Vous êtes sur la page 1sur 51

Avis Technique 2/2017-07

Annule et remplace l’Avis Technique 2/2013-14

Avis sur le système constructif

Gros œuvre Type 1 «OBDE01-Bâtiments courants à étages »

Titulaire : CEVITAL Ilot D, n°6 Zhun Garidi, Kouba


Tel : 021 56 38 10/80 fax : 021 56 38 20

Usine : CEVICO Larbaâ (Groupe CEVITAL) sis Route de Meftah,


N°29 LARBAA Wilaya de Blida

Groupe Spécialisé N° 2
“ Systèmes Constructifs ”

C.N.E.R.I.B

Centre National d’Etudes et Recherches Intégrées du Bâtiment


Cité El Mokrani Souidania – ALGER
Tel : (021) 38.03.57 – 38.00.89/91 fax : (021) 38.04.31
Site Internet : www.cnerib.edu.dz e-mail : mail@ cnerib.edu.dz
© CNERIB, 2018
ISBN : 978-9931-694-04-5
Dépôt légal : 1er semestre, 2018.
Le Groupe Spécialisé n° 2 « Systèmes Constructifs » a examiné, le 27.04.2017 le système
constructif en éléments préfabriqués -Type 1 « OBDE01-bâtiments courants à étages »
exploité par la société CEVITAL. Il a formulé sur ce procédé l’Avis Technique ci-après qui
annule et remplace l’Avis Technique 2/2013-14 :

1. DESCRIPTION  Sécurité au feu


Le procédé permet de respecter la
1.1. Définition succincte réglementation applicable au domaine
Le système est une ossature partiellement d’emploi accepté. Les éléments constituants
préfabriquée à plusieurs niveaux. Le plancher le procédé sont incombustibles et ne
est constitué d’éléments préfabriqués en béton présentent pas de risques spéciaux. Les durées
armé (poutres, prédalles) ou en béton de stabilité au feu peuvent être appréciées
précontraint (dalles alvéolées) et complétés conformément à l’Eurocode 2 : Calcul des
par le béton coulé en place. Les éléments structures en béton – Partie 1-2 : Règles
verticaux (poteaux, voiles ou noyau central) générales – Calcul du comportement au feu.
sont coulés in-situ. L’assemblage des La résistance au feu relative à la capacité
éléments verticaux et horizontaux est réalisé portante R des éléments de structure linéaires
par clavetage. préfabriqués en béton, exprimée en termes de
Notant que seule la configuration d’appuis classes, doit être déclarée conformément aux
poutre sur poteau par clavetage a été paragraphes 4.3.4.1 à 4.3.4.3 de l’EN
examinée. 13369:2004. Pour la réaction au feu, le
paragraphe 4.3.4.4 de l’EN 13369:2004 doit
1.2. Identification des composants s’appliquer.
L’identification des composants se fait
comme indiqué au paragraphe 4 de la  Sécurité du travail sur chantier
description du dossier technique. La sécurité du travail sur chantier est
normalement assurée, si :
2. AVIS • Les prescriptions de mise en œuvre ainsi
que les vérifications prévues dans le
L’Avis porte uniquement sur le procédé décrit paragraphe 2.3.2 du présent Avis Technique
dans le Dossier Technique. sont effectuées et satisfaites.
• Les machines et les accessoires de levage
2.1. Domaine d’emploi utilisés pour déplacer les éléments sont
L’Avis est formulé pour les utilisations en
parfaitement adaptés à la géométrie et au
Algérie.
Le domaine d’emploi couvre une large poids propre des éléments et font l’objet des
gamme de destinations (notamment bureaux, vérifications et épreuves réglementaires.
habitations, équipements scolaires,
équipements hospitaliers,…). 2.2.2. Durabilité/entretien
La durabilité de l’ossature est équivalente à
2.2. Appréciation sur le procédé celle des systèmes traditionnels en béton armé
et/ou précontraint utilisés dans les conditions
2.2.1. Aptitude à l’emploi comparables.
• Stabilité 2.2.3. Fabrication et contrôle
La résistance et la stabilité de l’ossature sont La fabrication s’effectue dans les usines de
normalement assurées dans le domaine Cevital Pôle Construction. Il appartient aux
d’emploi cité dans le § 2.1 sous réserve de usines de mettre en place un autocontrôle de
respecter les dispositions complémentaires leur fabrication.
données dans les Prescriptions Techniques (§ Les tolérances de fabrication des éléments
2.3 ci-après). préfabriqués doivent respecter les
prescriptions indiquées dans les normes
suivantes :
2
• EN 13225 « Produits préfabriqués en béton Pour tenir compte de la présence des éléments
- Éléments de structure linéaires » pour les préfabriqués, les valeurs des coefficients de
poutres, comportement donnés dans le RPA doivent
• EN 1168 « Produits préfabriqués en béton - être corrigées par un coefficient d’ajustement
Dalles alvéolées » pour les dalles « k » qui prend les valeurs suivantes :
alvéolées, k = 0,75 lorsque les assemblages sont
• EN 13747 « Produits préfabriqués en béton surdimensionnés
- Prédalles » pour les prédalles, k = 0,5 lorsque les assemblages sont
dimensionnés pour les sollicitations sismiques
2.2.4. Mise en œuvre
La mise en œuvre est effectuée par
U
Commentaire
U

CEVITAL Pôle Construction ou sous sa Les assemblages sont surdimensionnés si :


responsabilité en assurant l’encadrement, • Les sur - résistances à la flexion aux
le suivi et l’assistance technique. sections d'extrémité des zones critiques sont
égales à 1,20 M Sd (M Sd est le moment de
R R R R

2.3. Prescriptions Techniques sollicitation).


• Les armatures les plus longues des
2.3.1. Conception et calcul de l’ossature
assemblages surdimensionnés sont ancrées
La conception et le dimensionnement de entièrement avant d'atteindre les sections
l’ossature sont effectués sous la responsabilité d'extrémité de la zone critique.
de la société Cevital Pôle Construction. • Les armatures de la zone critique sont
Les ouvrages doivent être dimensionnés et entièrement ancrées en dehors des
vérifiés par référence au DTR C.B.A 93 pour assemblages surdimensionnés.
les éléments en béton armé et à l’Eurocode 2 La longueur de la zone critique l cr (en R R

pour les éléments en béton précontraint mètre) peut être calculée comme suit :
complétés par les prescriptions données dans Dans les poutres, l cr = 1,5 h (h étant la
R R

l’article 2.3.1.3 pour les planchers et par hauteur de la poutre)


celles de la norme NF DTU 23.3 partie 3 pour Dans les poteaux, l cr = max (1,5h c , l cl , 0,6)
R R R R R R R R

les poutres préfabriquées. avec : h c est la plus grande dimension de la


R R

La conception et le calcul des ouvrages sont section transversale du poteau (en mètre) ; l cl R R

établis en respectant, également, les est sa longueur libre (en mètre).


règlements suivants :
• DTR B.C 2.2 Charges permanentes et 2.3.1.2. Assemblage poteau - poutre
charges d’exploitation ; • Le confinement de l’assemblage sur poteau
• DTR B.C 2.48 Règles parasismiques doit être assuré en respectant les dispositions
algériennes RPA 99 / version 2003 ; données dans le RPA 99.
• DTR RNV 99 Actions de la neige et du • Le béton de clavage doit présenter une
vent. résistance f c28 d'au moins 30 Mpa.
R R

