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LA TERMINOLOGIE EN CONSTRUCTION MÉTALLIQUE

<= Notes sur les pratiques techniques

1. Poteau (column)
2. montant
3. traverse
4. sablière (ou: poutre de rive)
5. contreventement (ou: palée de stabilité) (Wind-Bracings)
6. contreventement vertical (ou: de faîtage)
7. contreventement rasant (ou: de versant)
8. pannes faîtières
9. pannes courantes
10. pannes basses (ou sablières)
11. fermes
12. bracon (ou: contrefiche)
Définitions:

Charpente métallique: on distingue :

 structure: il s’agit du système constructif (études, calcul)


 ossature: de l’ordre de la réalisation concrète
o pièce: élément simple
o pièce composée:e.g. poutre avec ses attaches
o sous-ensemble: élément transportable (e.g. une demi ferme)
o ensemble: assemblage sur chantier de plusieurs sous-ensembles

Parties d'un bâtiment:

 combles: éléments supportant la couverture


 poteaux: éléments supportant les combles (Columns)
 ossature de bardage: éléments supportant les façades
 ossature de plancher: éléments supportant les planchers

Espace:

 portée (Span): écartement entre deux points d’appui d’un élément porteur


 travée: écartement des éléments porteurs entre eux
 hall: espace couvert de grande dimension (on distingue halles simples et multiples)

Façades:

 long-pan: façade parallèle à la ligne de faîtage


 pignon: façade perpendiculaire à la ligne de faîtage
 les façades perpendiculaires à la façade principale sont dites de retour

Combles:

 faîtage: arête supérieure d’une toiture


 égout: arête inférieure d’une toiture
 noue: arête rentrante de deux pans de toitures qui se rencontrent
 arêtier: arête sortante de deux pans de toitures qui se rencontrent
 croupe: partie en pan coupé d’une toiture
 versant: partie inclinée d’une toiture
 auvent: toiture en porte à faux et à une pente
 appentis: bâtiment à une seule pente accolé au bâtiment principal
 acrotère: saillie verticale d’une façade au dessus de l’égout pour en masquer la couverture
 baïonnette: pièce qui prolonge le poteau au dessus de la couverture
 about de panne: partie de la panne en porte à faux
 saillie de toit: partie de la toiture en porte à faux
 dans le cas d’une couverture en tuiles les pannes supportent des chevrons qui supportent à leur tour les
lattis

Pannes:

 pannes: éléments supportant directement la toiture


 liens: élément plein réduisant la longueur de flambement des pannes
 liernes: éléments treillis réduisant la longueur de flambement des pannes

Fermes treillis:

 fermes: éléments porteurs reposant sur les poteaux


 empannons: fermes reposant sur les poutres sablières (destinées à réduire la portée des pannes et leur
section

L’entrait peut être:

 droit
 relevé s’il présente une pente montante
 brisé s’il présente plusieurs inclinaisons
 retroussé s’il est assemblé plus haut que la retombée des arbalétriers

Les auvents peuvent être:

 retroussés: l’extrémité en porte à faux est plus haute que le point d’attache
 encastré, s’il est stable sans tirant ou bracon
 articulé, s’il a besoin d’un tirant ou bracon

poteaux (Columns): élément supportant les combles ; on distingue la tête, le pied, et le fût (ou corps)

Ossature de bardage:

 lisses : éléments porteur de bardage. Elles sont maintenues dans leur axe de plus faible inertie par des
liens ou tirants
 lorsqu’il y a remplissage en maçonnerie l’ensemble des potelets et traverses prend le nom de pan de
fer

Ossature de plancher (Floor):

 solive (joist): poutrelle formant l’ossature primaire d’un plancher


 poutre principale (Main Beam): la plus importante
 poutres secondaires: moins importantes
 poutre palière: supporte les limons d’un escalier
 plancher à coffrage perdu: le bac acier ne participe pas à la reprise des charges, il ne sert que de
coffrage à demeure de la dalle béton
 plancher à solive et dalle collaborante: la dalle est solidaire des solives grâce à un système de
connecteurs
 plancher à coffrage collaborant: le bac acier, rendu solidaire de la dalle béton, participe à la reprise
des charges
 chevêtre: système de support des solives lorsque celui-ci doit être interrompu (escaliers, tuyau, silo,
…)
 trémie: ouverture dans un plancher (Staircase Aperture)

assemblage (connections):

 éclissage: liaison qui permet une mise en place et un maintien en position des pièces
 couvre-joint: liaison qui permet la liaison parfaite des éléments assemblés et la transmission entière
des efforts (normal, tranchant, moment fléchissant)
 échantignolles: pièces assurant la fixation des pannes sur les fermes

