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3 ECRAN ENCASTRE.........................................................................................................................................................2
3.1 CALCUL DE LA FICHE ET DES SOLLICITATIONS ............................................................................................................... 2
3.2 APPLICATION AU CALCUL D’UN RIDEAU DE PALPLANCHE AUTOSTABLE ........................................................................ 5
3.2.1 Calcul de la fiche..................................................................................................................................................6
3.2.2 Sollicitations dans l’écran....................................................................................................................................8
3.2.3 Détermination du module de la palplanche (ARCELOR) ....................................................................................9
4 ECRAN APPUYE EN TETE ET SIMPLEMENT BUTE EN PIED ...........................................................................10
4.1 CALCUL DE LA FICHE ET DES SOLLICITATIONS ............................................................................................................. 10
4.2 APPLICATION AU CALCUL D’UN RIDEAU DE PALPLANCHE BUTONNE EN TETE .............................................................. 11
4.2.1 Calcul de la fiche................................................................................................................................................12
4.2.2 Détermination de la force dans le buton à l’appui A .........................................................................................13
4.2.3 Sollicitations internes dans l’écran ....................................................................................................................14
4.2.4 Détermination du module de la palplanche (ARCELOR) ..................................................................................15
5 ACTIONS DE L’EAU SUR LE CALCUL DES ECRANS ..........................................................................................16
Les méthodes de calcul des écrans sont globalement, actuellement, de trois types :
♦ sans interaction avec la structure, le sol est considéré à l'état d'équilibre limite. Ces méthodes supposent un
comportement rigide-plastique du sol. Ce sont les plus anciennes, elles s'appliquent assez bien aux calculs des
rideaux de palplanches. Elles ont une solution analytique dans les cas simples.
♦ avec interaction avec la paroi et les tirants ou butons suivant deux méthodes :
1. La méthodes aux coefficients de réaction pour laquelle le sol est modélisé, à l'interface du sol et de l'écran
par des ressorts et des patins. Cette méthode a été particulièrement développée en France depuis 1970,
parallèlement au développement du pressiomètre. Elle est encore beaucoup utilisée pour le calcul des
parois, mais nécessite l'emploi d'un logiciel et d'un micro-ordinateur.
2. La méthode des éléments finis permet d'étudier la paroi comme une partie de l'ensemble constitué par le
massif de sol, la paroi et les tirants d'ancrage ou les butons. Si le problème est bien résolu
mathématiquement, l'état des connaissances est moins avancé concernant les lois de comportement du sol
et surtout les éléments d'interface entre les tirants d'ancrage et le sol. Le calcul est généralement effectué en
déformation plane, ce qui suppose de trouver une équivalence entre les nappes de tirants et des plaques
continues. Cette méthode complète est de plus en plus utilisée dans les grands projets. Elle nécessite
évidemment l’emploi d’un micro-ordinateur. Le calage des paramètres des lois de comportement nécessite
encore un étalonnage à partir des retours de chantier (mesures de déplacement et de sollicitations dans les
ouvrages).
A ce jour , mars 2005, il n’y a pas de normes concernant le calcul des écrans. La norme européenne sur le
dimensionnement des ouvrages en géotechnique EC7-1 a été approuvée en novembre 2004. La norme
d’application nationale est en cours d’élaboration, elle devrait voir le jour en 2006 pour une application
définitive vers 2009. On donnera au cours des différents chapitres sur le calcul des écrans quelques
informations sur les travaux actuels.
x
z
f
B
O
CB
f'
K
B7/chapitre 4/Calculs des écrans à l’équilibre limite Cnam –Paris –Géotechnique 2005 C. Plumelle 3
Photocopillage interdit
A
P'
t
I = point de contrainte différentielle nulle
f fo
B'
O CB
0,2fo K
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Photocopillage interdit
Le calcul du moment fléchissant maximum détermine le module de la palplanche ou l’épaisseur et le
ferraillage de la paroi moulée (Fig.3)
0 0
1 1
2 2
3 3
4 4
Profondeur (m)
Profondeur (m)
5 5
-94kN 5.62
6 6
7 7
7.5
0
8 8
9 9
9.6
328 kN 0
10 10
-100 0 100 200 300 400 -400 -300 -200 -100 0
Efforts tranchants V(z) Moments fléchissants M(z) [m.kN]
5m
B Sollicitations internes ?
f?
