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2:2018-04
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ISSN 0335-3931
Résumé Le présent document propose des clauses types de mise en œuvre pour les travaux
d’exécution d’isolation thermique pour les installations de procédés de production,
de transfert ou de stockage dans lesquelles le fluide est d'une manière permanente
à une température nécessitant une isolation thermique. Ce document a pour objet
de définir les travaux d'isolation thermique des circuits, appareils et accessoires,
il donne les règles de mise en œuvre et d'entretien correspondantes.
Corrections
Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, rue Francis de Pressensé — 93571 La Plaine Saint-Denis Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.org
La norme La norme est destinée à servir de base dans les relations entre partenaires
économiques, scientifiques, techniques et sociaux.
La norme par nature est d’application volontaire. Référencée dans un contrat, elle
s’impose aux parties. Une réglementation peut rendre d’application obligatoire tout ou
partie d’une norme.
La norme est un document élaboré par consensus au sein d’un organisme de
normalisation par sollicitation des représentants de toutes les parties intéressées.
Son adoption est précédée d’une enquête publique.
La norme fait l’objet d’un examen régulier pour évaluer sa pertinence dans le temps.
Toute norme est réputée en vigueur à partir de la date présente sur la première page.
Pour comprendre L’attention du lecteur est attirée sur les points suivants :
les normes Seules les formes verbales doit et doivent sont utilisées pour exprimer une ou des
exigences qui doivent être respectées pour se conformer au présent document.
Ces exigences peuvent se trouver dans le corps de la norme ou en annexe qualifiée de
«normative». Pour les méthodes d’essai, l’utilisation de l’infinitif correspond à une
exigence.
Les expressions telles que, il convient et il est recommandé sont utilisées pour
exprimer une possibilité préférée mais non exigée pour se conformer au présent
document. Les formes verbales peut et peuvent sont utilisées pour exprimer une
suggestion ou un conseil utiles mais non obligatoires, ou une autorisation.
En outre, le présent document peut fournir des renseignements supplémentaires destinés
à faciliter la compréhension ou l'utilisation de certains éléments ou à en clarifier
l'application, sans énoncer d'exigence à respecter. Ces éléments sont présentés sous forme
de notes ou d'annexes informatives.
Commission Une commission de normalisation réunit, dans un domaine d’activité donné, les
de normalisation expertises nécessaires à l’élaboration des normes françaises et des positions françaises
sur les projets de norme européenne ou internationale. Elle peut également préparer
des normes expérimentales et des fascicules de documentation.
La composition de la commission de normalisation qui a élaboré le présent document est
donnée ci‐après. Lorsqu’un expert représente un organisme différent de son organisme
d’appartenance, cette information apparaît sous la forme : organisme d’appartenance
(organisme représenté).
Vous avez utilisé ce document, faites part de votre expérience à ceux qui l'ont
élaboré.
Scannez le QR Code pour accéder au questionnaire de ce document ou
retrouvez‐nous sur http://norminfo.afnor.org/norme/98326.
NF DTU 45.2:2018-04
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M ADJOURI SCO
M AMADON CAPEB
M CHERKAOUI CSTB
M DESCREUX SOFRADI
M IGNASIAK EOZIA
M NOIROT ARMACELL
M PELISSIER SNPU
M PETIT CALOSOFT
M RAIN UIC
M REMY AFNOR
M RICCI ISOLDOM
M SANTRAIN MS ENERGIES
Sommaire
Page
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NF DTU 45.2:2018-04
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Les normes NF DTU sont des normes particulières qui sont composées de plusieurs parties :
Chaque partie d’un NF DTU constitue un cahier des clauses types d’un marché de travaux entre l’entrepreneur
et son client (maître d'ouvrage ou son représentant) applicables contractuellement à des marchés de travaux
de bâtiment. La partie 1-1 (CCT) et la partie 1-2 (CGM) sont conçues en vue d'être nommées dans les clauses
techniques du marché, la partie 2 (CCS) est conçue pour être nommée dans les clauses administratives du
marché.
Avant la conclusion du marché, les normes NF DTU sont destinées à être des pièces intégrées au dossier de
consultation des entreprises.
Le marché de travaux doit, en fonction des particularités de chaque projet, définir dans ses documents
particuliers, l’ensemble des dispositions nécessaires qui ne sont pas définies dans les NF DTU ou celles que les
contractants estiment pertinent d’inclure en complément ou en dérogation de ce qui est spécifié dans les NF
DTU.
En particulier, les NF DTU ne sont généralement pas en mesure de proposer des dispositions techniques pour
la réalisation de travaux sur des bâtiments construits avec des techniques anciennes. L’établissement des
clauses techniques pour les marchés de ce type relève d’une réflexion des acteurs responsables de la
conception et de l’exécution des ouvrages, basée, lorsque cela s’avère pertinent, sur le contenu des NF DTU,
mais aussi sur l’ensemble des connaissances acquises par la pratique de ces techniques anciennes.
Les NF DTU se réfèrent, pour la réalisation des travaux, à des produits ou procédés de construction, dont
l’aptitude à satisfaire aux dispositions techniques des NF DTU est reconnue par l’expérience.
Si le présent document indique l'existence d'une certification comme mode de preuve, le titulaire du marché
pourra proposer au maître d’ouvrage des produits qui bénéficient de modes de preuve en vigueur dans
d’autres États Membres de l’Espace économique européen, qu’il estime équivalents et qui sont attestés par
des organismes bénéficiant de l'accréditation délivrée par des organismes signataires des accords dits « E.
A. ».
Lorsque le présent document se réfère à un Avis Technique ou à un Document Technique d’Application selon
l'arrêté du 21 mars 2012, le titulaire du marché pourra proposer au maître d’ouvrage des produits qui
bénéficient d'une évaluation d'aptitude à l'emploi en vigueur dans d'autres États Membres de l'Espace
économique européen, qu'il estime équivalente et qui est délivrée par un organisme tiers reconnu
officiellement dans l'État Membre pour le domaine concerné. Dans tous les cas, le titulaire du marché devra
alors apporter au maître d’ouvrage les éléments de preuve qui sont nécessaires à l’appréciation de
l’équivalence.
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NF DTU 45.2:2018-04
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1 Domaine d’application
Le présent document propose des clauses types de mise en œuvre pour les travaux d’exécution d’isolation
thermique pour les installations de procédés de production, de transfert ou de stockage dans lesquelles
le fluide est d'une manière permanente à une température nécessitant une isolation thermique. Ce
document a pour objet de définir les travaux d'isolation thermique des circuits, appareils et accessoires.
Il donne les règles de mise en œuvre et d'entretien correspondantes.
— Inférieure ou égale à 0° C jusqu’à - 80° C, à l'exclusion de celles dont la température est variable dans
le temps ;
— Supérieure à 0°C et inférieure à la température ambiante, dites installations d'eau glacée. Ces circuits
véhiculent, en général, des fluides de climatisation et par extension les circuits suivants :
— Eau de ville ;
— Eau industrielle ;
NOTE Toutefois, le traçage électrique est visé pour les températures entre la température ambiante et + 650 °C
2 Références normatives
Les documents de référence suivants sont indispensables pour l'application du présent document. Pour
les références datées, seule l'édition citée s'applique. Pour les références non datées, la dernière édition
du document de référence s'applique (y compris les éventuels amendements).
NF DTU 45.2 P1-2, Isolation thermique des circuits, appareils et accessoires de – 80 °C à + 650 °C - Partie 1-
2 : Critères généraux de choix des matériaux (indice de classement : P 75-402-1-2).
NF DTU 45.2 P2, Isolation thermique des circuits, appareils et accessoires de – 80 °C à + 650 °C - Partie 2 :
Cahier des clauses spéciales (indice de classement : P 75-402-2).
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NF DTU 45.2:2018-04
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NF P 34-205, DTU 40.35 - Travaux de bâtiment - Couverture en plaques nervurées issues de tôles d'acier
revêtues - Partie 1 : cahier des clauses techniques - Partie 2 : cahier des clauses spéciales (indice de
classement : P 34-205).
NF EN ISO 23993, Produits isolants thermiques pour l'équipement du bâtiment et les installations
industrielles - Détermination de la conductivité thermique utile (indice de classement : P 50-776).
3 Termes et définitions
Pour les besoins du présent document, les termes et définitions suivants s'appliquent.
3.1
aiguille et plaquette à serrage rapide
système de fixation du matériau isolant comprenant des aiguilles soudées ou collées sur la surface à
isoler, en fonction de la température de service. Les aiguilles traversent le matériau isolant qui est
maintenu par une plaquette de serrage rapide
3.2
appareil et équipement
les termes "appareil" et "équipement » comprennent notamment les colonnes, les ballons, les échangeurs.
Les tuyauteries de diamètre supérieur à 1 000 mm sont assimilées à des appareils
3.3
arrêt d’isolation
élément mécanique permettant d’assurer la continuité du revêtement jusqu’au subjectile
3.4
attache à levier
système articulé excentrique assurant l'assemblage par serrage de parties démontables telles que
grenouillère, attache rapide, loqueteau ou sauterelle avec boucle de rappel
3.5
bande grasse
tissu de fibres imprégnées d'additifs inhibiteurs de corrosion
3.6
boîtier rigide
élément de revêtement de protection fixe ou démontable, en deux ou plusieurs parties
3.7
boîtier souple
élément souple préfabriqué ou façonné sur site à partir d’un isolant adapté à la température de service
3.8
cale isolante ou entretoise isolante
matériau isolant mince et rigide ou semi-rigide interposé entre deux éléments métalliques afin d’assurer
une rupture du pont thermique
3.9
chape/agrafe
étrier maintenant en place le feuillard
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NF DTU 45.2:2018-04
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3.10
conductivité déclarée
valeur de la conductivité thermique déclarée par le fabricant selon la NF EN ISO 23993
3.11
conductivité utile
valeur de la conductivité thermique utile selon la NF EN ISO 23993
3.12
conduit
volume fermé qui ne véhicule qu'un seul fluide. Il peut être de section rectangulaire ou rond
NOTE Au sens du présent DTU, les conduits carrés sont inclus dans les conduits rectangulaires et les conduits
oblongs sont inclus dans les conduits cylindriques
3.13
coquille
élément isolant cylindrique fendu sur une ou deux génératrices
3.14
douelle ou segment
élément isolant curviligne ou trapézoïdal
3.15
enduction
action de couvrir de mastic souple le subjectile ou l’intérieur de l’isolant
3.16
épaisseur déclarée
valeur de l’épaisseur du matériau isolant déclarée par le fabricant
3.17
feutre
laine minérale encollée souple présentée sous forme de rouleaux
3.18
fluide
tout corps liquide ou gazeux
3.19
gel coat
enduit à base de résine thermo-durcissable qui permet de réaliser des revêtements de stratification
présentant des propriétés mécaniques et d’étanchéité
3.20
manchon
isolant thermique souple extrudé en éléments tubulaires
3.21
mastic
produit pâteux ne contenant pas d'eau
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3.22
mat de verre
armature de fibre de verre
3.23
matelas
système d’isolation thermique souple ou rigide, confectionné sur mesure, constitué d’une enveloppe en
tissu technique assemblée par coutures, garnie d’un isolant et d’un système de fermeture, ce système
étant adapté à la température de fonctionnement
3.24
nappe
laine minérale revêtue d'un grillage métallique, d'une feuille d'aluminium renforcée ou laine minérale
aiguilletée
3.25
panneau
plaque isolante souple, rigide ou semi-rigide en forme de parallélépipède rectangle. Les panneaux de
fortes épaisseurs sont appelés "blocs"
3.26
point de rosée ou température de rosée
température à laquelle la vapeur d’eau présente dans l’air commence à se condenser sur une surface lors
d’un refroidissement
3.27
rouleau
produit isolant fourni sous forme de cylindre enroulé en spirale
3.28
subjectile
surface des éléments à isoler tels que tuyauterie, conduit, équipement, appareil, accessoires
3.29
support
structure d'appui des éléments à isoler
3.30
températures limites d'emploi
valeurs extrêmes de la plage de températures dans laquelle le matériau isolant peut être utilisé
3.31
température de service
température du fluide véhiculé ou stocké dans l’installation à retenir pour définir le système d’isolation
3.32
terminologie relative au travail de la tôle
voir Annexe A (informative)
4 Matériaux
Les matériaux sont choisis parmi ceux répondant aux prescriptions du NF DTU 45.2 P1-2 (CGM).
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NF DTU 45.2:2018-04
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Les prescriptions contenues dans ce document sont subordonnées au fait que l'entrepreneur (dénommé
par la suite « isoleur ») a eu connaissance des informations indiquées à l’Article 3 « Consistance des
travaux » du NF DTU 45.2 P2.
La mise à disposition par le Maître d'ouvrage sous-entend que les parties à isoler sont propres,
dégraissées, séchées et ont reçu un traitement anti-corrosion compatible avec le système d'isolation mis
en œuvre si elles ne sont pas protégées par nature et que l'installation est étanche.
5.2 Réservations
L'espace libre autour des parties à isoler doit permettre l'intervention de l'isoleur. Les écartements entre
les parties à isoler et les parois ou entre les parties à isoler et le sol, ainsi qu’entre-elles, sont au minimum,
isolation finie :
— Pour les appareils, de 1 m correspondant à la mise en place d’un échafaudage lorsqu’il est nécessaire
et de 0,50 m dans le cas contraire ;
— Pour les traversées de parois, la trémie doit être dimensionnée ainsi : dimensions extérieures du
circuit isolé + 200 mm.
La tuyauterie ou le conduit aéraulique est séparé du support par une entretoise isolante. La nature et ses
caractéristiques techniques sont définies dans les DPM.
