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ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
MEMOIRE
Intitulé
Interaction sol-structure
d’un Pont dalle
I-1-Définition de pont………………………………………………………………..3
I-3-1-Pont à poutres………………………………………………………………..4
I-3-2-Pont mixte……………………………………………………………………4
I-3-3-Pont-dalle……………………………………………………………………5
I-4-Morphologie……………………………………………………………………..6
I-4-1-Profil en long………………………………………………………………..6
I-4-2-Profil en travers……………………………………………………………..7
I-4-3-Vue en plan………………………………………………………………….7
I-5-Domaine d’emploi………………………………………………………………7
I-5-1-Elancement………………………………………………………………….8
I-5-2-Portées unitaires………………………………………………………….....8
I-8-Charges et surcharges……………………………………………………….....10
Conclusion………………………………………………………………………15
Introduction……………………………………………………………………….16
II-1- Séisme définition……………………………………………………………..16
II-3- Faille………………………………………………………………………….18
II-3-1-Faille normale……………………………………………………………..18
II-4-1- La magnitude…………………………………………………………….19
II-4-2- L’intensité………………………………………………………………..19
II-6-1-Les accélérogrammes…………………………………………………….20
II-6-2-Les spectres de réponse………………………………………………….21
II-7-L’accélération maximale…………………………………………………….22
II-8-Durée du séisme……………………………………………………………..22
II-9-Mouvement du sol en champ libre…………………………………………..22
II-10-Risque sismique…………………………………………………………….23
II-10-1-Effet et conséquences des séismes……………………………………..23
II-10-2-Aléa sismique « séismique hasard »…………………………………...23
II-10-3-Zonage du risque sismique « zoning »…………………………………24
II-10-4-La sismicité du passé…………………………………………………..24
Conclusion……………………………………………………………………….25
Introduction………………………………………………………………………26
III-1-Formulation d’un problème d’interaction sol-structure……………………..26
III-2-Différents types d’interaction sol-structure…………………………………29
III-3-Méthodes d’analyse de l’interaction sol-structure…………………………..29
III-3-1-Méthode globale………………………………………………………...29
III-3-2- Méthode de sous-structures…………………………………………….31
III-3-2-1-Méthode de frontière………………………………………………..31
III-3-2-2- Méthode de volume………………………………………………...33
Conclusion………………………………………………………………………...35
IV-2-3- Le maillage………………………………………………………….......37
IV-2-4-Les pressions interstitielles ont été l’objet d’un soin particulier dans
PLAXIS…………………………………………………………………………….38
IV-2-5-Un calcul par élément finis fournit une masse imposante de résultats…...38
Bibliographie
RESUME
Mots clés
The complexity of soil structure interaction problem lies in the integration and
coupling of two elements, the soil and the structure. This may describe the effects that
occur in the plane of the contact soil / structure, so that, in the analysis of the dynamic
response not only the structural properties are included but also the underlying soil
properties. The interaction soil structure can magnify or reduce the dynamic response
of the structure.
Using the finite element method with the code « plaxis » in the geotechnical field
is very common for the study of large projects. It allows finite element analysis to
check the stability of structures, determine its velocity and acceleration, taking into
account the soil- foundation interaction of a slab bridge and we proceed to the design
of bridges.
يكمن تعقيد مشكلة تفاعل بنية التربة في التفاعل واالقتران بين العنصرين ،والتربة والهيكل .هذه الظاهرة يمكن
أن تصف التأثيرات التي تحدث في مستوى تالمس التربة /البنية ،بحيث أنه في تحليل االستجابة الديناميكية ،ال
يتم تضمين الخصائص الهيكلية فقط ولكن أيضا خصائص التربة الكامنة .وبالتالي يمكن أن يساعد تفاعل بنية
التربة في تضخيم أو تقليل االستجابة الديناميكية للهيكل.
إن استخدام طريقة العناصر المحدودة بواسطة الكود " "plaxisفي الحقل الجيوتقني شائع جدًا لدراسة
المشروعات الكبيرة .يسمح تحليل العناصر المحدودة للتحقق من استقرار الهيكل ،لتحديد سرعته وتسارعه من
خالل األخذ بعين االعتبار تفاعل أساس التربة لجسر بالطة والمضي قدما في تصميم الجسور.
لفحص العوامل التي تلخص بفعالية خصائص الحركات الزلزالية مع اهتمام خاص آلثار الزالزل الحقيقية .في
هذا التقييم تم تبني ردود نظام األساس األرضي لجسر الكتل .تقترح هذه الدراسة إمكانية وصف الزلزال بأقل عدد
من المعلمات لدراسة تأثير تفاعل بنية التربة على الحركة الزلزالية.
Chapitre II
Chapitre IV
Chapitre V
Tableau (V-1) : Coordonnées des points sélectionnés pour l’édition des résultats des
calculs……………………………………………………………………...................54
Tableau (V-2): Les valeurs maximales de déplacement, vitesse et accélération pour les
différents points………………………………………………………………………59
Tableau (V-3) : Coordonnées des points sélectionnés pour l’édition des résultats des
calculs………………………………………………………………………………...59
Colonnes en rives……………………………………………………………………...6
Chapitre II
Figure (II-2): Carte de mande ou apparaissent les plaque les plus importants……..16
Composante NS……………………………………………………………………….21
Chapitre III
méthode globale……………………………………………………………………..30
Chapitre IV
Figure (IV-16) : Le spectre de réponse introduit dans les calculs selon le RPA
2003………………………………………………………………………………….48
Chapitre V
Lettres Grecques :
√ : le coefficient de poisson
ψ : angle de dilatance.
ρ : Poids volumique.
E : Le module de Yong.
R : force de réaction.
σ : contrainte.
с : cohésion (effective).
Lettres Latines :
EA : Rigidité normale.
EI : Rigidité e flexion.
F : force
G : le module de cisaillement.
Kx : perméabilité horizontale.
Ky : perméabilité verticale.
K : Coefficient de réaction.
m: Puissance.
P : pression.
U : déplacement.
W : poids.
L : Longueur.
M : Magnitude.
Abréviations :
RN : Route Nationale.
Ce qui a fonctionné pour mon succès , a travers son amour , son soutien pour
tous les sacrifices qu’elle a faits et ses conseils précieux , pour toute son aide
et sa présence dans ma vie.
SALEM CHAHRAZED
Dédicace
Ce qui a fonctionné pour mon succès , a travers son amour , son soutien pour tous les
sacrifices qu’elle a faits et ses conseils précieux , pour toute son aide et sa présence dans ma
vie .
le plus noble qui par son courage a consacré tous ses efforts, et ses moyens pour m’aider à
accomplir ce mémoire, et pour me faire réussir.
DAHDOUH SAIDA
Généralité
Introduction général
Au cours des soixante dernières années des méthodes numériques sophistiquées, telle la
méthode des éléments finis, ont été mises en œuvre pour résoudre un certain nombre de
problème dont les problèmes sismiques. Dans ce domaine, la méthode des éléments finis permet
d’étudier la réponse du sol, de quantifier le phénomène d’interaction sol-structure et d’évaluer le
risque de liquéfaction. Cette technique évolue rapidement avec les progrès apportés par les
ordinateurs à grande capacité et grande vitesse de calcul et par la technique d’analyse
numérique.
