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Pourquoi l'écologie industrielle ?

Objectif de l’écologie industrielle


Faire évoluer le système économique dans son ensemble, pour le rendre viable
à long terme et compatible avec le fonctionnement normal des écosystèmes
naturels.
L'écologie industrielle n'est que l'application de la loi
de LAVOISIER appliquée à la production industrielle:

« Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se


transforme. »
Analyse de cycle de vie (ACV)

L'analyse du cycle de vie (ACV) est un moyen systémique d'évaluation


des impacts environnementaux globaux d'un produit ou d'un procédé.
Son but est de connaître et pouvoir comparer la pression d'un produit
sur les ressources et l'environnement tout au long de son cycle de vie,
de l'extraction des matières premières jusqu'à son traitement en fin de
vie (mise en décharge, recyclage...) en passant par les 
ressources naturelles utilisées.
 
les flux constitutifs d'un produit:

La technosphère :représente l'ensemble des activités et produits


humains (production, transformation, consommation)
L'écosphère :représente principalement l'environnement naturel.
Selon la norme ISO 14040, L'ICV est la phase de l'ACV
 impliquant la compilation et la quantification des intrants et
des extrants d'un produit ou d'un système de produits sur
l'ensemble de leur cycle de vie.

ICV : Inventaire de Cycle de Vie.

L'ICV est un bilan complet des flux entrants et des flux sortants,
c’est-à-dire des ressources énergétiques, matières premières et
transports nécessaires pour fabriquer un produit ou un système. 
L’écotoxicologie

L’écotoxicologie est l’étude des effets des polluants toxiques


dans les écosystèmes

Les polluants toxiques.


Certaines émissions naturelles sont toxiques : gaz des volcans,
minéraux dans les sols et les eaux, métabolismes secondaires, gaz et
produits de fermentations, hydrocarbures,
les sources de pollution les plus importantes sont attachées à :
-la production d'énergie (nucléaire, pétrole, gaz, charbon),

-aux activités industrielles (chimie, métallurgie, électronique, automobile


et aéronautique, pharmacie, agroalimentaire, papeterie, etc.)

-aux activités du secteur agricole (engrais, pesticides, herbicides,


biogaz, etc.).
-Exemple d'un polluant directement introduit dans l'environnement:
un pesticide

Dispersion dans l'environnement d'un pesticide appliqué sur une plante

Sur ce schéma, on voit que le pesticide se disperse:


-dans le sol
-dans les cours d'eau (eau de surface) où il est entrainé par ruissellement
-dans les nappes phréatiques par infiltration (à cause de la pluie)
-dans l'air par volatilisation où il peut être dégradé (photo-décomposition) et/ou redéposé à
un autre endroit
Que devient le polluant 

Le polluant se répartit selon ses propriétés et selon les conditions du milieu


Une fois le polluant dans l'environnement :

-il peut être rapidement dégradé ou au contraire persister dans l'environnement.

 le toluène, un hydocarbure utilisé dans l'industrie chimique, son temps de demi-vie
est de seulement 28 jours (il est donc assez rapidement dégradé dans
l'environnement) (Wiedemeier, 1999). 

-il peut se transformer ou se combiner avec d'autres composés et


devenir plus ou moins toxique que la forme initiale.

ex : le pesticide DDT peut être transformé en DDE par l'activité


microbienne dans l'environnement; le DDE est un composé encore
plus toxique que le DDT
 dichlorodiphényldichloroéthylène
 dichlorodiphényltrichloroéthane

il peut être « piégé » et ne pas contaminer les organismes vivants


ou au contraire être « disponible » et les contaminer 
Fiscalité écologique

Fiscalité écologique
La politique de fiscalisation environnementale basée sur le principe
du « pollueur payeur » a touché les activités à fort taux de pollution à
travers la mise en place d’un  système fiscal opérationnel.

