*Episode 1*
Mon histoire commence dans le petit village d’Ébang un peu après Obala. Je m’appelle Rebecca et je
suis en classe de terminale, dans un lycée d’Obala . Depuis que je suis née je n’ai même pas traversé cet
endroit, Obala c’est mon terminus . Jusqu’au cours moyen 2 , je restais à Ebang avec mes parents, des
agriculteurs et 5 frères et sœurs . Mes grands parents et mes tantes et oncles vivaient dans le même
village ou un village à côté. Je n’avais qu’une tante paternelle, la dernière née de ma grand-mère
paternelle qui avait un fréquenté et avait quitté le village pour la ville de Yaoundé .
On avait une école à 2 km de la maison et tous les enfants du village y allait pour perdre un peu de
temps et jouer car ils n’apprenaient n réalité rien au grand regret des maîtres qui venaient de la ville
dans le but de nous sortir de l’ignorance. Moi j’y allais surtout pour fuir le travail champêtre mais j’ai
vraiment aimé ce que j’y faisait et j’ai commencé à évoluer en progressant de classe en classe jusqu’à
avoir mon CEP .
Il n’y avait pas de lycée dans mon village alors mes parents ont voulu que j’arrête comme les autres
mais j’ai refusé et j’ai commencé à être très insolente. Personne n’arrivait plus à me contrôler je n’avais
qu’une envie pouvoir partir d’ici un jour . Ma mère qui en avait assez de mon caractère est partie voir
une maman qu’elle connaissait dans la ville d’Obala pour m’héberger Pendant les périodes de classe , en
échange elle allait lui apporter les vivres de temps en temps . Mes parents pensaient qu’à un moment
j’allais laissé tomber mais au contraire j’étais très intelligente, toujours première de la classe et
devenant en grandissant une belle jeune fille , j’ai commencé à m’attirer beaucoup de faveurs . J’étais
capable de retenir des notions difficiles pour les autres en quelques minutes seulement, mais j’avais de
nombreux défauts qui entachaient ce point positif : j’étais très insolente et les histoires d’hommes
c’était mon affaire . Si je n’avais pas été instruite j’aurais déjà porté même 10 grossesse que j’allais
sûrement enlever. Partout dans le quartier où je restais mon nom était dans les bouches . Les bagarres
des gars aux quartiers, les maris d’autrui , tous les scandales se déroulaient sur l cour de Maman Yassa
qui avait bien voulu m’accueillir mais que je méprisais même au dernier niveau .
Quand les gens se plaignaient de moi chez elle , elle écoutait seulement et rapportait à ma mère quand
elle venait la voir . Chaque fois que les 2 essayaient de me résonner je les insultais copieusement puis je
disparaissais pour aller dormir chez un gars . Le bac est sorti et j’ai été admise avec la mention très bien !
J’ai dût à mon grand regret rentrer au village parce que mes parents ont dit qu’il ne pouvaient pas payer
l’université. Le traitement que je leur ai donné la période là, jamais il n’oublierons de leur vie . Et puis
une opportunité s’est présentée, ma tante qui avait quitté le village toute petite était venue voir ma
grand-mère. Je m’y suis rendue comme tout le monde le faisait pour accueillir les gens de la ville .
Elle était tellement bien mise . C’était la première fois que je voyais une femme autant élégante . Elle
s’exprimait bien , parlait avec beaucoup d’éloquence et sentait super bon . Sur la cour de grand-mère, il
y’avait une grosse voiture garée et un homme à l’intérieur, j’avais entendue dire que c’est son
chauffeur. Cette tante semblait avoir beaucoup d’argent et donc pouvait me payer l’université. Je me
suis rapprochée d’elle et je l’ai salué. Elle ne me reconnaissait pas et grand-mère lui a dit qui j’étais et a
précisé avec fierté que je venais d’avoir mon bac. Elle m’a embrassé avec fierté et m’a félicité.
Ma tante : c’est bien ça ma fille et avec mention très bien en plus , moi même j’ai bossé jusqu’à je n’ai
même pas pu avoir ça . Tu vas faire l’université où ma fille ?
Grand-mère : tu penses que c’est facile ici au village ?il va prendre l’argent de l’université où ?
Ma tante : Mais quand une personne au village veut quand même faire l’école il faut chercher les
moyens, on ne sait jamais c’est nous qui allons changer le village
Grand-mère : nous on a pas l’argent oooo même le lycée là on s’est battus jusqu’à, si elle a eu son bac
nous on est content .
Ma tante : et c’est finit comme ça ? Maintenant elle fait quoi avec le bac là ?
Grand mère : on peut négocier elle travaille même à l’école des enfants là-bas
Ma tante : tu as alors les dur projets hein, mon mari est même chirurgien et il donne cours à la faculté
de médecine de Yaoundé. Je crois qu’on va demander à tes parents et tu viens rester chez moi et tu
prépares ton concours je vais m’occuper des frais
Ma tante : N’est ce pas ? Vient on va parler à tes parents ça fait meme longtemps que je n’ai pas vu mon
grand frère là.
Nous sommes partis voir mes parents à qui après les salutations et autres elle a fait sa proposition.
Papa était content que sa dernière petite sœur décide de prendre un enfant sous son ailes . Maman elle
de son côté n’était pas trop d’accord, elle redoutait qu’avec mes attitudes j’aille créer d’autres
problèmes. Elle aurait bien voulu que ma tante m’aide mais à distance en mettant même dans une
université publique et en me mettant dans une petite chambre . Elle a dit que les universités publiques
n’allaient pas bien canalisées mes rêves et que c’était mieux que je profites de ses relations. Elle était
décidée à me faire sortir de là. Elle a fait son séjour de 3 jours et puis en rentrant elle m’a amené avec
elle . J’entrais alors réellement dans la cour des grands et elle , invitait le diable dans sa maison .............
On avait pas roulé longtemps et on était arrivé à Yaoundé. Donc depuis je n’étais pas venue ici alors que
ce n’était même pas loin ? Yaoundé c’était le grand frère de tout ce que j’aurais pu m’imaginer. Tout
étant grand , beau , les voitures partout , les grosses maisons , les filles bien habillées en route , c’était
mieux que dans mes rêves . C’est vrai que sur Facebook dans les téléphones de mes camarades je voyais
souvent les photos, mais ici c’était alors le vrai . Dès le moment où on avait traversé Messassi j’ai su que
C’était la ville qui me méritait et que jamais je ne devais repartir dans le laid village là.
Nous nous sommes arrêtés au marché et ma tante m’a demandé de l’accompagner faire les courses ,
ce qu’on a fait . L’accompagner là c’est que je devais porter les sacs hein , mais bon est ce que j’avais le
choix ?on a fait le marché même de 2 mois hein , en tous cas nous au village, elle disait que ça allait faire
une semaine. Je suis entrée pour la première fois dans un super marché, c’était juste l’émerveillement.
Quand on a finit on a pris la route pour le quartier Bastos ou ma tante résidait avec son mari , leur 2
enfants et une nièce de son mari qui était sûrement dans ma tranche .
Il est à noter qu’étant au village j’avais commencé l’école un peu tard donc mon bac je l’avais obtenu à
l’âge de 22 ans . J’étais donc déjà toute une jeune femme. Ma tante ne me dépasse donc pas de très loin
et devait avoir dans les 32 ans . Elle avait 2 petits enfants en primaire Marc et Lucie et était professeur
de lycée. Quand on était arrivé une femme de ménage était venue décharger la voiture pendant que ma
tante me présentait aux autres . Ensuite elle a demandé à brenda la nièce de son mari de me conduire
dans ma chambre . On a pris les escaliers qui nous a mené à un salon , puis un couloir . Ma chambre
était en face de celle de Brenda. Elle m’a installé et m’a donné des serviettes puis elle est sortie .
J’ai rapidement pris ma douche, j’ai mis un jean et un t-shirt et je suis descendue. J’observais la maison
et ses habitants. Les enfants jouaient dans une zone de la maison pleine de jouets qui leur était
sûrement réservée. Brenda était devant la télé la tête concentrée dans son téléphone androïde, Elle
sentait la ville .j’aimais son habillement, elle avait une robe courte avec une pantoufle au pieds . Elle
était de corpulence mince , le teint clair pas trop de sein ni de fesses, mais était jolie . Je me suis dit
intérieurement que sans l’argent de son oncle elle n’avait pas beaucoup d’atouts et j’ai souris. Ma tante
nous a retrouvé au salon :
Tata: brenda vient là (elle s’est levée et s’est dirigée vers nous )
Chose dite , chose faite . Au début Brenda voulait un peu me prendre de haut là parce que je venais du
village.mais elle même a compris que c’était seulement les circonstances qui m’avaient fait naître là-bas.
Je m’étais très vite adaptée. Quand ça arrivait qu’on sorte même juste pour une boutique, les gars
partout essayait de me courtiser . Déjà que la garde robe que je m’étais faite était des plus provocante,
à peine j’avais eu un téléphone que ma liste de contact était pleine . Contrairement à brenda , en plus
d’avoir un beau visage mon corps s’était très vite développé , j’avais des formes très généreuses. C’était
déjà moi qui avait les rencards dans lesquels je partais avec elle surtout pour ne pas me perdre.
Tata m’avait inscrit au groupe inteligentsia corporation pour que je me prépare pour mon concours de
la faculté de médecine. Je me retrouvais avec des enfants de 16 ans , 17ans là-bas et ça me mettait mal
à l’aise intérieurement, heureusement pour moi je ne faisait pas vraiment mon âge. Pour combler cette
frustration je restais toujours la meilleure dans les différents tests qu’on faisait. J’étais tellement
brillante que les encadreur me disaient que c’était déjà dans la poche.
Parmi mes encadreurs il y’avait un qui me plaisait énormément. Je m’étais renseigné sur lui et avait
appris qu’il faisait 4ème année à polytech une grande école d’ingénieur à Yaoundé. Et qu’il avait une
copine qui faisait médecine. Ce n’était pas mon problème hein ,j’avais trouvé mon gars . Je l’ai approché
à la fin des cours un soir :
Moi: bonsoir
Lui: c’est bien , ce sont les gens comme toi qui passent les concours
Lui: Pardon?
Moi: comme je suis en train de rentrer je voulais savoir si tu pars du même côté que moi , comme ça on
rentre ensemble
Lui : tu restes où ?
Moi: Bastos
Lui: odza
Façon j’écrivais et j’appelais Olivier non , jusqu’aux appels vidéos en petite tenue. Au début le gars
voulait un peu me repousser et tout , parfois il me parlait même de sa copine mais je ne gérais pas . Au
bout d’un moment j’ai commencé à jouer la désintéressée, c’est le gars qui a commencé à me relancer.
Il m’a même invité chez lui , la robe que j’ai porté non je partais seulement tout tuer . Il n’a même pas
été fort une heure de temps on était déjà dans la chambre. Quand on a finit là il a voulu me sortir les
grandes phrase d’erreurs , est ce que je gérais ça ? Ça allait seulement finir avec son autre go , moi j’ai
traqué sur lui il me raconte quoi ?
On a composé notre concours et on avait créé un groupe pour attendre les résultats et ne pas se perdre
de vue. Même les encadreurs et donc Olivier étaient à l’intérieur.il y’avait les débats comme quoi au
Cameroun même si tu fais comment si tu n’as pas de relation tu ne peux pas réussir. Ça a commencé à
m’inquiéter et j’en ai parlé à tata qui m’a dit de ne pas m’inquiéter que non seulement j’étais
intelligente mais son mari rentrerait bientôt pour gérer tout ça , est ce que je savais alors que le gérer
tout ça était dans tous les sens du terme ?.........
