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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

INSTITUT SUPERIEUR PEDAGOGIQUE DELA GOMBE


ISP/GOMBE

B.P. 3580
KINSHASA/GOMBE
DEPARTEMENT DE SCIENCES COMMERCIALES ET ADMINISTRATIVES
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A L’USAGE DES ETUDIANTS DE 2E GRADUAT HOTELLERIE


KABEMBA ASSANI François
Professeur Ordinaire

BOSEKA Lys
Assistante

Année Académique 2019 – 2020


CHAPITRE I : PREALABLES D'UNE RECHERCHE SCIENTIFIQUE

1.1. Supports de la Recherche Scientifique


La recherche scientifique ne se fait pas de n'importe comment. Elle doit
se reposer sur un ensemble de dispositions que nous qualifions de « supports » et
sans lesquels la recherche scientifique est irréalisable et impossible.
Parmi ces supports nous citons:

1. L'aptitude intellectuelle et culturelle


En effet celui qui se prétend être un chercheur scientifique doit s'armer
d'aptitudes intellectuelles suffisantes grâce auxquelles, il dispose des repères et des
connaissances qui après service de toile de fond sur lequel reposera sa recherche.
Ces aptitudes scientifiques doivent être doublées d'une culture générale pour une
ouverture d'esprit, et pour un esprit fécond indispensable à son inspiration et à
l'élargissement de son champ d'investigation.

2. La Disposition Psychologique
Celle-ci se rapport, au mental du chercheur. En effet, la recherche
scientifique exige du chercheur une bonne disposition mentale. Celle-ci suppose un
bon état d'esprit, une tête dépourvue de stress, une tête libérée des préoccupations,
une tête dégagée des problèmes de tous ordres, une tête disposée à travailler et à
se lancer à la recherche, avec une nette détermination d'y parvenir. Ce qui implique
nécessairement de la volonté. C'est ici que le rôle et la place de l'entourage et de
l'environnement apparaît. Il s'agit principalement de l'environnement immédiat qui
est notamment la famille. Mais à cela, on ne doit pas sous-estimer le rôle de la
société en général.

3. Les moyens matériels et financiers

Ici, il faut entendre les outils de travail. C'est dans ce lot qu'on trouve
tout matériel qui est indispensable si l'on veut se lancer dans la recherche
scientifique. Il s'agit notamment de :

• Papiers, cahiers
• Stylos, crayons
• Moyens de déplacement
• Matériels pour les enquêtes (enregistreurs)
• Appareil photo, caméra s'il le faut
• L'argent pour certaines interventions (abonnements dans les bibliothèques,
droit d'accès à certains lieux, les autorisations de toute sorte, etc...)

4. La disponibilité effective de la documentation

La recherche scientifique est fondée sur la disponibilité effective de la


documentation. Sans la documentation la recherche scientifique, le travail
scientifique n'est pas possible. Cette documentation est de plusieurs ordres. Elle
peut être constituée:
• Des documents écrits (ouvrages, articles, mémoires, travaux de fin de cycle,
correspondances, rapports...)
• Des documents iconographiques: (images, fixes, photographiques et
cinématographiques)
• Des documents phonétiques (enregistrement de l'image avec son sur bande
ou sur disque).
Outre ces documents dont l'accès à l'information est indirect, il y a aussi
des documents dont l'accès à l'information est direct par l'oral. Il s'agit des sources
orales parmi lesquelles nous pouvons citer:

• L'interview
• L'enquête
• L’entrevue
Signalons en passant qu'une documentation peut aussi être constituée
des données issues de l'observation du groupe.

1.2. Obstacles de la Recherche Scientifique

Avant de se lancer à une recherche scientifique, il est indispensable pour


tout bon chercheur de prendre connaissances des difficultés auxquelles, il pourra
faire face une fois sur le terrain de sa recherche. Ces obstacles ou handicaps sont
nombreux et de plusieurs natures. Et parmi eux, nous pouvons retenir:
1. L'analphabétisme: Cette difficulté apparait surtout quand il s'agit d'une
enquête. En effet, l'opérationnalité de l'enquête suppose que celui qui reçoit le
questionnaire sache lire et écrire. Ainsi l'analphabétisme, le manque d'instruction ou
le caractère illettré de l'enquêtée empêche souvent à ce dernier de répondre
facilement.

2. Le français comme langue de travail: cette difficulté est liée à la première.


En effet, la non connaissance du français par l'enquêté amène parfois l'enquêteur à
recourir à l'interprète ou à la traduction qui, dans un cas ou dans un autre, présente
les risques de déformation de la pensée et de l'interprétation erronées. Signalons
que la langue n'est pas seulement l'instrument de communication. Elle est aussi
l'outil de conception et de plusieurs références. Les questions mal comprises parce
qu'exprimées en une langue qui n’est pas maîtrisée donnent lieu aux réponses
inexactes. Cette difficulté de la langue devient plus aiguë quand l'enquêteur ne parle
pas la langue de l'enquête.

3. Attitude de méfiance, et la culture de discrétion. Ce handicap se


remarque souvent quand il s'agit des domaines sensibles, comme la politique, la
religion, la sexualité... Elle se traduit par la retenue ou par le refus de s'exprimer. Par
ailleurs, cette attitude de méfiance est plus accentuée, dans les groupes sociaux qui
ne sont pas habitués au sondage d'opinion ou aux enquêtes scientifiques et qui, par
la peur des choses, s'en tiennent à ne pas parler.

4. Paupérisation: Le manque de moyen et la pauvreté peuvent jouer énormément


sur la recherche. Car, d'une part, ils limitent la capacité de manœuvre du chercheur,
de l'autre côté, ils poussent les enquêtes ou les personnes devant livre l'information
à une forme de rétribution, de paiement des informations à livrer. Cela est aussi vrai
pour les enquêtes que pour certaines personnes mandatées dans les lieux de
conservation de la documentation. Ce qui constitue une difficulté réelle pour le
chercheur qui est parfois lui-même limité par sa pauvreté.

5. Mauvaise tenue des archives publiques et autres maisons de


conservation des documents: En effet, le manque de volonté politique du
législateur, les mauvaises conditions de vie et de travail du personnel affecté aux
poste de conservation des documents poussent la plupart des agents à l'insouciance
et voire même au pillage des documents qui vont désormais servir de papiers
d'emballage.

6. Accès aléatoire et difficile à la documentation: Cette difficulté s'explique


par la pauvreté des bibliothèques autant sur le plan quantitatif et qualitatif. Par
ailleurs, le peu d'ouvrages disponibles manquent d'actualités. A cela, il faut ajouter
les conditions l'accès parfois difficile dues à la distance et aux difficultés de voies et
moyens de transport, au manque de frais d'abonnement à la bibliothèque, à
l'étroitesse de l'espace de lecture pour certaines bibliothèques, à l'horaire d'ouverture
et de fermeture de certaines bibliothèques, etc.
7. Faible adhésion à la recherche scientifique: Ce handicap se fait voir dans
la modicité de budget alloué à la recherche scientifique d'une part et de l'autre part,
dans le désintéressement du public en général et des décideurs en particulier pour
la valorisation des résultats des recherches. D'où, beaucoup de gens ne se sentent
pas concernés par la recherche scientifique.

Cette liste de ces handicaps à la recherche scientifique n'est pas


exhaustive.
1.3. Le choix du Thème ou le sujet de la Recherche
1.3.1. Quelques considérations

Le choix du sujet de la recherche scientifique constitue le tout premier


acte que l'on pose dans le processus de toute recherche scientifique. Ce choix peut
être dicté soit par l'intuition ou l'inspiration personnelle, soit alors par une influence
directe ou indirecte subie par le chercheur. Autrement dit; on peut le lui proposer par
une tierce personne (influence directe). Tout comme il peut le trouver en s'inspirant
d'un thème déjà traité qui lui ouvrent les horizons.

L'expérience a montré que tout le monde ou les étudiants d'une


promotion n'ont pas le même niveau, le même degré d'inspiration, ou la même
aisance pour trouver un sujet intéressant. C'est ici que l'élément culture générale du
chercheur joue. En effet, le tout repose beaucoup sur ses chances de trouver
facilement un bon sujet.
Le choix d'un sujet d'étude dans un domaine quelconque est fonction de:
• L'expérience de vie du chercheur
• Sa sensibilité
• Ses aptitudes intellectuelles
• Son expérience scientifique
• Sa culture générale
« Son ouverture d'esprit etc.

