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référent
l’actualisation du type
(ce à quoi le signe réfère)
signifiant
le véhicule
(ce qui agit comme signe)
signifié
le type (concept)
[objet
I.2.1.4.Le signe, de saint Augustin à R. Barthes:
Dans son Aventure sémiologique, Barthes nous donne une définition qui ne risque pas d’être récente.
Il s’agit de celle faite par saint Augustin qui conçoit le signe comme :
« une chose qui, outre l’espèce intégrée par les sens, fait venir d’elle-même à la pensée quelque
autre chose.»[4]
I.2.1.5. Le signe pour Courtés et Greimas :
Greimas et Courtés, dans leur Dictionnaire raisonné de la théorie du langage, définissent le signe en
utilisant une terminologie très spécifique et propre à la sémiotique : pour eux, « Le signe est une unité
du plan de la manifestation constituée par la fonction sémiotique. C'est-à-dire, par la relation de
présupposition réciproque (ou solidarité) qui s’établit entre des grandeurs (unité) du plan de
l’expression (ou signifiant) et du plan du contenu (ou signifié) lors de l’acte du langage.»[5]
Pour mieux simplifier les concepts, le signe est l’union qui s’établit entre un plan du contenu et un
plan de l’expression.
La terminologie employée dans cette définition est un peu particulière. C’est une terminologie propre
à la sémiotique moderne. C’est ce qu’utilise notamment l’école américaine et la sémiotique de
Greimas, Klinkenberg et Courtés dans tous leurs ouvrages.
I.2.2. Signe naturel et signe culturel :
Le signe naturel tout comme ce qu’il provoque comme interprétation est un signe qui n’est
pas d’institution humaine, autrement dit, sa signification n’est pas librement créée par l’homme.
Donc le signe naturel est généralement un signe arbitraire. Ce qui met d’emblée l’autre signe, celui
dont nous instituons la signification, ou celui que nous créons, dans la culture. Ce dernier serait,
alors, un signe motivé.[6]