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⃗⃗
⃗ (⃗ ⃗) ⃗ ( )
Sachant que
⃗ ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( ⃗) ⃗⃗ [⃗ ⃗⃗ ]
⃗ [⃗ ⃗⃗ ] ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( ⃗⃗ ) ⃗ ⃗
On obtient :
⃗
⃗ ⃗ ⃗⃗ ( ) , -
Finalement on trouve:
⃗ (⃗ ) ⃗⃗ ( )
Electromagnétisme S.CHETTOUH
II. Equations de propagation du champ ⃗⃗
Pour établir l’équation aux dérivées partielles pour le champ magnétique ⃗⃗ , calculons le
rotationnel du théorème d’Ampère-Maxwell :
⃗
⃗ (⃗⃗ ⃗⃗ ) ⃗ , -
⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( ⃗⃗ ) ⃗⃗ ⃗ , -
mais
⃗⃗
⃗⃗ ⃗ (⃗⃗ ⃗)
ou encore
⃗⃗ ⃗ (⃗⃗ )
donc
⃗⃗ (⃗⃗ ) ⃗⃗
⃗ (⃗ )
⃗⃗ (⃗⃗ )
Electromagnétisme S.CHETTOUH
D’après la loi de l’induction (Equation de Maxwell-Faraday) on a
⃗⃗
⃗ ⃗
d’où
⃗
⃗ ⃗ [⃗ ⃗ ] ⃗ * +
⃗⃗
⃗ *⃗⃗ +
Sachant que le rotationnel du gradient d’un champ scalaire est nul, on peut déduire du résultat
de l’équation précédente qu’il existe un champ scalaire V appelé potentiel scalaire tel que :
⃗
⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
et l’on a :
⃗
⃗ ⃗⃗
⃗
⃗⃗ . ⃗⃗ /
[⃗ ⃗ ]
Et on a
⃗⃗ ⃗ ⃗
⃗ ⃗⃗ ⃗⃗ ⃗ ⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( ⃗) ⃗
⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( ⃗) ⃗⃗
Electromagnétisme S.CHETTOUH
⃗
En utilisant l’équation ⃗ ⃗
⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( ⃗) ⃗ * ⃗ +
il vient
⃗
⃗ (⃗⃗ ⃗) ⃗⃗ ⃗ ( )
Soit
⃗⃗
⃗ ⃗ [⃗ ⃗ ( )]
[⃗ ⃗⃗ ]
{
Ces des équations sont couplées, mais on peut profiter de la possibilité d’un change de jauge
pour imposer à ⃗ et des condition particulières:
(a) L’une des conditions, dite jauge de Coulomb, consiste à imposer :
⃗ =0
(b) Une autre condition de jauge, dite jauge de Lorentz, consiste à poser:
⃗⃗
⃗
⃗
Electromagnétisme S.CHETTOUH
⃗ ⃗
⃗ ⃗⃗
⃗⃗
⃗ ⃗
⃗
⃗ ⃗⃗
⃗ (⃗⃗ )
⃗⃗ (⃗⃗ )
⃗⃗⃗ ⃗ ⃗⃗⃗ ( ⃗ ⃗)
⃗⃗⃗ (⃗⃗⃗ )
* + ⃗⃗⃗ ⃗
L’onde plane progressive sinusoïdale constitue une solution particulière de l’équation d’onde
seulement si la relation suivante, dite relation de dispersion, est satisfaite :
Electromagnétisme S.CHETTOUH
V.2. Structure de l’onde uniforme plane
L’onde plane progressive sinusoïdale doit également satisfaire le théorème de Gauss. En
absence de charges électriques :
On a
⃗ ⃗
Une onde plane progressive sinusoïdale est une onde dont le champ électrique a la forme
suivante (en notation complexe) :
⃗ ⃗ ⃗⃗ ( ⃗ ⃗)
⃗ ⃗⃗ ⃗ ⃗
Soit encore
⃗ ⃗
L’onde plane progressive sinusoïdale est une onde dont le champ magnétique a la forme
suivante (en notation complexe) :
⃗⃗ ⃗ ⃗⃗ ( ⃗ ⃗)
⃗ ⃗⃗ ⃗ ⃗⃗
⃗ ⃗⃗
Electromagnétisme S.CHETTOUH
On montre aisément que pour une onde plane progressive sinusoïdale :
⃗⃗ ⃗⃗ ⃗ ⃗
D’où
⃗⃗
⃗⃗
⃗ ⃗ ⃗⃗
⃗ ⃗ ⃗⃗
Remarque : Quelle que soit la direction de propagation d’une onde plane, on montre
facilement que :
Les champs ⃗ et ⃗⃗ perpendiculaires entre eux ;
Chacun des deux champs est perpendiculaire à la direction de propagation.
