Février 2016
M.REZOUG
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I.1 DISPOSITIONS GENERALES DES GROUPES
TURBOCOMPRESSEURS
Rappels :
-Equations fondamentales.
-Couple indiqué
Rendement adiabatique
Rendement polytropique
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Exploitation des compresseurs
Phénomène de pompage
Dispositif anti-pompage
Turbine à gaz
Commandes principales
Etanchéité du compresseur
Diagnostic de pannes
Surveillance et exploitation
3
Outils de diagnostic
Capteurs :
Proximètres -Vélocimètres-Accéléromètres.
Prises de mesures
Orbite cinétique
Spectres en fréquence :
annexes
Références bibliographiques
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I. DESIGN, CONCEPTION ET ORGANISATION DES STATIONS DE
COMPRESSION
Turbocompresseurs
Introduction
Cette transformation est régie par le principe du physicien Euler qui montre la
transformation du moment extérieur en moment cinétique du fluide dans une
machine réceptrice à l’inverse d’une machine motrice.
Les fluides évoluent dans ces machines entre deux niveaux de pression.
-Les contraintes dans les divers éléments mobiles sont souvent très élevées et
doivent être déterminés et contrôlées afin de limiter les risques d’incidents.
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La conversion d’énergie s’effectue dans les aubages ; elle est directement
fonction des grandeurs de vitesse (théorie d’Euler).
Rappels :
Equations fondamentales.
r r
P = ∫∫∫ ρgdV Forces de volume
Vs
( )
r
∂ ρV
( )
r r d r r rr
Ainsi R + P = ∫∫∫V ρVdV = ∫∫∫V dV + ∫∫ ρV Vn dS
dt s c ∂t Sc
( )
r
∂ ρV
∫∫∫V c ∂t dV : dérivée instantanée de la quantité de mouvement
(ρ V 1)V 1 n1 dS + ∫∫ (ρ V 2 )V 2 n 2 dS + ∫∫ (ρ V t )V t n dS
r r r r r r r r r r r
R + P = ∫∫
S1 S2 St
r r r r
R + P = − ρ V 1V 1 S1 + ρ V 2 V 2 S 2
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∫∫ ρv (v .n )ds = ∑ F
r rr
Conservation de la quantité de mouvement : ext
S
La coordination avec les centres opérationnels des GEM Hassi R’mel, Cap Bon
et Millan
La maintenance et sécurité des installations des gazoducs GO1/GO2 et de la
station de compression AIN NEGA.
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- Système De Réduction De Pression : se compose de trois lignes 18" équipées
de vanne de réduction de diamètre 10" , son but est de réduire la pression au
départ du gazoduc pour en consentir l'exploitation à de très basses valeur de
débit et en même temps , pour éviter que la valeur de la pression maximal égale
à 70 bar , soit dépassée dans les points du gazoduc les moins élevés de point de
vue géodésique .
- SC2: PK 348.360
- PC3: PK461.151
VANNES DE LIGNE :
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Les postes de sectionnement le long du gazoduc sont aux nombres de (13)
G01et (14) G02 :
POSTE DE PURGE :
Les postes de purge le long du gazoduc sont aux nombres (7) et sont situés en
amont et en aval de chacun des trois postes de coupure et en amont de terminal
arrivée de oued ES SAF SAF.
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LE TERMINAL ARRIVEE DE OUED ES SAF-SAF
La station de comptage au terminal d'arrivée de Oued Es Saf-Saf est prévue
pour l'exploitation de gazoduc et pour l'exportation de gaz.
Le terminal est situé prés de la frontière Algéro –Tunisienne au bout d'un réseau
de transport du gaz composé de deux gazoducs interconnectés de 48" de
diamètre équipés de trois postes de coupure.
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Le terminal existant est composé, pour la gestion du gazoduc (GO1/ GO1), d'un
banc de filtrage, d'un banc de régulation de pression, d'un banc de comptage,
d'une salle de contrôle et des bâtiments administratifs et de service.
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• le bâtiment Technique qui regroupe les garages, les ateliers, les
installations de lutte contre l'incendie …
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La compression réalisée par des compresseurs centrifuges remplace maintenant
la compression réalisée par des moto-compresseurs dont la technologie ancienne
n’a pas évolué, la machine est lourde, coûteuse et difficile à rendre “propre” face
la législation réglementant les émissions de gaz de combustion à l’atmosphère.
Certains stockages, dont la pression de fond est proche de la pression maximale
d’exploitation du réseau, peuvent nécessiter, pour des débits de pointe,
l’utilisation de la compression au soutirage. Ces compresseurs centrifuges
entraînés par turbines à gaz sont également utilisés pour le soutirage.
Les problèmes de choix des machines, de la technologie des compresseurs, des
avantages et des inconvénients d’un type de compresseur par rapport à un autre,
seront évoqués plus loin.
groupe turbocompresseur : un groupe composé d’un compresseur centrifuge
entraîné par turbine à gaz,
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Généralités
On estime généralement que la compression par turbocompresseur est plus
particulièrement adaptée à des équipements de pointe, compte tenu, de la
légèreté relative de ces machine qui peuvent supporter des transferts
géographiques, de leur prix réduit par rapport aux moto-compresseurs, et de leur
souplesse de mise en service.
Par contre, pour les stations de base, équipées de moto-compresseurs ou de
turbocompresseurs qui sont construites pour plusieurs décennies, des
équipements plus lourds sont nécessaires. En effet, les moto-compresseurs dont
les contraintes d’exploitation sont plus pesantes, nécessitent un personnel
permanent, ce qui implique la construction de bâtiments plus importants
(bureaux, vestiaires, ateliers, magasins).
Egalement, en ce qui concerne les réseaux auxiliaires, les turbocompresseurs
sortent d’usine montés sur “châssis métallique” avec tous leurs circuits
auxiliaires intégrés. A l’arrivée, sur le site, seuls les raccordements aux réseaux
gaz et électrique de la station sont à réaliser.
