2
Plan du cours
I- Structure de l’atome
II- Modèle de Bohr
III- Modèle quantique de l’atome
IV- Configuration électronique
V- Tableau périodique
I- Structure de l’atome
Généralités
Particules élémentaires
Charge Masse
Neutron 0C 1,672.10-27 kg
Caractérisation de l’atome
A = nombre de masse
= nombre de nucléons
Z = numéro atomique
= nombre de protons
(= nombre d’électrons si pas d’ionisation
car atome électriquement neutre)
N = A – Z = nombre de neutrons
Isotopes
58
Il existe d’autres atomes dans la nature que l’on peut écrire
26 Fe
- Comment peut-on qualifier sa relation avec 56Fe ?
- A-t-il des propriétés chimiques différentes ? Pourquoi ?
Au fait, une mole de grains de sable, ça fait combien de grains de sable ?!?
II- Modèle de Bohr
Lumière blanche
II- Modèle de Bohr
Relation rayonnement-énergie
E = h x ν = h x c/λ
avec E : énergie (en Joules) NB : 1 eV = 1,6.10-19 J
c : célérité, vitesse de la lumière (3.108 m.s-1)
λ : longueur d’onde (en m)
h : constante de Planck (6,62.10-34 J.s-1)
ν : fréquence (en s-1 ou Hz)
II- Modèle de Bohr
Absorption de certaines
Hydrogène fréquences par l’hydrogène
gazeux
II- Modèle quantique de l’atome
Modèle de BOHR
Le modèle de Niels Bohr (1885-1962)
reprend les bases du modèle planétaire.
Toujours fondé sur les lois de la mécanique classique il inclut néanmoins certains
concepts tels que la quantification des niveaux d’énergie (Max Planck,
mécanique quantique).
Même si ce modèle est aujourd’hui considéré comme faux, il reste encore très
intéressant, puisqu’il conduit à des résultats exacts dans certains champs
d’application.
18
II- Modèle de Bohr
Exercices
Votre premier QCM d’UE1
Répondre Vrai ou Faux pour chaque item :
Cette fonction d’onde est reliée à son énergie par l’équation de Schrödinger. La
résolution de cette équation différentielle fait apparaître 3 nombres quantiques :
l = 0 : orbitale s l = 2 : orbitale d
l = 1 : orbitale p l = 3 : orbitale f
Couche n l orbitale m Cases
quantiques
K 1 0 1s 0
L 2 0 2s 0
1 2p +1, 0, -1
M 3 0 3s 0
1 3p +1, 0, -1
2 3d 2, 1, 0, -1, -2
N 4 0 4s 0
1 4p +1, 0, -1
2 4d 2, 1, 0, -1, -2
3 4f 3,2,1,0,-1,-2,-3
III- Modèle quantique de l’atome
Pour info :
E (n, l) = - 13,6 x (Z-σ)²/n²
n=4 pd
n=3
sp !
s
n=2 p
s
n=1 s
Règle de Klechkowski
Remplissage des sous-couches par
ordre croissant d’énergie
Ex:
6C 1s2 2s2 2p2 3s0 3p0 4s0 3d0 4p0 5s0 4d0 5p0 6s0 4f0 5d0 …
Cl 1s 2 2s2 2p6 3s2 3p5 4s0 3d0 4p0 5s0 4d0 5p0 6s0 4f0 5d0 …
17
56Ba 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p6 5s2 4d10 5p6 6s2 4f0 5d0 …
IV- Configuration électronique
Règle de Hund
Lorsque des orbitales atomiques ont la même énergie (même
sous-couche), les électrons occupent un nombre maximum
d’orbitales avant de s’apparier.
Ex: [6C] 1s2 2s2 2p2 2p2
Principe de Pauli
Dans un même atome, deux électrons ne peuvent pas avoir leurs
4 nombres quantiques (n, l, m, s) identiques
n, l, m identiques
s identiques (+ ½)
● B = bore (Z = 5) 1s
2
2s
2
2p
1
● N = azote (Z = 7)
2 2 3
1s 2s 2p
● Ti = titane (Z = 22)
2 2 6 2 6 2 2
1s 2s 2p 3s 3p 4s 3d
IV- Configuration électronique
Pouvez-vous citer les gaz rares dans l’ordre (sans regarder le tableau) ?
Même question pour les halogènes.
37
I- Liaisons covalentes
Définition
Une liaison covalente résulte de la mise en commun d’électrons de valence
entre deux (ou plusieurs) atomes ou ions.
La distance inter-atomique idéale est celle pour laquelle l’édifice est le plus stable
(il atteint le niveau de moindre énergie.)
L’état d’énergie entre l’état d’atomes séparés et l’état d’atomes liés représente à
la fois l’énergie libérée lors de la liaison et l’énergie nécessaire pour rompre cette
liaison. C’est l’énergie de liaison (unité : J.mol-1 ou cal.mol-1)
Electrons de valence
On appelle électrons de valence les e- qui vont pouvoir intervenir dans des
liaisons = e- périphériques.
I- Liaisons covalentes
H O H H O
H
H +
l. covalente dative H
+
H N H H N H
H H
I- Liaisons covalentes
Règle de l’octet
(Pour ns2 et npx dont Z ≤ 18)
Les atomes tendent à se combiner de façon à ce que leur couche
externe renferme 8 e-. Un atome engagé dans une ou plusieurs
liaison(s) cherche à acquérir la configuration électronique du
gaz rare qui le suit dans la classification périodique.
Ex:
I- Liaisons covalentes
Aspect orbitalaire
Le recouvrement de deux orbitales atomiques (OA) forme une
orbitale moléculaire (OM) liante.
1 recouvrement axial
H3C CH3 = Une liaison σ
+ un recouvrement latéral
H2C CH2 (= Une liaison σ + Une liaison π)
A● ●B A● ●B
II- Le modèle de Gillespie
2) Méthode de
l’hybridation
1) Méthode de Gillespie ou « VSEPR »
(VSEPR : Valence Shell Electron Pair Repulsion)
Règles de Gillespie
Une molécule peut être notée de la manière suivante:
A Xm En
Doublets non
Atome liants
Atomes liés, m
central = nombre n = nombre
(peuvent être
de nature ≠)
II- Le modèle de Gillespie
2 excitation
6C : [He] 2s 2p2 6C* : [He] 2s1 2p3
H
H
H
H
H H
H
H
hybridation
Attention !
On observe l’hybridation que pour les liaisons σ.
JAMAIS pour les liaisons π !
III- Le modèle de l’hybridation
N N Hybridation sp N
(Linéaire)
Exemple 2 : Déterminer la géométrie du soufre dans SF6
Hybridation sp3d2
[Ne] 3s1 3p3 3d2 (Bipy à base carrée)
16S*:
III- Le modèle de l’hybridation
QCM : Nous vous prions de bien vouloir avoir l’amabilité d’exprimer votre avis au plus vite
concernant les quelques propositions ci-dessous.
