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BOUDIAF
BETON PRECONTRAINT
CHAPITRE III
REALISATION DE LA PRECONTRAINTE :
Dr.BERRACHED Kouider
Maître de Conférences A
Département Génie-Civil
REALISATION DE LA PRECONTRAINTE :
(fig.17)
2- Soit directement par la dilatation du béton spécial. avec une sorte de ciment
expansif ou, on peut amener une traction dans l’armature et une
compression au béton (au contraire avec le phénomène de retrait).Ce
procédé chimique constitue déjà un progrès notable dans la construction
des grandes dalles de revêtement
3- Soit au moyen d’un chauffage électrique des armatures et ensuite d’un
refroidissement après que le béton a déjà durci. Le raccourcissement des
armatures alors entraine une force de compression préalable dans le béton.
dans l’acier une contrainte de traction σp = Ep.α.∆t avec α=10-5/°c.
+ -
(fig.18).
4- Soit par l’enroulement continu d’un long fil sous tension mécanique. Ce
procédé , qui trouve parfois son application dans les dalles préfabriquées et
dans le structures cylindriques , comme les conduites forcées, des
réservoirs sous pression
Conduite dalle
(fig.19)
.
5- Cependant, il existe deux méthodes principales de réaliser la précontrainte
que l’on utilise les plus fréquemment dans les ouvrages qui sont :
a- Précontrainte par fils adhérents en prétension, dont la mise en tension
des armatures est réalisée avant le coulage du béton.
b- Précontrainte par post-tension :la mise en tension est réalisée
postérieurement au bétonnage ; les câbles sont donc tendus après
durcissement du béton.
Les principes de réalisation de ces deux méthodes de précontrainte sont présentés dans
la (fig.20).
La distribution est bien importante, puisqu’elle conduit à des applications de nature très
différentes concernant la conception, le calcul et la mise en œuvre.
3.2.1.Généralités :
2- Poutres d’appui.
Pour la fabrication des poutre en béton précontraint de grande portée , on peut
également utiliser des poutres en béton armé avec une fondation rigide et deux
têtes ,l’une fixe et l’autre mobile (fig.21)
Les câbles sont tendus en exerçant des vérins de compression disposée entre
poutre appui et tête mobile. On obtient des tracés polygonaux du câble à l’aide
des chariots de déviation qui peuvent se déplacer dans les rainures
longitudinales et attacher au fond des coffrages.
Comme les banc sont très coûteux, on n’utilise ces bâtis que dans les usines de
construction des poutres préfabriqués en grandes séries.
traction
Fig.21
3.2.2. Armatures :
L’ancrage de ces armatures dans le béton set basé sur l’adhérence (auto-
ancrage) :lorsqu’une armature est prétendue la section est diminuée (l’effet de
poisson).Au relâchement, elle voudrait retrouver son état initial ; mais le béton
l’empêche. Le béton entouré est mis en compression radiale ce qui améliore
l’adhérence
Béton écrasé
Φ après mise
En tension
τ frottement adhérence
Dans le cas des éléments courts, précontraints par des fils lisses ou de ceux
sollicités en dynamique, il convient de munir des ancrages spéciaux,
constitués par des dispositifs spéciaux qui accroissent l’adhérence et
frottements aux extrémités.
Pour les câbles à fils parallèles , on peut utiliser des ancrages de forme d’un
losange (fig.24).
Soudure écran
ressort
profil
vue en plan
Figure24 :dispositifs d’ancrage utilisés à l’extrémité de la poutre courte pour améliorer
l’adhérence
Remarques :
1- Avantages :
2- Inconvénients :
3-les poutres des ponts de faible portée (l≤20m ) à condition que les distances de
transport ‘’atelier-chantier’’ ne soient pas trop importantes.
-piquets de vigne…
1.3.1. Généralités :
Fig.25
- La première solution peut faire naître un danger de corrosion des aciers qu’il est
difficile de protéger dans un délai assez long.
- La second peut-être réalisée aisément pour les conduits extérieurs mais pour les
gaines trop longues et sinueuses notamment si la laitance du béton y pénètre.
2ϕ 3ϕ ϕ +6ϕ = 7
La gaine sert à former un trou pour enfiler les câbles dans les éléments en BP par ^
post-tension .elle est conservée dans le béton.
La gaine doit présenter certaines caractéristiques :
- être étanche : pour empêcher la pénétration de la laitance du béton
- être souple : pour épouser facilement la forme donnée aux câbles
- être suffisamment rigide pour ne pas se déformer au moment du bétonnage et
assurent un faible frottement sur les câbles, une bonne adhérence du béton
extérieur et du coulis de ciment.
La gaine la plus courante est constituée par un feuillard d’acier plombé présentant
deux nervures arrondies et enroulées en spirale. Le but de ces ondulations est de
donner une meilleure rigidité à la gaine et d’augmenter l’adhérence au béton.
- pour les tracés rectilignes, on peut utiliser des tubes lisses (plus rigide, plus
étanche, mais moins adhérent, et cher) ;
- pour une économie et l’augmentation de l’adhérence, on peut retirer les tubes et
former un trou à parois en béton.
- on peut aussi utiliser un tube en ressort ,tuyau en caoutchouc armé d’un treillis en
acier ou en fibre.
C’est une opération importante ; elle assure non seulement l’adhérence des
armatures actives au béton, mais surtout leur protection contre la corrosion.
Le coulis de ciment doit avoir les qualités suivantes :
- Absence d’agents agressifs
- Fluidité suffisante pendant toute la durée de l’injection
- Une viscosité assez faible pour s’écouler facilement et pénétrer dans les gaines
- Bonne stabilité (exsudation faible :quantité d’eau exsudée à la surface du coulis
maintenu au repos durant 3 heures devra être inférieure ou égale à 2% du volume
du coulis.
- Retrait minimum (pour éviter les contraintes parasites)
- Résistances mécaniques convenables (pour assurer l’adhérence)
- Faible absorption capillaire
Le coulis est injecté à l’aide d’une pompe sous pression de 0,6 à 0,8 MPa ( après
un lavage à l’eau sous pression pour chasser les corps étrangers dans la gaine, pour
enlever l’huile soluble et ensuite un soufflage à l’air comprimé pour chasser l’eau
et sécher la gaine).
d’une manière générale, l’ancrage des câbles est réalisé à l’aide de cônes
d’ancrages (un cône mâle et un cône femelle). L’ancrage est assuré par l’effet du
frottement . les fils sont pincés entre les 2 cônes. Le frottement est obtenu par le
serrage des fils entre les 2 surfaces de cônes.
vérin
force
(1)
(2)
Système VLS : les câbles toronnés sont ancrés individuellement sur les plaques
d’ancrage avec des clavettes. L’ancrage est réalisé à l’aide d’une plaque d’ancrage
en acier coulé.
câble
Clavettes trou d’injection
Fig.28
P/2
Tête d’ancrage
Fig.29