Par contre, pour les moto-compresseurs, les éléments qui les composent sont
généralement des pièces lourdes. Ils arrivent sur le site séparément. Les réseaux
auxiliaires sont importants, il faut les monter sur place. Ils nécessitent, en dehors
des réseaux propres à la machine, de réseaux supplémentaires, tels que par
exemple, un réseau général d’huile,d’eau machine pour le refroidissement, d’air
comprimé, de chauffage, etc...).
Le compresseur à moteur à gaz séparé, est une solution de compression
alternative plus légère (50 tonnes pour une puissance de 1 200 kW). L’ensemble
moteur et compresseur est installé sur un châssis métallique comportant tous les
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systèmes auxiliaires. Les connexions aux réseaux auxiliaires restent les mêmes
que pour en moto-compresseurs.
Il faut savoir, enfin, que pour les stations installées sur le réseau de transport, les
groupes doivent être opérationnels, au plus tard en octobre pour assurer, dans de
bonnes conditions, les gros transits de l’hiver
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Nous voyons donc que le génie civil pour les turbocompresseurs est très simple
et ne nécessite pas de calculs particuliers autres que ceux habituels pour une
dalle supportant une charge répartie.
Le groupe est fixé à la dalle par des tiges d’ancrage, mises en place après la pose
du groupe sur la dalle ou tout simplement chevillé à celle-ci par percement de
trous à la dimension des chevilles.
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* le filtre à huile du moteur,
* la pompe auxiliaire de graissage,
* la pompe à eau de post-refroidissement du moteur à l’arrêt.
- pour l’ensemble des groupes :
* le ou les postes de détente de gaz carburant suivant le nombre et la puissance
des groupes, *
* les distributions d’huile, d’air instrument,
* le système de chauffage du bâtiment,
* un panneau pour outillage spécial de démontage des groupes,
* une plate-forme suspendue pour entretien du pont roulant.
Le matériel installé à l’extérieur, aux abords immédiats du bâtiment, est le
suivant :
- extérieur, côté volant du moteur :
* les filtres et silencieux d’aspiration d’air des moteurs,
* les silencieux d’échappement des moteurs,
* éventuellement, les turbines de suralimentation des moteurs, si elles ne sont
pas montées sur le moteur,
* les aéroréfrigérants d’eau des chemises moteur et de l’huile de lubrification du
Moteur.
* les évents des reniflards d’huile moteur et compresseur.
- extérieur. côtés refoulement et aspiration gaz des moteurs :
* l’ensemble des vannes d’isolement des groupes et les tuyauteries de
raccordement,
* les aéroréfrigérants gaz, quand une réfrigération est nécessaire (cas des
stations des stockages souterrains, lorsque le taux de compression est supérieur à
1,7)
* les filtres déshuileurs, quand l’absence d’huile dans le gaz est impérative
(stockages souterrains).
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L’éclairage nocturne est assuré par des luminaires accrochés ou suspendus à la
toiture. Ils sont installés de telle sorte que leur entretien puisse se faire à partir
d’une passerelle installée sur le pont roulant.
Toutes les portes doivent ouvrir vers l’extérieur et sont munies de serrures
antipanique.
RESEAU DE LA STATION
La station de compression est constituée de connexions à la ligne d’un système
de filtration, d’un atelier de compression qui peut comprendre plusieurs ateliers
élémentaires de compression.
Réseau principal
Poste de raccordement à la ligne
La ligne (c’est la canalisation de transport) qui comporte généralement un poste
de coupure avec gares de réception et de départ de pistons racleurs. Du fait de sa
coupure, la ligne est butée de chaque côté du poste dans sa partie enterrée par un
massif d’ancrage. Une vanne de sectionnement assure la continuité de la ligne.
Cette différence a pour cause la mauvaise tenue des clapets aux pulsations
gazeuses engendrées par les compresseurs à pistons. En effet, un incident sur le
clapet de by-pass de la station entraînerait une indisponibilité importante de
cette dernière.
Si la ligne ne comporte pas de poste de coupure au droit de la station, elle
comporte un poste de sectionnement du type standard. Comme précédemment,
la vanne remplit le rôle de by-pass pour les stations avec des moto-compresseurs
et pour les stations avec turbocompresseurs, un clapet est installé pour remplir
cette fonction toujours isolé de la ligne par deux vannes. Ces deux vannes sont
toujours ouvertes en fonctionnement normal. Elles sont montées uniquement en
sécurité pour isoler le clapet de la ligne et permettre à la vanne de sectionnement
de remplir sa fonction en cas de besoin.
Le poste qu’il soit de coupure ou de sectionnement, peut également comporter
un jeu de vannes d’orientation permettant l’inversion du sens du gaz dans la
ligne.
La vanne jouant le rôle de by-pass station (moto-compresseurs) est équipée d’un
servomoteur de grande fiabilité (sans détendeur, ni graisseur, ni injecteur de
glycol) commandé automatiquement :
- à la fermeture par le contrôle/commande station dès qu’un groupe moto-
compresseur est en charge,
- à l’ouverture par un manostat différentiel branché de part et d’autre de la vanne
quand celui-ci constate une différentielle de moins d’un bar.
Les vannes d’orientation sont également équipées de servomoteurs qui peuvent
être électriques ou pneumatiques et sont commandées automatiquement par un
module d’inversion de sens, indépendant du contrôle/commande station.
Pour accélérer l’inversion du sens, une vanne de laminage également
télécommandée est montée parallèlement à la vanne de by-pass ou clapet.
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Les vannes du poste sont généralement enterrées, à l’exception de la vanne de
laminage et ses vannes d’isolement.
De ces différentes combinaisons possibles, se dégagent un collecteur “aspiration
station” et un collecteur “refoulement station” allant vers la station.
Lorsque la connexion est réalisée à partir d’un poste de sectionnement, les
collecteurs aspiration station et refoulement station comportent un raccord
isolant.
