Vous êtes sur la page 1sur 5

LES QUESTIONS LES PLUS

FRÉQUENTES SUR L'ALLAITEMENT


Quels sont les avantages d'allaiter ? Quelle place pour le père ? Quand sevrer ? Les réponses à vos
questions se trouvent ici
Kitett® répond aux questions les plus fréquemment posées sur l'allaitement maternel.
Vous ne trouvez pas le conseil attendu ? N'hésitez pas à nous contacter via notre rubrique Contact, choix
"Kitett® à votre écoute". Nous vous répondrons dans les meilleurs délais.

1 – Quels sont les avantages de l’allaitement maternel ?


Le lait artificiel est proposé comme alternative aux mamans qui n’arrivent pas ou ne souhaitent pas
allaiter. Cependant, le lait maternel constitue la meilleure alimentation qui existe pour un nourrisson. Ce
dernier est riche en :
 protéines
 lipides
 fer
 lactose
 minéraux
 eau
 enzymes
 cellules qui permettent de renforcer le système immunitaire.
À ce jour, ces différentes caractéristiques n’ont pas pu être recréées par les scientifiques qui travaillent sur
la composition de laits industriels. Les propriétés du lait maternel sont si efficaces que les enfants allaités
présentent moins de risques d’eczéma, d’asthme, d’allergies, d’infections gastro intestinales ou encore de
diabète. De plus, donner le sein présente plusieurs avantages pour la mère en termes :
 d’économie
 d’écologie
 d’organisation
Elle bénéficie de plus de la production d’ocytocine, ce qui lui permet d’accélérer le processus de
contraction de son utérus. Par ailleurs donner le sein lui fait perdre de nombreuses calories, ce qui
favorise un retour plus rapide à son poids de forme.
2 – À quel moment commence-t-on à allaiter et comment se déroule la première tétée ?
Les mamans qui souhaitent allaiter sont le plus souvent invitées à donner le sein dès les premières
minutes de vie de leur nourrisson. Les femmes ayant accouché par césarienne peuvent également
demander au personnel soignant de donner le sein dès qu’elles sont en état de le faire.
Une fois sur sa maman, le bébé est souvent attiré naturellement par l’odeur du lait et son instinct le dirige
vers le mamelon. Le liquide absorbé, le colostrum, est épais et jaunâtre, il contient une quantité très
importante d’anticorps qui seront excellents pour renforcer le système immunitaire du bébé.
Cependant, il peut arriver que la maman et le bébé ne réussissent pas à se «synchroniser»; ces moments
sont en général très difficiles à vivre pour la jeune mère qui ressent alors une véritable frustration (due à
l’envie intense de réussir son allaitement).
Aujourd’hui, une femme sur deux ne souhaite pas allaiter ou abandonne dès les premières semaines. Pour
être mené à bien, l’allaitement doit être un moment calme et apprécié par la maman, il ne doit en
aucun cas être source de stress.
3 – Comment le père réussit-il à trouver sa place durant les premiers mois ?
Certains papas sont inquiets à l’idée de voir leur femme allaiter. Leur peur de se sentir à l’écart est
légitime étant donné que la fusion entre la mère et l’enfant est très forte durant ces premiers mois.
Cependant, chaque papa à sa manière, réussit parfaitement à trouver sa place au fil des jours.
Interaction par le jeu, les regards, les sourires, la participation aux soins, au bain ou simple observation du
bébé, chacun s’exprime en fonction de sa personnalité et de ses envies. Le papa peut aider sa compagne à
préparer un coin confortable pour l’allaitement, il peut organiser la chambre du bébé et rester aux cotés de
la maman durant les tétées. Ces instants de partage participent grandement au bien-être de toute la
famille.
Les femmes qui tirent leur lait offrent également la possibilité aux pères de donner le biberon à leur bébé,
ces moments privilégiés sont souvent très appréciés des jeunes papas.
