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Figure 46:Courbe 4-connexe et intérieur 8-connexe et Figure 47: Courbe 8-connexe et intérieur 4-
connexe...........................................................................................................................................72
Figure 48:Indice d'un chemin fermé................................................................................................72
Figure 49:Points -simples.............................................................................................................76
Figure 50:Chemin trivial et chemin non trivial................................................................................81
1 1
Figure 51: Les cercles S 4 et S 8 ..............................................................................................87
Figure 52: Le plan digital.................................................................................................................87
Figure 53:Le plan digital sans origine..............................................................................................87
iii
AVANT- PROPOS
RESUMÉ
vi
ABSTRACT
vii
INTRODUCTION GENERALE
a) Définition
X X
A B
b) Remarque
c) Exemple
(X, 1) n’est pas connexe car en prenant A = {1} et B = {2,3} alors ces 2
ensembles partitionnent X en 2 ouverts non vides. (X, 2) est connexe.
d) Théorème
Preuve
5
e) Remarques
f) Exemples
a) Notion de chemin
b . .a
Figure 5:S1 est connexe par arcs
U’ V’
Preuve
Preuve
C
La réunion d’une famille ( j ) j∈J des parties connexes par
arcs de X, ayant un point commun p, est connexe par arcs.
8
Preuve
¿ Cj
Soit C = j ∈ J et (a,b) C2, alors il existe (i,j) J2 tel que a Ci et b
Cj.
ci cj
a b
i
j
p
un autre chemin
ρ
j : [0,1] Cj joignant p à b. On obtient un chemin
reliant a à b en juxtaposant, c'est-à-dire en mettant bout à bout, les
chemins
ρi et ρ j de la manière suivante :
¿ Cj
: [0,1] C = j ∈J
1
x ↦ ρ ( x )=
{ ρi ( 2 x ) si 0≤x ≤
ρ j ( 2 x−1 ) si
1
2
≤x ≤1
2
ρ 1
ρ1
Comme les restrictions [ ]
0,
2 et [ ]
2
,1
de ρ sont continues, avec
[ 0,1 ] = 0 , 1 ∪ 1 , 1 et ( ρi o f ) 1 =( ρ j o g ) 1
[ ][ ] () ()
2 2 2 2 , alors est continue sur
[ 0,1 ] . D’où, ρ est un chemin joignant a à b.
- Réflexivité
- Symétrie
Soient x, y X tels que x y. Il existe un chemin : 0,1]. X, avec
(0) = x et (1) = y. On définit f : 0,1] 0,1] par f(t) = 1 t,
t 0,1]. Alors f est continue et of : 0,1] X est continue avec (of )
(0) = f(0)]= (1) = y et (of )(1) = f(1)] = (0) = x.
- Transitivité
1
{
λ(t)=¿ ( ρ of )(t ) si 0≤t≤ ¿ ¿¿¿¿
2 x
y
z
1 1
Comme 2 [ 2]
( ρ o f ) ( )=ρ f ( ) =ρ (1 )= y et ( μ o g ) ( 12 )=μ ( 0)= y ; λ (t )
est bien
1
définie. Aussi, ρ of est continue sur
[ ]
0,
2 et μ og est continue sur
1
[ ]
2
,1
. Il suit que est continue sur [0,1].
a)Définition
11
b) Propriétés
I.2.GROUPE D’HOMOTOPIE
1) Définitions
(2) F ( x ,1 )=g ( x ) ,∀ x∈ Χ
F
2) Remarque X x [0,1]
Géométriquement, si
0≤t≤1 et i t : X → X x [ 0,1 ] est définie
par
i t ( x )=( x ,t ) qui est continue, on construit f = F o i :
t t
Χ⃗
it cont Χ x [ 0,1 ]⃗
F cont Υ et f t : Χ →Υ qui est aussi continue.
Si t =0 , f 0 =Foi 0 ⇒ f 0 ( x ) =( Fo i 0 ) ( x )=F ( i0 ( x ) ) =F ( x ,0 )=f ( x )
Donc , f 0 =f et Si t=1 , f 1 =Foi 1 ⇒ f 1 ( x ) =F [ i 1 ( x ) ]=F ( x ,1 )=g ( x ) . Donc , f 1=g .
ft
t Χ×{ t }
0 Χ ×{ 0 } f0=f
Figure 9: Homotopie
3) Théorème
13
R : Χ ×[ 0,1 ] → Χ ×[ 0,1 ]
définie par R( x,t )= ( x , 1−t ) , qui est continue.
R F
R : Χ ×[ 0,1 ] → Χ x [ 0,1 ] → Υ .