#Episode_3
Le samedi où mon oncle devait rentrer je n’ai pas pu le voir parce que j’avais des règles très
douloureuses. J’avais supporté en journée mais dans la nuit c’était devenu insoutenable alors j’étais
allée me coucher laissant les autres accueillir l’homme de la maison . Façon j’avais vu tata se faire belle
et veiller à ce que le ménage soit impeccable, j’ai compris qu’elle devait être très amoureuse de son
mari . Elle parlait toujours de son mari avec tellement de fierté, c’était visible que ses copines l’enviaient
car elle en faisant vraiment beaucoup trop. Elle le décrivait toujours comme si c’était l’homme parfait,
pour moi qui avait fricoté avec beaucoup d’hommes qui se disaient amoureux de leur femme , j’étais
loin de croire à ce qu’elle disait . Je n’avais jamais encore vraiment ressenti de l’amour pour quelqu’un.
A un moment un garçon pouvait me plaire mais ça n’allait pas plus loin que ça . Quand je rencontrais
quelqu’un de mieux je me désintéressais. Tata considérant qu’on était déjà quand même grande nous
disait que c’était l’âge de commencer une petite relation qui pouvait nous conduire au mariage, mais
que pour que les garçons nous respectent , on devait lui présenter nos gars. Je lui avais fait comprendre
que je n’étais pas encore prête pour les hommes et que je voulais d’abord me concentrer sur mes
études . Brenda me regardait en étant dépassée mais qu’est ce qu’elle pouvait dire ?
Je suis descendue dans ma tenue et je suis allée à la cuisine me faire une omelette et du café. J’ai porté
mon plateau et je suis allée m’assoir au salon devant la télé, pieds posés sur la table et j’ai commencé à
manger.
J’ai très mal sursauté. Je pensais être seule à la maison je ne savais pas que mon Oncle n’était pas allé
au culte avec les autres . Je me suis retournée et mes articulations se sont bloquées. Le tonton était
beau ! Grand de taille , noir , bien bâti , il portait un gant bleu nuit un peu comme ceux des Nigérians,
l’odeur alors hein son parfum là devait même coûter 500000. Il dégageait un charisme que je n’avais
encore ressenti chez personne. Comme j’étais un petit piment là j’ai direct compris que j’avais trouvé
mon calmant . Le gars me fixait , surtout mes pieds que n’avais pas encore enlevé de la table tellement
j’étais choquée.
J’ai rapidement enlevé mes pieds et j’ai posé mon plateau sur la table devant moi . J’ai commencé à
manger en fixant mon plat tellement il me trouvait . Il n’avait pas changé de position, j’avais déjà enlevé
mes pieds mais il était toujours là à me regarder pendant que je mangeais . A un moment il est venu
s’asseoir sur un fauteuil à côté de moi , toujours en me fixant . Merde je pouvais entrer dans le sol . Ça
m’étonnait de moi même jamais un homme ne m’avait fait baisser les yeux
Moi: oui
Lui : elle m’a parlé de toi et m’a dit que tu étais là pour faire la médecine
Moi: oui
Lui: comment as tu composé ?
Moi: d’accord
Lui: je penses que tu vas rester avec nous ici un bon moment pour tes études où tu préfère aller louer ?
Lui: ok . Si tu comptes alors rester dans cette maison sâche déjà qu’on ne marche pas à moitié habillé
ici .
Lui: même si tu es seule, quand tu sors de y’a chambre arrange toi à avoir un habit sur le corps
J’ai rapidement vidé ma tasse et je me suis levée pour aller déposer à la cuisine . J’aurais pu partir
tranquillement mais j’ai constaté qu’il regardait mon corps quand je me suis levée, ça a seulement
appuyer mon bouton déranger. J’ai commencé à ramasser le plateau là doucement en me déhanchant
légèrement et je voyais que ça avait effet façon tonton regardait entre mes jambes. J’ai porté mon
plateau et en me dirigeant à la cuisine je me suis arrêtée devant lui et en soutenant son regard j’ai
lancé :
Moi: j’espère ne pas t’avoir mis mal à l’aise
Il n’a pas répondu mais a fait un petit sourire au coin des lèvres , j’ai senti que le jeu était lancé . Après la
cuisine je suis montée dans ma chambre et j’ai mis une robe très courte , j’ai pris mon récépissé et je
suis descendue pour le lui remettre. Il m’a demandé de m’assoir, ce que j’ai fait en veillant à avoir
légèrement écartée mes jambes.
Moi: 22 ans
Moi: l’une d’entres elles . Bien sûr j’aime tout ce qui a trait à la santé et à la découverte du corps humain
😏
Lui: j’espère pour toi que tu l’as ! Parce que je suis un chirurgien connu et un professeur respecté, en
sortant de chez moi tu ne dois pas salir mon nom . Je m’attends à ce que tu sois un modèle d’excellence
et que tu ai des très bonnes notes .
Moi: je les aurais et si quelque chose échappe à ma compréhension je sais que je peux compter sur toi .
Moi: Oui?
Lui : c’est vrai que j’aime ma femme et veut son bonheur, mais si tu continues à avoir un comportement
provocateur et à me parler comme si on était camarade de classe , je vais devoir lui faire de la peine en
écoutant ton séjour ici .
Il ne m’a même pas laissé placé une , il est sorti de la maison . Mince tata a pris l’autre mari ci où non ?
On ne s’intéresse pas au mari de sa tante mais lui là non même si c’était seulement pour une partie de
jambe en l’air je ne pouvais pas laisser. Ces histoires qu’il me menaçait là c’était pour lui ; j’avais bien vu
comment il me regardait et je savais quand quelqu’un était intéressé par moi . Il devait avoir le même
âge que tata mais il semblait plus jeune car bien entretenu . Le genre de bel homme ne méritait pas ma
tante mais une jeune pimpante fille comme moi.
C’était désormais ma prochaine mission dans la maison , lui faire comprendre que j’étais faite pour
lui ......
#Episode_5
Comme les problèmes avaient commencés c’est aussi comme ça que ça empirait. Je m’arrangeais à
bafouer l’autorité de mon Oncle quand tata n’était pas là et lorsqu’il voulait réagir violemment c’était en
feu à la maison . Ils ne dormaient même plus dans la même chambre. Faut avouer que certaines femmes
mariées sont très faibles d’esprit. Souvent ils essayaient d’arranger et le calme revenait peu à peu mais
je trouvais toujours un moyen de tout gâcher. Brenda avait finit par comprendre que je créais ces
problèmes volontairement mais elle se demandait bien pourquoi. Elle avait essayé de m’approcher pour
me dire d’arrêter et je lui ai dit que je ne savais pas de quoi elle parlait.
J’avais toujours les premières notes à l’école, ce qui fait que tous les professeurs m’appréciaient.
Même mon oncle qui semblait me détester était toujours très impressionné par mes prouesses
estudiantines. Les quelques rares jours de calme à la maison je l’attendais souvent dire à sa femme
qu’heureusement pour moi que j’étais au moins intelligente. Les choses sont allées à mon désavantage
après le scandale à l’école.
Un jour où on avait pas cours je suis allée passer la journée chez Olivier et pendant qu’on était en
pleine action , sa copine est arrivée. C’était une fille de ma faculté et on se connaissait de visage . Elle
faisait niveau 3 et était le genre de personnes discrètes qui ne cherche pas les problèmes là. Quand elle
est entrée elle a seulement commencé avec les pleurs . Olivier s’est rapidement levé et a commencé à la
supplier . Le gars pleurait , là go aussi , moi j’étais assise là je riais seulement. La fille lui a demandé de
me faire partir, je leur ai dit que mon heure n’était pas encore arrivé. Le gars a essayé de mal me parler
là je n’étais même pas avec lui . Il est sorti avec elle et a fait même 1 heure de temps là-bas dehors.
Quand il est revenu il ne me parlait pas j’ai encore perdu le temps là puis j’ai aussi pris ma route . Le
lendemain on parlait de moi dans toutes les bouches , la briseuse de couple. Moi ça ne me disait pas
grand chose qu’on puisse parler de moi , mais c’était arrivé aux oreilles de mon oncle photos et captures
d’écran à l’appui , oui Olivier était près à tout pour se racheter devant sa copine , quitte à me salir .
Le soir quand il en a parlé à tata en lui montrant les messages, pour la première fois elle n’a pas pu
prendre mon parti et m’a correctement grondé. Ça avait dû ouvrir un peu ses yeux aussi parce que les
jours qui ont suivis elle faisait tout pour reconquérir et faire plaisir à son mari . La période là pour un rien
je pouvais me faire mettre à la porte , alors je restais à ma place en réfléchissant à comment reprendre
le dessus .
J’avais remarqué que le professeur de physiologie m’aimait bien . Il avait toujours un regard posé sur
moi ,aimait me poser des questions, voulait toujours que je reste pour remplir ses fiches après les
cours . J’avais suivis des rumeurs selon lesquelles il sortait avec des étudiantes. J’avais aussi remarqué
que de tous les professeurs c’était celui avec lequel mon oncle ne parlait pas . Il devait sûrement avoir
un soucis et je devais m’en rassurer pour mettre mon plan en exécution. Je suis rentrée un peu tard un
soir et j’ai trouvé le couple assit au salon :
Tata: pourquoi tu es fâché ? Tu as appris que Rebecca sort déjà avec les professeurs là-bas ? J’ai causé
avec elle et elle a appris de ses erreurs tu connais les choses des jeunes .
Tata: comment ça ?
Tonton: il sort avec les étudiantes et tu sais que c’est quelque chose que je ne cautionne pas
Tonton : mais sa femme reste à ebolowa avec ses enfants et lui il fait la vie ici , donc quand il reste déjà
avec l’enfant le soir là je ne veux pas .
Tata: tu as raison . Je vais moi même dire à Rebecca d’éviter trop de contact .
C’est moi que mon cher tonton appelait déjà “l’enfant ”? L’affaire là allait aboutir. J’ai commencé à faire
les manières au professeur de physio. En même temps je jouais la petite fille naïve qui a besoin du
soutien et des conseils d’une grande personne et il s’est proposé d’être celui là. Il m’a donné son
numéro et m’a dit de l’appeler à la moindre occasion.
L’occasion là s’est présentée la semaine suivante quand le couple nous a annoncé qu’ils partaient pour
un mariage à Douala et ne reviendraient que le dimanche matin . On nous a dit de rester sage et ne pas
faire de bêtises, moi j’avais déjà mes plans en tête . J’ai appelé mon professeur de physio, quand il a
décroché j’ai seulement commencé à pleurer :«
-😭😭😭😭😭😭
-ok j’arrive »
Si j’avais porté une tenue sexy ça aurait été bizarre alors j’ai mis un kaba bien court et une babouche
pour faire comme si c’était naturel. Quand il a garé et que je suis entrée côté passager je me suis
arrangée à ce que mes cuisses soient bien en évidence.
Lui: on part dans un restaurant pas loin tu m’explique ce qui te dérange ?
Moi: non je ne veux pas aller dans un endroit public j’ai peur qu’on me reconnaisse et on aille dire à ma
tante
Moi: 😔😔😔😔
Lui: ça ne te dérange pas alors qu’on aille chez moi non , on ne vas pas rester dans la voiture comme ça
en route
Moi: ☹️☹️
Lui: n’ai pas peur je suis comme un grand frère, on va juste parler et tu me racontes
Moi: okay
Il vivait au quartier Mendong dans un très bel appartement. Il m’a installé au salon mais j’étais
silencieuse et il ne savait pas comment me faire parler.
Lui: je vais te servir un petit verre alors juste pour que tu te détendes
Moi: d’accord
Il m’a servi et s’est aussi pris un verre . J’ai fait comme si j’étais novice et j’ai vidé mon verre d’un
coup .
Moi: je sais , mais mon Oncle dit que je devrais avoir honte de moi
Moi: il critique toujours tout ce que je fais,dis que suis une fill frivole et sans moralité et ma tante appuie
Lui: celui là qui fait comme s’il est saint devant les yeux des gens alors qu’on se connaît très bien
Les secrets sur Tonton ? La soirée s’annonçait intéressante............