Si la conductivité thermique de l’entretoise isolante est supérieure à celle de la partie courante, il est
nécessaire d’obtenir une étude d’anti-condensation du support.
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NF DTU 45.2:2018-04
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Chaque tuyauterie est isolée individuellement ou par groupe de tuyauteries à même régime de
températures.
6.1.2.1 Isolant
a) Enduction
Les joints longitudinaux et circonférentiels seront systématiquement traités par application d’un mastic
permanent.
Le collage, l’enduction et le jointoiement des éléments entre eux sont assurés par l'application d'un mastic
ou d'une colle compatible avec la température de fonctionnement de l'installation, le traitement
anticorrosion et la nature du matériau isolant. La justification de la compatibilité du système d'isolation
est apportée par le fournisseur.
Les surfaces des coquilles en contact avec le subjectile sont enduites de mastic permanent.
Les coquilles sont posées avec un cordon de mastic en tête d’une des extrémités et en contact avec le
subjectile. Dans ce cas, le diamètre intérieur de la coquille doit être égal au diamètre extérieur du
subjectile en respectant les tolérances dimensionnelles des produits.
L’application d’une bande grasse ne nécessite pas d’enduction de la coquille sur le subjectile.
b) Jointoiement
Pour toute épaisseur d’isolant inférieure ou égale à 50 mm, un joint, type cordon, de 5 à 10 mm de
diamètre est réalisé le plus proche possible du pare-vapeur.
Pour toute épaisseur d’isolant supérieure à 50 mm, deux joints, type cordon, seront réalisés : un joint de
5 à 10 mm de diamètre le plus proche possible du subjectile et un second joint identique, disposé le plus
près possible du pare-vapeur.
— Jointoiement complet
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c) Maintien
Le maintien des éléments isolants nus est assuré par des bandes adhésives armées ou par des cerclages
de feuillard en plastique.
Le maintien des éléments isolants pré-revêtus est assuré par des bandes adhésives respectant l’intégrité
du produit.
Dans le cas de multicouches, les joints longitudinaux et circonférentiels sont décalés et jointoyés, chaque
couche étant fixée au moyen de cerclages en feuillards métalliques ou plastiques ou de rubans adhésifs
armés à raison de :
Les manchons sont soit fendus et collés longitudinalement sur site, soit pré-adhésivés longitudinalement
en usine. À chacune de leurs extrémités, les manchons sont collés sur la tuyauterie sur une longueur
minimale de 25 mm. Les manchons sont collés bout à bout (jointoiement circonférentiel).
Les collages s’effectuent avec une colle compatible avec le matériau et la température de fonctionnement
de l’installation.
Le temps de cure de la colle doit impérativement être respecté avant tout recouvrement éventuel des
joints et avant toute mise en service de l’installation. Une languette isolante – ou bande isolante -
longitudinale de recouvrement d’une largeur minimale de 40 mm doit être mise en place sur les joints
externes.
NOTE Pour une isolation réalisée en panneaux ou en rouleaux, les techniques de collage et de recouvrement
restent les mêmes. La découpe des panneaux se fait selon les surfaces à isoler.
Dans le cas d’une isolation multicouches, les joints longitudinaux et circonférentiels sont décalés et collés.
La mise en œuvre des autres couches est identique à celle de la première.
6.1.2.2 Pare-vapeur
Pour le système isolant, la lame d’air équivalente sd (= épaisseur x µ (coefficient de résistance à la vapeur
d’eau)) doit être supérieure ou égale à 40 m (sd ≥ 40 m).
La continuité du pare-vapeur est assurée en tout point de la surface extérieure de l’isolant. Lors du
montage, l’intégrité doit être préservée, en particulier, contre les perforations ou les dégradations.
Pour les installations situées en extérieur, le revêtement pare-vapeur est étanche aux intempéries.
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NF DTU 45.2:2018-04
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6.1.2.3 Revêtement
a) Généralités
— Une protection mécanique de l'isolant est mise en œuvre sur les circuits extérieurs ou dans les zones
où l’isolant peut être détérioré ;
— Lors de la mise en place du revêtement, les dispositions sont prises pour empêcher la perforation du
pare-vapeur ;
— Dans certains cas, et sous réserve d'assurer la continuité telle que décrite au 6.1.2.2, le pare-vapeur
peut assurer le rôle de revêtement.
NOTE La résistance mécanique du revêtement n’est pas prévue pour supporter une charge (circulation des
personnes, chemins de câbles, autres tuyauteries, etc.).
b) Revêtement métallique
Les tôles sont découpées aux dimensions voulues, pré-percées, formées et moulurées. Les épaisseurs
minimales à utiliser sont indiquées au Tableau 1 ci-dessous :
— Assemblage longitudinal
Le joint longitudinal est assemblé par vis ou rivets, en vérifiant que le pare-vapeur a été protégé pour
empêcher sa perforation lors de l'assemblage, ou par cerclage au moyen de feuillards métalliques.
L'espace maximal entre fixation est de 250 mm. Il est prévu une fixation aux extrémités de chaque
élément, hors recouvrement.
— Recouvrements
— Sur les tuyauteries horizontales, le recouvrement longitudinal ne doit pas se trouver dans un secteur
de 30° de part et d'autre de la génératrice supérieure de la tuyauterie (sauf impossibilité physique).
Sur les tuyauteries verticales, le sens de recouvrement longitudinal est placé à l'opposé de la
direction des pluies dominantes ;
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— Le recouvrement circonférentiel est de 15 mm ; il peut s'effectuer moulure dans moulure jusqu’à une
circonférence isolée de 800 mm. Au-delà de 800 mm, un recouvrement circonférentiel de 30 mm est
nécessaire.
1) Enduit
Le revêtement par enduit sera composé de deux couches avec interposition d’un tissu imputrescible
(verre ou polyester).
Pour les installations situées en extérieur, le revêtement pare-vapeur est étanche aux intempéries.
2) Membrane composite
Ce revêtement est constitué d’un complexe résine/tissu ou mat de verre revêtu d’un gel coat.
3) Feuille PVC
Les feuilles sont découpées en éléments correspondant aux dimensions voulues en prévoyant un
recouvrement longitudinal et circonférentiel d'au moins 15 mm.
— Soit par agrafage en vérifiant que le pare-vapeur a été protégé pour empêcher sa perforation lors de
l'assemblage ;
— Soit par rivets en vérifiant que le pare-vapeur a été protégé pour empêcher sa perforation lors de
l'assemblage ;
Les complexes techniques souples ou semi-rigides sont découpés en éléments correspondant aux
dimensions voulues, en prévoyant un recouvrement longitudinal et circonférentiel.
Au droit des arrêts d'isolation, un pare-vapeur doit être appliqué sur l’épaisseur de l'isolant ; il doit être
compatible avec la température de service de la tuyauterie. (voir figures ci-dessous).
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NF DTU 45.2:2018-04
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Légende Légende
1 Tuyauterie 1 Tuyauterie
2 Cordon mastic de jointoiement 2 Cordon mastic de jointoiement
3 Isolant 3 Isolant
4 Pare-vapeur 4 Pare-vapeur
Légende Légende
1 Tuyauterie 1 Tuyauterie
2 Isolant 2 Isolant
3 Mastic de jointoiement 3 Mastic de jointoiement
4 Pare-vapeur 4 Pare-vapeur
Pour les mousses élastomères, il est nécessaire de réaliser un collage de l'isolant à la liaison isolant/métal.
b) Support
— L’épaisseur d’isolation sur le support doit être au moins égale à celle de l’isolant de la partie
courante ;
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NF DTU 45.2:2018-04
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NOTE Selon la nature de l’entretoise isolante, la performance de l'isolation sera différente de celle de la partie
courante.
c) Traversée de parois
6.1.3 Coudes
6.1.3.1 Isolant
— Coudes préfabriqués ;
— Façonnage de l’isolant.
La mise en place est assurée comme pour l'isolation des parties droites.
6.1.3.2 Pare-vapeur
6.1.3.3 Revêtement
a) Revêtement métallique
Le revêtement métallique est réalisé à partir d’éléments qui sont soit tracés découpés et roulés, soit
emboutis, soit repoussés.
— L'assemblage circonférentiel s'effectue moulure dans moulure pour les développés sur isolation
inférieurs ou égaux à 800 mm. Pour les développés supérieurs, un recouvrement de 15 mm minimum
est respecté. Le montage des segments doit être effectué dans le sens de la goutte d'eau et des vents
dominants.
6.1.4.1 Généralités
— Les brides ;
— La robinetterie ;
— Les filtres ;
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— Les clapets.
Les accessoires sont intégrés dans une isolation continue telle que décrite ci-après en laissant libre accès
aux organes de manœuvre.
Les boîtiers en deux ou plusieurs éléments assemblés par vis, rivets ou par attaches à levier sont réalisés
en tôle d'épaisseur au moins égale à celle de l’isolation de la tuyauterie adjacente.
a) Isolant
L'isolation est réalisée suivant la même technique que celles des tuyauteries et de même épaisseur
(épaisseur prise au-dessus des brides). La surépaisseur, par rapport à l'épaisseur de la tuyauterie
adjacente, est prolongée de part et d'autre des brides d'une longueur égale à la surépaisseur. Le volume
d’air à l’intérieur des boîtiers doit être réduit par un isolant adapté.
b) Pare-vapeur
c) Revêtement
1) Métallique
Les boîtiers en deux ou plusieurs éléments assemblés par vis, rivets ou par attaches à levier sont réalisés
en tôle d'épaisseur au moins équivalente à celle de l’isolation de la tuyauterie adjacente.
2) Non métallique
Il s'agit d'éléments souples préfabriqués ou façonnés sur site, à partir d’un isolant adapté à la température
de service. Le volume d’air à l’intérieur des boîtiers doit être réduit par un isolant adapté.
NOTE Pour les boîtiers installés sur des accessoires situés à l’extérieur, des dispositions particulières sont
prises afin de résister aux intempéries et au rayonnement solaire.
6.2.1 Isolant
Les fonds, brides de corps, trous d'homme, cônes peuvent être isolés par des éléments préformés.
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NF DTU 45.2:2018-04
+
6.2.2 Pare-vapeur
6.2.3 Revêtement
a) Revêtement métallique
1) Généralités
Les épaisseurs minimales de tôle sont celles indiquées au tableau 1 du 6.1.2.3 b).
Les surfaces planes ou cylindriques sont découpées aux dimensions voulues, roulées et moulurées.
Les joints sont assemblés par vis ou rivets en vérifiant que le pare-vapeur a été protégé pour empêcher
sa perforation lors de l'assemblage.
3) Fond
Sauf prescription contraire indiquée au Document Particulier du Marché, la forme du revêtement est la
forme du fond.
Les tôles sont tracées suivant épure, découpées, roulées et moulurées et fixées par rivets ou vis comme
indiqué ci-dessus.
a) Plaque et timbre
Les plaques ou les timbres de l'appareil sont repérés sur l'isolation finie.
b) Support
1) Berceau
L’appareil est séparé du berceau par une entretoise isolante. Si l’appareil est directement posé sur le
berceau, celui-ci est isolé de la même façon que l’appareil et est séparé de son socle par une cale isolante.
2) Pieds
20
NF DTU 45.2:2018-04
+
Si l'appareil repose sur des pieds, ceux-ci sont isolés de la même façon que l'appareil et sont séparés de
leur socle par une cale isolante.
3) Jupe
Si l'appareil repose sur une jupe, celle-ci est isolée de la même façon que l’appareil, sur ses faces externes
et internes.
— Les panneaux isolants sont posés jointifs. Le jointoiement des éléments entre eux est assuré par
l'application d'un mastic permanent ou d’une colle selon le matériau isolant ;
— Les mastics et adhésifs mis en œuvre doivent être compatibles physiquement et chimiquement avec
le matériau isolant et le traitement anticorrosion et adaptés aux conditions de services.
6.3.2 Pare-vapeur
Le revêtement est réalisé en tôles planes ou nervurées fixées sur les ceintures. L'assemblage des rangées
successives de tôles tient compte des phénomènes de dilatation.
a) Tôles planes
— Les tôles lisses sont découpées aux dimensions voulues, percées, roulées et moulurées ;
— Le montage doit être effectué en tenant compte du sens de la goutte d’eau et des vents dominants.
b) Tôles nervurées
— Le recouvrement longitudinal est d'au moins une onde et s'obtient par superposition des nervures
de rive de deux profils contigus ;
— Les fixations sont placées en fond d'onde, en fonction du profil avec au minimum cinq fixations par
tôle en partie haute et basse et trois fixations sur les ceintures intermédiaires ;
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NF DTU 45.2:2018-04
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6.3.3.2 Toit
— Le revêtement est réalisé en tôles planes découpées suivant épure et disposées radialement ;
— Les tôles sont séparées de l'armature par un matériau de rupture de pont thermique selon le NF DTU
45.2 P1-2 ;
— La fixation des tôles sur l'armature s'effectue par vis auto-taraudeuses munies de rondelles
d'étanchéité disposées tous les 150 mm. Les tôles sont fixées entre elles par vis avec rondelles
d'étanchéité ou rivets écartés tous les 150 mm. Le recouvrement circonférentiel minimal est de
200 mm avec double cordon d'étanchéité pour les pentes inférieures à 25 cm/m.
Pour les toits plats et coniques, les tôles sont assemblées par agrafage debout de 25 mm de hauteur (voir
schémas 22.1 et 22.2 du Tableau A.1 de l'Annexe A).
Pour les toits bombés, les tôles sont assemblées par moulure mâle femelle avec recouvrement de 50 mm
minimum avec interposition de mastic d'étanchéité (voir schéma 21.2 du Tableau A.1 de l’Annexe A).