Les nombreuses recherches en laboratoire sur le comportement des sols permettent de leur
côté, d’intégrer le sol dans les calculs parasismiques en tenant compte de son comportement non
linéaire. Cependant ces méthodes de calculs n’aplanissent pas toutes les difficultés. Ainsi,
l’interaction des résultats de ce calcul exige beaucoup de précautions, car il faut garder a l’esprit
les nombreuses incertitudes liées a l’évaluation des paramètre a introduire dans les calculs et a
l’incidence des hypothèses simplificatrices faites sur le modèle.
Pour bien comprendre le phénomène d’ISS, il est facile d’imaginer, qu’une structure élancée
de type poutre encastrée à une extrémité, se comporte de manière totalement différente qu’une
poutre dont l’encastrement est remplacé par une rotule avec ressort. Sa rigidité et ses fréquences
propres s’en trouvent réduites alors que ses déplacements peuvent être amplifiés. Le même
raisonnement peut être effectué pour un immeuble reposant sur une fondation.
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Généralité
Dans le premier chapitre : nous évoquerons les type de ponts courant utilisés les pratique ;
leurs avantages et inconvenants aussi que leurs domaine d’utilisation.
Dans le troisième chapitre : l’interaction sol-structure dans lequel sont évoqués les principes de
la modélisation de l’interaction sol-structure. Ainsi que les méthodes de résolutions de l’équation
de la discrétisation par élément finis.
Dans le quatrième chapitre : est consacré à la mise on ouvre des calculs effectués à la l’aide
du code « plaxis » et études des paramètres de mouvement sismique, dans les déférentes cas
d’interaction et l'interprétation des résultats en utilisant le code de calcul « plaxis » qui nous a
permis de déterminer les « déplacements, accélérations, vitesse et les contrainte »
La problématique :
- Détermination des contraintes et les déplacements sur le pont dalle au niveau de la fondation et
le sol.
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Chapitre I La notion sur un pont-dalle
INTRODUCTION
Les ponts font partie de la famille des ouvrages d’art et leur construction relève du domaine
génie civil et architectes ont appliqué leurs connaissances avec la plus grande créativité, en
développant des techniques audacieuses, originales, qui ont permis la réalisation d’ouvrages
exceptionnels par leurs portées, leurs hauteurs ou leurs procédés de construction.
I-1-Définition de pont
Un pont est un ouvrage en élévation, construit in situ, permettant à une voie portée de
franchir un obstacle naturel ou artificiel : rivière, vallée, route, voie ferrée, canal, etc. La voie
portée peut être une voie routière, passerelle, pont-rail ou, plus rarement, une voie d’eau (pont-
canal). On distingue les différents types d’ouvrages suivants :
Ponceau ou dalot : pont de petites dimensions (quelques mètres) ;
viaduc : ouvrage de franchissement à grande hauteur, généralement constitué de nombreuses
travées, comme la plupart des ouvrages d’accès aux grands ponts. Le terme de viaduc est
généralement réservé aux franchissements situés en site terrestre ;
Passerelle : ouvrage destiné aux piétons, exceptionnellement aux canalisations ou au gibier.
Les ponts font partie de la famille des ouvrages d’art et leur construction relève du domaine
du génie civil. [1]
I-2-Différentes parties d’un pont
Le tablier : élément résistant portant la voie ; Les appuis : appuis intermédiaires, appelés piles,
et appuis d’extrémités, appelés culées, qui assurent la liaison avec le sol et les remblais ; les
appuis transmettent au sol les efforts dus aux différentes charges par l’intermédiaire des
fondations. Le tablier d’un pont repose sur ses appuis par l’intermédiaire d’appareils d’appui.
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Chapitre I La notion sur un pont-dalle
Les fondations : elles permettent d’assurer la liaison entre les appuis et le sol.
La partie du pont comprise entre deux appuis s’appelle une travée et la distance entre deux
appuis consécutifs, la portée de la travée correspondante. Il ne faut pas la confondre avec
l’ouverture qui est la distance libre entre les parements des appuis, ni avec la longueur du pont.
I-3-1-Pont à poutres
La structure peut être assimilée à une poutre droite. Pont dont la structure porteuse est
constitué par des poutres travaillant à la flexion. Les poutres peuvent être en métal, en béton
armé ou en béton précontraint ; elles peuvent être à âmes pleines ou triangulées. Elles peuvent
être situées sous la chaussées ou au-dessus ; on dit alors que l’on a un pont à poutres latérales.
[2]
I-3-2-Pont mixte
Un pont mixte acier/béton comporte des éléments structurels en acier et en béton armé
ou précontrainte dont la particularité réside dans le fait de faire fonctionner ces matériaux selon
leurs aptitudes optimales, notamment en compression pour le béton et en traduction pour l'acier.
Ses éléments présentent une solidarisation entre eux, sous forme de liaisons mécaniques, de
façon à créer un ensemble m
I-3-3-Pont-dalle
Pont dont la structure porteuse est constituée par une plaque reposant sur deux ou plusieurs
lignes d’appui parallèles entre elles. [2]
Les ponts-dalles constituent le type d'ouvrage le plus répandu et le plus construit en France,
puisqu'ils représentent près de la moitié de la surface totale des ponts construits ces dernières
années.
Cette population d'ouvrages comprend dans une large proportion des passages supérieurs ou
inférieurs routiers ou autoroutiers et, dans une moindre mesure, des ponts-rails, des tranchées
couvertes et des passerelles pour piétons.
Leur longueur varie d'une quinzaine à une soixantaine de mètres et, parfois, dépasse une
centaine de mètres. Leurs travées déterminantes se situent entre une douzaine et une trentaine de
mètres.
Ces ouvrages sont d'aspect élancé et restent cependant robustes, grâce à leur monolithisme.
La simplicité de leur forme et leur grande réserve de sécurité constituent par ailleurs des
atouts importants, ainsi que leur souplesse dans l'adaptation à toute difficulté d'implantation
grâce à leur construction par coulage en place {dans le cas de tracé biais ou courbe en plan ou en
élévation).
Ces avantages s'avèrent d'autant plus intéressants que ce type d'ouvrage demeure parmi les
solutions de franchissement les plus économiques, sur le double plan de l'investissement et de
l'entretien. [4]
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Chapitre I La notion sur un pont-dalle
Les ponts dalles font l'objet de nombreux dossiers pilotes du SETRA ; on peut citer :
- PSIDA : Passage supérieur ou inférieur en dalle armée de hauteur constante et son programme
de calcul associé.
- PSIDP : Passage supérieur ou inférieur en dalle précontrainte et son programme de calcul
associe.
- Le guide de conception des Ponts-Dalles (publication SETRA) rassemble tous les
renseignements nécessaires pour un projet d'ouvrage, tant sur le plan technique qu'esthétique. Il
comprend notamment de nombreux abaques de dimensionnement.
I-4-Morphologie
I-4-1-Profil en long
Les ponts-dalles sont constitués dans le sens longitudinal par une dalle pleine de béton coulé
en place, à inertie constante, à travée unique ou à plusieurs travées continues sur appuis simples.
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Chapitre I La notion sur un pont-dalle
I-4-2-Profil en travers
La section transversale de la dalle peut être rectangulaire ou comporter des encorbellements.
La portée maximale des travées dépend de l'importance des encorbellements, qui augmentent le
rendement de la section.
I-4-3-Vue en plan
Les tabliers-dalles sont dans leur majorité peu biais (biais moyen supérieur à 80 grades) et à
faible courbure en plan.
Il paraît utile, pour éviter toute ambiguïté par la suite, de rappeler que le biais est défini
conventionnellement par 1'"angle de biais géométrique" formé par l'axe longitudinal de l'ouvrage
et la direction des lignes d'appui.