On compose F avec Cont Cont
−f ≈g ⇒∃ F : Χ x [ 0,1 ] ⃗
Cont Υ telles que F ( x ,0 ) =f ( x ) et
F ( x ,1 )=g ( x ) ∀ x ∈ X
−g≈h⇒ ∃ G: Χ x [ 0,1 ] ⃗ Cont Υ telles que G ( x , 0 ) =g( x ) et
G ( x ,1 )=h( x ) ∀ x ∈ X
Η : Χ × [ 0,1 ] →Υ
1
( x , t ) →Η ( x ,t )=
{ F ( x , 2t ) si 0≤t≤
G ( x , 2t −1 ) si
1
2
2
≤t ≤1
1
( 2)
Au point de coupure
1
: Η ( x , )=
2
{
F x ,2 .
1
=F ( x , 1 ) = g ( x )
G ( x , 2. −1)=G ( x , 0 ) = g ( x )
2
4) Classes d’homotopie
[ C ( Χ , Υ ) ]= { [ f ] : f ∈C ( Χ , Υ ) } .
Soient
f 1 , g1 : Χ →Υ et
f 2 , g 2 :Υ →Ζ des applications
continues telles que
f 1 ≈g 1 et f 2≈g 2 . Alors f 2 o f 1≈g 2 o g 1
Preuve
15
D’où
f 2 of 1 ≈ g2 og1
6) Exemples d’homotopie
(2)
F ( 0 , t )=x 0 et F ( 1 , t )=x 1 , ∀ t ∈ I
Remarques
0 1 S x0
b. Théorème
17
c. Concaténation de chemins
x1 x2
x0
X
μ ( 2t−1 ) si
1
2
2
≤t≤1
( 12 )=ρ ( 1 )=x
Au point de coupure, on a : =
( ρ∗μ )
1
2
=
( 2 ){ ρ 2.
( ) μ 2 . 1 −1 =μ ( 0)=x
1
x1 x3
x2
x0 Figure 14:Concaténation de 2 chemins
Par définition, les chemins *(*) et (*)* sont donnés par les
formules :
1
ρ ( 2 t ) si 0≤t ≤
{ 1
[ ρ∗( μ∗σ ) ] ( t )= μ ( 4 t −2 ) si ≤t ≤
2
3
2
3
4
σ ( 4 t −3 ) si ≤t ≤1
4
ρ ( 4 t ) si 0≤t ≤
et
[ ( ρ∗μ )∗σ ] ( t )=
{ μ ( 4 t −1 ) si
1
4
1
≤t ≤
σ ( 2 t −1 ) si ≤t ≤1
2
1
2
4
2°) *
e y = et ex *= avec e x e y , deux éléments
neutres (à gauche et à droite). Or l’élément neutre doit être
unique qui conduit à l’unicité de l’inverse. Donc, il faut que
ex
=
e y si et seulement si x=y.
1. Définitions
- On appelle lacet en
x0 (ou lacet de base x0 ), tout chemin dont
x
l’origine (0) et l’extrémité (1) sont confondues en 0 (c’est-à-dire
ρ ( 0 )=x 0 =ρ ( 1 ) ).
X
x0
Figure 15:Lacet de base x0
2. Le groupe d’homotopie
1) Théorème
Preuve
1
Par [ ρ ]∗[ μ ]=[ ρ∗μ ] où ρ∗μ:I→Χ tel que ( ρ∗μ )( t )=¿ ρ ( 2t ) si 0≤t≤ ¿ ¿¿¿
2 {
(1) La loi* est bien-définie
(2) La loi* est associative : ( [ ρ ]∗[ μ ] )∗[ σ ] =[ ρ ]∗( [ μ ]∗[ σ ] ) ∀ [ ρ ] , [ μ ] , [ σ ]
L( X , x 0 )
dans ¿
ex ex
(3) La loi * admet un élément neutre : 0 où 0 : I X définie par
e x ( t )=x 0 ∀ t ∈ I
0 (chemin constant en
x0 ) car :
1
[ ρ ]∗[ e x ] =[ ρ∗e x 0 ] ¿ [ ρ ] avec ( ρ∗e x0 ) ( t ) =
0
{ ρ( 2t ) si 0≤t ≤
e x ( 2 t−1 ) si
0
1
2
2
≤t ≤1
1
=
{ ρ( 2t ) si 0≤t ≤
x 0 si
1
2
≤t ≤1
2
ρ∗e x ≈ρ ⇒ [ ρ∗e x0 ] ¿ [ ρ ] et [ e x 0 ] ¿ [ ρ ] =[ e x0 ¿ ρ ] =[ ρ ]
0
L( X , x 0 )
(4) Chaque élément de ¿ admet un inverse pour la loi .