L’isolation du fond du réservoir doit être conçue pour empêcher les remontées d’humidité.
22
NF DTU 45.2:2018-04
+
Légende
1 Virole du réservoir
2 Isolant
3 Enduit
4 Verre cellulaire
5 Revêtement
Figure 5 — Exemple d'isolation en partie basse pour empêcher les remontées par capillarité
6.3.5.4 Pénétrations
L’isolation du réservoir et celle des éléments pénétrants (instruments, piquages) doit être jointive.
L’étanchéité du pare-vapeur à la liaison isolant/métal est assurée par le rabat du pare-vapeur et/ou par
une collerette étanche.
Pour les mousses élastomères, il est nécessaire de réaliser un collage de l’isolant à la liaison isolant/métal.
Lorsque les températures de service et ambiante l'exigent, il y a lieu de prévoir des joints de contraction
en fonction de la nature du système d'isolation.
6.5 Isolation de boîtes froides, appareils et tuyauteries avec isolant à structure ouverte
non pare-vapeur dans la masse
6.5.1 Isolant
La mise en œuvre de la laine de verre, de la laine de roche ou de la perlite s’effectue, pour les produits en
vrac, par remplissage et éventuel tassement.
Les coquilles sont posées autour des tuyauteries et maintenues par cerclage.
Le revêtement extérieur, qui fait office de pare-vapeur, doit être constitué d’une tôle de protection et de
maintien soudée formant remplissage (casing) compatible avec le subjectile afin d’assurer la continuité
intégrale du pare-vapeur.
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NF DTU 45.2:2018-04
+
— Chaque tuyauterie est isolée individuellement ou par groupe de tuyauteries à même régime de
températures ;
— Pour les tuyauteries verticales, des entretoises sont mises en place tous les 5 m pour empêcher le
glissement du matériau isolant.
7.1.2.1 Isolant
1) Enduction
Les joints longitudinaux et circonférentiels seront systématiquement traités par application d’un mastic
permanent.
Le collage, l’enduction et le jointoiement des éléments entre eux sont assurés par l'application d'un mastic
ou d'une colle compatible avec la température de fonctionnement de l'installation, le traitement
anticorrosion et la nature du matériau isolant. La justification de la compatibilité du système d'isolation
est apportée par le fournisseur.
Les surfaces des coquilles en contact avec le subjectile sont enduites de mastic permanent.
Les coquilles sont posées avec un cordon de mastic en tête d’une des extrémités et en contact avec le
subjectile. Dans ce cas, le diamètre intérieur de la coquille doit être au moins égal au diamètre extérieur
du subjectile en respectant les tolérances dimensionnelles des produits.
L’application d’une bande grasse ne nécessite pas d’enduction de la coquille sur le subjectile.
2) Jointoiement
Pour toute épaisseur d’isolant inférieure ou égale à 50 mm, un joint, type cordon, de 5 à 10 mm de
diamètre sera réalisé le plus proche possible du pare-vapeur.
Pour toute épaisseur d’isolant supérieure à 50 mm, deux joints, type cordon, seront réalisés : un joint de
5 à 10 mm de diamètre le plus proche possible du subjectile et un second joint identique disposé le plus
près possible du pare-vapeur.
— Jointoiement complet
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3) Maintien
Le maintien des éléments isolants nus est assuré par des bandes adhésives armées ou par des cerclages
de feuillard en plastique.
Le maintien des éléments isolants pré-revêtus est assuré par des bandes adhésives respectant l’intégrité
du produit.
Les manchons sont soit fendus et collés longitudinalement sur site, soit pré-adhésivés longitudinalement
en usine. À chacune de leurs extrémités, les manchons sont collés sur la tuyauterie sur une longueur
minimale de 25 mm. Les manchons sont collés bout à bout (jointoiement circonférentiel).
Les collages s’effectuent avec une colle compatible avec le matériau et la température de fonctionnement
de l’installation.
Le temps de cure de la colle doit impérativement être respecté avant tout recouvrement éventuel des
joints et avant toute mise en service de l’installation. Sur les réseaux d’eau glacée, une languette isolante
– ou bande isolante - longitudinale de recouvrement d’une largeur minimale de 40 mm doit être mise en
place sur les joints externes.
NOTE Pour une isolation réalisée en panneaux ou en rouleaux, les techniques de collage et de recouvrement
restent les mêmes. La découpe des panneaux se fait selon les surfaces à isoler.
Dans le cas d’une isolation multicouches, les joints longitudinaux et circonférentiels sont décalés et collés.
La mise en œuvre des autres couches est identique à celle de la première.
7.1.2.2 Pare-vapeur
Pour le système isolant, la lame d’air équivalente sd doit être supérieure ou égale à 40 m (sd ≥ 40 m).
La continuité du pare-vapeur est assurée en tout point de la surface extérieure de l’isolant. L’intégrité
doit être préservée, en particulier, contre les perforations ou les dégradations.
Pour les installations situées en extérieur, le revêtement pare-vapeur est étanche aux intempéries.
7.1.2.3 Revêtement
a) Généralités
— Une protection mécanique de l'isolant est mise en œuvre sur les circuits extérieurs ou dans les zones
où l’isolant peut être détérioré ;
— Lors de la mise en place du revêtement, les dispositions sont prises pour empêcher la perforation du
pare-vapeur ;
— Dans certains cas, et sous réserve d'assurer la continuité telle que décrite au 7.1.2.2, le pare-vapeur
peut assurer le rôle de revêtement.
NOTE La résistance mécanique du revêtement n’est pas prévue pour supporter une charge (circulation des
personnes, chemins de câbles, autres tuyauteries, etc.).
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NF DTU 45.2:2018-04
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b) Revêtement métallique
Les tôles sont découpées aux dimensions voulues, pré-percées, formées et moulurées. Les épaisseurs
minimales à utiliser sont indiquées au Tableau 2 ci-dessous :
— Assemblage longitudinal
Le joint longitudinal est assemblé, par vis ou rivets, en vérifiant que le pare-vapeur a été protégé pour
empêcher sa perforation lors de l'assemblage, ou par cerclage au moyen de feuillards métalliques.
L'espace maximal entre fixation est de 250 mm. Il est prévu une fixation aux extrémités de chaque
élément, hors recouvrement.
— Recouvrements
— Sur les tuyauteries horizontales, le recouvrement longitudinal ne doit pas se trouver dans un secteur
de 30° de part et d'autre de la génératrice supérieure de la tuyauterie (sauf impossibilité physique).
Sur les tuyauteries verticales, le sens de recouvrement longitudinal est placé à l'opposé de la
direction des pluies dominantes ;
— Le recouvrement circonférentiel est de 15 mm, il peut s'effectuer moulure dans moulure jusqu’à une
circonférence isolée de 800 mm. Au-delà de 800 mm, un recouvrement circonférentiel de 30 mm est
nécessaire.
1) Enduit
Le revêtement par enduit est composé de deux couches avec interposition d’un tissu imputrescible (verre
ou polyester).
Pour les installations situées en extérieur, le revêtement pare-vapeur est étanche aux intempéries.
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NF DTU 45.2:2018-04
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2) Membrane composite
Ce revêtement est constitué d’un complexe résine/tissu ou mat de verre revêtu d’un gel coat.
3) Feuille PVC
Les feuilles sont découpées en éléments correspondants aux dimensions voulues, en prévoyant un
recouvrement longitudinal et circonférentiel d'au moins 15 mm.
— Soit par agrafage en vérifiant que le pare-vapeur a été protégé pour empêcher sa perforation lors de
l'assemblage ;
— Soit par rivets en vérifiant que le pare-vapeur a été protégé pour empêcher sa perforation lors de
l'assemblage ;
Les complexes techniques souples ou semi-rigides sont découpés en éléments correspondants aux
dimensions voulues, en prévoyant un recouvrement longitudinal et circonférentiel.
7.1.2.4 Support
— L’épaisseur d’isolation sur le support doit être au moins égale à celle de l’isolant de la partie
courante ;
Au droit des arrêts d'isolation, un pare-vapeur doit être appliqué sur l’épaisseur de l'isolant et il doit être
compatible avec la température de service de la tuyauterie. (voir croquis ci-dessous).
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NF DTU 45.2:2018-04
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Légende Légende
1 Tuyauterie 1 Tuyauterie
2 Cordon mastic de jointoiement 2 Cordon mastic de jointoiement
3 Isolant 3 Isolant
4 Pare-vapeur 4 Pare-vapeur
Légende Légende
1 Tuyauterie 1 Tuyauterie
2 Isolant 2 Isolant
3 Mastic de jointoiement 3 Mastic de jointoiement
4 Pare-vapeur 4 Pare-vapeur
Pour les mousses élastomères, il est nécessaire de réaliser un collage de l’isolant à la liaison isolant/métal.
b) Traversée de parois
7.1.3 Coudes
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NF DTU 45.2:2018-04
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— Coudes préfabriqués ;
— Façonnage de l’isolant.
La mise en place est assurée comme pour l'isolation des parties droites.
7.1.4.1 Généralités
— Les brides ;
— La robinetterie ;
— Les filtres ;
— Les clapets.
Les accessoires sont intégrés dans une isolation continue telle que décrite ci-après en laissant libre accès
aux organes de manœuvre.
Les boîtiers en deux ou plusieurs éléments assemblés par vis, rivets ou par attaches à levier sont réalisés
en tôle d'épaisseur au moins égale à celle de l’isolation de la tuyauterie adjacente.
a) Isolant
L'isolation est réalisée suivant la même technique que celle des tuyauteries et de même épaisseur
(épaisseur prise au-dessus des brides). La surépaisseur, par rapport à l'épaisseur de la tuyauterie
adjacente, est prolongée de part et d'autre des brides d'une longueur égale à la surépaisseur. Le volume
d’air à l’intérieur des boîtiers doit être réduit par un isolant adapté.
b) Pare-vapeur
c) Revêtement
Une protection mécanique de l'isolant est mise en œuvre sur les circuits extérieurs ou dans les zones ou
l’isolant peut être détérioré.
Toutes les dispositions sont prises pour empêcher la perforation du pare-vapeur lors de la mise en place
du revêtement.
Dans certains cas, et sous réserve d'assurer la continuité telle que décrite au 7.1.2.2, le pare-vapeur peut
assurer le rôle de revêtement.
1) Revêtement métallique
Les tôles sont découpées aux dimensions voulues, pré-percées, formées et moulurées. Les épaisseurs
minimales à utiliser sont indiquées au Tableau 2 ci-dessus.
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NF DTU 45.2:2018-04
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— Assemblage longitudinal
Le joint longitudinal est assemblé par vis ou rivets, en vérifiant que le pare-vapeur a été protégé pour
empêcher sa perforation lors de l'assemblage, ou par cerclage au moyen de feuillard métallique.
L'espace maximal entre fixation est de 250 mm. Il est prévu une fixation aux extrémités de chaque
élément, hors recouvrement.
— Recouvrements
— Sur les tuyauteries horizontales, le recouvrement longitudinal ne doit pas se trouver dans un secteur
de 30° de part et d'autre de la génératrice supérieure de la tuyauterie. Sur les tuyauteries verticales,
le sens de recouvrement longitudinal est placé à l'opposé de la direction des pluies dominantes ;
— Le recouvrement circonférentiel est de 15 mm, il peut s'effectuer moulure dans moulure jusqu’à une
circonférence isolée de 800 mm.
i) Enduit
Le revêtement par enduit sera composé de deux couches avec interposition d’un tissu de verre ou de
polyester.
Pour les installations situées en extérieur, le revêtement "résiste pare-vapeur" est étanche aux
intempéries.
Ce revêtement est constitué d’un complexe résine/tissu ou mat de verre revêtu d’un gel coat.
Les feuilles sont découpées en éléments correspondants aux dimensions voulues, en prévoyant un
recouvrement longitudinal et circonférentiel d'au moins 20 mm.
— Soit par agrafage en vérifiant que le pare-vapeur a été protégé pour empêcher sa perforation lors de
l'assemblage ;
— Soit par rivets en vérifiant que le pare-vapeur a été protégé pour empêcher sa perforation lors de
l'assemblage ;
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Les autres revêtements souples ou semi-rigides sont découpés en éléments correspondants aux
dimensions voulues, en prévoyant un recouvrement longitudinal et circonférentiel.
Il s'agit d'éléments souples préfabriqués ou façonnés sur site, à partir d’un isolant adapté à la température
de service. Le volume d’air à l’intérieur des boîtiers doit être réduit par un isolant adapté.
Les boîtiers sont maintenus par collage, bande isolante auto-adhésive ou bande auto-agrippante, ou par
tourniquets de bâche quart de tour, ou par sangles et boucles.
NOTE Pour les boîtiers installés sur des accessoires situés à l’extérieur, des dispositions particulières sont
prises afin de résister aux intempéries et au rayonnement solaire : choix de la nature de la toile, du fil de couture et
du plan de joint.
7.2.1 Isolant
Les fonds, brides de corps, trous d'homme et cônes peuvent être isolés par des éléments préformés.
7.2.2 Pare-vapeur
7.2.3 Revêtement
a) Généralités
Les épaisseurs minimales de tôle sont celles indiquées au tableau 2 du 7.1.2.3 b).
Les surfaces planes ou cylindriques sont découpées aux dimensions voulues, roulées et moulurées.
Les joints sont assemblés par vis ou rivets en vérifiant que le pare-vapeur a été protégé pour empêcher
sa perforation lors de l'assemblage.
Le montage doit être effectué en tenant compte du sens de la goutte d’eau et des vents dominants.
c) Fond
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NF DTU 45.2:2018-04
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Sauf prescription contraire indiquée au Document Particulier du Marché, la forme du revêtement est la
forme du fond.