C
Fig.4 Schéma de la palplanche et du massif de sol
Caractéristiques du sable:
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Photocopillage interdit
δa = 0
δp = 0 (hypothèse pessimiste)
d’où Ka = 0,333 et Kp = 3 (sans coefficient de sécurité)
5m
P'
F
33,3kPa
t =0,62m
I
f*
B' fo
Calcul de fo
On peut déterminer fo en écrivant l’équilibre des moments extérieurs des forces P’ et B’ par rapport à O.
Dans ce cas simple de monocouche, il est plus rapide de faire les calculs directement avec la poussée P à l’amont et
la butée B à l’aval (Fig.6) On appellera la longueur FO : f*= t + f0 .
B
CB
Pp = Kp.γ. f * O Pa = Ka.γ.(5 + f * )
3 . 20 . f * 0,333 . 20(5 + f *)
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Photocopillage interdit
Fig.6 Diagramme des contraintes de poussée et butée
f = 5,40m
La force de poussée est égale à 307 kN, la force de butée est de 635 kN. On en déduit la force de contre-butée
CB (Fig.7).
5m
P = 307kN
4,60m
B = 635kN
CB = 328kN
0,80m
276kPa 64kPa
Fig.7 Synthèse des résultats des calculs
B7/chapitre 4/Calculs des écrans à l’équilibre limite Cnam –Paris –Géotechnique 2005 C. Plumelle 7
Photocopillage interdit
Généralement, on prend un coefficient de sécurité de 2 sur le coefficient de butée pour les écrans permanents et 1,5
pour les écrans temporaires.
Pour cette application on trace le diagramme des efforts tranchants et des moments fléchissants, à partir
de coupures effectuées à la cote z (Fig.8).
A x
z
5m
F 20 z
3
4,60m
276kPa O 64kPa
0 < z < 5m
Effort tranchant
20 z
V ( z) = − × z × = -3,333z² V(5m) = -83,3kN
3 2
Moment fléchissant
20 z z
M ( z ) = − × z × × = -1,111z3 M(5m) = -139kN
3 2 3
Moment fléchissant
20 z z z − 5 z − 5
M ( z ) = − × z × × + 60 × ( z − 5) × ×
3 2 3 2 3
B7/chapitre 4/Calculs des écrans à l’équilibre limite Cnam –Paris –Géotechnique 2005 C. Plumelle 8
Photocopillage interdit
M(z) = 8,889z 3 − 150z 2 + 750z - 1250
Effort tranchant
Pour 5 < z < 9,60m, la dérivée de l’effort tranchant donne la contrainte le long de l’écran
P(z) = 53,34z − 300
qui s’annule pour z = 5,62m
On retrouve bien le point de contrainte différentielle nulle où l’effort tranchant est maximum.
L’effort tranchant s’annule pour z = 7,5m.