Terminologie d'une ossature classique:


PIEDS DE POTEAUX

<= Notes sur les pratiques techniques

Définition: éléments verticaux qui transmettent aux fondations les efforts extérieurs qui sont appliqués aux
bâtiments:
 efforts verticaux
 poussées horizontales
 moments fléchissant résultants des efforts horizontaux et des charges verticales appliquées à des
consoles ou à des systèmes hyperstatiques

Types de poteaux:

 encastrés au pied et articulés en tête


 articulés au pied et encastrés en tête (le plus courant)
 encastrés aux deux extrémités

nota : pour le calcul du moment ne pas oublier d’ajouter l’effet du moment des charges verticales par rapport à
l’axe du poteau, les calculs étant toujours effectués par rapport à celui-ci.

Sols de fondations : on doit en tenir compte dans le choix du type d’articulation ; certains sols ne permettent
pas de reprendre de façon économique les moments de flexions, et dans certains cas des efforts horizontaux
importants. Un tirant, placé en sommet ou en pied de montant, peut permettre de reprendre les efforts
horizontaux dus aux charges verticales, mais ne peut évidemment pas équilibrer une charge horizontale
extérieure.

Formes des poteaux :

À section variable (galbée À baïonnette, pour bâtiment


À section constante
ou queue de billard) avec pont roulant

Profilés utilisés :

 IPE pour les faibles efforts


 HE pour les efforts moyens
 PRS, HE renforcés ou profilés caissonnés pour les très gros efforts
 Eventuellement poteaux de section pleine, en acier forgés, pour des efforts très conséquents (ils sont
livrés en longueurs de 11m et peuvent être livrés pour des diamètres de 150 à 1000)
 Eventuellement poteaux mixtes acier/béton, le béton étant coulé dans ou autour du profilé (résistance
mécanique et résistance au feu très bonnes)

Pieds de poteaux : ils sont composés des éléments suivants :

Platine : plaque soudée en bout de poteau dont le rôle essentiel est de répartir au maximum la pression sur le
béton, engendrée par la compression du poteau. Il est de fait que la pression sur la platine n’est pas uniforme ;
en réalité on observe une concentration de pression sur une zone limitée, homothétique de l’impact du profil
du poteau. Le contour de la surface à partir de laquelle on calcule la pression sur le béton est obtenue par
épanouissement à 45° dans l’épaisseur de la platine du contour de la section du poteau ou du grain). En règle
générale le béton accepte bien cette surpression locale.

Tiges d’ancrages : on les place pour prévenir tout décollement de la platine (force de soulèvement, moment
d’encastrement); leur serrage peut d’ailleurs parfois engendrer des efforts dimensionnants pour la platine.
Suivants les efforts on peut concevoir des tiges droites, courbes, avec plaques d’ancrages ou sur sommiers, le
type plus courant étant les tiges avec courbures :

à noter qu’elles ne doivent jamais reprendre l’effort tranchant, on utilise pour cela le frottement platine/béton
ou une bêche (le béton éclaterait sous l’effet de la pression diamètrale).

La partie droite de la tige reprend les efforts de traction par adhérence (sorte de collage entre les deux
matériaux, acier et béton). Les parties courbes reprennent des efforts par frottement (dû à la compression des
tiges sur le béton). La profondeur d’ancrage des clés varie de 40 à 80cm, au-delà il n’est plus possible de
nettoyer correctement les cheminées d’ancrage avant coulage du béton. Dans ce cas les clés d’ancrages ne
jouent qu’un rôle de montage.

Pour reprendre des efforts très importants on utilise des tiges sommier ou à tête marteau, qui reportent les
efforts de traction sur les clés d’ancrages, lesquelles les reportent sur le béton où elles sont ancrées. Le béton
coulé par la suite n’est plus ainsi supposé reprendre une part quelconque de la traction des tiges.
nota: si les écrous ne sont pas noyés par la suite dans le béton on doit assurer leur blocage: contre écrou, coup
de pointeau sur les filets, points de soudures…

Soudure poteau/platine: celle-ci doit équilibrer l’effort de compression d’une part, les efforts de traction dans
les tiges d’ancrage d’autre part. Dans ce dernier cas il faut prêter attention au fait que ces efforts peuvent
n’intéresser de manière efficace qu’une partie de ces cordons de soudure.

bêche d’ancrage: assure la reprise de l’effort tranchant en cas de frottement insuffisants, et éventuellement les
moments de torsion d’encastrement. Elle est constituée par une chute en I ou en H de faible hauteur soudée
sur la platine.