Les tôles sont tracées suivant épure, découpées, roulées et moulurées et fixées par rivets ou vis comme
indiqué ci-dessus.
a) Plaque et timbre
Les plaques ou les timbres de l'appareil sont repérés sur l'isolation finie.
b) Support
1) Berceau
L’appareil est séparé du berceau par une entretoise isolante. Si l’appareil est directement posé sur le
berceau celui-ci est isolé de la même façon que l’appareil et est séparé de son socle par une cale isolante.
2) Pieds
Si l'appareil repose sur des pieds, ceux-ci sont isolés de la même façon que l'appareil et sont séparés de
leur socle par une cale isolante.
3) Jupe
Si l'appareil repose sur une jupe, celle-ci est isolée de la même façon que l’appareil, sur ses faces externes
et internes.
— Les panneaux isolants sont posés jointifs. Le jointoiement des éléments entre eux est assuré par
l'application d'un mastic permanent ou d’une colle selon le matériau isolant ;
— Les mastics et adhésifs mis en œuvre doivent être compatibles physiquement et chimiquement avec
le matériau isolant et le traitement anticorrosion être adapté aux conditions de services.
7.3.2 Pare-vapeur
Le revêtement est réalisé en tôles planes ou nervurées fixées sur les ceintures. L'assemblage des rangées
successives de tôles tient compte des phénomènes de dilatation.
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NF DTU 45.2:2018-04
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a) Tôles planes
— Les tôles lisses sont découpées aux dimensions voulues, percées, roulées et moulurées ;
b) Tôles nervurées
— Le recouvrement longitudinal est d'au moins une onde et s'obtient par superpositions des nervures
de rive de deux profils contigus ;
— Les fixations sont placées en fond d'onde, en fonction du profil avec au minimum cinq fixations par
tôles en partie haute et basse et trois fixations sur les ceintures intermédiaires ;
7.3.3.2 Toit
— Le revêtement est réalisé en tôles planes découpées suivant épure et disposé radialement ;
— Les tôles sont séparées de l'armature par un matériau de rupture de pont thermique ;
— La fixation des tôles sur l'armature s'effectue par vis auto-taraudeuses munies de rondelles
d'étanchéité disposées tous les 150 mm. Les tôles sont fixées entre elles par vis avec rondelles
d'étanchéité ou rivets écartés tous les 150 mm. Le recouvrement circonférentiel minimal est de
200 mm avec double cordon d'étanchéité pour les pentes inférieures à 25 cm/m.
Pour les toits plats et coniques, les tôles sont assemblées par agrafage debout de 25 mm de hauteur (voir
schémas 22.1 et 22.2 du Tableau A.1 de l'Annexe A). Pour les toits bombés, les tôles sont assemblées par
moulure mâle femelle avec recouvrement de 50 mm minimum avec interposition de mastic d'étanchéité
(voir schéma 21.2 du Tableau A.1 de l’Annexe A).
Le montage des tôles doit être effectué dans le sens de la goutte d'eau et des vents dominants.
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NF DTU 45.2:2018-04
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— Sont traités les conduits aérauliques circulaires et rectangulaires pour la ventilation, la climatisation
et le renouvellement d’air dans le domaine du bâtiment ;
— Chaque conduit est isolé individuellement ou par groupe de conduits à même régime de
températures.
7.4.2 Isolant
— Les joints longitudinaux et circonférentiels seront systématiquement traités par application d’un
mastic ;
— L’isolant en partie inférieure du conduit rectangulaire est maintenu par des fixations mécaniques.
b) Laines minérales
— Pour les conduits rectangulaires dont un côté est de dimension supérieure à 600 mm, un complément
de maintien est à prévoir, soit par collage, soit par embrochage sur des clips adhésifs ou sur des
aiguilles soudées espacées au maximum de 400 mm. Cette disposition ne s'applique pas à la face
supérieure des conduits ;
— Pour les conduits cylindriques, un complément de maintien est à prévoir : soit par la mise en place
de feuillards souples, soit par bandes adhésives armées, soit par collage.
Pour les conduits, l’ensemble des collages s’effectue avec une colle compatible avec le matériau et la
température de fonctionnement de l’installation. Le temps de cure de la colle doit impérativement être
respecté avant tout recouvrement éventuel du joint et avant toute mise en service de l’installation.
— Conduits rectangulaires :
Les sections sont découpées au développé de la conduite dans le panneau ou le rouleau et collées sur le
subjectile.
Les sections posées sur le conduit sont mises en œuvre en compression au niveau du joint avec la section
suivante. Les joints sont collés (joint section/section et joint section/butée de conduit).
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NF DTU 45.2:2018-04
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Une bande isolante de recouvrement d’une largeur minimum de 40 mm doit être posée sur les joints.
— Conduits cylindriques :
Voir 7.1.2.1.b).
2) Maintien mécanique
Il est réalisé par les méthodes de jointoiement exposées à l'article 1 ci-dessus. La fixation assure le
maintien.
7.4.3 Support
Le support doit être isolé et il doit y avoir continuité de l’épaisseur de l’isolant avec celle du conduit.
7.4.4 Pare-vapeur
Pour le système isolant, la lame d’air équivalente sd (= épaisseur x µ (coefficient de résistance à la vapeur
d’eau)) doit être supérieure ou égal à 40 m. Dans le cas d’un résultat inférieur à 40 m, un pare-vapeur est
nécessaire.
La continuité du pare-vapeur est assurée en tout point de la surface extérieure de l’isolant. L’intégrité
doit être préservée, en particulier contre les perforations ou les dégradations.
— Une protection mécanique de l'isolant est mise en œuvre sur les circuits extérieurs ou dans les zones
où l’isolant peut être détérioré ;
— Toutes dispositions sont prises pour empêcher la perforation du pare-vapeur lors de la mise en place
du revêtement ;
— Dans certains cas, et sous réserve d'assurer la continuité telle que décrite au 7.1.2.2, le pare-vapeur
peut assurer le rôle de revêtement ;
— Pour les installations situées en extérieur, le revêtement pare-vapeur est étanche aux intempéries ;
— Pour les surfaces planes supérieures situées en extérieur et exposées aux intempéries, une pente de
3 % évacuera les eaux de ruissellement.
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NF DTU 45.2:2018-04
+
8 Mise en œuvre pour les circuits dont la température de service est comprise
entre la température ambiante et 650 °C
8.1 Isolation des tuyauteries
8.1.1 Généralités
Chaque tuyauterie est isolée individuellement ou par groupe de tuyauteries à même régime de
températures.
Pour les tuyauteries verticales, des entretoises sont mises en place tous les 5 m pour empêcher le
glissement du matériau isolant.
Pour les installations situées en extérieur, le revêtement pare-vapeur est étanche aux intempéries.
8.1.2.1 Isolant
— Chaque couche est fixée au moyen de feuillards métalliques ou plastiques ou de rubans adhésifs
armés, ou toute autre ligature n'endommageant pas le matériau isolant et compatible avec la
température de service ;
— Le feuillard métallique est soit galvanisé, soit inoxydable, soit en aluminium suivant le système
d'isolation utilisé ;
— Le joint longitudinal ne doit pas coïncider avec la génératrice supérieure des tuyauteries
horizontales ;
— Soit cousus avec du fil métallique de même nature que les grillages ;
— Soit crochetés.
— Les manchons sont, soit enfilés avant le montage des tuyauteries, soit fendus longitudinalement ;
— Les manchons sont assemblés bout à bout et les joints sont recouverts d'une bande adhésive de
minimum 40 mm ;
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NF DTU 45.2:2018-04
+
— Pour l’ensemble des méthodes de pose, les jointoiements circonférentiels à l’extrémité des manchons
s’effectuent avec une colle compatible avec la température de fonctionnement de l’installation. Le
temps de cure de la colle doit impérativement être respecté avant tout recouvrement éventuel du
joint et avant toute mise en service de l’installation ;
— Dans le cas d’une pose en multicouches, la mise en œuvre des autres couches sera identique à celle
de la première.
— Lors d’une pose d’isolant sans collage, une couche d’anti-abrasif ou d’anti-choc thermique doit être
appliquée sur la face interne du verre cellulaire en contact avec le subjectile. L’enduction d’anti-
abrasif ou d’anti-choc thermique doit être sèche lors de la mise en œuvre du verre cellulaire ;
— Le maintien du verre cellulaire est réalisé par un feuillard acier ou aluminium de 0,5 mm minimum
d’épaisseur et de largeur minimum de 12,7 mm.
8.1.2.2 Revêtement
Une protection mécanique de l'isolant est mise en œuvre sur les circuits extérieurs ou dans les zones où
l’isolant peut être détérioré.
NOTE La résistance mécanique du revêtement n’est pas prévue pour supporter une charge (circulation des
personnes, chemins de câbles, autres tuyauteries, etc.).
Le revêtement n’est utilisé que dans les cas où la température de surface de l'isolation est compatible
avec ce matériau.
a) Revêtement métallique
Les tôles sont découpées aux dimensions voulues, percées, formées puis moulurées.
— Assemblage longitudinal
— Soit par cerclage au moyen de feuillards et chapes métalliques au nombre de 3 minimum par
mètre et de de 2 pour les parties inférieures à 1 m.
— Recouvrements
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NF DTU 45.2:2018-04
+
— Sur les tuyauteries, le recouvrement supérieur est placé à l'opposé de la direction des vents
dominants ;
— Le recouvrement circonférentiel est de 15 mm. Il peut s'effectuer moulure dans moulure jusqu'à
un développement de 800 mm. Au-delà de 800 mm, un rétreint de 50 mm de longueur minimum
sera effectué.
L'enduit est armé d'une toile de verre ou polyester. Les arrêts d'isolation sont protégés.
Pour les installations situées en extérieur, le revêtement pare-vapeur est étanche aux intempéries.
Il s'agit de l'exécution d'un complexe résine / tissu ou mat de verre revêtu d'un gel coat.
L'enduit est armé d'un grillage triple torsion et lissé. Il est prévu des amorces de rupture pour absorber
les éventuelles variations dimensionnelles.
Ils doivent répondre aux caractéristiques techniques attendus d’un des revêtements ci-dessus
a) Arrêts d’isolation
L'isolant et son revêtement sont arrêtés à une distance telle que le démontage et le remontage de la
boulonnerie puissent s'effectuer normalement. Des collerettes coniques ou plates sont disposées à
chaque arrêt.
b) Joints de dilatation
c) Pénétrations
Toutes les pénétrations telles que supports, piquages, etc. sont traitées par une étanchéité adaptée à la
température.
d) Traversées de parois
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NF DTU 45.2:2018-04
+
8.1.3 Coudes
8.1.3.1 Isolant
La mise en œuvre est assurée comme pour l'isolation des parties droites (voir 8.1.2.1).
8.1.3.2 Revêtement
a) Revêtement métallique
— Le revêtement métallique est réalisé à partir d’éléments qui sont soit tracés, roulés, découpés et
emboutis soit repoussés ;
— Le recouvrement circonférentiel est de 15 mm, il peut s'effectuer moulure dans moulure jusqu'à un
développement de 800 mm. Au-delà de 800 mm, un rétreint de minimum 30 mm de longueur sera
effectué ;
— Le montage des segments de coude doit être effectué dans le sens de la goutte d'eau et des vents
dominants ;
— Les fixations sont adaptées suivant le nombre de segments pour obtenir une rigidité équivalente à
celles des parties droites.
Les tuyauteries tracées sont isolées par coquille, douelle, manchon ou nappe mises en œuvre comme
décrit au 8.1.2.1.
Les coquilles ou douelles sont choisies afin que le diamètre permette d'inclure, sans déformation, la
tuyauterie et son traceur (voir Figure 10).
Dans le cas d'emploi de nappes et afin d'empêcher la présence d'isolant entre la tuyauterie et son traceur,
une feuille d'aluminium est enroulée autour de ceux-ci avant pose de l’isolant (voir Figure 11).
Pour améliorer l’échange thermique entre la tuyauterie et son traceur, il est possible d’appliquer un
ciment conducteur autour du traceur.
Dans le cas où il est nécessaire de créer une chambre de chauffe annulaire, celle-ci est délimitée de
manière concentrique à la tuyauterie à isoler (voir Figure 12).
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NF DTU 45.2:2018-04
+
Légende
1 Tuyauterie principale
2 Isolant : coquille3
3 Revêtement
4 Tuyauterie traçante
Légende
1 Tuyauterie principale
2 Isolant : matelas
3 Revêtement
4 Feuille d’aluminium
5 Tuyauterie traçante
40
NF DTU 45.2:2018-04
+
Légende
1 Tuyauterie principale
2 Isolant
3 Entretoise
4 Tôle formant : Chambre de chauffe
5 Revêtement extérieur
6 Tuyauterie traçante
b) Traçage électrique
L'isolation des accessoires est de type fixe ou démontable. Elle est réalisée au moyen de boîtiers
métalliques rigides isolés, de boitiers isolants pré-moulés ou façonnés ou de matelas isolants souples
préfabriqués.
Les robinets assemblés par vissage ou soudage sont inclus dans l'isolation sans surépaisseur.
— Les brides ;
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NF DTU 45.2:2018-04
+
— Les filtres ;
— Les clapets ;
— Les boîtiers sont exécutés avec une tôle d'épaisseur supérieure ou égale à celle de la tôle du
revêtement de la tuyauterie adjacente (voir Tableau 3 ci-dessous) ;
— L'assemblage des différents éléments est réalisé au moyen d’attaches à levier, de vis ou de rivets,
métalliques compatibles avec le métal des boîtiers ;
— Il est nécessaire de renforcer la rigidité des boîtiers de grande dimension (longueur supérieure à
1000 mm) ;
— En extérieur, la partie supérieure des boîtiers est conçue pour empêcher toute infiltration d'eau.