• La transmission des efforts tranchants de la


2.3.1.1. Contreventement poutre préfabriquée au béton de clavage doit
Le contreventement peut être assuré par : être assurée par embiellèrent au niveau de
l'interface verticale, nécessitant que le plan
• voiles en béton armé coulé en place, de reprise présente des indentations
horizontales de 10 mm de profondeur
• noyau central coulé en place,
minimale, espacées au plus de 50 mm ;
• voiles et portiques avec justification
d’interaction portique – voile, • Les têtes des poteaux doivent être armées
pour recevoir les armatures de
• portiques contreventés par des voiles, en
confinement ;
portique auto stable avec ou sans
remplissage en maçonnerie rigide. • Les abouts des poutres doivent présenter des
indentations de largeur et de profondeur
minimales de 10 mm et espacées de 50 mm
au plus.
3
Les règles de pose des poutres clavetées sont
2.3.1.3. Conception, calcul et définies dans la norme NF DTU 23.3 P1.
dimensionnement des planchers Les organes de levage des prédalles doivent
répondre aux spécifications particulières
Les planchers à dalles alvéolées doivent être
suivantes :
sous Avis Technique délivré par le CNERIB. 1. Chaque boucle de levage doit être ancrée
Le calcul et le dimensionnement des sous les armatures principales, enserrer
planchers à prédalles sont donnés en annexe l'une d'elle et être liée à ces dernières.
du présent Avis Technique. 2. Le scellement dans la prédalle des
branches inférieures des boucles doit être
2.3.2. Conditions de mise en œuvre assuré pour un effort égal à la totalité de la
résistance de l'acier constitutif.
La mise en œuvre des éléments doit se faire 3. Les boucles peuvent être réalisées en
conformément aux prescriptions de mise en acier doux et non écroui, de
œuvre données dans le dossier technique et caractéristiques au moins égales à celle de
dans le DTR BE2.1 – Règles d’exécution des l'acier Fe E 235, d'un diamètre minimal de
travaux d’exécution des travaux de 10 mm, ou en acier agréé pour armature
construction d’ouvrages en béton armé – précontrainte, d'un diamètre de 7 mm.
2010. 4. Le diamètre intérieur de façonnage de la
Les conditions de mise en œuvre doivent être boucle ne doit pas être inférieur à 4 fois le
communiquées au bureau d’études chargé du diamètre de l'acier.
dimensionnement des produits. 5. Le dépassement de la boucle par rapport à
La chronologie du montage doit être l'extrados de la prédalle et son diamètre de
déterminée en tenant compte des délais façonnage doit être au minimum
nécessaires au durcissement des bétons de nécessaire au passage du crochet de
clavetage et/ou de scellement au droit des l'appareil de levage.
liaisons. 6. Le procédé consistant à jumeler les
L’entreprise chargée de la mise en œuvre doit boucles de levage destinées à être prises
prendre toutes les dispositions nécessaires par un seul crochet est à proscrire.
pour assurer la stabilité de l’ouvrage pendant 7. A chaque point de suspension, l'élingue
la construction. Cette stabilité doit être doit rester à l'intérieur d'un cône dont l'axe
assurée en tenant compte des imperfections est celui de la boucle de levage et dont le
liées à l’exécution (inclinaison sur la demi-angle au sommet n'excède pas 45°.
verticale, excentricité des réactions d’appuis, Ceci n'est valable que pour les quatre
…) et aux tolérances sur les éléments. diamètres d'aciers cités précédemment, et
Les dispositifs de stabilité utilisés pour dans les limites des efforts admissibles
l’étaiement, le contreventement, leur fixation indiqués.
aux supports et les supports eux-mêmes 8. Lorsque la prédalle est levée en quatre
doivent être adaptés aux efforts agissant en points par des élingues, par sécurité, la
phases provisoires. Ils doivent ainsi être charge à lever est répartie uniformément
dimensionnés pour résister, en plus des entre : 3 boucles de levage pour les
charges gravitaires, aux actions à considérer prédalles souples (sans raidisseur
pendant les phases de montage : métallique ni nervure en béton) et 2
• le vent ; boucles de levage pour les prédalles
• les charges de chantier définies dans la raidies.
norme NF DTU 23.3 P3 ; 9. Lorsque la prédalle est levée en 6 points
• les chocs accidentels (impact d’un ou plus, un palonnier de manutention avec
véhicule en pied de poteau, choc d’une équilibrage des efforts dans les élingues
poutre en cours de pose), dont les valeurs est nécessaire.
conventionnelles sont définies dans la
norme NF DTU 23.3 P3.

4
3. REMARQUES COMPLEMENTAIRES DU GROUPE SPECIALISE
Si la mise en œuvre est réalisée par des entreprises autres que CEVITAL Pôle Construction, cette
dernière doit leur imposer le cahier des charges de mise en œuvre figurant au dossier technique et
s’engage à contrôler la réalisation.

Le Rapporteur du Groupe Spécialisé N° 2


Mme L. MOUFFOK

CONCLUSION

APPRECIATION GLOBALE
L’utilisation du système constructif Type 1 «OBDE01-bâtiments courants à étages » dans le
domaine d’emploi est appréciée favorablement.

U DELAI DE VALIDITE : 03 ANS


U

Sauf changement dans la fabrication susceptible de modifier les caractéristiques des produits ou leur
comportement, et qu’il ne soit pas porté à la connaissance du CNERIB des désordres suffisamment
graves pouvant remettre en cause le présent avis, le Groupe Spécialisé estime nécessaire de revoir le
présent Avis Technique dans un délai de 03 ans. Expirant le 27 Avril 2020.
Faute de demande de révision introduite (01) mois avant la date d’expiration, le présent avis
technique sera annulé.
La validité de cet Avis est subordonnée à la permanence de la surveillance exercée sur les usines
productrices des éléments préfabriqués.
Entre autre, le fabriquant s’engage au respect des recommandations données dans le présent Avis
Technique.

Pour le Groupe Spécialisé


Le Président
B. ABALACHE

5
Annexe
Dispositions parasismiques des planchers à prédalles

1. Fonction diaphragme des planchers à prédalles

La fonction diaphragme est assurée par le plancher armé dans les deux directions horizontales.
Sens transversal : Les armatures de répartition des prédalles (section A1), complétées s'il y a lieu par des
U U

armatures (section A3) ajoutées dans le béton coulé en place assurent cette fonction à condition que leur
continuité soit assurée par des armatures (section A2) placées en recouvrement au droit des joints entre
prédalles voisines (barres HA ou bande de treillis soudé). Les longueurs d'ancrage sont à majorer de 30 %
par rapport au calcul en situation normale d’utilisation.
L'épaisseur h0du béton coulé en œuvre ainsi que les sections A1,A2 et A3 des armatures des prédalles et des
armatures ajoutées sont déterminées par application de l'article 16.53.2 de la norme NF P 06-013.
Transversalement, les armatures de section A1 (+ A3 éventuellement) en partie courante doivent être
suffisantes pour que soit vérifiée l'inégalité :

V sd ≤ V Rd1 + V Rd3 avec :


R R R V Rd1 = 0,20 f t28 h t
R R R R R R R R R (1)
V Rd3 = 0,72 (A 1 + A 3 ) f e R R R R R R R

et, au droit du joint, les armatures en recouvrement de section A2 (+ A3 éventuellement) doivent être
suffisantes pour que l'inégalité soit vérifiée :

V sd ≤ V Rd1 + V Rd3
R R R R R R avec : V Rd1 = 0,20 f t28 h 0
R R R R R R (2)
V Rd3 = 0,72 (A 2 + A 3 ) f e
R R R R R R R

En outre, l'épaisseur h0 de béton rapporté doit permettre de justifier l'inégalité :


V sd ≤ V * Rd2 avec V * Rd2 = 0,20 f c28 h 0
R R P PR R P PR R R R R R (3)

Dans les expressions précédentes, les symboles ont les significations suivantes :
- Vsd: effort tangentiel horizontal développé par longueur unitaire sous sollicitation sismique
- ft28 et fc28: résistances caractéristiques du béton coulé en œuvre.

Dans le sens non porteur, les armatures de répartition des prédalles doivent être ancrées dans les chaînages
latéraux ; ceci peut être réalisé par des armatures placées en recouvrement dans des conditions similaires à
celles prévues pour le recouvrement des joints courants entre prédalles.