De manière générale, le père est rassurant, il est un soutien physique et moral à la maman, souvent
fatiguée par la grossesse, l’accouchement, la chute d’hormones et les premières nuits parfois difficiles.
4 – Existe-t-il des positions spécifiques, pratiques pour allaiter ?
Dès les cours de préparation à l’accouchement, la maman peut prendre connaissance des différentes
positions pratiques pour allaiter. Une fois le bébé dans ses bras, elle devra s’adapter en fonction de ses
réactions.
La première question qui se pose est celle du confort, la mère doit trouver ses repères en essayant
plusieurs techniques et sélectionne généralement une ou deux positions qui lui semblent agréables. Afin
de pouvoir téter efficacement, le nourrisson doit avoir l’aréole en partie dans la bouche et la lèvre du bas
retroussée. Son ventre doit faire face à celui de sa maman et il ne doit pas avoir besoin de bouger la tête
pour accéder au mamelon.
Ainsi, la plupart des mamans choisissent de poser la tête de leur bébé sur leur avant-bras (position dite
du « ballon de rugby »). D’autres préfèrent donner le sein en étant allongées sur le côté, ce qui leur
permet de s’endormir près du bébé en fin de tétée par exemple. Il existe une multitude de positions
efficaces que les mamans peuvent expérimenter à leur guise une fois qu’elles ont pris de l’assurance.
Chaque allaitement est unique et il est important de laisser une grande place à l’improvisation.
5 – Quels problèmes peuvent rencontrer les jeunes mamans qui souhaitent allaiter ?
Même s’il permet de brûler des calories et qu’il donne soif, l’allaitement n’est pas source de fatigue.
L’amalgame est malheureusement trop courant car certaines personnes associent l’état général de la
maman (engendré par l’accouchement, l’arrivée d’un bébé, etc.) à l’allaitement.
En revanche, allaiter peut provoquer des crevasses. Celles-ci sont assez douloureuses, surtout durant la
tétée et peuvent engendrer des saignements. Heureusement, le lait maternel est un excellent remède, il
peut soulager la maman s’il est appliqué sur le mamelon en fin de tétée.
Des crèmes spécialisées existent aussi pour accélérer la cicatrisation, elles sont de plus comestibles. Pour
éviter ce genre de désagréments, il est également possible de se procurer des bouts de sein en silicone, ils
doivent en revanche être utilisés avec parcimonie car ils modifient les réflexes de succion du bébé.
Enfin, la perte de poids du nourrissonpeut devenir une vraie préoccupation pour la maman qui allaite.
Si le nouveau-né ne retrouve pas une courbe de croissance positive avant sa sortie de la maternité, le
séjour pourra être prolongé. Sans prise de poids significative, la maman devra tirer son lait ou donner un
complément à son bébé.
6 – Peut-on se faire aider en cas d’échec, lorsque l’on souhaite absolument allaiter ?
Nombreuses sont celles qui ont un fort désir d’allaitement mais qui ne parviennent pas à leurs fins.
Pourtant, des études montrent que 98 à 99 % des femmes peuvent physiquement allaiter.
Le personnel présent à la maternité (composé de sages-femmes, d’auxiliaires de puériculture,
d’infirmières et de pédiatres) est parfaitement en mesure d’aider les mamans à gérer ce genre de situation.
Le séjour à la maternité étant assez court (de 3 à 5 jours en moyenne), il arrive souvent que les jeunes
mères cherchent de l’aide à l’extérieur, notamment auprès de consultants en lactation.
De nombreuses associations proposent également leurs services pour accompagner ces mamans dans
leurs démarches. Ainsi, la Leche League ou l’IPA (Information pour l’Allaitement Maternel) par
exemple, invitent les jeunes mères à participer à des réunions. Des animatrices bénévoles partagent leur
expérience, elles donnent de précieux conseilsqui rassurent les mamans et peuvent les aider à réussir leur
allaitement. Lors de ces réunions, les mamans qui souhaitent allaiter peuvent écouter les témoignages de
personnes ayant connu des expériences similaires.