Les matelas sont maintenus soit par crochets et fils de laçage, soit par bande auto-agrippante, soit par
tourniquets de bâche quart de tour, soit par sangles et boucles.
Pour les matelas installés sur des accessoires situés à l’extérieur, des dispositions particulières sont
prises afin de résister aux intempéries et au rayonnement solaire : choix de la nature de la toile, du fil de
couture, et du plan de joint.
Les boîtiers sont maintenus soit par collage, soit par bande isolante auto-adhésive, soit par bande auto-
agrippante, soit par tourniquets de bâche quart de tour, soit par sangles et boucles.
Pour les boîtiers installés sur des accessoires situés à l’extérieur, des dispositions particulières sont
prises afin de résister aux intempéries : choix de la nature de la toile, du fil de couture et du plan de joint.
42
NF DTU 45.2:2018-04
+
L'isolation est assurée par un boîtier fixe ou démontable ou un matelas isolant souple préfabriqué
comprenant, en façade, une fenêtre de visite. Le boîtier ou matelas est conçu et isolé comme indiqué aux
8.2.2, 8.2.3 et 8.2.4.
— Les supports d'armature soudés sont à la charge des constructeurs des conduits et des appareils ;
— Les ceintures sur lesquelles le revêtement est fixé sont à la charge de l'isoleur. Elles sont constituées
par des profils à froid. Les ceintures sont fixées aux supports soudés avec interposition d'un matériau
de rupture de pont thermique (cale isolante). Les ceintures doivent résister aux dilatations.
8.3.2 Isolant
Le matériau isolant est choisi en fonction des conditions de service de l'équipement considéré et toutes
dispositions sont prises pour empêcher les risques de glissement et de tassement.
a) Panneaux et douelles
Les panneaux et douelles sont jointifs et appliqués contre les parois des appareils. Les panneaux et
douelles en laine minérale sont fixés par :
Des feuillards à raison d'au moins deux par panneau à l'entraxe maximal de 500 mm,
et/ou
Des plaquettes à serrage rapide dans le cas d'emploi d'aiguilles, à raison de 8 à 10 au m2.
Les panneaux ou douelles rigides peuvent être collés lorsque la température de service le permet ou fixés
par les moyens décrits ci-dessus. En cas d'isolation multicouches, les joints sont décalés et chaque couche
est fixée séparément.
b) Nappes
— Les nappes grillagées sont liées entre elles par crochetages ponctuels maille dans maille ou par laçage
au fil de fer en acier doux. Avec un grillage en acier inoxydable, on utilise un fil en acier inoxydable ;
— Les nappes revêtues de feuilles d'aluminium renforcées sont fixées comme décrit dans le 8.3.2 a).
c) Panneaux élastomères
Les panneaux élastomères sont posés de façon jointive sur les parois de l'appareil au moyen d'une colle
adaptée à la nature du matériau, du support et des conditions de service. Les joints sont décalés et collés.
En cas d'application multicouche, les joints sont croisés.
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8.3.3 Revêtement
NOTE La résistance mécanique du revêtement n’est pas prévue pour supporter une charge (circulation des
personnes, chemins de câbles, tuyauteries, etc.).
a) Revêtement métallique
1) Généralités
— Les recouvrements sont exécutés de façon à empêcher les entrées d'eau de ruissellement ;
Dans le cas où les ceintures ne sont pas séparées thermiquement des supports d'armature soudés
(voir 8.3.1), la discontinuité thermique entre l'armature et le revêtement est assurée par
l'interposition d'un matériau de rupture de pont thermique (à titre d'exemple, voir les figures 13, 14
et 15).
Légende
1 Virole
2 Entretoise
3 Cale isolante
4 Cerce support
5 Boulon
6 Tôle de protection
7 Vis de fixation
Figure 13 — Exemple de rupture de pont thermique entre armature et revêtement par cale
isolante
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Légende
1 Virole de l’appareil
2 Entretoise
3 Cerce support
4 Cale isolante
5 Tôle de protection
6 Vis de fixation
Figure 14 — Exemple de rupture de pont thermique entre armature et revêtement par cale
isolante dans le cas où le revêtement est fixé sur une armature
Légende
1 Virole de l’appareil
2 Taqué soudé sur appareil
3 Distanceur
4 Boulon
5 Cale isolante
6 Cerce support fer plat ou profilé
7 Tôle de protection
8 Vis de fixation
Figure 15 — Exemple de rupture de pont thermique entre armature et revêtement par cale
isolante dans le cas où le revêtement est fixé sur une armature
Si le revêtement est fixé sur une armature, il doit pouvoir suivre les mouvements de l’armature (voir
8.3.1).
Si le revêtement n’est pas fixé sur une armature, les variations dimensionnelles de celui-ci sont absorbées
par des recouvrements coulissants.
3) Fond
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— Plate ;
— Conique ;
— Bombée.
1) Résines polyester renforcées fibre de verre et résines époxy renforcées fibre de verre
Il s'agit de l'exécution in situ d'un complexe résine/tissu ou mat de verre revêtu d'un gel coat.
Il est prévu des amorces de rupture pour absorber les éventuelles variations dimensionnelles.
Lorsqu'il y a risque de projection d'huile ou d'hydrocarbure, le ciment est protégé par un enduit résistant
aux hydrocarbures.
Les enduits qui nécessitent une armature en toile de verre ou polyester seront composés de deux couches
minimum.
Pour les installations situées en extérieur, le revêtement pare-vapeur est étanche aux intempéries.
a) Plaques et timbres
b) Supports et pieds
Sauf indication contraire des DPM, les supports et les pieds ne sont pas isolés.
c) Pénétrations
Toutes les pénétrations telles que supports, piquages, etc., sont traitées par une étanchéité adaptée à la
température.
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Sauf prescriptions différentes, les brides, trous d’homme et fonds d’échangeur sont isolés au moyen de
boîtiers amovibles. L'isolation est fixe ou démontable.
En extérieur, la partie supérieure des boîtiers est conçue pour empêcher les entrées et la rétention d'eau
de ruissellement.
Il s’agit d’appareils de section polygonale ou de structure polyédrique présentant des faces planes
(conduits, chaudières, électrofiltres, économiseurs).
Les ceintures, sur lesquelles le revêtement est fixé, sont constituées par des profils à froid. Elles sont
fixées aux supports soudés avec interposition d'un matériau de rupture de pont thermique (cale isolante).
8.4.2 Isolant
a) Généralités
Les éléments de matériaux isolants tels que panneaux, nappes, sont posés jointifs. Dans le cas de pose en
multicouche, les joints sont décalés et chaque couche est fixée séparément.
— La continuité de l'isolation est assurée au droit des raidisseurs, des conduits et des appareils.
b) Panneaux et douelles
— Ils sont placés jointifs et appliqués contre les parois des appareils ;
— Les panneaux et douelles en laine minérale sont fixés par des plaquettes à serrage rapide dans le cas
d'emploi d'aiguilles, à raison de 8 à 10 au m2. En cas d'isolation multicouche, les joints sont décalés
et chaque couche est fixée séparément ;
— Les autres types de panneaux ou douelles peuvent être collés lorsque la température de service le
permet ou fixés par les moyens décrits ci-dessus ;
— Dans le cas d’application multicouche collée, les joints sont décalés et collés.
c) Nappes
— Les nappes grillagées sont liées entre elles par crochetages ponctuels maille dans maille ou par laçage
au fil de fer en acier doux. Avec un grillage en acier inoxydable, on utilise un fil en acier inoxydable ;
— Les nappes revêtues de feuilles d'aluminium renforcées sont fixées comme décrit dans le 8.4.2 b).
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8.4.3 Revêtement
a) Tôles planes
— Les tôles planes utilisées comme revêtement, peuvent être raidies par pliage ou par agrafage debout
simple (à titre d'exemple, voir Figure 16) ;
— Les épaisseurs minimales des tôles planes sont celles indiquées dans le Tableau 3 du 8.2.2 ;
— Les tôles en face verticale et en face inférieure sont bordées et leur recouvrement minimal est de
50 mm ;
— Les tôles de la face supérieure sont disposées suivant une pente suffisante à l'écoulement des eaux
de ruissellement ;
Le sens de recouvrement des tôles nervurées et ondulées tient compte des vents dominants et du
ruissellement :
— Le recouvrement longitudinal est d'au moins une onde et s'obtient par superposition des nervures
de rive de deux profils contigus ;
— Les tôles de la face supérieure sont disposées suivant une pente minimale dépendant de la hauteur
de la nervure et de la situation géographique.
L'enduit armé d'un grillage triple torsion est lissé. Il est prévu des amorces de rupture pour absorber les
éventuelles variations dimensionnelles.
— L’enduit est armé d’une toile de verre ou polyester. Les arrêts d’isolation sont protégés par continuité
du revêtement ;
— Pour les installations situées en extérieur, le revêtement pare-vapeur est étanche aux intempéries.
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Il s'agit de l'exécution d'un complexe résine / tissu ou mat de verre revêtu d'un gel coat.
— Les portes de visite et trappes sont isolées au moyen de boîtiers ou matelas amovibles (sauf
prescriptions différentes dans les Documents Particuliers du Marché) ;
— En extérieur, la partie supérieure des boîtiers est conçue pour empêcher toute entrée et la rétention
d'eau de ruissellement.
Tous les angles sont exécutés de façon à empêcher les entrées et la rétention d'eau de ruissellement.
Le présent paragraphe concerne les réservoirs cylindriques à axe vertical de diamètre supérieur à 5 m.
Les réservoirs de diamètre inférieur sont traités en tant qu’appareils (voir 8.3).
L’isolation est exécutée à l’aide de nappes revêtues de grillage ou de feuille aluminium renforcée, de
panneaux.
NOTE Il existe des techniques particulières d'isolation par projection, injection ou par systèmes d'isolation
préfabriqués qui ne sont pas traitées dans ce document.
Les ceintures sur lesquelles le revêtement est fixé sont constituées par des profils à froid. Elles sont fixées
aux supports soudés avec interposition d'un matériau de rupture de pont thermique (cale isolante).
8.5.2 Isolant
a) Panneaux et douelles
— Ils sont placés jointifs et appliqués contre les parois des réservoirs ;
— Soit par des feuillards à raison d'au moins deux par panneaux ou douelles à l'entraxe maximal
de 500 mm ;
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— Soit par des plaquettes à serrage rapide dans le cas d'emploi d'aiguilles, à raison de 8 à 10 au
mètre carré. En cas d'isolation multicouche, les joints sont décalés et chaque couche est fixée
séparément.
— Les panneaux ou douelles rigides peuvent être collés lorsque la température de service le permet ou
fixés par les moyens décrits ci-dessus ;
— Dans le cas d’application multicouches collées, les joints sont décalés et collés.
b) Nappes
— Elles sont placées jointives et appliquées contre les parois des appareils ;
— Les nappes grillagées sont liées entre elles par crochetages ponctuels maille dans maille ou par laçage
au fil de fer en acier doux. Avec un grillage en acier inoxydable, on utilise un fil en acier inoxydable ;
— Les nappes revêtues de feuilles d'aluminium renforcées sont fixées comme décrit dans le 8.4.2 b)
c) Panneaux élastomères
Les panneaux élastomères sont posés de façon jointive sur les parois du réservoir au moyen d'une colle
adaptée à la nature du matériau, du support et des conditions de service. Les joints sont décalés et collés.
En cas d'application multicouche, les joints sont croisés.
8.5.2.2 Toit
Le toit est isolé par nappes, panneaux ou douelles. L'armature support de revêtement, lorsqu'elle existe,
permet le maintien du matériau isolant.
Dans le cas contraire, le matériau isolant est fixé comme indiqué ci-dessus (voir 8.5.2.1).
8.5.3 Revêtement
— Soit en tôles planes ou nervurées fixées sur les ceintures. L’assemblage des rangées successives de
tôles tient compte des phénomènes de dilatation ;
— Les tôles planes (lisses) sont découpées aux dimensions voulues, percées, roulées et moulurées ;
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— Les recouvrements sont exécutés de façon à empêcher les entrées d'eau de ruissellement et tiennent
compte des vents dominants ;
— Dans le cas où les ceintures ne sont pas séparées thermiquement des supports soudés (voir 8.3.3 a)
2)), la discontinuité thermique entre l'armature et le revêtement est assurée par l'interposition d'un
matériau de rupture thermique (à titre d'exemple voir les figures 13, 14 et 15).
b) Tôles nervurées
— Le recouvrement longitudinal est d'au moins une onde et s'obtient par superpositions des nervures
de rive de deux profils contigus ;
— Les fixations sont placées en fond d'onde, en fonction du profil avec au minimum cinq fixations par
tôles en partie haute et basse et trois fixations sur les ceintures intermédiaires ;
— L’enduit est armé d’une toile de verre ou polyester. Les arrêts d’isolation sont protégés par continuité
du revêtement ;
— Pour les installations situées en extérieur, le revêtement pare-vapeur est étanche aux intempéries.
Il s'agit de l'exécution d'un complexe résine / tissu ou mat de verre revêtu d'un gel coat.
8.5.3.2 Toit
a) Tôles planes
— Le revêtement est réalisé en tôles planes découpées suivant épure et disposé radialement ;
— Les tôles sont séparées de l'armature par un matériau de rupture de pont thermique ;
— La fixation des tôles sur l'armature s'effectue par vis munies de rondelles d'étanchéité disposées tous
les 150 mm. Les tôles sont fixées entre elles par vis avec rondelles d'étanchéité ou rivets écartés tous
les 150 mm. Le recouvrement circonférentiel (bout à bout) minimal est de 200 mm avec double
cordon d'étanchéité pour les pentes inférieures à 25 cm/m (voir Figure 17).