Soit [ ρ ]∈ L( X , x 0 )
¿ .
D’où
[ L( X , x ) ¿ ,*]
0
est un groupe noté 1(X,
x0 ) appelé le premier
groupe d’homotopie de X en
x0 ou le groupe de Poincaré de X en x ou
0
2) Remarques
22
x0 dans X (c'est-à-
¿
(1) Si X est la composante connexe par arcs de
¿
dire X est la plus grande partie connexe par arcs contenant x 0)
¿
x x x x
¿
alors L(X, 0 )=L( X , 0 ), d’où 1(X, 0 ) = 1( X , 0 ). Ainsi, le
groupe fondamental n’a d’intérêt que si X est connexe par arcs
Π 1 ( X , x 0)
(2) Il existe autant de groupes qu’il y a des points dans X.
3) Théorème
Preuve
Π 1 ( X , x 0)
Il s’agit de construire un isomorphisme entre et
Π 1 ( X , y0 )
. Comme X est connexe par arcs, soit : IX un chemin
d’origine
x0 et d’extrémité y 0 .
1
Figure 16: Composition d'un chemin avec un lacet
(1) H est bien définie car * est une opération bien définie.
(2) H est un homomorphisme de groupes :
H()H ()=-1 -1
= (-1)(-1)
= -1(-1)
23
ex
= -1( 0 )
= -1()
= H()
= H()
= (-1)-1
=( -1)(-1)
= ( -1) (-1 )
e e
= x 0 x 0
Π 1 ( X , y0 )
= [ ], [ ]
4) Remarques
5) Définitions
(1)Un espace connexe par arcs ayant son groupe fondamental 1(X)
nul s’appelle un espace simplement connexe.
On écrit alors 1(X)= (0).
6) Théorème
(1)
id X : X → X est homotope à une application constante c : X X
(2) Quel que soit l’espace Y, si f, g : Y X sont des applications
continues alors f g
(3) X est homéotope à un espace à un point.
Preuve
Y ⃗f X c⃗ X Y g⃗ X c⃗ X
Considérons ⃗
cof et c⃗
og
Comme
id X ≈c alors id X o f ≈c o f et id X o g≈cof . Or c o f =c o g .
(2) (3) : Supposons (2) satisfaite. Soit x0X et Y= xo. Montrons que
X est homéotope à Y. Il faut définir deux applications continues f :
XY et g :YX telles que f o g idY et g o f idX. Soit g :YX
l’inclusion et f :XY définie par f(x)= x0 xX. Clairement f et g
sont des applications continues.
idY. Ainsi
f o g≈id Y . Maintenant, (g o f)(x )= gf(x ) = g(x )=x .
0 0 0 0
Soit idX : XX. Alors g o f : XX et idX : XX sont des
applications continues. D’après (2) en prenant Y=X, on obtient g o f
idX .
7) Espace contractile
a. Définition
26
b. Exemples
8) L’homomorphisme (f)
a. Définition
b. Propriétés de (f)
= f o ( o )
= (f) (]*[)
Preuve
4. Théorème
28
Preuve
5. Corollaire
Preuve
2 π ti
a. l’homomorphisme p(t)= e
2 π ti
L’application p : ℝS1 définie par p(t)= e = cos2t + i sin2t = (
cos2t, sin2t) a les propriétés suivantes :
29
=r ℝ: rℤ =ℤ.
S1ℝ
x y
( ,
r : ℝ2\(0,0)ℝ2 où r(x,y)= √ x2+ y2 √ x 2+ y2
(x,y)
r(x,y)
Posons x = cos2 t et y= sin2t, tℝ.
2 π ti
Alors p(t) = e est bien une
o représentation paramétrique de r.
Ainsi, les deux applications
Figure 18: La projection radiale représentent la même courbe.
b. Lacets différentiables
Proposition
Preuve
Définitions
1 1 dρ 1 1 ρ ' (t )
deg ρ= ∫ = ∫ dt
2 πi 0 ρ 2 πi 0 ρ(t )
Exemple
2 π nit
: 0,1S1: t ↦ (t)= e où n ℤ. Alors
1 1 e 2 π nit 2 π in 1
∫ 2 π in . 2 π nit
dt= ∫0 dt=n .1=n.
deg = 2 πi 0
e 2 πi
31
Propriétés
Notons que deg[]= deg est une opération bien définie sur 1(S1).