I-5-Domaine d’emploi
Les ponts-dalles constituent une solution viable pour le franchissement des brèches de
longueur variant de 15 m à 60 m avec des portées unitaires maximales de vingt cinq mètres
environ. Il s'agit donc d'un type d'ouvrage très fréquemment utilisé pour les passages supérieurs
ou inférieurs autoroutiers et, à un moindre degré, pour les ouvrages hydrauliques, certains ponts-
rails, tranchées couvertes et passerelles pour piétons.
Les tabliers du type PSI.DA ou PSI.DP ont presque entièrement supplanté les tabliers à
poutres sous-chaussée en béton armé coulés en place compte tenu des conditions économiques
du marché français. En effet, s'ils consomment en moyenne un peu plus de béton que ces
derniers, ils permettent de gagner beaucoup sur les coffrages (environ 1 m2/m2 de surface de
tablier) et surtout, le gain est très important sur les cadences d'exécution.
De plus, la simplicité des formes, la possibilité de réutiliser les cintres et les coffrages,
l'utilisation d'une main-d'œuvre non spécialisée, donc moins onéreuse, compensent une
consommation plus importante des matériaux.
De même, pour les ouvrages de grande longueur (dépassant 150m), les ponts-dalles
précontraints restent également compétitifs par rapport aux ouvrages à poutrelles préfabriquées
prétendues (de type PRAD du SETRA).
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Chapitre I La notion sur un pont-dalle
I-5-1-Elancement
Hormis les difficultés d'exécution dues à la sujétion du cintre dans certains cas (cours d'eau,
voies en exploitation), le domaine d'emploi des dalles est surtout limité par leur faible rendement
géométrique, qui les rend peu adaptées dès que les portées unitaires deviennent importantes.
Par contre, dans la gamme des portées moyennes, leur très fort élancement constitue un atout
important, tant du point de vue esthétique que technique. A titre indicatif, les élancements
(rapports de l'épaisseur sur la portée la plus longue) courants sont les suivants :
Ces valeurs donnent une idée générale sur l'élancement des tabliers-dalles routiers.
I-5-2-Portées unitaires
Dans le cas de la dalle en béton armé, le domaine des portées économiques se situe entre 7 et
15 mètres pour les ouvrages à 1 ou 2 travées et entre 6 et 18 mètres pour les ouvrages
comprenant 3 travées ou plus.
Les deux types de structures (DA et DP) ont donc une large plage commune d'emploi, de 14 à
18 m de portée déterminante, et le choix d'une structure plutôt que l'autre paraît relever
davantage de considérations locales que de considérations économiques ou techniques probantes
sur un plan général.
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Chapitre I La notion sur un pont-dalle
Forte déblai.
Biais faible (ɕ>75 grades).
Largeur de terre-plein central inférieur à 3 m.
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Chapitre I La notion sur un pont-dalle
Elle contient seulement le poids propre des poutres, des entretoises, des pièces de ponts et de
la dalle (tablier). [5]
𝟑𝟔𝟎𝟎𝟎
A(l)=230 + en DaN/m²
𝒍+𝟏𝟐
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Chapitre I La notion sur un pont-dalle
Nombre de voies 1 2 3 4 ≥5
chargées
On obtient par la suite la valeur A1(l) de la surcharge qui doit être inférieure à 400−0,2𝐿 soit :
A1(L) = max. [a1*a2*A(l); (400 – 0.2L)] en DaN/m²
l (m) = longueur chargée
Quant au coefficient a2 il est calculé de la façon suivante à l’aide du tableau III :
a2 = 𝑣0 /v, avec 𝑣0 =3.50m, v=𝑙𝑐 /2 avec :
L : Longueur de la travée.
G : La charge permanente de l’ouvrage.
S : La charge B maximale.
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Chapitre I La notion sur un pont-dalle
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Chapitre I La notion sur un pont-dalle
Les charges Bt sont pondérées par les coefficients δ et bt. La figure 8 illustre les dispositions du
système Bt.
- Mc 120
Un véhicule type Mc 120 comporte deux chenilles et répond aux caractéristiques suivantes :
- Me 120
Il est constitué d’un groupe de deux essieux distants de 1,80 m d’axe en axe et sont assimilés
chacun à un rouleau. Chaque essieu porte une masse de 33 tonnes, sa surface d’impact est un
rectangle uniformément chargé dont le côté transversal mesure 4,00 et le côté longitudinal 0,15
m. ci-après la figure 11 décrit les dispositions :
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Chapitre I La notion sur un pont-dalle
𝐴(𝑙) 𝑀 120
ELU : 1,35𝑀𝐺 +max 1.6 ∗ 𝑚𝑎𝑥 ( 𝐵𝑐 ) ; 1,35 ∗ 𝑚𝑎𝑥 (𝑀𝑒𝑐 120) +1,60∗trottoir
𝐵𝑡 𝐸
𝐵𝑟
( )
𝐴(𝑖) 𝑀 120
ELS: 𝑀𝐺 +max 1,2 ∗ 𝑚𝑎𝑥 ( 𝐵𝑐 ) ; 𝑚𝑎𝑥 ( 𝑀𝑐𝑒 120 ) +trottoir
𝐵𝑡 𝐸
𝐵𝑟
( )
Conclusion
Les ponts comme tout les ouvrages d’art allier les qualités fonctionnelles, économiques et
esthétique. Le rôle fonctionnel de l’ouvrage (portance, capacité d’écoulement du trafic, facilité
d’entretien et sécurité pour les usagers) et évident de constitue sa destination même. Pour ce qui
concerne le coté économique. Quant à son aspect, c’est-à-dire la beauté et l’intégration dans le
site.
Les nombreuses découvertes au cours du temps (les nouvelles énergies comme le pétrole ou
l’électricité, les nouveaux matériaux comme le béton, ou encore la découverte de nouvelles
techniques de constructions) ont permis de créer des ponts de en plus en plus moderne, de plus
en plus pratique et moins coûteux. Les nouvelles techniques de construction ont également
permis aux ponts de se développer. Ces nouvelles techniques de construction ainsi que ces
nouvelles découvertes font que l’homme a pu s’affranchir des contraintes naturelles liés au pont
(ex : système de drainage de la pluie mis en place sur les ponts). Grâce aux avancées techniques
et technologiques, les ponts sont également beaucoup plus résistants aux différentes forces qui
s'appliquent sur eux.
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Chapitre II Les caractéristiques du mouvement sismique
Introduction
La sismologie est la science des tremblements de terre qui consiste à détecter et à analyser
les vibrations naturelles du sol et par extension, les signaux sismiques générés artificiellement,
elle a contribué de manière vitale à la prévision des tremblements de terre, et à la compréhension
de la tectonique des plaques. Les tremblements de terre font partie des cataclysmes naturels qui
ont toujours exercé une grande fascination sur l’humanité.
Notre connaissance actuelle des phénomènes est telle que s’il n’est pas possible de prédire
l’instant où un séisme se produira en un lieu donné, il est possible d’identifier les zones à haut
risque sismique, et d’y construire en conséquence. Pour cela il faut comprendre le mécanisme
par un certain nombre de grandeurs directement utilisable par l’ingénieur.
II.1. Séisme définition
Qu’est-ce qu’un séisme ? Un séisme est une libération soudaine d’énergie qui se produit à
l’intérieur de la terre et qui peut occasionner des dégâts considérables à cause des ondes
élastiques qui se propagent depuis le foyer jusqu’à n’importe quel point de la surface.