#Episode_4
J’ai réussi à mon concours et les cours ont commencés. On était en tronc commun pour la première et
étions une centaine par là dans l’amphi . Il y’avait tout genre , les belles filles hyper bien habillées
comme les bizarres avec des renversés sur la tête . Pour les garçons je n’y prêtais pas vraiment
attention, il était trop petits à mon goût. Il y’avait aussi des clans formés par rapport à l’affinité, le rang
social, ceux qui aimaient s’asseoir devant et les désordonnés. Très vite les enfants de boss et le groupes
des filles les plus belles m’avaient adopté. Mon oncle était connu de tous ici et juste pour ça beaucoup
voulaient être proches de moi . Vu que j’avais aussi beaucoup d’argent de poche que j’utilisais pour être
toujours sublime, ça me faisait des admirateurs dans toute la faculté.
Mon Oncle nous donnait une unité d’enseignement et les jours où il avait cours avec nous en matinée,
tata insistait toujours pour qu’on aille ensemble au lieu de me faire prendre le taxi . Il était totalement
froid avec moi durant les trajets et encore plus pendant les cours . J’ai plusieurs fois faits encore
quelques appels de balle mais il ne me gérait pas . Ça avait le don de m’exaspérer, surtout quand devant
nous le soir il prenait tata dans ses bras et lui faisait des bisous, c’était comme une provocation
personnelle. Pour moi il faisait tout pour m’énerver . Même quand je levais le doigt à ses cours il ne me
permettait jamais de m’exprimer.
Avec Brenda il s’entendait par contre très bien. Elle faisait son bts à subdéco. Ça n’avait rien à voir avec
la médecine pourtant il lui demandait tous les soirs comment elle s’en sortait, lui proposait de l’aider ,
lui demandait comment elle passait ses journées. J’ai développé de la jalousie vis à vis d’elle, je me
fâchais pour un rien . Je lui créais des problèmes dans la maison, j’avais aussi l’avantage de manipuler
tata à ma guise .
Moi: ah je ne sais pas tata , il cause toujours avec les autres, il aide brenda le soir mais avec moi il ne
cause pas , même à l’école il ne m’adresse pas la parole
Tata: tu te fais des idées . Tu sais qu’il ne te connais pas encore bien donc il ne sait pas comment agir
avec toi . Il faut aller vers lui .
Tata: il ne faut pas avoir peur , il est gentil, quand tu vois comment il cause avec les autres il faut aussi
aller causer avec eux .
Je suis montée dans ma chambre et au lieu de me plonger dans mes cahiers c’est dans le téléphone que
j’ai posé mon attention. Ça faisait un bail je n’avais pas vu Olivier . Depuis là dernière fois il avait essayé
de me voir mais je l’évitais en lui disant qu’il devait faire un choix entre sa copine et moi. Il disait que
c’était compliqué ,qu’il était avec sa copine depuis trop longtemps et que c’était une fille trop bien pour
la quitter de cette façon . Il m’avait demandé du temps pour faire les choses sans la heurter mais je
connaissais les choses des gars là. J’avais refusé et lui avait dit que s’il voulait me revoir ça devait être
avec la preuve qu’il avait quitté sa copine . Je lui ai fait un message ce jour parce que j’étais en manque
et je voulais versé ma frustration sur quelqu’un. Comme je m’y attendais il m’a dit qu’il était à la maison
et que je pouvais passer si je voulais.
Je suis allée dire à brenda que je devais faire une course rapide et qu’elle devait me couvrir au cas où et
je suis sortie . Je comptais partir juste pour 2 heures de temps vu qu’il était déjà près de 16h et qu’il
y’avait un couvre feu chez nous. Est-ce que les embouteillages étaient alors d’accord avec moi ? Je suis
arrivée chez Olivier il était près de 18h . Le temps des bavardages pour ne rien dire, des fausses
promesses , des préliminaires et de l’obtention du but recherché en venant ici , 23 h j’étais encore là-
bas. Brenda ne faisait que m’appeler mais je ne pouvais pas prendre j’étais plus qu’occupé . Quand j’ai
finis de m’habiller je l’ai rappelé :«
- c’est tonton qui est fâché, ils se sont même chamaillés ici , qu’elle t’encourage à faire n’importe quoi ,
c’est vraiment parti en couille ici , pardon il faut rentrer
-je rentres déjà. Je pensais que c’était tata qui me cherchait , celui-là donc il sait même que j’existe ?
- ekieee qu’est ce que tu dis comme ça ? Tu parles de tonton comme ça ?tu es terrible hein la fille ci ,
bref rentres .»
Mon oncle était décidément imprévisible. Chaque jour il faisait comme si je n’existais pas , mais une fois
que je dépassais un peu le couvre feu il faisait les palabres à sa femme bien aimé. Voilà les points faibles
que moi je notais déjà petit à petit . J’ai pris un taxi course directement pour la maison . Quand je suis
arrivée il était pratiquement minuit et j’avais cours le lendemain. Je sentais que j’avais dérangé mais je
n’avais aucun regret . Quand je suis entrée tata était assise avec son mari au salon , ils étaient tous les 2
nerveux, on sentait qu’ils étaient en froid.
Tata: Rebecca viens par ici avant de monter dans ta chambre stp , tu sors d’où ?
Moi: tata je m’excuse pour l’heure tardive 😔😔😔 je suis allée voir une amie qui est malade ,son état
s’est aggravée là-bas et comme elle loue ici et que sa famille est hors de la ville je suis restée avec elle à
l’hôpital je n’ai même pas vu l’heure passé, je devais même dormir à son chevet tata , elle est seule là-
bas , mais je n’avais pas prévenu c’est pour ça que je suis rentrée . Je m’excuse tata 😔toi même tu sais
que je me dépasse jamais le couvre feu .
Tata: mais ton téléphone te sert à quoi ? Quand tu as ce genre de problèmes tu préviens .
Tata: il faut t’excuser chez ton Oncle parce qu’il est très fâché, ici on respecte le couvre feu il ne faut
plus qu’on dise là que c’est moi qui vous apprend n’importe quoi
Lui: ......
Tata: maintenant l’enfant te parles tu ne réponds pas . Ce n’est pas comme ça que tu vas traiter les
membres de ma famille ici , c’est moi qui te dis ça
Lui: ....
Moi: tonton je te promets que je ne vais pas recommencer ( façon le gars me regardait mal hein , lui
même il savait que je faisais le cinéma mais sa femme avec toute sa naïveté là ne voyait rien )
Tata: donc tu peux parler ? Dès que je dis un peu de vérité ta bouche s’ouvre .
Lui: je ne vais pas te répondre comme ton cerveau se refuse à réfléchir correctement là
Tata: vas y insulte moi , quand moi même je vais commencer je ne vais pas te rater
Lui: toi , si ça se répète tu vas partir d’ici , ne viens pas donner de mauvaises habitudes à mes enfants.
Moi: svp ne vous disputez pas à cause de moi , je suis vraiment désolée
Tata: monte dans ta chambre te coucher. Faut laisser ne te dérange pas pour ça , tu as cours demain il
faut te reposer.
Mon sourire quand je suis montée hein , ma nuit a été merveilleuse. Savoir qu’ils avaient les problèmes
étaient un véritable bonheur pour moi . Le matin ils se sont encore un peu chamaillés parce que mon
oncle voulait partir sans moi . Finalement ma tante a dût gagner parce que tata est venue me dire de
descendre qu’il m’attendait en bas pour partir . Je suis entrée dans la voiture avec mon petit sourire en
coin . Il savait que je défiais son autorité en faisant semblant devant tata et ça le mettait vraiment hors
de lui . Mon téléphone a sonné et c’était Olivier je ne lui avait pas fait signe depuis la veille, j’ai décroché
comme si j’étais seule dans la voiture :
- c’est comment Becca je me suis inquiété, depuis hier que tu es partie , pas de signe
- sinon cava ?
- je m’y rends
Mon oncle gonflait un genre là. Je savais que c’était par respect pour sa femme qu’il ne levait même
pas la main sur moi , mais ça se voyait qu’il était à bout . Moi ça m’amusait et ça me faisait plaisir car
même si c’était en étant fâché contre moi , j’avais quand même réussi à attirer son attention.........
#Episode_7
J’ai suivi des pas vers ma chambre , j’ai alors pris la bonne position. Tout se voyait si tu te donnais la
peine de regarder avec insistance. Il s’est d’abord tenu à la porte et m’a observé des pieds jusqu’à la
tête un moment, il a secoué la tête et puis il est entré. Il a pris ma chaise d’étude et là placé en face de
moi , il s’est assit et m’a regardé silencieusement pendant 30 minutes. Mon cœur battait à la chamade
comme on dit souvent. Cet homme me faisait vraiment ressentir des choses que je n’avais jamais
ressenti pour personne . Il faisait ressortir mon côté le plus sombre mais aussi le plus bon j’en suis sure
s’il se donnait la peine de me prendre en considération. On se regardait les yeux dans les yeux . Je
n’arrivais pas à lire ce que ses yeux exprimaient mais je sais qu’il comprenait ce que les miens disaient.
Son silence me mettais tellement mal à l’aise et je voulais à tout prix qu’il me dise quelque chose alors je
me suis redressée et je me suis assise bien en face de lui de telle sorte que nos cuisses se touchaient
même. Mais il ne parla toujours pas et continuait juste à me regarder. J’ai posé ma main sur sa cuisse
Moi: tu penses que je suis une mauvaise personne ?
Lui: je penses surtout que pour une fille aussi intelligente que toi , tu risques passer à côté de beaucoup
de choses et c’est dommage.
Lui: je ne te déteste pas . Tu es une jeune fille et je comprends que parfois vous confondez beaucoup les
choses
Moi: 😔😔😔
Lui: tu es sûre d’en avoir besoin? Moi j’ai plutôt l’impression que tu sais ce que tu fais
Moi: 😐😐
Moi: non je voulais seulement causer avec lui , parler à une personne mature qui n’allait pas me juger et
m’aider
Lui: 😒😒
Moi: je fais tout pour attirer ton attention ici mais tu me repousses alors que j’ai juste besoin qu’on
m’aide 😔
Moi : je ne veux pas de problèmes , il a dit qu’il ne voulait pas me forcer mais que si je parlais tata allait
savoir pour votre histoire
Lui: 😒😒😒
Moi: ☹️☹️
Lui: je ne veux plus entendre que tu t’es même approché de lui , plus jamais
Moi: je te promets .
Je me suis jetée dans ses bras genre je le remerciais pour son soutien. Il ne m’a pas vu venir donc même
s’il devait me repousser il n’a pas eu le temps de le faire . Ma nuisette était très légère et transparente.
Je n’avais pas mis de soutien-gorge et j’avais une poitrine assez généreuse. En me collant contre lui
c’était comme si ma poitrine était directement en contact avec lui . Vu qu’il était assis pour le prendre
dans mes bras j’avais dû m’assoir sur lui. Mon visage était au creux de son cou ; j’ai relevé ma tête
doucement et j’ai profité du fait qu’il ne me repoussait pas pour prendre possession de ses lèvres avec
les miennes.
Au départ il ne réagissait pas et me laissait juste faire , mais quand j’ai introduit ma langue dans sa
bouche en passant mes doigts sous son t-shirt, il s’est prêté au jeu . Il a répondu à mon baiser et a
commencé à me caresser les cuisses. Ses mains sont montées un peu plus haut , il les a passé sous ma
nuisette. D’une main il caressait mes seins et de l’autre mon intimité.
Je ne peux pas expliquer ce que je ressentais , à dire que depuis je m’amusais seulement avec les
hommes. Toutes les fibres de mon corps vibraient, je ne voulais même pas que ça s’arrête. J’ai observé
mon Oncle et il semblait prendre autant de plaisir que moi . Il a enlevé ma nuisette et a commencé à me
contempler.