1.3.2 Qualité d'un bon sujet


Un bon sujet de recherche doit être:
 Bien formulé ;
 Précis et concis « Clair dans son énoncé
 Ni trop long ni trop court
 Bien délimité et bien circonscrit
Et à propos de la délimitation de sujet, il faut retenir que la démanche
scientifique à un certain nombre de contraintes qui oblige le chercheur à restreindre
son champ de recherche. Parmi ces contraintes, outre les aptitudes intellectuelles
énumérées ci-hauts, on peut citer:

 Le temps
 Les moyens matériels et financiers
 La documentation disponible...
Un sujet bien délimité est celui qui l'est :
1. Dans l'espace : c'est-à-dire qui tient compte du champd'investigation. Celui-
ci doit être découpé géographiquement.
2. Dans le temps : c'est-à-dire qui le situe entre deux intervalles qui constituant
les terminus ou la période. C'est pour dire que lechercheur ne s'intéressera
essentiellement qu'aux faits enregistrés pendant cet espace de temps.

REZSOHAZY, R., justifie cette délimitation quand il dit « toute démarche


scientifique précède fatalement par un découpage de la réalité. Il n'est pas possible
d'étudier, de parcourir tous les éléments influents jusqu'aux extrêmes limites de la
terre et jusqu'au début des temps »1.

La délimitation du sujet permet au chercheur de travailler en profondeur


et de mener sa recherche avec beaucoup d'efficacité et de lucidité.

NB : Il est du devoir et de l'obligation du chercheur de justifier le pourquoi de la


délimitation de son sujet. Il doit donner les raisons qui l'ont conduit à délimiter son
sujet dans l'espace et dans le temps. En définitive, toute délimitation doit être motivée
et valablement justifiée.

I.4. Les Domaines de la Recherche

Toute discipline constitue en soi un domaine de la recherche à l'intérieur


duquel se trouve un vaste champ d'exploitation et d'exploration.

C'est ainsi qu'à titre illustratif, le domaine du tourisme pourra concerner


l'accueil, le protocole, les relations publiques, l'hébergement, la restauration, chacun
de ces aspects disposent aussi de gamme importante et innombrable de thèmes et
de sous-thèmes offrant des possibilités, d'autres disciplines telles que l'Economie,
l'Histoire, la Statistique, la Démographie, le Droit, la pédagogie, etc

1
REZSOHAZY, T., Théorie et critique des faits sociaux, la renaissance du livre, Bruxelles, 1971, p.68
1.5. Le Plan du Travail

1.5.1. Définition
Le plan d'un sujet est une ossature, une charpente constituée formée de
différents points que le chercheur croît être ceux devant être abordé par rapport au
thème choisi si l'on veut bien le traduire. En d'autres termes, le plan est un schéma
structuré dans lequel est repris les différents points susceptible ; de traduire la
démarche conduisant à la vérité recherchée.

Le plan est fonction de la compréhension du sujet par le chercheur ainsi


que de son ouverture d'esprit ou de son inspiration. Ceci c'est pour dire qu'un même
sujet peut être abordé différemment par plusieurs chercheurs, chacun avec son plan.
Ainsi, tout plan est généralement fonction de la manière dont le chercheur comprend
son thème. L'essentiel pour un plan est qu'il soit dans le contexte du thème et qu'il
reflète son esprit.

1.5.2. Sortes de plan


D'une manière générale, le plan d'un travail évolue en trois étapes qui
sont:

1) Le plan virtuel

Il est celui qui établit par le chercheur au regard du thème et avant de se


lancer dans la recherche des données ou de la documentation.

Il est dit virtuel par ce qu'il est le produit de la' supposition ou de


l'imagination du chercheur. Il est l'ossature de la manière dont le chercheur souhaite
aborder son thème de recherche.
C'est le plan initial parce qu'il est le plan de départ. Il est appelé aussi «
un plan guide » par ce qu'il sert justement de guide au chercher lors de ses
investigations. C'est lui qui l'oriente dans la recherche sur le terrain. Il constitue une
espèce de garde-fou pour que chercheur, lors de ses investigations, ne prenne que
les données qui se rapporte à son thème. Il est le plan sans lequel le chercheur ne
saura avec précision ce qu'il cherchera sur le terrain.
2) Le plan pratique

Il est le plan virtuel confronté à la réalité de terrain, c'est le plan guide qui
est entrain de connaître des modifications et de correction en fonction des réalités
constatées durant la recherche. Cette transformation peut être soit dans le sens des
ajoutes soit alors dans le sens du retrait des éléments du plan initial. Le plan pratique
est le plan recadré, le plan réajusté.

3) Le plan définitif

C'est celui de la fin du travail. C'est la table de matière dutravail.


1.6. Les exigences d'un plan
Un bon plan d'un travail scientifique doit:
 être bien réfléchi
 rester dans le contexte du sujet
 refléter l'esprit du sujet
 tenir compte de l'équilibre entre les différentes parties
 être divisé en sections, les sections en paragraphes, les paragraphes en
sous-paragraphe s possible.
 ressortir le lien existant entre ces différentes divisions et sous- divisions.
NB : La qualité d'un travail scientifique dépend en grande partie de la manière dont
son plan a été étudié. Ceci c'est pour dire que l'étude du plan est une étape très
importante qui mérite beaucoup d'attention. Cette étape constitue le point de départ
du travail scientifique une fois le sujet fixé. C'est pour dire que le travail scientifique
commence par l'étude minutieuse de son plan
CHAPITRE II : RECHERCHE PROPREMENT DITE

11.1. L'heuristique

La recherche scientifique proprement dite consiste dans le processus de


la collecte des données contenues dans les différents documents ou auprès des
informateurs.

Et cette démarche qui consiste à réunir les documents contenant les


données ou les informations dont on a besoin dans le cadre d'un travail scientifique
constitue ce qu'on appelle l'heuristique. Le dictionnaire ROBERT définit l'heuristique
comme étant l'art de cherche et de découvrir les documents afin d'y puiser les
données indispensables à la découverte de la vérité recherchée.

Il est un art parce qu'il se fait suivant les méthodes et les techniques appropriées.
11.2. Les Méthodes

11.2.1.Définition
Selon PINTO et GRAWITZ, la méthode, dans le contexte qui est le nôtre,
est « l'ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche
à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les démontre et le vérifie »2

Le chercheur qui se lance dans la recherche scientifique doit


nécessairement recourir à une ou plusieurs méthodes pour parvenir à la vérité
poursuivie.

' PINTO, R, GRAWITZ, M., Méthodes des sciences sociales, éd. Dalloz, Paris, 1964, p. 14
11.2.2. Types de méthodes

Il existe plusieurs méthodes. Parmi celles propres aux sciences sociales,


on peut citer:

 La méthode historique
 La méthode descriptive
 La méthode analytique
 La méthode comparative etc.

Cette énumération n'est donnée qu'à titre purement illustratif. Car ces
méthodes sont nombreuses et diverses. Signalons pour terminer ce point, que
l'usage des méthodes dans la recherche de vérités peut être cumulatif. Ce qui revient
à dire que pour une même recherche, on peut faire usage d'une seule méthode tout
comme on peut recouvrir à deux ou plusieurs méthodes à la fois.

Par ailleurs, chacune de ces méthodes a ses qualités et ses


insuffisances. D'où le conseil de ne pas se limiter à une seule.

En définitive, l'utilisation des méthodes dépend de l'étendue etde


l'ampleur de l'investigation et dans une certaine mesure, despréférences du
chercheur.

A ce propos, Benoît VERHAEGEN dit «qu'il n'existe pas (...) une méthode
universelle applicable en tous temps et en tous lieux. En effet poursuit-il, il est vrai
que chaque objet de connaissance informe et conditionne la méthode. Mais, il est
également vrai que la méthode setransforme et s'ajoute constamment au cours
même de son application
Ce qui est vrai au sujet des méthodes l'est aussi pour les techniques de
recherche.
11.3. Les Techniques

11.3.1. Définitions

Par technique, il faut entendre, l'ensemble de procédés exploités par le


chercheur dans la phase de collecte des données qui intéressent son étude34.
GOODE J., William, quand à lui, définit les techniques comme étant l'ensemble des
« outils dans la collecte des informations (chiffrées ou non) qui devront plus tard être
soumises à l'interprétation et à l'explication grâce aux méthodes »5.

