvelles ressources de l'effectif renforcé, grâce aux nouveaux recrutements; 4) les différentes procédures d’évaluation de l’année des épreuves des nouveaux enseignants; 5) un système différent d’encadrement territorial des enseignants de rôle et d’appel pour des missions de trois ans. La récente loi n. 107/2015 vise à renforcer l’autonomie scolaire, même à travers le renforcement de la fonction de dirigeant. Parmi les nouvelles compétences attribuées au responsable d’établissement, figurent celles de: 1) définir les orientations pour les activités de l’école sur lesquelles le collège des enseignants élabore le PTOF; 2) identifier le personnel à affecter avec des missions de trois ans aux postes de l'effectif de l’autonomie; 3) attribuer annuellement aux enseignants méritants, sur la base des critères identifiés par le comité d’évaluation, la récompense financière (bonus), délivrée par le fonds ministériel correspondant. L'environnement d'apprentissage: c'est un espace où les élèves communiquent, ils utilisent des dispositifs et des instruments. Il peut être physique, virtuel, formel et informel. D'abord Jonassen l'environnement d'apprentissage très efficace pour le développement des compétences doit être significatif ou bien il doit développer de nouvelles compétences lesquelles vont s'intégrer avece celles déjà présentes. LES LIGNES DIRECTRICES NATIONALES POUR L'ORIENTATION PERMANENTE (nota MIUR prot. n. 4232 del 19.02.2014) Stratégies de Lisbonne 2010 et Europe 2020 sur l'orientation tout au long de la vie est reconnu comme un droit permanente de chaque personne à travers des modalités différentes selon le besoins, les contexte et les situations. 1) Orientation à l'école: l'ensemble d'activités telles que le citoyen peut prendre des décisions conscients en matière d'instruction, de formation, occupation.....L'apprentissage des langues étrangères se déroule à travers des compétences acquises. L'école a un rôle centrale: orientation formative ou didactique pour le développement des compétences de base (enseignement et apprentissage de la discipline); activité de consultation d'orientation (monitorage du parcours individuel); activité d’accompagnement (construire et augmenter les compétences du monitorage et elles se réalisent dans le CV). 2) Soutien de l'école aux parcours d'orientation formative: tutor de l’orientation (organiser les activités, aider les élèves en situation de trouble...), formation des enseignants (module de formation initiale, connaissance du contexte socio-économique...), culture du travail et des entrepreneurs comme partie fondamentale de l'orientation, documentation des parcours et des activités d'orientation (Portfolio: diffuser et échanger des informations, des expériences du parcours scolaires à partir de l'école primaire...), sensibilisation/formation des parents, pacte de coresponsabilité éducative (la famille, sujet formatif primaire, donne une contribution à l'éducation des enfants et elle coresponsable des actions d'orientation de l'école: cours de formation pour les parents pour aider les enfants dans leur choix et des consultation psicologiques en cas d'abandon scolaire). 3) Orientation permanente et inclusion sociale: renforcement de la collaboration ave le monde du travail; soutenir l'esprit d'initiative des entrepreneurs des jeunes à travers des parcours scolaires et formatifs; la comparaison, la séléction et la condivision de modèles de certification des compétences acquises; le développement de stage, la promotion d'un apprentissage avec des actions d'information et de soutien aux jeunes, individuer les meilleures pratiques......4) Orientation et technologies de l’information (TIC): occupe une place très importante dans l'économie et dans la société de la connaissance. Les objectifs sont: les avantages aux citoyens, les meilleurs services publics (instructione et formation), le meilleur apprentissage et qualité de vie. L'efficacité de TIC consiste en: permettre à tous l’accès au web et aux ressources technologiques de qualité pour favoriser l'apprentissage de compétences d'orientation au travail, promouvoir la formation des enseignants, des opérateurs et des chefs d'établissements. 