c. Le Groupe 1(S 1)
Proposition
Preuve
1
ρ∗μ : I → S 1 : t ↦ ( ρ∗μ ) ( t )=
{ ρ ( 2t ) si 0≤t ≤
μ ( 2 t−1 ) si
1
2
≤t ≤1
2
1 d ( ρ∗μ)
D’où deg ( * )= 2 πi
[ ∫0
1
ρ∗μ ]
1
=
1
2 πi [
∫
1
2
0
d ( ρ∗μ ) 1 d ( ρ∗μ )
ρ∗μ
+∫1
2
ρ∗μ ]
¿
1
2 πi [ ∫ 2
0
d( ρ( 2t )) 1 d ( μ(2 t−1)
ρ(2t )
+∫1
2
μ( 2 t−1) ]
On pose :
1 d ( ρ( s) 1 d( μ(l )
D’où deg (*) = 2 πi
[ ∫0
1
ρ(s)
+∫2
μ(l) ]
1 1 d( ρ(s)) 1 1 d( μ(l ))
= ∫
2 πi 0 ρ(s)
+ ∫
2 πi 0 μ(l )
¿deg( ρ) +deg( μ)
Corollaire
Preuve
33
Théorème
Preuve
2 π nit
(1) deg est surjectif : Soit n ℤ. Alors (t)= e est un lacet en 1 tel
que deg = n. D’où deg []= n.
Soit [ ]1 (S1,1) tel que deg []= 0 . Donc deg =0. Montrons que
e1. On prend différentiable .Notons que e1 : I S 1 tel que e1
θ( ρ(1)) 1 1 dρ
deg ρ= où θ( ρ (t ))= ∫0
(t)=1 tI. Comme 2π i ρ , posons s(t) =
θ ( ρ(1))
isθ ( ρ (t )) =0
e sI, t I. De deg = 0 c'est-à-dire 2π , on tire
((1))=0.
D’où
e1 (c'est-à-dire [ ]=[ e1 ]). Ainsi, ker(deg)= {[ e1 ]} (c'est-à-dire
deg est injectif). D’où 1(S1, 1) est isomorphe au groupe ℤ.
a. Définition
34
b. Propositions
Preuve
Preuve
Preuve
En effet, on a :
0 r1+r2
r1
r2
r 1 +r 2
Soit S le cercle de centre 0 et de rayon 2 . Soit r : S C l’inclusion
et j : C S la projection radiale sur S. Alors on a r o j idC et j
o r idS.
a. Proposition
36
Preuve
b.Proposition
1(S1 [0,1]) ℤ
Preuve
c. Corollaire
Preuve
d. Théorème
38
1(Sn) = 0 pour n 1.
Preuve
x
Y
x
X
q Pôle sud
Figure 23:La projection stéréographique
Etape 1
2
définie par g(y1, y2,…, yn) = (ty1, ty2, …tyn, 1-t) où t = 1+ y 21 +. ..+ y 2n , est
l’inverse de f. Comme f et g sont bijectives et continues f(ou g) est un
homéomorphisme entre ℝn et Sn – p. Notons aussi que : Sn-p
Sn-q définie par (x1, x2,…,xn, xn+1) = (x1, x2, …,-xn+1) est un
homéomorphisme entre Sn-p et Sn – q.
Etape 2
Y
(0,1) x Chaque point xℝn\{ 0̄ }
Ainsi, ℝn\{ 0̄ } est bien connexe par arcs. D’où U V = Sn-{p,q} est
connexe par arcs. Ainsi toutes les hypothèses du corollaire c sont
satisfaites. D’où 1(Sn) = 0 n 1
ℤ si n = 1
Ainsi, 1(S ) = n
0 si n 1
a. Définitions
40
p/ V : V α →U
(ii) la restriction de p sur V, α est un
homéomorphisme .
b. Remarque
c. Exemple
2 π ti
p : ℝS1 : t ↦ p(t)= e est un revêtement.
-1 1
-i
Figure 25:L revêtement de e2ti
Prenons par exemple l’ouvert U=[x+iyS1:x 0] dans ℂ donc dans S1.
1 1
p-1 (U)= { z ℝ : cos 2z 0} = n 4 4 {
¿ ] n− , n+ [ , où les n ℤ }
41
1 1
]n− ,n+ [ , n ℤ .
Posons Vn= 4 4
Comme x ↦ sin2x est strictement monotone sur chaque Vn.
p/ V̄ : V̄ → Ū p/ V̄ : V̄ → Ū
n : est injective. Aussi, n est surjective. et
p(Vn)=U (par le Théorème des valeurs intermédiaires). Comme
1 1
[
V n = n− , n+
4 4 ] est compact,
p/ V̄ : V̄ → Ū
n est un homéomorphisme.
p/ V̄ : V̄ → Ū
En particulier, n est un homéomorphisme. D’où U est
identiquement recouvert par p. Donc p est un revêtement.
d. Le plan projectif P2
Soit : S2P2 la surjection canonique définie par (x) =[x] ; pour tout
x S2.
e. Théorème
42
Preuve
Comme -1[(U)]= U a(U), on voit que -1[(U)] est ouvert de S2.. Par
définition alors, (U) est ouvert dans P2.
f. Théorème
1(P2) est isomorphe à ℤ2 (un groupe d’ordre 2)
Preuve
Soit : S2 P2 où x ↦ [x], la surjection canonique.