11.3.2. Types de techniques

Selon l'origine des informations dont le chercheur a besoin, on distingue


deux grandes catégories de techniques à savoir: Les techniques non vivantes et les
techniques vivantes.

1. Les techniques non vivantes

Les informations dont un chercheur a besoin peuvent être soit déjà


disponibles et contenu dans divers documents. Il suffit pour le chercheur de les
exploiter tout simplement. Les techniques auxquelles le chercheur fait recours pour
exploiter ce genre de documents pour en extraire les informations sont qualifiées de
techniques non vivantes,appelées aussi techniques documentaires ou technique
d'observation indirecte.
Elles sont appelées ainsi car elles mettent en présence le chercheur d'un
côté et les documents qui sont supposés contenir les informations dont le chercheur
a besoin, de l'autre côté.

C’est dans cette catégorie qu'on inclue:

« Les documents écrits


• Les documents iconographiques, photographiques et cinématographiques
• Les documents phonétiques

3
VERHAEGEN, B, et Alli, Kisangani : 1876-1976. Histoire d'une ville, la population, T.l, PUZ, 1964, pp. 21-22 "
SHOMBA K.S & TSHUMD'OLELA, Méthodologie de la recherche scientifique : étape. Contraintes et
perspective, éd. M.E.S, Kinshasa, 2003, p. 43
5
GOODE, J.W., Methods in social Research, M.C. Graw-Hill Book Compagny, New York, 1952, p.5
Les documents écrits sont tous ceux dont l'information peut être extraite
par la lecture du texte.

NB : L'extraction des informations de ces documents nécessite inévitablement le


recours à l'utilisation des papiers sur lesquels le chercheur transcrit, copie les
données ou les informations, les extraits du texte, dont il a besoin en prenant soin
de retenir la ou les pages d'où le texte ou l'idée est extrait.

A ce niveau le conseil pratique à donner est qu'il faut toujours prendre, ou


prendra toujours soin de retenir l'identité complète du document écrit exploité, identité qui
sera repris d'abord en notes de références en bas des pages du travail, ensuite, à la
bibliographie. Ne pas retenir l'identité du document écrit consulté serait une erreur
très grave qui pourra affecter la qualité du travail. Car sans ces éléments, le travail
perd sa valeur scientifique.
Par ailleurs, il est- strictement interdit au chercheur de dérober ou de soustraire un
document écrit de son lieu de conservation (bibliothèque notamment) sans
l'autorisation du conservateur attitré. Tout comme il est prohibé d'y arracher une ou
quelques feuilles.

Les documents iconographiques, photographiques et


cinématographiques comprennent la documentation par l'image ou sens le plus large
du terme. Ici, n'oublions pas que les images sont parfois porteuse des messages
susceptibles de fournir des renseignements sur des situations précises. Les images,
dont notamment les photos, ont une place importante dans un travail scientifique.
Car, elles ont le mérite d'accompagner les propos écrits. Elles s'inscrivent dans le
cadre de la visualisation, de la matérialisation et de la concrétisation des faits
énoncés ou racontés.

1. Les techniques vivantes

Les techniques vivantes sont celles qui ouvrent un contact, une


communication entre des êtres humains. En terme clair, il s'agit des procédés qui
mettent en présence un chercheur (ou l'enquêteur) et un ou plusieurs enquêtes.

Et dans ce cas le premier, c'est-à-dire le chercheur veut obtenir du


second, c'est-à-dire l'interlocuteur des informations sur des faits précis. En sciences
sociales, ces techniques sont très importantes dans la mesure où elles compensent
la carence en sources écrites surtout pour des thèmes qui n'ont pas encore fait l'objet
des écrits scientifiques.

Parmi ces techniques, nous pouvons citer celle d'interview,


d'autobiographie, d'observation des groupes, de sondage d'opinion ou
particulièrement celle d'enquête.

II. 4. La technique d'enquête

A ce propos, et contrairement à l'interview qui s'appuie sur un jeu de


questions et réponses généralement spontanées et souvent non préparées,
l'enquête est une technique qui recourt à un questionnaire préalablement préparé.
C'est pour dire que le questionnaire ne s'improvise pas. Il est conçu et élaboré avant
le début de l'investigation. Le succès et le bon issu de la recherche en dépendent.

Le questionnaire doit amener le chercheur à récolter les informations qui,


en principe doivent traduire fidèlement les phénomènes qui font l'objet d'étude. Par
ailleurs, les réponses qui en découlent doivent être faciles à exploiter et surtout à
interpréter.

La conception du questionnaire doit permettre de percevoir un lien et une


logique dans la succession des questions. Il est conseillé de commencer par des
questions simples en vue de ne pas dépayser l'enquêté. Et dès qu'on l'aura mis en
confiance, on peut évoluer progressivement vers des questions plus complexes.

NB : Le questionnaire doit s'arrêter à l'objet d'enquête. D'où, la nécessité de bien


doser les questions (ni très peu, ni trop nombreuses). Tout comme elles doivent être
bien formulée et très précises.

Les étapes d'une bonne enquête

Les étapes à suivre pour une enquête concluante sont les suivantes:
Il est question ici de justifier le pourquoi du recours à la technique de
l'enquête.

1. La population cible ou l'univers de l'enquête.

Il s'agit ici de dire à qui s'adresse l'enquête. Cela au regard du thème ou


du sujet d'étude. A ce niveau, il est conseillé d'être le plus précis possible quant à la
couche ou à la catégorie de personnes qui fait l'objet de l'enquête. Ce souci de
précision peut conduire à l'utilisation d'un échantillon qui est une portion
représentative de la population concernée. Ainsi, les réponses données par cet
échantillon sont considérées comme étant celles qu'aurait donné l'ensemble de ta
population visée.

D'où, la nécessité de concevoir un échantillon représentatif. Et


généralement et en principe, il ne doit pas être moins de 10% de la population
concernée. Et pour un peu plus de précision, la constitution de cet échantillon peut
s'appuyer sur le système de quota, appelé aussi le système de choix raisonné qui
est différent du choix au hasard.

2. Le dépouillement des données

C'est une étape qui suppose que le questionnaire a été distribué et a fait
l'objet des réponses par les personnes interrogées. Il est donc question ici
d'inventorier le nombre de copies de questionnaire distribué et le taux de réponses
réservées à chaque question. Signalons ici qu'il n'est pas impossible que certaines
questions du questionnaire ne fassent pas l'objet de réponse. D'où la nécessité de
le signaler et de l'exprimer en pourcentage.
Cette démarche permet d'apprécier à sa juste valeur, l'implication des personnes
interrogées ayant reçu le questionnaire dans la recherche des informations. En effet,
plus le taux de réponse aux questions est grand plus, la collaboration des personnes
interrogées est forte et plus l'enquête a réussi et confère une valeur scientifique au
travail.

Et la meilleure façon de faire un dépouillement est de recourir à un


tableau qui reprend:

a) La désignation ou l'intitulé de chaque question.


b) Le nombre de copie distribuée par question cela chiffre brut et en pourcent
(s'il le faut)
c) Le nombre de réponses réservées à chaque question (en brut et en
pourcent).

3. La présentation des résultats

Il est question ici de donner la ou les réponses réservées à chaque


question.

Ici, il faut faire intervenir le regroupement de réponses semblables. Cela


d'autant plus que les questions ont toujours présentés deux ou plusieurs
éventualités de réponses.

En terme simple il est question ici de comptabiliser le nombre de


réponses identiques ou allant dans le même sens, cela pour chacune des questions
et pour la beauté de la présentation, il est souhaitable et recommandé que ces
nombres soient exprimés en chiffre brut et en pourcent
Elle s'appui sur le constat issu de la présentation des résultats. Elle consiste à
dégager les tendances des réponses pour tirer les conclusions qui s'imposent, li
s'agit d'une manière pratique du commentaire à réserver à chaque tableau.
11. 5. La technique d'interview

Cette technique sous-entend un tête-à-tête au cours duquel l'enquêté


donne oralement des informations à l'enquêteur. PINTO, R., et GRAWITZ, M.,
définissent l'interview comme étant: « une forme de communication établie entre
deux personnes (....) ayant pour but de recueillir certaines informations concernant
un objet précis »6.