Comment et pourquoi se produisent les séismes ? La croûte terrestre est formée par 7
grandes plaques et d’autres plus petites. Ces plaques sont connues sous le nom de plaques
tectoniques. Les plaques ne sont pas immobiles, elles se déplacent à des vitesses allant de 1-2
cm/an pour les plaques les plus lentes, jusqu’à 6-7 cm/an pour celles les plus rapides, et elles ne
se déplacent pas toutes dans le même sens, sinon qu’elles peuvent le faire en sens opposés.
Figure (II-2): Carte de mande ou apparaissent les plaque les plus importants
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Chapitre II Les caractéristiques du mouvement sismique
Le mouvement des plaques provoque des tensions, faisant que celles-ci s’accumulent
jusqu’à un point où la résistance de la croûte ne peut plus supporter la tension et elle se casse.
Au moment où a lieu cette rupture, l’énergie qui s’était accumulée se libère soudainement
sous forme d’ondes qui se propagent dans toutes les directions en produisant une secousse du
terrain. Le point où se produit la rupture est connu sous le nom d’hypocentre (foyer) et sa
projection à la surface terrestre est l’épicentre. La rupture se propage au long d’une faille
dont les dimensions varient selon la magnitude du séisme. [6]
Lorsqu'un séisme est déclenché, un front d'ondes sismiques se propage dans la croûte
terrestre. On nomme foyer ou hypocentre, le lieu dans le plan de faille où se produit réellement
le séisme, alors que la zone épicentrale désigne la portion de surface terrestre à la verticale du
foyer. Il s’agit généralement de la zone géographique où le maximum des effets du séisme est
observé.
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Chapitre II Les caractéristiques du mouvement sismique
II.3. Faille
Produite par des forces de distension, elle se forme lorsque deux blocs de l’écorce terrestre
s’écartent l’un de l’autre (fig. II.5).
Se forme lorsque deux blocs de l’écorce terrestre glissent l’un contre l’autre selon un
mouvement principalement horizontal (fig. II.6)
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Chapitre II Les caractéristiques du mouvement sismique
Elle est produite par des forces qui compriment la croûte terrestre, se forme lorsque deux
blocs de l’écorce terrestre subissent tous deux une compression et que l’un des blocs chevauche
l’autre (fig. II.7).
II.4.1. La magnitude
La magnitude dite de Richter instaurée par ce dernier en 1935 est basée sur la mesure de
l’amplitude maximale des ondes sismiques sur un sismogramme. La magnitude est définie
comme le logarithme décimal de cette valeur. Cette définition très générale montre bien le
caractère empirique de cette mesure qui dépend d’une part du type de sismomètre et d’autre part
du type d’élaboration graphique utilisée pour la réalisation du sismogramme sur lequel se fait la
mesure. Cette dernière est aussi très variable d’une station sismique à l’autre car la radiation
sismique d’un séisme n’est pas toujours homogène.
II.4.2. L’intensité
L’intensité mesure l’importance d’un séisme en un lieu donné d’après les manifestations
ressenties par la population et les dégâts qu’il a provoqués, pour un séisme donné, l’intensité
dépond la distance à l’épicentre, elle décroit quand cette distance augmente, mais des anomalies
peuvent apparaitre, dues à des conditions géologiques particulières et topographiques.
On distingue deux grands types d'ondes émises par un séisme: les ondes de fond, celles qui
se propagent à l'intérieur de la terre et qui comprennent les ondes S et les ondes P, et les ondes de
surface, celles qui ne se propagent qu'en surface et qui comprennent les ondes de Love et de
Rayleigh.
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Chapitre II Les caractéristiques du mouvement sismique
Les ondes P sont des ondes de compression assimilables aux ondes sonores et qui se
propagent dans tous les états de la matière. Les particules se déplacent selon un mouvement
avant-arrière dans la direction de la propagation de l'onde. Les ondes S sont des ondes de
cisaillement qui ne se propagent que dans les solides. Les particules oscillent dans un plan
vertical, à angle droit par rapport à la direction de propagation de l'onde. Les ondes de Love ou
ondes L sont des ondes de cisaillement, comme les ondes S, mais qui oscillent dans un plan
horizontal. Elles impriment au sol un mouvement de vibration latéral. Les ondes de Rayleigh
sont assimilables à une vague; les particules du sol se déplacent selon une ellipse, créant une
véritable vague qui affecte le sol lors des grands tremblements de terre. [7]
Le signal sismique peut être introduit de deux manières différentes dans le calcul des structures :
✓ Accélérogrammes.
✓ Spectres de réponse.
Les mouvements du sol enregistrés lors d’un séisme s’écrivent principalement sous la forme
d’accélérogramme qui représente la variation de l’accélération dans une direction donnée en
fonction du temps ; nous pouvons de même enregistrer la vitesse ou le déplacement des
particules du sol. [8]
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Chapitre II Les caractéristiques du mouvement sismique
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Chapitre II Les caractéristiques du mouvement sismique
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Chapitre II Les caractéristiques du mouvement sismique
Les tremblements de terre font peser de graves menaces sur les populations vivant dans des
régions sismiques. Ils peuvent semer la mort en détruisant des habitations, des édifices publics,
des ponts, des barrages ou en déclenchant de catastrophiques glissements de terrains.
Les mouvements sismiques excitent les ouvrages par déplacement de leurs appuis et sont plus
ou moins amplifiés dans la structure. Les séismes engendrent également assez souvent, des effets
spectaculaires et particulièrement dangereux :
• Liquéfaction des sols : Les sols meubles, en particulier les sols remblayés, sont menacés par la
liquéfaction, autre danger sismique. En effet, lorsqu'ils sont soumis aux ondes de choc d'un
tremblement de terre, ils peuvent perdre toute cohérence et se comporter comme des sables
mouvants. Des immeubles reposant sur ce type de matériaux ont été littéralement avalés, lors du
tremblement de terre de San Francisco en 1906, et le cas du séisme de Chleff 1980.
• Les raz de marée ou tsunami : En cas de secousses sous-marines, les rivages peuvent être
affectés par un autre risque : la formation de raz-de-marée ; ceux-ci sont provoqués par l'onde de
choc qui se propage à la surface des eaux marines. De véritables murs d'eau sont projetés le long
des côtes avec une telle violence que des villes entières peuvent être détruites ce fut le cas en
1896, à Sanriku, ville de 20 000 habitants, au Japon ainsi qu’au 1960 avec une vitesse de 750Km
/ h, Nikaragua 1992, et le tsunami deSumatra2005.
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Chapitre II Les caractéristiques du mouvement sismique
Zone I
Figure (II-13) : Zonage du territoire National
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Chapitre II Les caractéristiques du mouvement sismique
Conclusion
Ce chapitre a pour bute de clarifier au lecteur comment se produire un séisme, et quels sont
les risques de celui-ci sur un ouvrage, ainsi que l’importance de la micro-zonation des zones
sujettes à des séismes d’importance moyenne à grande afin de parvenir à une démarche
cohérente pour la conception, le calcul et la réalisation de constructions parasismiques.
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Chapitre III Interaction sol-structure
INTRODUCTION
L’interaction sol-structure est un passage obligé pour appréhender d’une manière réaliste le
comportement des ouvrages en relation avec le sol qui les supporte. Cette communication
s’attache à présenter quelques éléments d’ordre pratique pour mettre en œuvre une démarche
d’interaction sol-structure éprouvée. Les enjeux conceptuels liés à cette démarche sont mis en
évidence à travers des cas concrets.