Bien cordialement, vos Tuteurs d’UE1.
Molécules organiques :
Très répandues dans le vivant.
Riches en C, H, O et N.
C O R N
R R
R R
R R R
C O N
R R R
m=2 m=1
si 2 liaisons π sp linéaire n=1
R C R
OU N R
R C R
IV- Application aux
molécules organiques
Exercices
A
C
O
B D
- Quel est l’état d’hybridation des carbones A, B, C, D ?
- Peut-on estimer la valeur de l’angle ABC ?
- Les carbones A, B, C, D sont-ils compris dans le même plan ?
- Le cycle aromatique forme-t-il un plan ?
H3C
- Quel est l’état d’hybridation des H C C C H
carbones de cette molécule ?
- Les deux H individualisés sont-ils colinéaires ?
CH3
V- Les liaisons intermoléculaires
Interactions électrostatiques
Elles permettent la cohésion des liquides et des solides.
↗ des interactions ↗ T° de fusion
↗ T° d’ébullition
1) Interaction dipôle-dipôle
V- Les liaisons intermoléculaires
Elle lie:
- un atome H lié par liaison covalente à un atome A électronégatif.
- un autre atome B électronégatif
Liaison hydrogène
A δ- H δ+ B δ-
Liaison covalente
CO NH CH2 COOH
+
H2N CH2 COOH
A votre avis, pourquoi le foie fait-il cela ? (Indice sur la diapo suivante)
V- Les liaisons intermoléculaires
Exercices
QCM : Quelles sont les liaisons hydrogènes avec H2O correctement représentées ?
Dire « bien » ou « pas bien »
A) O B) H
O C)
H H
O H O
H H
O
N C H H O
H O D) H
E)
O
H H H O
H O C
C
OH
Pourquoi est-il moins soluble dans l’eau que ?
OH
Stage de Pré-Rentrée 2012
UE 1 – Isomérie et stéréochimie
71
I- Représenter les molécules
Formule brute :
- Peu informative
- Indique seulement la composition atomique de la molécule
Exemples :
Formule semi-developpée :
Exemples :
Formule développée :
Récapitulatif :
Formule topologique :
Remarque :
Un carbone est « toujours » tétravalent sous forme stable ( non ionisée ).
H
H Tétravalent
H C CH3 Tétravalent Tricoordonné
Tétracoordonné H C CH2
H
I- Représenter les molécules
CH2
CH2 CH2
H2C CH2
CH2
CH3 O O
H3C C C
CH3 OH OH
OH
H3C
C OH
CH3
H3C
I- Représenter les molécules
Représentation de CRAM :
- Cette représentation tient compte de la stéréoisomérie des molécules.
- Caractéristiques de la représentation : R2
Représentation de FISCHER :
- Cette représentation s’appuie sur la représentation de CRAM. R2
R1
3 -> On projette dans le plan intermédiaire R 3
C R 4
R 1
I- Représenter les molécules
R2 R3
R3
R1
R4
= R2
R4
R1
R2 R1
R3
R1
R4
= R3
R4
R2
I- Représenter les molécules
COOH COOH
L-alanine
H2N H
H2N CH3
H H3C
Pour les acides α-aminés, H et NH2 seront toujours les substituants latéraux (en avant)
I- Représenter les molécules
COOH
Conforme aux conventions
H NH2 ( H et NH2 en substituants latéraux )
CH(CH 3)2
I- Représenter les molécules
Exercices Les représentations de Fischer suivantes sont-elles correctes ?
H CH3 CH3
HO H OH
H NH2
H2N CH3 CH3
H
H5C2 H C2H5
CH3 H CH3
H CH3
H C2H 5
H3C C2H5
II- Isomérie
1. « Plane » 2. « Spatiale »
Composés ayant même formule brute mais Composés ayant même formule brute et
des formules semi-dev. différentes même formule semi-dev. et dev.
Tautomérie Constitution
Conformation Configuration
Composés identiques Composés différents
Fonction (non dédoublables) (dédoublables)
Position
Squelette
Enantiomérie Diastéréoisomérie
85
II- Isomérie
- De SQUELETTE : C4H10
Butane 2-méthylpropane
- De POSITION : C3H8O
OH OH
- De FONCTION : C3H6O3
OH HO HO
H3C CH COOH CH2 CH CHO
Acide lactique Aldéhyde glycérique (glycéraldéhyde)
II- Isomérie
R1 R5
R1 R4
R6
R2
R2 R6
R5 R3 (+ stable)
R3 R4
Conformation éclipsée Conformation décalée
- La conformation décalée est plus stable car il y a moins d’interactions entre les
substituants. (phénomène de « décompression stérique »)
II- Isomérie
Nomenclature R/S
- Classement basé sur les numéros atomiques (Z) des atomes liés au C*
(Convention de « Cahn, Ingold et Prelog »)
• Remarque :
-Dans le cas d’isotopes (de l’hydrogène souvent : deutérium D…), on classe par masse
atomique décroissante.
T>D>H
II- Isomérie
HO H H O H
H3C C
H
H H
Ainsi, ici :
- Le Z le plus fort est celui de O (Z=8), il est classé n°1.
- Le Z le plus faible est celui de H (Z=1), il est classé n°4.
- À partir du premier atome lié au C*, on ne peut rien dire concernant l’ordre de
priorité des deux carbones : passage à l’analyse séquentielle de 2ème ordre.
II- Isomérie
HO H H O H
H3C C
H
H H
Ainsi, ici, pour le C2H5:
- Il y a 3H (pour CH3) contre 1C et 2H (pour C2H5)
- Le Z de C est plus fort que celui de H
II- Isomérie
1 HO H 4
H3C
1 3
3
- En passant par une représentation de Fischer, la configuration absolue de ces acides aminés.
2 2
COOH R
1 3
H2N
1 H
CH 2OH 4 4
3
3
3 COOH S? Non: R, car 4
est latéral et
4 2
donc en avant
4
H du plan (Fischer)
NH2 1
CH 2SH 1
2
II- Isomérie
Anecdote
- Les propriétés chimiques de deux stéréoisomères ne sont pas toujours les mêmes!
En biochimie : L’affinité des enzymes et des récepteurs est différente selon les
stéréoisomères concernés.
- Ces deux molécules sont reconnues par deux récepteurs différents dits
stéréospécifiques, dont les voies de signalisation sont associées à une perception
différente au niveau du SNC ( Système Nerveux Central ).
