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B.P. 3580
KINSHASA/GOMBE
DEPARTEMENT DE SCIENCES COMMERCIALES ET ADMINISTRATIVES
KABEMBA ASSANI François
Professeur Ordinaire
BOSEKA Lys
Assistante
2. La Disposition Psychologique
Celle-ci se rapport, au mental du chercheur. En effet, la recherche
scientifique exige du chercheur une bonne disposition mentale. Celle-ci suppose un
bon état d'esprit, une tête dépourvue de stress, une tête libérée des préoccupations,
une tête dégagée des problèmes de tous ordres, une tête disposée à travailler et à
se lancer à la recherche, avec une nette détermination d'y parvenir. Ce qui implique
nécessairement de la volonté. C'est ici que le rôle et la place de l'entourage et de
l'environnement apparaît. Il s'agit principalement de l'environnement immédiat qui
est notamment la famille. Mais à cela, on ne doit pas sous-estimer le rôle de la
société en général.
Ici, il faut entendre les outils de travail. C'est dans ce lot qu'on trouve
tout matériel qui est indispensable si l'on veut se lancer dans la recherche
scientifique. Il s'agit notamment de :
• Papiers, cahiers
• Stylos, crayons
• Moyens de déplacement
• Matériels pour les enquêtes (enregistreurs)
• Appareil photo, caméra s'il le faut
• L'argent pour certaines interventions (abonnements dans les bibliothèques,
droit d'accès à certains lieux, les autorisations de toute sorte, etc...)
• L'interview
• L'enquête
• L’entrevue
Signalons en passant qu'une documentation peut aussi être constituée
des données issues de l'observation du groupe.
Le temps
Les moyens matériels et financiers
La documentation disponible...
Un sujet bien délimité est celui qui l'est :
1. Dans l'espace : c'est-à-dire qui tient compte du champd'investigation. Celui-
ci doit être découpé géographiquement.
2. Dans le temps : c'est-à-dire qui le situe entre deux intervalles qui constituant
les terminus ou la période. C'est pour dire que lechercheur ne s'intéressera
essentiellement qu'aux faits enregistrés pendant cet espace de temps.
1
REZSOHAZY, T., Théorie et critique des faits sociaux, la renaissance du livre, Bruxelles, 1971, p.68
1.5. Le Plan du Travail
1.5.1. Définition
Le plan d'un sujet est une ossature, une charpente constituée formée de
différents points que le chercheur croît être ceux devant être abordé par rapport au
thème choisi si l'on veut bien le traduire. En d'autres termes, le plan est un schéma
structuré dans lequel est repris les différents points susceptible ; de traduire la
démarche conduisant à la vérité recherchée.
1) Le plan virtuel
Il est le plan virtuel confronté à la réalité de terrain, c'est le plan guide qui
est entrain de connaître des modifications et de correction en fonction des réalités
constatées durant la recherche. Cette transformation peut être soit dans le sens des
ajoutes soit alors dans le sens du retrait des éléments du plan initial. Le plan pratique
est le plan recadré, le plan réajusté.
3) Le plan définitif
11.1. L'heuristique
Il est un art parce qu'il se fait suivant les méthodes et les techniques appropriées.
11.2. Les Méthodes
11.2.1.Définition
Selon PINTO et GRAWITZ, la méthode, dans le contexte qui est le nôtre,
est « l'ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche
à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les démontre et le vérifie »2
' PINTO, R, GRAWITZ, M., Méthodes des sciences sociales, éd. Dalloz, Paris, 1964, p. 14
11.2.2. Types de méthodes
La méthode historique
La méthode descriptive
La méthode analytique
La méthode comparative etc.
Cette énumération n'est donnée qu'à titre purement illustratif. Car ces
méthodes sont nombreuses et diverses. Signalons pour terminer ce point, que
l'usage des méthodes dans la recherche de vérités peut être cumulatif. Ce qui revient
à dire que pour une même recherche, on peut faire usage d'une seule méthode tout
comme on peut recouvrir à deux ou plusieurs méthodes à la fois.
A ce propos, Benoît VERHAEGEN dit «qu'il n'existe pas (...) une méthode
universelle applicable en tous temps et en tous lieux. En effet poursuit-il, il est vrai
que chaque objet de connaissance informe et conditionne la méthode. Mais, il est
également vrai que la méthode setransforme et s'ajoute constamment au cours
même de son application
Ce qui est vrai au sujet des méthodes l'est aussi pour les techniques de
recherche.
