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Par :
Dr. Guettouche Amar
2015/2016
Sommaire
Sommaire
Présentation i
Notations ii
1.5 Problèmes 13
2.3.1 Définition 21
2.5 Problèmes 32
3.1.1 Introduction 36
3.1.2 Définitions 36
3.5 Problèmes 44
Références bibliographiques 48
Annexes 50
Présentation
Ce cours est destiné aux étudiants de 2ème année de socle commun. Il
présente les éléments fondamentaux de mécanique des sols aux étudiants
non initiés avec cette discipline. Le document ne représente pas un substitue
aux multiples ouvrages généraux ou spécialisés du domaine, mais son
auteur souhaite qu'il constitue une synthèse conduisant le lecteur à saisir
les grandes lignes de la matière, à s'intéresser aux problèmes posés ainsi que
sentir le besoin d'approfondir les connaissances par la voie noble de l'auto-
apprentissage.
L'ouvrage comporte le nécessaire pour faire le calcul pratique en termes de
principes, méthodes, formules, tables et abaques. Dans ce contexte, il
représente un aide mémoire couvrant les chapitres du programme officiel, et
laissant à l'auditeur l'occasion de se concentrer sur les notions de base
plutôt que copier à la hâte des formules et expressions peux significatives.
L'enseignant, se trouvera libérer de la nécessité d'écrire au tableau la
majorité de ce qu'il prononce, il aura alors l'occasion de se concentrer sur
l'aspect physique et conceptuel.
Malheureusement, ayant fixé comme objectif une synthèse dans la matière,
beaucoup de concepts, théories et méthodes restent peux développées et
nécessitent un espace plus large pour une mise en valeur correcte.
L'intéressé est alors invité à approfondir les notions diverses à travers la
consultation d'une liste bibliographique proposée à la fin de l'ouvrage.
Le document est organisé en chapitres. Chaque chapitre expose le cours,
accompagnés par des exercices résolus à la fin du chapitre.
Sans aller plus loin, notons que la disponibilité du document ne doit
décourager l'étudiant à assister au cours orale, car jamais un écrit ne peut
remplacer l'apprentissage de main de maître. Enfin, s'agissant de la première
version du document, je serrai reconnaissant au lecteur ses corrections de
l'écrit, ses remarques, ainsi que ses suggestions.
A. Guettouche
Berhoum, le 24 janvier 2016
i
Notations
I- GENERALITES
Sp : surface spécifique
g : accélération de la pesanteur (g = 9,81 m/s²)
ii
b) Granulométrie
Dn, dn : diamètre à n pour cent
D : diamètre de la sphère (mm)
v : vitesse de chute de la sphère (cm/min)
Drs : densité relative de la sphère
Drl : densité relative du liquide
η : coefficient de viscosité
Cc : coefficient de courbure
Cu : coefficient d'uniformité
c) Consistance
ws : limite de retrait
wp : limite de plasticité
wl : limite de liquidité
Ip : indice de plasticité
IL : indice de liquidité
A : activité des argiles
III- COMPACTAGE
Dc : degré de compacité
wopt : teneur en eau optimale
γdopt : densité sèche optimale
D : profondeur d’influence (Consolidation dynamique)
iii
Chapitre 1
1
Chapitre 1. Introduction à la mécanique des sols
2
Chapitre 1. Introduction à la mécanique des sols
Autre que le savoir faire, la réglementation en vigueur doit être suivie pas à
pas pour garantir les conditions de sécurité que ce soit pendant la
réalisation ou au cours de l’exploitation de l’ouvrage. [2][7][13]
1.1.2 Histoire de la mécanique des sols
On peut suivre l’évolution de la mécanique des sols à travers son apparition
autant qu’une science à part entière et le développement de ses grandes
théories (voir le tableau ci-contre). [1][2][7][13].
Tab.1.1 : La mécanique des sols à travers ses grandes théories.