Sens longitudinal : Dans le sens longitudinal, la section des armatures principales de la prédalle doit
U U

permettre de justifier l'inégalité (1), ce qui peut éventuellement conduire à ajouter des armatures
complémentaires dans le béton coulé en oeuvre, Toutes ces armatures doivent être prolongées dans les
chaînages où elles sont ancrées avec majoration de 30 % de leur longueur d'ancrage déterminée en situation
normale d’utilisation.
La fonction diaphragme doit être assurée au droit des appuis intermédiaires. Ceci peut être réalisé par l'une
ou l'autre des trois dispositions suivantes, étant entendu que le monolithisme du plancher est assuré par les
dispositions prévues à l'article (b) ci-après. L'effort à ancrer est défini à l'article (a) ci-après.

a) Recouvrement direct des armatures des prédalles


U

Cette disposition est utilisable en toutes zones sismiques

6
a b
Figure 1 : Recouvrement direct des armatures des dalles

La figure 1 montre deux réalisations possibles de cette disposition, avec les conditions suivantes :
Pour la figure 1a : la condition sur la longueur du recouvrement est lr ≥ 1,3lsd + dmax
Pour la figure 1b : la condition sur la longueur du recouvrement horizontal « e », mesurée entre les
naissances des courbures, est e ≤10 Ø + dmax

En outre, la longueur de la partie verticale + la partie courbe + e, doit être ≥1,3 lsd avec, dans les deux
figures, une longueur des scellements lsdcalculée pour assurer le transfert de l'effort Vsd .

l sd = V sd / (0,6 N Ψ 2 s π Ø f tj )
R R R R P PR R R R

Avec :
V sd : l’effort tangentiel horizontal développé par longueur unitaire sous sollicitation sismique.
R R

N : le nombre d'armatures par mètre de largeur de prédalle,


Ø : le diamètre de ces armatures,
ψs: leur coefficient de scellement avec ψs = 1,5 pour les aciers HA et ψs = 1 pour les aciers ronds lisses.
dmax étant la distance entre armatures en recouvrement des prédalles (décalage entre ces armatures), si on
connaît cette distance. Dans le cas courant où on ne connaît pas cette distance, on prend dmax = 1 / 2
espacement entre armatures d'une même prédalle.
La section des armatures de chaque prédalle doit permettre d'assurer le transfert de l'effort Vsd; elle doit
donc être, par mètre de largeur de prédalle :

Vsd
A≥
fe
b) Recouvrement par des armatures placées au-dessus des prédalles
U

Cette disposition est utilisable en toutes zones sismiques

Figure 2 : Recouvrement par des armatures placées au-dessus des prédalles


7
Les longueurs de recouvrement lr doivent satisfaire la relation :

Avec
l r défini en (a)
dmax: décalage horizontal entre les armatures en recouvrement (pris égal au demi - espacement des
armatures d'une prédalle, si on ne connaît pas le décalage réel).
e : décalage vertical entre les armatures en recouvrement.

L'existence d'une ou de plusieurs trémies peut modifier le cheminement des efforts dans le diaphragme. Une
grande trémie (ou le groupement de plusieurs petites) peut neutraliser une partie du diaphragme : dans ce cas,
il faut justifier le cheminement des efforts dans les parties pleines en assurant un fonctionnement en treillis
ou en voûtes.

2. Fonction liaison assurée par les prédalles

Dans la direction de sa portée, le plancher doit présenter en tout point, en travée et sur appui, une capacité de
résistance ultime à la traction au moins égale à 75 kN/m de largeur, en situation accidentelle, assurée par des
armatures existantes ou ajoutées, continues ou en recouvrement, disposées dans les prédalles ou dans la table
de compression.
Les recouvrements sont majorés de 30 % et tiennent compte s'il y a lieu des décalages entre armatures.
Les longueurs d'ancrage des armatures placées en chapeau, pour l'établissement de la continuité au-dessus
des appuis concernés, doivent être majorées de 30 %.
Pour les appuis de rive, les armatures des prédalles doivent être ancrées dans les chaînages en majorant de 30
% les longueurs d'ancrage déterminées en situation normale d’utilisation. A défaut, on doit disposer dans le
béton coulé en œuvre, à 1 cm au-dessus de prédalles, une bande de treillis soudé ou des aciers HA, en
recouvrement avec les armatures des prédalles (en tenant compte du décalage de niveau et en majorant de 30
% les longueurs de recouvrement déterminées en situation normale d’utilisation). Ces armatures de
complément doivent être dimensionnées pour ancrer la part complémentaire à l'effort déjà ancré par les
armatures des prédalles, pour atteindre l'effort total à ancrer.
Pour le monolithisme du plancher et en zones II et III de séismicité, des armatures de couture entre prédalles
et béton coulé en œuvre doivent régner sur les tiers extrêmes des portées et tout le long des rives des
prédalles, et respecter les conditions suivantes :

• L’espacement des coutures dans le sens transversal ne doit pas excéder 3 fois la hauteur totale ht du
plancher
• L’espacement des boucles de couture dans le sens longitudinal ne doit pas excéder ht, à moins que les
coutures soient réalisées par des raidisseurs métalliques ;
• Les armatures de couture (grecques ou raidisseurs métalliques) doivent être dimensionnées pour ancrer
verticalement un effort de 100 kN/m 2 de plancher dans les zones cousues (vérification à l'état limite
P P

ultime).
• Les armatures de couture placées en rive sont identiques à celles placées dans les zones des tiers extrêmes
des portées ; elles ne doivent pas être distantes de la rive de plus de 30 cm.

8
DOSSIER TECHNIQUE
ETABLI PAR LE DEMANDEUR

A. DESCRIPTION

1. Principe
Le système est destiné à la construction de bâtiments courants à étages tels que les logements, les immeubles
de bureaux, les établissements scolaires, les parkings, les hôpitaux et ouvrages similaires. Ces bâtiments
peuvent recevoir les éléments préfabriqués de plancher en béton armé ou en précontraint (poutres, prédalles.
dalles alvéolées DAP).
Les faces supérieures de ces éléments sont appelées à recevoir le béton coulé en deuxième phase sur
chantier. Les plans de reprise de bétonnage doivent être traités (rugosité, couture) pour reproduire un
monolithisme assurant un comportement satisfaisant de la structure. Les éléments porteurs verticaux tels que
les voiles et les poteaux sont coulés en place pour assurer leur rôle de contreventement.

2. Description des gammes d’éléments


Les éléments de structures visés sont des composants industriels conçus et fabriqués au niveau des usines de
CEVICO. Ils sont assemblés sur chantier pour constituer un plancher préfabriqué. Ces éléments peuvent être
associés à du béton et/ou d’autres éléments coulés en place pour former un ensemble assurant la stabilité de
la structure sous sollicitations que peuvent subir les bâtiments, (poids propre, charges d’exploitation, neige,
vent, actions accidentelles tels les séismes.)
On distingue :
a- Les éléments linéaires : poutres.
b- Les éléments surfaciques : dalles alvéolées, prédalles,

a) Éléments linéaires (poutres)


U U

 Les poutres sont de forme rectangulaire. Elles sont en béton armé. Leurs caractéristiques sont données
dans le tableau 1.

9
Dimensions de la poutre
L (m) Ix (cm 4 )
P P Poids (t/ml)
b (cm) H (cm) h (cm) e (cm) Lr (cm)
30/40 40/50 H-(15/25) 5/7 50/80 4/6 142916.6 0,350
30/40 60 H-(15/25) 5/7 50/80 7 303750 0,450
30/40 70 H-(15/30) 5/7 50/80 8 554583.3 0,550
40/50 60 H-(15/30) 5/7 50/80 9 379687.5 0,562
40/50 70 H-(15/45) 5/7 50/80 9 693229.16 0,687
40/50 80 H-(15/45) 5/7 50/80 10 1144270.83 0,812
40/50 90 H-(15/45) 5/7 50/80 10 1757812.5 0,937
b : largeur de la poutre. H : hauteur totale de la poutre L : longueur ou portée de la poutre
h : hauteur de la poutre préfabriquée Ix : moment d’inertie par rapport à l’axe x. e : rebord
Lr : longueur de la partie évidée.

Appui mi-travée

Type A : poutre intermédiaire préfabriquée

Appui mi-travée

Type B : poutre de rive préfabriquée

Tableau 1 : Gamme de poutres rectangulaires en béton armé

Les faces des poutres préfabriquées type A et B appelées à recevoir le béton coulé en 2 ième P P P P phase in situ
doivent être rugueuses et propres.

b) Éléments surfaciques
U

 Les dalles alvéolées précontraintes (DAP) : sont pourvues de canaux longitudinaux (évidements). Ces
éléments (tableau 3) sont réalisés avec différentes épaisseurs (16 à 40 cm) suivant les charges et portées
nécessaires (5 à 16 m). Leur emploi dans les bâtiments de type 1 est adapté pour des travées supérieures
à 6 m pour lesquelles elles se substituent aux prédalles.