Comme 1(S2) =(0), alors S2 est simplement connexe. Par le théorème
(6) il existe : 1 (P2,y) -1(y) bijection.
D’où card [1 (P2,y)] = card [-1(y)] = card ({-y,y}) = 2 1(P2) est un
groupe à deux éléments. D’où 1(P2) est isomorphe à ℤ2. ∎
43
re S n
0 si n 1
5. Plan 1(P ) ℤ2
2
projectif P 2
6. Disq 1(D2) = 0
ue D 2
7. Boul 1(Bn) = 0
e unité de ℝ : B
n n
CONCLUSION
1. Définitions
2. Théorème
45
Preuve
D’où p ∈ B p ⊂ V ∀ α ∈ Γ et ainsi p ∈ B p ⊂ V.
1. Définition
2. Exemples
46
3. Proposition
Preuve
4. Remarque
¿ {B p :p ∈ P}.
1. Définition
¿
Soit τ une topologie sur l’ensemble X. Si τ est l’ensemble des
¿
fermés de (X, τ ) (c’est-à-dire que τ = {S ⊂ X/X\S ∈ τ
¿ ¿
}) et si τ forme une topologie sur X, τ est appelé dans ce cas la co-
topologie de τ .
Cette propriété n’est en fait vraie que pour les topologies d’Alexandroff
comme nous le montrons dans le Théorème5 ci-dessous.
47
2. Exemple
¿
L’ensemble des fermés de cette topologie est τ = { Φ, {2,3,4}, X } qui
est aussi une topologie sur X, donc une co-topologie de τ . De façon
générale, toute topologie sur un ensemble fini X admet une co-
topologie. En fait, nous montrons plus bas qu’une topologie
d’Alexandroff possède une co-topologie.
3. Proposition
Preuve
4. Définition
5. Théorème
Preuve
48
¿
Si τ est une topologie d’Alexandroff sur X et τ = {S ⊂ X :
X\S ∈ τ } est l’ensemble des fermés de (X, τ ), on a clairement que
¿ ¿ ¿
Φ ∈ τ ,X ∈ τ par définition de τ .
¿
Si A, B ∈ τ , alors X\A ∈ τet X\B ∈ τ . D’où (X\A)
¿ (X\B) = X\(A ¿ B) ∈ τ (car τ est une topologie), c’est-à-dire
¿
que A ¿ B ∈ τ .
De même si A α ∈ τ
¿
, alors X\ A α ∈ τ
∀ α ∈ Γ
∀ α ∈ Γ . Comme τ est une topologie d’Alexandroff sur X, il suit
¿
que ¿ {X\ A α : α ∈ Γ }= X\( α∈ Γ A α ) appartient à τ . Ceci
montre que ¿ { A α / α ∈ Γ } ∈
¿
τ . Ainsi
¿
τ est une topologie
sur X.
D’où X\( ¿ { Vi : i ∈ I}) est fermé dans (X, τ ) et ainsi ¿ { Vi : i ∈ I}
est ouvert dans (X, τ ). Ceci montre que τ est une topologie
d’Alexandroff.∎
6. Théorème
Preuve
49
1. Définition
2. Lemme
1) p ∈ Bq ⇒ q Bp
2) p ∈ Fq ⇒ q Fp .
Preuve
3. Théorème
Preuve
4. Remarques
5. Théorème
2
Soit X un espace d’Alexandroff et (p,q) ∈ X . Alors p ∈
Fq ⇔ q ∈ Bp
Preuve
Supposons p ∈ Fq. Si q ∉ Bp alors q ∈ X\Bp fermé ⇒
Fq ⊂ X\ Bp. Or p ∈ Fq. Donc pBp ; ce qui est une contradiction.
D’où q ∈ Bp.
On a aussi : Fp ⊂ Fq ⇔ Bq ⊂ Bp.