Moment fléchissant
Pour 5 < z < 9,60m, le moment fléchissant est maximum pour z = 7,5m
M(z =7,5m) = -312mkN
0 0
1 1
2 2
3 3
4 4
Profondeur (m)
Profondeur (m)
5 5 -139m.kN 5
-94kN 5.62
6 6
7 7
9 9
9.6
9.6
328 kN 0
10 10
-100 0 100 200 300 400 -400 -300 -200 -100 0
Efforts tranchants V(z) Moments fléchissants M(z)
Diagramme des efforts tranchants (kN) Diagramme des moments fléchissants (m.kN)
Fig.9 Diagrammes des sollicitations dans la palplanche
I M max
=
v 2 σe
3
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Photocopillage interdit
I 312(mkN )
= =1,3×10-3 m3/m
v 2 × 360 × 10 3 (kN / m²)
3
I 3
= 1300 cm
v m
Choix PU 16 (1600cm3/m)
P'
B'
O
Fig.4
Fig.10 Schéma de l’écran simplement buté
0.5 0.5
1.0 1.0
1.5
1.5
2.0
2.0
2.5
2.5
3.0
Profondeur (m)
Profondeur (m)
3.0
3.5
3.5
4.0
4.0
4.5
4.5
5.0
5.0
5.5
5.5
6.0
6.0
6.5
6.5 0
7.0
7.0 7.5
-100 -90 -80 -70 -60 -50 -40 -30 -20 -10 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95 100 105 110
Efforts tranchants V(z) [kN] Moments fléchissant M(z) [m.kN]
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Photocopillage interdit
A
5m
B Sollicitations internes ?
f?
Caractéristiques du sable
ϕ’ = 30° c’ = 0
γ = 20kN/m3 (sans eau)
δa = δp = 0
d’où Ka = 0.333 et Kp = 3 (sans coefficient de sécurité)
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Photocopillage interdit
2
M Pp = Pp × (5 + f )
A 3
Pour déterminer la fiche minimum (sans sécurité), il suffit décrire l’équation d’équilibre de rotation par
rapport à un point quelconque. On choisira d’écrire cette équation par rapport à A ; ce qui élimine
l’inconnue de l’effort à l’appui A.
On a donc
M Pp − M Pa =0
A A
d’où en développant :
17,778 f 3 + 116,667 f 2 − 166,667 f − 227,78 = 0
dont la solution est (Fig.13) :
f ≈ 2m
En prenant un coefficient de sécurité a posteriori de 2 sur la fiche minimum, on aura une fiche de chantier
f = 2,85 m.
4.2.2 Détermination de la force dans le buton à l’appui A
On utilise la seconde équation d’équilibre de translation, équation des forces horizontales (Fig.13).
Pa = 163,3 kN/m
Pp = 120 kN/m
Donc Pp + A – Pp = 0
d’où
A = 43,3 kN/m
43,3 kN/m A
5m
163,3 kN/m
B
2m 120 kN/m
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Photocopillage interdit
4.2.3 Sollicitations internes dans l’écran
Pour cette application on trace le diagramme des efforts tranchants et des moments fléchissants, à partir
de coupures effectuées à la cote z (Fig.14).
43,3kN A
5m
2m
C
Fig.14 Détermination des sollicitations dans la palplanche
1. 0 < z < 5m
Effort tranchant
20 z
V ( z ) = 43,3 − × z × = 43,3 - 3,333z² V(5m) = -40kN
3 2
s’annule pour z = 3,61m
Moment fléchissant
20 z z
M ( z ) = 43,3z − × z × × = 43,3z - 1,111z3
3 2 3
M(5m) = 77,6mkN
M(3,61m) = 104mkN
2. 5 < z < 7m
Effort tranchant
[ ]
z − 5
V(z) = 43,3 − 3,333z 2 + 30 × (z − 5) ×
2
Moment fléchissant
M(z) = 8,889z 3 − 150z 2 + 793,3z - 1250
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Photocopillage interdit
♣ Pour 0 < z < 5m,
V(z = 3,61) = 0kN
♣ Pour 5 < z < 7m, la dérivée de l’effort tranchant donne la contrainte le long de l’écran
P(z) = 53,34z − 300
qui s’annule pour z = 5,62m
On retrouve bien le point de contrainte différentielle nulle où l’effort tranchant est maximum dans cette zone.