 Les prédalles : les pré-dalles béton armé constituent la partie inférieure tendue des dalles et dispensent
ainsi l’emploi de coffrage. Leur largeur standard est 0.3 à 3,40 m et leur épaisseur varie de 5 à 10 cm.

10
Elles présentent l’avantage d’épouser des formes irrégulières (triangles, trapèze) et de pouvoir s’appuyer
sur 3 côtés (tableau3). Les principales caractéristiques des prédalles sont les suivantes :
- Epaisseurs : 5 - 10 cm (Peut varier selon les charges d’exploitations)
- Largeur standard 30-340 cm.
- Possibilité de pré-dalle biaise (forme : triangule, trapèze).
- Face supérieure rugueuse et armée transversalement (coutures en boucles ou raidisseurs).
- La charge d’exploitation : 150 à 600 dan/m 2 P P

- Portée : 1 à 7 m.

Portée Épaisseur Largeur


Type Poids t/m 2
(m) (cm) (cm)
P

Dalle alvéolaire 5 - 16 16 - 40 60 - 120 0,42 – 0,46

Pré-dalle 1-7 5 – 10 30-340 0,12 - 0,25

Tableau 2 : Éléments surfaciques

arase predalle

poutre

Le repos minimum sur appuis est de :


- 20mm sur voile ou une poutre

Figure1 : Pré-dalle repose sur poutre et pré-dalle au soulèvement.

Pas ≤ h
h

Armatures de couture
Béton coulé
en place
Intervalle ≤ 3h

Prédalle

Figure 2 : Prédalle avec armatures de couture en boucles

11
3. MATERIAU
3.1. CIMENT
Le ciment utilisé est le ciment portland composé CPJ-CEM-II/A 42.5 conforme à la norme Algérienne NA
442.

3.2. SABLE
IL sera fait usage des sables alluvionnaires provenant des oueds ainsi que des sables de concassage
provenant des carrières dont les caractéristiques seront conformes aux normes Algériennes ou équivalentes
en vigueur et à l’instruction ministérielle portant sur les spécifications techniques relatives aux sables de
concassage du 25 février 2007.

3.3. GRANULATS
Il sera fait usage des granulats de concassage provenant des carrières dont les caractéristiques seront
conformes aux normes Algériennes ou équivalentes.

3.4. EAU DE GACHAGE


Il sera utilisé une eau dont les caractéristiques seront conformes aux normes Algériennes ou équivalentes.

3.5. ADJUVANTS
Les adjuvants qui sont utilisés pour la fabrication des bétons seront des super- plastifiants réducteurs d’eau.

3.6. ACIER POUR BETON ARME


Les aciers qui sont utilisés sont achetés localement avec des certificats de conformité par rapport aux normes
Algériennes ou équivalentes en vigueur. Ces aciers sont indiqués sur les plans d’exécution à savoir :
- Aciers à haute adhérence pour béton armé de nuance FeB40.
- Aciers ronds et lisses de nuance Fe B22.
-
3.7. ACIER POUR CABLE DE PRECONTRAINTE
3.7.1. Armatures

Armatures principales
U

• Les fils :
4-1770-TBR-C3et 4-1860-TBR-CA
5-1770-TBR-C3et 4-1860-TBR-CA
• Les torons :
Les aciers sont utilisés généralement pour les dalles alvéolées, ou pour les poutres de grandes portées dans
des systèmes isostatiques. Les aciers les plus utilisés sont des torons à 7 files. Les caractéristiques des torons
utilisés sont données dans le tableau 4 :

Tolérance
Diamètre Section Fr Fp 0,1 Agt
sur Classe
R R R R

nominal nominale
section (Mpa) (KN) (KN) (%)
(mm) (mm²)
(%)
Torons à
9,3 52 1860 97 85
7 fils
12,5 93 1860 173 154
12,9 100 ±2 1860 186 166 3,5
15,2 140 1860 260 230
15,7 150 1860 279 148
Tableau 3 : Caractéristiques des aciers de précontraint.

12
Armatures passives :
U

Les types d'aciers utilisés :


• Aciers hautes adhérences
feB400 fe = 400 MPa
feB500 fe = 500 MPa
• Treillis soudés TL500.
fe : limite d'élasticité de l’acier.
Module de déformation longitudinale: Sa valeur est constante quelle que soit la nuance de l'acier.
Es = 2. 10 5 MPa.
P P

*Contrainte limite ultime:


σst = fe / γs
σst : contrainte d'élasticité de l'acier.
γs : coefficient de sécurité tel que:
γs = 1,15 …………..situation courante.
γs = 1,00…………...situation accidentelle.
σst = 348 MPa pour les HA….. (fe = 400 MPa)
* Contrainte limite de service:
• Fissuration peu nuisible: σst = fe
• Fissuration préjudiciable: σst = min {2/3 fe, 110 η .ftj}.
• Fissuration très préjudiciable: σst = min {1/2 fe, 90 η. ftj}.
η : coefficient de sécurité
η = 1,6………………………pour les HA
η = 1,0………………………pour les R.L.

3.7.2 .Relâchement
La classe du béton pour le relachement est C25/30.

3.8. BETON
Les limites de résistances caractéristiques du béton des éléments participant au contreventement sont celles
données dans le RPA 99 / version 2003 ».

4. ETIQUETAGE ET MARQUAGE DES ELEMENTS PRFABRIQUES


Chaque élément préfabriqué au niveau des unités de Cevico est identifie par la nomenclature suivante :

Nomenclature :
Année/la semaine de l’année/Unité de fabrication/Projet de construction/Élément préfabriqué/ type de
l’élément préfabriqué/Numéro séquentiel.
Exemple :
07/42/Cevico1 / Sétif / poutre-pi01-14
07 : élément préfabriqué en 2007.
42 : élément préfabriqué à la 42ème semaine
Unité de fabrication : Cevico1 : Unité larbâa
: Cevico2 : Unité d’oran
: Cevico3 : Unité Sétif.
Projet de construction : Sétif
Élément préfabriqué : poutre.
Type d’élément préfabriqué :pi-01
Numéro Séquentiel : 14 ème élément préfabriqué.
P P

13
5. ASSEMBLAGE ENTRE ELEMENTS PREFABRIQUES
5.1. ASSEMBLAGES VISÉS
Les assemblages entre éléments préfabriqués et/ou le béton coulé en place méritent toute l’attention des
concepteurs d’une opération de construction tant en étude qu’en réalisation. En zone sismique des
dispositions constructives spécifiques sont nécessaires.

● Les assemblages prévus entre éléments linéaires sont réalisés par Clavetage : c’est, en général, le cas des
nœuds formés par un poteau coulé en place et des poutres préfabriquées dans leur retombée; c’est l’objet du
§ 5.2.

● Les détails des assemblages entre éléments de planchers (prédalles, dalles alvéolées) et leurs supports
(poteau, voile) et le béton coulé en place sont donnés dans le § D. Figures du dossier technique.

● Les principaux documents à caractère normatif et règlementaire couvrant le sujet sont :

 FIB et CERIB « Recommandations professionnelles pour les assemblages entre éléments d’ossature »
Réf. DDE 09 juin 2001 ; France
 DTU 23.3 « Ossatures en Eléments industrialisées en béton »
 Eurocode 8 « § 5.11 Structures préfabriquées / § 5 Règles particulières pour les bâtiments en béton »
 Eurocode 2 « § 6.2.5 Cisaillement le long des surfaces de reprise & § 10 Règles additionnelles pour
les éléments préfabriqués »
 AFPS « Guide des dispositions constructives parasismiques / chapitre 2 : ouvrages en béton » 2005.