11.3. Les Techniques
11.3.1. Définitions
3
VERHAEGEN, B, et Alli, Kisangani : 1876-1976. Histoire d'une ville, la population, T.l, PUZ, 1964, pp. 21-22 "
SHOMBA K.S & TSHUMD'OLELA, Méthodologie de la recherche scientifique : étape. Contraintes et
perspective, éd. M.E.S, Kinshasa, 2003, p. 43
5
GOODE, J.W., Methods in social Research, M.C. Graw-Hill Book Compagny, New York, 1952, p.5
Les documents écrits sont tous ceux dont l'information peut être extraite
par la lecture du texte.
Les étapes à suivre pour une enquête concluante sont les suivantes:
Il est question ici de justifier le pourquoi du recours à la technique de
l'enquête.
C'est une étape qui suppose que le questionnaire a été distribué et a fait
l'objet des réponses par les personnes interrogées. Il est donc question ici
d'inventorier le nombre de copies de questionnaire distribué et le taux de réponses
réservées à chaque question. Signalons ici qu'il n'est pas impossible que certaines
questions du questionnaire ne fassent pas l'objet de réponse. D'où la nécessité de
le signaler et de l'exprimer en pourcentage.
Cette démarche permet d'apprécier à sa juste valeur, l'implication des personnes
interrogées ayant reçu le questionnaire dans la recherche des informations. En effet,
plus le taux de réponse aux questions est grand plus, la collaboration des personnes
interrogées est forte et plus l'enquête a réussi et confère une valeur scientifique au
travail.
6
PINTO, R., et GRAWITZ, M., op.cit, p. 152.
CHAPITRE III : REDACTION D’UN TRAVAIL SCIENTIFIQUE
- La page des abréviations et des sigles ainsi que celles des titres des
tableaux et des graphiques ne sont mentionnées que quand ceux-ci sont
exploités dans le travail.
- Ces pages d'annonces ne sont pas utilisées en ce qui concerne les articles
individuels à faire paraître dans la revue scientifique. Ceci c'est pour dire que
les pages des annonces sont utilisées quand il s'agit des ouvrages, ou des
monographies, des travaux (TFC, mémoire, thèse de doctorat).
III.2.1. L'Introduction
• L’état de la question
• La problématique
• L'hypothèse
• La délimitation du sujet
• Le choix et l'intérêt du sujet
• Les méthodes et les techniques utilisées
• Les difficultés rencontrées Le canevas du travail.
NB : Une introduction bien présentée permet au lecteur de se faire déjà une idée
sur l'étude qui a été menée.
1. Etat de la question
Il s'agît de vérifier les résultats des recherches antérieures, ainsi que toute la
documentation sur la théorie qui se rapporte au thème sous examen.
2. La problématique
3. L’hypothèse de travail
5. La délimitation du sujet
justifiant.
7. Canevas du travail
A titre de rappel, ces divisions sont éventuellement, les chapitres qui sont
4
Cfr.Supra, pp. 12-19.
divisés en sections, celles-ci en paragraphes, ceux-ci en sous-paragraphes etc8.
NB : Le chapitre est toujours annoncé par un petit texte cela avant d'aborder les
sections etc.
Il n'est pas exclu que le chapitre commence par une véritable introduction.
Dans ce cas, il serait bon de terminer le chapitre par une conclusion dite partielle.
NB: Un travail volumineux peut être divisé en Tome ou en volume.
A ce niveau, un bon travail scientifique est celui ou le style est ie plus clair
possible. Cette clarté s'obtient notamment par le choix des termes, par la concision
des idées, par le respect des règles de la grammaire et de la composition.
Par ailleurs, s'il s'agit d'un travail académique (TFC ou mémoire) il est
conseillé à l'auteur (étudiant) d'éviter l'emploi du pronom « je » ou « moi » qui est
généralement réservé aux maîtres.
Par modestie et à cause du fait que la recherche menée par l'étudiant est
réalisée sous la direction d'un professeur et que de nombreux apports extérieurs ont
concouru à sa réalisation, il serait honnête que l'étudiant emploi le prénom « nous ».
Par ailleurs, il faut éviter l'emploi du temps futur dans un travail scientifique
sauf pour la partie du travail consacrée aux perspectives d'avenir.
Pour ce qui est de la coupure des mots au bout d'une ligne, elle doit se
faire entre deux syllabes et deux consonnes et non entre une consonne et une
voyelle d'une même syllabe-Exemple : Pour le mal, c'est de couper de la manière
suivante:
> Par-agraphe
> Parag - raphe
> Paragrap - he
> On coupera plutôt de la manière suivante:
> Pa - ragraphe
> Para-graphe
> Paragra – phe
En outre dans le texte, il faut que l'auteur évite le plus possible les sigles
et les abréviations fantaisistes. Le principe de base dans ce
domaine est de n'utiliser que les abréviations universellement connus comme, ONU,
U.E, OTAN, Pr, Dr...