En définitive, on dira que l'interview est un procédé de collecte des


données qui s'appuie sur la communication verbale directe entre le chercheur et la
ou les personnes supposées renseignées.

6
PINTO, R., et GRAWITZ, M., op.cit, p. 152.
CHAPITRE III : REDACTION D’UN TRAVAIL SCIENTIFIQUE

111.1. Parties d'un Travail Scientifique

Les parties d'un travail scientifique sont:

• Les pages des annonces


• L'introduction
• Le corps du travail
• La conclusion
• La bibliographie
• La table des matières.

111.2. Les Pages des Annonces

Elles sont constituées de l'ensemble des pages formées des messages


et autres avertissements avant d'aborder le travail proprement dit. Ce sont des
préliminaires qui ne font vraiment pas partie de l'essentiel du travail.

Dans ce groupe on trouve: L'épigraphe, l'immémorial la dédicace, les


remerciements, l'avant-propos, la page des abréviations et des sigles, la page des
titres de tableaux et de graphiques...

NB : - Certaines de ce page des annonces ne sont pas obligatoire. C'est le


cas de l'épigraphe, de la dédicace et la page des remerciements.

- La page des abréviations et des sigles ainsi que celles des titres des
tableaux et des graphiques ne sont mentionnées que quand ceux-ci sont
exploités dans le travail.
- Ces pages d'annonces ne sont pas utilisées en ce qui concerne les articles
individuels à faire paraître dans la revue scientifique. Ceci c'est pour dire que
les pages des annonces sont utilisées quand il s'agit des ouvrages, ou des
monographies, des travaux (TFC, mémoire, thèse de doctorat).
III.2.1. L'Introduction

C'est la partie du travail destinée à fixer les lecteurs sur le contexte et


le cadre du travail scientifique en élaboration. Fixer les lecteurs sur le contexte et le
cadre du travail veut dire présenter :

• L’état de la question
• La problématique
• L'hypothèse
• La délimitation du sujet
• Le choix et l'intérêt du sujet
• Les méthodes et les techniques utilisées
• Les difficultés rencontrées Le canevas du travail.

NB : Une introduction bien présentée permet au lecteur de se faire déjà une idée
sur l'étude qui a été menée.

1. Etat de la question

Il s'agît de vérifier les résultats des recherches antérieures, ainsi que toute la
documentation sur la théorie qui se rapporte au thème sous examen.
2. La problématique

La problématique signifie le problème à résoudre ou à porter solution, à


présenter grâce aux procédés scientifiques.

La problématique désigne l'ensemble de question posée (dans le cadre


du travail) pour justifier du bien-fondé ou de la nécessité du travail scientifique en
élaboration ; cela en vue de la recherche de solution éventuelle.

C'est aussi un ensemble d'idée qui spécifie le problème soulevé par le


thème en étude. Notons que toute bonne problématique part d'un état de la question
et débouche sur des hypothèses.

En définitive, présenter la problématique d'une étude signifie répondre à


la question « pourquoi avons-nous besoin de réaliser la présente recherche et de
connaître les résultats qu'elle propose ? ». La problématique a le mérite de fournir
au lecteur les éléments qui justifie la nécessité de la recherche.

3. L’hypothèse de travail

L'hypothèse du travail est une présupposition, une présomption.


C'est une série de réponses qui permettent de prédire la vérité scientifique
vraisemblable, cela au regard des questions soulevées dans la problématique et que
la recherche confirme ou infirme à l'issu du traitement des données.

4. Le choix et l'intérêt du sujet


C'est question de dire pourquoi le choix a été porté sur le sujet sous
étude et en quoi il est intéressant de faire cette étude.

5. La délimitation du sujet

Celle-ci doit l'être dans l'espace et dans le temps tout en la

justifiant.

6. Méthodes et les techniques

C'est question de signaler celles auxquelles ont a fait recours7.

7. Canevas du travail

Il est question ici de donner les grandes divisions du travail et de dire de


quoi il est question dans chacune de ces divisions. Par ailleurs on signalera que le
travail en étude termine par une conclusion tout comme il a.

A.3. Le corps du travail

Il est composé des différentes divisions du travail. Conformément au plan


établi.

A titre de rappel, ces divisions sont éventuellement, les chapitres qui sont

4
Cfr.Supra, pp. 12-19.
divisés en sections, celles-ci en paragraphes, ceux-ci en sous-paragraphes etc8.

NB : Le chapitre est toujours annoncé par un petit texte cela avant d'aborder les
sections etc.

Il n'est pas exclu que le chapitre commence par une véritable introduction.
Dans ce cas, il serait bon de terminer le chapitre par une conclusion dite partielle.
NB: Un travail volumineux peut être divisé en Tome ou en volume.

' Cfr.Supra, pp.10-11


Pendant que l'introduction annonce ce dont il est question dans le travail, la
conclusion marque la fin de la rédaction. Elle dit ce qui a été fait, comment on y est
arrivé. Elle est réservée à la synthèse du travail et au résultat obtenu par rapport à
la problématique et à l'hypothèse émise. Cela tout en faisant des suggestions et en
incitant d'autres personnes à la recherche pour le progrès de la science.

Du Style et de la Composition d'un travail scientifique

Le style et la composition dans un travail scientifique se rapporte à la


forme. Par ailleurs, une attention très particulière doit être portée sur la forme. D'où,
la nécessité de porter attention à la composition et à toutes les règles d'une bonne
rédaction entre autres : la ponctuation, la grammaire française, les accords, la
stylistique.... La bonne présentation du texte à toute son importance à ce niveau.
Les alinéas pour aérer le texte, le respect de la police des titres en tenant compte
de leurs préséances etc. sont des éléments auxquels on fera aussi très attention.

A ce niveau, un bon travail scientifique est celui ou le style est ie plus clair
possible. Cette clarté s'obtient notamment par le choix des termes, par la concision
des idées, par le respect des règles de la grammaire et de la composition.

Par ailleurs, s'il s'agit d'un travail académique (TFC ou mémoire) il est
conseillé à l'auteur (étudiant) d'éviter l'emploi du pronom « je » ou « moi » qui est
généralement réservé aux maîtres.
Par modestie et à cause du fait que la recherche menée par l'étudiant est
réalisée sous la direction d'un professeur et que de nombreux apports extérieurs ont
concouru à sa réalisation, il serait honnête que l'étudiant emploi le prénom « nous ».

Quant à l'emploi du temps dans un travail, il serait bon et indiqué


d'employer le « passé ». Cela pour la simple raison que la rédaction de la recherche
vient chronologiquement après la recherche proprement dite.

Par ailleurs, il faut éviter l'emploi du temps futur dans un travail scientifique
sauf pour la partie du travail consacrée aux perspectives d'avenir.

Pour ce qui est de la coupure des mots au bout d'une ligne, elle doit se
faire entre deux syllabes et deux consonnes et non entre une consonne et une
voyelle d'une même syllabe-Exemple : Pour le mal, c'est de couper de la manière
suivante:

> Par-agraphe
> Parag - raphe
> Paragrap - he
> On coupera plutôt de la manière suivante:
> Pa - ragraphe
> Para-graphe
> Paragra – phe
En outre dans le texte, il faut que l'auteur évite le plus possible les sigles
et les abréviations fantaisistes. Le principe de base dans ce

domaine est de n'utiliser que les abréviations universellement connus comme, ONU,
U.E, OTAN, Pr, Dr...

Cependant, si l'on ne peut pas éviter les autres abréviations, il faut les
mentionner sur une liste, de préférence au début du texte. C'est- à-dire dans le
groupe des pages des annonces10.

Enfin une bonne composition du texte doit faire attention à la répartition


de celui en paragraphe. Cela ce n'est pas seulement pour la beauté du texte mais
aussi et surtout pour la séparation des idées les unes des autres. Ce qui facilite non
seulement la lecture du texte mais aussi et surtout de permettre une meilleure saisie
des idées.

NB : Il n'existe pas une règle sur le nombre de ces paragraphes au moins encore
sur la longueur de ces paragraphes que devrait avoir un texte. Seul le bon sens, et
la logique guideront l'auteur.