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équipées, obligatoirement, de servomoteurs pneumatiques sans détendeur,
ni graisseur, ni injecteur de glycol, commandés par le système de Mise en
Sécurité Ultime. La commande est pneumatique à sécurité positive (ce
circuit sera décrit plus loin). Leur réouverture ne peut se faire autrement
que par une intervention humaine.
Elles sont installées au plus près du poste de raccordement, après les joints
isolants, si ces derniers sont nécessaires.
Entre ces deux robinets un piquage permet l’alimentation du réseau gaz pilote,
du réseau gaz moteur et éventuellement d’une alimentation en gaz carburant
permettant le débit nécessaire pour les essais d’une machine avant la mise en
gaz de l’atelier de compression.
Le robinet amont est utilisé pour la 1ère mise en gaz ou une remise en gaz après
déclenchement de la Mise en Sécurité Ultime, il doit pouvoir supporter une
utilisation en laminage et doit être verrouillé fermé (LC) après utilisation.
Le robinet aval est utilisé pour prélever le gaz pilote, gaz moteur à l’intérieur de
l’atelier de compression, il est toujours ouvert (LO). Lors d’une Mise en
Sécurité Ultime, ce circuit est mis à l’air en même temps que les collecteurs
principaux.
En cas de Mise en Sécurité Ultime, la station est mise à l’air libre par deux
robinets d’évents, un sur le collecteur “Aspiration” et un sur le collecteur
“Refoulement”.
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Pour les stockages souterrains équipés de turbocompresseurs à 2 sections que
l’on peut utiliser en série ou en parallèle, les séparateurs “multicyclone” ne sont
pas adaptés aux variations importantes des débits à réaliser.
Règles de construction
La tuyauterie d’Aspiration, depuis la vanne d’isolement d’Aspiration, du groupe
de compression résiste à une pression correspondant à la Pms du refoulement.
La tenue à la température des revêtements ne permet par d’excéder 60°c.
SYSTEMES AUXILIAIRES
Pour les stations équipées de turbocompresseurs, les systèmes auxiliaires sont
beaucoup moins importants que ceux nécessaires à une station équipée de moto-
compresseurs.
Pour les turbocompresseurs, nous avons :
- le système gaz carburant des groupes,
- le système électrique,
- éventuellement, le système huile d’alimentation des groupes,
- le système air instrument pour les turbines à garnitures sèches,
- le système de chauffage.
Pour les moto-compresseurs, en plus des réseaux précités, nous avons :
- les systèmes eau (eau potable, eau de refroidissement et eau incendie),
- le système huile, de transfert et d’huile usée.
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Système de gaz carburant
Groupes turbocompresseurs
Les groupes sont alimentés en gaz carburant et en gaz de lancement à partir de
postes de détente raccordés à la canalisation d’aspiration ou de refoulement. Les
turbines de nouvelle génération, sont démarrées à l’aide d’un lanceur électro-
hydraulique, le gaz de lancement n’est plus utilisé.
Chaque groupe a son poste de détente. Cette conception modulaire correspond à
la notion d’ensemble indépendant favorisant la mobilité des unités.
Les postes de détente sont entièrement préfabriqués en usine. Ils sont montés sur
“châssis métallique” et placés dans le bâtiment pour les turbines de nouvelle
génération.
Le poste de gaz carburant comprend :
- un filtre à cartouche filtrante arrêtant toute particule supérieure à 5 microns,
- deux détendeurs montés en parallèle comportant chacun un système de sécurité
fermant le détendeur en cas de dépassement de la pression de réglage aval, ils
sont réglés à des pressions de détente légèrement différentes, l’un intervenant
automatiquement en cas d’insuffisance de l’autre,
- un séparateur de gazoline servant également de capacité tampon,
- un réchauffeur à circulation d’eau chaude,
- une rampe de comptage équipée d’un compteur VORTEX. Ce type de
compteur, dimensionné pour la mesure du gaz carburant, accepte les surcharges
liées au passage du gaz de lancement,
- un soupape de sûreté,
- un robinet motorisé d’évent.
Système électrique
L’alimentation de ces unités doit se faire à partir de lignes Haute Tension 63.000
V et être dimensionnée pour supporter les pointes de courant importantes au
démarrage.
L’utilisation de ce type de machine n’étant à Sonatrach qu’uniquement utilisée
sur les stockages souterrains, on peut admettre que les risques de coupure de
longue durée de l’alimentation électrique sont négligeables, compte tenu de leur
utilisation en période d’été. Les coupures de courte durée pouvant être admises
pour l’injection de gaz dans les stockages souterrains, on se contente d’une seule
ligne électrique d’alimentation.
Il en faudrait deux, avec deux sources différentes, si l’on voulait être sûr de
pouvoir fonctionner en tout temps.
C’est l’intérêt d’utiliser des turbines à gaz ou des moteurs à gaz pour lesquelles
l’énergie nécessaire à leur fonctionnement est puisée dans le gaz transporté.
Quand il y a du gaz à transporter, l’énergie nécessaire est toujours présente.
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En faisant abstraction de ce cas particulier, on peut dire que le principe
d’alimentation en électricité des stations équipées de turbocompresseurs ou de
moto-compresseurs est sensiblement le même.
L’alimentation électrique provient du secteur Sonelgaz ou d’un groupe
électrogène de secours fonctionnant au gaz naturel.
La fourniture de courant, à partir des turbines ou des moteurs autrefois existante,
a été abandonnée parce que prélevant trop de puissance utile de compression.
Certains groupes fonctionnent encore suivant ce principe.
Les groupes électrogènes à démarrage automatique ont des puissance variant de
30 à100 KVA pour des stations équipées de turbocompresseurs et atteignent 800
à 1000 KVA pour les stations équipées de moto-compresseurs et les stockages
souterrains.