II- Isomérie
Enantiomérie :
Relation d’énantiomérie :
CH3 H3C
Cl S R Cl
Br Br
Plusieurs carbones :
- Si une molécule Chirale dévie la lumière polarisée d’un angle + α (dextrogyre), son
image la déviera d’un angle - α (lévogyre).
Diastéréoisomérie
Plusieurs carbones :
Nomenclature Z/E :
• Etape 1:
- On détermine l’ordre de priorité des substituants (Cahn-Ingold-Prelog)
• Etape 2:
- Si les substituants de même priorité sont du même côté -> Z (Zusammen)
- Si les substituants de même priorité sont du coté opposé -> E (Entgegen)
1 1
H3C CH 2OH
Z C C NB : diastéréoisomère E
H CH 2OH
2
2 H CH2 CH3 C C
H3C CH2 CH3
II- Isomérie
Exercices
Rappelons la définition d’un isomère. Quelle est la différence entre l’isomérie planaire
et la stéréoisomérie ?
H CH3
HO
Quelle est la configuration absolue des carbones de cette molécule ?
Quel est son énantiomère ? H2N CH3
H
H OH
Quelle est la configuration Z/E de cette molécule ?
H3C CH3
Stage de Pré-Rentrée 2012
UE 1 – Effets électroniques
101
Généralités
• Ces effets sont d’une importance cruciale pour comprendre et étudier les
mécanismes des réactions chimiques.
102
I- Effet inductif
+δ -δ - (µ ≠ 0)
- Au niveau de cette liaison σ, le doublet
électronique aura plus tendance à aller vers le Cl
(χ = 3,1) (χ=3,5)
II- Effet inductif
Fluor (F)
+δ -δ
(χ = 3,1) (χ=3,5)
I- Effet inductif
Augmentation de
l’électronégativité
Augmentation de
l’électronégativité
- La famille des gaz rares n’a pas d’électronégativité car sa couche de valence est
saturée.
I- Effet inductif
106
I- Effet inductif
+δ -δ -δ +δ
C X C M
Référence C-H
groupement isopropyle
(+ IS) halogène (- IS)
H3 C
CH X
H3 C
+δ -δ
C X polarisation importante
+δ -δ
C C X affaiblissement de la polarisation
q : charge d’un e-
μ =qxr r : longueur de la liaison
(1D = 3,336 .10-30 C.m)
I- Effet inductif
- La polarisabilité : + -
- dépend du rayon atomique Polarité C-F > C-Cl > C-Br > C-I
- est inversement proportionnelle à la Polarisabilité C-F < C-Cl < C-Br < C-I
polarisation de la liaison au départ - +
C-Cl est moins polarisable que C-I car I est plus volumineux que Cl
→ Ainsi, la liaison sera plus facilement "déformée" a proximité d'un réactif.
111
I- Effet inductif
H
+
- La liaison O+-H dans l’ion H3O+ O H
H
I- Effet inductif
O F O
H3C C F C C
O H O H
F
O
H3C O
H C CH C
O H H3C O H
II- Effet mésomère
Problématique :
+δ -δ -δ +δ
H3C CH2 Cl H2C CH Cl
Chlorure d’éthyle Chlorure de vinyle
μ = 2,05 D μ = 1,44 D
- On sait que l’atome Cl est électroattracteur par effet inductif, pourtant il existe une
polarisation dans l’autre sens ! L’effet inductif seul n’explique pas cela.
- Les doublets du Chlore restent localisés quand cet atome est lié à un carbone sp3, et ils
sont délocalisés quand il est lié à un atome de carbone sp2 ou sp.
_
p
II- Effet mésomère
Effet mésomère
- Les effets mésomères sont dus à la délocalisation des électrons π et p,
favorisée par l'électronégativité relative des atomes liés.
-Ce phénomène existe dans des systèmes dits conjugués
π . σ . π / π . σ . p / ● . σ . π / □ .σ. π
- Exemple :
- La liaison σ permettant la libre rotation n’appartient
p pas au système conjugué (S.C.)
π σ .. σ
H2C CH .O. CH3 - Chaque liaison du S.C. a un « caractère partiel de
double liaison »
H H
π
C C 2 1
σ. H
..
. σ
H H2C CH .O. CH3
O
.. C H
p π σ
H p
115
II- Effet mésomère
Les Structures limites de résonance L’Hybride de Résonance
H3C O
CH CH C
O CH2 CH3 -δ
H3 C O
CH CH C
H3C O-
+δ
+CH CH C
O H2C CH3
O CH2 CH3
Conséquences :
Caractéristiques des liaisons d’un système conjugué (S.C.) :
-> Elles ont un « caractère partiel de double liaison » :
-> Tendance à l’harmonisation de la longueur des liaisons :
Liaison double : ↗ de la longueur de la liaison
Liaison simple : ↘ de la longueur de la liaison
Molécules aromatiques :
Cycles plans, délocalisation de 4n+2 électrons dans des orbitales π ou p.
H
H
N O N
- à 6 électrons de résonnance (n=1)
N
CHO C
NH
OH
+
OH + HN
C
II- Effet mésomère
O
Exercices Concernant cette molécule :
H2N
O H
O
- H NH2
Stage de Pré-Rentrée 2012
UE 1 – Mécanismes réactionnels
122
I- Introduction
Lors d’une réaction chimique, un composé initial est attaqué par un réactif pour
former un produit final.
Il y a rupture de liaisons (ex : rupture d’une double liaison π qui devient simple
liaison σ après une addition électrophile) et/ou formation de nouvelles liaisons.
I-Introduction
1-Addition
2-Substitution
3-Elimination
II-Exemples de réaction
Estérification, amidification, acétalisation
I- a) Fonctions chimiques
OH
Par exemple : OH présentera la même réactivité que :
et on pourra réaliser en théorie les mêmes réactions chimiques.
C C C C C C
O O O O
H2
C C C C C
C H C C C OH C O
H2 H2 H2 H2 H2
Aldéhyde Cétone Acide carboxylique Ester
I- a) Fonctions chimiques
O O O
H2 H2
N R
C C C C C
C C NH2 C N C N
H2 H2 H2
H H2C
Imine Amide
Réactivité proche de Réactivité proche de
aldéhyde et cétone acide carboxylique
« R » peut être H ou carbone Amides (substituées) : équivalent à ester
I- a) Fonctions chimiques
O O
C C
C NH2 C H
H2 H2
H CH2
CH2 C OH CH2 N
H H
I- b) Formalisme et
intermédiaires réactionnels
H Cl H Cl
I- b) Formalisme et
intermédiaires réactionnels
3) -
O O
H2C H2C +
C C
CH CH3 CH CH3
Cassage d’une liaison π : La molécule n’est pas scindée, elle prend un autre aspect.
NB : Il y a toujours conservation de la charge globale !!