Moi: merci 😏
Il m’a allongé sur le lit et s’est redressé. Je pensais que c’était pour se déshabiller mais je l’ai vu prendre
le chemin de la porte et sortir . J’ai d’abord pensé que c’était pour aller prendre des préservatifs mais
30 minutes plus tard il n’était pas revenu. La colère m’a envahi, tout mon corps tremblait , chauffait ,
chatouillait, comment il pouvait me laisser comme ça ? J’ai pris un bain pour me calmer , j’ai porté un
kaba et je suis descendue. Il était carrément assit devant la télé un verre à la main .
Lui: faut regarder s’il y’a un truck à manger à la cuisine là, depuis que votre femme de ménage a voyagé
je ne sais même plus à quelle heure on fait à manger ici
J’étais choquée et je voulais l’insulter. Mais je suis seulement allée regarder mais il n’y avait rien alors
j’ai fait sortir le poisson du congélateur et je me suis lancée dans un pépé soupe avec du plantain mur .
Une heure plus tard , il était servi à table et il mangeait. Tata est arrivée
Moi: oui
Elle s’est assise à table avec son mari et m’a demandé de lui apporter un plat . Façon ça m’énervait , elle
ne pouvait pas imaginer
Tata: je vais voir la magie dans la maison ci , Rebecca c’est comme ça que tu prépare bien ?
Tata: et elle ne prépare jamais hein j’ai cru qu’elle ne connaissait pas
La femme ci ne savait même pas qu’elle était en train de me déclarer la guerre . Qui allait devenir sa
cuisinière pour qu’elle s’asseye avec mon gars pour savourer mes repas , je n’ai même pas répondu et je
suis montée.
Lui: c’est une jeune fille elle a les problèmes de jeunes filles, cava aller
Tata: ok parce que j’ai eu l’impression qu’elle était fâchée contre moi
Lui: c’est sûrement être obligée de sortir de sa chambre pour faire la cuisine qui l’a surtout énervé et
c’est de ta faute tu les dorlote trop
Tata : tu as raison
#épisode _6
Lui : faut boire doucement hein , le Red label est assez fort
Moi: je veux oublier mes problèmes
Lui: à ton âge, une belle jeune fille comme toi, tu as les problèmes qui te font boire ?
Lui: et ça veut dire que tu es mauvaise ? Tu n’es plus un enfant, tu as l’âge d’aimer qui tu veux .
Moi: merci de me comprendre si je vivais chez des personnes aussi compréhensives que vous
Moi: au village 😔
Moi: merci
Lui: tu sais que tu es très intelligente non ,si tu veux tu peux aller très loin il te faut juste côtoyer les
bonnes personnes et accepter que tu es déjà une grande fille
Il est venu s’asseoir près de moi et a commencé à me parler de manière un peu plus personnelle. Il ne
faisait que me servir à boire et buvait lui aussi beaucoup sans s’en rendre compte. De temps en temps il
posait sa main sur ma cuisse et je faisais toujours mine d’être gênée.
J’ai fait semblant d’être déjà avancé pour qu’il arrête de me faire boire mais lui il a continué. Et puis il a
commencé à beaucoup bavarder. Je lui posais des questions sur lui en faisant la super intéressée. Il me
répondait en étant convaincu d’avoir trouvé une bonne petite naïve qu’il allait amadouer .
Lui: tu vois ? Ma femme ne me plaît plus mais c’est la mère de mes enfants. Elle et moi on a convaincu
qu’elle reste avec les enfants et moi je recommence ma vie ici . Tu me plais beaucoup depuis un bon
bout déjà et je peux te prendre sous mon ailes, avec moi tu ne vas manquer de rien
Lui: si on te dérange trop là-bas je vais même te prendre une chambre ou un studio, il y’a l’argent ça ne
manque pas , il faut juste te détendre .
Le genre d’homme même que quand tu finis de te détendre là et qu’il a déjà obtenu ce qu’il voulait il ne
réalise jamais ses promesses. J’avais déjà entendu tous ses scores au campus et les filles qu’il faisait
avorter . Je jouais la petite fille influençable là mais dans ma tête je me moquais bien de lui . J’ai profité
du fait que la boisson soit déjà bien montée dans sa tête pour lui demander.
Moi:si mon Oncle apprends que je viens chez vous il va me chasser j’ai constaté qu’il ne vous apprécie
pas trop .
Lui: on était pas amis mais on se parlait quand même. Aujourd’hui même le petit bonjour il ne peut pas
me dire à cause d’une petite fille qui n’est même plus au pays
Moi: ☹️☹️☹️
Lui : comme il aime toujours jouer au saint là , il sortait avec une fille au campus
Lui : il ne voulait pas assumer, il avait toujours le nom de sa femme dans la bouche et la fille était déjà
amoureuse il l’a repoussé . C’est ici qu’ils se voyaient non , elle est venue pleurer chez moi j’ai consolé
c’est devenu les problèmes alors qu’il avait dit qu’il ne voulait plus.
Lui: non jamais , mais c’était une petite fille que j’appréciais je lui ai dit d’arrêter de perdre son temps .
Quand elle a coupé les ponts avec lui il a aussi coupé les ponts avec moi . Ton oncle là est terrible
Moi: hum
Lui: je ne connais plus ses histoires mais lui même sort avec les petites filles alors qu’il dit être une
personne respectable, donc ne stress pas pour lui .
Lui: écoute calme toi je ne voulais pas te faire du mal je me suis laissé emporter
Moi : 😭😭
Je suis rentrée et avant d’aller me coucher je me suis arrangé à ce que brenda voit mes yeux
larmoyants. Comme je l’avais prémédité elle est venue me demander ce qui n’allait pas et je lui ai dit
que je ne veux pas en parler . Je me suis enfermée dans ma chambre pour qu’elle comprenne que
l’heure est grave . Je connaissais le caractère de brenda toujours à se soucier pour les autres et à essayer
de les aider . Le lendemain matin quand elle a vu que je ne voulais toujours pas sortir de ma chambre,
elle a accueilli tata et son mari en leur disant qu’elle s’inquiétait pour moi .
Ils sont venus tambouriner à ma porte , mais je suis restée enfermée. J’entendais tata paniquer de
l’autre côté :
Tata: elle est encore en vie là-bas dedans ? Pardon je ne veux pas oooooo , brenda tu dis qu’elle a eu
quoi ?
Brenda : je ne sais pas tata , elle est rentrée hier en pleurant
Tata : rentrer d’où ? Ouais l’enfant ci je vais même faire comment ? Pardon Rebecca, mon Doc ne meurt
pas oooo même si tu as quel problème on va gérer
Quand j’ai suivie qu’on cherchait les doubles des clés hein je me suis déshabillée j’ai juste laissé un
string . Je me suis couchée les seins en l’air . Je savais que c’était mon oncle qui allait forcer la porte et je
voulais qu’il me trouve comme ça . J’ai commencé à fixer un point dans le vide , ajouté à ça le fait que je
n’avais pas mangé depuis la veille je semblais vraiment touchée . Quand mon oncle a franchi la porte il
s’est arrêté net , troublé par ce qu’il voyait. C’est tata qui est complètement entrée m’a rapidement
couverte avec un drap en tapotant mon visage et en me disant de revenir à moi . Au bout d’un moment
j’ai fait comme si je me réveillai là et elle a demandé à brenda de m’apporter de quoi manger . Après elle
est restée avec moi pour me poser des questions mais je ne répondais pas . Elle s’est fatiguée et elle est
sortie. J’ai tapé 3 jours sans sortir de ma chambre, sans parler à personne, la gymnastique de ça . Tata
était inquiète, elle faisait tout pour me parler et je ne disais rien . Elle devait donner cours et tonton
devait rester à la maison alors elle lui a demandé d’essayer de me parler aussi :
Tata: stp essaye , fais ça pour moi. Elle a sûrement subit un traumatisme, elle peut peut-être s’ouvrir à
une figure paternelle
Tonton : ok
Quand j’ai vu la voiture de tata sortir je me suis levée du lit pour porter ma petite nuisette rouge , je
savais que tonton arrivait pour causer avec moi ...........
#Episode_9
J’ai rapidement raccroché et j’ai commencé à chercher mes habits pour rentrer , je tremblais sans
comprendre pourquoi ?
Est ce que j’étais avec lui ? J’ai mis mon pantalon, mon t-shirt et ma tennis. J’ai pris mon téléphone et
mon chargeur, j’ai laissé mon petit sac d’habits que j’avais apporté je ne pouvais quand même pas
rentrer avec les preuves . J’ai pris le taxi dépôt , 30 minutes j’étais à la maison . J’ai traversé le portail ,
mon cœur battait un genre là, depuis quand avait je peur d’un être humain ? La porte de salon était
ouverte ; j’ai bien refermé le portail derrière et moi et je suis allée entrer dans la maison . Pas de signe
de lui au salon . J’ai tiré la porte et je suis allée à la cuisine pour boire un verre d’eau . Il était là, torse
nu , je dis bien poitrine en l’air avec le pantalon d’un de ses ensembles survêtement. C’était la première
fois que je le voyais comme ça , en plus de mon cœur qui battait déjà, ma respiration a commencé à se
couper , les vertiges ce sont ajoutés. J’étais tellement concentrée à regarder que je n’ai pas vu la claque
là venir ( PAM) , façon ça a résonné dans la cuisine là nor
Moi:.....
Moi: ....
Lui: tu ne veux pas répondre ?je te parles tu ne veux pas répondre ?
La deuxième gifle a atterri sur la même joue . La douleur de ça ! Qu’est ce qui arrivait à mon Ndolo
non ? Façon ses yeux étaient rouge de colère là non , j’ai seulement commencé à reculer en cachant
mon visage . Il a tiré très fort sur mon bras , ce qui m’a fait tomber en avant . Quand je voulais me
relever j’ai encore glissé là et je me suis fait bien mal
Moi: non il m’a juste invité et il se faisait tard j’ai préféré rentrer le matin pour ne pas me faire agresser
Lui: tu me prends pour un enfant ? Tu peux avoir peur de marcher la nuit ? Donne moi le téléphone là
Lui: ton ami doit t’appeler pour t’inviter encore ? Donne moi le téléphone là sinon je casses ça
J’ai seulement tendu mon téléphone, il m’a mal regardé ensuite il est monté dans sa chambre. Moi
aussi je suis partie dans ma chambre appliquer une pommade sur mes bleus, j’étais seulement choquée,
j’ai passé la journée à tourner là en rond j’avais même peur d’aller me faire battre à nouveau.
Vers 15 h il est venu me dire de lui faire à manger. Je suis descendue et je me suis rapidement activée.
Quand j’ai fini je l’ai appelé pour qu’il vienne manger .
Lui: toi tu ne manges pas ?
Je suis seulement allée prendre le plat je me suis assise sur la chaise là où tata mangeait souvent . On a
commencé à manger en silence , il m’énervait tellement que je ne voulais même pas jouer au jeu de la
séduction aujourd’hui.
Moi:.....
Moi:....
Lui: on est en train de causer je ne vais plus ma fâcher , réponds simplement
Moi: ...
Moi: non
Moi: pourquoi ?
Moi: non
Lui: pour une fille de ton âge tu es assez frivole et tu as une vie sexuelle trop active
Lui: je voulais te parler des photos que tu postes sur ton statut, demain tu seras peut être un grand
médecin , on peut utiliser ça pour te causer du tord donc il faut arrêter
Il a arrêté de manger et il m’a regardé longuement, après il a recommencé à manger et il n’a plus parlé
jusqu’à la fin du repas et est monté dans sa chambre moi je suis restée débarrasser après je suis aussi
montée. Je voulais qu’il vienne me rejoindre et j’espérais qu’il le fasse alors j’ai mis une tenue très
provocante pour l’attendre, hélas il n’est pas venu . Je suis même sortie à un moment de la nuit pour
aller visionner pour qu’il vienne me trouver au salon , rien. Fatiguée d’attendre je suis allée dormir.
