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1) Introduction
Le système de fichiers correspond au type de formatage qui va être appliqué à une partition,
c'est ce qui permet de retrouver un fichier sur un disque dur. Le système de fichiers de Linux
est tout entier organisé à l'intérieur d'une seule arborescence. Le système de fichiers peut faire
référence à un ou plusieurs disques durs locaux ou distants, lesquels peuvent contenir une ou
plusieurs partitions (aussi appelée un volume, une unité ou un disque). Le système de fichiers
de Linux est à géométrie variables, il est compatible avec la plupart des systèmes de fichiers
éxistant dans le monde (et entre autre les systèmes FAT, FAT 32 ou NTFS de Windows de
Microsoft), il peut gérer la plupart des support physiques, et il peut s'agrandir à tout moment
(l'administrateur du système peut créer un nouveau point de montage n'importe où dans
l'arborescence).
2) Principe
a. Définition
Pour un système d’exploitation, un fichier est une suite d’octets. Chaque fichier est
identifié par un nom auquel on associe un emplacement sur le disque (une référence) et
possède un ensemble de propriétés : ses attributs. Le formatage d’un disque ou d’une clé USB
consiste à créer l’organisation logique permettant d’y mettre des données. Cette organisation
logique est ce que l’on appelle système de fichiers.
b. Représentation
Le système de fichier est conçu de telle sorte que les utilisateurs puissent accéder
aisément à leur donnée et effectuer des traitements via des commandes. De même le système
de fichier doit permettre aux programmes d’y accéder.
Sous Linux, le système de fichiers est organisé sous forme d’un arbre de répertoires et de sous-répertoires
à partir d’une racine commune.
Plusieurs attributs (métadonnées) définissent un système de fichiers. Sous linux, les principaux sont
:
• la taille maximale ;
• les droits d’accès ;
• les dernières dates d’accès et de modification ;
• le propriétaire et le groupe ;
• le nombre de blocs utilisés ;
• le type de fichiers ;
• le compteur de liens ;
• un arbre d’adresses de blocs de données.
Les types de systèmes de fichiers installés (montés) sur un ordinateur sont enregistrés dans le
fichier "/etc/fstab " (file system table). La commande "fdisk" affiche certaines informations
sur les systèmes de fichiers montés. Sous Linux et contrairement à Windows, tous les lecteurs
sont regroupés dans une arborescence unique ("/").
Pour chaque fichier, les droits d'accès sont fixés pour trois catégories d'utilisateurs:
Par exemple:
666 donne le droit à tous en lecture et en écriture
777 donne tous les droits à tous
700 donne tous les droits au propriétaire de fichier
Utiliser la commande mkfs pour créer un système de fichiers sur un disque ou sur une partition.
L’option -t sert à spécifier le type du système de fichier, tandis que -L permet de définir le label
Un système de fichiers Linux est accessible uniquement si elle est montée sur la hiérarchie du
fichier est appelé le point de montage. Tout répertoire peut agir comme un point de montage
pour tout type de système de fichiers, et les systèmes de fichiers montés peuvent contenir
d’autres systèmes de fichiers montés. Le montage d’un système de fichiers masque le contenu
précédent du répertoire de point de montage, d’où il est préférable d’utiliser un répertoire vide
pour le montage. Le répertoire / mnt est fourni comme point de montage temporaire.
Ex :
# ls /home
Lorsqu’un système de fichiers n’est plus nécessaire, il peut être démonté. Pour cela utiliser la
commande unmount.
Ex :
# umount /home
# ls /home
VI) Les règles de nomage des fichiers
Les anciens unix étaient limités à 14 caractères, mais de nos jours les noms de fichier long sont gérés de 1 à
255 caractères .
La barre oblique ou "slash" (/) est interdit puisque c'est le délimiteur de répertoires dans
l'arborescence, et qu'elle représente la racine, c'est à dire le sommet de l'arborescence. Les
fichiers dont le nom commence par un point sont des fichier cachés ou masqués, ils n'apparaissent
pas par défaut avec la commande "ls" sans l'options "-a", et la plupart des commandes n'en
tiennent pas compte à moins d'y faire mention explicitement.
Le double point (..) identifie le répertoire parent et le point (.) identifie le répertoire courant
ou répertoire de travail. Ces deux fichiers éxistent dans tout les répertoires. Il n'est donc pas
possible de nommer un fichier avec un seul point ou avec deux points puisque les pointeurs
existent déjà (il n'est pas possible d'avoir deux fichiers portant le même nom dans le même
répertoire, et il n'est pas possible de supprimer le pointeur vers le répertoire courant, ni vers
le répertoire parent).
Les jokers
Les jokers ("?", "*", "[]") sont aussi appelés caractères génériques parcequ'ils peuvent remplacer
tout ou partie d'un chemin, d'un répertoire ou d'un nom de fichier.
??
Exemple d’arborescence
Sous Linux le disque est organisé en une structure hiérarchique, c'est-à- dire en une
arborescence de répertoires. Chaque répertoire contient des noms de fichiers ou de sous
répertoires qui contiennent eux-mêmes des noms de fichiers et de sous répertoires, etc. ...
Pour retrouver un répertoire ou un fichier,il sera donc nécessaire d'énumérer la séquence de
répertoires à traverser pour aboutir au répertoire ou au fichier souhaité. Cette séquence est
appelée chemin d'accès
TP : Commandes shell de manipulations de fichiers