Siècle Auteur Théorie
ème
18 Coulomb Résistance au cisaillement
ème
Rankine Pression des terres sur les murs de soutènement
19
Drainage horizontal, remblai compacte avec
Gregory contrefort pour stabiliser la pente des tranchées de
voies ferrées
Atterberg Limites de consistance de l’argile
ème
20 Terzaghi Premier manuel moderne de mécanique des sols
Casagrande Essais sur la limite de liquidité
3
Chapitre 1. Introduction à la mécanique des sols
4
Chapitre 1. Introduction à la mécanique des sols
5
Chapitre 1. Introduction à la mécanique des sols
6
Chapitre 1. Introduction à la mécanique des sols
7
Chapitre 1. Introduction à la mécanique des sols
Argile :
- kaolinite 0.0003 à 0.002 50 à 100 15 000
- illite 0.0001 à 0.002 30 90 000
- montmorillonite 0.0001 à 0.001 3 800 000
*1ηm = 10-6 mm
8
Chapitre 1. Introduction à la mécanique des sols
9
Chapitre 1. Introduction à la mécanique des sols
10
Chapitre 1. Introduction à la mécanique des sols
Dans les argiles, on peut trouver des structures en nid d’abeille et structure
floconneuse qui sont moins résistantes (Fig.1.9).
11
Chapitre 1. Introduction à la mécanique des sols
Lorsque le sol comporte des grosseurs de grains variables (gros ou fine), les
arrangements se diversifient entre agrégats, amas et matrices (Fig.1.6).
[2][7][13][14].
plaquettes de silt
matrice partiellement
et grains de sable matrice de particules discernable entre
granulaires particules
Fig.1.11 : Arrangement de particules solides de différentes grosseurs.
12
Chapitre 2
On définit en outre les poids volumiques qui, avec les poids et volumes,
constituent :
a- Les paramètres dimensionnels (poids volumiques) :
le poids volumique des particules solides (de la matière constituant
Ws
les grains solides), noté γs : γs = ; sable et argile = 26 à 27 kN/m3
Vs
Ww
le poids volumique de l'eau, noté γw : γw = = 9,81 kN/m3
Vw
15
Chapitre 2. Identification et classification des sols
La porosité est toujours inférieure à 1. Elle peut aussi être exprimée en pour-
cent.
l'indice des vides, noté e, dont la signification est analogue à celle de
la porosité. Il est défini par la relation :
16
Chapitre 2. Identification et classification des sols
Vv
e= ; sable : e = 0.5 à 1, argile : n = 0,3 à 1
Vs
L'indice des vides peut être supérieur à 1 et même atteindre la valeur 13 (cas
extrême des argiles de Mexico).
La teneur en eau, notée w, est définie par le rapport du poids de l'eau
au poids des particules solides d'un volume donné de sol. Elle s'exprime en
pour-cent. Elle est facilement mesurable en laboratoire.
Ww
w= .100 ; sable: w = 1 à 15%, argile : w = 10 à 20%
Ws
saturé).
Parmi tous les paramètres définis précédemment, les paramètres sans
dimensions sont les plus importants. Ils caractérisent l'état dans lequel se
trouve le sol c'est à dire l'état de compacité du squelette ainsi que les
quantités d'eau et d'air contenues dans le sol.
Densité relative ou indice de densité, noté Id, est définie par
l’expression :
emax − e
Id = emax − emin
Où :
emin : est l’indice des vides correspondant à l’état le plus compact.
emax : est l’indice des vides correspondant à l’état le plus lâche.
e : est l’indice des vides du sol en place.
L’indication de l’indice de densité permet d’avoir une idée sur l’état de
compacité d’un sol donné : Id = 0 pour l’état le plus lâche (e = emax) et Id =1
pour l’état le plus compact (e = emin). [2][7][13][14].
2.1.2 Relations entre les paramètres
Tous les paramètres précédemment définis ne sont pas indépendants. Les
relations les plus importantes existant entre ces différents paramètres sont
données comme suit : [1][2][4][5][7].
17
Chapitre 2. Identification et classification des sols
Vv Vv Ww
[1] n = [5] e = [9] w =
V Vs Ws
e n γ
[2] n = [6] e = [10] w = e. Sr. γw
1+e 1−n s
γd γs γ
[3] n = 1 − [7] e = − 1 [11] w = − 1
γs γd γd
γs− γ γs− γ 1 1
sat sat
[4] n = [8] e = [12] w = Sr . γw (γ − )
γs− γ γsat− γ d γs
w w
Vw γs w w
[13] Sr = [14] Sr = . [15] Sr = (γd constant)
Vv γw e wsat
1+w
[16] γ = (1 + w)(1 – n). γs [17] γ = . γs [18] γ = (1 + w) γd
1+e
γs +e.Sr.γw
[19] γ = γd + n.Sr.γw [20] γ = [21] γ = (1 – n). γs + n.Sr. γw
1+e
γs
[22] γd = (1 – n) γs [23] γd = [24] γ′ = γsat − γw
1+e
γs − γw γs − γw
[25] γ′ = (1 − n)(γs − γw [26] γ′ = [27] γ′ = . γd
1+e γs
18
Chapitre 2. Identification et classification des sols
Où :
D= diamètre de la sphère (mm) ;
v = vitesse de chute de la sphère (cm/min) ;
Drs = densité relative de la sphère ;
Drl = densité relative du liquide ;
η = viscosité dynamique du liquide (Pa.s). [7][12][13][14]
19
Chapitre 2. Identification et classification des sols
Où:
D60 = diamètre effectif des particules qui correspond à 60% du
passant.