Le matin je me suis réveillée de bonne heure , j’ai fait mes travaux ménagers et j’ai apprêté le déjeuner
de tonton . Quand il est descendu bien habillé j’ai compris qu’il sortait , finalement l’affaire ci
s’annonçait compliqué pour moi. Il s’est assis pour déjeuner moi je suis montée prendre ma douche
.chaque fois que je sortais de la douche , je m’arrêtais quelques minutes devant mon miroir pour
admirer mon corps avant de chercher quoi porter . C’est dans en tenue d’Ève que tonton m’a trouvé
quand il est venu me dire qu’il sortait . Il est entré dans ma chambre et a fait comme s’il n’avait pas
constaté que j’étais nue . Il a posé mon téléphone sur mon lit et s’est tourné vers moi
Lui : je dois rencontrer des amis , je ne sais pas à quelle heure je vais rentrer
Moi: ok
Lui: que ça reste un principe , je ne veux pas te chercher quand je vais rentrer
Lui: non non je ne manges pas dehors je vais rentrer manger ici
Moi: d’accord
Moi: non
Il a sorti son portefeuille et m’a tendu un billet de 10000 . Je me suis avancée pour le prendre , ma
démarche hein. Dans tout ça on parlait et j’étais nue mais il me semblait pas troubler le moindre du
monde . J’ai pris l’argent et je me suis rapprochée de lui pour arranger le col de sa chemise. Il me
regardait juste en faire en souriant . Et comme je considérais ses sourires comme une approbation, j’ai
posé un baiser sur ses lèvres en m’arrangeant à bien me coller à lui .
J’ai cru qu’il allait sortir pour me laisser m’habiller mais apparemment il m’attendait. J’ai ramassé un
petit kaba j’ai lancé sur moi .
Lui: tu sors même d’où ? Tu as pris tes habitudes là où ? Ma femme n’est pas comme ça
J’ai voulu sortir de la chambre il m’a bloqué et m’a obligé à porter au moins un caleçon. C’était jouissif
pour moi de savoir qu’il me regardait le faire .nous sommes sortis et il m’a laissé au marché. J’ai fini la
cuisine vers 13 h et ça m’a donne le temps d’aller causer avec Luc et prendre des nouvelles de Brenda .
J’en ai aussi profiter pour choisir la petite robe que je porterais ce soir . Vers 15 h tonton m’a appelé :
«-oui allô
- oui
- tu fais quoi ?
-rien
-ok . »
Il m’appellait pour me demander ce que je faisais ? J’ai compris que le jeu était lancé et on avait tout un
mois devant nous qui nous attendait ..............
#Episode_8
Je n’ai jamais su ce que tonton avait dit au prof de physio parce que même regarder de mon côté
pendant qu’il faisait cours . Ça ne me dérangeais pas vraiment j’avais atteint mon objectif et bien plus
que je l’aurais souhaité. Tonton avait changé de comportement avec moi. On avait plus eu après ce jour
là de moments intimes mais les choses s’étaient améliorées. Il m’accompagnait désormais à l’école
chaque matin même les jours où il n’y donnait pas cours et revenait me prendre le soir . Parfois le soir il
venait vérifier si j’ai étudié, si je comprenais mes cours ou si simplement j’allais bien . A la maison c’était
désormais moi qui faisait ses repas le week-end. Tata n’aimait pas trop faire la cuisine et laissait toujours
cette charge à la ménagère, donc elle ne trouvait pas d’inconvénients à ce qu’il demande que ce soit moi
qui le fasse . J’étais étrangement docile à la maison , je ne sortais plus n’importe comment, j’exécutais
les taches sans discuter, moi même je ne me reconnaissais pas. Même brenda et moi étions devenues
un plus proche vu qu’on passait déjà beaucoup de temps là à la maison . J’avais même commencé à
l’apprécier, je découvrais en elle une autre personne en prenant le temps de bien l’étudier .
Moi: soit tu vois ton gars soit tu le laisses partir comme ça c’est toi qui choisis.
Moi: c’est toi qui voit hein , une petite fille va tourner la tête du gars là là-bas à Douala
Brenda : il va quand même me manquer hein , moi je vais aller le voir en plus c’est pas comme si je sors
souvent.
Oui la calme et droite Brenda avait aussi le gars . Et ils étaient ensemble depuis 3 ans d’après ce qu’elle
m’avait dit . Mais sa relation semblait compliquée vu qu’elle ne le voyait pas beaucoup à cause des
couvres feu . Depuis son affection alors c’était vraiment rare , alors je l’ai encouragé à y aller.
Quand tonton est rentré le soir il a juste demandé à sa femme si j’étais là, il ne demandait pas souvent
après brenda parce qu’elle était toujours à la maison . Les périodes où tata corrigeait ses feuilles elle ne
nous gérait pas trop non plus donc ça a été facile pour moi de couvrir Brenda qui n’est revenue qu’à 6 h
le lendemain. Elle était tellement contente de la nuit qu’elle venait de passer . Pour une première fois
qu’elle dormait dehors , elle ne se faisait pas prendre . Elle y a pris goût et à commencer à le faire plus
souvent. Le couple était discret dans leur occupation donc une fois qu’ils montaient dans leur chambre
elle sortait quand son gars était dans la ville. Brenda était plus heureuse et plus épanouie mais ça avait
pris un coup sur ses études , ses notes avaient baissées.
Elle : major
Elle: ah non je parles seulement. Je dis hein Becca toi tu n’as pas de gars ?
Moi: nooo les petits là c’est seulement pour m’amuser hein moi j’aime les hommes matures .
Elle : toi tu as toujours les trucks un genre . Mon gars me dépasse de 4 ans mais il est assez mature pour
moi hein c’est mon maximum là-bas
Moi: est ce que je suis encore bête ? 😏 on a 2 heures de pause entre les cours , tu penses que je passes
ça où ?
Elle : j’étais déjà dépassée que tu es devenue sainte . Toi et les hommes
Moi: il est là non . Il vit seul dans un studio . Les fils de Boss là
Elle: et il sort même bientôt, pourquoi tu n’étudies pas son dossier une fois
Moi: oui ?
Moi: un tonton là
Les examens de fins d’années approchaient. Tonton devait quitter le pays pour quelques semaines pour
donner cours dans un pays africain . En partant il est venu me dire que je reste lui faire honneur en
ayant les meilleurs note . L’étude est devenu comme la drogue je voulais à tout prix lui faire plaisir . Mais
il me manquait tellement que j’étais un peu redevenue désagréable surtout envers tata . Quand elle me
commissionnait je ne partais jamais, elle bavardait jusqu’à fatigué. Brenda aussi , le chien parti elle
passait beaucoup de temps hors de la maison . Tata bavardait à longueur de journée, nous accusait chez
tonton , mais il allait faire quoi étant loin d’ici ? Quand les compos ont commencés, il a commencé à
m’écrire sur whatsapp pour me demander comment ça se passait et pour me dire de ne pas déranger à
la maison . J’avais tapé le ventre de Brenda pour voir s’il causait aussi avec elle mais ce n’était pas le cas ,
ça a encore fait pousser mes ailes, pour moi c’était une invitation. J’ai commencé à poster des photos les
unes les plus sexy que les autres que lui seul pouvait voir . Je vérifiais toujours pour voir sil avait vu et il
les regardait mais ne commentais pas . Il savait que c’était pour lui , sinon il m’aurait grondé en me
demandant pourquoi je m’affichais de la sorte .
Mon travail a payé et j’ai eu mon entrée en 2ème année avec 3,66 point pondéré. Heureusement pour
Brenda aussi elle a obtenu son bts , ce qui nous a valut de recevoir des i phones par tonton quand il est
rentré.
Les vacances sont arrivées et Brenda cherchait comment aller voir l’appartement de son gars à Douala.
Je lui ai proposé de prétendre qu’elle voulait aller en vacances dans sa famille. Elle m’a dit que tonton
avait toujours refusé mais je lui ai dit d’essayer à nouveau et il a accepté sans compliquer . Elle était
dépassée et heureuse. 2 mois de vacances, elle avait le temps d’aller voir sa mère mais aussi de faire
même un mois chez son gars si elle le voulait. Elle est parti le Samedi suivant , ça m’a quand même un
peu fait de la peine mais on s’est promis de s’écrire tous les jours . J’ai finis la cuisine , je me suis
occupée des petits , j’ai dressé la table et j’ai appelé tout le monde pour venir manger . Tata un jour
dans sa colère contre nous avait décidé que la femme de ménage ne viendrait désormais que du lundi
au vendredi et donc le week-end était à notre charge .
Tata: Rebecca, comme ce sont les vacances là et que je pars passer le mois chez ma belle-mère à Bafia là
comme elle malade toi tu marches comment ? Tu rentres d’abord au village aider aussi bombo non
Tata: tu peux venir faire ça quand tu vas revenir entre tes cours , il faut d’abord aller t’occuper aussi un
peu de grand mère
Moi: avec tout le monde qui est rempli au village là, mbombo a besoin de mon aide ?
Tata : donc tu veux faire toute une année comme ça sans voir la famille ?
Moi: est ce que je vis à la rue ? Je ne suis pas loin quand je pourrais j’irais
Tata : hum
Tonton: il faut la laisser faire ses cours d’anglais, le niveau 2 est délicat , elle n’aura même pas le temps
de faire ça l’année prochaine
Tata: elle a déjà aussi trop fréquenté l’année ci
Tonton: ce n’est pas toi qui veut qu’elle soit un grand Doc ?
Tonton: qu’elle finisse avec son cours , moi même j’irais l’accompagner avant la fin des vacances
Tonton : Donc ma mère ne vas pas voir les enfants ? Moi je voyages demain pour Douala je risque y
passer les 2 prochaines semaines, il faut d’abord partir avec les enfants en rentrant je vais passer les
prendre
Tata: Rebecca tu seras seule ici , il ne faut pas venir avec les gens ici n’importe comment
Tata : demain on va aller faire le marché pour qu’il y’ai de quoi vivre ici , tu sais que la femme de
ménage est en congé, donc tu vas te débrouiller comme tu peux
Moi: ok
3 jours après, Tata partait pour Bafia avec les enfants et me laissait la maison toute seule parce que
Tonton avait voyagé la veille. J’avais 2 semaines de solitude d’abord alors j’ai d’abord fermé les portes
de la maison et je suis allée chez Luc. Il était quelqu’un de bien et d’attentionné peut-être si je n’aimais
pas quelqu’un d’autre je me serais bien vu aller loin avec lui mais pour le moment il m’aidait juste à
chasser mes frustrations. Quand je suis arrivée il m’avait déjà fait à manger . J’ai savouré mon repas , on
a vu les films jusqu’à x heure puis on est allé se coucher . Tata m’a appelé pour me demander si j’allais
bien , je lui ai dit que oui et elle m’a dit de veiller sur moi . Vers 6 h du matin mon téléphone a
commencé à sonner avec insistance, j’ai regardé j’ai vu le numéro de tonton et j’ai paniqué.
Moi: si mais je comprends pas pourquoi il m’appelle maintenant peut-être il est revenu
Moi: à 6h ?