Afin de garantir un comportement en bloc rigide on doit avoir la largeur de la bêche comprise entre 6cm et
1.5h-profil

On décompte de la hauteur une garde de 3cm inefficaces pour faire face aux aléas que représente le bourrage
du béton sous la platine. Pour les efforts on retient en général une répartition triangulaire de la pression
exercée par les ailes de la bêche sur le béton. Les ailes de la bêche doivent également présenter une rigidité
importante afin d’assurer une bonne répartition de la pression sur le béton ; on admet qu’il en est ainsi
lorsque : b<=20*tf

Vérification de la bêche :

 flexion à l’encastrement sous la platine


 soudure bêche/platine
 cisaillement dû à l’effort tranchant

Eventuellement raidisseurs de platine : ils doivent être rigidement encastrés sur le poteau ; pour que leur bord
libre soit à l’abri du voilement local, leur épaisseur doit être supérieure à 1/25° de la longueur de ce bord libre.

Bases des calculs : On admet que les platines, soumises aux réactions des fondations, risquent de se plier
suivant des lignes tangentes au contour du poteau. Les portions de tôles situées à l’extérieur de ces lignes sont
alors à calculer comme des poutres en porte à faux, et il faut vérifier que la section de tôle située au droit de la
ligne de pliage est capable de résister au moment des réactions exercées par le massif de fondations entre cette
section et le bord libre de la platine.

Les calculs vont donc consister :

 à déterminer la surface de la platine, en fonction de la contrainte admissible de compression du béton


du massif de fondation
 déterminer l’épaisseur de la platine, en fonction de la contrainte de flexion calculé au droit de chaque
ligne de pliage
 déterminer les boulons d’ancrage, en fonction des efforts de traction engendrés soit par un moment au
pied (encastrement), soit par un soulèvement au vent

Cas de charges dimensionnants - pieds de poteaux encastrés:

 effort normal maxi de compression avec moment significatif correspondant (vérification béton et
platine)
 effort normal maxi de traction avec moment significatif correspondant (vérification tiges d’ancrages)
 effort de cisaillement maxi avec effort normal correspondant (vérification de la bêche)

Dispositions constructives - Poteau encastré: quand le cas est retenu cela permet de réduire au minimum le
poids des ossatures; toutefois les fondations sont nettement plus importantes, surtout pour de mauvais
sols. L’appui est réalisé par une base étalée dans le sens perpendiculaire à l’axe du moment. Afin d’avoir des
épaisseurs de platine raisonnables on place généralement des raidisseurs. Pour des moments très importants la
solution de plaques raidies ou non devient inadaptée et on adopte la solution de tiges d’ancrages prolongées
largement au dessus de l’arase de pose du béton pour venir s’appuyer par l’intermédiaires de barrettes épaisses
sur des voiles verticaux soudés sur le poteau. on peut aussi, suivant un principe similaire, remplacer ces voiles
par de véritables poutres horizontales de section en U, I, H et qui constituent alors le sommier d’appui.

nota important: l’effort de cisaillement n’est jamais repris par les cannes d’ancrages ; il est soit repris par
adhérence béton/acier, soit par une bêche

Poteau noyé dans le béton: le poteau est noyé dans une réservation
Réservation facilement accessible à la main: profondeur<60cm; cela permet un nettoyage du fond et la mise
en place de cales:

Réservation non accessibles à la main: le poteau est fixé à des profilés reposant à la surface de la réservation;
des cales permettent le réglage de leur hauteur:

nota: l’encastrement n’est effectif que lorsque le béton a durci. Des dispositifs provisoires de stabilité doivent
être prévus durant cette période.
Poteau fixé sur une platine non raidie:

Le plus souvent les tiges ne sont pas pré scellées; des réservations sont faites où des clés d’ancrages
permettent aux tiges de se fixer. Cette solution évite des positionnement trop précis et facilite le réglage de la
structure. En cas de tiges préscellées, on utilise des gabarits de positionnement. On préscelle parfois aussi une
plaque d’assise avec une bêche. Dans ce cas l’effort tranchant passe d’une plaque d’assise à l’autre par
cisaillement des canes d’ancrages. En fin d’opération on effectue un bourrage de mortier sous la platine. Le
cas échéant on effectue aussi une réservation pour la bêche.
Poteau avec platine raidie: on adopte cette disposition lorsqu’on a des platines trop épaisses si elles n’étaient
pas raidies. Raidisseurs simples dans le prolongement de l’âme:

