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Les jeunes de moins de 16 ans
Les consultations de pédiatres, gynécologues, ophtalmologues, chirurgiens-
dentistes, psychiatres et neuropsychiatres
Les situations d’urgence
Par ailleurs, il faut savoir que si le médecin traitant n’est pas disponible ou que le patient
n’a pas déclaré de médecin traitant (notamment parce qu’il vit dans un désert médical), un
dispositif de téléconsultation, mis en place par les professionnels de santé du territoire,
l’Assurance maladie et l’Agence régionale de santé (ARS), peut être proposé.
3- Téléconsultation et coronavirus :
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5- Téléconsultation médicale : comment ça marche ?:
Le lieu :
L’équipement :
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Si l’Assurance maladie estime que les outils de communication vidéo courants, du type
Skype ou FaceTime, sont suffisamment sécurisés pour un échange vidéo, ce n’est pas,
d’après elle, le cas des messageries électroniques grand public (Gmail, YahooMail…)
pour les échanges de documents médicaux (photos, prescription…). Différents opérateurs
proposent des solutions techniques (Hellocare, Livi, Dokiliko, Qare…), mais c’est au
médecin de vérifier que les critères de sécurité sont bien respectés.
En amont de la téléconsultation, le praticien envoie au patient un lien vers un site ou une
application sécurisé(e). Le jour et à l’heure du rendez-vous, le patient clique sur le lien via
un ordinateur ou une tablette équipé(e) d’une webcam. Si rien n’empêche de se connecter
à partir d’un smartphone, l’écran trop étroit n’est pas adapté pour une consultation de
qualité.
A la fin de la téléconsultation, le médecin peut être amené à établir une prescription
médicale (médicaments, analyses, examens…) qui sera transmise par mail par le biais de
la messagerie sécurisée ou par courrier. Il rédige un compte-rendu, l’archive dans ses
dossiers et dans le dossier médical partagé (DMP) du patient si ce dernier en a ouvert un.
Le médecin téléconsultant doit impérativement transmettre le compte rendu, par
messagerie sécurisée, au médecin traitant du patient.
Le paiement :
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7- Téléconsultation, les remboursements de la Sécu :
Les téléconsultations sont prises en charge par les complémentaires santé dans les mêmes
conditions que pour les consultations classiques. S’il s’agit d’un contrat « solidaire »
(pas de questionnaire de santé) et « responsable » (respectant les planchers et
plafonds de remboursement), comme plus de 90% des « mutuelles » de santé
commercialisées, la part non remboursée par l’Assurance maladie est entièrement prise en
charge, à l’exception de la participation forfaitaire de 1 euro.
Si le médecin téléconsultant pratique des dépassements d’honoraires, ces derniers seront
totalement remboursés si le praticien respecte l’option de pratique tarifaire maîtrisée
(OPTAM). Hors OPTAM, le remboursement des dépassements d’honoraires ne pourra
pas excéder 100% de la base de remboursement de la Sécurité sociale (BRSS), c’est-à-
dire le tarif conventionné de la Sécu.
(*) Pour le médecin requérant : 5 euros pour un acte simple et 10 euros pour un acte
complexe ; pour le médecin requis : 12 euros pour un acte simple et 20 euros pour un
acte complexe.