Les groupes turbocompresseurs de ligne sont, en général, autonomes lorsqu’ils
sont en service (les auxiliaires sont entraînés par le groupe). Les groupes moto-
compresseurs le sont aussi quand ils sont équipés d’un dispositif d’entraînement
hydraulique des ventilateurs des aéroréfrigérants d’eau, d’huile et de gaz, la
pompe de pression hydraulique étant entraînée par le moteur.
Pour déterminer la puissance des groupes de secours, des bilans sont à faire
suivant les différentes possibilités de fonctionnement de la station.
Cette étude doit permettre de déterminer si l’on a intérêt à doter la station d’un
seul réseau électrique avec un secours total par un groupe puissant, ou de prévoir
un groupe de puissance réduite couplé à un deuxième réseau ne desservant que
des appareils en nombre réduit et dits “secourus”. Il faut savoir que les groupes
électrogènes fonctionnent moins bien à charge réduite qu’à pleine charge.
L’alimentation Sonelgaz de la station se fait généralement à partir d’une ligne
MT de 20.000 V ou 6.000 V. Un transformateur classique, avec sa cellule de
comptage, fourni du 220/380 V. Ce courant alimente les différents circuits de la
station et les ensembles chargeurs-batteries qui fournissent du 48 V, 24 V
continu (dimensionné pour une tenue de 4 heures).
Pour une station équipée de groupes turbocompresseurs, l’ensemble de
l’appareillage (excepté le poste de transformation et le groupe électrogène) est
installé dans le local de contrôle/commande.
Pour les stations équipées de groupes moto-compresseurs où les tableaux de
distribution sont plus importants, ils sont installés dans le bâtiment des
auxiliaires.
Système d’eau
L’alimentation est généralement assurée par un raccordement au réseau d’eau
communal.
Pour les stations équipées de turbocompresseurs, les seuls besoins en eau sont
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domestiques. Alimentation des lavabos et douches. Pour les stations équipées de
motocompresseurs, en plus de l’usage domestique, il faut créer un réseau pour
l’alimentation des moteurs (refroidissement) et un réseau incendie.
Pour cela sont installés :
- un réservoir vertical de 150 m3 environ. Ce réservoir est alimenté par le réseau
communal s’il existe ou par le puits s’il n’existe pas. Ce réservoir constitue une
réserve en cas de coupure du réseau communal et une réserve d’eau incendie.
Dans les équipements de stockages souterrains, un bassin de réserve d’eau
incendie est prévu, il peut constituer un élément décoratif architectural dans
l’ensemble de la station,
- deux pompes alimentaires pour l’eau domestique en cas de coupure de réseau
communal,
- deux pompes incendie, une entraînée par un moteur électrique, l’autre par un
moteur thermique,
- un adoucisseur installé dans le bâtiment des auxiliaires sert à traiter l’eau
destinée aux moto-compresseurs. Il ne fonctionne pas en continu, le circuit
d’eau des groupes étant un circuit fermé. Il sert uniquement pour les premiers
remplissages et les appoints,
- un réservoir de 30 m3 environ implanté près du bâtiment des compresseurs.
Ce réservoir sert à faire le mélange eau adoucie + glycol + inhibiteur de
corrosion lors du démarrage de la station et lors de l’arrêt d’un groupe pour
révision, à récupérer l’eau ainsi traitée.
- une pompe fonctionnant dans les deux sens pour effectuer les opérations
précitées,
- des bornes d’incendie incongelables sont réparties dans la station pour protéger
les bâtiments de la station.
Les compresseurs d’air et le groupe électrogène ont un refroidissement en circuit
fermé.
Ces circuits sont remplis manuellement.
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Pour les stations équipées de moto-compresseurs, le réseau est plus important.
L’air comprimé est utilisé pour trois fonctions différentes :
- démarrage des moteurs des groupes moto-compresseurs - pression : 17,5
bar,alimentation des systèmes d’asservissement et des systèmes de régulation
pneumatique - (air Instrument) - pression : 5 à 7 bar,
L’air comprimé est produit par deux compresseurs de type “sec” identiques
dimensionnés pour un débit de 300 à 350 m3(n)/h et pouvant comprimer à 17,5
bar, l’un en service et l’autre en réserve ou en appoint.
26
Dans le cas où l’option des compresseurs 17,5/7 bar n’est pas retenue, l’air
instrument est produit à partir du réseau 17,5 bar G par 2 lignes de détente. Un
réservoir tampon de 5 à 6 m3 est installé sur ce réseau.
Lorsque le réseau d’air de lancement n’existe pas, l’air instrument est produit à
partir de compresseurs produisant de l’air entre 6/10 bar G, certains utilisations
nécessitant une alimentation en 10 bar G.
Réseau d’huile
Dans les stations équipées de turbocompresseurs comportant un nombre de
groupes supérieurs à 3 et de puissance importante et, compte tenu de l’absence
de personnel sur place, il est intéressant de prévoir un réseau fixe de remplissage
des groupes.
Ce remplissage n’est pas automatique. Il s’effectue à partir d’un réservoir de 5 à
10 m3, d’une pompe et d’un réseau alimentant chaque bâche des groupes.
Pour les stations équipées de moto-compresseurs, les équipements de circuit
d’huile doivent permettre :
- de maintenir le niveau des bâches d’alimentation automatique des groupes en
huile d’appoint à partir d’un réservoir d’huile, dit “huile neuve” (capacité d’un
camion de livraison),
- de pouvoir transférer l’huile pour l’entretien d’un groupe avec ensuite
récupération de cette huile dans un réservoir pouvant contenir la totalité de
l’huile d’un groupe,
- de stocker les huiles usées en attendant leur évacuation par camion.
Généralement, ces deux dernières opérations se font dans un même réservoir
cloisonné, un compartiment étant réservé pour chaque type d’huile.
Le réseau d’huile neuve et le réseau d’huile de transfert doit être nettoyé très
sérieusement et passivé avant la mise en service de la station.
Un jeu de vannes permet à la pompe d’effectuer les transferts dans un sens ou
dans l’autre.