Cependant, si l'on ne peut pas éviter les autres abréviations, il faut les
mentionner sur une liste, de préférence au début du texte. C'est- à-dire dans le
groupe des pages des annonces10.
NB : Il n'existe pas une règle sur le nombre de ces paragraphes au moins encore
sur la longueur de ces paragraphes que devrait avoir un texte. Seul le bon sens, et
la logique guideront l'auteur.
Une bonne rédaction (du travail scientifique) est celle qui tient compte de
la nécessité de bien maîtriser les principales règles de la grammaire qui se
rapportent à la ponctuation. Une mauvaise ponctuation, non seulement qu'elle
reflète l'ignorance et la négligence de la part de l'auteur, mais aussi et surtout ne
rend pas la lecture du texte aisée et ne facilite pas la compréhension de ce dernier.
D’où, la nécessité de se référer aux règles qu'enseigne la grammaire à ce propos
Cette mise en évidence est faite soit par le caractère italique soit par la
mise entre guillemet.
Exemple : La place de la cuisson de « mikungu » dans la gastronomie congolaise
n'est plus à démontrer. Dans ce cas les soulignements ou les guillemets sont utilisés
pour attirer l'attention des lectures sur le fait qu'il s'agit d'un mot clé ou d'un mot
étranger à la langue dans laquelle est écrit le texte, (le français dans le cas en
espèce) et que par conséquent il n'est pas nécessaire de le chercher dans le
dictionnaire français.
C'est aussi question pour l'auteur d'en fournir une brève explication pour
ses lecteurs en bas de la page.
Tous les titres des chapitres, des sections, des paragraphes, des sous
paragraphes et autres se trouvant dans le texte sont soulignés ou mis en gras tout
en respectant la préséance entre ces titres.
IV. 1. Citation
Ce recours permet au chercheur d'avoir une idée sur ce qui est déjà
connu sur le sujet et par conséquent d'éviter les redits.
Par ailleurs, la tentation de s'attribuer les résultats ou les idées d'un autre
chercheur sans le mentionner explicitement est souvent grande. C'est dans ce
domaine que les jeunes chercheurs ont le plus de difficultés. Toutefois, retenons que
les plus grands péchés qu'un chercheur peut commettre sont: la déformation de la
vérité et le plagiat.
D'où, toutes les fois que l'on va se référer à d'autres auteurs, on sera dans
l'obligation d'indiquer et de citer la source de l'information.
NB : Les points de suspension peuvent être insérés dans l'extrait intégral de l'auteur
cité soit au début soit au milieu soit alors à la fin de la citation. Cela pour omettre des
passages qui n'intéressent pas le chercheur qui exploite la citation.
• A propos des techniques GODE J. WILLIAM dit: « les techniques sont des outils
utilisés dans la collecte des informations (...) qui devront plus tard être soumises à
l'interprétation et à l'explication grâce aux méthodes ».
Signalons pour clore ce point que les formules qui annoncent la citation
directes sont nombreuses. Par exemple: selon..., A propos de..., A en croire...,
D'après..., Pour..., Comme le dit.., idées soutenues quand il dit: « ..la liste n'est pas
exhaustive.
Une citation indirecte est le fait s'approprier la pensée d'un auteur sans
aucune intention de la reproduire intégralement c'est-à-dire telle qu'elle a été
énoncée par l'auteur. Dans ce cas ni les deux points (:) ou les guillemets ne sont
utilisés. Il est même recommandé au chercheur d'exprimer la pensée de l'auteur en
ses propres termes sans l'altérer. Toutefois, le danger de déformation de la pensée
de l'auteur est réel.
En conclusion, la citation directe est plus préférable que la citation indirecte.
• Un ouvrage
• Un article d'une revue
• Un travail (TFC, mémoire, thèse)
• Une source d'archivé (PV, Correspondance, Rapport...)
• Aux notes de cours
• Un site Internet (web), etc.
A. 1. Quand l'idée ou la pensée de l'auteur cité est puisée de son ouvrage pour
la toute première fois, la référence ou la note infrapaginale en bas de la page dot
reprendre:
Exemple:
■ L'op.cit. doit être souligné ou écrit en gras ou en italique, suivi d'un point et
d'une virgule.
■ Cependant, lorsque deux ou plusieurs ouvrages du même auteur ont déjà été
cité dans le travail en élaboration, l'utilisation de op.cit. doit être précédée du
titre inachevé de l'ouvrage dont le passage est exploitée. Ce titre inachevé
sera suivi de quelques points de suspension puis d'un virgule; p. ou de double
p. selon le cas, avant de poursuivre avec l'op.cit. Le tout devant être souligné
mis en gras ou en italique.
Exemple: ALBOU, P., Les problèmes..., op.cit, p. 112.