De la ponctuation, du soulignement et des guillemets dans un travail


scientifique

Une bonne rédaction (du travail scientifique) est celle qui tient compte de
la nécessité de bien maîtriser les principales règles de la grammaire qui se
rapportent à la ponctuation. Une mauvaise ponctuation, non seulement qu'elle
reflète l'ignorance et la négligence de la part de l'auteur, mais aussi et surtout ne
rend pas la lecture du texte aisée et ne facilite pas la compréhension de ce dernier.
D’où, la nécessité de se référer aux règles qu'enseigne la grammaire à ce propos

Le soulignement ou le guillemet sont utilisés dans le texte pour la mise en évidence:


• des mots étrangers et les mots clés
• des titres se trouvant dans le texte
• les références et dans la bibliographie'1.

a) La mise en évidence des mots étrangers et des mots


clés

Cette mise en évidence est faite soit par le caractère italique soit par la
mise entre guillemet.
Exemple : La place de la cuisson de « mikungu » dans la gastronomie congolaise
n'est plus à démontrer. Dans ce cas les soulignements ou les guillemets sont utilisés
pour attirer l'attention des lectures sur le fait qu'il s'agit d'un mot clé ou d'un mot
étranger à la langue dans laquelle est écrit le texte, (le français dans le cas en
espèce) et que par conséquent il n'est pas nécessaire de le chercher dans le
dictionnaire français.

C'est aussi question pour l'auteur d'en fournir une brève explication pour
ses lecteurs en bas de la page.

b) Les titres dans le texte

Tous les titres des chapitres, des sections, des paragraphes, des sous
paragraphes et autres se trouvant dans le texte sont soulignés ou mis en gras tout
en respectant la préséance entre ces titres.

Les références et dans la bibliographie

Le soulignement est utilisé à ce niveau dans le cas des titres des


ouvrages, les noms des revues ou de périodiques qui apparaissent dans le texte, en
bas de pages ou dans la bibliographie9. A défaut de les souligner, on peut les mettre
en un caractère différent de celui de l'ensemble de texte.

CHAPITRE IV : CITATION, RENVOIS AUX SOURCES ET BIBLIOGRAPHIE

IV. 1. Citation

Le recours aux travaux ou aux recherches antérieures est une exigence


si l'on veut donner au travail en cours une valeur scientifique.

Ce recours permet au chercheur d'avoir une idée sur ce qui est déjà
connu sur le sujet et par conséquent d'éviter les redits.

Par ailleurs, la tentation de s'attribuer les résultats ou les idées d'un autre
chercheur sans le mentionner explicitement est souvent grande. C'est dans ce
domaine que les jeunes chercheurs ont le plus de difficultés. Toutefois, retenons que
les plus grands péchés qu'un chercheur peut commettre sont: la déformation de la
vérité et le plagiat.

D'où, toutes les fois que l'on va se référer à d'autres auteurs, on sera dans
l'obligation d'indiquer et de citer la source de l'information.

Pour cela, l'auteur a deux manières de le faire à savoir:

• Par l'usage du discours direct ou citation directe...


 Par l'usage du discours indirect ou citation indirecte.

IV. 2. Le discours direct donnant lieu à la citation directe


A ce niveau, les éléments de base à savoir sont :

1. La formule annonçant la citation


2. L'indication de deux points
3. L'ouverture des guillemets
4. Le passage ou l'extrait intégral de l'auteur cité suivi d'un point ou des points de
suspension au cas où la phrase ou l'idée de l'auteur n'est pas finie, et qu'elle
n'intéresse pas le chercheur.
5. La fermeture des guillemets à la fin.
6. A propos des techniques GODE J. WILLIAM dit : « Les techniques sont des outils
utilisés dans la collecte des informations chiffrée ou non qui devront plus tard être
soumises à l'interprétation et à l'explication grâces aux méthodes. »

NB : Les points de suspension peuvent être insérés dans l'extrait intégral de l'auteur
cité soit au début soit au milieu soit alors à la fin de la citation. Cela pour omettre des
passages qui n'intéressent pas le chercheur qui exploite la citation.

Exemple : une partie de l'extrait omise au début de la citation.

 A propos des techniques GODE J. WILLIAM dit « ... les techniques


sont des outils utilisés dans la collecte des informations chiffrées ou non qui
devront plus tard être soumises à l'interprétation et à l'explication grâce aux
méthodes ».

Exemple de l'omission à la fin de la citation.

A propos des techniques GODE J. WILLIAM dit: « les techniques sont


des outils utilisés dans la collecte des informations chiffrées ou non qui devront plus
tard être soumises à l'interprétation et à l'explication...».

Exemple de l'omission au milieu de la citation.

• A propos des techniques GODE J. WILLIAM dit: « les techniques sont des outils
utilisés dans la collecte des informations (...) qui devront plus tard être soumises à
l'interprétation et à l'explication grâce aux méthodes ».

NB : Comme on peut le constater, les points de suspension utilisés l'intérieur de la


citation pour signifier l'omission doivent obligatoirement être mis entre parenthèse
(...)

En définitive, le recours à la citation directe permet au chercheur de se


servir de l'autorité scientifique d'un auteur pour soutenir ou appuyer sa propre
argumentation. Par ailleurs, le recours à la citation direct a le mérite d'éviter la
déformation ou la mauvaise interprétation de la pensée d'un auteur.

Signalons pour clore ce point que les formules qui annoncent la citation
directes sont nombreuses. Par exemple: selon..., A propos de..., A en croire...,
D'après..., Pour..., Comme le dit.., idées soutenues quand il dit: « ..la liste n'est pas
exhaustive.

IV. 3. Discours indirect (ou citation indirecte)

Une citation indirecte est le fait s'approprier la pensée d'un auteur sans
aucune intention de la reproduire intégralement c'est-à-dire telle qu'elle a été
énoncée par l'auteur. Dans ce cas ni les deux points (:) ou les guillemets ne sont
utilisés. Il est même recommandé au chercheur d'exprimer la pensée de l'auteur en
ses propres termes sans l'altérer. Toutefois, le danger de déformation de la pensée
de l'auteur est réel.
En conclusion, la citation directe est plus préférable que la citation indirecte.

IV.3.1. Le renvoi aux sources et l'utilisation des notes


infrapaginales

Notons qu'il ne suffit pas seulement de citer directement ou indirectement


un auteur faut-il encore renvoyer les lecteurs aux sources c'est-à-dire au document
d'où l'on a pris l'idée de l'auteur. C'est ici qu'intervient les principes et la convention
scientifique en cette matière. Et l'une des principes ou convention est l'utilisation des
notes infrapaginales appelées aussi les notes de référence. Par définition, une note
infrapaginale est une petite note place en bas de la page du texte du chercheur et
séparée de ce dernier par une petite marge horizontale, dans le but soit :

• de livrer une information supplémentaire aux lecteurs à propos d'une idée


exprimée, sa présence dans le texte étant superflue.
• de renvoyer les lecteurs à la documentation qui contient l'idée exploitée par
l'auteur.

IV.3.2. Principes généraux de renvois aux sources

Ces principes généraux sont de deux ordres à savoir :

1. L'identification de la citation de la pensée de l'auteur par un numéro d'ordre


mis entre parenthèse et placé à la fin de la citation.
2. La reprise de ce numéro d'ordre d'identification entre parenthèse en bas de
la page où se trouve la citation. Cela en dessous de la petite marge tracée
horizontalement.
3. Faire suivre le numéro d'ordre repris en bas de la page, des données relatives
à l'identité de la source exploitée.
NB: - Autant il y a des citations identifiés par des numéros d'ordre il l'intérieur d'une
page de travail du chercheur, autant il y aura des notes infrapaginales.
- Ces notes comme le dit si bien leur appellation, sont mises en bas de la page du
travail du chercheur.
- Cette numérotation est continuelle soit pour chaque page soit pour un groupe de
page. Tel est le cas pour un chapitre, le chapitre suivant (cas très peu courant).
IV.4. Les principes spécifiques de renvois aux sources
IV.4.1. Les principes de renvois aux sources écrites Il est ici question du renvoi il

• Un ouvrage
• Un article d'une revue
• Un travail (TFC, mémoire, thèse)
• Une source d'archivé (PV, Correspondance, Rapport...)
• Aux notes de cours
• Un site Internet (web), etc.