27
turbocompresseurs installés en stockage souterrain, sont des filtres horizontaux à
deux compartiments. Le premier compartiment de filtration des poussières,
composé de cartouches en fibre de verre ou en orlon qui arrêtent 99,9 % des
parties solides en poids, pour une plage de fonctionnement pouvant varier de 10
à 100 %. Ces cartouches ont une action coalescente sur les particules liquides
augmentant ainsi l’efficacité du deuxième compartiment. Ce second
compartiment, composé d’éléments séparateurs par action physique, arrête les
gouttelettes supérieures à 5 microns et 98 % des gouttelettes inférieures à 1
micron.
Les poussières et les condensats sont recueillis dans des nourrices situées sous le
filtre. Si le gaz risque de comporter beaucoup de liquide, la purge des nourrices
est automatique avec réservoir enterré pour récolter les liquides.
Les filtres doivent être installés au plus près des compresseurs pour réduire au
maximum, la partie de collecteur entre la sortie filtre et l’entrée aux
compresseurs. Cette partie devra être soigneusement nettoyée avant la mise en
service des compresseurs.
On place au moins deux filtres, en parallèle, isoles par des vannes individuelles,
ce qui permet le nettoyage de l’un, pendant que l’autre fonctionne en surcharge
(ce type de filtre supporte très bien des surcharges de 200 %). Il n’est pas
conseillé de les équiper d’un by-pass général.
RESEAU DE CHAUFFAGE
Pour les stations équipées de moto-compresseurs et pour les stations équipées de
turbocompresseurs installés en bâtiment, le réseau de chauffage est destiné à
chauffer :
- le bâtiment des compresseurs par aérothermes,
- le gaz carburant des groupes avant détente,
- les réservoirs d’huile (épingle à circulation d’eau chaude dans le réservoir),
- les moto-compresseurs, quand ils sont tous à l’arrêt (dès qu’un groupe est en
service, il réchauffe les autres).
En option, on peut installer un échangeur eau chaude des groupes/eau chaude de
chauffage.
Cet échangeur permet de remplacer, en partie ou en totalité, la chaudière à
certaines périodes de l’année par l’eau chaude des groupes.
L’eau chaude est produite par une chaudière installée à l’extérieur du bâtiment et
alimentée par le réseau de gaz domestique.
Les autres bâtiments peuvent être chauffés par des chaudières individuelles.
Il y a une chaudière par atelier élémentaire constitué de turbocompresseurs
installés en bâtiment.
PROTECTION CATHODIQUE
28
Si le sol de la station est résistif (> 50 ∧ m) on se contente de la protection
passive des collecteurs bien protégés par leur enrobage. Si le sol est peu résistif,
on met tous les collecteurs sous protection cathodique.
Cette protection est dite “globale”. Tous les éléments enterrés de la station sont
mis sous tension.
PROBLEME DE COMPRESSION
Compression adiabatique
Rendement adiabatique η = WW
is
is
η p
: rendement polytropique du compreseur
Z 1
: coefficient de compressibilité du gaz à l’aspiration
30
Roue de compresseur centrifuge
W = u 2 c2u − u1 c1u
c ,c
1u 2u
: composantes circonférentielles de la vitesse entrée et sortie roue
uu1 2
: Vitesses d’entrainement entrée et sortie roue
Compresseurs centrifuges :
Caractérisés par une grande vitesse de rotation et un rendement plus faible par
rapport aux compresseurs axiaux (écoulement radial puis axial) les
compresseurs centrifuges ont par contre un taux d’augmentation de pression
par étage plus élevé.
31
L’organisation générale d’un compresseur centrifuge est semblable à celle d’un
ventilateur centrifuge ou d’une pompe centrifuge.
La machine axiale, utilisée pour véhiculer des débits élevés caractérise par un
faible taux de compression par étage.
Lorsque la vitesse du fluide reste partout subsonique, ce taux est inférieur à 1.25
mais avec des rendements de l’ordre de 0.90.
- Le débit d’un compresseur axial peut atteindre jusqu’à 6 fois celui d’un
compresseur centrifuge
- le taux de compression d’un seul étage de compresseur centrifuge peut
aller jusqu’à atteindre celui d ‘un compresseur axial à 6 étages.
32
Courbe comparative entre les compresseurs
33
g NuovoPignone Global ServicesTrainingCenter
g NuovoPignone Global ServicesTrainingCenter
20 22
34
II. FONCTIONNEMENT DES STATIONS DE COMPRESSION
Zone d’étouffement
Blocage sonique
35
Plage de fonctionnement
Phénomène de pompage
- Causes du pompage
- Contrôle du pompage (dispositifs anti-pompage)
36
Dispositif anti-pompage
Dispositif anti-pompage
g NuovoPignone g NuovoPignone
GE Oil & Gas – Global Services GE Oil & Gas – Global Services
37
q2r,SLL
• As a Ss
q2r,op
• Ss < 1 h Ss = 1
stable operating r
Ss >
zone
h O
• Ss = 1 Ss <
surge limit line
(SLL)
• Ss = 1 surge 2
qr,SL 2
qr,o q
2
region OP = Operating
38
Conséquences du pompage.
- Baisse du rendement
39
- Réduction de la durée de vie du compresseur
Compresseur unique.
40
Réglage à vitesse constante
41
Réglage à vitesse variable
42
Réglage à vitesse variable et réseau particulier
44
l’air le compresseur, à l’arrêt d’urgence et à l’arrêt normal pour les groupes qui
ne restent pas pressurisés à l’arrêt. Le servomoteur de cette vanne est toujours
pneumatique simple effet et est commandé par le contrôle/commande du groupe.
Certains compresseurs peuvent rester en gaz et en pression à l’arrêt, dans ce cas,
le robinet d’évent peut être manoeuvré, à partir du contrôle/commande du
groupe, lors d’une activation de la MSU qui déclenche la séquence d’arrêt
d’urgence du groupe, donc l’ouverture de la vanne d’évent.
