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Origine végétale :
On remarquera que :
- Le pétrole (55%)
- Le charbon (35%)
- Le gaz naturel (10%)
I. 3. STRUCTURES ET PROPRIÉTÉS
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Les polymères présentent des caractéristiques mécaniques propres. Ils présentent un
comportement vitreux lorsqu'ils sont amorphes, des caractéristiques de fibres lorsqu'ils
sont cristallisés mais également un comportement viscoélastique.
Ces différents états dépendent principalement de la nature chimique du polymère et de
la température.
La température maximale d’utilisation de la plupart des polymères se situe vers 100 °C,
mais certaines matières plastiques résistent à des températures égales, et même
supérieures, à 500 °C.
Malgré leur bonne inertie chimique, les matières plastiques, comme toutes les
substances organiques, se dégradent peu à peu sous l’influence conjuguée d’agents
chimiques, de la chaleur et du rayonnement solaire ultraviolet.
L’une des propriétés qui a assuré le succès des matières plastiques est leur légèreté.
Leur structure, leur masse moléculaire, leur caractère linéaire ramifié ou non, réticulé
ou non déterminent fortement leurs propriétés physico-chimiques. À l'inverse, des
polymères à chaînes chimiquement identiques peuvent avoir des propriétés physiques
totalement différentes. Un même composé peut être hautement élastique ou
complètement amorphe en fonction de la température et de l'arrangement
macromoléculaire. [2]
I.3.A. Macromolécule
Une macromolécule est une molécule de très grande masse moléculaire, résultant de
la polymérisation. [3]
Les liaisons dans les macromolécules (liaisons intramoléculaires) et celles entre les
macromolécules peuvent être de type physique ou chimique. Les liaisons physiques
sont trop faibles par rapport aux liaisons chimiques (les forces de cohésions chimiques
sont jusqu’à 103 fois plus résistances que les forces de cohésions physiques).
a) Liaisons chimiques
Les liaisons chimiques, appelées aussi liaisons primaires ou liaisons de
covalences, agissent entre les macromolécules d’un polymère, mais aussi, elles réalisent
la connexion entre les atomes d’un monomère et la cohésion d’une macromolécule.
La covalence d’une liaison est basée sur la tendance des atomes au remplissage complet
de leur couche électronique périphérique ; il peut y avoir remplissage des couches par
contribution électronique de plusieurs atomes, lorsque le nombre d’électrons sur
leur couches extérieurs est identique ou supérieur au nombre d’électrons
manquant au remplissage complet ; deux ou plusieurs électrons sont alors partagés en
même temps entre les différents atomes.
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b) Liaisons physiques
Les liaisons physiques sont appelées aussi liaisons secondaires ou interactions
moléculaires. Le caractère le plus important est qu’elles sont très sensibles à la chaleur
et peuvent être détruites ; aussi par un solvant ou par des sollicitations mécaniques mais
d’une façon réversible. Contrairement aux liaisons chimiques, d’ou la rupture est plus
difficile et qui est irréversible.
L’énergie de liaison physique correspondante s’élève approximativement à 2-20KJ/mol,
la distance moyenne entre les macromolécules liées par de telles forces varie de 0,3 à 1
nm. Ces différentes liaisons peuvent être trouvé sous formes : liaison d’hydrogène,
forces dipôle-dipôle, forces d’indiction, forces de dispersion. Par addition des trois
dernières forces citées, elles constituent la force de Van Der Waals.
Une macromolécule peut avoir plusieurs types : linéaire, ramifiée, réticulée. Les
polyéthylènes préparés à haute pression sont les plus riches en chaînes latérales, 25 à
33 pour 1000 atomes contre 2 à 7 pour les polyéthylènes basse pression (PEHD) (figure
I.2).
La Légèreté
- La densité de la plupart des matières plastiques est comprise entre 0,9 et 1,8. Le plus
souvent 1.
La résistance mécanique
- Elle est variable suivant la composition chimique.
- Les pièces plastiques sont souvent plus résistantes et plus légères que les pièces
métalliques assurant les mêmes fonctions.
La transparence
- Certains plastiques ont un coefficient de transmission de la lumière voisin de celle du
verre, et bon nombre sont transparent.
L'inaltérabilité
- Ils résistent aux agressions extérieures et à de nombreux produits chimiques.
- Certains demandent une protection contre les ultra-violets.
L'esthétique
- Les couleurs sont variées et les possibilités de mise en œuvre nombreuses.
- L'aspect lisse et fini du matériau confère à l'objet une impression "design".