5.2. Nœud poteaux - poutres


Ce paragraphe traite essentiellement des nœuds des portiques auto-stables ou qui participent au
contreventement avec des voiles. Les assemblages doivent satisfaire les conditions suivantes :
- avoir un bon remplissage du nœud par le béton coulé en place,
- concevoir et réaliser des dispositions d’armatures de continuité efficaces et les contrôler.
5.2.1. Typologies des nœuds
Les positions des nœuds dans l’ossature et dans un plan de contreventement :
- nœud intermédiaire où les poteaux et les poutres existent de part et d’autre du nœud : NIV
- nœud de rive vertical où il n’y a de poutre que d’un seul côté : NRV
- nœud de rive horizontale supérieure où il n’y a de poteau que d’en dessous : NRH
- nœud d’angle ne concernant qu’un seul poteau (en dessous) et une seule poutre : NAG
En général, il existe plusieurs plans de contreventement d’où présence d’une poutre perpendiculaire au plan
de contreventement de chaque côté du nœud, ou d’un seul côté s’il s’agit d’un plan de rive.
Enfin, dans le comportement sismique, les efforts exercés sur le nœud peuvent être d’un sens ou du sens
inverse, pour chaque direction de contreventement. Dans le cas particulier d’un nœud d’angle, on a alors les
sens « ouvrant » et « fermant ».

14
Repère Type de noeuds Plan 1 Plan 2 Vue en Plan Elévation

NIV Intermédiaire 2 Poutres 2 Poutres


verticale

NRV1 Rive verticale 1 2 Poutres 1 Poutre

NRV2 Rive verticale 2 2 Poutres 1 Poutre

NRV3 Rive verticale 3 1 Poutre 1 Poutre

Tableau 4 : Typologie des nœuds en etage courant


«2 Poteaux 1 en dessous +1 au-dessus»

15
Repère Type de noeuds Plan 1 Plan 2 Vue en Plan Elévation

NAG Angle 1 Poutre --

NIH Intermédiaire
Horizontal 2 Poutres 2 Poutres
supérieur

Rive
NRH1 horizontale 2 Poutres 1 Poutre
Supérieur type1

Rive
NRH2 horizontale 1 Poutre --
Supérieur type2

Rive
NRH3 horizontale 1 Poutre 1 Poutre
Supérieur type3

Tableau 5 : Typologie des nœuds au dernier étage « 1 Poteau par en dessous»

16
5.2.2. Ferraillage des nœuds
Les armatures transversales (cadres, étriers, épingles) seront en acier HA comme les barres principales.
Les dispositions de ferraillage des nœuds doivent être étudiées en détail et faire l’objet de dessins à l’échelle
permettant d’en démontrer la faisabilité, compte tenu de tolérances d’exécution réalistes. Les impératifs de
position, longueur et éventuellement courbure des armatures en attentes devront être soigneusement
coordonnées avec les dessins d’exécution des composants préfabriqués.

Des schémas descriptifs des ferraillages des différents nœuds (nœud d’angle, nœud de rive et nœud
intermédiaire) sont donnés dans la partie D « Figures du dossier technique ».

6. CLASSIFICATION DES SYSTÈMES DE CONTREVENTEMENT

Les divers types de structures qui pourront être concernées ici sont les suivants.
- Portiques auto-stables sans remplissage en maçonnerie rigide
- Portiques auto-stables avec remplissages
- Système de contreventement par voiles en béton armé
- Ossature contreventée entièrement par noyau
- Contreventement mixte par des voiles et des portiques avec justification d’interaction
- Contreventement de portiques par des voiles

7. ELEMENT HORIZONTAUX (RPA-§7.1.3.4)

Les poutres précontraintes et les dalles alvéolées précontraintes seront considérées comme des éléments
fléchis, indépendamment de leur valeur de ν due à la précontrainte.

8. SPÉCIFICATIONS POUR LES POTEAUX (RPA - § 7.3)


8.1. COFFRAGE (RPA -§ 7.4.1.)
La hauteur en tête de poteau au dessus de la partie préfabriquée, bétonnée en place avec le nœud, est
déterminée pour une longueur de recouvrement droite suffisante entre les armatures verticales des poteaux
supérieur et inférieur.
Les dimensions des coffrages sont calculées selon les dispositions données dans le § 7.4.1 du RPA
99/version 2003.

8.2. FERRAILLAGE (RPA - § 7.4.2.)


8.2.1. Armatures longitudinales (RPA - § 7.4.2.1.)
Pour un meilleur confinement du nœud, les barres longitudinales doivent satisfaire aux conditions
suivantes :
• prévoir un minimum de 3 barres sur chaque face des poteaux carrés, et sur le petit coté ‘a’ des poteaux
rectangulaires.
• condition supplémentaire hors RPA e ≤ a/2, applicable en section rectangulaire.
• condition supplémentaire hors RPA e ≤ D/2, applicable en section circulaire.
Avec e = écartement des barres.

17
Section circulaire Section carré Section rectangulaire

Figure 3 : Dispositions des armatures longitudinales dans les poteaux

Les pourcentages minimaux et maximaux sont fournis en fonction des niveaux de sismicité en zone courante
ou de recouvrement des poteaux. Quand le % est supérieur à 3%, il faut prévoir 2 zones de recouvrement
(figure 27).

A s Max(cm 2 )
R R P P A s Min(cm 2 )
R R P P

ZS - I -IIa-IIb-III ZS- I ZS - IIa ZS - IIb-III


Recouvrement 6% Courante 4% 0,70% 0,80% 0,90%
Tableau 6

 Écartement des barres dans les poteaux circulaires en fonction des zones sismique

Écartement des barres


D P Pr Nb de barres ZS I-IIa ZS IIb-III
25 78 53 6 10 10
30 94 69 6 12 12
35 110 84 6 15 15
40 125 100 6 17 17
50 157 132 6 22 20
60 188 163 8 20 20
70 220 194 8 24 20
80 251 226 10 22 20
90 282 257 12 22 20
100 314 289 12 24 20
110 345 320 12 25 20
120 377 351 12 25 20
Pr : périmètre de la section béton calculée à 4 cm d’enrobage
des barres transversales

Tableau 7

 Recouvrements et espacements des barres longitudinales


Zone I - IIa Zone IIb - III
Espacement Max des barres longitudinales 25 cm 20 cm
Longueur minimale de recouvrement 40 Ø 50 Ø
Tableau 8

18
ZS I - IIa ZS IIb -III
Espacement
zone nodale zone courante zone nodale zone courante
max des
cadres t ≤ Min (10Ø L , 15cm)
R R t'≤ 15 Ø L
R R t ≤ 10 cm t'≤ Min (b1/2, h1/2, 10 Ø L ) R R

Tableau 9

Ø (mm) 12 ( Ø Min RPA) 14 16 20 25 32 40


Recouvrement Min 40 Ø (cm) 48 56 64 80 100 128 160
recouvrement Min 50 Ø (cm) 60 70 80 100 125 160 200
Tableau 10

9.2.2 Armatures transversales

ZS I - IIa ZS IIb -III


zone nodale zone courante zone nodale zone courante
Espacement
max des t ≤ Min (10Ø L , 15cm)
R R t'≤ 15 Ø L
R R t ≤ 10 cm t'≤ Min (b1/2, h1/2 , 10 Ø L )
R R

cadres
Tableau 11

h'= Max (he/6;b1;h1;60)


Les Valeurs de he/6 :
(Voir tableau ci-dessous)

Figure 4 : Zone nodale

U Valeurs prise par h’ :

he hauteur d'étage (cm) 300 350 400 450 500 550 600
he/6 (cm) 50 58 67 75 84 92 100
Tableau 12

9. SPÉCIFICATIONS POUR LES POUTRES ( RPA - § 7.5 )

9.1. COFFRAGE (RPA - § 7.5.1)


Les sections béton des éléments constituant un nœud doivent respectés les exigences de dimensions
minimales du RPA.

19
9.2. ARMATURES LONGITUDINALES (RPA - § 7.5.2.1)
Les dispositions d’ancrages courbes des armatures des poutres dans les nœuds satisferont aux principes de la
figure 7.5 du RPA. Les coutures du nœud par des armatures transversales horizontales respecteront aussi
cette figure.