En redondance, la MSU dépressurisant les collecteurs Aspiration et Refoulement
de l’atelier, l’actionneur simple effet s’ouvre par manque de gaz moteur.
Pour éviter que le compresseur ne dévire lors de l’ouverture de la vanne de
refoulement, on place un clapet anti retour en amont. Ce clapet doit être robuste
et ne doit pas comporter de système d’amortissement d’ouverture et de
fermeture.
45
Groupes montés en série
Les collecteurs de raccordement des groupes sont du même diamètre que les
collecteurs généraux de la station, puisque la totalité du débit transit par chaque
groupe.
Les équipements des vannes du groupe ainsi que l’évent sont identiques à ceux
prévus pour les groupes en parallèle.
Les clapets anti retour, en sortie du compresseur, prévus pour les groupes en
parallèle sont supprimés et remplacés par un clapet unique monté au
refoulement de la dernière machine (le plus près possible du groupe) pour
protéger cette dernière. Les autres groupes sont protégés par le clapet de by-pass
du groupe voisin. En effet, chaque compresseur possède un by-pass d’un
diamètre égal au diamètre des collecteurs généraux laissant passer le gaz
en cas d’arrêt de la machine.
Les fonctions, recyclage et anti pompage, sont assurées par deux vannes
communes à tous les groupes. Elles sont raccordées entre l’aspiration après les
filtres et le refoulement du dernier groupe. Le système d’anti-pompage doit
présenter peu d’inertie et la vanne correspondante doit pouvoir s’ouvrir très
rapidement, car une défaillance d’une machine entraîne un rapide pompage
brutal des autres unités (interruption subite du débit total par le clapet général).
Pour éviter cet inconvénient, l’arrêt d’une unité sur arrêt d’urgence commande
un retour rapide au régime de ralenti de l’ensemble des autres unités en service
ou leur arrêt.
Les recyclages anti-pompages peuvent subsister au niveau de chaque unité.
Cette solution peut être retenue, particulièrement, quand les tailles des machines
sont différentes.
Exemple de station : Station de compression
46
47
48
Courbe d’exploitation d’un compresseur de réinjection de gaz
Contrôle-commande station
Chaque atelier élémentaire de compression est composé d’ensembles
fonctionnels de base (EFB) “compression”, éventuellement d’un EFB
“aéroréfrigérant si un ou plusieurs aéroréfrigérants sont communs à l’ensemble
de l’atelier compression et d’un ensemble commun atelier compression.
Au sein d’une même station de compression, les EFB compression sont
regroupés en ensembles homogènes. En général, un ensemble homogène est
constitué d’EFB compression de même puissance ou de puissance voisine mais
d’autres critères peuvent intervenir, notamment les coûts d’utilisation ou les
caractéristiques des compresseurs.
C.R.N. = Centre de Répartition National
C.S.R. = Centre de Surveillance Régional
49
Principes généraux d’une station de compression de ligne
La fonction de compression de ligne est assurée par l’automatisme de contrôle-
commande de la station à partir des téléréglages et télécommandes provenant du
C.R.N. par l’intermédiaire d’une liaison spécialisée (poste satellite de liaison
spécialisé).
Le contrôle-commande de la station prend en charge la conduite des
équipements et gère les sécurités de fonctionnement. Il élabore et envoie au
C.R.N. les demandes de démarrage et d’arrêt des EFB compression en fonction
des tables de priorité de démarrage et d’arrêt définies localement.
Pour les stations de compression ligne des stockages souterrains, le pilotage de
la station est réalisé à partir de la salle de contrôle.
Le contrôle-commande de la station possède les algorithmes nécessaires pour
fonctionner de façon indépendante à partir des télé réglages et télécommandes
reçus. Ces dispositions ne s’appliquent pas sur les stockages souterrains où il y a
du personnel présent sur le site.
En cas de défaillance du système de télégestion, le système de contrôle-
commande devient autonome
Architecture du système
Les fonctions définies précédemment sont regroupées en modules :
- un superviseur,
- un poste satellite de liaison spécialisé (PSLS),
- un automatisme de sécurité comportant un relayage de sécurité pour chaque
atelier élémentaire,
- un relayage de sécurité MSU pour chaque atelier élémentaire,
- un automatisme de pilotage,
- un automatisme de régulation station,
50
- éventuellement un automatisme de régulation des vannes de laminage
installées sur l’interconnexion.
Le schéma fonctionnel (planche XVI) propose une architecture correspondante.
Toutes les liaisons depuis le CSR sont acheminées vers le système de contrôle-
commande de la station par le biais d’un PSLS.
Un automate programmable industriel (API) gère l’automatisme de pilotage de
la station de compression et les différents services.
L’automatisme de régulation de la station de compression élabore le point de
consigne de vitesse du générateur de gaz des groupes de compression.
Un automatisme de sécurité de la station de compression, traite les défauts de
haut niveau.
Un automate programmable industriel (API) gère l’atelier interconnexion. Dans
le cas d’un simple module d’inversion de sens, il pourra être intégré à
l’automatisme de pilotage de la station de compression.
Un superviseur, permet d’afficher sur écran les différents états de la station. Il
permet également de réaliser le calcul de puissance pour l’élaboration des
demandes d’arrêts des EFB compression.
Un consignateur d’état permet les stockages des données et une interrogation via
un service de type “Minitel”. Il permet de se renseigner sur l’état des données
affichées à l’écran du superviseur et consignées dans le journal de bord.
Cette liaison “Minitel” permet également d’accéder aux données transmises par
chaque contrôle-commande de machine, conformément au cahier des charges
“rénovation du contrôle-commande des turbomachines” (dans la mesure où le
contrôle-commande machine est rénové).
Les stations de compression ont pour rôle de fournir au gaz l’énergie nécessaire
pour son transport d’un point à un autre.