Pour l’ingénieur en charge de dimensionner la structure, l’ISS implique que les « paramètres
» couramment considérés pour représenter la réponse du sol ne sont pas des propriétés
intrinsèques. Pour le géotechnicien, l’ISS signifie que la réponse du sol est modifiée par la
présence de la structure qu’il supporte.
En dehors des projets de grande envergure pour lesquels l’ingénieur dispose de « moyens »
suffisants pour aborder le comportement du système « sol + structure » dans son ensemble, la
réalité des études « courantes » est un découplage systématique des modèles de calcul «
géotechnique » et « structure » particulièrement quand il s’agit de problématiques de « fondation
». Les études de soutènement sont, le plus souvent, traitées par des modèles de calcul qui
intègrent de manière plus ou moins poussée les effets d’ISS.
L’ISS vise donc à corriger les limitations implicitement introduites par ce découplage. Sa mise
en œuvre en pratique se heurte néanmoins à de nombreuses difficultés principalement liées au
caractère faible des représentations utilisées pour décrire la réponse du sol dans le modèle
structure (le fameux « ressort de sol »). Nous nous attachons dans ce qui suit à présenter, à
travers une série d’exemples concrets, des propositions de schémas concrets permettant de pallier
à ces difficultés. [10]
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Chapitre III Interaction sol-structure
Dans les problèmes d'interaction sol-structure, le sol de fondation et la structure ne vibrent pas
comme systèmes séparés sous excitations externes, plutôt qu'ils agissent ensemble de manière
couplée. Par conséquent, ces problèmes doivent être traités d'une manière couplée. Afin de
développer les équations fondamentales d'équilibre dynamique de l’interaction sol-structure,
nous considérons le système sol-structure représenté sur la figure 1.
Considérons que le modèle d’ISS est divisé en trois ensembles de points nodaux [11]. Les
nœuds communs à l'interface de la structure et de la fondation sont identifiés avec ''𝑐''; les autres
nœuds à l’intérieur de la structure sont des nœuds "s"; et les autres nœuds à l’intérieur de la
fondation sont des nœuds "f". L'équilibre de la force dynamique du système est donné en
fonction des déplacements absolus,U par l’équation suivante :
En termes de mouvement absolu, il n'ya pas de forces extérieures agissant sur le système.
Afin d'éviter de résoudre ce problème d’ISS directement, la réponse dynamique de la fondation
sans structure est calculée. Dans plusieurs cas, la solution en champ libre peut être obtenue à
partir d'un modèle unidimensionnel simple de site. La solution en champ libre est désignée par
les déplacements en champ libre v. Par un changement simple de variables, il est maintenant
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Chapitre III Interaction sol-structure
Üs v̈ s ü s U̇s v̇ s u̇ s Us vs us
{Üc } = {v̈ c } + {ü c } {U̇c } = {v̇ c } + {u̇ c } {Uc } {vc } + {uc } (1.3)
Üf v̈ f ü f U̇f v̇ f u̇ f Uf vf uf
Si le déplacement en champ libre vc est constant sur la base de la structure, le terme vs est le
mouvement de corps rigide de la structure. Par conséquent, l'équation (1.4) peut être encore
simplifiée par le fait que le mouvement statique de corps rigide de la structure est :
K ss K sc vs 0
[ (s) ] { } ={ } (1.5)
K cs K cc vc 0
v
Mcf ] {vc̈ } + [Ccc Ccf ] {v̇ c } + [K cc K cf ] { c } = {0}
(f) (f) (f)
[Mcc (1.6)
Mfc Mff vf̈ Cfc Cff v̇ f K fc K ff vf 0
Mss Msc 0 v̈ s
R = [Mcs (s)
Mcc 0] {v̈ c } (1.7)
0 0 0 0
Par conséquent, le côté droit de l'équation (1.4) ne contient pas la masse de la fondation.
L’équation de l’équilibre dynamique en trois dimensions, pour le système complet sol-structure
avec amortissement ajouté, est de la forme suivante :
[M]{ü } + [C]{u̇ } + [K]{u} = −[mx ]vẍ (t) − [my ]vÿ (t) − [mz ]vz̈ (t) (1.8)
Où [M], [C] et [K] sont les matrices de masse, d'amortissement et de rigidité, respectivement,
du modèle sol-structure. Les déplacements relatifs ajoutés, {u}, existent pour le système sol-
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Chapitre III Interaction sol-structure
structure et doivent être mis à zéro sur les côtés et le fond de la fondation. Les termes
v̈ x (t), v̈ y (t) et v̈ z (t) sont les composants en champ libre de l'accélération, si la structure n'est
pas présente. Les matrices de colonnes,[ mi ], sont des masses de direction pour la structure
seulement.
Si les accélérations sismiques ü g (t) sont connues en profondeur alors le vecteur {Q} est tout
simplement le produit de la masse totale par le vecteur des accélérations sismiques ramenées aux
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Chapitre III Interaction sol-structure
nœuds du modèle, I est le vecteur de couplage dynamique dont les composantes qui
correspondent aux degrés de liberté de même direction que le mouvement sismique sont égales à
un et les autres sont nulles.
La mise en œuvre pratique de telles solutions est illustrée sur la figure 2. Un problème
important afférent à cette méthode réside dans le la mise en œuvre du chargement sismique à
appliquer au modèle numérique. Elle nécessite le dé convolution en champ libre du mouvement
de contrôle défini à la surface du sol. Le mouvement calculé à la base du modèle est imposé à la
base du système sol-structure.
En théorie, la méthode globale peut être étendue aux cas tridimensionnels et est susceptible
d’appréhender les comportements non linéaires dus à la loi de comportement d’un des matériaux
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Chapitre III Interaction sol-structure
Un des avantages principaux de la méthode globale est sa capacité à prendre en compte les
hétérogénéités résultant soit des variations de faciès, soit des variations des caractéristiques de
sol provenant de non linéarités. Par ailleurs, l’expérience montre qu’elle est généralement mieux
adaptée et plus faciles de mise en œuvre pour l’étude d’ouvrages enterrés.
Un des programmes de calcul les plus utilisés dans la pratique pour résoudre les problèmes
d’interaction sol-structure par une méthode globale est le programme de FLUSH [15]. Ce
programme incorpore une loi de comportement du type viscoélastique linéaire équivalent pour le
sol, avec résolution dans le domaine fréquence. Ce programme dispose de frontières absorbantes
permettant de réduire de façon significative les dimensions du maillage d’éléments finis.
Cette méthode s’appuie sur le principe de superposition. Le système global est subdivisé en
deux parties désignées par sous-structures qui concernent la structure elle-même et le sol sur
lequel elle est posée. Chacune des sous structures peut être analysée séparément et la réponse
totale est obtenue par la superposition des contributions des deux réponses à l’interface liant les
deux sous structures [16]. La méthode permet de réduire considérablement la taille du problème :
elle est par conséquent beaucoup plus rapide que la méthode globale. Toutefois, le fait qu’elle
soit basée sur le principe de superposition restreint son domaine d’application aux cas linéaires.
Elle est inadaptée aux problèmes d’interaction tenant compte du comportement non linéaire des
matériaux.
Cette méthode a été développée par Chopra-Gutierrez [17], Gutierrez [18], Kausel et al. [19].