I- b) Formalisme et
intermédiaires réactionnels
Soit une réaction de substitution simple :
- -
HO + H3C Br Br + H3C OH
+ -
1 - cassage d'une liaison H3C Br CH3 Br
+ -
- Carbocation : « C+ » - Carbanion : « C- »
- carbone sp2 - carbone sp3
- molécule plane - molécule tétraédrique
R1 R1
+
R2 C -
R2 C
R3
R3
I- b) Formalisme et
intermédiaires réactionnels
H H H
+
C C H C C
H C H
+
C H
H
H H
- Par décompression stérique.
I- b) Formalisme et
intermédiaires réactionnels
Exercice Les flèches de réactions sont-elles bien représentées pour
obtenir le produit désigné ?
O -
O
C
H3C CH3 C
H 3C CH3
HO
-
O
H +
H
O
- HO
C C
H 3C CH3 H3C CH3
HO HO
I- b) Formalisme et
intermédiaires réactionnels
Exercice Quel est le carbocation le moins stable ?
H3C
+ + +
CH3 C CH3 H2C CH CH2
H3C
Régiosélectivité
Une réaction est dite régiosélective si l’un des réactifs réagit préférentiellement
avec certains sites d’un autre réactif parmi plusieurs possibles.
Stéréospécificité
Une réaction est stéréospécifique si dans une réaction A → B, la stéréochimie
de B dépend de la stéréochimie de A.
H Br HO H
C C
- -
H3C CH2 S CH3 + OH H3C CH2 R CH3 + Br
(uniquement)
Br H H OH
C C
- -
H3C CH2 R CH3 + OH H3C CH2 S CH3 + Br
(uniquement)
O
- -
O O
C
H3C CH2 C C
H3C
CH3
NH
H3C
C2H5 + H3C
HN
C2H5
NH2 CH3
H3C
Quel est le nucléophile ?
Quel est l’électrophile ?
La réaction est-elle stéréospécifique ?
II- Mécanismes réactionnels
Additions : A + B → C
Au programme de PACES:
Additions nucléophiles et additions électrophiles sur double liaison.
Aujourd’hui, nous ne traiterons pas les additions électrophiles (= Mécanismes
les plus compliqués du programme).
Substitutions : A + B → C + D
Substitutions nucléophiles de type 1
Substitutions nucléophiles de type 2
Eliminations : A → B + C
Eliminations de type 1
Eliminations de type 2
143
II- a) Additions nucléophiles
a) Addition
144
II- a) Additions nucléophiles
a) Addition
145
II- a) Additions nucléophiles
Addition nucléophile
S’effectue sur des composés avec insaturation fortement polarisée :
H
a
+
Nu Nu R1
Nu OH
50% R1 - R1
O OH
R1 .. a
R2 R2 R2
C O H Nu
R2 b -
O
50% HO R1
R1 +
Nu R1 HO Nu
R2
R2 Nu
b H R2
Non Stéréospécifique
Obtention d’un mélange racémique si ces 2 conditions sont remplies :
- R1 diffère de R2 (formation d’un C*)
- Pas d’autres C* dans la molécule
-
H3C OH H3C O
b) Substitution
• ll en existe plusieurs type mais nous ne traiterons que la Substitution
nucléophile (SN). (SN = AdN + E)
R1 R1
..- ..-
R2 C X + Nu R2 C Nu + X
R3 R3
II- b) Substitutions nucléophiles
R1
X
R2
C R3 + X
R2
C R3 Nu b R1 R1
R2 R3
50% R2
R3 Nu
b
Nu R2
SN1 :
2 étapes réactionnelles
Favorisée par :
Bonne stabilité du C+ (RX tertiaire, RX secondaire
encombré…)
Solvants protiques polaires
Nucléophile faible
Bon nucléofuge
II- b) Substitutions nucléophiles
..-
Nu
R3 R3 R3
+ ..-
C* X Nu C X Nu *C + X
R1 R1
R2 R1 R2
R2
Inversion de Walden
Stéréospécifique
II- b) Substitutions nucléophiles
SN2 :
1 seule étape réactionnelle
Favorisée par
C+ peu stable (RX primaire, RX secondaire peu encombré…)
Solvants aprotiques polaires
Nucléophile fort
Bon nucléofuge
II- b) Substitutions nucléophiles
H H3 C2 H3C
C Br C Br C Br
H3C H3C H3C
H H H5C2
-
I
Cl + H3C
C
R
H
II- c) Eliminations
c) Elimination
E1 :
2 étapes réactionnelles
Favorisée par :
C+ stable (RX tertiaire, RX secondaire encombré…)
Solvants polaires protiques
Base faible
Bon nucléofuge
Elimination de type 2
H5C2 H5C2 X BH
X
H3C H5C2 H
H3C C C
C C C C CH3
H H3C
H
H CH3 H CH3 ..- E
X
..- B
B
Etat de Transition
Pas de C+ intermédiaire, il y a une seule étape et on passe par un Etat de
Transition.
Favorisée par :
Encombrement stérique (RX tertiaire, RX secondaire…) quand compétition
avec SN2
C+ peu stable par rapport à une E1
Solvants aprotiques polaires
Base forte
Bon nucléofuge
On a Régioselectivité ET Stéréospécificité (on a Z OU E).
II- c) Eliminations
NB : l’élimination en général peut aussi prendre cette forme
-
O O
H 3C OH H 3C OH
H3C H3C
- H2O - OH-
O
H3C
H3C
II- c) Eliminations
Exercice E1 ou E2 ?
H H3C
C Br C Br
H3C H3C
H H3C
Quel est le produit de la réaction d’élimination suivante ? (Et-O- joue le rôle de base)
Cl
- H
CH3-CH 2-O +
III- Exemples de réactions
O O
L’amidification R1 C + R2 NH2 R1 C + H2O
OH amine amide NH R2
O OH
L’acétalisation R1 C + R2 OH R1 CH Hémi-acétal
H O R2
OH Acétal O R2
R1 CH + R2 OH R1 CH + H2O
O R2 O R2
III- Exemples de réactions
Réaction d’estérification :
Alcool + acide carboxylique → ester + H2O
Donne un intermédiaire
1) Addition nucléophile de l’alcool sp3 tétraédrique
-δ
HO + δ O
OH
2) Elimination de H2O
-
H H O H
+
OH
- +
O O O O
Bilan :
HO O O O
OH + + H2O
1
1
-
O
III- Exemples de réactions
O
CH3
O -
O H
O H
-
O
O CH3
-
O
HO
Carboxylate O CH3
Alcool
III- Exemples de réactions
Réaction d’amidification :
Amine + acide carboxylique → amide + H2O
O
NH2
HO
Nous allons étudier la réaction entre et
N
NH
III- Exemples de réactions
N
H
2) Elimination de H2O -
O H
+ H
NH
+ H
NH
OH
O
-
O
N N
NH
NH
III- Exemples de réactions
Bilan
NH2 HO O
N NH
+ + H2O
N O
H NH
N
Les liaisons amides sont plus solides que les liaisons ester.
