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fichiers
Module : Administration système sous Linux (Préparation LPIC)
Par S.HAOUAS
A.U : 2019-2020
1
Les disques
• Un disque est physiquement composé de plateaux
ayant chacun deux faces.
• Sur chaque face, il y a un certain nombre de pistes
concentriques.
• Chaque piste est composée d’un certain nombre de
secteurs.
• Un cylindre correspond à le superposition de pistes des
différents plateaux que le bras de lecture/écriture peur
lire sans se déplacer.
• Un secteur a habituellement une taille de 512 octets.
• L’espace disque est fait d’un certain nombre de
secteurs.
2
Vision physique d’un disque, cylindres
et secteurs
Schéma d’un disque dur de
l’extérieur
3
Partitionnement, table des partitions,
le MBR
• Un disque peut contenir une ou plusieurs partitions , chacune peut être
considérée comme un petit disque.
• Un disque peut être découpé en 4 partitions physiques au maximum.
• La table des partitions correspondante (qui accepte 4 entrées) est
stockée complètement dans le MBR (Master Boot Record), qui est le
premier secteur du disque.
• Les partitions physiques sont de 2 types : partitions primaires (dites aussi
principales) et partitions étendues.
• Le partitionnement va permettre l’installation de plusieurs systèmes
d’exploitation (en « dual boot ») mais aussi de diviser un disque
volumineux en unités distinctes afin d'en organiser plus facilement son
contenu.
• Le partitionnement permet aussi de cloisonner des données (sécurité,
optimisation d’accès, …).
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Partition principale/étendue/logique
• Une partition principale peut être amorçable. Cela
signifie que son premier secteur peut recevoir le code
pour lancer un système d'exploitation. Sous DOS ou
Windows cette partition doit être désignée comme
"active" .
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Utilisation d’une partition
• Une partition peut abriter :
– Un système de fichiers, c'est-à-dire une
arborescence de fichiers.
– Un espace de swap*, c'est-à-dire une extension
de la mémoire vive (swap = emplacement sur le
disque dur qui permet de décharger la mémoire
vive physique -RAM- lorsque celle-ci arrive à
saturation). On parle alors de partition d’échange.
– Un espace disque dédié à une application, par
exemple Oracle.
*) La swap peut aussi se présenter sous forme de fichier (on parle de fichier d’échange)
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Géométrie d’un disque
• Dans le processus de partitionnement, le disque est divisé en
partitions.
• Une partition est une suite de cylindres consécutifs pouvant être
considérée comme un volume indépendant des autres partitions du
disque.
• Une partition commence par l'adresse physique de début d'un
cylindre, et se termine avec l'adresse physique de fin d'un cylindre.
• Les pistes des différents plateaux, situées à la verticale les unes des
autres forment les cylindres.
• Une piste est divisée en secteurs.
• Un secteur est composé de blocs .
• Le bloc va constituer la plus petite unité logique de stockage.
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Aperçu sur les types de disques
• Un disque dur se connecte à la carte mère via une interface. Ces interfaces ont
largement évolué avec le temps dans un souci de simplicité et d’augmentation des
performances.
• En voici quelques unes :
– IDE (Integrated Drive Electronics, appelé aussi PATA : Parallel ATA), la plus
courante dans les machines personnelles jusqu’à 2005, appelée aussi ATA (AT
Attachment), à ne pas confondre avec S-ATA, cette dernière l’ayant
remplacée ;
– SCSI (Small Computer System Interface), plus chère que l'IDE mais offrant
généralement des performances supérieures. Régulièrement améliorée avec
augmentation de la vitesse de transfert : normes SCSI-1, SCSI-2, SCSI-3)
– Serial ATA (ou S-ATA), est une interface série, peu coûteuse et plus rapide
qu’ATA (normes SATA, SATA II et SATA III), c’est la plus courante pour le grand
public
– SAS (Serial Attached SCSI), qui combine les avantages du SCSI avec ceux du
Serial ATA et est compatible avec cette dernière, plus fiable et principalement
utilisé sur les serveurs
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Nom des disques
• Sous Linux, les disques IDE (dits ATA/PATA) sont
nommés comme suit :
– /dev/hda Le disque maître géré par le 1er contrôleur.
– /dev/hdb Le disque esclave géré par le 1er contrôleur.
– /dev/hdc Le disque maître géré par le 2ème contrôleur.
– /dev/hdd Le disque esclave géré par le 2ème contrôleur.
– Etc.
• Les disques SCSI, SATA et USB (raccordés via un port
USB) sont nommés comme suit :
– /dev/sda Le 1er disque.
– /dev/sdb Le 2ème disque.
– Etc.
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Nom des partitions
• Pour un disque, les partitions sont nommées
comme suit (par exemple pour le disque hda) :
– /dev/hda1 : La 1ère partition primaire.
– /dev/hda2 : La 2ème partition primaire.
– /dev/hda3 : La 3ème partition primaire.
– /dev/hda4 : La partition étendue.
– /dev/hda5 : La 1ère partition logique (à l’intérieure
de la partition étendue).
• Toutes les partitions primaires ne sont pas
forcément présentes.
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Exemple d’identification des
partitions d’un disque IDE
15
Les commandes de partitionnement
sous Linux
• Il y a : cfdisk, fdisk, parted, gparted
• fdisk est l’un des outils de partitionnement de disques.