Pour des raisons de limites de la pression de gaz de service du gazoduc, il est
souvent nécessaire d’installer plusieurs stations de compression notamment
lorsqu’il s’agit de transport de longues distances.
Considérons un gazoduc réalisé pour transporter du gaz naturel avec un débit de
100MMSCFD de DOVER vers une unité située à Leeds à
51
50M
Station intermédiaire
52
Kent pourrait continuer à refouler à 1200 psi mais sa position le long du gazoduc
doit être revue.
Fixons arbitrairement une pression d’aspiration de la station de Kent de 900 psi
Elle pourrait être de 700 ou 1000 psi , sa valeur dépend du taux de compression
désiré.
Si nous admettons une pression de 700 psi nous aurons comme taux de
compression
Exemple :
53
54
Pipeline with 1200 psig MOP
55
Dover to Leeds pipeline with one compressor station
56
57
Dover to Leeds pipeline with relocated Kent compressor station
58
Régulation
L’automatisme de régulation de la station de compression élabore le point de
consigne de vitesse des groupes de compression. Le point de consigne est
affecté à la station entière, indépendamment du nombre d’EFB compression ou
d’ensembles homogènes.
Le régulateur station peut posséder jusqu’à trois boucles de régulation actives en
permanence.
- régulation en débit,
- régulation en pression de refoulement,
- régulation pression d’aspiration.
Le signal de régulation sélectionné est celui faisant apparaître le plus faible
besoin de puissance de compression.
L’automatisme de régulation doit mémoriser les derniers points de consignes
reçus en cas défaillance du système de télégestion.
Sur la majorité des stations, le paramètre à réguler est celui de la pression de
refoulement.
Commandes
Par station, le C.R.N. dispose d’une commande de marche et d’arrêt par
ensemble homogène de compression. Ces commandes ne sont opérationnelles
que si une demande de marche ou d’arrêt, élaborée par le contrôle-commande
station, lui a été préalablement transmise.
Il n’y a pas de commande générale de marche ou d’arrêt de la station. Ces
actions correspondent respectivement au démarrage de la première machine et à
l’arrêt de la dernière machine en service.
TURBINES A GAZ
Peff
Puissance spécifique : Psp =
Qgch
[Kw / kg / s ]
59
La mesure de la consommation horaire permet d’obtenir la consommation
spécifique rapportée à l’unité de puissance (SFC).
Ch = g / h = g
Cs = P kW kWh
Consommation de chaleur :
kg kcal kcal
C chal = C s . P CI
= .
kWh kg
=
kWh
La consommation spécifique de combustible
60
Pompage du compresseur axial
Décrochage du fluide
61
Commandes principales
- Commande de lancement
- Commande de vitesse
- Commande de température
Au début la station est en by-pass, le gaz écoule par le poste de coupure. Les
opérations nécessaires sont :
Pressurisation des lignes du skid gaz avec admission gaz combustible à travers
SDV03091
Mise en marche TG
Les opérations nécessaires sont les même indiquées sauf les steps 1 et 2, qui ne
sont pas effectuées.
62
Démarrage de la station en recyclage total :
La station est isolée et en recycle total. Cette condition se vérifie si par exemple
la station doit être isolée pour problèmes sur les gazoducs. Un unique TC
peuvent rester en marche grâce au recycle froid pour de durées brèves.
Les opérations nécessaires sont les même indiquées sauf les steps 1, 2, 6.
Conditions ISO
La turbine à gaz est dimensionnée dans les conditions Standard (ISO :15°c
Altitude zéro).
63
Elle est fournie par le fabriquant avec ses performances ISO qui seront corrigées
par l’exploitant en fonction des conditions réelles d’exploitation (température,
altitude, régime etc..)
Température ambiante
Pertes de charges
La perte de charge à l’entrée du filtre d’air réduit le débit massique d’air admis
et donc le couple développé (principe d’Euler) et donc une baisse de puissance.
Contraintes
64
Poussée axiale
65
Etanchéité du compresseur centrifuge
66
Garnitures mécaniques sans contact (dites garnitures gaz)
67
68
Entretien préventif du compresseur
L’enveloppe doit être soigneusement nettoyée et une visite doit être effectuée
pour vérifier l’état des labyrinthes d’étanchéité.
Bruits anormaux
Compresseur axial.
69
Influence de l’encrassement sur les caractéristiques du compresseur axial
Turbine à gaz
- Erosion
70
- Corrosion
Indices de détérioration
Indices de défauts
Diagnostic de pannes
Outils de diagnostic
Vibrations
Analyse d’huile
Inspection visuelle
Inspection au boroscope
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Mesure de vibrations sur les turbocompresseurs
Capteurs :
En technique de vibration, les trois grandeurs que l’on doit mesurer sont : le
déplacement (principe du courant de Foucault), la vitesses (principe
électrodynamique),et l’accélération (principe piezo-électrique) dont le but est de
transformer une vibration mécanique en un signal électrique.
b. Vélocimètres.
c. Accéléromètres.
Principe de fonctionnement ;
72
Les éléments de ce type de capteur sont des disques de cristal piézo-électriques
présentant la propriété de transformer une sollicitation mécanique (pression ou
cisaillement) en charge électrique. Ces disques sont pris entre deux masses
relativement importantes par l’intermédiaire d’un ressort de tarage élevé.
Prises de mesures
La plupart des vibrations des machines sont issues des parties tournantes ou
oscillantes. Elles peuvent être d’origine mécanique, électromagnétiques,
hydraulique et sont transmises à la structure par l’intermédiaire de paliers, aux
fondations par l’intermédiaire de fixations.
73
La transmission de ces vibrations dépendra de plusieurs paramètres auxquels il
faudra adapter le mode de mesurage
Diagnostic périodique
Il s’agit alors de vérifier l’absence d’anomalies tels que les défauts de montage,
les mauvais alignements ou de s’assurer que les anomalies vibratoires constatées
avant la remise en état de l’équipement a disparu.