V(z =5,62m) = -50,3kN ≈ -50kN
43.3 0.0
0.0
0.5
0.5
1.0
1.0
1.5
1.5
2.0
2.0
2.5
2.5
3.0
Profondeur (m)
Profondeur (m)
3.0
3.5
3.5 104
3,61 0 4.0
4.0
4.5
4.5
5.0
77.76
5.0 -40 5.5
5.5 0
6.0
6.0 6.5
6.5 7.0 0
0
7.0 7.5
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95 100 105 110
-100 -90 -80 -70 -60 -50 -40 -30 -20 -10 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Efforts tranchants V(z) Moments fléchissant M(z) [m.kN]
15a Diagramme des efforts tranchants (kN) 15b Diagramme des moments fléchissants (m.kN)
Fig.15 Diagrammes des sollicitations dans la palplanche
I 104(mkN )
= =0,433×10-3 m3/m
v 2 × 360 × 10 3 (kN / m²)
3
I 3
= 433 cm
v m
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Photocopillage interdit
5 Actions de l’eau sur le calcul des écrans
L’eau a deux actions , sur les grains par le couplage hydrodynamique (postulat de Terzaghi) et par son
action directe comme pression d’eau sur l’écran.
S’agissant de l’action des grains ou particules de terrain les coefficients de poussée et butée s’appliquent
aux contraintes effectives. Il est donc indispensable de déterminer les contraintes effectives σ’ = σ - u
avant de calculer les poussées et butées.
Avec σ, contrainte totale calculée avec le poids volumique total du terrain ;
u : la pression interstitielle.
La valeur de la pression interstitielle u aura été déterminée auparavant, en hydrostatique, en
hydrodynamique, en cours de consolidation, suivant les projets (chapitres 4 et 5 du cours de géotechnique
B6).
6 Calculs de l’écran avec nappes statiques
Dans ce cas la pression d’eau hydrostatique est immédiate. On donne deux exemples :
1 Deux nappes statiques au même niveau ;
2 Deux nappes statiques à des niveaux différents.
φ'k = 35°
Rivière
γk= 22 kN/m3
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6.2 Deux nappes statiques à des niveaux différents
C’est le cas pour une fouille ou un batardeau dont la fiche atteint un horizon imperméable ou en
considérant dans un premier temps deux nappes statiques pour ne pas calculer l’écoulement (Fig.17).
5m 125 kN/m
193 kN/m
3,86m
C
50 kPa
6.3 Application au calcul d’un rideau de palplanche soumis à deux nappes statiques
On traite un cas d’écran butonné en tête simplement buté en pied et soumis à deux nappes statiques
(Fig.18). On fait le calcul en prenant, a priori, un coefficient de sécurité de 2 sur la butée.
Le tableau1 indique les caractéristiques du sol et la valeur de la surcharge q.
Poussée Butée
2 2
δ = ϕ δ =− ϕ
ad 3 pd 3
qd (kPa) γd (kN/m3) cd’ (kPa) ϕd’ (°) kad khad kpd Khpd
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Photocopillage interdit
6.3.1 Calcul de la fiche
M Fp − M Fa = 0
A A
d’où en développant :
13,78f 3 + 70,3f 2 − 330,5f − 560,8 = 0
dont la solution est f = 3,86 m (Fig.17)
118,2 kN/m A
5m 125 kN/m
B 20,4kN/m
108,3 kN/m
193 kN/m
3,86m 657/2kN/m
C
170,2 kPa 24,5 kPa
2,3 kPa 50 kPa
0.5
1.0
1.5
2.0
2.5
m
3.0 319
3.5
4.0
4.5
5.0
5.5
6.0
6.5
7.0
7.5
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Photocopillage interdit
Fig.19 Répartition du moment fléchissant
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Photocopillage interdit
7 Calcul de l’écran avec nappes en écoulement
Dans ce cas il faut calculer d’abord le réseau d’écoulement pour déterminer en particulier les valeurs des
pressions interstitielles u. On en déduit ensuite les contraintes effectives auxquelles s’appliquent les
coefficients de poussée et butée. La poussée et la butée globale résulte de la somme de la pression de
l’eau et de la poussée et butée du sol.
On rappelle d’abord les principaux résultats pratiques permettant de calculer les pressions interstitielles
(chap.5 du cours de géotechnique B6) avant de faire une application sur un cas de batardeau.