• fdisk possède un menu interactif. Elle permet de :
– Afficher la table des partitions (commande p).
– Ajouter une nouvelle partition (commande n).
– Détruire une partition (commande d).
– Créer une table de partition vide, pour un nouveau disque (commande o).
– Changer le type d’une partition (commande t).
– Mettre/enlever le drapeau partition active (commande a).
• Pour sortir de l’utilitaire, on a le choix entre la commande w (write) qui
valide les modifications et la commande q (quit) qui annule les
changements.
• Si l’on travaille sur le disque système, il est nécessaire de redémarrer pour
une prise en compte des modifications.
• Quand on crée une partition, on a le choix, selon les cas, entre créer une
partition primaire, étendue ou logique.
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Préparation du support physique
La préparation du support physique passe par
5 étapes :
1. Mise en place du disque physique
2. Partitionnement des volumes
3. Création des systèmes de fichiers (permet au
système d’exploitation de gérer les fichiers,
l’arborescence, les droits, …)
4. Montage des systèmes de fichiers
5. Gérer l’accès aux utilisateurs
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Les systèmes de fichiers
• L’arborescence globale, vue par les applications
est composée d’un ou plusieurs systèmes de
fichiers (File System ou FS).
• Chaque FS correspond à une arborescence de
fichiers gérée comme un tout.
• Typiquement un FS est stocké dans une partition.
Mais un FS peut également être stocké dans un
cdrom, une clef USB, en mémoire (c’est le cas
pour un live-cd), ou même dans un fichier
ordinaire…
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L’arborescence des FS
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Le montage de FS
• Les fichiers d’un FS ne sont accessibles que si le
FS est activé, on dit « monté ».
• Le montage d’un FS implique d’associer la racine
du FS à un répertoire, dit répertoire de montage.
• Le démontage d’un FS rompt cette association.
• Le FS root est monté automatiquement par le
noyau lors des premières phases du démarrage.
• Les autres FS peuvent être montés
ultérieurement, de manière automatique ou
manuelle.
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Exemple de montage
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Structure du FS
• Physiquement, un FS est composé de différentes tables
systèmes :
– Le superbloc qui contient les données générales (taille,
monté ou non, …). Il est en début de partition.
– La table des inodes qui contient la table de description et
d’allocation des fichiers. Chaque inode (fichier) est repéré
par un numéro, le numéro d’inode.
– Les répertoires : un répertoire est une table de
correspondance nom de fichier <-> numéro d’inode.
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• Structure du superbloc (principaux champs):
– Nombre total d’inodes
– Nombre total de blocs
– Nombre de blocs réservé à root
– Nombre de blocs libres
– Nombre d’inodes libres
– Taille des blocs
– État du FS
– Date de dernière vérification du FS
– Date du dernier montage
– …
• Structure d’un inode (principaux champs):
– Mode (type+droits)
– uid/gid
– Taille en octets
– Date de dernier accès
– Date de création
– Date de dernière modification
– …
Le nom du fichier ne fait pas partie de l’inode!
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Les différents types de FS
• Un système Linux peut gérer différents types de FS, chacun ayant des
fonctionnalités différentes. Voici un panorama des principaux types :
– ext2 : L’ancien FS standard Linux.
– ext3 : compatible avec ext2 et plus tolérant aux pannes.
– ext4 : le FS standard des systèmes Linux aujourd’hui (remplace ext2
et ext3)
– iso9660 : Le FS utilisé pour structurer les données stockées sur un
cdrom/dvdrom.
– reiserfs : Le FS standard des systèmes SUSE.
– xfs : FS très répandu, notamment sous Debian.
– nfs (network file system): FS réseau standard des systèmes Unix qui
offre le partage de fichiers de manière transparente.
– FS spéciaux comme les FS en mémoire (disques en RAM ou Ramdisk),
il s’agit d’une portion de la RAM utilisable comme un disque, qui est
pris en charge par le noyau
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– ….
• Différents attributs sont nécessaires afin de
définir un système de fichiers. Ils incluent
entre autres :
– la taille maximale que peut avoir un fichier dans
ce système de fichiers
– la taille maximale que peut avoir une partition
utilisant ce système de fichiers
– la journalisation ou non du système de fichiers
– La capacité du FS à gérer des droits d’accès aux
fichiers et aux répertoires
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• Un système de fichiers journalisé est un système de
fichiers tolérant/résistant aux pannes qui permet d'assurer
l'intégrité des données en cas de problème matériel, de
panne de courant ou d'arrêt brutal du système.
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Le FS ext4
• Taille maximale du FS : 1Eo (1 exaoctet = 1018
octets)
• Taille maximale d’un fichier = 16 To (téraoctet
= 1012 octets)
• Nombre maximal de sous-répertoires : illimité
• Nombre maximal de fichiers : 4 milliards
• C’est un FS journalisé
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Quelques commandes de gestion de
FS
• mkfs : Créer un FS (concrètement, formate une
partition).
• fsck : Vérifier/réparer un FS.
• mount : Monter un FS. L’option –a (all) monte
l’ensemble des FS décrits dans /etc/fstab. Cette
commande est activée par les scripts lancés
automatiquement au démarrage.
– Le fichier /etc/fstab est lu au démarrage du système
et contient les montages à effectuer.
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Le fichier /etc/fstab
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