Par ailleurs, s'il s'agit d'un ouvrage important opus citatum (op.cit.)
souligné est remplacé par opus laudatum (op.laud) qui signifie ouvrage remarquable
cité.
Exemple:
(2) CHAPIS, G., La réception, éd. Jacques Lanore, Paris, 1990, p.28.
Ceci est valable aussi bien pour la deuxième fois qui vient immédiatement
après la première fois que pour la deuxième fois qui vient immédiatement après l'op-
cit.
NB : L'idem est soit souligné, soit mis en gras soit alors en italique, et l'initial en
majuscule.
Exemple:
(6) MUKENDI, J., Gestion ... op.cit, p 272.
(7) MUKENDI, J., Idem, p. 168.
A.4. Utilisation de Ibidem souligné, mis en gras ou en italique
On emploie Ibidem quand on veut éviter de reprendre les mêmes
indications bibliographiques d'un même ouvrage dont deux notes infrapaginales se
suivent successivement et surtout à la même page.
e
Exemple :
Exemple :
(2) BURTON, W., « Cérémonies d’introduction et d’investiture d’un
Mulopwe » in Bulletin de Juridiction indigène, n° 2 (1939),
p.35.
B. 3. L'utilisation d'idem ou d'ibidem dans le cas d'un article se fera dans les mêmes
conditions et contextes que quand il s'agissait d'un ouvrage13.
Signalons que s'il s'agit d'une oeuvre collective (ouvrage ou article de plus
d'un auteur, on reprendra le nom, le post-nom et l'initial du prénom en majuscule de
ces auteurs s'il ne sont pas plus de deux auteurs. Dans le cas de plus de deux, on
ne donnera que les éléments du premier auteur suivi de la mention « et al. » du latin
alii qui signifie les autres.
2) Les documents d'archives sont cités en entièreté quelque soit !e nombre de fois,
mais à condition que chacune de fois soit séparée de l'autre par la citation d'un autre
document ou un autre ouvrage ou article.
Exemple :
D.3. S'il s'agit d'une citation venant d'un discours non publié, on indiquera:
■ Le nom et post-nom et l'initial du prénom de l'auteur du discours en
majuscule;
■ La date ;
■ Le lieu ;
■ L'occasion de la dite allocution
■ La mention « inédit » mise entre parenthèse.
Exemple : Directeur Général MATUMELE, V., Discours prononcé à l'occasion de
la clôture de l'année académique 2011-2012, Kinshasa, juillet 2012, (inédit).
NB. : 1) ON reprendra les mêmes éléments à chaque fois qu'on fera allusion aces
propos.
2) Le recours à Ibidem pour la prochaine note ne se fera que quand les deux
notes faisant allusion à ces mêmes propos se suivent immédiatement
F. 1. Par citation de seconde main, il faut entendre la citation d'un auteur qu’on
n’a pas lu mais dont on a pris connaissance par le texte ou les idées d'un autre
auteur qu'on a lu. Dans un tel cas, la note concernée par ce genre de situation sera
présentée de la manière suivante :
Ici, on donne :
■ L'auteur
■ Identité de l'ouvrage ou de la revue ;
■ Page consultée de l'ouvrage ou de la revue
46 )
Exemple : les touristes ont visité le site du Jardin d'Eden en vagues successives.
Le bus a transporté au premier tour cinquante-cinq touristes et 60 au second tour.
V. 2. De l'emploi de la pagination
V.2.1. Des pages numérotées en chiffres romains
Il s'agit ici de toutes les autres pages autres que celles sus évoquées.
Dans ce cas, elles le sont d'une manière continue. Toutefois, certains auteurs le font
d'une manière discontinue. Dans le premier cas, la pagination va de la première
page à la dernière page de façon continue, c'est le procédé le plus utilisé. Cette
façon de faire a l'avantage de donner une idée sur le volume général de l'ouvrage,
cela en se référant au numéro repris sur la dernière page.
Signalons tout de suite que ce procédé n'est pas très courant. Toutefois,
il n'est pas impossible qu'on soit en face de tels cas.
Exemple : Cette idée a été reprise par KASEMA (KISEMA, N., 2008,
p.34).
Ainsi, si le lecteur veut connaître l'ouvrage en question dans lequel est
retiré la citation ou l'idée, il n'a qu'a recourir à la bibliographie reprise à la fin du
travail du chercheur.
N.B.:
■ On prendra soin de tirer une ligne pour séparer le texte proprement dit des
références.
■ Il appartiendra à l'opérateur de saisie de savoir à quelle hauteur placer la
ligne de séparation de façon à réussir à intégrer en bas de la page, toutes
les références reprises dans le texte.
■ On évitera que les données de la référence continuent à la page suivante du
texte.
1. BAMWISHO, M., Initiation à la méthode de la recherche en éducation,