Raidisseurs doubles joignant les extrémités des semelles:


raidisseurs dans les deux directions, en cas de flexion bi-axiale:

poteau fixé par un châssis: les écrous s’appuient sur la plaque supérieure d’un système formant châssis; le
châssis représente un système très rigide, ce qui fait que les tractions dans les tiges sont sensiblement
identiques. De plus la longueur libre des tiges leur laisse une capacité de déformation importante avant
rupture. Ce système est utilisé pour de forts moments de flexion.
Dispositions constructives - Poteau articulé: le poteau est soudé en pied sur tout le pourtour sur une platine,
ancrée sur le béton par deux tiges d’ancrage. Les tiges viennent s’accrocher sur une barre d’ancrage. la platine
doit être suffisamment petite pour que l’hypothèse d’articulation reste valable. On implante les tiges d’ancrage
dans un plan contenant l’axe théorique de rotation du poteau; l’axe réel est décalé d’une demi hauteur de
profil, ce qui est une approximation assez lointaine d’une véritable articulation. L’expérience a néanmoins
montré qu’il n’était pas nécessaire d’être plus précautionneux dans les cas courants, la vérification de
l’hypothèse d’articulation se faisant à l’état limite de service.

Dans les cas courants on ne place pas de raidisseurs car ils sont coûteux; on peut être amené à en mettre
lorsque la platine devient trop épaisse et que souder le poteau devient difficile.

Si les efforts sont très importants et de ce fait entraînent des dimensions de platines trop grandes il faut prévoir
des appareils d’appuis. Dans ce cas une pièce de forte épaisseur chanfreinée et soudée permet d’obtenir la
rotation souhaitée; il faut néanmoins dans ce cas prendre garde aux concentrations de contraintes excessives
coté béton et coté poteau

Pour des structures très importantes on peut être amené à usiner le grain pour obtenir une surface d’appui
cylindrique ; on vérifie alors les conditions de contact  cylindre/plan grâce aux théories de Hertz. Le grain est
immobilisé par des carrés soudés sur la platine et disposés sur son périmètre ; ces carrés forment une boite à
grains.

Boite à grain Broche

Prescellement: le coulage du béton est effectué avant la pose de la charpente.  Cette technique a l’inconvénient
de ne pas proposer de réglage. Il faut donc poser les tiges d’ancrages avec une grande précision. On peut aussi
utiliser des trous oblongs dans les platines.

nota important: l’effort de cisaillement n’est jamais repris par les cannes d’ancrages ; il est soit repris par
adhérence béton / acier, soit par une bêche ; Une bêche est nécessaire si H/V>0.36
Calculs: voir Régles CM66, Eurocode3, Ouvrages d'Yvon Lescouarc'h

CONCEPTION DES POUTRES

CONCEPTION DES POUTRES


<= Notes sur les pratiques techniques

Définition : Les poutres sont des éléments de construction travaillant


principalement en flexion.

Types de Poutres treillis et leur conception

Poutres Pratt: diagonales
tendues, montants comprimés
L’inclinaison optimale est de
45°, si le nombre de panneaux
est impair, on place une croix de
saint André dans le panneau
central
Poutres Howe: montants
tendus, diagonales comprimées.
L’inclinaison optimale est de
45°, si le nombre de panneaux
est impair, on place une croix de
saint André dans le panneau
central
Poutres Varren: les diagonales
sont inclinées d’à peu prés 60° ;
elles sont alternativement
tendues et comprimées. On
peut aussi adjoindre des
montants intermédiaires pour
réduire la longueur de
flambement des membrures
comprimées.
Poutres en X (croix de saint
André): superposition des
poutres élémentaires de pratt et
de Howe
Chaque panneau contient une
diagonale tendue et une
diagonale comprimée

Poutres en K: le plus souvent


employées comme
contreventement de plancher ou
de bardage

Poutre Vierendeel: système
hyperstatique dans lequel les
montants sont assemblés
encastrés rigidement sur les
membrures, sans aucune
diagonales

Calculs : l’hypothèse d’articulations parfaites des barres aux nœuds n’est


acceptable que si les barres ont une faible raideur I/L   » 0.2 à 0.3 cm^3.