7.1 Solution de Mandel pour l’écoulement de l’eau dans un batardeau le long d’un écran
dans une couche de sol infinie
Mandel (1951) a donné une solution analytique qui permet de calculer la perte de charge aval ∆h2
connaissant la perte de charge totale ∆h le long de la palplanche pour un sol homogène et isotrope
(Fig.20).
On désignera par ∆h la perte de charge totale entre B et E, par ∆h2 la perte de charge aval entre D et E et
∆h1 la perte de charge amont entre B et C. On a évidemment ∆h = ∆h1 + ∆h2.
A
h1
B
∆h
d1 F
h2
E
C D
d2
x
On désignera par ρ, le rapport de la perte de charge aval sur la perte de charge totale
∆h 2
ρ = (1)
∆h
la solution exacte donnée par Mandel est
d2
tan (πρ) − πρ = π (2)
∆h
il a donné également une solution approchée, par défaut ρ1
1
ρ1 = (3)
∆h
1+ 1+
d2
On remarquera que l’approximation du gradient uniforme, c’est à dire des pertes de charge réparties
uniformément dans le sol le long de la palplanche, si elle est simple est fausse et sous estime largement
la perte de charge à l’aval de la palplanche surtout pour des valeurs de ∆h / f supérieures à 1.
Par contre on acceptera généralement des gradients uniformes à l’amont et à l’aval, calculés à partir de
la formule de Mandel, sans grande erreur.
7.2 Ecoulement de l’eau dans un batardeau le long d’un écran dans une couche de sol limitée
par un substratum imperméable
Mandel (1951) a également donné une solution analytique pour une couche de sol limitée par un
substratum imperméable (Fig.21)
h1
∆h
h2
T1 d1
d2
y T2
x
0
Substratum imperméable
Fig. 21 Ecoulement sous un écran de batardeau dans un sol limité par un substratum imperméable
1 8 1
−ρ = − ρ1 (6)
2 π2 2
T T22
ln 2
+ − 1
T1 − d1
(T1 − d1 )
2
ρ1 = (7)
T T12 T T22
ln 1 +
− 1 + ln 2
+ − 1
T1 − d1
(T1 − d1 ) T1 − d1 (T1 − d1 )
2 2
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Photocopillage interdit
T1 T2
Pour et élevés on tend vers
T1 − d1 T1 − d1
8 T2
ln
ρ = π (T1 − d1 ) (8)
8 T1 8 T2
ln + ln
π (T1 − d1 ) π (T1 − d1 )
∆h
∆h2
d1
T1 d2
T2
Substratum imperméable
La perte de charge aval et le débit par m d’écran (pour un seul écran) sont donnés par les relations
suivantes :
∆ h2 φ2
Pour des écrans plans de longueur indéfinie : ρ = = (9)
∆h φ1 + φ 2
∆h
(pour un seul écran) Q / m = k (10)
φ1 + φ2
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Photocopillage interdit
φ2
Pour une enceinte fermée ronde de rayon b : ρ = 1,3
φ1 + φ2
∆h
Q = 0,8 k 2π b
φ1 + φ2
φ2 φ2
Pour une enceinte carré de côté 2b : ρ = 1,3 (côté) ρ = 1,7 (coin)
φ1 + φ2 φ1 + φ2
∆h
Q = 0,7 k 8b
φ1 + φ2
3.5
3.4 T2/b= 6 T2/b= 5 T2/b= 3
3.3
3.2
T2/b= 4
3.1
3.0 T2/b= 2,5
2.9
2.8
2.7
2.6 T2/b= 2
2.5
2.4
2.3
T2/b= 1,5
2.2
2.1 T2/b= 1
2.0
Φ1 et Φ2
1.9 T2/b= 0
1.8
1.7
1.6
1.5
1.4
1.3
1.2
1.1
1.0
0.9
0.8
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0.0
0.00 0.05 0.10 0.15 0.20 0.25 0.30 0.35 0.40 0.45 0.50 0.55 0.60 0.65 0.70 0.75 0.80 0.85 0.90
d1/T1 et d2/T2
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Photocopillage interdit
La valeur de φ1 est donnée par la courbe T2 / b = 0 en fonction de d1/T1. La valeur de φ2 est donnée par
les autres courbes T2 / b en fonction de d2/T2 .