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Légende
1 Recouvrement minimal des tôles de 200 mm
2 Joint "debout"
— Pour les toits plats et coniques, les tôles sont assemblées soit par agrafage debout de 25 mm de
hauteur (voir Tableau A.1 de l'Annexe A schémas 22.1 et 22.2) soit suivant schéma 21.2 du Tableau
A.1 de l'Annexe A. Le recouvrement est de 50 mm minimum avec interposition de mastic
d'étanchéité ;
— Pour les toits bombés, les tôles sont assemblées suivant schéma 21.2 du Tableau A.1 de l'Annexe A.
Le recouvrement est de 50 mm minimum avec interposition de mastic d'étanchéité.
Les enduits qui nécessitent une armature en toile de verre ou polyester seront composés de deux couches
minimum.
Pour les installations situées en extérieur, le revêtement pare-vapeur est étanche aux intempéries.
Il s'agit de l'exécution d'un complexe résine/tissu ou mat de verre revêtu d'un gel coat.
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+
— Les tôles périphériques du revêtement du toit comprennent une retombée verticale d'au moins 250
mm exécutée au moyen d'une bande métallique raccordée par agrafage simple ou double ;
— Lorsque le toit du réservoir n'est pas isolé ou lorsque l'isolation de la virole est partielle, le réservoir
est équipé d'un profil soudé en continu tout autour de la virole en partie haute ; la longueur de l'aile
horizontale sera égale à l'épaisseur de l'isolant et de son revêtement métallique, augmentée au
minimum de 30 mm (pour permettre la mise en place de tôle plane ou nervurée en virole).
b) Partie basse
— Soit la partie basse de la virole est laissée libre et l’isolant est arrêté à 100 mm du sol sur une bavette
soudée sur le réservoir (voir Figure 18 a)) ;
— Soit la partie basse de la virole est laissée libre et l’isolant arrêté à 100 mm du sol est protégé par une
bavette fixée par l’isoleur sur le revêtement. Dans ce cas, la partie basse de la virole est revêtue par
un enduit sur une hauteur de 200 mm (voir Figure 18 b)) ;
— Soit la partie basse de la virole est isolée depuis le sol sur une hauteur de 100 mm minimum à l’aide
de verre cellulaire et le revêtement est prolongé jusqu’à 50 mm du sol (voir Figure 18 c)).
Figure 18 — Exemples d'isolation en partie basse pour empêcher les remontées par
capillarité
— Sauf prescription contraire dans les DPM, ils sont isolés au moyen de boîtiers ou de matelas
amovibles ;
— En extérieur, la partie supérieure des boîtiers est conçue pour empêcher les entrées et la rétention
d'eau de ruissellement.
c) Pénétrations
Toutes les pénétrations telles que supports, piquages, etc., sont traitées par une étanchéité adaptée à la
température.
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d) Accès divers
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Annexe A
(informative)
Bord relevé en U
1 Préparation d'assemblages 12.5
renforcé
11 Plis 13 Moulures
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Assemblage avec
21.6
retreint
Assemblage par
22
agrafage
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Annexe B
(informative)
Généralités
Des tableaux donnés à titre indicatif sont à télécharger sur le site internet :
http://www.snisolation.fr/files/tableaux-TI.pdf
NOTE Ces tableaux ont été réalisés à l'aide du logiciel CaloXPert®-XL version 3
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Annexe C
(informative)
C.1 Objet
Cette notice a pour but de rappeler les principes concernant des systèmes d’isolation thermique des
circuits, appareils, réservoirs et accessoires décrits dans les documents de référence en vigueur (normes,
DTU et règles professionnelles).
C.2 Généralités
L’isolant, pour remplir pleinement sa fonction, doit rester dans son état initial, c’est à dire non déformé
et sec. Toute détérioration du revêtement de protection est un symptôme de dégradation de l’isolant et
présente un risque d’humidification. Le propriétaire de l’installation veille à contrôler régulièrement la
qualité du système d’isolation et s’assure que la fréquence de ces contrôles est la plus adaptée possible à
la situation.
Leur réemploi doit être validé par un contrôle préalable réalisé par l’entreprise d’isolation pour
empêcher les pénétrations d’eau et reconstituer l’étanchéité.
C.5 Fissures
Le traitement d’une fissure apparente du revêtement peut s’avérer insuffisant. Une étude spécifique est
nécessaire.
Des dépôts et écoulements peuvent corroder le revêtement et, dans certains cas, imbiber et contaminer
l’isolant pouvant aller jusqu’à provoquer une auto-inflammation ou des corrosions sous l’isolation.
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Les joints sont des points faibles du système d’isolation et doivent être régulièrement contrôlés.
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+
Bibliographie
[1] NF EN 1991-1-1 - Eurocode 1 - Actions sur les structures – Partie 1-1 : Actions générales – Poids
volumiques, poids propres, charges d’exploitation des bâtiments (indice de classement : P 06-111-
1)
[2] NF EN 1991-1-2 - Eurocode 1 - Actions sur les structures – Partie 1-2 : Actions générales – Actions
sur les structures exposées au feu (indice de classement : P 06-112-1)
[3] NF EN 1991-1-2/NA - Eurocode 1 - Actions sur les structures – Partie 1-2 : Actions générales –
Actions sur les structures exposées au feu – Annexe nationale à la NF EN 1991-1-2 - Actions sur
les structures exposées au feu (indice de classement : P 06-112-2)
[4] NF EN 1991-1-3 – Eurocode 1 - Actions sur les structures – Parties 1-3 : Actions générales –
Charges de neige (indice de classement : P 06-113-1)
[5] NF EN 1991-1-3/NA - Eurocode 1 - Actions sur les structures – Parties 1-3 : Actions générales –
Charges de neige - Annexe nationale à la NF EN 1991-1-3:2004 - Actions générales – Charges de
neige (indice de classement : P 06-113-1/NA)
[6] NF EN 1991-1-4+A1 – Eurocode 1 - Actions sur les structures – Parties 1-4 : Actions générales –
Actions du vent (indice de classement : P 06-114-1)
[7] NF EN 1991-1-4/NA - Eurocode 1 - Actions sur les structures – Parties 1-4 : Actions générales –
Actions du vent - Annexe nationale à la NF EN 1991-1-4:2005 - Actions générales – Actions du vent
(indice de classement : P 06-114-1/NA)
[8] NF EN 1991-1-5 – Eurocode 1 - Actions sur les structures – Parties 1-5 : Actions générales –
Actions thermiques (indice de classement : P 06-115-1)
[9] NF EN 1991-1-5/NA - Eurocode 1 - Actions sur les structures – Parties 1-5 : Actions générales –
Actions thermiques - Annexe nationale à la NF EN 1991-1-5:2004 - Actions générales – Actions
thermiques (indice de classement : P 06-115-1/NA)
[10] NF EN 1991-1-6 – Eurocode 1 - Actions sur les structures – Parties 1-6 : Actions générales –
Actions en cours d’exécution (indice de classement : P 06-116-1)
[11] NF EN 1991-1-6/NA - Eurocode 1 - Actions sur les structures – Parties 1-6 : Actions générales –
Actions en cours d’exécution - Annexe nationale à la NF EN 1991-1-6:2005 - Actions générales –
Actions en cours d'éxécution (indice de classement : P 06-116-1/NA)
[12] NF EN 1991-1-7 – Eurocode 1 - Actions sur les structures – Parties 1-7 : Actions générales –
Actions accidentelles (indice de classement : P 06-117)
[13] NF EN 1991-1-7/NA - Eurocode 1 - Actions sur les structures – Parties 1-7 : Actions générales –
Actions accidentelles - Annexe nationale à la NF EN 1991-1-7:2007 - Actions générales – Actions
accidentelles (indice de classement : P 06-117/NA)
[14] NF ISO 2528, Produits en feuilles - Détermination du coefficient de transmission de la vapeur d'eau
- Méthode (de la capsule) par gravimétrie (indice de classement : H 00-030)
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[15] NF P34-205, DTU 40.35 - Travaux de bâtiment - Couverture en plaques nervurées issues de tôles
d'acier revêtues - Partie 1 : Cahier des clauses techniques - Partie 2 : Cahier des clauses spéciales
(indice de classement : P 34-205)
[16] NF EN ISO 12241, Isolation thermique des équipements de bâtiments et des installations
industrielles - Méthodes de calcul (indice de classement : P 50-733)
[17] NF EN 12828 + A1, Systèmes de chauffage dans les bâtiments - Conception des systèmes de
chauffage à eau (indice de classement : P 52-602)
[18] VDI 2055-1 - Isolation thermique pour l'équipement du bâtiment et les installations industrielles
– Règles de calcul
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(page blanche)
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ISSN 0335-3931
Résumé Le présent document fixe les critères généraux de choix des matériaux utilisés
pour l’exécution des travaux d’isolation thermique pour les installations de procédés
de production, de transfert ou de stockage dans le champ d’application du
NF DTU 45.2 P1-1.
Corrections
Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, rue Francis de Pressensé — 93571 La Plaine Saint-Denis Cedex
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La norme La norme est destinée à servir de base dans les relations entre partenaires
économiques, scientifiques, techniques et sociaux.
La norme par nature est d’application volontaire. Référencée dans un contrat, elle
s’impose aux parties. Une réglementation peut rendre d’application obligatoire tout ou
partie d’une norme.
La norme est un document élaboré par consensus au sein d’un organisme de
normalisation par sollicitation des représentants de toutes les parties intéressées.
Son adoption est précédée d’une enquête publique.
La norme fait l’objet d’un examen régulier pour évaluer sa pertinence dans le temps.
Toute norme est réputée en vigueur à partir de la date présente sur la première page.
Pour comprendre L’attention du lecteur est attirée sur les points suivants :
les normes Seules les formes verbales doit et doivent sont utilisées pour exprimer une ou des
exigences qui doivent être respectées pour se conformer au présent document.
Ces exigences peuvent se trouver dans le corps de la norme ou en annexe qualifiée de
«normative». Pour les méthodes d’essai, l’utilisation de l’infinitif correspond à une
exigence.
Les expressions telles que, il convient et il est recommandé sont utilisées pour
exprimer une possibilité préférée mais non exigée pour se conformer au présent
document. Les formes verbales peut et peuvent sont utilisées pour exprimer une
suggestion ou un conseil utiles mais non obligatoires, ou une autorisation.
En outre, le présent document peut fournir des renseignements supplémentaires destinés
à faciliter la compréhension ou l'utilisation de certains éléments ou à en clarifier
l'application, sans énoncer d'exigence à respecter. Ces éléments sont présentés sous forme
de notes ou d'annexes informatives.
Commission Une commission de normalisation réunit, dans un domaine d’activité donné, les
de normalisation expertises nécessaires à l’élaboration des normes françaises et des positions françaises
sur les projets de norme européenne ou internationale. Elle peut également préparer
des normes expérimentales et des fascicules de documentation.
La composition de la commission de normalisation qui a élaboré le présent document est
donnée ci‐après. Lorsqu’un expert représente un organisme différent de son organisme
d’appartenance, cette information apparaît sous la forme : organisme d’appartenance
(organisme représenté).
Vous avez utilisé ce document, faites part de votre expérience à ceux qui l'ont
élaboré.
Scannez le QR Code pour accéder au questionnaire de ce document ou
retrouvez‐nous sur http://norminfo.afnor.org/norme/98325.
NF DTU 45.2:2018-04
+
M ADJOURI SCO
M AMADON CAPEB
M CHERKAOUI CSTB
M DESCREUX SOFRADI
M IGNASIAK EOZIA
M NOIROT ARMACELL
M PELISSIER SNPU
M PETIT CALOSOFT
M RAIN UIC
M REMY AFNOR
M RICCI ISOLDOM
M SANTRAIN MS ENERGIES
Sommaire
Page
4
NF DTU 45.2:2018-04
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Chaque partie d’un NF DTU constitue un cahier des clauses types d’un marché de travaux entre l’entrepreneur
et son client applicables contractuellement à des marchés de travaux de bâtiment. La partie 1-1 (CCT) et la
partie 1-2 (CGM) sont conçues en vue d'être nommées dans les clauses techniques du marché, la partie 2 (CCS)
est conçue pour être nommée dans les clauses administratives du marché.
Avant la conclusion du marché, les normes NF DTU sont destinées à être des pièces intégrées au dossier de
consultation des entreprises.
Le marché de travaux doit, en fonction des particularités de chaque projet, définir dans ses documents
particuliers, l'ensemble des dispositions nécessaires qui ne sont pas définies dans les NF DTU ou celles que les
contractants estiment pertinent d'inclure en complément ou en dérogation de ce qui est spécifié dans les NF
DTU.
En particulier, les NF DTU ne sont généralement pas en mesure de proposer des dispositions techniques pour
la réalisation de travaux sur des bâtiments construits avec des techniques anciennes. L'établissement des
clauses techniques pour les marchés de ce type relève d'une réflexion des acteurs responsables de la
conception et de l'exécution des ouvrages, basée, lorsque cela s'avère pertinent, sur le contenu des NF DTU,
mais sur l'ensemble des connaissances acquises par la pratique de ces techniques anciennes.
Les NF DTU se réfèrent, pour la réalisation des travaux, à des produits ou procédés de construction, dont
l’aptitude à satisfaire aux dispositions techniques des NF DTU est reconnue par l’expérience.