Le modèle global sol-structure est devisé en deux sous-modèles représentant la structure et le sol
(figure 3), tel que la compatibilité des efforts et des déplacements est écrite le long de la frontière
s éparant les deux sous-structures. Avec les notations de la figure 3, les différentes équations
d’équilibre s’écrivent :
• structure :
Ms 0 Ü K K sb Us 0
[ ] { s } + [ ss ] { }={ } (1.11)
0 Mb Üb K bs K bb Ub Pb
• sol :
Mf 0 Ü K K fa Uf −P
[ ] { f } + [ ff ] { } = { b} (1.12)
0 Ma Üa K af K aa Ua 0
Dans les équations précédentes [M], [K] ont les significations usuelles des matrices de masse
et de raideur et {U}représente le vecteur des déplacements absolus. Pour alléger la présentation,
les termes d’amortissement ont été négligés. Les solutions numériques sont obtenues, pour la
méthode de sous-structures, par intégration dans le domaine des fréquences.
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Chapitre III Interaction sol-structure
M 0 Üf∗ K K af Uf∗ 0
[ f ] { } + [ ff ] { }={ } (1.13)
0 Ma Üa∗ K af K aa Ua∗ 0
Elle régit le mouvement en champ libre, la structure n’existant plus mais l’excavation étant
présente.
Par soustraction des équations (1.12) et (1.13), et en désignant par {U i } = {U} − {U ∗ } les
déplacements d’interaction, on obtient :
Mf 0 Ü i K K af Ufi −P
[ ] { if } + [ ff ] { i } = { b} (1.14)
0 Ma Üa K af K aa Ua 0
Jusqu'à ce stade, la formulation des équations a été faite dans le domaine temps. L’obtention
de solutions par la méthode de sous-structures dans le domaine temps est possible mais
extrêmement complexe et inefficace du point de vue numérique. Elle nécessite la résolution
d’équation intégro-différentielle. Le domaine fréquence conduit à une formulation plus simple.
L’équation (1.14) s’écrit alors en désignant avec le symbole ~ les transformées de Fourier
U = ∑ U(ω)eiωt :
̃ i } = {−P
[− ω2 [M] + [K] ] {U ̃} (1.15)
Cette équation peut être condensée, pour chaque fréquence, aux f degrés de liberté situés sur
la frontière de séparation :
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Chapitre III Interaction sol-structure
̃ f } = {U
{U ̃b} (1.17)
Et de la relation :
̃ fi } = {U
{U ̃ f } − {U
̃ f∗ } (1.18)
Ms 0 K K sb ̃s
U 0
[− ω2 [ ] + [ ss ]] { } = { ̃ ∗} (1.19)
0 Mb K bs K bb + Sf ̃
Ub S f Uf
L’interaction entre le sol et la structure est prise en compte, non seulement à l’interface sol-
structure, mais à tous les nœuds de la structure sous la surface du sol [20], comme cela apparait
par la division en sous-structures définie sur la figure 4.
Les équations du problème peuvent alors être formulées comme pour la méthode de sous-
structures envisagées précédemment. Tenant compte du fait que cette méthode n’est
pratiquement utilisable que pour une intégration dans le domaine fréquence et pour alléger les
notations, on désigne par [A] la matrice :
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Chapitre III Interaction sol-structure
La matrice de raideur [K] est formée à partir des modules complexes. En se référant à la
figure 4, les équations d’équilibre des diverses sous-structures sont :
• sol :
ass asi Us 0
[a aii − aff ] { Uf } = {−Qf } (1.22)
is
Par soustraction des équations (1.23) et (1.21), et par condensation aux f degrés de liberté, on
obtient de façon analogue à l’équation (1.16) :
ass asi Us 0
[a aii − aff + Xf ] { Uf } = {Xf Uf∗ } (1.25)
is
• détermination de la matrice d’impédance [Xf ]. Cette dernière contient plus de termes que celle
de la méthode de frontière; cependant, dans le cas de couches horizontales, on peut
avantageusement utiliser la propriété d’axisymétrie du problème, alliée à des frontières
absorbantes [21].
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Chapitre III Interaction sol-structure
Cette méthode a été incorporée dans un programme de calcul SASSI [20] qui permet de
traiter le problème d’interaction sol-structure; le caractère tridimensionnel du problème peut être
pris en compte, à un cout raisonnable, si la stratigraphie reste relativement régulière autour de la
structure.
CONCLUSION
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Chapitre IV Outil Numérique De Calcul « le code Plaxis »
Introduction
L’analyse de projets géotechniques est possible grâce à de nombreux codes éléments finis.
L’ingénieur ayant de l’expérience en ce domaine sait que le poids des hypothèses permettent le
passage de la réalité au modèle est difficile à évaluer. Il sait que le jargon éléments finis est
parfois rebutant-il souhaiterait ne pas avoir à intervenir sur la numérotation des nœuds, des
éléments, sur certains choix réservés au numéricien. Il voudrait disposer du code sur le PC gérant
sa bureautique et sa technique quotidiennes, afin de faire une étude paramétrique des problèmes
délicats. Il exige avant tout que ses journées ne soient pas encombrées par de laborieuses entrées
de données et interprétations de fichiers.
Du point de vue pratique, le système de menus arborescents à l’écran rend l’utilisation souple
et agréable, car l’opérateur ne s’encombre pas l’esprit outre mesure. Le recours aux manuels
devenant rare, ceux-ci sont de volumes réduits, faciles à consulter.
L’ensemble des options par défaut (condition aux limites) rend la mise en données aisée et
rapide.
Enfin, les options simplifiées (initiation des contraintes, pressions interstitielles) permettent
d’aller droit au but (prévoir le comportement d’un ouvrage), quitte à réaliser ultérieurement, avec
le même code et les mêmes données, un calcul affiné. [22]
Le système d’options par défaut et de solutions approchées spécifiques, qui sont un des fers
de lance de l’outil de projet pour la géotechnique, est destiné à faire gagner du temps à
l’opérateur, à lui éviter de devoir faire des choix tracassant, et enfin à améliorer la convivialité
du logiciel. Ce système est inséparable du traitement à partir d’un menu arborescent. Chaque
branche du menu est évidemment figée, car elle réalise une tâche précise, bien définie, mais la
diversité des branches en fait globalement un outil extrêmement souple.
La définition des couches de sol, des ouvrages, des phases de construction, des chargements
et des conditions aux limites s'appuie sur des procédures graphiques faciles à utiliser, ce qui
permet une description détaillée et précise des conditions réelles à modéliser. Le maillage
d'éléments finis en 2D est généré de manière automatique directement à partir de ce modèle
géométrique.
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Chapitre IV Outil Numérique De Calcul « le code Plaxis »
Si celles-ci sont complexes, l’ingénieur devra en spécifier les subtilités d’une manière précise,
face de bloc par face de bloc. Par contre, si elles ont un caractère standard (vecteur déplacement
nul à la base du domaine étudié et vecteur déplacement horizontal nul sur ses faces latérales),
l’application peut être réalisée automatiquement (par défaut) à partir du menu avec contrôle
immédiat du résultat à l’écran.
IV.2.3. Le maillage
L’opérateur peut bien entendu spécifier un maillage très détaillé, mais si seules les grandes
lignes de celui-ci importent, le détail des éléments, agencé de manière optimale du point de vue
numérique, sera entièrement généré par le logiciel à partir d’un petit nombre de nœuds-clé, avec
contrôle permanent à l’écran. Le meilleur est d’ailleurs en cours de refonte en vue d’accroître
son efficacité.
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Chapitre IV Outil Numérique De Calcul « le code Plaxis »
IV.2.4.Les pressions interstitielles ont été l’objet d’un soin particulier dans PLAXIS
Pour qui souhaite faire un calcul précis du champ de pressions interstitielles en régimes
permanent ou transitoire, c’est possible grâce au module d’écoulements en milieu poreux.