Conception et calculs des Poutres à âmes pleines

Ne jamais effectuer de cordons de


soudures transversaux sur les
membrures tendues, car les
contraintes internes de flexion dues au
retrait des soudures se conjuguent
avec les contraintes principales de la
poutres
Eviter les élargissements de soudures
obtenus à partir d’un profil refendu
dans l’axe , c’est à dire là où la
tranche est la plus chargée en
impuretés chimiques ; préférer un
profil refendu à 1/3 et 2/3 de sa
hauteur

Les renforts de semelles doivent être


suffisamment attachés par des
cordons latéraux continus. Leur
largeur sera donc inférieure ou
supérieure à celle de la membrure afin
de simplifier l’exécution de la soudure

Les extrémités des renforts seront


amincis ou diminués en largeur afin de
limiter l’accroissement brutal de
contraintes

Les renforts d’âmes sur poutrelle


doivent être soudées sur les ailes, ce
qui exige un chanfreinage pour éviter
le congé des ailes, et des précautions
en atelier pour que le bridage
inévitable du retrait transversal
n’entraîne pas la fissuration des
soudures.
Les raidisseurs sont assemblés sur les
semelles tendues par des cales
ajustées-soudées aux semelles par
des cordons // à l’âme

D’une manière générale les raidisseurs sur les semelles sont nécessaires:

en bas sur les appuis

en haut sur les charges concentrées.


Si l’âme comporte des soudures
horizontales on peut:

soit meuler localement la soudure


pour appliquer le raidisseur

soit entailler celui ci par des demis


trous percés préalablement au
débitage
Conditions du calculs des poutres (conditions de validité des règles CM66): la
largeur de paroi à bord libre doit être inférieure à 15 fois leur épaisseur et à 45 fois
leur épaisseur pour celles dont les parois ont les deux bords raidis. On doit aussi

avoir:  
 

contrainte de flexion:   

Remarque : ces conditions sont toujours remplies dans le cas des profilés laminés
à chaud du commerce ; si elles ne sont pas satisfaites, il faut justifier ces profils
comme s’ils s’agissaient de profils à parois minces. 

Cisaillement:   ; le maximum de cette valeur est atteinte au centre de gravité,


là où les efforts de flexions sont minimums ; sauf exceptions (pièces de faible
hauteur fortement chargées, encastrements de portiques) on ne combine donc pas
les efforts tranchants et les efforts de flexions.
 
D’autres vérifications peuvent être nécessaires : voilement, déversement,
justification des raidisseurs

POUTRES ET FERMES TREILLIS A PROFILS CREUX (NF P22-250 251 252


255 258)
Le plus souvent on a des pièces liaisonnées par des cordons d’angle. On distingue deux types majeurs de
treillis : en N et en K. l’une des deux barres est tendue, l’autre est comprimée. Les composantes
perpendiculaires à la membrure de ces deux efforts sont égales et opposés et correspondent en fait à l’effort
tranchant dans l’élément à treillis. La fonction essentielle de l’assemblage est alors de transmettre cet effort
tranchant d’une barre de treillis à l’autre, via la membrure, étant supposé que la charge éventuellement
appliquée au nœud reste faible par rapport à cet effort. On distingue les assemblages avec espacement ou
avec recouvrement :

e=0 sans excentricité ; e0 avec excentricité ; on est amené ou non à construire
avec une excentricité en fonction de la taille des profils et présence et de leurs
angles d’incidence.
 
Avec espacement ; l’espace doit être
suffisant pour éviter le chevauchement
Avec recouvrement ; l’assemblage est
des cordons de soudures (soit en
plus coûteux, mais il est meilleur.
principe au minimum 10mm).

Lorsque l’espacement entre les deux barres treillis est tel qu’aucune
interaction n’existe plus dans le comportement de leurs assemblages
respectifs sur les membrures, ceux-ci sont analysés séparément comme des
assemblages en Y ou en T (et quelque fois en X).

Modes de ruine des treillis à profils creux:

  ruine par poinçonnement de la membrure autour de la liaison soudée


avec une barre treillis
  ruine par excès de déformations plastiques ou instabilité du profil d’une

membrure en tube circulaire


 ruine par excès de déformation plastique de la paroi recevant les barres
de treillis pour une membrure en tube carré ou rectangulaire
 ruine qui affecte soit les parois latérales des membrures en tubes carré
ou rectangulaire soit l’âme des membrures en profil I ou H : plastification
locale à l’aplomb de la soudure d’une barre de treillis, cisaillement entre
les deux barres de treillis, voilement local.
 Ruine qui affecte les barres de treillis : plastification par insuffisance de
largeur efficace de la liaison soudée ou voilement local en compression

Les normes françaises et les Eurocodes sont construits à partir de formules


semi-empiriques, et lors de l’utilisation de ces normes il est très important de
respecter les domaines de validité (formules tirées d’essais)

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