Réaction d’acétalisation/cétalisation :
Aldéhyde (ou cétone) + alcool → hémi-acétal (ou hémi-cétal)
Hémi-acétal (ou hémi-cétal) + alcool → acétal (ou cétal) + H2O
Un alcool
OH
III- Exemples de réactions
Catalyse acide :
[H+] +
O O
H
O H
+
O
+
H O
H
Hémi-cétal protoné
OH
III- Exemples de réactions
H
Prototropie : O +
H O H
+
O
O
H
2) Substitution nucléophile
H
+
O H
+
C O
O
H OH
+
O O
O O
Cétal protoné Cétal
III- Exemples de réactions
Bilan
Hémi-cétal
OH
O + OH
O
OH O
O
+ OH + H2O
O
CH3
Cétal
Stage de Pré-Rentrée 2012
UE 1 – Les protides
175
I- Généralités
• Les protides sont des molécules du vivant azotées. On les retrouve dans
l’alimentation. Leur dégradation produit de l’énergie.
- Protides (Viande rouge/Blancs d’œufs/Volaille)
- Glucides (sucres rapides/sucres lents)
- Lipides (huile, matières grasses, etc…)
C O H N S Se
Les AA possèdent tous, au moins :
1 Carbone central : Carbone Alpha
entouré de 4 substituants (tous différents sauf dans un cas GLYCINE)
→ 1 Fonction Amine (NH2)
→ 1 Fonction Acide carboxylique (COOH)
→ 1 Radical (variant selon l’acide aminé)
→ 1 hydrogène
II- Les acides aminés
H C NH 2 Fonction amine
R Radical
COOH COOH
H 2N H H NH2
R R
O O
O O
O
O
Proline, Pro, P OH Phénylalanine, Phe, F
OH
NH
O NH2
NH
II- Les acides aminés
HO OH
HO OH
NH2
NH2
NH2 O NH2
HO
HS OH
H2N OH
NH2
NH2
II- Les acides aminés
NH2 NH2
Chargé + Chargé +
(Histidine, His, H) O
N
OH
Chargé + (partiellement) NH2
N
H
II- Les acides aminés
Hydrophiles Hydrophobes
Arg NH2 O Ile O
-
+ - O
H2N NH O
+
+ NH3
NH3
Arg Lys Asp His Ser Pro Tyr Gly Ala Trp Leu Phe Ile
Glu Thr Cys Met Val
Asn
Gln
II- Les acides aminés
Exercices
O O
O O
O O
HO H2N
Quel est l’AA chargé + à pH physiologique ? OH ou OH ?
O NH2 NH2
II- Les acides aminés
Methionine Sérine
Phénylalanine Cystéine
COOH
H+ - H+ -
COO COO
+ +
H3N C H H 3N C H H 2N C H
R H+ R H+ R
Forme cationique Forme zwitterionique Forme anionique
Chaque acide aminé se comporte en solution comme un acide faible ou une base
faible, c’est-à-dire qu’il perd ou gagne un proton (H+) en fonction du pH.
Cationique = chargé + ( +1 ; + 2)
Zwitterionique = Globalement neutre (autant de + que de - )
Anionique = Chargé – ( -1 ; -2 )
III- Propriétés ioniques des aa
AH+ ↔ A + H+
acide base conjuguée
(A)eq.(BH)eq
K=
(AH+)eq.(B-)eq
Si à t0 tous les réactants sont à concentration équimolaire :
• Et bien évidemment :
KA = 10 -pKa
III- Propriétés ioniques des aa
pH = - log +
(H3O )
NB: En solution aqueuse diluée, (H3O+) ≈ [H3O+]
[AH+]eq
- log [H3O+]eq = - log - log Ka
[A]eq
Equation de Handerson-Hasselbach
[A]eq
pH = pKA + log
[AH+]eq
III- Propriétés ioniques des aa
[A]eq
pH = pKA + log
[AH+]eq
Zone tampon
% (coexistence des deux espèces)
100%
AH+ A
Diagramme
50% de distribution
Diagramme
AH+ A
prédomine prédomine de prédominance
pKa
III- Propriétés ioniques des aa
50%
COOH NH2
pH
pKa - 2 pKa pKa + 2 pKb - 2 pKb pKb + 2
= 2,4 = 9,7
III- Propriétés ioniques des aa
100%
COO- NH3+
50%
COOH NH2
pH
pKa pKr pH physiologique pKb
= 7,4
III- Propriétés ioniques des aa
100%
COO- NH3+
50%
COOH NH2
pH
pKa pH physiologique pKb pKr
III- Propriétés ioniques des aa
[His]eq
pH = pKr + log
[His-H+]eq
[His]eq
10pH-pKr = = 10
[His-H+]eq
[His] + [His-H+]
1= Par évidence
[His]tot
10 x [His-H+] + [His-H+]
1=
[His]tot
11 x [His-H+]
1= [His-H+]
[His]tot = 1/11 ≈ 0,091
[His]tot Réponse: 9,1 %
III- Propriétés ioniques des aa
Notion de pHi
Charge globale Charge globale
+1 +1
≈ 11
pH pH
7,4 7,4
≈3
-1 -1
100%
COO- NH3+
50%
COOH NH2
pH
pKa 7,4 pKb pKr
Transcription
ARN polymérase II
ARN messager
Traduction
Ribosomes et ARNt
via Code génétique
Protéine
IV- Peptides et protéines
Structure quaternaire
= polymère
IV- Peptides et protéines
Exemple de l’enzyme
glucokinase (465 aa)
Notez la différence de
taille avec le substrat :
CH 2OH
O
OH
HO OH
HO
IV- Peptides et protéines
1) Structure primaire
216
IV- Peptides et protéines
O O O O
H H H H
H2N C C OH + H2N C C OH H2N C C NH C C OH + H2O
OH OH
Modifications post-traductionnelles
Elles sont le fait d’enzymes qui modifient chimiquement la
structure primaire. Il en existerait plus de 200 :
2) Structure secondaire
* L’hélice Alpha
*Feuillet β
3) Structure tertiaire
Repliement supplémentaire de la chaîne polypeptidique : toutes les
protéines ont une structure tertiaire.
La protéine cherche à atteindre le niveau de plus basse énergie.
IV- Peptides et protéines
4) Structure quaternaire
Exemple de structure
quaternaire (G6PDH)
IV- Peptides et protéines
leu
val
ile
Responsable de la coloration
soit rouge, soit bleue du sang.