Enfin, ces associations expliquent comment utiliser les accessoires ou produits qui peuvent favoriser la
lactation.
7 – Combien de temps dure l’allaitement ?
On considère que la grande majorité des bébés dans le monde sont allaités pendant au moins un an.
L’Organisation Mondiale de la Santé préconise un allaitement exclusif durant six mois au minimum.
La reprise du travail signe souvent l’arrêt de l’allaitement chez les femmes actives, pourtant, il est tout à
fait possible de tirer et conserver son lait afin de permettre au bébé d’en profiter plus longtemps.
L’allaitement ne doit pas être arrêté du jour au lendemain, l’enfant a en effet besoin de vivre une période
de sevrage avant de passer aux biberons et/ou au lait industriel. Les tétées sont de petits moments intimes
et privilégiés qui renforcent les liens affectifs entre la mère et son bébé. La fin de l’allaitement doit
impérativement se faire progressivement.
Certaines mamans allaitent seulement durant leur séjour à la maternité, d’autres continuent quelques
semaines ou quelques mois tandis que les plus motivées parviennent parfois à allaiter leur enfant jusqu’à
deux ans ou plus.
Il n’existe aucune réponse claire concernant la durée si ce n’est qu’il est préférable de proposer
un allaitement exclusif jusqu’à 6 mois. Chaque femme peut s’organiser comme elle le souhaite, le plus
important reste l’épanouissement de la maman et du bébé.
8 – Quand et comment commencer à sevrer ?
D’après la Leche League, seulement 57 % des femmes qui allaitent à la maternité continuent durant les 3
mois qui suivent, ce qui correspond généralement à la reprise du travail. Malgré les conseils de l’OMS,
seules 26 % des femmes continuent d’allaiter à 6 mois et 3 % à 1 an.
Le sevrage doit être progressif afin de ne pas bouleverser l’enfant. Il est par exemple possible de prendre
un mois pour sevrer son bébé, à raison d’une tétée supprimée par semaine.
L’arrêt de l’allaitement tient également compte des sensations de la mère et de l’état de ses seins. S’ils
sont douloureux, elle pourra les masser sous l’eau chaude et utiliser des coussinets pour contrôler les
fuites durant la journée. La maman peut également faire le choix de garder une ou deux tétées par jour
afin de ne pas engorger ses seins et de faire durer les moments privilégiés avec son enfant si elle y prend
plaisir.
Dès les premiers biberons, il est important de continuer à câliner l’enfant lorsqu’il boit, ainsi il percevra
les changements sans prendre peur. Le choix des biberons et surtout des tétines reste enfin une étape
importante du sevrage.
9 – À quel moment doit-on commencer la diversification alimentaire ?
Les débats sur la période à laquelle la diversification alimentaire doit commencer sont nombreux. Ainsi,
certains spécialistes s’accordent à dire qu’il faut débuter entre 4 et 6 mois tandis que d’autres prônent un
allaitement maternel jusqu’à 9 mois étant donné que le lait de la mère couvre entièrement les besoins du
nourrisson.
Pour rappel, L’Organisation Mondiale de la Santé préconise l’allaitement exclusif jusqu’à 6 mois.
Au départ, la diversification se fait en complétant le lait maternel, elle ne doit en aucun cas le remplacer.
De manière générale, on commence par introduire des fruits en compotes et des légumes cuits mixés.
Viennent ensuite les céréales puis les viandes.
Les parents doivent également être vigilants si le bébé présente des risques d’allergies. Les fruits à
coque, les kiwis et le céleri sont souvent interdits avant un an.
Enfin, il est essentiel d’introduire de nouveaux aliments de manière progressive. De la même manière, il
est impératif de ne pas bouleverser l’enfant avec trop de changements d’un seul coup (inscription
chez une assistante maternelle ou une crèche, installation dans une chambre individuelle et diversification
alimentaire au même moment par exemple).