10. NŒUDS POTEAUX-POUTRES (RPA-§7.6)


10.1 .Dispositions constructives
Les dispositions constructive prescrites dans le §7.6.1 du RPA doivent être respectées.
10.2 .DIMMENSIONNEMENT DU NŒUD VIS-A-VIS DES MOMENTS FLECHISSANT (RPA-
§7.6.2)
Les nœuds sont dimensionnés vis-à-vis des moments fléchissant conformément au § 7.6.2 du RPA 99/
version 2003 complété par les dispositions suivantes :
• La couture des recouvrements par les armatures transversales doit être vérifiée.
• Au cas où il ne serait pas possible d’ancrer certaines barres au-delà de la diagonale, la section des
armatures tendues doit être majorée en augmentant le nombre des barres.
On doit vérifier la limite de compression du béton des bielles, par l’intermédiaire du cisaillement
conventionnel du nœud :

τ n = V n / a n b n ≤ limite fonction de résistance béton


R R R R R R R R

a n , b n : dimensions nettes du noeud


R R R R

Vnu
τ nu =
an × bn
Effort tranchant horizontal du noeud (conventionnel, ELU) :

a) - Noeud intermédiaire

Vnu = 1,2( A1 + A2 ) f yd − V1

A 1 : section des armatures supérieures des poutres


R R

A2 : "
R "
R " inférieures " "
f yd : limite d'élasticité de calcul (avec coefficient de sécurité) de l'acier
R R

V 1 : effort tranchant ELU du poteau supérieur


R R

b) - Nœud de rive verticale

Vnu = 1,2 A1 f yd − V1

c)- Nœud d'angle (cas particulier de b) avec V1 = 0)

Vnu = 1,2 A1 f yd

d) nœud de rive horizontale (cas particulier de a) avec V1 = 0)

Vnu = 1,2( A1 + A2 ) f yd

20
Dimensions nettes de la section horizontale du noeud :
a n dans le plan du portique, en principe égale à la hauteur h c de la section des poteaux
R R R R

b n perpendiculairement au plan. En notant bp et bc respectivement les largeurs des poutres et


R R

des poteaux, la largeur nette est définie de la façon suivante :


- si bc > bp : bn = Min [bc ; (bp + 0,5 hc)]
- si bc < bp : bn = Min [bp ; (bc + 0,5 hc)]

N.B. : à préciser dans les cas complexes où les poutres seraient de largeurs différentes, auraient des
décalages d'axes.
Conditions à satisfaire :
- nœud intermédiaire τ nu ≤ 0,35 × f cd (1 − 2nu1 )
- nœud de rive τ nu ≤ 0,30 × f cd (1 − 2nu1 )
- nœud d'angle ( nu1 = 0) τ nu ≤ 0,25 × f cd (1 − 2nu1 )
NU
nu1 : effort normal réduit du poteau supérieur : nu1 =
bc × hc × fcd
f cd : résistance en compression de calcul du béton
h c : hauteur de la section des poteaux
R R

b c : largeur des poteaux


R R

Les prescriptions ci-dessus résultent de l'EN 1998-1 adaptée et simplifiée. Elles sont valables pour des
bétons de résistance inférieure ou égale à 50 MPa environ (RPA : maximum 45 MPa).

11. DALLE ET DIAPHRAGMES (RPA - § 7.8)


Il est particulièrement important d’assurer la continuité des chaînages à travers les composants
préfabriqués et les assemblages coulés en place.
Les chaînages horizontaux doivent assurer le transfert des efforts sismiques apportés par les masses de
planchers jusqu’aux poteaux participant au contreventement dans le cas des portiques autostables, et de
travée à travée jusqu’aux éléments de contreventement dans le cas des ossatures contreventées par voiles ou
noyau. Dans ce dernier cas, ces efforts doivent être équilibrés par des armatures horizontales en continuité
dans les nœuds, même si les poutres sont considérées comme simplement appuyées sur les poteaux pour la
reprise des charges gravitaires.
Les chaînages visés ci-dessus ne doivent pas avoir une section inférieure à celle exigée par les RPA pour les
croisements de contreventements, ni à celle permettant d’équilibrer l’effort tranchant sur appui des poutres.

12. PRODUCTION DES ELEMENTS EN BETON ARME ET BETON PRECONTRAINT

12.1 . MOULE
Les moules utilisés sont des moules métalliques fixés. Le système d’ouverture doit être organisé de façon à
ce que les fermetures successives ne donnent pas lieu à des erreurs dimensionnelles de valeur supérieure aux
tolérances admises dictées dans les spécifications. Une huile minérale en phase solvant est appliquée aux
moules pour faciliter l’opération de démoulage. La rotation des moules est prévue à chaque 12heures de
travail.

12.2 . ARMATURES
Les armatures seront façonnées à froid dans un atelier semi automatique aménagé à l’intérieur des unités de
Cevico. Elles seront mise en place après avoir subi, si nécessaire, un brossage énergique à la brosse
métallique pour les débarrasser de toutes traces de roille non adhérente, de terre d’huile ou de graisse.
Des cales devront maintenir les armatures à la plus grande dimension des granulats .l’enrobage de ces barres
est mentionné sur les plans d’exécution.

21
Le nombre et la répartition des cales d’écartement dépendent de leur résistance et de l’importance de
l’armature même. Néanmoins, il doit être prévu au minimum une cale d’écartement par m² de surface de
coffrage.

12.3 . POSITIONNEMENT DES INSERTS


Les inserts sont généralement constitués de boucles et d’éléments de petite charpente métalliques destinés au
déplacement et la fixation de la pièce préfabriquée, pour cela elles devront être rendues solidaires de la
structure de l’élément préfabriqué.
La position de l’insert ne devra pas s’écarter, une fois la coulée effectuée, de distance supérieure aux
tolérances admises par les différents dispositifs choisis pour l’accouplement. Pour cela il sera indispensable
de prévoir sur le châssis des références opportunes fixes auxquelles les insertions pourraient être
provisoirement fixées, afin qu’elles se retrouvent dans la position prévue une fois que la coulée est effectuée.
Tous les inserts mécaniques doivent être en profilés ou en lamier d’acier, les encrages des boucles devront
être en fer rond lisse. Les boucles devront être parfaitement perpendiculaires à la surface du produit
manufacturé de façons à ne pas être soumises à des sollicitations combinées en réduiraient les portées et
provoqueraient des effritements localisés dans l’élément.

12.4 . MISE EN TENSION DES CABLES DE PRECONTRAINTE


La mise en tension est assurée en tirant un câble à la fois selon un ordre de symétrie du bas vers le haut et de
l’extérieur vers l’intérieur.
Le mis en tension se répète avec le même ordre de câble en respectant les phases suivantes :
• 1 ère phase : les câbles sont tirés à 10% de la force demandée par le projet pour assurer que les câbles
P P

sont bien placés dans leurs emplacements prévus.


• 2 ème phase : les câbles sont tirés à 50% de la force demandée par le projet.
P P

• 3 ème phase : les câbles sont tirés à 100% de la force demandée par le projet.
P P

Hormis des vérifications rapides, il n’est pas prévu un temps entre les trois phases.
Après L’exécution du jet et du temps nécessaire au durcissement du béton on passe à la phase de
décontraction des câbles.
Des mesures de sécurité sont prévues en plaçant une paroi en béton derrière les vérins hydraulique et tout le
long de la piste à 10m d’espacement des chaînes métalliques pour éviter le déplacement des câbles.

12.5 . DETENTION DES CABLES DE PRECONTRAINTE


La détention des armatures intervient lorsque la résistance spécifiée est obtenue, après écrasement des
éprouvettes au laboratoire de l’unité prélevées au coulage. La détention est progressive.

12.6 . COUPE DES CABLES PRECONTRAINTE


La coupe des câbles doit suivre un ordre de symétrie du haut vers le bas et de l’extérieur vers l’intérieur.
Le premier point de coupe des câbles sera exécutée dans la zone médiane du moule, pour réduire encoure au
moindre les effets dus à la compression restante des câbles.
Une fois démoulée l’élément en précontraint, on procède a la vérification de la contre flèche qui doit être
égale à la valeur de calcul ±15%.

12.7 . COULAGE DU BETON


Le béton doit être mis en place avant tout début de prise. Il doit être dépourvu de ségrégation. S’il n’a pas été
brassé en cours de transport, il peut être mélangé à nouveau manuellement au lieu de mise en œuvre.
Le béton en place doit être plein, en contact parfait avec les parois des moules et avec les armatures sur toute
leur surface.
La vibration est effectuée à l’aide des moules munis de vibreurs.
La superposition d’une couche de béton frais à une déjà mise en place ne sera pas considéré comme une
reprise, si le premier béton peut être vibré une seconde fois. Dans le cas contraire, la superposition sera
traitée comme une reprise sur béton durci avec l’ajout d’adjuvant pour reprise de bétonnage.