V- Exemples de protéines
3) Acide aminé de formule brute C2H5O2N dans sa forme non ionisée, je rentre dans
la composition de la gélatine et mon autre nom est la « glycocolle ». Je suis neutre à
pH physiologique, acide aminé protéinogène le plus simple et constituant important
du collagène et des coudes β, je suis, je suis, je suis… ?
Stage de Pré-Rentrée 2012
UE 1 – Les glucides
237
I- Généralités
CH 2OH HO
OH O
HOH 2C
Cellulose, PM compris entre 104 et 105 Da OH O
OH
OH
H O OH
HO
H
H O H
OH OH
OH H
H
O
OH
H
H
O
H CH 2OH
O
H O
H
H
O
O
OH H
H
H
n H OH OH
H OH H H OH
O
OH H
H H OH Saccharose, PM = 342 Da
HO H
H OH
H OH
I- Généralités
O
Glucose (sous forme cyclisée)
D-glycéraldéhyde H C
HO C H CH 2OH
Ose à 3 carbones, non cyclisé H
CH 2OH O
OH
HO
Fructose (sous forme cyclisée)
OH O
Cellulose HOH 2C
OH O
Polymère du glucose OH
O OH
HO
OH H
H
H O H
OH OH
OH H
H
O
OH
H
H
O
H CH 2OH
O
H O
H
H
O
O
OH H
H
H
n H OH OH
H OH H H OH
O
OH H
HO H
H OH
H H OH
Saccharose
H OH
I- Généralités
• Formule générale:
Cn(H2O)n n≥3
Un équivalent H2O pour chaque atome de carbone.
I- Généralités
• Formule générale:
Un équivalent H2O pour chaque atome de carbone.
I- Généralités
O O
C C
R H R2 R1
Aldéhyde Cétone
I- Généralités
HO H H OH
I- Généralités
O
H Qu’est-ce qui peut vous faire dire que
C OH c’est un sucre ?
C
H Est-ce un aldose ou un cétose ?
HO C
H C OH Est-ce un triose ? Un tétrose ?
Un pentose ? Un hexose ?
H2C H
Où se trouve le carbone numéroté 1 ?
OH
I- Généralités
• Exemple: le D-fructose.
H OH O Les carbones C3 , C4 , C5 sont asymétriques
et portent une fonction alcool secondaire.
HOH 2C C C
C C CH 2OH
HO H H OH
II- Stéréochimie
CH 2OH
II- Stéréochimie
CHO
H OH
O
H C CH2OH
C OH
HOH2C H
CHO
H OH
CH2OH
II- Stéréochimie
CHO CHO
H OH différent de HO H
CH 2OH CH 2OH
D-glycéraldéhyde L-glycéraldéhyde
[ ] = +14° [ ] = -14°
II- Stéréochimie
H OH
Rotation 180° HOH 2C
O
HOH2C C O C
C C H C
C H
H OH H HO
HO
H
HOH 2C
O
H O C
H C
C H
HO
HO H HO
H
H OH
CH 2OH
II- Stéréochimie
Série D
II- Stéréochimie
H O
C
H OH
CH 2OH Aldoses de la série D
D-glycéraldéhyde
H O
H O
Les aldoses de la série L
C
H OH
C
correspondent aux énantiomères des
HO H
H OH
H OH
molécules correspondantes.
CH 2OH
CH 2OH
D-érythrose
D-thréose
H O H O H O H O
C C C C
H OH HO H H OH HO H
H OH H OH HO H HO H
H OH H OH H OH H OH
CH 2OH CH 2OH CH 2OH CH 2OH
D-ribose D-arabinose D-xylose D-lyxose
H O H O H O H O H O H O H O H O
C C C C C C C C
H OH HO H H OH HO H H OH HO H H OH HO H
H OH H OH HO H HO H H OH H OH HO H HO H
H OH H OH H OH H OH HO H HO H HO H HO H
H OH H OH H OH H OH H OH H OH H OH H OH
H OH HO H H OH O
HO H HO H HO H HO H
H OH H OH HO H H OH
H OH H OH H OH H OH
CHO CHO
H OH HO H
HO H HO H
H OH H OH
H OH H OH
CH 2OH CH 2OH
OH H
OH
III- Cyclisation
O OH
R1 OH R2 C R3
C
R2 R3 O R1
(R et S si asymétrique)
III- Cyclisation
Alcool
OH O Hémi-acétal
H CH OH
C O
Aldéhyde
R ou S
• Réaction de cyclisation (hémi-acétal cyclique)
O
Les oses porteurs du cycle OH sont appelés pyranoses.
O
Les oses porteurs du cycle OH sont appelés furanoses.
6 Anomère β
CH 2OH
Vers le haut
HO
5
O (en cis de
6 CH2OH)
CH 2OH 4 OH
1
5 2
OH 3
OH
OH 1 OH
4 O
ou 6
CH 2OH Anomère α
Vers le bas
2 5
(en trans de
OH 3 O
4 OH 1 CH OH)
2
OH
2
OH 3 OH
OH
2 2
OH 3 OH 3 OH
OH OH
Exercices
QCM : Répondre VRAI ou FAUX pour chaque item.
A. La réaction de cyclisation est une réaction enzymo-catalysée
B. La réaction de cyclisation produit deux anomères.
C. Un ose cyclique à 5 centre est appelé furanose.
D. La réaction de cyclisation concerne tous les oses.
E. Le phénomène de mutarotation est spontané.
CH 2OH
OH HOH2C CH2OH
O O
OH OH
OH
OH OH
OH
IV- La liaison osidique
O R1 O R1
IV- La liaison osidique
Hémi-acétal Acétal
IV- La liaison osidique
Oligosaccharides
• Entre 2 et 10 oses reliés par des ponts osidiques.
• Exemple du maltose (diholoside)
CH 2OH CH 2OH
H H
O O
OH OH C
O OH
HO
OH OH Libre mutarotation
Anomérie α bloquée
CH 2OH
H
O
CH 2OH OH C
OH O O OH
OH OH
Libre mutarotation
H
OH
Anomérie ß bloquée
Polysaccharides
• Polymères d’oses : peuvent jouer un rôle
- structural : cellulose, chitine…
- énergétique : amidon, glycogène, inuline…
OH
• Exemple du cellulose : OH
OH H O OH
H
H O H
OH OH
OH H O H O
H H
H O OH
H O H
OH H OH
H O H O
H
n
H H
H O OH H OH
OH H
H H OH
HO H
H OH
H OH
Polymère du ß-D-glucose
Rôle de structure chez les plantes : parois végétales.
Représente la moitié du carbone terrestre !