10 – Comment s’organisent les femmes qui reprennent une activité professionnelle tout en allaitant ?
Le congé allaitement n’existe plus depuis 1975, aujourd’hui, les mamans actives qui souhaitent continuer
à allaiter doivent trouver des solutions.
Heureusement, le code du travail prévoit d’accorder aux femmes qui allaitent 1 heure par jour (ou 2
demi-heures) pour pouvoir tirer leur lait. Ce droit se poursuit durant les 12 premiers mois du bébé.
Les grandes entreprises qui emploient plus de 100 femmes doivent quant à elles aménager une pièce
d’allaitement dans leurs locaux ou à proximité. Ces pièces peuvent être exigées par les employées,
elles doivent comprendre au minimum un siège confortable et un lavabo avec eau courante. Les femmes
qui reprennent une activité peuvent donc tirer leur lait et le conserver dans un réfrigérateur, une glacière
ou un congélateur. Le lait sera ensuite donné au bébé (via un biberon) par la personne qui le garde. Celles
qui travaillent en semaine peuvent par exemple continuer à donner le sein à leur bébé le matin et le soir.
Durant les week-ends, les stimulations du nouveau-né permettront de relancer une production de
lait optimale. Il n’est donc pas étonnant de constater que la production de lait est plus importante le lundi
matin que le vendredi soir.
11 – Quels sont les accessoires les plus pratiques pour faciliter l’allaitement au quotidien ?
Le coussin d’allaitement est un accessoire très apprécié des jeunes mamans. Il est généralement acheté
dès les premiers mois de grossesse et s’avère très pratique par la suite. Ce dernier permet d’adopter une
position confortable en appuyant son bras ou son dos sur une surface facile à modeler.
Les tire-lait peuvent quant à eux avoir plusieurs fonctions. Ils sont une aide précieuse pour la maman qui
souhaite augmenter sa production de lait lorsque le bébé ne veut pas (ou ne peut pas) téter, mais ils sont
aussi et surtout utilisés pour récolter le lait à la reprise du travail. Ainsi, il existe des tire-lait manuels ou
électriques (à piles ou avec prise secteur), avec une ou deux pompes et parfois plusieurs vitesses. Certains
proposent différentes options comme par exemple les modes «stimulation» et «expression» afin de
reproduire au mieux la succion du bébé.
Les coussinets d’allaitement jouent aussi un rôle important puisqu’ils permettent d’éviter les fuites de
lait.
Enfin, les coques sont efficaces pour récolter le lait d’un sein lorsque l’autre est en phase d’expression,
cela permet entre autres de limiter les pertes.
12 - Est-il possible de conserver le lait maternel ? Si oui, comment et combien de temps ?
Il est bien évidemment possible de conserver le lait maternel.
Les femmes qui utilisent des tire-lait peuvent par exemple décider de laisser le précieux liquide dans
les récipients fournis avec la machine.
Certaines font le choix d’utiliser des sacs pré-stérilisés car ces derniers sont légers et faciles à conserver
puisqu’ils ne prennent que très peu de place.
Le lait maternel frais se conserve 6 à 8 h à 25°C, 48 heures au réfrigérateur (4°C), 4 mois au congélateur à
-18°C. Le lait congelé ne doit pas être recongelé, il se conserve 4 h maximum à température ambiante et
24 h au réfrigérateur à 4°C.
Pour le décongeler, il est recommandé de le mettre au bain marie, sans faire bouillir l’eau afin de ne pas
perdre ses propriétés. Notons également que les anticorps contenus dans le lait disparaissent durant la
congélation, il est donc préférable de le garder à température ambiante ou au réfrigérateur.
Quoi qu’il en soit, il vaut mieux donner à son enfant du lait maternel congelé que du lait industriel.

Vous aimerez peut-être aussi