5) Intégration parmi le systèmes: fondamentale est le rôle des réseaux qui permettent des liens, des condivisions, des dialogues pour les jeunes et leur développement. Le développement de réseaux est un thème clé de la formation continue des enseignants. Il y a une figure dédiée à l'orientation dans l'école qui la fonction de: lancer les activités d'accompagnement des jeunes, établir les rapports avec les coordinateurs des départements disciplinaires, face à face avec l'extérieur pour accueillir toutes les propositions et les ressources présents sur le territoire, acquérir des compétences de base sur le management. LIGNES DIRECTRICES POUR L' ACCUEIL ET L'INTEGRATION DES ELEVES ETRANGERS (nota MIUR prot. n. 4233 del 19.02.2014) Elles proposent une déscription du nouveau contexte scolaire et sociale dans lequel il a lieu l'intégration des élèves étrangers dans nos écoles. En outre ces lignes proposent des indications en viguer qui aident l'école dans ce travail très complexe. distribution équilibrée pour avoir des classes étérogènes (maximum 30% d'inscriptions dans chaque classe). implication des familles pour promouvoir des choix responsables, pour comprendre les différentes exigences..... en ce qui concerne l'évaluation, ella sera périodique selon les critères définis par le Collège des enseignants, mais si l'élève présente des troubles d'apprentissage, on pourvoit aux tutelles spécifiques: Invalidité, TSA, BES. En outre il est possible d'adapter les programmes pour chacun et évaluer les élèves étrangers selon leur passé scolaire. Les élèves étrangers exigent des intérventions didactiques momantanées pour apprendre la langue et exceptionnellement on fait récours à un PDP ; en ce qui concerne les examens, la normes ne permet pas de différencier les épreuves pour les élèves étrangers, mais seulement pour ceux qui possède un PDP. Pour l'examen finale du premier cycle, c'est possible faire récours à un médiateur linguistique pour rendre facile la compréhension. On utilise la langue d'origine dans l'examen finale du deuxième cycle pour obtenir des autres crédits formatifs. D’un point de vue didactique l’objectif de l’école est celui de leur faire apprendre l’italien comme L2. Les Lignes Directrices du février 2014 tracent ce procès d’apprentissage et elles distinguent trois phases: Phase d’approche de la langue italienne pour communiquer à travers le canal visuel, c’est-à-dire, les images et celui de la Kynesthésique, c’est-à-dire la gestualité; Phase pont de l’accès à “l’italien de l’étude” avec l’introduction de l’écriture/lecture avec des livres bilingues et des films sous-titrés; Phase des apprentissages communs L'art. 5 du D.P.R. n. 89/2009 (école du premier cycle) prévoit que les deux heures d'enseignement de la seconde langue communautaire peuvent être utilisées pour développer l'enseignement de la langue italienne pour les élèves étrangers qui ne possèdent pas les connaissances nécessaires. Dans le cas où il sont dispensés de la seconde langue étrangère, les élèves étrangers ne doivent pas soutenir l'examen écrit et oral. La méthodologie didactique à préférer est celle de l’apprentissage coopératif, c’est –à-dire le travail en groupe: l’élève écoute les camarades de classe et il apprend à s’exprimer dans la même langue. Les “Lignes Directrices” décrivent aussi les aspects éducatifs. Selon cette vision, l’interculturel doit être orienté à favoriser la comparaison et le dialogue réciproque parmi les personnes des cultures différentes, dans une perspective multidimensionnelle et de pluralisme culturel, en refusant chaque logique de la séparation. LIGNES DIRECTRICES POUR FAVORISER LE DROIT A L'ETUDE DES ELEVES ADOPTES (nota MIUR prot. n. 7443 del 18.12.2014) Depuis longtemps la réalité de l’adoption est très diffusée dans notre société. Il faut pour première chose considérer qu’à la condition adoptive ne correspond pas une uniformité de situations et, par conséquence, de besoins.Pour commencer, quelles sont les caractéristiques des enfants adoptés qui commencent leur parcours scolaire? Souvent ils arrivent en adoption quand ils sont déjà grands, dans la préadolescence ou dans l’adolescence. Ils manifestent plus facilement que les garçons du même âge des difficultés d’apprentissage, liées à des troubles spécifiques ou à des difficultés scolaires générales (peu de concentration ou capacité d’autorégulation). Pour les élèves qui arrivent en adoption