IV- La liaison osidique
• Les osidases
Exemples : α-glucosidase
β-galactosidase
β-glucosidase (absente chez l’homme)
IV- La liaison osidique
OH
OH H O OH
H
H O H
OH OH
OH H O H O
H H
H O OH
H O H
OH H OH
H O H O
H
n
H H
H O OH H OH
OH H
H H OH
HO H
H OH
H OH
CH 2OH
H
O
CH 2OH OH C
O O OH
OH OH
Cellobiose
Quel type d’osidase peut H
HO Quel est son nom complet ?
catalyser cette dégradation ?
OH
V- Glucides complexes :
hétérosides
OH
H
NH
Hétéroprotéine à laquelle on a greffé HOH2C HC
une chaîne glycanique. Fonctions multiples. CO
NH
O-glycosylation sur sérine, thréonine. (rarement tyrosine) ...C-ter
N-glycosylation sur séquences consensus Asn-X-Ser et Asn-X-Thr
V- Glucides complexes :
hétérosides
2) Peptidoglycannes
3) Protéoglycannes
O
H2C O
COOH
O
Protéine O O O
OH
GAG sulfaté
O OH
Ex : chondroïtine sulfate
OH HN
C O
H3C
O OH
OH HN
Protéine de jonction C O
283
I- Généralités
Augmentation en température
Classification
Communications :
Rôle de transduction du signal (Milieu EC vers Milieu IC)
Hormones stéroïdes
Etc…
Réserve énergétique
I- Généralités
Exercices
La réaction de saponification
O O
- +
R1 C + HO Na R1 C + HO R2
- +
O R2 O Na
→ d’acides gras
Ce sont des acides monocarboxyliques R-COOH
R est une chaîne aliphatique non ramifiée comportant au moins 4 C.
Elle peut être saturée ou insaturée (mono ou poly).
Cn:x(n-a)
ou Cn:x(ωa)
n = nombre de carbone
x = nombre de double liaison (= d.l.)
a = atome de carbone portant la première d.l. à partir du CH3 terminal.
H3C
COOH
Acide palmitique C16:0
H3C COOH
CH3
COOH
Tf
44,2°C 52,0°C 63,1°C 69,6°C 75,4°C
Glycérol… C
Sphingosine… C
NH
Dégradation : β-oxydation
Voie métabolique mitochondriale
Récupère des acides gras : Acétyl CoA
Pouvoir réducteur (NADH, FADH2)
AG synthase
Complexe
multi-enzymatique
II- Lipides saponifiables
R C S CoA
- Un Acétyl-CoA (porteur de 2 carbones)
Activé sous la forme de malonyl-CoA
O O
CO2, ATP
-
H3C C S CoA O 2C CH2 C S CoA
II- Lipides saponifiables
β-céto-acylACP synthétase
O O
NADPH + H+
β-céto-acylACP Les réactions
NADP+ réductase suivantes se font par
OH O
interaction de l’ACP
R CH CH2 C S ACP β-hydroxy-acylACP avec les autres sites
actifs de la multi-
β-hydroxy-acylACP enzyme.
H2O réductase
O
Il s’agit de 3 réductions
R CH CH C S ACP β-énoylACP successives du
FADH2 carbone β.
FAD β-énoylACP
O réductase
Exemple
COOH
C18:2(n-9)
Elongase
C20:2(n-9)
COOH
II- Lipides saponifiables
H3C COOH
Géométrie TRANS
H3C
COOH
II- Lipides saponifiables
C22:6(n-3) DHA
II- Lipides saponifiables
Glycérol
HO CH2
Les acides gras ne sont quasiment
jamais retrouvés sous forme libre.
HO CH
Graisses et huiles que l’on retrouve
dans les plantes et les animaux :
HO CH2
O
3x OH
+ HO CH
HO CH2
= O O
O O
O
CH2
CH
CH2
glycérol
glycérol
Hydrolyse en 1
Acide gras Acide gras
Très rapide
Acide gras Acide gras
Hydrolyse en 3
glycérol
glycérol
Hydrolyse en 2
Acide gras Absorption
Très lente
intestinale des
DG et MG
II- Lipides saponifiables
H3C COOH
A partir de quel nombre de carbones l’AG synthase ne prend-t-elle plus en charge les
acides gras ?
II- Lipides saponifiables
O O CH2
O O CH
O CH2
Tête polaire
2 longues
chaînes
hydrophobes
II- Lipides saponifiables
Lipides membranaires
Phospholipides Glycolipides
Glycérophospholipides Sphingolipides
Acide gras
Sphingosine
Sphingosine
glycérol
Acide gras
glycérol
Acide gras
Alcool P
(azoté ou inositol)
II- Lipides saponifiables
CH3
Choline HO CH2 CH2 N
+
CH3
(N-triméthyléthanolamine) Choline toujours ionisée
CH3
II- Lipides saponifiables
Exemple de phospholipide :
Glycérol
O Phosphate
O O CH2
O CH
O CH3
+
H2C O P O CH2 CH2 N CH3
-
O CH3
Exercices
C’est quoi la différence entre un lipide « simple » et un lipide « complexe » ?
(Définition)
AG insaturé
- Phosphatidyl-éthanolamine (PE) en position 2
- Phosphatidyl-choline (PC)
- Phosphatidyl-inositol (PI)
- Sphingomyéline (contient choline)
PC
- Sphingoglycolipides
II- Lipides saponifiables
2 possibilités d’organisation :
• Bicouche
Organisation
retrouvée dans :
H2O ou air (bulles) - Membranes
biologiques
- Bulles d’air
- Liposomes
II- Lipides saponifiables
Cholestérol Glycolipide
HO
Stabilise la
Glycérophospholipide
bicouche lipidique
Ou Sphingomyéline
en la rigidifiant.
Protéines associées à
la membrane
II- Lipides saponifiables
4 Prot
1
2
• (1) Vibration/Rotation sur l’axe des PL (nanoseconde)
• (2) Diffusion latérale des PL (microseconde)
• (3) Diffusion latérale des protéines (milliseconde)
• (4) Bascule ou flip-flop des lipides (moyenne: toutes les 30s)
II- Lipides saponifiables
Exercice
CH3
H2C C CH CH2
II- Lipides insaponifiables
Vitamine A, E, K Vitamine D
C D
Fonction alcool
Position β
A B
Insaturation (Δ4)
HO
II- Lipides insaponifiables
Exercice
Le cholestérol est tout nu, il faut le rhabiller !
Schéma récapitulatif:
Lipides
Glycérides Phospholipides
Stérides Glycolipides
Cérides
Stage de Pré-Rentrée 2012
UE 1 – Notions d’enzymologie
333
I- 1 Généralités
Exemples
enzyme-substrat, récepteur-hormone, récepteur-neurotransmetteur, récepteur-
médicament
Rôles
transport (ion fer), thérapeutique, interactions intercellulaires...