L'isolation
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- Ce sont de bons isolants électriques, thermiques et acoustiques.
L'imperméabilité
- Ils assurent une bonne barrière aux gaz et à l'eau.
La glisse
- Ils possèdent le plus souvent un faible coefficient de frottement.
L'entretien
- Ils sont d'un entretien facile.
- Ils ne nécessitent aucun traitement de surface.
- Ils résistent à la corrosion.
L'asepsie naturelle
- Les matières plastiques transformées à des températures supérieures à 150°C
apportent l'asepsie aux emballages qu'elles permettent de fabriquer.
Fig. I.3 : Schéma général de la mise en œuvre des polymères thermoplastiques. [4]
I. 5. NORMALISATION
La norme est un document de référence sur un sujet donné. Il indique l'état de la
science, de la technologie et des savoir-faire au moment de la rédaction.
La norme doit impérativement : [5]
lister les méthodes pour reproduire un produit ou un service ;
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être reconnue par les professionnels du milieu concerné.
C'est un référentiel incontestable commun proposant des solutions techniques et
commerciales. Elles sont utilisées pour simplifier les relations contractuelles.
Une norme est le résultat d'un consensus élaboré par un processus dit de
normalisation.
I. 5. 1. 2. Programme
Mise au programme des travaux de normalisation.
I. 5. 1. 4. Enquête probatoire
Des l’accord de la commission, le projet est soumis à l’enquête probatoire pour recueillir
les avis et observations des partenaires intéressés.
La soumission du projet à l’enquête probatoire est annoncée par le Journal officiel ainsi
que par la revue Enjeux, mensuel de la normalisation édité par l’AFNOR.
I. 5. 1. 5. Homologation
Les normes françaises sont homologuées par le conseil d’administration de l’AFNOR.
Les décisions d’homologation font l’objet d’un avis publié (deux fois par mois) au Journal
officiel.
La publication des nouvelles normes est également annoncée dans Enjeux.
I. 5. 1. 6. Pratiquement
Une norme se présente sous forme de document de format 21 x 29,7 cm, que l’on
identifie par son indice et sa date. Elle contient, selon le cas, des définitions, des
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dimensions, des caractéristiques physiques, mécaniques, chimiques, biologiques ou
organiques, des méthodes d’essais (performances, analyse de composition, mesures de
grandeurs). Les normes ne s’appliquent pas aux seuls domaines techniques, elles
concernent aussi de façon de plus en plus significative les divers aspects de l’activité
économique et sociale (unification des symboles graphiques, méthodes d’établissement
des documents, gestion de la qualité, fiabilité, cahiers des charges, etc.).
I. 5. 2. Normalisation européenne
Le marché unique européen s’organise autour de la normalisation européenne qui
devient ainsi un enjeu majeur des stratégies industrielles et commerciales des
entreprises.
Le comité européen de Normalisation (CEN) et le comité européen de Normalisation
Electrotechnique (CENELEC) dont les membres français sont respectivement L’AFNOR
et l’UTE (union technique de l’électricité) associent les 18 pays de l’union européenne
(‘UE) et de l’association européenne de libre-échange (AELE).
Les normes européennes approuvées par le CEN ou le CENELEC sont obligatoirement
adoptées comme normes nationales par tous les pays membres, donc homologuées
comme norme française par l’AFNOR. [5]
I. 5. 3. Normalisation internationale
La mondialisation des échanges a conduit, depuis déjà de nombreuses années,
l’ensemble des pays industrialisés et aussi, dans une moindre mesure, les pays en
développement, à élaborer des normes internationales au sein de l’organisation
internationale de normalisation ISO et de la commission Electrotechnique Internationale
(CEI).
I. 5. 4. Buts et résultats
-L’application des normes entraine une réduction des délais, un abaissement des coûts
et des prix, un relèvement du niveau de qualité, une amélioration des échanges
nationaux et internationaux, résultats dont les effets sont ressentis par les différents
partenaires du marché et par l’économie générale.
La part qu’a prise la normalisation dans la vie économique s’explique notamment par les
faits suivants :
- l’administration est tenue, par le Code des marchés publics, de faire référence aux
normes dans tous les marchés qu’elle passe ;
- dans le secteur privé, les normes sont appliquées au niveau de la production, mais
aussi, par centaines, dans l’ensemble des services de l’entreprise (approvisionnements,
études, contrôle de qualité, entretien, méthodes, documentation, informatique. etc.)
- les tribunaux font référence aux normes pour trancher les litiges. [5]