Si le présent document indique l'existence d'une certification comme mode de preuve, le titulaire du marché
pourra proposer au maître d’ouvrage des produits qui bénéficient de modes de preuve en vigueur dans
d’autres États Membres de l’Espace économique européen, qu’il estime équivalents et qui sont attestés par
des organismes bénéficiant de l'accréditation délivrée par des organismes signataires des accords dits « E.
A. ».
Lorsque le présent document se réfère à un Avis Technique ou à un Document Technique d’Application selon
l'arrêté du 21 mars 2012, le titulaire du marché pourra proposer au maître d’ouvrage des produits qui
bénéficient d'une évaluation d'aptitude à l'emploi en vigueur dans d'autres États Membres de l'Espace
économique européen, qu'il estime équivalente et qui est délivrée par un organisme tiers reconnu
officiellement dans l'État Membre pour le domaine concerné. Dans tous les cas, le titulaire du marché devra
alors apporter au maître d’ouvrage les éléments de preuve qui sont nécessaires à l’appréciation de
l’équivalence.
L’acceptation par le maître d’ouvrage d’une telle équivalence suppose que tous les documents justificatifs de
cette équivalence lui soient présentés au moins un mois avant tout acte constituant un début
d’approvisionnement.
Le maître d’ouvrage dispose d’un délai de trente jours calendaires pour accepter ou refuser l’équivalence du
produit ou procédé proposé.
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Tout produit ou procédé livré sur le chantier, pour lequel l’équivalence n’aurait pas été acceptée par le maître
d’ouvrage, est réputé en contradiction avec les clauses du marché et devra être immédiatement retiré, sans
préjudice des frais directs ou indirects de retard ou d’arrêt de chantier.
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1 Domaine d’application
Le présent document fixe les critères techniques de choix des matériaux utilisés pour l’exécution des
travaux d’isolation thermique pour les installations de procédés de production, de transfert ou de
stockage définis dans le NF DTU 45.2 P1-1.
2 Références normatives
Les documents de référence suivants sont indispensables pour l'application du présent document. Pour
les références datées, seule l'édition citée s'applique. Pour les références non datées, la dernière édition
du document de référence s'applique (y compris les éventuels amendements).
NF P 34-301, Tôles et bandes en acier prélaquées ou revêtues d'un film organique contrecollé ou colaminé
destinées au bâtiment - Conditions techniques de livraison (indice de classement : P 3 4-301).
NF DTU 45.2 P1-1, Travaux d'isolation - Isolation thermique des circuits, appareils et accessoires de - 80 C
à + 650 °C - Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques (indice de classement : P 75-402-1-1).
NF EN ISO 11833-2, Plastiques - Feuilles en poly(chlorure de vinyle) non plastifié - Types, dimensions et
caractéristiques - Partie 2 : Feuilles et films d'épaisseur inférieure à 1 mm (indice de classement : T 54 -400-
2).
NF EN 485-1, Aluminium et alliages d'aluminium - Tôles, bandes et tôles épaisses - Partie 1 : Conditions
techniques de contrôle et de livraison (indice de classement : A 50-420-1).
NF EN 485-2, Aluminium et alliages d'aluminium - Tôles, bandes et tôles épaisses - Partie 2 : Caractéristiques
mécaniques (indice de classement : A 50-420-2).
NF EN 485-3, Aluminium et alliages d'aluminium - Tôles, bandes et tôles épaisses - Partie 3 : Tolérances de
dimensions et de forme des produits laminés à chaud (indice de classement : A 50-422).
NF EN 485-4, Aluminium et alliages d'aluminium - Tôles, bandes et tôles épaisses - Partie 4 : Tolérances sur
forme et dimensions des produits laminés à froid (indice de classement : A 50-423).
NF EN 10088-2, Aciers inoxydables - Partie 2 : Conditions techniques de livraison des tôles et bandes en acier
de résistance à la corrosion pour usage général (indice de classement : A 35-572-2).
NF EN 10143, Tôles et bandes en acier revêtues en continu par immersion à chaud - Tolérances sur les
dimensions et sur la forme (indice de classement : A 46-323).
NF EN 10346, Produits plats en acier revêtus en continu par immersion à chaud pour formage à froid -
Conditions techniques de livraison (indice de classement : A 36-240).
NF EN 14303, Produits isolants thermiques pour l'équipement du bâtiment et les installations industrielles
- Produits manufacturés à base de laine minérale (MW) – Spécification (indice de classement : P 75-432).
NF EN 14304, Produits isolants thermiques pour l'équipement du bâtiment et les installations industrielles
- Produits manufacturés en mousse élastomère flexible (FEF) – Spécification (indice de classement : P 75-
433).
NF EN 14305, Produits isolants thermiques pour l'équipement du bâtiment et les installations industrielles
- Produits manufacturés en verre cellulaire (CG) – Spécification (indice de classement : P 75-434).
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+
NF EN 14306, Produits isolants thermiques pour l'équipement du bâtiment et les installations industrielles
- Produits manufacturés à base de silicate de calcium (CS) – Spécification (indice de classement : P 75-435).
NF EN 14307, Produits isolants thermiques pour l'équipement du bâtiment et les installations industrielles
- Produits manufacturés en mousse de polystyrène extrudé (XPS) – Spécification (indice de classement :
P 75-436).
NF EN 14308, Produits isolants thermiques pour l'équipement du bâtiment et les installations industrielles
- Produits manufacturés en mousse rigide de polyuréthane (PUR) et en mousse polyisocyanurate rigide (PIR)
– Spécification (indice de classement : P 75-437).
NF EN 14309, Produits isolants thermiques pour l'équipement du bâtiment et les installations industrielles
- Produits manufacturés en polystyrène expansé (PSE) – Spécification (indice de classement : P 75-438).
NF EN 14313, Produits isolants thermiques pour l'équipement du bâtiment et les installations industrielles
- Produits manufacturés en mousse de polyéthylène (PEF) – Spécification (indice de classement : P 75-439).
NF EN 14314, Produits isolants thermiques pour l'équipement du bâtiment et les installations industrielles
- Produits manufacturés en mousse phénolique (PF) – Spécification (indice de classement : P 75-440).
NF EN 14316-1, Produits isolants thermiques pour le bâtiment - Isolation thermique formée en place à base
de produits de perlite expansée (EP) - Partie 1 : Spécifications des produits liés et en vrac avant la mise en
place (indice de classement : P 75-442-1).
NF EN 14316-2, Produits isolants thermiques pour le bâtiment - Isolation thermique formée en place à base
de produits de perlite expansée (EP) – Partie 2 : Spécification des produits mis en place (indice de
classement : P 75-442-2).
NF EN 14317-1, Produits isolants thermiques pour le bâtiment - Produits d'isolation thermique à base de
vermiculite exfoliée formés en place - Partie 1 : Spécifications relatives aux produits en vrac ou agglomérés
avant mise en œuvre (indice de classement : P 75-443-1).
NF EN 14317-2, Produits isolants thermiques pour le bâtiment - Produits d'isolation thermique à base de
vermiculite exfoliée (EV) formés en place - Partie 2 : Spécifications des produits mis en place (indice de
classement : P 75-443-2).
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4 Le pare-vapeur
Étanchéité à la vapeur d’eau : le coefficient de transmission à la vapeur d’eau doit être inférieur à
1 gramme par m² par 24 heures dans les trois conditions d’essai définies dans la norme NF ISO 2528.
Les complexes pare-vapeur peuvent être préfabriqués ou réalisés sur site à partir d’une combinaison des
matériaux suivants :
Le choix du complexe est effectué en fonction de l’isolant à protéger et des conditions de service :
— Température de service ;
5 Les revêtements
Les matériaux de revêtements utilisés sont :
— La tôle galvanisée :
— Peinte : NF P 34-301 ;
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— Les résines (polyester ou époxy) renforcées de fibre de verre sous forme de rouleaux,
feuilles/éléments préfabriqués ou systèmes composite multi couches in situ.
Les épaisseurs des revêtements métalliques sont indiquées dans le NF DTU 45.2 P1-1.
Le choix du matériau de revêtement est effectué en fonction de l’isolant à protéger et des conditions de
service :
— Intérieur ou extérieur ;
— Intempéries ;
— Conditions physico-chimiques ;
— Comportement au feu.
NOTE Les limites d’utilisation par rapport à ces conditions de service sont indiquées dans les fiches techniques
des fabricants et dans les normes quand elles existent.
— La nature de l’isolant ;
— La nature du subjectile ;
— La température ;
— Le classement au feu ;
— Les armatures, à savoir les distanceurs, les cercles et les supports, sont en acier noir profilé à froid ;
— Les bandes adhésives armées avec une trame adhésive sur une face ;
— Les mastics de jointoyage : il faut utiliser un mastic butyle permanent pour les températures de
service comprises entre - 50 °C + 80 °C ;
— Les colles ;
— En alliage d’aluminium ;
— En acier galvanisé ;
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— En acier inoxydable ;
— En alliage d’aluminium ;
— En acier traité ;
— En acier inoxydable ;
— En alliage d’aluminium ;
— En acier inoxydable ;
— En acier traité ;
— En alliage d’aluminium ;
— En acier inoxydable ;
— En acier traité.
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Bibliographie
[1] NF EN ISO 12241, Isolation thermique des équipements de bâtiment et des installations
industrielles - Méthodes de calcul (indice de classement : P 50-733)
[2] NF EN 10327, Bandes et tôles en acier doux revêtues en continu par immersion à chaud pour
formage à froid - Conditions techniques de livraison (indice de classement : A 36-327)
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ISSN 0335-3931
NF DTU 45.2 P2
14 Avril 2018
Résumé Le présent document propose les clauses administratives spéciales types aux
marchés de travaux d’exécution d'isolation thermique des circuits, appareils et
accessoires dans le champ d’application du NF DTU 45.2 P1-1.
Corrections
Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, rue Francis de Pressensé — 93571 La Plaine Saint-Denis Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.org
La norme La norme est destinée à servir de base dans les relations entre partenaires
économiques, scientifiques, techniques et sociaux.
La norme par nature est d’application volontaire. Référencée dans un contrat, elle
s’impose aux parties. Une réglementation peut rendre d’application obligatoire tout ou
partie d’une norme.
La norme est un document élaboré par consensus au sein d’un organisme de
normalisation par sollicitation des représentants de toutes les parties intéressées.
Son adoption est précédée d’une enquête publique.
La norme fait l’objet d’un examen régulier pour évaluer sa pertinence dans le temps.
Toute norme est réputée en vigueur à partir de la date présente sur la première page.
Pour comprendre L’attention du lecteur est attirée sur les points suivants :
les normes Seules les formes verbales doit et doivent sont utilisées pour exprimer une ou des
exigences qui doivent être respectées pour se conformer au présent document.
Ces exigences peuvent se trouver dans le corps de la norme ou en annexe qualifiée de
«normative». Pour les méthodes d’essai, l’utilisation de l’infinitif correspond à une
exigence.
Les expressions telles que, il convient et il est recommandé sont utilisées pour
exprimer une possibilité préférée mais non exigée pour se conformer au présent
document. Les formes verbales peut et peuvent sont utilisées pour exprimer une
suggestion ou un conseil utiles mais non obligatoires, ou une autorisation.
En outre, le présent document peut fournir des renseignements supplémentaires destinés
à faciliter la compréhension ou l'utilisation de certains éléments ou à en clarifier
l'application, sans énoncer d'exigence à respecter. Ces éléments sont présentés sous forme
de notes ou d'annexes informatives.
Commission Une commission de normalisation réunit, dans un domaine d’activité donné, les
de normalisation expertises nécessaires à l’élaboration des normes françaises et des positions françaises
sur les projets de norme européenne ou internationale. Elle peut également préparer
des normes expérimentales et des fascicules de documentation.
La composition de la commission de normalisation qui a élaboré le présent document est
donnée ci‐après. Lorsqu’un expert représente un organisme différent de son organisme
d’appartenance, cette information apparaît sous la forme : organisme d’appartenance
(organisme représenté).
Vous avez utilisé ce document, faites part de votre expérience à ceux qui l'ont
élaboré.
Scannez le QR Code pour accéder au questionnaire de ce document ou
retrouvez‐nous sur http://norminfo.afnor.org/norme/98324.
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M ADJOURI SCO
M AMADON CAPEB
M CHERKAOUI CSTB
M DESCREUX SOFRADI
M IGNASIAK EOZIA
M NOIROT ARMACELL
M PELISSIER SNPU
M PETIT CALOSOFT
M RAIN UIC
M REMY AFNOR
M RICCI ISOLDOM
M SANTRAIN MS ENERGIES
NF DTU 45.2 P2
Sommaire
Page
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NF DTU 45.2:2018-04
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NF DTU 45.2 P2
Chaque partie d’un NF DTU constitue un cahier des clauses types d’un marché de travaux entre l’entrepreneur
et son client applicables contractuellement à des marchés de travaux de bâtiment. La partie 1-1 (CCT) et la
partie 1-2 (CGM) sont conçues en vue d'être nommées dans les clauses techniques du marché, la partie 2 (CCS)
est conçue pour être nommée dans les clauses administratives du marché.
Avant la conclusion du marché, les normes NF DTU sont destinées à être des pièces intégrées au dossier de
consultation des entreprises.
L’avant-propos du CCT et du CGM offre au titulaire du marché la possibilité de proposer des produits qu’il
estime équivalents. L’acceptation par le maître d’ouvrage d’une telle équivalence suppose que tous les
documents justificatifs de l’équivalence des caractéristiques et de leur mode de preuve de conformité lui
soient présentés au moins un mois avant tout acte constituant un début d’approvisionnement.
Le maître d’ouvrage dispose d’un délai de trente jours calendaires pour accepter ou refuser l’équivalence du
produit ou procédé proposé.