«-Oui allô
*Episode 10*
Déjà plus d’une semaine qu’on jouait au jeu de la séduction . Je ne m’habillais presque plus , parce qu’on
ne peut pas qualifier ce que je portais d’habits . Soit c’était un habit transparent, soit une robe très
courte, Juste un t-shirt , parfois même juste des sous vêtements. Je me baladais comme ça dans la
maison sous son regard attentif et il ne me disait pas de m’habiller. On mangeait ensemble comme un
couple en riant de tout et de rien. Le soir on visionnait jusqu’à ce qu’il aille se coucher : oui parce que
chaque fois il allait se coucher sans m’inviter à le rejoindre , je n’avais pas accès à leur chambre. Ça
arrivait parfois que lorsqu’on était devant la télé je prennes les devant . Je m’asseyais sur lui ,
l’embrassait , le caressait , et il répondait parfaitement bien à mes avances . Mais jusqu’ici je n’avais pas
réussi à coucher avec lui . Je me retrouvais souvent toute nue lors de nos jeux et en bon médecin qu’il
était me faisait découvrir les coins cachés de mon anatomie juste avec ses doigts mais il n’allait jamais
plus loin . Les doigts de tonton non , même quand je regardais seulement sa main je sentais les
vibrations me traverser le corps .
La situation ne m’arrangeait pas du tout . Jusqu’ici je n’avais pas pu être avec mon homme dans la
chambre et il allait bientôt aller prendre les enfants et ça allait être encore plus compliqué, même de le
séduire car les enfants pouvaient raconter à Tata. En plus de ça à force d’être tout le temps chauffé par
lui et s’interrompre à chaque fois me rendait malade. Pourquoi jouait il ainsi avec mon mental , mon
physique et ma santé ? Personne n’avait jamais eu ce genre de pouvoir sur moi et ça commençait
vraiment à me taper sur le système.
Le reste des 3 jours avant qu’il n’aille chercher les enfants j’ai mis la barre haute. Je préparais ce qu’il
aimait, le soir je lui faisait des massages, je sortais même déjà en serviette seulement quand il
m’appelait pour me dire qu’il a besoin de quelque chose . La veille du jour où il devait aller prendre les
enfants, en sortant le matin il m’a dit de ne pas faire à manger qu’on sortirait le soir . J’ai passé la
journée a essayer les habits , me maquiller, me démaquiller, chercher la chaussure . Il est venu me
chercher vers 18 h et nous sommes partis dans une restaurant très chic , le Wengue. Le repas c’est très
bien passé on était là comme un couple de jeunes mariés . Il m’a vraiment mis à l’aise le soir là et je le
sentais jaloux quand les hommes posaient leur regard sur moi . Il m’a même tenu par la main quand on
sortait du restaurant c’était trop mignon .
Il n’a pas répondu et a juste démarré. Je pensais qu’on rentrait mais non . Nous sommes arrivés devant
une boîte de nuit appelé "la Sanza night-club ". Nous sommes entrés et c’était plein à craqué. J’ai cru
qu’on allait ressortir mais il a reconnu des amis dans un carré où il y’avait encore de la place et nous les
avons rejoints. Je ne connaissais aucun de ses amis là c’était sûrement des Docteurs . Il m’a installé près
de lui et il a commandé à boire. Les hommes assis dans notre carré n’étaient pas accompagnés. Peut-
être étaient ils sortis comme ça dans le but de trouver les petites dehors ? Mais bizarrement tout au
long de la soirée pendant qu’ils discutaient avec mon oncle , leur yeux étaient seulement sur moi. A un
moment l’alcool est monté et je me suis levée pour danser . Le genre de danse que je faisais là non il
fallait être fort pour ne pas sauter sur moi.
Tonton me fixait son verre à la main , et il n’était pas le seul . A un moment un des Monsieurs assient
avec nous s’est finalement levé et est venu m’accompagner dans ma danse . Façon j’ai collé le père là
hein je suis sûre que toute la semaine il a pensé à moi. Tonton m’a laissé faire ce que je voulais faire là-
bas et puis vers 4 h il m’a pris par le bras et nous sommes sortis . Nous sommes entrés dans la voiture et
il a démarré.
Je ne tenais pas bien debout et je me suis vomie dessus en descendant de la voiture sûrement à cause
de l’odeur de l’essence. Il m’a porté comme un bébé et m’ a emmené dans ma chambre , m’a déshabillé
et m’a fait prendre une douche . Il m’a aidé à m’essuyer et m’a conduite vers mon lit . Je me suis
allongée et il m’a couvert avec le drap. Il voulait sortir mais j’ai arrêté sa main :
Lui: ok
Il s’est allongé près de moi. Et a commencé à me caresser les cheveux et le bas du dos
Moi : je t’aime
Lui: je sais
J’ai commencé à l’embrasser. La chaleur de mon corps sur ses habits, le contact de ses mes mains sur
ma peau, c’est la dernière chose que j’ai ressenti avec que le sommeil de l’alcool ne m’emporte. Qui
m’avait même dit de boire autant ?
Le lendemain à 13 h quand je me suis réveillée avec ma gueule de bois et mes céphalées, j’ai juste vu
son message :« je suis allée à Bafia prendre les enfants, je reviens demain ou après demain j’ai laissé
l’argent en bas , ne reste pas faire de bêtises .»
#Épisode_11
J’étais tellement frustrée que je suis allée me consoler chez Luc. Il fallait bien que quelqu’un éteigne le
feu allumé. Le lendemain tonton est rentré et à ma grande surprise avec Tata et les enfants. Elle disait
que son mari lui manquait déjà trop . Si je pouvais entrer dans le sol j’allais le faire . J’ai dû aller
m’inscrire aux cours d’Anglais pour qu’elle ne me fasse pas partir au village. Je passais désormais
quelques heures de ma journée dehors et celles que je passais à la maison , j’étais toujours dans ma
chambre. Voir Tata m’énervait trop, la savoir dans la maison ou dans leur chambre avec lui , me faisait
désormais extrêmement souffrir.
Je ne pouvais plus attirer son attention à la maison car j’allais me faire prendre . Alors je profitais des
moments où il m’accompagnait aux cours , ou de quand Tata sortait pour les réunions et courses . Mais
toujours c’était des légers baisers et des caresses sans suite . Plus il était inaccessible , plus il m’attirait et
plus la situation me faisait souffrir. A un moment j’ai même eu l’impression que c’était un jeu pour lui.
Comment pouvait-il me laisser le toucher et puis les minutes d’après être très attaché à sa femme
comme si de rien ne s’était passé ? J’étais touchée par la situation et j’en souffrais . Brenda me consolait
sans savoir de qui il s’agissait :
«- Becca laisse le s’il ne veut pas non , concentre toi sur Luc
- tu vas attendre qu’il se décide jusqu’à quand ? Tu vas perdre Luc hein
- Luc est là non , je gères les 2 , il n’y a pas de soucis pour lui
- maïs je penses que tu dois prendre Luc un peu plus au sérieux, il est aussi intéressant et il est toujours
là pour toi
- noo les vacances finissent bientôt je devais un peu rester avec mon gars
Brenda avait raison . Les congés finissaient déjà et j’avais passé mon temps à tourner en rond et à être le
jouet d’un homme qui maîtrisait les jeux des gamines . Il ne disait pas non mais ne se salissait pas
vraiment les mains non plus . Et puis il était attentionné avec sa femme, surtout devant moi, j’avais
l’impression qu’il voulait me passer un message. Peut-être Tonton ne me repoussait pas mais gardait
pour une certaine distance pour que je me décourage de moi même, sans faire de problèmes avec sa
femme pour un problème de famille ? Ces derniers temps il était alors distant à un point où j’ai compris
que si je ne me retournais pas vers Luc je n’allais pas tenir .
Tata : oui Rebecca viens me dire. Depuis un certain temps là tu es même devenue un genre , je voulais
même qu’on discute. Tu ne me parles plus , tu es désagréable, tu passes tout ton temps dans ta
chambre. Tu as quel problème ?
Tata: je vous ai déjà dit que vous êtes grandes mais je suis là pour vous conseiller.
Moi: c’est l’anniversaire de mon petit ami demain et je voudrais que tu me donnes la permission de
dépasser le couvre feu. Toutes les vacances je ne suis pas sortie , stp stp
Tata: il fallait quand même d’abord me présenter le gars non ,si quelque chose arrive là-bas
Tata: en tout cas tu as la chance ton oncle se déplace demain matin, donc tu pourras sortir mais ne
rentres pas aussi trop tard ou si une heure très tardive te trouves là-bas tu viens le matin une fois
Luc avait prévu qu’on passe la journée chez lui et qu’en soirée on sorte . Ce n’était pas vraiment son
anniversaire mais je voulais bien passer un bon moment avec lui . Il était très enthousiaste à l’idée que
j’allais passer peut-être la nuit avec nuit et qu’en plus ma tante me couvrait . Pour lui la relation était
dans la poche. Il me disait comment il fallait qu’il achète un petit quelque chose pour venir saluer ma
tante . Qu’il avait beaucoup de plans pour nous 2 . Je l’écoutais seulement en souriant et dans ma tête je
me répétais en boucle « pourquoi pas ?» .
Le soir je me suis bien habillée , comme d’habitude et nous sommes sortis . Il m’a emmené dans un
restaurant assez class au carrefour Fouda , juste après Istag, il disait qu’on y faisait un bon piano bar et
qu’il voulait écouter de la bonne musique. Moi tant que je découvrais un bel endroit ça me suffisait .
Nous y sommes arrivés et la soirée a plus tôt bien commencé, le repas était hyper bon , je buvais du
Cantelou , ma mort et à l’appui de belles reprises de chansons. Il passait le temps à prendre ma main
dans la sienne et à me dire à quel point il m’aimait: c’est vrai que ça faisait chaud au cœur . Peut-être si
cette soirée avait juste continué comme ça ça aurait été l’idéal pour nous , mais non tout s’est gâté...
Pendant que je promenais mes yeux sur la cours parce que les tables étaient à l’air libre sous des
bâches, mon cœur a failli lâcher. De notre table on pouvait bien apercevoir les gens qui entraient et
sortaient . Tonton venait de faire son entrée avec une femme à ses côtés. Qu’est-ce ce qu’il venait faire
ici ? Et son voyage alors ? Ou les histoires qu’on entends souvent que je pars en mission là. On les avait
installé à une table pas loin de la nôtre mais vu la faible luminosité, il n’avait pas pu me voir .
Moi: 😒😒
Luc: j’espère qu’il ne vas pas faire un scandale s’il te voit ici
Luc : finissons quand même on part , faut pas que tu ai des problèmes.
Moi: ok
Est ce que moi je voulais encore partir? J’ai commencé à manger très lentement. Je ne faisais
qu’observer sur le table , le cœur en miettes. Il était beau mamaa . La femme a ses côtés ne cessait de le
caresser , lui faire des bises centrales, rire aux éclats sûrement en réponse à ses blagues. Tu es même la
djomba de quelqu’un tu t’affiches jusqu’à tu ris fort , mon cœur gonflait seulement. Finalement j’ai dit à
Luc que c’était bon pour moi et qu’on pouvait partir , j’en avais assez vu .
J’ai voulu me lever discrètement mais quand j’ai tourné mon visage vers lui , nos yeux ce sont croisés .
Sa mine a directement changé et sa mâchoire s’est crispée. Il regardait Luc et il me regardait l’air très
nerveux . On aurait dût sortir une fois mais Luc a voulu jouer au beau fils exemplaire et a tenu à ce qu’on
le salue en passant vu qu’on allait forcément passer devant sa table :
Ça a d’abord fait pose . Tout le monde était dépassé, même moi . Je n’avais pas pu contrôler ma bouche
quand je m’étais retrouvé devant eux . Luc ne comprenais pas comment je pouvais parler à mon oncle
comme ça . La femme à côté de lui était choquée et ça se voyait qu’elle se posait des questions et
tonton , lui me regardait juste avec un regard noir.
Moi: il n’y aura aucune soirée entre vous aujourd’hui là c’est moi qui te dis ça , Luc stp il faut partir on
s’appelle
Moi: ok après
La femme : attend un peu Pat (mon oncle se prénommait Patrick) tu laisses cette fille me parler comme
ça ?