74
L’accéléromètre et le vélocimètre mesurent l’amplitude de la vibration absolue
du palier ou du point sur lequel ils sont placés.
Ils ne donnent pas le déplacement relatif de l’arbre par rapport à son palier que
seul un proximètre peut mesurer.
Le film d’huile est très raide par rapport aux paliers ; les efforts induits par la
rotation de la ligne d’arbre sont alors transmis au bâti qui seul se déforme.
Mesure globale.
75
Orbite cinétique : Les vibrations relatives d’arbre sont les mouvements rapides
de l’arbre par rapport à ses paliers ; elles représentent les réactions du rotor aux
forces alternatives agissant sur lui. Son centre de masse se déplace sur une orbite
appelée orbite cinétique.
Afin de les recueillir, on dispose souvent de deux capteurs sans contact situés à
90° l’un de l’autre sur un même plan
Chaque capteur mesure à chaque instant (t) l’amplitude s(t) de la vibration dans
sa direction de montage propre.
76
L’adition vectorielle des deux signaux donne à chaque moment la valeur
instantanée de la vibration réelle et donc sur un tour d’arbre l’orbite cinétique.
Le signal vibratoire mesuré en un point d’une machine est l’image des différents
efforts dynamiques engendrés par les pièces en mouvement qui excitent les
structures, chaque type d’effort ayant sa propre fréquence qui se retrouve dans le
signal vibratoire global mesuré.
Compte tenu des fréquences élevées, le type de capteur utilisé pour des analyses
de signal est du type accéléromètre.
Les signaux vibratoires émis par les turbines qui sont des machines tournantes
sont périodiques.
Par exemple, un arbre tournant à 12000 tr/mn produira une fréquence de 200hz
77
Ce signal complexe est décomposé en signaux élémentaires par analyse de
spectre ; le spectre obtenu est appelé signature.
- La charge
- La vitesse de rotation
78
Traitement du signal
Exemple de diagnostic.
Procédure.
Selon cette norme, l’intensité vibratoire « est la plus grande des mesures en
vitesses vibratoires efficace, dans la gamme de fréquence 10-1000hz sur chaque
palier, support et bride , dans trois directions perpendiculaires entre elles » ; en
général : horizontale, verticale et axiale.
Cette norme distingue six groupes de machines ; les critères de distinction sont
la puissance, les fondations et la présence d’effet de masse alternatifs non
compensables (machines à pistons).
79
Valeurs des seuils.
- Bon,
- Admissible,
- Inadmissible,
.Ces seuils ne sont qu’une proposition basée sur une statistique regroupant de
très nombreuses machines de types différents.
Sévérité vibratoire, mesure globale, tranquillité de marche ; tout cela montre que
cette mesure permet de porter un jugement simple mais grossier sur l’état d’une
machine, sans préjuger de l’origine d’éventuels défaut ;
Spectres en fréquence :
N
X = Hz Fréquence de rotation de la machine
60
60 f
N m
= N m
: vitesse nominale , f : fréquence
P
80
Spectre en fréquence
LEVEL 1 MAINTENANCE
LEVEL 2 MAINTENANCE
81
Compressor Blade and Vanes Replacement and/or Repair
LEVEL 3 MAINTENANCE
82
Exemple de révision d’une turbine à gaz GE MS 3132 -MS 3142
Références bibliographiques.
[6] Liu, H., Pipeline Engineering, CRC Press, Boca Raton, FL, 2003.
[7] Documents SH TRC Direction Maintenance Biskra
Annexes
Labyrinthes en fluides compressibles.
Le système consiste à créer des étranglements laminant le débit de fuite , la section de passage
minimale est imposée par des considérations de construction (jeux aux paliers , flèche du rotor,
dilatation)le problème revient à déterminer le nombre des sections de détente.
On suppose qu’au passage des léchettes le fluide effectue une détente isentropique d’où transformation
de son énergie thermique en énergie cinétique puis entre deux léchettes transformation de cette énergie
cinétique en chaleur à pression constante , l’évolution moyenne dans le joint étant isenthalpique.
83
Soit ∆p la chute de pression au passage d’une pointe laissant au niveau de l’arbre une section de
passage S, le débit correspondant est :
2
G
G = S 2 g∆p.ϖ ou = 2 g∆p.ϖ
S
En admettant le fluide parfait, l’évolution moyenne est isotherme et :
2
p p1 G = 2 g∆p. p ϖ 1
ϖ
= d’où
ϖ1 S p1
2
G
Divisons les deux termes de cette égalité par ∆x :
1
= 2g
∆p ϖ 1
.p
∆x ∆x p
S 1
2
∆p dp G dx = 2 g .ϖ 1 d .dp
Or : =
∆x dx
d’où ∆x
S p1
2
G L = 2 g .ϖ 1 p12 − p 22
Soit :
S ∆x p 1
84
avec
L
= z nombre de léchettes.
G
=
( 2
g p1 − p 2
2
) formule de Stodola
∆x S p1
z
ϖ1
85
23 Mettre le système F&G sur AUTO
24 Enlever les by-pass sur DCS (blocs)
25 Mettre le sélecteur principal du Mark V sur MANUEL
26 Reset général
27 Obtenir les permissifs du Mark V (forcage des signaux si nécessaire par l'instrumentiste)
28 Cliquez sur Démarrage (contrôleur principal du Mark V)
29 La BP est en charge minimale (70%)
30 Sur la page des forçages, Enlever les forçages
31 Charger l'unité selon le besoin
4 Lorsque LP atteint 22%, mettre le sélecteur sur IDLE et faire un MASTER RESET
7 S'assurer que la pompe auxiliaire de graissage démarre et que PI111 >= 7,5bars
Ouvrir la vanne d'évent BDV5102 pour dépressuriser le compresseur (dans le cas d'un arrêt
12
prolongé)
86
17 Arrêter les extracteurs du Bâtiment TC
87