D10 = diamètre effectif des particules qui correspond à 10% du
passant.
Selon la valeur du coefficient d'uniformité, on reconnait cinq classes de
granulométrie (Tab.2.2):
Tab.2.2 : Classes de granulométrie de sols.
coefficient d'uniformité classes de granulométrie
Cu ≤ 2 granulométrie très serrée.
2 < Cu ≤ 5 granulométrie serrée.
5 < Cu ≤ 20 granulométrie semi-étalée.
20 < Cu ≤ 200 granulométrie étalée.
200 < Cu granulométrie très étalée.
20
Chapitre 2. Identification et classification des sols
Où :
D30 = diamètre effectif des particules qui correspond à 30% du
passant.
Lorsque certaines conditions sur Cu et Cc sont satisfaites (1 ≤ Cc ≤ 3), le sol
est dit bien gradué c'est à dire que sa granulométrie est bien étalée, sans
prédominance d'une fraction particulière.
Quand sa granulométrie est discontinue (1> Cc > 3), avec prédominance
d'une fraction particulière, il est dit mal gradué.
Les sols bien gradués constituent des dépôts naturellement denses avec une
capacité portante élevée. Ils peuvent être aisément compactés en remblais et
forment des pentes stables. [7][13][14]
21
Chapitre 2. Identification et classification des sols
au cisaillement et, sous l’effet d’une charge, les déformations sont faibles
avant qu’il ait rupture. En génie civil, on parle de sol ayant un comportement
fragile, similaire à celui de la brique.
b- L’état semi-solide : Un sol à l’état semi-solide, a une faible teneur en
eau, et les liens de cohésion entre ses particules sont très forts. Les films
d’eau adsorbée, quoique encore minces, séparent légèrement les particules,
de telle sorte qu’un assèchement du sol causerait un retrait. Il s’ensuit que
les déformations du sol provoquées par des charges sont toujours
accompagnées de fissures.
c- L’état plastique : Lorsque le sol est à l’état plastique, sa teneur en eau
est plus grande et ses particules sont plus éloignées les unes des autres. Les
films d’eau adsorbée sont beaucoup plus épais, mais ils se touchent encore ;
la cohésion du sol est plus faible qu’à l’état semi-solide. Sous de petites
charges, le sol se déforme sans fissures. Sa consistance varie de celle du
beurre mou à celle du massif ferme : c’est un sol qu’on peut façonner à la
main.
d- L’état liquide : Lorsque le sol est à l’état plastique, sa teneur en eau est
si élevé qu’il n’existe pratiquement plus aucune cohésion entre les
particules, qui sont entourées de leur film d’eau adsorbée et isolées les unes
des autres par l’eau libre. Le sol peut alors se comporter comme un liquide
visqueux d’une consistance variant de celle de la soupe aux pois à celle du
beurre mou. [1][2][7][13][14]
22
Chapitre 2. Identification et classification des sols
23
Chapitre 2. Identification et classification des sols
24
Chapitre 2. Identification et classification des sols
25
Chapitre 2. Identification et classification des sols
26
Chapitre 2. Identification et classification des sols
27
Chapitre 2. Identification et classification des sols
Fig. 2.7 :
Classification
LPC des sols
fins en
laboratoire.