Moi: vous allez remettre quoi à plus tard ? C’est ici que ça finit hein
La femme: humm eee aaaa je vois la magie , Pat il faut aller me déposer chez moi avant que je ne
commette l’irréparable
Moi: il faut déjà chercher le taxi , parce qu’il n’ira avec toi nul part
Elle m’a donné une gifle. Je n’ai pas laissé et j’ai aussi donné ma part .elle a plongé sur moi pour
seulement finir , on se tirait déjà les cheveux là-bas, avant que tonton et des serveurs ne nous séparent .
La femme : petite mal élevée, vraiment Pat le femme que tu as mis dans la maison là c’est ce qu’elle
apprends aux gens qui vivent chez toi ? C’est honteux .
Moi: cet homme n’est pas pour toi et si tu insistes chaque fois qu’on se verra quelque part je vais te
montrer mon insolence
La femme : elle t’attend dans quelle voiture ? Dans la même voiture où moi je vais être là pour rentrer ?
Tonton : Rebecca 😒
Elle m’a bien insulté, ensuite tonton et enfin Tata . Nous a traité de tous les noms puis elle est sortie et a
pris son taxi en disant à tonton de l’oublier. Il m’a donné les clés de la voiture pour que j’aille l’attendre
à l’intérieur, il est reste payer la facture et m’a rejoint .
Tonton: ce qui vient de se produire là que ce soit la première et la dernière fois , ne m’humilie plus
jamais en public, même la femme que j’ai épousé n’a pas le droit de me faire ça ...
Moi: c’est moi la femme que tu as épousé ? Même si je te croise où avec une femme tu auras chaud ,
c’est moi qui te dis ça , tu vas seulement me battre
Lui: tu réalises quand même que je ne suis pas avec toi non et que je ne le serais jamais non
Moi: Oui je vais toujours tout gâter et tantine finira par le savoir si tu continues
Lui: ma femme n’est pas dupe, elle connaît ce que je fais , mais elle connaît sa place jeune fille
Moi: vu que je n’accepte pas la mienne je vais seulement te mettre mal à l’aise , pardon démarre là-bas
on part ........
#Episode_12
Il était prêt d’une heure de temps quand nous sommes arrivés à la maison . Tata était encore debout et
était surprise non seulement de nous voir arriver ensemble mais de voir son mari ici alors qu’il était
censé être en déplacement. Moi je n’ai même pas voulu rester là donc je suis directement monté.
Tonton : ferme là
Tonton : quand je me déplaces tu restes saquer mon autorité. Rebecca faisait quoi dehors à cette
heure ? Tu ne peux pas mieux la surveiller ?
Tonton : on ne fait pas ça chez moi , et je te le répète aujourd’hui pour que ce soit clair .
Tata: tu te fâches même pourquoi ? Elle était juste avec son petit ami , est ce que c’est encore un enfant
Tonton : qu’elle aille donc rester chez lui , on ne fait pas ça ici
Tata: je vais voyager demain monsieur , ta sœur vient d’accoucher je vais aller passer quelques jours
avec elle pour l’aider un peu .
Tonton : comme tu lui a déjà appris à aller chez son gars là ? Et moi je ne suis jamais sur place tu veux
que mes enfants restent ici avec qui ? Si tu te déplaces fais le avec les enfants.
Tata: ok
Tata avait donc de nouveau voyagé mais vu que les vacances tiraient déjà à leur fin , elle partait pour
ne pas durer . On était à nouveau 2 dans la maison mais la situation était des plus tendues . Il m’avait
tellement blessé avec ses paroles de la nuit dernière que je ne le calculais plus du tout . Je m’habillais
normalement, je faisais ce que j’avais à faire et je m’enfermais dans ma chambre. Lui aussi de son côté
ne me laissait pas , il me commissionnait à tord et à travers , m’interdisais de sortir , mon grondait pour
un rien . J’avais seulement hâte que les cours reprennent car même mes cours d’anglais je ne les faisais
plus. Il disait que j’utilisais ça comme alibi pour aller chercher les hommes .
On s’est fait la guerre toute une semaine là sans qu’il n’y ai d’issu. Il était chaque jour plus en rogne que
la veille pourtant je ne faisais rien de mal . J’avais même l’impression qu’il cherchait des occasions
banales même pour venir bavarder dans ma chambre . Mon indifférence face à lui avait un effet bizarre ,
c’est comme si ça l’attirait encore plus .
Avec Luc ça allait plutôt bien . Il m’avait réprimandé pour la façon avec laquelle j’avais parlé à Tonton. Il
ne comprenait pas que je puisses m’adresser à lui comme ça et prétendre avoir peur de lui . Je lui avais
dit que c’était sous l’effet de la colère et qu’en punition , on m’avait intimé l’ordre de ne plus sortir . Il
était d’une grande patience , donc ne pas me voir pendant un certains temps ne le dérangeait pas si je
prenais ses appels et répondait à ses messages.
Un soir je regardais un film en manipulant mon téléphone il était 18h par là. Tonton n’avait pas été là de
la journée et c’était son arrivé , sûrement il sortait de chez l’une de ses copines. Il m’a salué et est passé.
Je me suis levée et j’ai dressé la table au cas où il redescendrait manger . Il est descendu 5 minutes plus
tard avec un t-shirt et une culotte. Mon corps m’a fait quelque chose là puis mon cerveau m’a dit de
laisser tomber , alors j’ai regagné mon canapé. 20 minutes plus tard il était assis à côté de moi , sur le
même canapé, avec toutes les chaises qu’il y’avait dans ce salon .
Moi: Oui
Tonton: Donc vous allez vous mariez ?😹
Tonton: j’espère que tu vas finir tes études avant tes projets de mariage
Moi: dès le moment où il voudra qu’on se lance s’il a les moyens je pars , je libères ta maison
Moi: je vais aller découvrir là-bas, une chose est sûre c’est mon homme et on sera ensemble tout où
tard .
La mine de tonton a changé. Le silence s’est installé et on a continué à visionner. Une scène érotique a
commencé dans le film, on était tous les deux très concentrés , on sentait que si on bougeait là ça allait
cuire . J’ai senti l’excitation monter en moi et décidée à ne plus me ridiculiser, je me suis levée pour
regagner ma chambre. J’avais très chaud , je suis directement entrée dans la douche . Ça faisait quand
même longtemps que je n’avais pas eu de contact physique et le film avait réveillé des pulsions que
l’eau froide a un peu refroidi.
Quand je suis sortie de la douche ma serviette bien attachée, j’ai été surprise de voir tonton assit sur
mon lit .
Lui: je pars ?
Façon il a demandé ça non , tout mon corps a vibré, l’effet de l’eau avait déjà disparu. Où était alors la
force de dire oui ? Il s’est avancé vers moi et a enlevé ma serviette, mon cœur a commencé à battre très
fort . Il a commencé à m’embrasser et à me caresser, puis il m’a allongé sur le lit . Il suçait partout et
mettait les doigts partout , mais comme toujours restait habillé.
Moi: si tu viens me chauffer comme d’habitude mieux tu me laisses ou alors quand tu finis tu me
permets d’aller chez Luc me soulager.
Ça a seulement allumé le feu . Il s’est redressé et s’est déshabillé, le corps de l’homme !!! Tonton m’a
touché la nuit là correctement et bien j’appelais tous les ancêtres de notre village. Moi même je n’ai pas
laissé, j’ai versé toute mon expérience D’Obala sur lui : c’était un duel de titans !
Ce n’est qu’à 8 h le lendemain qu’il est sorti de là pour aller dans ses sorties habituelles. Il m’a dit de ne
pas me déranger pour la cuisine que je restes me reposer. Après un long sommeil c’est vers 16 h que je
suis sortie de ma chambre pour faire la vaisselle , puis je suis montée au balcon prendre l’air et faire mes
selfis. C’est là qu’il m’a trouvé quand il est rentré. Il m’avait ramené des croissants et des yaourts. Je suis
restée manger là au balcon tandis qu’il est entré dans la maison . Il est revenu me trouver là après s’être
changé et s’est assit sur une des chaises qui était là. Je causais au téléphone avec Brenda qui me disait
qu’elle rentrait le lendemain en étant adossée à la balustrade.
A un moment je l’ai senti derrière moi . Il a commencé à me caresser et à me faire des bisous sur le
coup . Il a soulevé ma robe et ..... vous connaissez la suite . Toute la soirée là on a expérimenté les
positions dans les pièces de la maison . On était tellement fatigués qu’on s’est endormis au salon , c’est
la sonnerie de la maison qui nous a réveillé en sursaut le lendemain matin, c’était encore qui ça
non .........
#Episode_13
On s’est levé en sursaut on était encore nu . Il était déjà 11h passé et on insistait sur la sonnerie. J’étais
celle qui pouvait s’habiller le plus rapidement, alors j’ai porté mon mini kaba, j’ai mis mon sous
vêtements dans la poche et je suis sortie ouvrir pendant que tonton montait dans sa chambre . C’était
Brenda qui rayonnait et avait apparemment pris un peu de poids . Elle a bondi sur moi et j’en ai profité
pour la retarder un peu dehors pour qu’il n’oublie rien par mégarde au salon .
Moi: mamaaa tu es belle oooo l’amour là ne t’a pas loupé
Brenda: on entre d’abord non , avec toute le soleil ci tu veux que je parles ici dehors ?
Moi: il est alors là, donc dis moi d’abord tout ici dehors
Brenda : il n’y a pas grand chose à dire hein , il a rencontré ma mère et mes tantes , bref il a fait
connaissance avec la famille, il reste seulement ici
Brenda : pardon allons entrer avant qu’on ne nous demande ce qu’on fait ici
Brenda: Luc
Moi: on verra
Je l’ai aidé avec ses valises jusqu’à dans sa chambre et je suis restée pour papoter et l’aider à déballer
ses choses . Tonton est venu toquer, il était déjà habillé et près à sortir ; la rapidité hein .
Tonton: comment tu es belle comme ça ma puce , les vacances étaient bien alors
Tonton: d’accord là je vais sortir , je dois rencontrer le recteur de l’université de Yaoundé 1 , on doit
discuter d’une proposition qu’il a à me faire , on se voit seulement le soir
Moi: je sais ?
Brenda: je ne t’ai jamais dit qu’ils ont déjà failli se séparer plusieurs fois? Il aime trop les femmes même
comme tu le vois calme là... maintenant elle a compris,elle supporte seulement pour garder son foyer et
il est aussi devenu respectueux, mais nous on sait ici que ses voyages là soit il part chez une femme, soit
il voyage avec une femme, elle est trop forte .
Brenda : quand tu seras aussi mariée tu vas décider , si ton mari te suit c’est bon
Au mois de Novembre il y’avait une campagne de santé dans la région de monatélé et tonton avait
décrété que je devais m’y rendre pour déjà toucher du doigt le métier auquel j’aspirais. Tantine était
d’accord car elle voulait surtout que j’aille surveiller son mari là-bas vu qu’il était l’un des
accompagnateurs,elle me l’avait fait comprendre en parabole. La campagne était censée faire 3 jours ,
mais tonton avait dit qu’on partait pour une semaine. Nous y sommes allés et la vie en brousse m’a bien
touché, à croire que dans ma tête j’avais oublié d’où je venais . Pendant tous les 3 jours de la campagne
il faisait comme s’il ne me connaissait pas sûrement pour ne pas griller sa couverture d’homme
respectable. Le jour où on rentrait nous sommes arrivés à Yaoundé vers 19 heures et on a déposé les
autres Docteurs qui étaient avec nous dans la voiture . Il m’a demandé de venir m’assoir à l’avant et il a
démarré à nouveau pour qu’on aille manger dans un petit restaurant vers Odza .
Après le repas j’étais vraiment fatiguée et je me suis endormie quand je suis remontée dans la voiture.
