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MVA013 CNAM

Corrigé des exercices complémentaires : Equations différentielles - Matrices - Systèmes


linéaires

Exercice 1.
1. On cherche à résoudre (H) y 0 (x) − 2 y(x) = 0
On a immédiatement : yH (x) = K e2x
2. Cherchons une solution particulière de l’équation différentielle (E) y 0 (x) − 2 y(x) = ex
1 6= 2 donc on cherche une solution particulière de la forme : y0 (x) = A ex avec A constante réelle
à déterminer.
On calcule : y00 (x) = A ex .
y0 vérifie l’équation (E) : y00 (x) − 2 y0 (x) = ex (E)
En remplaçant, il vient : A ex − 2A ex = ex donc (A − 2A)ex = ex donc −A ex = ex
D’où A = −1 car ex ne s’annule jamais.
Donc y0 (x) = −ex .
3. Les solutions de (E) sont de la forme : y(x) = yH (x) + y0 (x)
soit : y(x) = K e2x − ex , avec K ∈ R.

Exercice 2. (Hors programme, mais pas plus difficile.)


y(x)
On cherche à résoudre l’équation différentielle (E) : y 0 (x) − 2 = −1 pour x ∈ R ∗
x
y(x)
1. On cherche à résoudre l’équation homogène (H) : y 0 (x) − 2 =0 pour x ∈ R ∗
x
En supposant que y ne s’annule jamais, l’équation (H) est équivalente à :
y 0 (x) 2
=
y(x) x
y(x) 
En intégrant, on obtient : ln = 2 ln(|x|) = ln(x2 ), avec K constante réelle.

K
D’où : y(x) = K x2
On vérifie que soit y ne s’annule jamais, soit elle est partout nulle, et c’est la solution triviale.
2. On cherche une solution particulière de l’équation différentielle (E) :
y(x)
y 0 (x) − 2 = −1 pour x ∈ R ∗
x
Utilisons la méthode de variation de la constante.
On cherche y0 (x) = K(x)x2
On va déterminer K(x).
On dérive : y00 (x) = K 0 (x)x2 + 2K(x)x
y0 (x)
y0 vérifie (E) donc : y00 (x) − 2 = −1, soit :
x
2
K(x)x
K 0 (x)x2 + 2K(x)x − 2 = −1
x
0 2
K (x)x = −1
1
K 0 (x) = − 2
x
1
K(x) =
x
1
Et y0 (x) = x2 = x
x
3. La solution générale de (E) est y(x) = yH (x) + y0 (x), soit :
y(x) = Kx2 + x x ∈ R ∗ et K ∈ R.

   
0 1 −1 a b
Exercice 3. (3 points) T = et U=
2 3 0 0 c
T est une matrice de taille 2 × 3 et U est une matrice carrée d’ordre 2. 
2b a + 3b −a
Donc T U n’existe pas et U T existe et est de taille 2 × 3. On a : U T =
2c 3c 0

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Exercice 4.
Soit le système linéaire (S) : 
 x +z =4
x+y−z =5
x − y + 2z =6

 
x
1. Le système s’écrit sous la forme matricielle AX = B avec X = y .
z
 
1 0 1
A = 1 1 −1
1 −1 2

Et  
4
B = 5
6
2. On applique la méthode du pivot de Gauss sur la matrice augmentée du système :
 
1 0 1 4
1 1 −1 5
1 −1 2 6

On effectue les opérations suivantes : (L2 ) ← (L2 ) − (L1 ) et (L3 ) ← (L3 ) − (L1 ), ce qui donne :
 
1 0 1 4
0 1 −2 1
0 −1 1 2
Puis : (L3 ) ← (L3 ) + (L2 ), ce qui donne :
 
1 0 1 4
0 1 −2 1
0 0 −1 3
On en déduit, en partant de la troisième équation :

 z = −3
y = −5
x =7

Le système admet une unique solution :



 x =7
y = −5
z = −3

3. On applique de nouveau la méthode du pivot de Gauss sur la matrice augmentée :


 
1 0 1 1 0 0
1 1 −1 0 1 0
1 −1 2 0 0 1
On effectue les mêmes opérations que précédemment : (L2) ← (L2 ) − (L1 ) et (L3 ) ← (L3 ) − (L1 ),
ce qui donne :
 
1 0 1 1 0 0
0 1 −2 −1 1 0
0 −1 1 −1 0 1

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Puis : (L3 ) ← (L3 ) + (L2 ), ce qui donne :


 
1 0 1 1 0 0
0 1 −2 −1 1 0
0 0 −1 −2 1 1
On veut obtenir la matrice identité I3 à gauche. On commence par diviser (L3 ) par -1 :
 
1 0 1 1 0 0
0 1 −2 −1 1 0
0 0 1 2 −1 −1
On veut mettre des zéros au-dessus du pivot de la troisième colonne. On effectue donc les
opérations : (L1 ) ← (L1 ) − (L3 ) et (L2 ) ← (L2 ) + 2(L3 ) :
 
1 0 0 −1 1 1
0 1 0 −1 1 0
0 0 1 3 −1 −2
On en déduit :  
−1 1 1
A−1 = −1 1 0
3 −1 −2

Exercice 5.
On considère le système linéaire suivant (S) :

 x + y − z =2
x + 2y + z =3
x + y +(k 2 − 5) z =k

où k est un nombre arbitraire.

On applique la méthode du pivot de Gauss sur la matrice augmentée du système :


 
1 1 −1 2
1 2 1 3
1 1 (k 2 − 5) k

On effectue les opérations suivantes : (L2 ) ← (L2 ) − (L1 ) et (L3 ) ← (L3 ) − (L1 ), ce qui donne :
 
1 1 −1 2
0 1 2 1 
0 0 (k 2 − 4) k − 2
Le système s’écrit alors : 
 x + y − z =2
y +2 z =1
(k 2 − 4) z =k−2

La troisième équation s’écrit : (k − 2)(k + 2)z = k − 2.


On regarde quand (k − 2)(k + 2) s’annule, ce qui nous donne trois cas.
Premier cas : si k = 2 :
La troisième équation s’écrit : 0 = 0 Le système devient :

x + y − z =2
y +2 z = 1

Le système admet donc une infinité de solutions si k = 2.


Deuxième cas : si k = −2 :

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La troisième équation s’écrit : 0 = -4


Le système est incompatible et n’admet aucune solution si k = 2
Troisième cas : si k 6= 2 et k 6= −2 :
1
Alors z = et y puis x s’en déduisent.
k+2
Le système admet une unique solution si k 6= 2 et k 6= −2.

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