A. Du renvoi à un ouvrage (livre)

A. 1. Quand l'idée ou la pensée de l'auteur cité est puisée de son ouvrage pour
la toute première fois, la référence ou la note infrapaginale en bas de la page dot
reprendre:

1) Le nom de l'auteur (en majuscule), son post-nom (en majuscule également)


suivi d'une virgule ;
2) L'initial en majuscule de son prénom suivi d'un point et d'une virgule,
Le titre complet de l'ouvrage avec sa lettre .initiale en majuscule, (la suite du titre en
minuscule) et le tout souligné ou mis en gras ou en italique selon le principe retenu
par le chercheur, et suivi d'une virgule.
3) La maison d'édition avec la lettre initiale en majuscule, la suite en minuscule,
suivi d'une virgule.
4) Le lieu d'édition (la ville principalement), l'initial en majuscule la suite en
minuscule, suivi d'une virgule.
5) L'année d'édition suivie de la virgule.
6) La page d'où est sortie (tirée) l'idée ou le passage cité, suivi d'un point, la
mention « p » devant précédée le numéro de la page exploitée.

NB : Si le passage concerné est à cheval entre deux pages, on utilisera la mention


« pp » (double p) suivi des deux numéros de ces pages entre lesquelles le passage
cité se trouve, les deux numéros doivent être séparés d'un trait d'union.

Exemple:

(1) MILGRON.P., Economie organisation, management. éd. organisation,


Paris, 1992 p. 188.
(2) DARBELET. C., Economie d'entreprise, éd. Foucher, Paris, 1987,
pp.105-106.

A. 2. Utilisation de l’Opus citation (Op.cit en abrégé)

Quand l'ouvrage de l'auteur est cité en note infrapaginale pour la


deuxième fois mais non successivement, le nom de l'auteur est repris de la
même manière que la première fois, le titre de l'ouvrage ainsi que la maison d'édition,
le lieu d'édition et l'année d'édition sont remplacés par le terme latin « opus citatum
», en abrégé op.cit. qui signifie : Œuvre déjà citée, suivi de la mention « p » ainsi que
du numéro de la page ou des pages où se trouve le passage cité.

Exemple : IBULA MAKENGO, J., op.cit. p.82.

NB : - L'initial de cette abréviation doit être en majuscule.

■ L'op.cit. doit être souligné ou écrit en gras ou en italique, suivi d'un point et
d'une virgule.
■ Cependant, lorsque deux ou plusieurs ouvrages du même auteur ont déjà été
cité dans le travail en élaboration, l'utilisation de op.cit. doit être précédée du
titre inachevé de l'ouvrage dont le passage est exploitée. Ce titre inachevé
sera suivi de quelques points de suspension puis d'un virgule; p. ou de double
p. selon le cas, avant de poursuivre avec l'op.cit. Le tout devant être souligné
mis en gras ou en italique.
Exemple: ALBOU, P., Les problèmes..., op.cit, p. 112.

Par ailleurs, s'il s'agit d'un ouvrage important opus citatum (op.cit.)
souligné est remplacé par opus laudatum (op.laud) qui signifie ouvrage remarquable
cité.

A. 3. Utilisation de l'adverbe « idem »

L'adverbe Idem qui signifie la même chose, est utilise en note


infrapaginale quand deux notes d'un même ouvrage d'un auteur sont citées
successivement mais à des pages différentes.
--------------------------------------------------------- [ “ ) -----------------------------------------------------------------

Dans ce cas, le nom de l'auteur en note infrapaginale sera suivi de la


mention Idem, suivi de la virgule, du p. ou pp. puis du numéro de la page ou des
numéros des pages.

Exemple:

(2) CHAPIS, G., La réception, éd. Jacques Lanore, Paris, 1990, p.28.

(3) CHAPIS, G., Idem, p.32.

Ceci est valable aussi bien pour la deuxième fois qui vient immédiatement
après la première fois que pour la deuxième fois qui vient immédiatement après l'op-
cit.

NB : L'idem est soit souligné, soit mis en gras soit alors en italique, et l'initial en
majuscule.

Exemple:
(6) MUKENDI, J., Gestion ... op.cit, p 272.
(7) MUKENDI, J., Idem, p. 168.
A.4. Utilisation de Ibidem souligné, mis en gras ou en italique
On emploie Ibidem quand on veut éviter de reprendre les mêmes
indications bibliographiques d'un même ouvrage dont deux notes infrapaginales se
suivent successivement et surtout à la même page.
e

Alors, dans ce cas, « Ibidem » signifie, le même auteur, le même


ouvrage et à la même page.

Exemple :

B. Du renvoi à un article d'une revue

C. 1. Quand la référence à un article de la revue est pour la toute première (la


1ere fois). On reprendra les indications suivantes:

1. Le nom de l'auteur en majuscule suivi d'une virgule.


2. Le post-nom majuscule (s'il y en a)
3. L'initial du prénom en majuscule suivi d'une virgule
4. Le titre de l'article mis entre guillemets suivi d'une virgule et de la préposition
latine in souligné.
5. Le nom de la revue souligné ou mis en italique et suivi d'une virgule.
6. Le numéro du volume ou de la série de la revue, suivi d'une virgule.
7. L'année de publication mis entre parenthèse ( ) et suivi d'une virgule
8. Le lieu de publication
9. La page d'où est tirée le passage suivi d'un point.

Exemple :
(2) BURTON, W., « Cérémonies d’introduction et d’investiture d’un
Mulopwe » in Bulletin de Juridiction indigène, n° 2 (1939),
p.35.

NB. : Si le passage ou l'idée exploité se trouve à cheval entre deux pages, on


donnera les deux pages concernées précédé d'un double p et les deux chiffres
seront séparés d'un trait d'union, (pp.35-36). Cela signifie que l'idée ou le passage
repris va de telle page (le premier nombre) à telle autre (deuxième nombre).

B. 2. Si la deuxième fois est séparée de la première par une ou plusieurs autres


notes, on donnera :
1. Le nom de l'auteur en majuscule suivi d'une virgule
2. Le post-nom en majuscule (s'il y en a) suivi aussi d'une virgule ;
3. L'initial du prénom en majuscule suivi d'un point et d'une virgule.
4. L'expression article cité, en abrégé art.cit. le tout souligné, suivi d'une virgule.
5. La page ou les pages d'où est tirée le passage suivi d'un point.

B. 3. L'utilisation d'idem ou d'ibidem dans le cas d'un article se fera dans les mêmes
conditions et contextes que quand il s'agissait d'un ouvrage13.

Signalons que s'il s'agit d'une oeuvre collective (ouvrage ou article de plus
d'un auteur, on reprendra le nom, le post-nom et l'initial du prénom en majuscule de
ces auteurs s'il ne sont pas plus de deux auteurs. Dans le cas de plus de deux, on
ne donnera que les éléments du premier auteur suivi de la mention « et al. » du latin
alii qui signifie les autres.

C. Du renvoi à un travail (TFC, mémoire, thèse)

C. 1. Pour la première fois

Le renvoi à un TFC, un mémoire ou une thèse de doctorat pour la


première fois se fait de la même manière que le renvoi à un ouvrage. La seule
différence réside sur le fait qu'à la place de la maison d'édition, on donnera le genre
de travail dont il est question, l'option dans le cadre duquel il est effectué ainsi que
l'établissement dans lequel le chercheur évolue. Le tout suivi de la mention inédit
mise entre parenthèse.
Exemple :

(3) MBOYO ITETE, Organisation et fonctionnement d’un service d’accueil


au restaurant Super Aubaine, TFC en Accueil et Tourisme,
ISP/Gombe, Kinshasa, 2013, p. 28 (inédit).

D. 2. Pour les autres fois (Cfr. Le cas des ouvrages).

E. Du renvoi aux sources d'archives (Procès-verbal, rapport d'activités,


correspondances, compte-rendu, discours, etc.)
D. 1. Les sources d'archives étant multiples et variées, il est fastidieux de les
reprendre toutes. Le plus important à savoir ici est que quand on les cite, on doit le
faire avec le souci de faciliter la vérification éventuelle par d'autres en fournissant
tous les éléments capables et susceptibles d'identifier et de retrouver le document
dont il est question.