dans l’adolescence il faut faire attention à leurs insertions à l’école supérieure, qui représente un moment de grande crise: dans les années de l’école supérieure, les adolescents vont définir ce qu’ils sont et ce qu’ils deviendront, en terme de compétences cognitives et émotives, d’habilité et de fragilité. De plus, un mauvais choix scolaire peut leur donner de l’anxiété et des sentiments d'insuffisance: l' absence d’interventions efficaces peut contraster le décrochage scolaire et se traduire en plusieurs situations dont l’inachèvement des études. Les élèves adoptés au-delà des difficultés d’ordres émotif parfois ont des difficultés d’ordre cognitif et/ou linguistique que les parents et les professeurs ne peuvent pas reconnaître et en aggraver la situation. Il y a quelques années encore, la normative scolaire ne considérait pas les élèves adoptés, mais à partir du décembre 2014 la situation a changé. Les “Lignes Directrices” ont rempli ce vide législatif et ont individué des domaines critiques qui doivent être attentivement considérés : des difficultés psycho-émotives (c’est-à-dire qu’il faut considérer les expériences de vie défavorables dans la période avant l’adoption) ; la scolarité des pays d’origine qui souvent n’existe pas; l’âge supposé, l’italien comme L2: on observe que les fils adoptés apprennent avec vitesse le lexique de base et les expressions quotidiennes et communes, tandis qu’ils ont du mal à apprendre le langage un peu plus abstrait utilisé à l’école. Pour répondre à ces exigences on active tout de suite des interventions spécifiques comme le renforcement linguistique; on prévoit à l’école une personne de contact chargée de s’occuper de ces élèves; la famille doit collaborer avec l'école pour favoriser l'aise et le succès scolaire de leurs fils. Dans les “Lignes Directives 2014” on souligne aussi l’importance de ne pas assimiler l’élève adopté avec l’immigré: le premier, même s’il arrive d’un pays étranger, se trouve à vivre dans une famille italienne; il apprend facilement l’italien en manifestant ou de la nostalgie ou le refus vers le pays d’origine. Il faut dire qu’aujourd’hui grâce à la présence de ces « Lignes Directives » les élèves adoptés ont à disposition de nouveaux instruments normatifs qui, s'ils sont utilisés avec intelligence et s’ils sont accompagnés d’une collaboration avec la famille, pourront représenter une bonne contribution au succès formatif des enfants adoptés. LIGNES D'ORIENTATION POUR ACTION DE PREVENTION ET DE CONTRASTE A L' INTIMIDATION ET CYBER-HARCELEMENT (nota MIUR prot. n. 2519 del 15.04.2015) L’école ne peut pas seulement se limiter à mettre les T.I.C dans sa propre activité didactique, mais il faut qu’elle donne aux élèves les instruments nécessaires pour en bénéficier correctement. Il faut permettre d' apprendre aux élèves les aspects numériques des nouvelles technologies et en même temps il faut aussi les éduquer à leur dimension émotionnelle et relationnelle. Tout cela pour contraster la violence dans sa dimension virtuelle et souvent l'élève en situation de handicap apparaît comme une personne différente et plus facile à importuner. C’est la raison pour laquelle le Ministère de l’Education nationale a publié en avril 2015 le “Lignes directrices” qui s’adressent au personnel scolaire, aux élèves et à leurs familles aussi. L’école devra éduquer aux risques d’internet, en faisant comprendre que quiconque peut être victime de la violence d’autres et en rappelant que le facteur de risque principal est représenté par la solitude dans laquelle tombe la victime. Les « Lignes Directrices » introduisent aussi la nécessité sur le territoire des « centres du territoire de support » et la réalisation de projets liés à l’autonomie scolaire. Etant donné l’importance de ce thème l’école devra mettre dans le P.T.O.F une section dédiée à l’utilisation consciente des nouvelles technologies et les professeurs devront suivre des cours sur l’utilisation des T.I.C et sur leurs problématiques. En outre l'école et la famille sont très importantes dans la diffusion d'une attitude mentale et culturelle qui tient en compte de la diversité comme richesse pour accepter l'autre. Donc il est nécessaire de renforcer le Pacte de corresponsabilité éducative prévu du Statut des étudiants de l'école sécondaire.