2. Remarque
II.1.6. Axiomes T1 et T2
1.Définitions
2. Théorème
Preuve
on doit avoir x=p et ainsi B p = {p}. Ainsi chaque singleton {p} est un
ouvert c’est-à-dire que X est un espace discret.∎
II.1.7. La régularité
1.Définition
2. Théorème
Preuve
c
que q ¿ p. On a alors, soit p ∈ Bp ¿ Bq, soit p ∈ Bp ¿ Bq , où
c
B q est le complémentaire de B dans X.
q
Cas 1 : p ∈ Bp ¿ Bq
On a : p ∈ Bp ¿ Bq ⇒ Bp ⊂ Bp ¿ Bq ⊂ Bq. Or q ∈ Bp
(par hypothèse) ⇒ Bq ⊂ Bp ⊂ Bp ¿ Bq ⊂ Bq ⇒ Bp=Bq. Comme X
est T0 et pq , il existe un ouvert V tel que p ∈ V et q ∉ V, ou il existe
un ouvert W tel que q ∈ W et p ∉ W. Si p V et q ∉ V, alors Bq =
Bp ⊂ V et q ∉ V. Contradiction car q ∈ Bq. De même si q ∈ W et p
∉ W, alors Bp = Bq ⊂ W et p ∉ W. Contradiction car p ∈ Bp. Ainsi,
c
Cas 2 : p ∈ Bp ¿ Bq
c
Comme X est régulier, alors par théorème 2 ci-dessus Bq
c c c
est ouvert. D’où Bp ⊂ Bp ¿ B q ⊂ Bp ⇒ Bp= Bp ¿ B q ⊂ Bq
⇒ Bp ¿ Bq= . Or q ∈ Bp et q ∈ Bq ⇒ q ∈ Bp ¿ Bq ¿ ,
contradiction. Dans ce cas, Bp = {p}.
Comme { p }=¿Bp pour tout p X, on conclut que X est discret.∎
II.1.8. La normalité
1.Définition
2. Théorème
Preuve
55
3. Théorème
Preuve
4. Corollaire
II.1.9. La compacité
1.Définition
2. Théorème
Preuve
pi
¿ B
P= {p1, p2, …, pn} ⊂ X et X = Bp = i=1 . Pour montrer que X est
compact, soit V = {Vϕ : ϕ ∈ Γ } un recouvrement ouvert de X.
Pour tout 1≤ i ≤ n, il existe ϕi ∈ Γ tel que pi ∈ Vϕi . Comme Vϕi est
Bp
ouvert, alors pi ∈ i ⊂ Vϕi .
n n
¿pi B ¿
D’où X = Bp = i=1 ⊂ i=1 Vϕi . Ainsi { Vϕi : i= 1, 2, …, n} est un
sous –recouvrement fini de V. Donc X est compact. ∎
1.Définition
2. Théorème
Preuve
3. Corollaire1
4. Corollaire2
58
5. Théorème
Preuve
6. Théorème
Preuve
59
1. Plan digital
ℤ
P(i, j)
ℤ
60
2
Figure 27:Le plan digital ℤ
2. Droites digitales
1) Géométrie discrète
contraintes :
2) Droites discrètes de ℤ2
61
inconnues.
1
62
0 1 2 3 4 5 6 7 8
dans les années 60-70, des droites discrètes plus riches en points que
Nous n’entrerons pas dans les détails de ces droites qui sont des cas
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Figure 29: La droite discrète définie par la double inégalité -1 x + ( √2 )y < 1, 7
ajoute les points (i+1, j+1), (i+1, j-1), (i-1, j+1) et (i-1,j-1), l’ensemble
de huit points obtenus constitue les 8-voisins du point p qui lui sont
(i-1, j) (i+1, j)
P P
(i, j-1)
P
P
65
(a) (b)
Figure 34:Graphe planaire de la 4-topologie Figure 35: Graphe non planaire de la 8-topologie
Soit {4, 8}. La -métrique ou la -distance sur ℤ2, est notée par
d : ℤ2 x ℤ2 ℤ+ . Pour deux points p et q dans ℤ2, on définit d (p, q)
comme étant la longueur minimum d’un -chemin de p à q. Il s’agit
bien d’une distance au sens mathématique parce qu’elle vérifie les
axiomes suivants :
Exemple
1. Pavages et maillages
Figure 41: Pavage (en trait continu) et maillage associé (en trait discontinu)
71
Dans un tel maillage, un pixel est repéré par ses coordonnées (i, j), i
indiquant la ligne et j indiquant la colonne à l’intersection des quelles
se situe le pixel. Ce maillage peut être stocké dans une structure de
données de type matriciel (mij).