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Photocopillage interdit
7.4 Application au calcul d’un rideau de palplanche soumis à une nappe en écoulement
On traite le même cas d’écran butonné en tête simplement buté en pied (7.3) mais soumis à une nappe en
écoulement. On fait le calcul en prenant, a priori, un coefficient de sécurité de 2 sur la butée. Les
caractéristiques du sable sont les mêmes sauf pour le poids volumique total, qui saturé, augmente et est
égal à 22 kN/m3.
7.4.1 Calcul des pertes de charge dues à l’écoulement
On a considéré ici un batardeau avec un niveau de la nappe affleurant au sommet du terrain. Cette surface
filtrante submergée est orthogonale aux lignes de courant, la charge h est constante, c’est donc une
équipotentielle.
Puisque le gradient varie avec la longueur de la fiche, il est nécessaire de faire un calcul itératif. En se
basant sur les résultats du calcul avec nappes statiques on a initié le calcul avec une fiche de 4,00m qui
s’est avérée insuffisante.
La fiche nécessaire est de 4,20m. On peut en faire la vérification suivante :
D’après (5)
ρ = 0,422 , cette valeur vérifie bien (2)
∆hav = 2,11m et uC = 63 kPa
∆ham = 2,89 m et uC = 63 kPa
iaval = 2,11 / 4,2 = 0,50
iamontl = 2,89 / 9,2 = 0,314
A titre de comparaison le gradient moyen uniforme serait de im = 0,37.
On peut soit calculer la contrainte effective σ’ (Fig24b) en retranchant udyn de la contrainte totale
(Fig.24a) calculée avec γ = 22 kN/m3 , soit directement avec γ’ + i γw en considérant des gradients
uniformes respectivement à l’amont et à l’aval. On en déduit le diagramme des poussée et butée
(Fig.24c).
A A
5m 5m
B B
34,2kPa
4,20m 4,20m
63 kPa 42 kPa C 63 kPa 92 kPa 50,4 kPa 29,4 kPa 110,4 kPa 139,4 kPa
C
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A
5m
4,20m
100 kN/m A
5m
B 21 kN/m
147 kN/m 290 kN/m
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7.4.3 Détermination de la force dans le buton
Fah = 458 kN/m
Fph = 358 kN/m
A = 100 kN/m
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5m
tanφ' / 1,25
5m
112 kPa x 0,9 = 101 KPa
radier
radier
100 kPa x
γw. dV
.
dV
dV
.γ w.
ad
h
gr
γ. dV
Fig.27 Gradient critique de Terzaghi
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Le gradient aval calculé par ailleurs est de 0,512, le poids volumique du sol de 22 kN/m3. En affectant
respectivement un coefficient de sécurité de 1,35 sur iγw et de 0,9 sur γ’, on vérifie qu’il n’y a pas
boulance (fig.28).
contraintes teffectives
5m
2,10m
12 x 0,9 = 10,8 kN
4,1m
5m
4,1m
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4 Rupture par érosion régressive (Renard)
La rupture par érosion régressive est une forme particulière de rupture par érosion interne. l’érosion
commence à la surface puis régresse jusqu’à ce qu’un tunnel en forme de tuyau se forme dans la masse du
sol (Fig.30) ou entre le sol l’écran ou à l’interface entre des couches de sols cohérent et non cohérent. La
rupture se produit brutalement. Ce mode de rupture très dangereux dépend de la granulométrie et de
l’hétérogénéité des différents terrains et des gradients locaux, elle peut se produire pour des gradients
bien inférieurs au gradient critique de Terzaghi. Cette vérification complexe sort du cadre de ce cours et
est en cours de réflexion dans la commission chargée de l’élaboration de la norme d’application nationale
de l’EC7-1.
5m
4,1m
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