Mais bien sûr, cette opération demande du temps (d’opérateur et de machine). Si la nappe
phréatique n’est pas trop éloignée de l’horizontale, dans ses états initial et final, on sait que la
pression diffère peu de la pression hydrostatique ; si l’on adopte ce champ de pression
approchée, les calculs deviennent très simples puisqu’il s’agit seulement de manier les variations
de la poussée d’Archimède ; PLAXIS offre cette possibilité qui est souvent très appréciable.
IV.2.5.Un calcul par élément finis fournit une masse imposante de résultats
Des résultats directement utiles au projeteur : déplacements, contraintes, pressions
interstitielles à un stade donné du chargement, et des résultats plus mathématiques concernant le
déroulement du processus de calcul proprement dit. L’ensemble de ces résultats est accessible,
selon que l’on est intéressé par l’un ou l’autre aspect ; c’est également un système de menu
arborescent qui permet de sélectionner les informations souhaitées.
𝐸
K = 3(1+𝜈) …………. (4-2)
(1−𝜈)𝐸
Eoed = (1−2𝜈)(1+𝜈) ….. (4-3)
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Chapitre IV Outil Numérique De Calcul « le code Plaxis »
La plupart des matériaux ont un comportement élastoplastique, qui n'est pas caractérisé par
l’apparition de déformations réversibles élastiques et de déformations irréversibles plastiques.
Sur la surface de charge, deux cas de comportement sont possibles : la surface de charge
n’évolue pas, on parle de loi élastique parfaitement plastique, c’est le cas du modèle de Mohr-
Coulomb; la surface de charge évolue au cours du chargement, on parle de modèle
élastoplastique avec écrouissage dont le modèle Hardening Soil de Plaxis fait partie.
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Chapitre IV Outil Numérique De Calcul « le code Plaxis »
Le modèle demande la détermination de cinq paramètres figure [4.6]. Les deux premiers sont
E et ν (paramètres d’élasticité). Les deux autres sont c et φ, respectivement. Ce sont des
paramètres classiques de la géotechnique, certes souvent fournis par des essais de laboratoires,
mais nécessaires à des calculs de déformation ou de stabilité.
Le choix d’un module de déformation est un des problèmes les plus difficiles en
géotechnique. Le module de déformation varie en fonction de la déformation et en fonction de la
contrainte moyenne. Dans le modèle de Mohr-Coulomb, le module est constant.
Il parait peu réaliste de considérer un module tangent à l’origine (ce qui correspondait au
Gmax mesuré dans des essais dynamiques ou en très faibles déformations). Ce module nécessite
des essais spéciaux.
Il est conseillé de prendre un module moyen, par exemple celui correspondant à un niveau de
50 % du déviateur de rupture figure [4.7].
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Chapitre IV Outil Numérique De Calcul « le code Plaxis »
Dans la boite de dialogue des paramètres avancés, on peut aussi rentrer un gradient donnant la
variation du module avec la profondeur.
b) Coefficient de Poisson
On conseille une valeur de 0,2 à 0,4 pour le coefficient de Poisson. Celle-ci est réaliste pour
l’application du poids propre (procédure K0 ou chargement gravitaires). Pour certains problèmes,
notamment en décharge, on peut utiliser des valeurs plus faibles. Pour des sols incompressibles,
le coefficient de Poisson s’approche de 0,5 sans que cette valeur soit utilisable.
c) Angle de frottement
PLAXIS ne prend pas en compte une variation d’angle de frottement avec la contrainte
moyenne. L’angle de frottement à introduire est soit l’angle de frottement de pic soit l’angle de
frottement de palier.
On attire l’attention sur le fait que des angles de frottement supérieurs à 35° peuvent
considérablement allonger Les temps de calcul. Il peut être avisé de commencer des calculs avec
des valeurs raisonnables d’angle de frottement, quitte à les augmenter dans la suite. Cette valeur
de 35° est compatible avec les angles de frottement φcv (à volume constant, au palier).
d) Cohésion
Il peut être utile d’attribuer, même à des matériaux purement frottant, une très faible
cohésion (0,2 à 1 kPa) pour des questions numériques. Pour les analyses en non drainé avec φu=
0, PLAXIS offre l’option de faire varier la cohésion non drainée avec la profondeur : Ceci
correspond à la croissance linéaire de la cohésion en fonction de la profondeur observée dans des
profils au scissomètre ou en résistance de pointe de pénétromètre. Cette option est réalisée avec
le paramètre c-depth. Une valeur nulle donne une cohésion constante. Les unités doivent être
homogènes avec ce qui a été choisi dans le problème (typiquement en kPa/m).
e) Angle de dilatance
Le dernier paramètre est l’angle de dilatance noté ψ ; c’est le paramètre le moins courant. Il peut
cependant être facilement évalué par la règle (grossière) suivante :
Le cas où ψ < 0° correspond à des sables très lâches (état souvent dit métastable, ou
liquéfaction statique).
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Chapitre IV Outil Numérique De Calcul « le code Plaxis »
Pour tenir compte des variations avec la profondeur, on utilise les paramètres avancés
Figure [4.8].
Dans le programme de calcul, ou peut considère soit une sollicitation harmonique (figure 4 .9)
soit une sollicitation sismique (Figure 4.10).
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Chapitre IV Outil Numérique De Calcul « le code Plaxis »
Le plaxis nous donne la main de simuler n’importe quel séisme par l’utilisation du fichier
SMC (Strong Motion CD-ROM) ce programme est utilisé par (U.S Geological Survey National
Strong- motion Program) ; et il possible de porter plus de 200 valeurs par second.
Pour l’action dynamique utilisée dans ce model, elle est une accélération variable en fonction
du temps de forme sinusoïdale avec un départ faible grandissante vers le pic à temps puis
descendante et amortie vers zéro à la fin la durée totale de cette action et de 10 secs.
Dans cette étude on a utilisé « l’accélérogramme ménasri.txt » sont présentés dans le tableau
suivant et figurés avec leur fichiers dans l’annexe. (Figure 4.11).
Le code Plaxis est divisé en quatre sous-programmes (Input, Calculations, Output et Curves).
1.Input
Le sous programme Input appelé aussi le pré-processing programme contient les
toutes facilités nécessaires à la création et modifications des modèles géométriques, à
l'engendrement des maillages des éléments finis et à la définition des conditions initiales.
2. Calculations
3. Output
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Chapitre IV Outil Numérique De Calcul « le code Plaxis »
4. Curves
Le profile géométrique retenu pour le calcul est présentée sur la figure (4-12).Il est constitué
d’une fondation de largeur L= 4.00 m proposant sur deux couches de sol composent la géologie
du site : une couche de remblai de 3 m de profondeur et une couche sable de 5 m de profondeur.
Et de longueur l=22,5 m.
Finalement on choisit l’élément d’interface (interface) qui peut être placée dans le point
(2,5. 11,1) à (6,5, 11.1).
Les conditions aux limites choisies correspondent aux conditions aux limites par défaut :
déplacements horizontaux nuls sur les deux faces verticales et sur la base du modèle et
déplacements verticaux nuls à la base du modèle. Les deux faces verticales ne sont modélisées
par des frontières absorbantes.