Electromagnétisme S.CHETTOUH
V.3.1. Onde de polarisation rectiligne
Une onde électromagnétique plane est dite de polarisation rectiligne si le champ ⃗⃗ garde une
direction constante (polarisation rectiligne). Dans le cas d’une variation sinusoïdale en
fonction du temps il s’écrit en notation réelle :
⃗ ⃗ ( ⃗ ⃗)
où
⃗⃗ : vecteur constant ;
: pulsation de la fonction sinusoïdale ;
⃗ : vecteur d’onde perpendiculaire au plan d’onde avec ⁄ ;
⃗ ⃗ : phase instantanée ou plus simplement phase de la grandeur variable.
⃗ ⃗ ( ⃗ )
ou une fréquence
( ⃗ )
( ⃗ )
Electromagnétisme S.CHETTOUH
pouvant être différentes.
et si l’on prend pour origine des temps un instant où Ex passe par sa valeur maximale on a :
avec
√ ( )
* + * ( ) +
( ) ( )
Electromagnétisme S.CHETTOUH
= densité d’énergie électrique + densité d’énergie magnétique
( )
Considérons dans le milieu, un volume limité par une surface (S). L’énergie
électromagnétique est :
On a :
⃗⃗ ⃗ ⃗⃗ ⃗
⃗⃗ ⃗⃗ et ⃗ ⃗⃗ ⃗ * +
⃗ ⃗⃗ ⃗⃗
⃗ * +
Donc
⃗⃗ ⃗⃗
⃗ 0⃗ * +1 * +⃗ ⃗
⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗
⃗ (⃗⃗ * +) ⃗ (⃗ ) ⃗⃗ ⃗ * +
Donc
⃗⃗
⃗ (⃗ * +)
⃗⃗
∭ ⃗⃗ (⃗⃗ * +)
⃗⃗
∭ ⃗ (⃗ * +)
Electromagnétisme S.CHETTOUH
Elle représente la puissance électromagnétique qui sort du volume ( ), c’est à dire la
puissance moyenne p rayonnée par ce volume.
⃗⃗
∭ ⃗ (⃗⃗ * +)
∬ ⃗⃗ ⃗
⃗⃗
⃗⃗ ⃗⃗ * +
∬ ⃗⃗ ⃗ ∬ ‖⃗⃗ ‖ ‖⃗⃗ ‖
〈 〉 ∫ √
〈 〉 ∫ ( ⃗ ⃗ )√
Electromagnétisme S.CHETTOUH
〈 〉 √ ∫ [ [ ⃗ ⃗⃗⃗ ]]
〈 〉 √
⃗ ⃗ ⃗⃗ ⃗
⃗ ⃗ ⃗⃗ ⃗
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Le champ électrique réfléchi a même amplitude que le champ électrique incident et il est
déphasé de π par rapport à ce dernier. Pour que le trièdre ⃗⃗ ⃗⃗ ⃗ direct, il faut que le
champ magnétique réfléchi ⃗⃗ soit dans le même sens que le champ magnétique incident ⃗⃗
c’est à dire que sa réflexion s’effectue sans changement de phase. En définitive les ondes
incidente et réfléchie s’écrivent
⃗ ⃗ ⃗⃗ ⃗
⃗ ⃗ ⃗⃗ ⃗
Dans le vide, l’onde résultante est la somme de l’onde incidente et de l’onde réfléchie et ses
vecteurs champs ont pour valeur
⃗ ⃗⃗ ⃗ ( ) ⃗
⃗ ( )
⃗
⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗ ( ) ⃗
⃗⃗ ⃗
⃗ ( )⃗
⃗⃗ ⃗
Ces relations montrent que les champs ne se propagent plus mais qu’ils oscillent
sinusoïdalement en fonction du temps avec une amplitude qui est fonction de la distance z,
leur déphasage étant de on dit que l’onde est stationnaire.
L’amplitude du champ électrique est nulle pour ,
c’est à dire pour .
L’amplitude du champ magnétique est nulle pour ( )
, c’est à dire pour ( ) .
Les points où l’amplitude est nulle sont appelés les nœuds et les points où l’amplitude
est maximale sont appelés les ventres.
Electromagnétisme S.CHETTOUH