N.B. : 1) Les documents établis dans le cadre de l'exercice des fonctions ne


porteront pas le nom de leurs auteurs. C'est le cas des procès- verbaux, des rapports
d'activités, des comptes-rendus, etc. Il en est de même pour la ou les pages où on
fait allusion.

2) Les documents d'archives sont cités en entièreté quelque soit !e nombre de fois,
mais à condition que chacune de fois soit séparée de l'autre par la citation d'un autre
document ou un autre ouvrage ou article.

3) On utilisera « Ibidem » quand la citation d'un document d'archivé en infrapaginale


vient immédiatement après la précédente qui fait allusion au même document.
Exemple :

(3) Rapport Annuel d’activités de la commune de Lemba. Kinshasa. 2012.


(4) LUMENGA NESO, K., Op.cit., p.82
(5) Rapport Annuel d’activités de la commune de Lemba. Kinshasa, 2012.
(6) Ibidem.

D. 2. S'il s'agit d'une allusion à une lettre, on donnera:

• à qui appartient la correspondance


• la date de sa rédaction ;
• à quoi fait-elle allusion ;
• à qui est-elle adressée.

Exemple :

(4) Lettre du Gouverneur de la ville de Kinshasa du 24 avril 2012, relative aux


tapages nocturnes.

D.3. S'il s'agit d'une citation venant d'un discours non publié, on indiquera:
■ Le nom et post-nom et l'initial du prénom de l'auteur du discours en
majuscule;
■ La date ;
■ Le lieu ;
■ L'occasion de la dite allocution
■ La mention « inédit » mise entre parenthèse.
Exemple : Directeur Général MATUMELE, V., Discours prononcé à l'occasion de
la clôture de l'année académique 2011-2012, Kinshasa, juillet 2012, (inédit).

E. Du renvoi aux sources orales (interview, enquête, entretien).

E. 1. S'il s'agit de la première fois, les éléments à prendre en compte sont

■ Le nom, le post-nom, l'initial du prénom de l'interlocuteur, le tout en


■ majuscule.
■ L'âge approximatif de l'interlocuteur précédé de la mention ± ;
■ La fonction, le grade, la profession ou le statut de l'interlocuteur dans le milieu
(la société) concerné ;
■ Le lieu de la collecte des propos ;
■ La date de la collecte.
Exemple : (3) KADIMA, G., ± 60 ans, Responsable du Parc de la N'sele, propos
recueillis à Kinshasa, le 27 avril 2013.

NB. : 1) ON reprendra les mêmes éléments à chaque fois qu'on fera allusion aces
propos.

2) Le recours à Ibidem pour la prochaine note ne se fera que quand les deux
notes faisant allusion à ces mêmes propos se suivent immédiatement

F. Du renvoi à une citation de seconde main

F. 1. Par citation de seconde main, il faut entendre la citation d'un auteur qu’on
n’a pas lu mais dont on a pris connaissance par le texte ou les idées d'un autre
auteur qu'on a lu. Dans un tel cas, la note concernée par ce genre de situation sera
présentée de la manière suivante :

1. Le nom, le post-nom ou l'initial du prénom de l'auteur propriétaire de l'idée citée


le tout en majuscule suivi de la mention cité par,
2. Le nom, le post-nom ou l'initial du prénom de l'auteur lu par le chercheur le tout
en majuscule;
3. Le titre de l'ouvrage souligné de l'auteur lu ainsi que tous les autres éléments de
l'identité de l'ouvrage, ceci c'est quand il s'agit de la première citation.

F. 2. Les citations suivantes se feront de la même manière qu'on le fait avec un


ouvrage14.

G. De ia citation puisée de l'Internet

Ici, on donne :

■ L'auteur
■ Identité de l'ouvrage ou de la revue ;
■ Page consultée de l'ouvrage ou de la revue
46 )

CHAPITRE V. DE L’EMPLOI DES CHIFFRES ET DE LA PAGINATION


DANS UN TRAVAIL

V. 1. De l'emploi des chiffres

L'utilisation des chiffres dans la rédaction d'un travail scientifique est


soumis à quelques principes dont le non-respect entame le crédit accordé à la forme
du travail.

Quelques-uns de ces principes sont :

1. Il ne faut jamais commencer une phrase par un chiffre.


2. Les nombres ronds comme: 10, 1005 1.000, ainsi que les nombres inférieurs
à 100 sont toujours écrits en toutes lettres.
3. Les nombres non ronds et supérieurs à 100 sont écrits en chiffres. Le faire
en lettres serait fastidieux.
4. Quand deux ou plusieurs séries de chiffres sont utilisées dans une phrase,
ta règle recommande que la première soit écrite en lettres et la seconde et
les suivantes soient écrites en chiffres.

Exemple : les touristes ont visité le site du Jardin d'Eden en vagues successives.
Le bus a transporté au premier tour cinquante-cinq touristes et 60 au second tour.

V. 2. De l'emploi de la pagination
V.2.1. Des pages numérotées en chiffres romains

Les pages concernées par ce genre de numérotation sont celles qu'on


appelle des pages d'annonce. Il s'agit de :
■ L'épigraphe
■ La dédicace
■ L'avant-propos ou les remerciements
-------------------------------------------------------- ( - )----------------------------------------------------------------
■ La page des abréviations et des sigles ;

■ La page des titres de tableaux, figures et graphiques.


V. 2.2. Des pages non numérotées

Il s'agit principalement de la page de garde et la page de titre. La


première servant à protéger le livre ou l'ouvrage de l'avarie, la seconde
portant l’identité de l’ouvrage. C’est donc une couverture séculaire V.2.3.
Des pages non numérotées mais comptées
Il s'agit principalement des pages dont les contenus ne sont pas
l'œuvre de l'auteur, mais plutôt prêtés et repris à l'intérieur du travail d'un auteur
document. C'est le cas de le dire pour :

■ Les croquis ou les plans;


■ Les cartes ;
■ L'organigramme
■ Les photos, etc.

Dans ce cas, la numérotation de ces pages est sous- entendue.


Signalons en passant que cette manière de procéder est dans une certaine mesure
permise pour la première page.
■ de l'introduction
■ du chapitre
■ du tome de la conclusion
■ de la bibliographie
■ de la table des matières
■ de l'index
■ du lexique.
N.B. : Ces cas ne le sont pas obligatoire. On accepte que ces pages soient
numérotées en chiffres arabes.

11.4. Des pages numérotées en chiffres arabes

Il s'agit ici de toutes les autres pages autres que celles sus évoquées.
Dans ce cas, elles le sont d'une manière continue. Toutefois, certains auteurs le font
d'une manière discontinue. Dans le premier cas, la pagination va de la première
page à la dernière page de façon continue, c'est le procédé le plus utilisé. Cette
façon de faire a l'avantage de donner une idée sur le volume général de l'ouvrage,
cela en se référant au numéro repris sur la dernière page.

Dans le second cas, la numérotation est reprise au début de chaque


chapitre ou de chaque partie du travail.

Signalons tout de suite que ce procédé n'est pas très courant. Toutefois,
il n'est pas impossible qu'on soit en face de tels cas.

Des marges et des interlignes

L'Attention à celles-ci est souvent évoquée quand il s'agit des travaux


académiques du genre TFC, Mémoire, Thèses, etc.

La règle générale recommande qu'une marge de cinq centimètres soit


laissée en haut et en bas ainsi qu'à gauche de la page. Cependant, elle sera de
deux centimètres à droite de la feuille.

Une page pleine du haut en bas, de gauche à droite non seulement


elle est peu attrayante mais aussi et surtout elle fatigue la vue et rend la lecture
ennuyeuse.

Quant à l'interligne, celle-ci doit être de un et demi ou de deux au


maximum pour les travaux académiques. Elle est d'un simple (simple interligne)
pour les ouvrages imprimés. Signalons en passant que le respect des normes
relatives à l'interligne permet l'aération du texte et facilite la lecture.

V.3. De la place des notes des références dans un


travail
Il s'agit de savoir où mettre la liste des références faites dans un travail
scientifique. A ce propos, il existe trois pratiques.

La première consiste à signaler dans le texte et à l'aide d'une


numérotation continue toutes les citations et tous les renvois à des oeuvres des
auteurs à la fin du travail ou à la fin du chapitre une liste de référence effectuées
tout en respectant la même numérotation.