La taxe s’applique aux activités dont la liste est annexée au décret


exécutif N° 98-339 du 03 novembre 1998 ;
Les activités polluantes ou dangereuses pour l’environnement sont
classées en deux catégories :
-Les activités soumises à une déclaration préalable avant la mise en
service du président de l’APC territorialement compétent.
-Les activités soumises à une autorisation préalable soit du ministre
chargé de l’environnement, soit du wali territorialement compétent, soit
du président de l’APC territorialement compétent.
Le montant unitaire de  la taxe est fixé selon les dispositions de l’article 54 de la
loi n° 99-11 du 23 décembre 1999, portant loi de finances pour 2000 ; est comme
suit :

Tableau N° 01

LES ACTIVITE SOUMISE A : MONTANT


< deux employés ≥ deux employés

-Déclaration  9 000 DA 2 000 DA

 -L’autorisation du président de l’APC    20 000 DA  3 000 DA

- L’autorisation du wali 90 000 DA 18 000 DA

 -L’autorisation du ministre chargé de  120 000 DA 24 000 DA

l’environnement   
La répartition du coefficient multiplicateur est opérée selon les modalités fixées
aux articles 4, 5 et 6 du décret exécutif n° 09-336 du 20 octobre 2009 (tableau
n°02).      
Tableau N° 02

critères coefficient
multiplicateur
déclaration 1
autorisation du président d’APC 2
autorisation du wali   3
Nature et importance autorisation du ministre
4

-dangereux pour l’environnement, irritant, 1


corrosif.
-explosible, comburant, inflammable 2
type de déchets -nocif, toxique, cancérogène, infectieux, toxique
3
vis-à-vis de la reproduction, mutagène

<100 et inférieur ou égal à 1000 t/an 2


<1000 et inférieur ou égal à 5000 t/an 2.5
quantité de déchets < 5000 t/an 3
La taxe sur les produits pétroliers :
La taxe sur les produits pétroliers s’applique sur les produits pétroliers ou assimilés,
importés ou obtenus en Algérie,  notamment en usine exercée, selon les taux ci-
après :

Désignation des produits Montant


(DA/HL)
Essence super 600,00
Essence normal 500,00
Essence sans plomb 600,00
Gasoil 100,00
GPL/C 1,00
TABLEAU DES TAXES

TAXES Base légale et réglementaire


La taxe sur les activités polluantes et Art 117 de la loi n° 91-25 du 18
dangereuse pour l ‘environnement décembre 1991, modifié et complété par
l’art 54 de LF 2000 et  art 202 LF 2002

La taxe sur les produits pétroliers Art 28 bis du code des taxes sur le chiffre
d’affaires (CTCA)

La taxe sur les huiles lubrifiants et


préparations lubrifiantes Art 61 de LF 2006, modifier et complété
par l’art 46 de LFC 2008
les conventions internationales

-La convention sur le changement climatique : Cette convention concrétise la


prise de conscience de la communauté internationale sur les risques et les
capacités de modification du climat du fait des activités humaines
« des changements de climat qui sont attribués directement ou indirectement à
une activité humaine altérant la composition de l’atmosphère mondiale et qui
viennent s’ajouter à la variabilité naturelle du climat » (art.1, alinéa 2)

-Le Protocole de Kyoto : son objectif est de limiter et de réduire les émissions de
gaz à effet de serre

-La Convention sur la diversité biologique conserver la biodiversité pour


exploiter son potentiel économique et industriel
l’article 2 de la convention, la diversité biologique est définie comme étant
« la variabilité des organismes vivants de toute origine, y compris, entre
autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et
les complexes écologiques dont ils font partie ».
La Convention sur la lutte contre la désertification et la sécheresse :
D’après l’article 1 de la convention, la désertification est la
« dégradation des terres dans les zones arides, semi-arides et
subhumides sèches par suite de divers facteurs, parmi lesquels les
variations climatiques et les activités humaines »
Les Conférences
1er Sommet de la Terre
Conférence des Nations Unies sur
l’environnement
(CNUE)

1972
Stockholm
Les Conférences
1er Sommet de la Terre
Conférence des Nations Unies sur
l’environnement
(CNUE)

1972
Stockholm
Programme des Nations unies pour
l'environnement (PNUE)
Les Conférences
1er Sommet de la Terre
Conférence des Nations Unies sur
l’environnement
(CNUE)

1972
Stockholm
Programme des Nations unies pour
l'environnement (PNUE)

-coordonner les activités des Nations


Unies dans le domaine de
l'environnement

-encourager le développement
durable
Les Conférences
1er Sommet de la Terre 2ème Sommet de la Terre
Conférence des Nations Unies sur Conférence des Nations Unies sur
l’environnement l'environnement et le développement
(CNUE) (CNUED)

