b. La composante attributaire
Elle comporte des caractéristiques décrivant l’objet (description géométrique, caractéristiques
thématiques,…). Il existe donc un lien dynamique dans le logiciel SIG entre les données spatiales
(géométriques), d'une part, et les données alphanumériques, d'autre part. Toutes ces données sont
stockées dans des tables.
Ces données viennent apporter une information supplémentaire, propre à chaque objet identifié: le
propriétaire de la parcelle, le diamètre de la conduite d’eau
Cet appareil permet d’obtenir le tracé de proche en proche à partir d’un point de référence.
L'appareil peut enregistrer un code en plus de la position d'un point. Le code permet d'identifier le
point relevé, ce qui facilite le travail de dessin à l'ordinateur.
Toutes sortes d'objets peuvent avoir leur code (coins, portes de bâtiments, trottoirs, fossés, etc.)
2. Photos aériennes
Ensemble de clichés effectués à plusieurs kilomètres d’altitude
Laser scannig
Exemple de cliché
Balayage laser
3. Images satellites
Les satellites d’observation de la terre, fournissent des données transmises sous forme d’images
numériques en mode raster.
Les données doivent subir certains traitements rectificatifs avant de les intégrer dans un SIG
Exemple de cliché
5. Digitalisation
- La digitalisation est adaptée à la représentation vectorielle.
- Ce mode de saisie permet de conserver la précision des
informations présentes dans le document de base.
- La digitalisation est un travail long et coûteux.
- De plus un traitement préalable sur les documents de base
peuvent s’avérer nécessaire si ceux ci sont trop chargés
6. Scannage de plans
Convient parfaitement à la représentation raster. Ce mode de saisie est rapide et peu coûteux
L’inconvénient de cette méthode est la retranscription des erreurs dues au support d’origine
(déformation du papier, épaisseur du trait, …)
Si la donnée est scannée et géoréférencée c’est de la donnée «raster »
Un objet spatial est un objet représenté par une géométrie en dimension spatial.
Les données utilisées dans les SIG ont un caractère spatial défini par une géométrie
La localisation de cette géométrie est exprimée:
Soit dans l’espace géographique (globale) non projeté (latitude/longitude)
Soit plane dans un système de projection
Géodésie est une science qui étudie la mesure des dimensions et la forme de la terre. Cette science
intervient en amont de la cartographie et permet (entre autre) d’assurer le positionnement des
bases de données géographiques nécessaire aux SIG.
Un ellipsoïde est une surface régulière qui lorsqu'elle est bien choisie (centre, dimensions,
orientation...) s'écarte au maximum de quelques dizaines de mètres du géoïde. L'ellipse est un ovale
doté d'un grand axe (l'axe plus long) et d'un petit axe (l'axe plus court). Pour l’ellipsoïde terrestre, le
demi-grand axe est le rayon entre le centre de la Terre et l'équateur, alors que le demi-petit axe est le
rayon entre le centre de la Terre et le pôle.
L'ellipsoïde est la surface mathématique, la plus proche de la surface de la terre. C’est la surface de
référence pour déterminer la position horizontale (coordonnées latitude - longitude)
Depuis le 18e siècle, les géophysiciens tentent de concevoir un ellipsoïde terrestre qui se rapproche le
plus fidèlement de la forme de la Terre
Depuis les années 1960, les mesures acquises par télédétection ont permise de raffiner le modèle
d’ellipsoïde terrestre et de définir des standards internationaux.
Figure III.2 : Système géodésique de la terre (Les systèmes de repérage des coordonnées)
1. Longitude (lambda)
La longitude (figure III.3) d’un point est l’angle formé par le plan méridien contenant ce point avec
un plan méridien pris comme origine. La longitude se compte de 0 à 180 degrés (ou de 0 à 200 grades)
à l’est et à l’ouest de la méridienne origine.
2. Latitude (phi)
La latitude Ø (figure III.3) d’un point est l’angle formé par la normale à l’ellipsoïde passant par ce
point et le plan de l’équateur. Elle se compte de 0 à 90 degrés (ou de 0 à 100 grades) au nord et au sud
de l’équateur.
.
Les deux premiers ellipsoïdes sont quasi-identiques (même demi-axe et même aplatissement)
La chaîne primordiale
Cette opération a été entamée en 1953 et venait compléter l'ancienne chaîne. Ainsi, l'ancienne chaîne
qui comprenait 80 points a été renforcée par l'ajout de 100 nouveaux points.
Nota: Le parallèle nord comprend 450 points. La précision en planimétrie de ces points varie entre 10
et 15 cm et la précision relative moyenne est de l'ordre de 6 cm.
c. Le réseau Saharien
Ce réseau est composé de deux sous-ensembles: le réseau astronomique et l'Axe 3000
Le réseau astronomique
Cette opération a été réalisée entre 1954 et 1968. Elle comprend au total 636 points (Figure IV.1).
1. Le Lambert Algérie
Ce système est divisé en deux zones : Lambert Nord Algérie et Lambert Sud Algérie. Il s’agit de la
projection de l'ellipsoïde (modèle mathématique de la terre) sur un cône dont le sommet est sur l'axe
des pôles et ce cône est tangent au parallèle origine de latitude phi0 ou parallèle central. Cependant, la
projection conique Lambert a été abandonnée vers le début des années 80.
l’ellipsoïde de Clarke 1880. La Base de données applicable pour l’Algérie présente quatre fuseaux
(Figure IV.5) :
UTM zone 29N entre 12° et 6° Ouest,
UTM zone 30N entre 6° Ouest et 0° Greenwich,
UTM zone 31N entre 0° Greenwich et 6° Est,
UTM zone 32N entre 6° et 12° Est.
4. Le système WGS84
WGS 84 (World Geodetic System 1984) est un système mondial mis au point par le département de la
défense des États-Unis et utilisé par le GPS, basé sur l’ellipsoïde WGS84. Ce système utilise une
projection cylindrique.
Remarque
Les différentes couches se superposeront parfaitement dans la mesure où leurs données respectives
sont géoréférencées avec la même précision.
Le géocodage, processus automatique, utilisé pour transformer les références implicites en références
explicites et permettre ainsi de localiser les objets et les événements sur la terre afin de les analyser.
Les données raster sont sous forme d’une matrice de pixels (pictures elements) découpant
régulièrement l’espace et dont la valeur est représentative de l’information à mesurer sur le terrain.
Une image raster peut être un plan scanné, une photographie aérienne ou une image satellitaire (figure
V.4)
Figure V.4 : Exemples de données raster : photographie aérienne, image satellitaire, plan scanné
Chaque objet spatial est doté d’un identifiant qui permet de le relier à une table attributaire (figure
V.6). Par exemple : une table MapInfo
Figure V.6 : Lien entre les données graphiques et les données alphanumériques dans un SIG