Diagramme de
plasticité
0,08 mm
Limites d’Atterberg
ont un GL Grave
plus de au-dessous de la
diamètre > (GM) limoneuse
12% ligne A
2mm
d’éléments Limites d’Atterberg
GA Grave
< 0,08 mm au-dessus de la ligne
(GC) Argileuse
A
Plus de moins de Cu = D60/D10 > 6 et Sable
Sb
Sable
28
Chapitre 2. Identification et classification des sols
29
Chapitre 2. Identification et classification des sols
31
Chapitre 3
48
Références bibliographiques
49
Références bibliographiques
50
Références bibliographiques
51
Références bibliographiques
52
Références bibliographiques
c- Consolidation dynamique
Elle est valable pour tout type de sol. Il s’agit de transmettre des chocs de
forte énergie à la surface du sol à traiter (chute libre d’une masse de 10 à 30
tonnes exceptionnellement 140 tonnes d’une hauteur de 15 à 30 m). La
profondeur d’influence est définie par Léonard et coll. (1980) grâce à
l’expression :
D = ½ √w. h [m]
Où w est la masse tombante exprimée en tonne métrique, h est la hauteur
de chute en mètre. [2][3][6][12][13][14].
53
Références bibliographiques
Quels que soient les engins utilisés le compactage sur chantier devra
s’effectuer par couche de faible épaisseur 20 à 30cm (TX de route) ou
encore 10 à15 cm (TX de bâtiment). [2][3][6][12][13][14].
3.4.1. Notion de planche d’essai
Une grande partie des difficultés des projets de terrassement vient du fait
que la mise en place d’un sol (remblai par exemple) dépend souvent des
conditions atmosphériques au moment des travaux.
La planche d’essai permet avant l’ouverture d’un chantier de terrassement,
de fixer les paramètres de compactage lié à l’engin utilisé, au sol considéré
au moment des travaux (teneur en eau, vitesse des engins, nombre de passe,
…), et ce, en vue d’obtenir la compacité à atteindre (compacité prescrite).
3.4.2. Influence de la vitesse de l’engin
Pour un engin donné et des exigences de qualité fixées, il existe une vitesse
optimale, fonction de l’épaisseur de la couche et de la nature du matériau
permettant d’obtenir une compacité maximale. Plus les exigences de qualité
sont sévères, plus la vitesse de translation optimale a une valeur réduite.
Il est recommandé de limiter la vitesse de la plus part des compacteurs à
8km/h. Dans le cas des compacteurs vibrants, la vitesse optimale se situe
autour de 5km/h pour que les vibrations puissent agir efficacement sur
toute l’épaisseur de la couche.
3.4.3. Influence du nombre de passes
Pour un engin donné et des paramètres de qualité fixés, il existe un nombre
de passes optimales fonction de la vitesse de l’engin, de l’épaisseur de la
couche et de la nature du matériau permettant d’obtenir une compacité
maximale. Plus les exigences de qualité sont sévères, plus le nombre de
passe optimale est élevé.
De façon générale il faut 3 à 8 passes pour compacter une couche de sol de
30 cm d’épaisseur, mais ce nombre peut facilement atteindre 12 en fonction
du type de sol, de la teneur en eau et de la masse du compacteur. Si la
compacité voulue n’est pas atteinte après 12 passes dans les conditions
optimales d’humidité, on conclut que les opérations de compactage n’ont pas
atteint leur but et que le compacteur utilisé n’est probablement pas adéquat.
54
Références bibliographiques
Le degré de compacité est l’un des critères sur lesquels on s’appuie pour
accepter ou refuser un compactage. Ce degré qui s’exprime en pourcentage,
tend vers 100% lorsque la valeur de (γdchantier) tend vers celle de (γdopt). En
général le cahier des charges impose Dc ≥ 95% (voir 98 %).
Plus Dc est élevé, plus la compacité du sol est grande et plus le compactage
a été efficace. [2][3][6][12][13][14].
3.4.5. Densitomètre à membrane
But : Mesurer les masses ou poids
volumiques apparents des sols
(humide γ, ou sec γd) en place avant
foisonnement, ou encore après
tassement ou compactage.
[2][3][6][12] Fig. 3.7 : Densitomètre à
membrane.
L’essai consiste à creuser une cavité, à recueillir et peser la totalité du
matériau extrait, puis à mesurer le volume de la cavité à l’aide d’un
densitomètre à membrane. L’appareil est doté d’un piston qui, sous l’action
de l’opérateur, refoule un volume d’eau dans une membrane souple étanche
qui épouse la forme de la cavité. Une tige graduée permet de lire directement
le volume (fig. 3.7). [6][10][12].
55
Annexes
Annexes
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Annexes
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