Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
PARTIE 1
Les mouvements de terre : sont les terrassements de grande surface, opérés en terrain
découvert (pour l’exécution des routes, aérodromes, …)
Le décapage : c’est un terrassement de très faible profondeur (environ de 25cm) et de
grande surface.
Les fouilles : sont des terrassements dont la profondeur, rapportée à la surface ou à la
largeur, est plus importante. Les fouilles servent à l’exécution des bâtiments.
Le talus : c’est la pente, ou inclinaison, donnée aux parois des terres pour éviter
leur éboulement. Il dépend de la nature du terrain.
L’emprise d’un t e r r a s s e m e n t : c’est l a l i m i t e o u o n e x é c u t e n o t r e
TMBTP S5 TECHNOLOGIE DE BATIMENT 8
2016/2017
t e r r a s s e m e n t i l e s t matérialisé par l’intersection des talus (de déblais ou de remblais)
et du terrain naturel
POIDS FOISONNEMENT
NATURE DE TERRES T/ m3 PASSAGER % PERMANENT %
Exemple : si l’on extrait un volume de 1m3 de terre très compacte, on obtiendra un monticule de
1.25m3. Si l’on remet cette terre en place, après tassement, il restera quand même un volume de
1.10m3.
Bulldozer :
Dumper :
Pelle :
Niveleuse : Scraper
Les fouilles peuvent être réalisées à la bêche ou à la pelle dans la terre végétale, le sable, les sols
vaseux, etc. On utilise la pioche pour ameublir les terres, dont la cohésion n’est pas trop forte.
Le pic, les marteaux pneumatiques s’emploient pour les roches et les terres compactes.
On effectue les fouilles à la main lorsqu’il s’agit de terrassement de faible volume, ou
lorsque des conditions particulières l’exigent.
Lorsque le volume des terrassements devient important. Il est plus économique d’utiliser
des engins mécaniques pour effectuer les terrassements. Le débit de ces machines peut varier de
25 à 400m3 par heure.
Les terrassements s’effectuent par enlèvements successifs de couches de 40cm de
profondeur. La terre ameublie est rejetée hors de la fouille par le jet de pelle. L’accroissement de
la profondeur nécessite le jet des terres par étapes successives.
Lorsque la profondeur d’une fouille est importante, il est utile, voire nécessaire, d’étayer les
terres, pour prévoir les éboulements et les risques d’accident d’une part et, d’autres part, pour
diminuer l’emprise de l’excavation
L’inclinaison des talus naturels, dans un terrain déterminé, peut être défavorablement
influencée par certains facteurs extérieurs.
Les infiltrations d’eau possibles en profondeur, ou provenant des chutes de pluie, l’effet des
vibrations provoquées par les engins, les véhicules ou les machines. Les charges situées à
proximité immédiates de l’excavation sont des éléments qui causent la rupture des talus.
D’une façon générale, toute paroi d’une fouille doit être étayée lorsque la pente des talus
excède les rapports suivants.
1/1 d a n s les terrains ébouleux.
1/2 d a n s les terrains tendres mais résistants.
1/3 d a n s les terrains très compacts.
Un ouvrage, quel que soit sa forme et sa destination, prend appui sur un sol d'assise et lui transmet
un ensemble de charges.
Les éléments qui jouent le rôle d'interface entre la structure porteuse et le terrain constituent les
fondations.
Adaptées à la fois à l'ouvrage et à la nature du sol, elles prennent des formes diverses de manière
à assurer une bonne répartition des contraintes.
- Fondations superficielles :
Semelles continues sous mur.
Semelles isolées sous piliers.
Plots et longrines.
- Fondation par radier général.
- Fondations semi-profondes.
Sur puits.
- Fondations profondes.
Sur pieux.
Remarque
Il est vivement conseillé de faire réaliser une étude de sol avant de commencer l'étude des
fondations. L'étude de sol peut faire des économies sur le type de fondations.
Les fondations superficielles (c’est –à- dire de faible profondeur) sont utilisées lorsque :
Ce p r o c é d é e s t é c o n o m i q u e d a n s l e cas où l e
sol p o r t e u r e s t accessible p a r d e s moyens c o u r a n t s d e t e r r a s s e m e n t , c ’ e s t -à-
dire p o u r des p r o f o n d e u r s c o m p r i s e s entre 1 m e t 4 m.
* En maçonnerie.
* En moellons.
* En béton damé.
* En béton armé.
A- Fondations en briques
- Au fin fond de la tranchée o n dépose
une première assise de briques sur
couche de sable rude.
- Sur toute cette largeur de basse on
maçonne au moins 2 assises.
- On rétrécit ensuite progressivement
chaque ensemble de deux assises jusqu’à
ce que l’on obtienne. L’épaisseur ou mur
voulue.
- La tangente aux r e c o u p e m e n t s n e
peut être inclinée de plus de 60° p a r
rapport à l’horizontale.
Ce qui dépasse l’angle de 60°
subit des forces de traction : une
maçonnerie de broques ne peut y
résister.
B- Fondations en moellons :
- Ensuite o n m e t u n e c o u c h e d e
mortier de 3 à 4 c m d’épaisseur puis
o n p o s e les moellons en les bloquant et
les liaisonnant c o n v e n a b l e m e n t avec
du mortier.
La coupe d e l a f o n d a t i o n e n b é t o n
damé à la forme d ’ u n
trapèze isocèle d o n t les
angles à l a basse ont au moins 60°.
Le béton p e u t ê t r e c o f f r é ou coulé
directement entre les deux parois de la
fouille. Il doit être de consistance « terre
humide » et soigneusement damé lors de la
mise en place.
Ce béton e s t parfois légèrement armé pour
constituer un chaînage qui peut être
nécessaire s i le sol n’est p a s homogène.