2. Pavages de chemin fermé dans ℤ2
Rappelons qu’un -chemin d’un pixel p0 à un autre pixel pn
est une suite de points p0, p1 … pn telle que pi est -adjacent à pi+1
pour 1 i n. On dit que le chemin est -connexe ( = 4 ou 8) selon le
type de voisinage, ou * - connexe si le type n’est pas établi. Si po = pn,
le chemin est fermé.
o o o o o o o o o o o o o
o x x x x o o o o o x o o
o x o o x x o o o x ox o
o x x x o x o o x o ox o
o o o x o x o o o o x o o
o o o o o o o o o o o o o
Notons Ai = (xi, yi) les coordonnées du point Ai, i {0,. . ., n}. on définit
1 si Ai ∈ ∆1 et y i+1 > y A
I 1 ( π , A , i )=
{ −1 si y i> y A et Ai +1 ∈ ∆1
0 dans tous les autres cas
n−1 n−1
I 1 ( π , A )=∑ I 1 ( π , A ,i ) et I 2 ( π , A )=∑ I 2 ( π , A ,i )
i=0 i=0
2.Théorème
Preuve
dans les autres cas). Montrons par récurrence que pour tout k {0,…,n
} tel que Ak soit dans le premier quadrant, on a S 1(k)= S2(k). Pour k= n,
nous aurons S1(n)= S2(n), ce qui revient à dire que I1(W,A) = I2(W,A).
3. Définition
4. Théorème
L’indice d’un 4-chemin fermé autour de A peut être calculé par rapport
à n ‘importe laquelle des demi-droites D issues de A.
5. Théorème
Soit α ∈ { 4,8 }. Soit un -chemin fermé dans ℤ2. Soient A et B deux points
de ℤ2 qui sont ά -adjacents, avec ά = 12-. Supposons que ne passe ni
par A ni par B. Alors, I(, A) = I(, B).
6. Théorème
Preuve
79
4.Remarque
Les caractérisations de points simples données par la
définition et le théorème précédent sont globales, c’est-à-dire qu’avec
ces caractérisations on a besoin d’examiner tout l’objet pour savoir si
un point est simple, et l’algorithme est linéaire par rapport au nombre
de pixels de l’image.
3.Théorème(C.J.[ I .6 ])
Pour montrer que (1) implique (2), nous supposons par contraposition
que (2) est fausse, et nous montrons que A n’est pas -simple dans X.
Si Tn(A, X) = 0, alors A est isolé dans X et A n’est donc pas -simple
dans X. Si Tn(A, X) ≥2, soient B1 et B2 deux points de Nn(A) ∩ X qui ne
sont pas -connectés dans N8(A) ∩ X. Nous distinguons deux cas:
Premier cas : B1 et B2 ne sont pas -connectés dans X\{A}. Alors, B 1 et
B2 sont dans la même composante -connexe de X mais dans des
composantes -connexes différentes de X\{A}. D’après la
caractérisation de point simple, le point A n’est pas -simple dans X.
1.Définition de -trou 2D
3.Notation
a) Déformation élémentaire
α
L’opération ∗ ainsi définie sur les classes d’équivalence de A B X
( ) fait
α
de A 1 ( X ) un groupe.
Preuve
=(B∗B) est un élément neutre pour l’opération sur les classes. Enfin,
pour =(A0, …, Ap-1) considérons le -chemin -1=(Ap-1, …, A0) alors, les
chemins . -1 et -1 . sont tous deux -homotopes au chemin constant
(B, B). Donc [-1] est un inverse de [π ] pour l’opération sur les
classes.■
1.Définition
α
Le groupe ( A 1 X ,∗) s’appelle le -groupe d’homotopie de X ou le
( ) -
groupe de Poincaré de X.
2.Définition
3.Théorème
Preuve
Pour voir que f est un morphisme de groupes, il suffit de
remarquer, par définition de l’indice, l’égalité
f ([ π 1 ]∗[ π 2 ]) f ([ π 1∗π 2 ])
I(1∗2,A)=I(1,A)+I(2,A). Ainsi, = =
f ([ π 1 ]) f ([ π 2 ])
I(1∗2,A)=I(1,A)+I(2,A)= + .
86
4.Théorème(F.J.[ I .8 ] )
α
Soit X un rectangle plein. Alors A1 ( X ) est un singleton (réduit à
l’élément neutre).
Preuve
α
Soit AB ( X ) et B = (xB, yB) le point base. Notons par
W() la somme des valeurs absolues des coordonnées |x−x B| et des
coordonnées | y − y B| de tous les points de . Si n’est pas contenu dans
{B}, montrons que nous pouvons faire décroître W(), par une
déformation élémentaire. En effet, soit (x i, yi) un point dans le chemin
tel que ¿ x i−x B ∨¿soit maximum et | y i− y B| soit maximum parmi les points
de de même valeur |x−x B|. Par une déformation élémentaire, nous
changeons le point (xi, yi) dans en un point (x, y) tel que |x−x B|+| y − y B|
< ¿ x i−x B ∨¿ + | y i− y B|. Cela montre que l’on peut par déformation de
faire décroître W() jusqu’à ce qu’il soit nul.■
5.Théorème
87
α
Soit X= N8(A) le 8-voisinage d’un point. Alors, A 1 ( X ) est isomorphe à ℤ.