Cette façon de faire bien qu'elle offre des avantages au niveau de la


dactylographie du texte manuscrit, elle est ennuyeuse pour le lecteur qui doit chaque
fois recourir soit à la fin du travail, soit à celle du chapitre s'il veut retrouver les
éléments relatifs à une référence effectuée dans le texte.
La deuxième pratique, très courantes chez les anglo-saxons consiste à
reprendre dans le corps du texte et entre parenthèse, juste le nom et l'initial du
prénom le tout en majuscule, l'année de publication de l'ouvrage ainsi que la page
d'où est tirée la citation. Toutes ces indications sont placées dans le texte
immédiatement après la citation.

Exemple : Cette idée a été reprise par KASEMA (KISEMA, N., 2008,
p.34).
Ainsi, si le lecteur veut connaître l'ouvrage en question dans lequel est
retiré la citation ou l'idée, il n'a qu'a recourir à la bibliographie reprise à la fin du
travail du chercheur.

La troisième pratique, la plus courante chez nous, consiste à placer ces


notes de référence en bas de chaque page où est signalé le renvoi à la citation ou
à l'idée d'un auteur. Cette manière de présenter les notes de référence exige que
l'on retrouve en bas de la page toutes les références signalées dans le texte d'une
page, chacune d'elle devant porter un numéro d'ordre qui correspond à celui attribué
à la citation ou à la l'idée de l'auteur dans le texte.

N.B.:

■ On prendra soin de tirer une ligne pour séparer le texte proprement dit des
références.
■ Il appartiendra à l'opérateur de saisie de savoir à quelle hauteur placer la
ligne de séparation de façon à réussir à intégrer en bas de la page, toutes
les références reprises dans le texte.
■ On évitera que les données de la référence continuent à la page suivante du
texte.
1. BAMWISHO, M., Initiation à la méthode de la recherche en éducation,

Presses Universitaires du Zaïre, Kinshasa, 1975.


2. KUYUNSA, B.G., & SHOMBA, K.S., Initiation aux méthodes de
recherches en sciences sociales. Presses Universitaires du
Zaïre, Kinshasa, 1995.
3. PINTO, R., et GRAWITZ, M., Méthodes des sciences sociales, Dalloz,
Paris, 1964.
4. REZSOHAZY, R., Théorie et critique des faits sociaux, la renaissance
du livre, Bruxelles, 1971.
5. SHOMBA, K.S., Méthode de la recherche scientifique, Presses
de l'Université de Kinshasa, Kinshasa, 2002.
6. SHOMBA, K.S., & TSHUND'OLELA. Méthodologie de la
recherche scientifique : étapes, contraintes et
perspectives, Edition M.E.S., Kinshasa, 2003.
7. ZEMPLINI, R., « Problèmes méthodologiques de l'entretien ». in
sondage, n°2s Paris, 1961.
TABLE DES MATIERES
CHAPITRE I : PREALABLES D’UNE RECHERCHE SCIENTIFIQUE .........1
1.1. Supports de la recherche scientifique ...................................................1
1. L'aptitude intellectuelle et culturelle......................................................... 1
2. La disposition psychologique .................................................................. 1
3. Les moyens matériels et financiers .........................................................2
4. La disponibilité effective de la documentation.........................................2
1.2. obstacles de la recherche scientifique ..................................................3
1.3. le choix du theme ou le sujet de la recherche .......................................5
1.3. 1. Quelques considérations ................................................................... 5
I.3.2. Qualité d'un bon sujet .......................................................................... 6
1.4. Les domaines de la recherche .............................................................. 7
1.5. Le plan du travail ................................................................................... 8
1.5.1. Définition............................................................................................. 8
1.5.2. Sortes de plan .................................................................................... 8
1 ) Le plan virtuel .......................................................................................... 8
2) Le plan pratique ...................................................................................... 9
3) Le plan définitif ........................................................................................ 9
1.6. Les exigences d'un plan ........................................................................ 9
CHAPITRE II : RECHERCHE PROPREMENT DITE ................................. 11
11.1 L'heuristique ....................................................................................... 11
11.2. Les Méthodes ................................................................................... 11
11.1. Définition ............................................................................................ 11
11.2.2. Types de méthodes ......................................................................... 12
II.3. Les techniques..................................................................................... 13
11.3.1. Définitions ........................................................................................ 13
11.3.2. Types de techniques ....................................................................... 13
1. Les Techniques non vivantes ................................................................ 13
2. Les Techniques vivantes ....................................................................... 15
II. 4. La technique d'enquête ...................................................................... 16
1. Le contexte de l'enquête ........................................................................17
2. La population cible ou l'univers de l'enquête .........................................17
3. Le dépouillement des données .............................................................17
4. La présentation des résultats ................................................................18
5. L'interprétation des résultats ................................................................. 19
II. 5. La technique d'interview .................................................................... 19
CHAPITRE III : REDACTION D'UN TRAVAIL SCIENTIFIQUE .................20
III. 1. Parties d'un travail scientifique .........................................................20
III. 2. Les pages des annonces ................................................................. 20
III. .................................................................................................................... .1
L'Introduction .............................................................................................. 21
1. Etat de la question ................................................................................. 21
2. La problématique ................................................................................... 22
3. L'hypothèse de travail ........................................................................... 22
4. Le choix et l'intérêt dusujet .................................................................... 22
5. La délimitation du sujet.......................................................................... 23
6. Méthodes et les techniques................................................................... 23
7. Canevas du travail ................................................................................. 23
A3. Le corps du travail ................................................................................ 23
III. 4. Conclusion ........................................................................................ 24
du style et de la composition d'un travail scientifique .................................24
de la ponctuation, du soulignement et des guillemets dans un travail scientifique
.................................................................................................................... 26
a) La mise en évidence des mots étrangers et des mots clés ..................27
b) Les titres dans le texte .......................................................................... 27
c) Les références et dans la bibliographie ................................................28
CHAPITRE IV: CITATION, RENVOIS AUX SOURCES ET BIBLIOGRAPHIE
......................................................................... Erreur ! Signet non défini.
IV. 1. CITATION ........................................................................................ 29
IV. ...............................................................................................................2. Le
discours direct donnant lieu a la citation directe .........................................29
I.2. Discours indirect (ou citation indirecte) ............................................... 31
IV. ................................................................................................................... 3.1
.Le renvoi aux sources et l'utilisation des notes infrapaginales ...32
IV. ................................................................................................................... 4.
Principes généraux de renvois aux sources ............................................... 32
IV. ............................................................................................................... 4.1
Les principes spécifiques de renvois aux sources ..................................... 33
11.2.1. Les principes de renvois aux sources écrites ................................. 33
A. Du renvoi à un ouvrage (livre) ................................................................ 33
A.2. Utilisation de l'Opus citation (Op.cit en abrégé) .................................. 34
A.3. Utilisation de l'adverbe « idem » ....................................................... 35
A. 4. Utilisation de Ibidem souligné, misen gras ou en italique ................. 36
B. Du renvoi à un article d'une revue ....................................................... 37
C. Du renvoi à un travail (TFC, mémoire, thèse) ...................................... 38
D. Du renvoi aux sources d'archives (Procès-verbal, rapport d'activités,
correspondances, compte-rendu, discours, etc.) .................................... 39
CHAPITRE V. DE L’EMPLOI DES CHIFFRES ET DE LA PAGINATION DANS
UN TRAVAIL............................................................................................... 43
V. ................................................................................................................ 1. De
l'emploi des chiffres .................................................................................... 43
V. .................................................................................................................... 2.
De l'emploi de la pagination ........................................................................ 43
V. ................................................................................................................ 2.1.
Des pages numérotées en chiffres romains ............................................... 43
V. .................................................................................................................... 2.
2.Des pages non numérotées .................................................................... 44
V.2.3. Des pages non numérotées mais comptées .................................... 44
II.4. Des pages numérotées en chiffres arabes......................................... 45
V.3. Des marges et des interlignes ............................................................. 45
BIBLIOGRAPHIE ........................................................................................ 48
TABLE DES MATIERES............................................................................. 48
TABLE DES MATIERES ............................................................................. 48
TABLE DES MATIERES............................................................................. 51

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