A- Fondations en béton armé :
On utilise les semelles en béton
Armé :
Pour r é p a r t i r plus uniformément
la charge (conséquence de leur plus
grande rigidité).
Pour l i m i t e r l e poids des fondations
(fondations plus résistantes donc
m o i n s épaisses).
Pour réduire la pression exercée sur
le sol en élargissant la semelle (ce qui
nécessite u n e armature pour résister
aux efforts d e t r a c t i o n produits au
bas de l a s e m e l l e ).
On coule d’abord u n béton d e
propreté de béton maigre de 5 à 10 cm
d’épaisseur. On coule e n s u i t e la s e m e l l e
e n béton a r m é s o i t e n t r e d e s
planchers formant c o f f r a g e , soit
d i r e c t e m e n t entre les parois de l a
fouille.
B.2.2 Semelles isolées sous pilier :
B.2.2.1 Utilisations
En cas de l’utilisation des semelles isolées la structure doit être conçue pour transmettre les
charges en des points isolés et le sol de fondation doit avoir des qualités géotechniques
adéquates.
C’est-à-dire le sol d’assise doit avoir une résistance admissible assez élevée et une
compressibilité faible afin de limiter les tassements différentiels.
La face s u p é r i e u r e d e l a semelle, d e s t i n é e à r e c e v o i r l e c o f f r a g e
d u pilier, doit être p r é v u e a v e c u n r e d e n t d e 5 cm environ.
Définitions :
Soit à s u p p o r t e r l e plancher.
Soit à limiter Le dallage sur l e s rives du b â t i m e n t .
Ce s y s t è m e p r é s e n t e l e s a v a n t a g e s s u i v a n t s :
- Minimum de t e r r a s s e m e n t (uniquement pour les plots).
- Rapidité d ’ e x é c u t i o n .
Il peut ê t r e constitué :
-Soit par u n e s i m p l e d a l l e é p a i s s e .
-Soit par des p o u t r e s l o n g i t u d i n a l e s et t r a n s v e r s a l e s l i a n t l e s piliers porteurs
e t soutenant une dalle plus mince.
Radier
En cas de sol humide, on utilisera une natte géotextile anti-contaminant qui s’apparente à
un feutre.
On damera un remblai de 15-20cm d’épaisseur. Le remblai est principalement constitué de
ballast.
Cas normal (terrain sec) :
Vu que tout ce qui est canalisations doit passer sous la maison, il est important de penser à
placer les évacuations, égouttages, avant de couler le radier.
On fait alors reporter la charge sur le bon sol par des points d’appui séparés. On
distingue deux procédés :
Des longrines l i a n t en tête ces pieux ou ces puits assurent à la maçonnerie une assise
stable et plane.
L’étude des fondations p r o f o n d e s relève d e s firmes spécialisées, à la suite d’essais.
Nous savons actuellement calculer de façon précise les volumes de remblais et/ou de
déblais. Selon l’importance du chantier, le volume sera par conséquent plus ou
moins grand. Si ce volume est du déblai, il faudra prévoir les moyens nécessaires afin
d’évacuer les terres au mieux. De la même façon, si on est en présence de remblais, il
faudra organiser l’acheminement des terres sur le chantier.
Nous pouvons imaginer que ce sont les engins de transport (camions, tombereaux)
qui permettent le mouvement des terres sur des chantiers de terrassement.
Dans la plupart des cas, les travaux de terrassement nécessitent plusieurs camions : il
est donc facile de comprendre que sur un même chantier ceux-ci, par exemple, ne
peuvent pas être remplis en même temps par la pelle.
La durée d’un cycle de production est le temps nécessaire pour exécuter un tour complet, pour
une opération donnée.
Pour estimer la durée d’un cycle, un simple chronométrage suffit. Un bon résultat
est obtenu en faisant une moyenne sur quelques rotations. Un cycle est composé de
plusieurs étapes ayant chacune une durée élémentaire que l’on peut représenter de la
façon suivante :
ex : Les matériaux extraits sont déposés dans une décharge publique située à 12
km. La vitesse moyenne en charge est 30km/h.
Ttc = 12/30 =
0,40 h
2 – 2 Récapitulatif
Eléments de cycle Temps (h)
Chargement Tch = 0,16
Transport en charge Ttc = 0,400
Déchargement Tdé = 0,08
Transport à vide Ttv = 0,200
Durée de cycle Tcy = 0,84
2 – 4 Nombre de camions
Le nombre de camions à affecter à l’engin d’excavation est égal au temps de cycle d’un
camion divisé par son temps de chargement.
Donc n = 0,84/0,16 soit n = 5,25 camions
Conclusion : Nous avons le choix de prendre 5 ou 6
camions.
Nous allons montrer graphiquement que le choix d’une solution ou d’une
autre entrainera obligatoirement l’attente d’engin ou d’un autre.
Cas ou on prend 5 camions :
On s’aperçoit que le 5ème camion a fini de charger alors que le 1er n’a pas encore
terminé son 1er cycle : cela veut dire que la pelle va être obligée d’attendre.
On s’aperçoit que le 1er camion est déjà revenu alors que le 6ème n’a pas encore
terminé son chargement : cela veut dire que le premier camion, ainsi que les
suivants désormais, va être obligé d’attendre.
f t
V2
V0
fc
coefficient de tassement t = V2 / V1
coefficient de contre-foisonnement fc = V2 / V0 = f x t
4 – Applications
efficience: 50/60.
3
- Masse volumique apparente du terrain: 1,50 t/m .
- Coefficient de foisonnement du terrain considéré: 20%.
- Temps de déchargement des camions:
Semi-remorque: 0,25 min par m transporté.
3
25