12.8 . MATURATION DANS LE MOULE


Pour réduire le temps de démoulage, il est fait appel au système de maturation accélérée «vapeur produite
par des chaudières».
La température maximale est inférieure à 50°C pour éviter le phénomène du choc thermique.
22
Figure 5 : La courbe « Temperature - Duree»
12.9 . DEMOULAGE
Avant d’entamer l’opération de démoulage, un contrôle de la valeur de la résistance atteinte par le béton est
nécessaire pour pouvoir comparer avec la valeur théorique obtenue dans les calculs statiques et ce pour éviter
toute dégradation de l’élément. Ce contrôle sera établi en effectuant des essais d’écrasement des éprouvettes
prélevées lors des coulages à l’âge de démoulage.

12.10 . MANUTENTION
La manutention des éléments préfabriqués est assurée par des ponts roulants au niveau des unités de Cevico.
Ces équipements sont maintenus en tout temps en très bon état de marche et un programme de suivi
d’entretien est établi à cet effet. La manutention peut-être assurer par des grues mobiles.
a. Point de levage :
Les éléments préfabriqués doivent être équipés lors de leurs confections de dispositif adéquat tel que
crochets de levage.
Tout rajout ou modification de ces dispositifs doit être soumis à l’approbation du bureau technique des unités
de Cevico.
12.11 .STOCKAGE
Le stockage des éléments préfabriqués se fait en plaçant des cales en bois pour éviter tout choc.
L’aire de stockage de chaque Unité de Cevico est de 30000 m².
La durée minimale de stockage des éléments est de 3jours et la résistance du béton devra atteindre la
résistance spécifiée à 28 jours d’âge. La durée maximale est planifiée avec la production pour ne pas
dépasser 7 jours et ce pour éviter tout encombrement dans l’aire de stockage.
Les dimensions des cales sont choisies suivant les dimensions de l’élément à stocker ainsi que l’équipement
de levage.
Les cales doivent être alignées verticalement sur un même axe pour éviter tout risque de fissures de l’élément
suivant le schéma.

>20cm Cale

Axe d’emplacement des cales Plate forme


23
Figure 6 : Stockage des éléments préfabriqués
12.12 . TRANSPORT
Le transport des éléments préfabriqués est assuré par des moyens adéquats sur un rayon de 300 km de
l’unité de l’usine.
Les éléments sont placés dans les camions et séparés par des cales, néanmoins la dimension minimale des
cales de la 1 ère rangée en contact avec la benne doit être au minimum 10cm pour éviter tout contact
P P

13. MISE EN ŒUVRE

13.1 . CONDITION PREALABLE A TOUT BETONNAGE


Avant tout coulage, la vérification des plans d’exécution doit être faite ainsi que les points suivants :
• Fonds d’exécution : remblai, compactage et humidification.
• Coffrage : propreté, état, lubrification et fermeture.
• Armatures pour béton armé : recouvrement, enrobage, ligatures, cales, propreté et soudure si
applicables.
• Pièces encastrées : encrage et fixation, gaines, tiges et plaques, mise à terre.
• Joint de construction : clés, bandes.
• Arpentages : niveaux alignement, dimensions, ouvertures et pièces encastrées.
• Divers : goulotte, pompe, grue.

13.2 . MONTAGE DES ELEMENTS EN BETON ARME ET EN BETON PRECONTRAINT


a. Opérations communes pour tous les éléments préfabriqués
Avant le début du montage des éléments préfabriqués, il sera procédé à ce qui suit :
• Etablir l’ordre de priorité du montage des éléments préfabriqués.
• Choisir l’emplacement pour éviter tout encombrement à l’accès au chantier.
• S’assurer du bon compactage du terrain avant le positionnement de la grue.
• Balisage de la zone de travail, Seuls les opérateurs de montage y accèdent. optimale pour obtenir la
plus grande force de levage, dans des conditions sécuritaires requises.
• La grue sera disposée orthogonalement à l’élément préfabriqué.
• Contrôler l’ensemble du dispositif de levage à savoir les câbles, les angles, les manilles, les
crochets…..

b. Montage des poutres


Le montage des poutres s’effectue par ordre chronologique suivant :
• Nettoyer la surface d’appui avec les poteaux.
• Placer les appuis suivant les plans d’exécution.
• Prévoir des cordes pour que les manœuvres puisent diriger le bon emplacement.
• Soulever à l’aide des élingues ou des sangles écartées pour éviter tout contact.
• L’angle d’inclinaison des élingues ou sangles ne doit jamais être inférieur à 45°. En cas de non
respect de la condition, une poutre métallique supplémentaire doit être prévu pour réaliser le levage.

c. Montage des prédalles


Le montage des prédalles simplement appuyées se fait de la même manière que celui des poutres sauf qu’il
est nécessaire un étaiement soit calculé durant la phase d’exécution.

d. Montage des dalles alvéolées


Le montage de la dalle alvéolée simplement appuyée se fait de la même manière que celui des poutres sauf
qu’il faut utiliser une poutre métallique et une pince connecté à la dalle pour permettre le levage.

24
B. RESULTATS EXPERIMENTAUX

Les usines de CEVICO disposent d’un laboratoire d’autocontrôle des matériaux de base (béton) et des
éléments préfabriqués.

1. MATERIAUX
Les essais sur matériaux (ciment, sable, eau de gâchage, adjuvants) ainsi que sur le béton frais et le béton
durci sont effectués selon les normes algériennes.

2. PRODUIT FINI
Le contrôle des éléments préfabriqués porte sur :

Aspect :
• Surfaces rugueuses au niveau des endroits nécessitant une bonne adhérence entre éléments au moment
du montage sur chantier.
• Surface lisse pour les éléments de façade.

Tolérances dimensionnelles
Les dimensions de l’élément préfabriqué sont contrôlées avant et après coulage et les tolérances sont
conformes à la norme EN13369.

Résistances
Les résistances du béton sont déterminées après écrasement des éprouvettes cylindriques 16x32 ou cubiques
prélevées lors des coulages.

Taux toléré des éléments rebutés


Le taux toléré des éléments rebutés de l’ordre de 2 %.

C. REFERENCE D’EMPLOI

Bâtiment administratif en R+3 à Baba Ali.

25
D. FIGURES DU DOSSIER TECHNIQUE

NŒUD D’ANGLE

Armatures continues Armatures ancrées

[D]

[D]

″ OUVRANT ″
″ FERMANT ″

NŒUD DE RIVE

[D]

[D]

″ OUVRANT ″
″ FERMANT ″

Bielle et zones comprimées béton Armatures tendues

Figure 7 : Schémas de fonctionnement en bielle et tirants – Diagonale de référence [D]


26
3 2
7
5

4
6

1- Attente extérieure 5- Cadre noeud Non représentées :


U U

poteau - Attentes intérieure poteau et inférieure


6- Demi-cadres en attente poutre ;
2- Attente supérieure poteau - Barre milieu face poteau.
poutre
7- Demi-cadre de fermeture
3- Barre de continuité
8- Demi-étriers associés à 6-7
4- Cadre tête de poteau

Figure 8a : Nœud d’angle – Ferraillage sens fermant

27
Attente prolongée et courbée pour recouvrement avec 1
2
5

4
Recouvrement
de  avec 

4 7

6
8

Il est impossible d’enfiler les cadres 5 ou d’utiliser deux demi - cadres s’il y a deux poutres perpendiculaires au
plan du nœud  les solutions possibles selon 3 cas de figures rencontrés suivants :

Pas de poutre 1 poutre 2 poutres


2 demi cadres opposés+1/2 2 demis cadres à 90° 1 demi cadré
étrier

confiné
confiné

confiné

confiné
confiné confiné

Figure 8b : Nœud d’angle – Ferraillage sens fermant : utilisation des demi – cadres

11
5

10

9
4

9 : attente intérieure poteau 11 : barre en recouvrement vertical avec 9 Non représentées :


