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Considérons un système constitué par des molécules de gaz à l’intérieur d'un volume V.
a) Les molécules bougent dans tous les sens avec des vitesses très proches les unes des autres ,
on peut définir une vitesse moyenne V m = ΣVi/n , chaque molécule possède une énergie
cinétique définie par Eci = 1/2miVm2 et l’énergie cinétique du gaz est donnée par
b)
Ec(gaz) = ΣEci = Σ(1/2miVm2)
c) Les molécules de gaz bougent en permanence , il y a la fois des chocs et des répulsions entre
les molécules , l’ensemble des énergies mises en jeux correspondent a l’énergie potentielle
d’interaction , ainsi on peut attribuer a chaque molécule une énergie potentielle moyenne :
Epm = Epi et la somme de toutes les énergies potentielles d’interaction est égale a l’énergie
potentielle du gaz
Ep(gaz) = ΣEpi
d) Si le gaz est formé de deux atomes ou plus , on défini aussi l’énergie de liaison qui est
l’énergie qui lie les atomes les uns aux autres.
Par exemple dans la molécule de H—H , les deux atomes sont reliés par une liaison simple et
dans la molécule de CO2 ( O=C=O) , il y a deux liaisons C=O.
L’ensemble des énergies de liaisons des molécules est égale à l’énergie de liaison du gaz.
EL(gaz) = ΣEL(i)
Plus simplement, l’énergie interne d’un système regroupe toutes les énergies stockées à
l’intérieur de ce système quelle que soit sa nature.
L’énergie interne d’un système étant inaccessible à la mesure par contre on peut mesurer sa
variation au cours d’une transformation.
U= énergie interne est fonction d’état, sa variation ne dépend pas du chemin suivi, elle ne
dépend que de l’état initial et de l’état final.
II-2 : Le travail (W) :
Le travail (W) est une énergie échangée de façon ordonnée (toutes les molécules du système
vont se déplacer dans la même direction).
En thermodynamique , le travail est principalement du aux forces de pression, considérons
un cylindre rempli d’un gaz sur lequel on exerce une pression P
P1
P2
dl
Compression
le travail est reçu par le gaz donc dW >0 , or dV<0 d’où par convention
dW= - pdV
Application :
On détend un gaz supposé parfait contenu dans un cylindre de l’état 1 défini par :
P1 = 8 atm , V1= 2 l , T1 à l’état 2 ( P2= 1 atm , V2=16 l , T2=T1) ,
ii) représenter chaque fois le travail fourni sur un diagramme p=f(V) (diagramme de Clapeyron)
Réponse
P 2 = Patm = 1 atm
P 1= 8 atm
Détente
état initial (P 1=8 atm ,V1 = 2 litres) état final (P2= 1 atm , V2 = 16 litres)
La transformation réversible est une transformation tres lente au cours de laquelle on passe de l’état
initial à l’état final par une succession d’états d’équilibres intermédiaires.
A chaque instant au cours de la transformation on connait avec exactitude les différentes grandeurs
d’état qui définissent le système.
Ainsi au cours de la détente précédente, on soulève la masse qui exerce une pression sur le gaz par
de très petits déplacements et pour chaque petit déplacement on attend que le système soit a
l’équilibre , on répète cette opération n fois jusqu'à arriver a l’état final ( la masse est complètement
détachée du piston qui n’est donc soumis qu’a la pression atmosphérique) c’est la transformation
réversible .
P(atm)
8 état initial
2 16 V(l)
On enlève d’un seul coup le poids qui exerce une pression sur le piston
la pression du gaz passe tres rapidement de P 1 à P2 = Pext = 1 atm le volume étant toujours a V 1, il s’en
suit une augmentation tres rapide du volume du gaz jusqu'à V 2 = 16 litres à P2 = constante= Pext
Le travail fournit par le gaz est donné par dW irreversible = -PfinaldV = -P2dV
V2
W irrev = - ∫ P 2dV = -P2(V2-V1)
V1
Graphiquement:
P(atm)
8 état initial
2 16 V(l)
On remarque que Wreversible et different de Wirreversible d’où le travail dépend du chemin suivi , donc le
travail n’est pas une fonction d’état.