1972 1992
Stockholm Rio de Janeiro
Programme des Nations unies pour
l'environnement (PNUE)

-coordonner les activités des Nations


Unies dans le domaine de
l'environnement

-encourager le développement
durable
Les Conférences
1er Sommet de la Terre 2ème Sommet de la Terre
Conférence des Nations Unies sur Conférence des Nations Unies sur
l’environnement l'environnement et le développement
(CNUE) (CNUED)

1972 1992
Stockholm Rio de Janeiro
Programme des Nations -le programme « Agenda 21» (2
unies pour l'environnement 500 recommandations)
(PNUE)
-coordonner les activités -la Convention sur la diversité
des Nations Unies dans le biologique
domaine de -la Convention cadre sur les
l'environnement changements climatiques
-encourager le -la Convention sur la lutte
développement durable contre la désertification
Les Conférences
1er Sommet de la Terre 2ème Sommet de la Terre
Conférence des Nations Unies sur Conférence des Nations Unies sur
l’environnement l'environnement et le développement
(CNUE) (CNUED)

1972 1992 1997


Stockholm Rio de Janeiro
Programme des Nations unies pour -le programme « Agenda 21» (2 500
l'environnement (PNUE) recommandations)

-la Convention sur la diversité


-coordonner les activités des Nations
biologique
Unies dans le domaine de
l'environnement
-la Convention cadre sur les
changements climatiques
-encourager le développement
durable
-la Convention sur la lutte contre la
désertification
Protocole de Kyoto (1997)
Protocole de Kyoto (1997)
-réduction de 5 % des émissions de gaz à effet de serre
des pays industriels d’ici 2010, par rapport aux niveaux de
1990.
Protocole de Kyoto (1997)
-réduction de 5 % des émissions de gaz à effet de serre des
pays industriels d’ici 2010, par rapport aux niveaux de
1990.

-il doit être accepté par au moins 55 pays, totalisant 55 %


des émissions de CO2.
Protocole de Kyoto (1997)
-réduction de 5 % des émissions de gaz à effet de serre
des pays industriels d’ici 2010, par rapport aux niveaux de
1990.

-il doit être accepté par au moins 55 pays, totalisant 55 %


des émissions de CO2.

-119 pays
44,2 %
Protocole de Kyoto (1997)
-réduction de 5 % des émissions de gaz à effet de serre
des pays industriels d’ici 2010, par rapport aux niveaux de
1990.

-il doit être accepté par au moins 55 pays

-États-Unis
Participation au protocole de Kyoto en 2005
Participation au protocole de Kyoto en 2005
Kazakhstan
Alaska (Etats-unis)

États-Unis

Australie
Les Conférences
1er Sommet de la Terre 2ème Sommet de la Terre 3ème Sommet de la Terre
Conférence des Nations Unies sur Conférence des Nations Unies sur Sommet mondial sur le développement
l’environnement l'environnement et le développement durable 
(CNUE) (CNUED)
(SMDD)

1972 1992 1997 2002


Stockholm Rio de Janeiro Johannesburg
Programme des Nations unies pour -le programme « Agenda 21» (2 500
l'environnement (PNUE) recommandations)

-la Convention sur la diversité


-coordonner les activités des Nations
biologique
Unies dans le domaine de
l'environnement
-la Convention cadre sur les
changements climatiques
-encourager le développement
durable
-la Convention sur la lutte contre la
désertification
Les Conférences
1er Sommet de la Terre 2ème Sommet de la Terre 3ème Sommet de la Terre
Conférence des Nations Unies sur Conférence des Nations Unies sur Sommet mondial sur le développement
l’environnement l'environnement et le développement durable 
(CNUE) (CNUED)
(SMDD)

1972 1992 1997 2002


Stockholm Rio de Janeiro Johannesburg
Programme des Nations unies pour -le programme « Agenda 21» (2 500 -bilan
l'environnement (PNUE) recommandations)
-plan d'action
-la Convention sur la diversité
-coordonner les activités des Nations
biologique
Unies dans le domaine de -l'eau
l'environnement
-la Convention cadre sur les
changements climatiques
-encourager le développement
durable -les énergies renouvelables
-la Convention sur la lutte contre la
désertification
-la biodiversité

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