U U

et ancrés par courbure au- delà de [D] 1 -2 -3 -6 -7- 8


10 : attente inférieure poutre, avec
ancrage au-delà de [D]
Figure 9 : Nœud d’angle - Ferraillage sens ouvrant

28
Détail-A
Détail-B

Type 1 : Poireaux Type 2 : attente


Figure 10 : Nœud Poteau - Poutres
Types de recouvrement dans les poteaux

Les poireaux sont adaptés aux nœuds fortement armés et/ou en présence de plusieurs poutres :
- Arrêt des barres sous poutres
- Liberté de placer les barres après pose des poutres préfabriquées

N.B. : Dans le cas où le pourcentage des armatures longitudinales


en zone courante est inférieur ou égale à 3%

29
a) poutre de rive c) poutre intermédiaire

Etrier

Armature
continuité
Dans le nœud
d) poutre intermédiaire recevant des DAP
b) poutre intermédiaire en zone de recouvrement d’épaisseur différente

Figure 11 : Principaux Profils transversaux des poutres

30
B

Béton coulé sur place

Partie préfabriquée

Vue en plan

Figure 12 : Nœud poteau-poutres : niveau courant


Type NIV : nœud intermédiaire vertical
1 Poteau et 4 poutres

31
Coupe en élévation-B

Béton coulé sur place

Partie préfabriquée
Coupe en élévation-A

Figure 13 : Nœud poteau - poutres : niveau courant


Type NIV : nœud intermédiaire vertical
1 Poteau et 4 poutres

32
Béton coulé sur place

Partie préfabriquée

Coupe en élévation
Vue en plan

Figure 14 : Nœud poteau-poutres : niveau courant


Type NRV2 : nœud de rive vertical
1 Poteau et 3 poutres

33
Vue en plan

Béton coulé sur place

Partie préfabriquée

Coupe en élévation

Figure 15 : Nœud poteau-poutres : niveau courant


Type NRV1 : nœud de rive vertical
1 Poteau et 2 poutres dans le même plan

34
Vue en plan

Béton coulé sur place

Partie préfabriquée

Coupe en élévation

Figure 16 : Nœud poteau-poutres : niveau courant


Type NRV1 bis : nœud de rive vertical
1 Poteau et 2 poutres (poteau plus large que les poutres)

35
Vue en plan

Béton coulé sur place

Partie préfabriquée

Coupe en élévation

Figure 17 : Nœud poteau-poutres : niveau courant


Type NRV3 : nœud de rive vertical
1 Poteau et 2 poutres perpendiculaires

36
Vue en plan

Arrêt de bétonnage

Béton coulé sur place

Partie préfabriquée

Coupe en élévation

Figure 18 : Nœud poteau-poutres : dernier niveau


Type NAG : nœud d’angle
1 Poteau par en-dessous et 1 poutre

37
Vue en plan

Béton coulé sur place

Partie préfabriquée

Coupe en élévation

Figure 19 : Nœud poteau-poutres : dernier niveau


Type NIH : nœud intermédiaire horizontal supérieur
1 Poteau par en-dessous et 4 poutres

38
partie coulé en place

torons

gaine pour toron

partie prefa

poteau coulé en place

Coupe en élévation-A

A
torons

Vue en plan

Figure 20 : Assemblage poutres intermédiaire en béton précontraint

39
zone nodale NRG zone nodale NIH

Ø b

espacement des cadres dans les poteaux

espacement des cadres dans les poutres

b1 b1

h'= Max (he/6; b1 ; h1 ; 60)

A'2
A' 1 A' = Max( A'1 /4 , A'2/4 ,3 cm² )

Al

A l = Max( A'1 /2 , A l /4 ,3 cm² )

zone nodale NRV1 zone nodale NRV2

Figure 21 : Dispositions constructives parasismiques

40
1
5
3 7

2 4
6

6
Figure 22 : Assemblage poutre – voile claveté

1- Voile coulé sur place. 5- Renforts éventuels dans la zone d’encoche.


2- Poutre semi-préfabriquée. 6- Renfort sous appuis.
3- Dalle coulée sur place. 7- Chapeau.
4- Surface de l’encoche rugueuse. 8-U anti-poussées au vide.

41
3 5 2 1

1- dalle alvéolée précontraint (DAP).


2- dalle de compression.
3- stabox à déplier si arrêt de coulage du
6
poteau au dessus du plancher.
4
4- poteau coulé en place.
5- torons dépassants.
6- console.

Figure 23 : Assemblage poteau -DAP par console

Figure 24 : Assemblage poutre –Voile suivant le sens de


contreventement

• Dans le cas où la longueur du voile est égale à 2L/3 de la longueur de la poutre, cette
dernière sera évidée à cet endroit pour permettre le coulage et assurer la continuité du
voile. Dans le cas contraire la poutre sera coulée sur place.

42
5 3
5
4

6 1 2

2
3 1

a)- Assemblage Poutre semi préfabriquée de rive - c)- poutre semi préfabriquée de rive - prédalle.
DAP avec torons dépassants.

4 5 6

2 1 4

2
1 3 3 1

d)- poutre semi préfabriquée intermédiaire - prédalle.

b)- Assemblage Poutre semi préfabriquée intermédiaire –DAP


avec torons dépassants.

1- dalle alvéolaire (DAP). 1- Poutre semi préfabriquée.


2- Poutre semi préfabriquée. 2- prédalle.
3- Armature de liaison. 3- Coulée sur place.
4- Dalle de compression. 4- Grecques de couture
5- Treillis soudé. 5- acier chapeau
6- torons dépassants

Figure 25 : Assemblage poutre - dalle

43
1 3 5 4 5 3 4 1

a)- Assemblage Poutre de rive - DAP avec a)- Assemblage Poutre - DAP dans le sens porteur sans
torons dépassants. appui (relevage de la charge).

3 4 5 1
3 4 1

b)- Assemblage Poutre intermédiaire –DAP b)- Assemblage Poutre - DAP dans le sens transversal
avec torons dépassants. avec bande noyée.

1- dalle alvéolaire précontraint (DAP). 1- dalle alvéolaire précontraint (DAP).


2- poutre préfabriquée. 2- poutre préfabriquée.
3- dalle de compression. 3- dalle de compression.
4- armature de recouvrement des TS 4- armature de recouvrement des TS ancrée dans la poutre.
5- torons dépassants. 5- torons dépassants.
N.B : déconseillé en zone sismique

Figure 26 : Assemblage poutre – DAP avec toron dépassant

44
Zoom sur TS

A A

Vue de dessus

Dalle de compression.
DAP

Coupe A-A

a)- DAP.
b)- treillis soudé.
c)- étrier (reprise du cisaillement).

Détail -1

Figure 27 : Dalle alvéolée avec chape collaborante

45
6 3 4 1

a)Assemblage latéral DAP- voile par bande noyée

1- dalle alvéolée précontraint (DAP).


2- voile coulé en place.
3- armature de liaison.
4- chape
5- torons dépassants
6- Bonde noyée ou console
6 3 4 1

b) Assemblage DAP- voile par console sans retombée

Figure 28

46
3 4 6 5 2 1

1- dalle alvéolaire précontraint (DAP).


2- dalle de compression.
3- armature en bateau.
4- cadre e = 10 cm (toron au plus à 5 cm d’un cadre)
5- armature de liaison.
6- torons dépassants.

bouchon d'alveole
chevètre

Figure 29 : Dalle alvéolée- principe de ferraillage du chevêtre


(Report de charge sur les Dalles alvéolées adjacentes)

47
7
6 5
3
4 2

1- Support.
1
2- Surface de dalle rugueuse.
3- Armatures supérieures de
résistance du porte-à-faux.
Figure 30a : Exemple de ferraillage d’un porte-à-faux
en prolongement des dalles alvéolées. 4- Béton coulé en place.
5- Etriers de reprise du cisaillement
6- Epingles.
7- Armature en attente du support.

Figure 30b : Exemple de ferraillage de porte-à-faux perpendiculaire aux DAP

48
Rec 1
1
1

Rec 2
2 2

: Barre en recouvrement

Figure 31 : Poteaux - recouvrement des armatures longitudinales

49
ISBN 978-9931-694-04-5

Vous aimerez peut-être aussi