I- 2) 1er type d’association :
cas Michaelien
Une protéine michaelienne peut avoir un ou plusieurs sites de liaisons à son ligand : elle peut
lier plusieurs fois le ligand de manière spécifique.
Par contre les fixations des ligands sont indépendantes les unes des autres : si un ligand se fixe
à la protéine, il n'influencera pas la fixation d'un autre ligand sur cette même protéine.
I- 2) 1er type d’association :
cas Michaelien
Kd
• est une constante de dissociation, donc pour un équilibre donné elle ne varie
qu'avec la température, et pas avec la concentration.
P0 = P + PL et L0 = L + PL
Kd = (P x L) /PL donc P = (Kd x PL) /L
Y= PL/P0
= PL/(P + PL)
= L/ (L + Kd) → hyperbole
Les enzymes:
• Une enzyme peut être une protéine mais également un ARN (ribozyme).
• Catalyseurs qui diminuent le DGa (donc augmente la vitesse de la réaction)
mais qui ne permettent pas de déclencher la réaction (réactions sans enzymes
possibles) donc ne modifient pas le ∆G.
• Ne vivent pas à l'infini (turn over).
• Ne sont pas modifiées en fin de réaction.
• Elles catalysent le plus souvent des réactions irréversibles in vivo (enzyme
différente dans chacun des 2 sens d'une réaction).
• Une enzyme est caractérisée par des certains paramètres : affinité, vitesse et
activité.
II- La relation enzyme-substrat
L’affinité enzymatique:
La vitesse
• Par extension il existe une formule similaire à la saturation, c’est la vitesse.
On a v = Vm . S / (Km + S)
Puis en divisant par S, on trouve: v = Vm – (v/S) . Km
Ce qui donne la courbe suivante:
Vm
-Km
v/S
Vm/Km
L’activité:
• k2 = Vm / E0 (activité moléculaire)
Irréversibles :
• pH
• température élevée
→ dénaturent l’enzyme.
III- Inhibitions
Réversibles
L’inhibiteur (IC) est souvent un analogue de substrat, de telle sorte qu’il se loge à la
place de S, sans être en général transformé.
353
I- Introduction
L’adénine : NH2
O
La guanine :
N
NH
Elle est représentée comme ceci :
NH N NH2
En nomenclature chimique, il s’agit de la
2-amino-6-oxypurine.
II- Les Nucléotides
Voici sa représentation :
4
5 N3
6 2
NH
1
La cytosine :
NH2
Elle est représentée comme ceci :
N
En nomenclature chimique, il s’agit de la
2-oxy-4-aminopyrimidine.
NH O
Elle est aussi bien présente au sein de l’ADN que de l’ARN à l’état naturel.
II- Les Nucléotides
La thymine : O
Attention : elle est bien présente dans l’ADN à l’état normal. Cependant, elle est
absente de tout ARN naturel !! Dans les ARN, la thymine sera remplacée par l’uracile.
L’uracile : O
Les sucres
Ce sont eux qui vont déterminer le type d’acide nucléique.
Ainsi, au sein de l’ADN, on aura du 2’-désoxyribose alors que dans l’ARN, ce sera
du ribose.
Voici leurs représentations :
HO OH HO OH
O O
OH OH OH
2’-désoxyribose ribose
(ADN) (ARN)
II- Les Nucléotides
-Ces oses sont, au sein des acides nucléiques, sous la forme furanose.
Petit rappel sur le cours des glucides : la forme furanose est la forme cyclique des
oses formée par réaction d’hémiacétalisation entre le carbonyle et la fonction alcool
du carbone 4. Il s’agit d’un cycle à 5 sommets.
Le phosphate :
L’acide phosphorique H3PO4 peut être représenté comme ceci :
O
HO P OH
OH
Il possède donc 3 fonctions acides. Au sein des nucléotides, une de ces fonctions
va s’estérifier avec la fonction alcool libre en C5’ du sucre.
Les nucléotides à l’état libre peuvent être mono, di ou triphosphates. La liaison entre
ces phosphates est une liaison anhydride d’acide. Cependant dans les acides
nucléiques, ils sont monophosphates.
II- Les Nucléotides
Prenons l’exemple de l’ATP : ce nucléotide sera donc formé d’une adénine, d’un
ribose et de 3 phosphates. Il sera donc représenté comme ceci :
NH2
N
N
O O O
HO P O P O P O N N
O
OH OH OH
OH OH
II- Les Nucléotides
Conformations
Liaison sucre – base azotée : Rotation autour de la liaison σ
NH2
NH2 N
N
N
-
O N - N
- N O
O O
P - N
O N O O
P
O OH O
OH OH Syn
Anti O OH
Conformations du sucre O O O O
Absorbance :
- Les acides nucléiques absorbent la lumière dans l’UV.
- On observe que les bases puriques absorbent mieux que les bases pyrimidiques.
- Le maximum d’absorbance est pour une longueur d’onde de 260 nm. Ainsi, on
utilise le rapport des absorbances suivant pour déterminer la pureté d’un acide
nucléique :
OH
O + H2O
+
O Base 2
HO P O
HO P O Base 2 O
O O
OH
OH
OH
Adénine : Thymine :
N
NH H O CH3
NH
N H N
N
NH
O
Elles sont reliées par 2 liaisons hydrogènes représentées en pointillés.
III- a) L’ADN
Guanine : Cytosine :
H
N O H N
NH N H N
N NH
N H O
H
- Elle est observée dans certaines régions d’ADN naturel en milieu déshydraté,
lorsqu’il y a une forte concentration en cations.
- C’est une hélice de pas droit dont le plan des bases est légèrement incliné par
rapport à celui de l’hélice B.
Le sillon étroit est profond et inaccessible alors que l’autre est large et superficiel.
Par tour d’hélice (26 à 28Å), il y a 11 paires de nucléotides.
III- a) L’ADN
Petits rappels :
Les ARNm :
- Ce sont les plus connus. Ils sont très fragiles et peu abondants (comparé aux autres
types).
- Ils sont le support temporaire de l’information génétique car ce sont les
intermédiaires entre l’ADN et les protéines.
- Ils possèdent une séquence polyA en 3’ et une coiffe (guanine méthylée en 7) en 5’.
III- b) L’ARN
Les ARNt :
- Leur rôle est d’amener les acides aminés à la polymérase lors de la traduction.
- Ils ont une structure particulière (en L) et possèdent des bases atypiques (telles
que l’hypoxanthine). Ils sont tous terminés par la séquence CCA, sur laquelle
viendront se brancher les acides aminés.
III- b) L’ARN
Les ARNr :
- Ce sont les plus nombreux. Ils servent de catalyseurs pour la synthèse des
protéines.
- Ils sont assemblés avec des protéines en plusieurs sous unités qui forment le
ribosome, présent notamment à la surface du réticulum endoplasmique rugueux.