Tout produit ou procédé livré sur le chantier, pour lequel l’équivalence n’aurait pas été acceptée par le maître
d’ouvrage, est réputé en contradiction avec les clauses du marché et devra être immédiatement retiré, sans
préjudice des frais directs ou indirects de retard ou d’arrêt de chantier.
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NF DTU 45.2 P2
1 Domaine d'application
Le présent document propose les clauses administratives spéciales types aux marchés de travaux d’exécution
d'isolation thermique des circuits, appareils et accessoires dans le champ d’application de la norme NF DTU
45.2 P1-1.
2 Références normatives
Les documents de référence suivants sont indispensables pour l'application du présent document. Pour les
références datées, seule l'édition citée s'applique. Pour les références non datées, la dernière édition du
document de référence s'applique (y compris les éventuels amendements).
NF P 03-001, Marchés privés - Cahiers types - Cahier des clauses administratives générales applicable aux travaux
de bâtiment faisant l'objet de marchés privés (indice de classement : P 03-001).
NF DTU 45.2 P1-1, Travaux d'isolation - Isolation thermique des circuits, appareils et accessoires de - 80 °c à
+ 650 °C - Partie 1-1 : CCT (indice de classement : P 75-402-1-1).
NF EN ISO 12241, Isolation thermique des équipements de bâtiments et des installations industrielles - Méthodes
de calcul (indice de classement : P 50-733).
Sauf dispositions contraires des documents particuliers du marché (DPM), les travaux du présent marché
comprennent la fourniture et la pose des isolants thermiques ainsi que tout matériau complémentaire pour
l'isolation thermique des circuits et des appareils (réservoirs, échangeurs, etc.) y compris leurs accessoires
tels que brides, robinetterie, filtres, clapets.
Si les Documents Particuliers du Marché (DPM) imposent un choix de matériaux ou des épaisseurs différentes,
l’isoleur doit donner son avis par écrit au maître d’ouvrage ou à son représentant.
Sauf dispositions contraires des documents particuliers du marché (DPM), les travaux du présent marché ne
comprennent pas :
— Le Maître d'ouvrage fournira les efforts à prendre en compte pour la protection mécanique ;
— La préparation des circuits à isoler thermiquement, telle que définie au 5.1 du NF DTU 45.2 P1-1 ;
Les travaux ne figurant pas dans ce qui est cité ci-dessus, ou dans les DPM, sont considérés comme des travaux
supplémentaires.
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NF DTU 45.2 P2
À ce titre l’entrepreneur se garde le droit d’accepter ou non lesdits travaux moyennant une rémunération et
un délai supplémentaire.
Le Maître d'ouvrage désigne ses représentants, le maître d'œuvre, le contrôleur technique et indique à l'isoleur
les missions confiées et les pouvoirs délégués, notamment pour ce qui concerne la coordination avec les autres
entreprises, en particulier celle chargée des travaux de tuyauterie et de chaudronnerie.
L'isoleur ne peut commencer son travail que si les vérifications qu'il a à effectuer dans le cadre de l'article 5
du cahier des clauses techniques sont satisfaites.
Si les données essentielles indiquées à l’article 5 du NF DTU 45.2 P1-1 ne sont pas fournies, l’isoleur pourra
revoir le montant financier de son offre.
La décision du maître d'ouvrage fait l'objet d'un nouvel ordre de service. La date de début du délai contractuel
ne peut être antérieure à la date de réception de ce nouvel ordre.
Si, en cours de travaux, des interventions non prévues au marché de l'isoleur sont envisagées sur les parties
déjà réalisées par lui, il doit en être informé et donner son accord.
5 Mode de règlement
En cas de règlement des travaux au métré et en l'absence de précisions dans les DPM, les quantités réalisées
sont relevées contradictoirement et les travaux évalués selon les indications de l'Annexe B.
Si l'isoleur ne dispose pas de certaines données visées dont les données essentielles du NF DTU 45.2 P1-1 et
celles visées à l'Annexe A du présent cahier des clauses spéciales, il en avise sans retard le Maître d'ouvrage
qui fait connaître son avis dans les huit jours.
L’isoleur doit obtenir toutes les données essentielles avant de remettre son prix ou doit formuler
expressément des réserves lors de la remise de son offre et la signature de son marché.
6.2 Données essentielles communiquées uniquement après l'appel d'offre mais avant la
signature du marché
Dans le cas où les données essentielles du NF DTU 45.2 P1-1 ne sont communiquées à l'isoleur qu’après l’appel
d’offre, s’il y en a un, mais avant la signature du marché, l’isoleur peut soit :
NF DTU 45.2 P2
— La retirer.
Dans le cas où les données essentielles du NF DTU 45.2 P1-1 ne sont communiquées par le Maître d’ouvrage
qu’après la signature du marché, signature qui a dû être accompagnée de la présentation par l’isoleur titulaire
des données sur lesquelles son offre est basée, l’isoleur titulaire peut soit :
— Confirmer l’offre ;
— Demander qu’un avenant intervienne, fixant les prix sur la base des données nouvellement connues. En
cas d’impossibilité d’un accord sur cet avenant, le marché sera nul de plein droit ;
Il est entendu que la communication des données ayant servi de base à l’offre ne constitue qu’une référence
pour les calculs des coûts et pas une proposition de solution technique sur laquelle l’isoleur se serait engagé.
Dans le cas où les données essentielles ne sont pas communiquées avant la date de début des travaux, l’isoleur
doit les réclamer au Maître d’ouvrage 15 jours avant cette date en le prévenant que, à défaut, il devra procéder
ou faire procéder aux études nécessaires, et que ces études lui seront facturées. Le cas échéant, référence peut
être faite à un bordereau de prix. Lorsque les études ont abouti à la connaissance des données essentielles,
l’isoleur agit comme dans le deuxième cas ci-dessus.
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Annexe A
(informative)
Le présent mémento a pour objet de rappeler les données d'un projet d'isolation thermique des circuits et
appareils en vue de l'établissement des Documents Particuliers du Marché (DPM).
— Ces informations sont nécessaires pour obtenir la cohérence technique de l'installation et l'estimation
correcte des coûts des travaux ;
— Elles résultent le plus souvent d'une collaboration entre le Maître de l'ouvrage (ou son représentant) et
l'isoleur ;
— Chaque fois que possible, ces informations sont données sur plan ;
— Des calculs relatifs aux performances thermiques du système d'isolation sont effectués suivant la NF EN
ISO 12241 ;
— Le maître d’ouvrage, doit spécifier aux autres corps d’états les écartements à respecter.
— Le type de bâtiment ;
— La température ambiante ;
— Les températures ;
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— Le régime vibratoire ;
— Le supportage ;
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Annexe B
(normative)
Méthode de métrage
Le règlement des travaux s'effectue d'après un métré relevé contradictoirement suivant la procédure ci-après,
sur la base du bordereau de prix unitaires joint au devis.
B.1 Généralités
Les métrés des travaux d'isolation comprennent :
— D'une part, les parties droites de tuyauteries mesurées en mètres linéaires et des équivalences et plus-
values exprimées en longueur de tuyauterie fictive correspondant les unes aux accessoires non compris
dans les métrés des parties droites et les autres couvrant les frais supplémentaires des découpes et de
façonnage correspondant aux différents incidents rencontrés sur les tuyauteries,
Les tableaux B1 et B2, en fin d'annexe, donnent en mètres linéaires de partie droite, la valeur des équivalences
et des plus-values.
B.2 Tuyauteries
B.2.1 Parties droites
Les parties droites sont mesurées à l'unité de longueur (m), "entre soudures" sur isométriques, sur plans ou
sur installations terminées.
B.2.2 Réductions
Les réductions sont comptées à l'unité en équivalence du diamètre le plus gros et une équivalence sera
appliquée suivant ce diamètre (voir colonne 1 des tableaux B1 et B2).
Les coudes sont comptés à l'unité en équivalence (voir colonnes 2 et 3 des tableaux B1 et B2). Le métré des
coudes de plus ou moins 90° se fait proportionnellement à la valeur de l'angle de courbure.
Les coudes spéciaux sont métrés sur la base des coudes normaux 1,5 D comme suit :
— Coudes R = 3 D : 6/3
— Coudes R = 1 D : 2/3
Les cintrages étant comptés sur les parties droites, une plus-value est appliquée par cintrage (voir colonne 3
des tableaux B1 et B2). Cette équivalence est applicable pour les cintrages jusqu'à R = 5 D ; au-delà de cette
valeur, la plus-value est égale à la longueur mesurée du cintrage.
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NF DTU 45.2 P2
Les métrés des cintrages de plus de 90° se font proportionnellement à la valeur de l'angle de cintrage.
Les métrés de l'isolation de la robinetterie et des paires de brides sont déterminés par équivalences en mètre
linéaire de tuyauterie (voir colonnes 4 et 5 des tableaux B1 et B2). Les équivalences sont valables pour des
capots amovibles à simple paroi exécutés en deux parties et munis d'attaches à levier. S'il s'agit de capots fixes
et à double paroi, une étude spécifique est réalisée.
Pour les robinetteries prises dans l'isolation des parties droites et ne nécessitant pas la confection de capots,
une plus-value de 0.30 ml de la tuyauterie correspondante est appliquée par unité.
B.2.6 Casses
Pour les casses, une plus-value égale à 50 % des équivalences des coudes du tableau annexe B est appliquée
(voir colonne 6 des tableaux B1 et B2).
Une plus-value égale à 0,30 ml du diamètre de tuyauterie correspondante est comptée pour chaque arrêt ou
cap (voir colonne 7 des tableaux B1 et B2).
B.2.8 Tés
Les tés sont comptés à l'unité en équivalence suivant le plus gros diamètre (voir colonne 8 des tableaux B1 et
B2).
B.2.9 Supports
Dans le cas de supports de tuyauteries nécessitant une découpe du revêtement, une plus-value égale à 0,50 ml
du diamètre de tuyauterie correspondant est appliquée (voir colonne 9 des tableaux B1 et B2). L'isolation du
support doit faire l'objet d'une étude particulière.
B.2.10 Découpes
Les découpes (par exemple : prise de température) sont comptées à l'unité en équivalence (voir colonne 10
des tableaux B1 et B2).
Pour les points particuliers tels que départ de traceurs, tuyauteries d'instrumentation, purges, clarinettes, etc.
la même méthode de métrage est utilisée, sauf conventions particulières spécifiées dans les appels d'offres ou
les devis.
C'est ainsi que les tuyauteries groupées sont métrées comme des tuyauteries séparées.
B.3 Appareils
Les métrés des appareils sont déterminés forfaitairement suivant la surface.
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NF DTU 45.2:2018-04
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NF DTU 45.2 P2
Légende
l Longueur droite 9 Cintrage
1 Appareil élément de bride 10 Corps de vanne + paire de brides
2 Corps de vanne + élément de bride 11 Piquage
3 Réduction 12 Robinet pris dans isolation
4 Wedolet (idem piquage) 13 Deux brides
5 Coude 14 Té
6 Arrêt cap 15 Support
7 Arrêt tôle 16 Élément de bride
8 Casse 17 Piquage non isolé
13
Afnor,
PourNormes
NF DTU 45.2 P2
Diamètre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Extérieur Coudes à 90° Cintrage à 90°
(mm) Réductions Robinetterie Brides Casses Arrêts Tés Supports Découpes
Coude ≤ 3D Coudes à onglets La paire caps
R ≥ 5D
De à Équivalence Équivalence Équivalence Équivalence Équivalence Plus-value Plus-value Équivalence Plus-value Plus-value
(ml) (ml) (ml) (ml) (ml) (ml) (ml) (ml) (ml) (ml)
21 = 49 0,20 1,00 2,00 2,50 1,60 0,50 0,30 1,00 0,50 0,30
> 49 = 89 0,25 1,20 2,40 3,00 2,00 0,60 0,30 1,00 0,50 0,30
> 89 =168 0,30 1,40 2,80 3,50 2,20 0,70 0,30 1,20 0,50 0,30
> 168 = 324 0,40 2,00 4,00 4,00 2,70 1,00 0,30 1,20 0,50 0,30
> 324 = 508 0,80 2,50 5,00 4,50 3,00 1,25 0,30 2,00 0,50 0,30
> 508 > 1,00 3,50 7,00 5,00 3,40 1,75 0,30 2,00 0,50 0,30
NF DTU 45.2:2018-04+
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Afnor,
PourNormes
NF DTU 45.2 P2
Diamètre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Extérieur Coudes à Cintrage à
(mm) Réductions 90° 90° Robinetterie Brides Casses Arrêts Tés Supports Découpes
La paire caps
Coude ≤ 3D Coudes à
onglets
R ≥ 5D
De à Équivalence Équivalence Équivalence Équivalence Équivalence Plus- Plus-value Équivalence Plus- Plus-value
(ml) (ml) (ml) (ml) (ml) value (ml) (ml) value (ml)
(ml) (ml)
21 = 49 0,10 0,70 1,20 1,90 1,10 0,35 0,20 0,50 0,30 0,20
> 49 = 89 0,12 0,80 1,40 2,30 1,30 0,40 0,20 0,50 0,30 0,20
> 89 =168 0,15 1,00 1,80 2,60 1,50 0,50 0,20 0,50 0,30 0,20
> 168 = 324 0,20 1,50 2,30 3,00 1,80 0,75 0,20 0,50 0,30 0,20
> 324 = 508 0,40 2,00 2,90 3,40 2,00 1,00 0,20 1,00 0,30 0,20
> 508 > 0,50 2,50 3,50 3,80 2,20 1,25 0,20 1,00 0,30 0,20
NF DTU 45.2:2018-04+
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