Pour des raisons de système seule la moitié du modèle est représentée ici :
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Chapitre IV Outil Numérique De Calcul « le code Plaxis »
Perméabilité
Kx
horizontale m/s 0 0 0
Perméabilité
Ky
verticale m/s 0 0 0
2) Fondation : elle constituée en béton armé dont les propriétés sont de élément
structural. Les propriétés de l’élément structural sont résumées dans le tableau (4-2)
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Chapitre IV Outil Numérique De Calcul « le code Plaxis »
IV.6.2.Génération du maillage
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Chapitre IV Outil Numérique De Calcul « le code Plaxis »
IV.6.5.Procédure de calculs
Le calcul du modèle de référence se fait défini en 4 phases :
Phase 0 : initiation des contraintes (procédure K0) ; on détermine les contraintes effectives
initiales.
Phase (01) : calcul plastique avec la procédure « stage construction », en condition drainées et
dans la fenêtre calcul, on choisit pour la première phase les options et dans l’onglet Paramètres,
on prend l’option ≪construction par étapes≫ (staged construction) et l’option (delete
intermediate steps) puis on clique sur le bouton Define.
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Chapitre IV Outil Numérique De Calcul « le code Plaxis »
La figure (4-16) montre le spectre de réponse introduit dans les calculs selon le RPA99 V2003
en fonction de la période. Ce spectre dépend de plusieurs paramètres tels que :
Figure (IV-16) : Le spectre de réponse introduit dans les calculs selon le RPA 2003.
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Chapitre IV Outil Numérique De Calcul « le code Plaxis »
La figure (4-18) présenté les points durcis pour le calcul (point A, B, C). Pour déterminer les
déplacements, les vitesses et les accélérations.
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Chapitre IV Outil Numérique De Calcul « le code Plaxis »
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Chapitre V Mise en œuvre des calculs
Introduction
Dans cette étude, la comparaison sera faite sur deux cas de chargement de résultats :
- Interface rugueux.
- Rabattement de la nappe.
Étude de l’effet de l’interaction sol-structure sur un pont dalle, situe sur la route C W
: 131 M’sila Ouled Mansour.
L’ouvrage objet de cette étude consiste à franchir la route C W : 131 M’sila Ouled
Mansour comme passage supérieur.
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Chapitre V Mise en œuvre des calculs
2017/2018 52
Chapitre V Mise en œuvre des calculs
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Chapitre V Mise en œuvre des calculs
Tableau (V-1) : Coordonnées des points sélectionnés pour l’édition des résultats des
calculs.
a- maillage déformé
Le maillage déformé du modèle de calcul est représenté sur la figure (5-3).
b-contraintes
Les iso valeurs des contraintes générées dans le massif sont représentées sur la
figure (5-4). On note une contrainte initiale égale à : -445,05 KN/m².
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Chapitre V Mise en œuvre des calculs
c-déplacements
Les vecteurs déplacements sont représentés sur la figure (5-5) On note un
déplacement maximal égal à : 3,71 *10-6 m.
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Chapitre V Mise en œuvre des calculs
𝐔𝐘 :
f-courbes vitesses-temps
L’axe XX
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Chapitre V Mise en œuvre des calculs
L’axe YY
g-courbes accélérations-temps
L’axe XX
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Chapitre V Mise en œuvre des calculs
L’axe YY
h-courbe force-temps
L’axe XX
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Chapitre V Mise en œuvre des calculs
k- synthèse
Les valeurs maximales calculées aux points sont données dans le tableau (V-2)
considérés :
Points A B C
2,481*10-7 2,94*10-6 5,862*10-7
Déplacement XX
(m) YY 2,824*10-6 2,929*10-7 3,856*10-7
Tableau (V-3) : Coordonnées des points sélectionnés pour l’édition des résultats
des calculs
a- maillage déformé
Le maillage déformé du modèle de calcul est représenté sur la figure (5-13).
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Chapitre V Mise en œuvre des calculs
b-contraintes
Les iso valeurs des contraintes générées dans le massif sont représentées sur la
figure (5-14). On note une contrainte initiale égale à : -428,55 KN/m².
c-déplacements
Les vecteurs déplacements sont représentés sur la figure (5-15) On note un
déplacement maximal égal à : 11,58 *10-6 m.
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Chapitre V Mise en œuvre des calculs
2017/2018 61
Chapitre V Mise en œuvre des calculs
f-courbes vitesses-temps
L’axe XX
2017/2018 62
Chapitre V Mise en œuvre des calculs
g-courbes accélérations-temps
L’axe XX
2017/2018 63
Chapitre V Mise en œuvre des calculs
h-courbe force-temps
L’axe XX
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Chapitre V Mise en œuvre des calculs
Interface rugueuse (au niveau 0m) Interface rugueuse (au niveau -4m)
▪ Influence de distance sur les déplacements des points selon les axes (xx, yy).
On a déterminé les déplacements aux points de coordonnées fixées dans le tableau
(V-6) :
Points A B C
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Chapitre V Mise en œuvre des calculs
(m)
YY 2,554*10-6 5,129*10-6 4,435*10-6
1,00E-06
9,00E-07
8,00E-07
7,00E-07
Déplacement (m)
6,00E-07
5,00E-07
4,00E-07
3,00E-07
2,00E-07
1,00E-07
0,00E+00
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5
Distance (m)
6,00E-06
5,00E-06
Déplacement (m)
4,00E-06
3,00E-06
2,00E-06
1,00E-06
0,00E+00
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5
Distance (m)
2017/2018 66
Chapitre V Mise en œuvre des calculs
(m)
YY 8,263*10-6 1,514*10-6 8,783*10-7
9,00E-06
8,00E-06
7,00E-06
Déplacement (m)
6,00E-06
5,00E-06
4,00E-06
3,00E-06
2,00E-06
1,00E-06
0,00E+00
-0,5 0,5 1,5 2,5 3,5 4,5 5,5 6,5 7,5 8,5 9,5 10,5 11,5
Distance (m)
2017/2018 67
Chapitre V Mise en œuvre des calculs
9,00E-06
8,00E-06
7,00E-06
Déplacement (m) 6,00E-06
5,00E-06
4,00E-06
3,00E-06
2,00E-06
1,00E-06
0,00E+00
-0,5 0,5 1,5 2,5 3,5 4,5 5,5 6,5 7,5 8,5 9,5 10,5 11,5
Distance (m)
Cette figure (V-25) on remarque que le déplacement est représenté par une
fonction composée de deux phases, une première phase de [3,82m ; 9,19m], elle varie
d’une façon linéaire croissante pour atteindre un maximum : 1,025*10-6, puis devient
décroissance avec une légère pente et une variation linéaire.
2017/2018 68
Chapitre V Mise en œuvre des calculs
Conclusion
On va étudier la fondation du culée multi couche d’un pont dalle reposant sous une
bicouche. Une simulation (modélisation) numérique, la modélisation de pont dalle en
représente :
2017/2018 69
Conclusion général
Pour la plupart des structures de Génie civil, le comportement du sol et le
comportement de la structure peuvent être investigués de manière dissociée, ce qui
facilite grandement l’analyse tout en permettant généralement d’atteindre les buts
visés. Dans certains cas cependant, l’interaction sol-structure est beaucoup plus
importante et peut influencer de manière significative la conception et le
dimensionnement de la structure. Une bonne maitrise du comportement combiné de la
structure et du sol améliore alors sensiblement la conception de la structure. Une
mauvaise interprétation de cette interaction peut par contre mener à des solutions
structurales inadaptées.
70
Bibliographie
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Paris).
[3] : https://fr.wikipedia.org/wiki/pont_mixte_acier_béton.
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(Ouagadougou) du mémoire pour l’obtention du master 2 génie civil option Routes et
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