De plus, l’application f qui à [ π ] associe I(, A) est un isomorphisme de
α
A 1 ( X ) dans ℤ.
Preuve
6. Remarque importante
De manière empirique, on peut calculer le groupe fondamental en 2D:
c’est un groupe libre dont le nombre de générateurs est égal au
nombre de trous.
1.Théorème
1
et pour = 8, S 8 = (i,j) ℤ2 : max ¿= 1. Les deux cercles sont
décrits à l’aide des pixels comme indiqué ci-dessous.
P P
1
Leurs -groupes d’homotopie sont isomorphes car on peut réduire S8
1
en S 4 par une suppression séquentielle des pixels P(1,1), Q(-1,1), R(-
1,-1) et S(1,-1). Par le théorème 5 ci-dessus, leurs groupes d’homotopie
sont isomorphe à ℤ.
Pour calculer le groupe fondamental du plan digital privé de son origine, il suffit
de constater que ℤ2 \{ ( 0,0 ) }est un espace à un trou dans 2D. Par une remarque
plus haut, son -groupe d’homotopie est isomorphe à ℤ.
90
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
I.OUVRAGES
II.ARTICLES
III.MEMOIRES ET THESES
V.SITE WEB
http://www.univ-orleans.fr/mapmo/membres/anker/enseignement/
http://www.youtube
http://www.gif-animation.com
AVANT-PROPOS………………………………………………………………………..iv
RESUME…………………………………………………………………………………vi
ABSTRACT………………………………………………………………………………vii
95
INTRODUCTION GENERALE.....................................................................1
CHAPITRE PREMIER : GENERALITES......................................................4
I.1. ESPACES TOPOLOGIQUES CONNEXES PAR ARCS............................4
I.1.1. Espaces connexes.........................................................................4
I.1.2. Espaces connexes par arcs...........................................................5
I.1.3. Espaces localement connexes par arcs........................................10
I.2.GROUPE D’HOMOTOPIE...................................................................11
I.2.1. Relations d’homotopie et d’homotopie des chemins.....................11
I.2.2. Groupe d’homotopie d’un espace topologique..............................19
I.2.3. Quelques exemples de groupes d’homotopie...............................28
CHAPITRE DEUXIEME : ESPACES D’ALEXANDROFF ET PLAN DIGITAL43
II.1. ESPACES D’ALEXANDROFF............................................................43
II.1.1. Définitions et propriétés.............................................................43
II.1.2 Base irréductible.........................................................................44
II.1.3. Co-topologie d’une topologie d’Alexandroff.................................45
II.1.4. Topologie d’Alexandroff et ensembles ordonnés..........................48
II.1.5. La connexité dans les espaces d’Alexandroff..............................50
II.1.6. Axiomes T1 et T2........................................................................50
II.1.7. La régularité..............................................................................51
II.1.8. La normalité..............................................................................53
II.1.9. La compacité.............................................................................54
II.1.10. La continuité dans les espaces d’Alexandroff...........................55
II.2. LE PLAN DIGITAL............................................................................58
II.2.1. Plan digital et droite digitale......................................................58
II.2.2. La 4-topologie et la 8-topologie sur le plan digital ℤ2.................62
CHAPITRE TROISIEME : HOMOTOPIE DANS LES ESPACES
D’ALEXANDROFF...................................................................................68
III.1. PROPRIETES TOPOLOGIQUES DES CHEMINS FERMES DANS ℤ2. 68
III.1.1.Pavages et maillages du plan digital...........................................68
III.1.2. Propriétés topologiques des chemins fermés dans ℤ2.................72
III.2. HOMOTOPIE DES CHEMINS DANS UN ESPACE D’ALEXANDROFF76
III.2.1 Points simples...........................................................................76
III.2.2.Nombre de connexité 2D………………………………………..78
III.3.1.Notion de -trous.......................................................................80
III.3.2. La relation de -homotopie.......................................................81
III.3.3. Le -groupe d’homotopie...........................................................83
III.3.4. -points simples et -groupe d’homotopie.................................85
III.4. -GROUPES D’HOMOTOPIE DE QUELQUES ESPACES
D’ALEXANDROFF...................................................................................86
III.4.1.Le -groupe d’homotopie du cercle.............................................86
III.4.2. Le -groupe d’homotopie du plan digital...................................87
III.4.3.Le -groupe d’homotopie du plan digital sans origine................87
CONCLUSION.........................................................................................89
BIBLIOGRAPHIE.....................................................................................90
TABLE DES MATIERES……………………………………………………………..93