* définition : la chaleur est une forme de l’énergie échangée de façon désordonnée entre deux
systèmes ou entre un système et son milieu extérieur.
a) par conduction : interaction entre des particules énergétiques et d’autres particules moins
énergétiques (contact entre un métal chaud et un métal froid)
b) par convection : transmission de la chaleur entre la surface d’un solide et un fluide (liquide,
gaz) en mouvement. la chaleur est d’abord transmise par conduction entre le solide et le
fluide par la suite elle est emportée par le fluide (exemple refroidissement du moteur d’une
voiture)
Lorsqu’on chauffe ou on refroidi un corps soit sa température va changer sans que son état physique
ne change soit son état physique change sans que cela n’induise une variation de température.
Pour les solides et les liquides : QP = QV ou nCPdT = nCVdT donc CP = Cv (car les solides et les
liquides sont incompressibles)
Pour les gaz, CP ≠ CV (les gaz sont compressibles), la chaleur a pression constante est différente de
la chaleur a pression constante, on défini le rapport : γ= CP/CV (coefficient de l’adiabatique)
soit un gaz parfait : PV=nRT donc d(PV) =d(nRT) donc PdV +VdP =nRdT (VdP=0)
On remplace par [2] dans [1] on obtient : dQP –nRdT = nCVdT = nCPdT –nRdT
Au cours d’une transformation d’un système d’un état initial à un état final il échange de l’énergie
avec le milieu extérieur sous forme de travail (W) et (ou) de chaleur (Q)
La variation d’énergie interne est égale à la somme du travail et de la chaleur échangée avec le milieu
extérieur.
chemin-1
chemin-3
Comme U est une fonction d’état (elle ne dépend pas du chemin suivi) alors :
On peut imaginer deux chemins pour aller de l’état initial à l’état final : un chemin ou la
transformation est réversible et un autre chemin ou la transformation est irréversible.
dU = δq + δw = δq – PδV
la variation d’énergie interne (ΔU) , le travail (W) et la quantité de chaleur échangée parle gaz
parfait.
P(atm , Pa)
P2
Isotherme réversible
P1
V2 V1
II-4.2 : la transformation isochore réversible ( V= constant )
v2
Wisochore = ∫ pdV = 0 et ΔUisotchore = Qisochore = nCVΔT
v1
P2
Transformation isochore
P1
V 1=V2 V
II-4.3 La transformation isobare réversible : c’est une transformation qui se déroule a pression
constante (c’est le cas de la grande majorité des transformations car elles se déroulent a pression
atmosphérique) au cours de cette transformation on a toujours P final = Pinitial
Sur un diagramme de Clapeyron la transformation isobare est représentée par le schéma suivant :
P(atm, Pa)
P 1=P2
Transformation isobare
V1 V2 V(l, m3)
Au cours de la transformation isobare, on vérifie que dU = dQ+dW = nC VdT = nCPdT –pdV (1)
on sait que d(PV) =d( nRT) , d’où : PdV +VdP = nRdT = PdV (2)
En remplaçant par (2) dans (1) on abouti à : nCVdT= nCPdT –nRdT, d’où Cp-Cv=R
ou plus simplement PVγ = Cte (γ= coefficient de l’adiabatique , γ dépend de la nature du gaz il
est égal au rapport CP/CV du gaz)
et CP = R γ/(γ-1)
CV = R/(γ-1)
d’autre part : d(PV) = ) d(nRT) d’où : PdV +VdP = nRdT = nR(1-γ)PdV/nR = (1-γ)PdV
on multiplie cette équation par (1/PV) , cela nous donne : dP/p +γdV/V=0
P(atm , Pa)
P2
Adiabatique réversible
P1
V2 V1 V(l, m3)