Je savais déjà qu’il chercherait un hôtel où nous pourrions passer la nuit donc je voulais un peu
m’assoupir le temps qu’il trouve où? La fatigue était tellement grande que je ne me suis même pas
rendue compte qu’on a roulé pendant des heures . Quand il m’a réveillé on était garé sur le parking d’un
grand hôtel qui était constitué de chambres mais apparemment aussi de petits studios meublés ; c’est
justement dans l’un d’eux qu’on nous a installé. Le bruit à l’arrière du studio m’intriguait alors je suis
allée ouvrir la porte qui donnait sur une véranda à l’arrière et ce que j’ai vu m’a émerveillé: de l’eau à
perte de vue , les vagues qui venaient cogner contre les rochers, des arbres , le jeu de la lune qui se
dessinait dans la mer , des phares au loin , c’était vraiment très beau , ça m’a tellement apaisé que
l’instant d’une minute , j’ai tout oublié. Patrick est sorti et m’as pris dans ses bras , mon dos posé sur sa
poitrine, on regardait dans la même direction. Puis il m’a fait un bisou dans le cou avant de me
chuchoter :
Je rêves où il venait de m’appeler petit-cœur ? J’ai fermé les yeux et je les ai réouvert pour essayer de
voir si je ne rêvais pas toujours couchée dans la voiture là, mais non c’était réel . Il m’a fait pivoter sur
moi même et a commencé à m’embrasser. Il m’a soulevé du sol et m’a transporté dans la douche . Il y
avait une grande baignoire dans laquelle il avait déjà fait couler de l’eau et mît un gel douche moussant.
J’ai compris que je devais me déshabiller et prendre place , ce que j’ai fait fait . Il est sorti et est revenu
avec une bouteille de vin et 2 verres . Il s’est lui aussi déshabillé et m’a rejoint. Il m’a tendu mon verre ,
s’est installé derrière moi et m’a adossé contre son torse , la virée Kribi était lancée.........
Le séjour dans la petite ville de Kribi avait été super . La ville était belle, on l’avait totalement visité, il
m’avait même amené voir les pygmées. Je n’avais pas prévu venir ici et donc n’ayant pas de maillots de
bain , on en avait acheté sur place . On jouait à la plage le matin , en journée on se baladait ,savourait les
saveurs locales et le soir on sortait faire la fête . Les gens aimaient beaucoup notre couple ça se voyait à
leur façon de nous regarder quand on marchait main dans la main . Il avait enlevé son alliance , c’était la
première fois que je le voyais sans . Ce que j’ai le plus aimé de ce voyage c’est qu’ici , c’était moi la
femme de sa vie . On était jamais interrompu par qui que ce soit ;dès le moment où on se couchait , son
téléphone partait direct en mode avion .
On avait tapé 5 jours là-bas . Tata l’avait déjà appelé avec insistance pour lui demander où j’étais vu
que la campagne était censée faire moins de jours que ça. Je ne sais pas quelle excuse il lui avait donné
c’était leur histoire de couple , moi je gérais mon couloir. Faut dire que depuis très petite j’avais déjà
une certaine intelligence et un bon sens du discernement. J’étais amoureuse de Patrick et savourait avec
passion tout ce qu’on pouvait vivre ensemble . Mais bien que je sois jalouse de Tata , je savais que les
chances pour qu’il la quitte un jour pour moi étaient inexistantes. Je vivais l’instant présent à fond
lorsque l’occasion se présentait et je digérais mes humeurs quand il n’était pas à moi .
Nous étions rentrés et la vie avait repris son cours. Chacun vaquait à ses occupations et personne
n’embêtait l’autre . Parfois on faisait l’amour soit dans le bureau de toton , soit dans un hôtel du côté de
Mendong ,Mais à la maison c’était ni vu ni connu . Il me mettait trop à l’aise, je ne voulais en aucun cas
gâcher ça . À un moment j’étais devenue très insolente envers Tata parce qu’on avait déjà fait près de 2
mois sans nos rendez-vous secrets, mais il avait arrangé la situation en me demandant de faire plus
attention à mes agissements. J’étais donc redevenue plus calme et serviable. Un soir on mangeait tous
en famille quand Brenda avait annoncé que que son gars voulait venir se présenter.
Tata: ton Oncle a raison Brenda! ce n’est pas encore le moment ! Il vit où ? Il fait quoi ?
Brenda: il est ingénieur et travail dans une société à Douala où il reste au quartier Bonapriso .
Tata: ok c’est bien .S’il est sérieux il attends tu trouves aussi ta situation et puis vous parlez mariage
Brenda : oui tata mais il voulait quand même vous rencontrer pour que vous sachiez qui il est .
Tonton : 😪😪
Tonton: ça veut déjà devenir n’importe quoi ici hein . Madame tu t’ennuies ?
Tata: Pourquoi on va faire comme ci on ne sait pas qu’elles voient déjà les garçons ? Mieux on cause
bien avec elles et on s’implique comme un peu pour les aider et leur donner la bonne voie à suivre .
Tata: ah bon ? Je ne savais pas. Mais si tu veux parler de ses choses je suis là hein moi je ne suis pas
coincée.
Quelques semaines plus tard le gars de Brenda était venu se présenter. Il n’était pas mal mais pas du
tout mal !j’étais satisfaite du choix de ma sœur . Ça c’était plutôt bien passé, même entre tonton et lui .
lorsqu’il était de passage à Yaoundé il pouvait désormais passer à la maison quand et comme il voulait.
On permettait même à Brenda de sortir avec lui et de revenir au delà du couvre feu . Elle avait même
fait 2 jours dans sa belle famille à l’occasion d’une fête qu’ils avaient là-bas. Cette situation avait quand
même réveillée une gêne chez moi . Je voulais bien savoir ce que c’était que d’avoir quelqu’un avec qui
on fait des projets à long terme . J’ai essayé au cours de l’année de donner une chance à ceux qui
m’abordaient, mais il y’avait toujours un blocus car Patrick envahissait toutes mes pensées ! J’étais
vraiment amoureuse et pas petit , le genre d’amour qui vous transforme. J’avais arrêté la frivolité, j’étais
très assidue en classe , je ne méprisais plus personne et je ne partais même plus au culte avec la
sensation d’être obligée de le faire . Je m’étais redécouverte à cause de lui , mon Oncle ,mais jusqu’où
allions nous aller ?
2 ans sont passés là ,personne n’a jamais su ce qui se passait entre lui et moi . Je me passionnais déjà
beaucoup pour la médecine et donc je n’avais plus trop de temps avec ce qui pouvait bien se passer à la
maison , surtout depuis que Brenda était partie. Son fiancé avait été réaffecter à Yaoundé et ayant
découvert qu’elle était enceinte, elle était allée rester avec lui . Mais certains week-ends elle passait à la
maison et c’étaient ceux là mes préférés. Oui entre Brenda et moi la complicité et l’amitié avait
beaucoup grandi avec le temps , c’était même peut-être la personne la plus importante dans ma vie
après Patrick . Le couple formé par ce dernier et Tata c’était beaucoup dégradé avec le temps , ils se
chamaillaient beaucoup trop et à longueur de journée . Ça arrivait même qu’elle parte parfois avec les
enfants ou sans eux : ces périodes là le gars dormait seulement dans ma chambre. La situation s’est
encore compliquée dans leur couple quand Tata est devenue censeur et qu’on l’a affecté hors de
Yaoundé.
La séparation de corps n’était même pas encore arrivée mais elle se plaignait déjà des futur tromperies
de son mari : toute l’énergie qu’elle gaspillait là non , je la trouvais forte . On avait trouvé une femme de
ménage qui venait de lundi à Samedi et rentrait quand Patrick ou moi était déjà à la maison car il fallait
quelqu’un pour rester avec les enfants en journée. Je faisais déjà des stages donc ça m’arrivait de faire
des gardes . Ces nuits là parfois c’est Brenda qui allait se charger des enfants. Tata venait un week-end
sur 2 faire sa dose de problèmes et bavarder comme d’habitude en se plaignant du manque d’appels de
son mari et du fait qu’il ne la gérait plus, puis repartait . Au bout d’un moment c’est devenu un week-
end par mois car trop de travail. Moi dans tous les cas ça m’arrangeait, mon couple avait un peu plus de
liberté .
Les choses ce sont compliquées quand ce mois là je n’ai pas vu mes règles . Au début j’ai accusé le
stress , les compos , ma situation compliquée en bref tout ce qui pouvait combler mon déni. Mais après
2 mois et vu mon état qui avait commencé à se détériorer, je devais accepter l’évidence: j’étais
enceinte !Ça été la période la plus trouble et la plus rude ,côté émotionnel, de toute ma vie . Déjà que
Patrick était parti hors du pays pour une formation de 6 mois quand j’étais restée constater que j’étais
grosse , et de plus c’était pendant les vacances donc Tata allait se rendre compte vu qu’elle était à la
maison . J’avais décidé de cacher ma grossesse en attendant de trouver une solution, mais ça me
menaçait tellement que j’avais compris qu’il me fallait trouver une alternative rapidement. Je ne pouvais
pas en parler à Patrick parce que sincèrement je redoutais sa réaction. J’ai décidé d’avorté et je me suis
rendue dans une clinique pour le faire mais on m’a dit que c’était déjà à risque alors j’ai rebroussé
chemin, j’étais trop jeune pour mourir et pour détruire mes chances d’être mère un jour .
Brenda était venue me voir à la maison car je lui avais dit ne pas me sentir bien . Elle était venue pour
un jour mais finalement elle a fait tout le week-end car j’étais vraiment faible. Elle s’occupait de moi
avec son ventre de 6 mois de grossesse en avant sans se plaindre d’une quelconque fatigue , nausée,
mal de bas ventre , crampes , courbatures.... en gros tout ce que je ressentais si on enlevait ma fièvre et
mon envie constante de dormir.
Tata: C’est comment même avec la fille ci ? Tu n’es pas allée à l’hôpital ?
Tata: je comprends pourquoi tu es touchée comme ça . Je suis sûre que tu bois seulement les remèdes
de l’hôpital là, on ne soigne pas la typhoïde comme ça je vais aller te chercher un remède traditionnel.
Moi: D’accord
Tata: Mais force la nourriture, tu ne peux pas guérir si tu ne manges pas , ne viens pas mourir ici , tu es
le médecin de tout un village.
Moi: ok
Tata: je vais sortir faire les courses s’il y’a un problème Brenda , appelle moi
Brenda est partie fermer le portail pour que les enfants ne sortent pas, puis est revenue.
Brenda : Becca
Moi: Oui
Moi: pardon ?
Brenda : tu n’as pas besoin de me crier dessus . Je sais que tu es enceinte. Ma préoccupation c’est
pourquoi tu le caches ?
Moi: je ne suis pas enceinte Brenda , j’ai la typhoïde et j’ai même sommeil pardon laisse moi dormir un
peu
Brenda : ok oooo
Elle a commencé à manipuler son téléphone et moi je me suis retournée vers le mur pour m’assoupir un
peu . J’ai dormi peut-être une heure de temps par là et j’ai été réveillée par mon envie incessante
d’uriner . J’ai constaté que Brenda avait mon téléphone en main et semblait très intéressée par ce
qu’elle y voyait . J’avais des codes dans mon téléphone c’est vrai , mais Brenda les connaissait tous . Je
n’avais jamais paniqué à l’idée qu’elle ait mon téléphone parce que je me rassurais toujours d’effacer les
preuves donc même à ce moment là je n’ai pensé à rien de mal . J’ai fini de me mettre à l’aise et je suis
revenue dans la chambre elle avait déjà déposé mon téléphone mais semblait gênée. Je voulais lui poser
des questions mais j’avais peur d’être suspecte moi même alors j’ai laissé tomber et j’ai continué à
dormir . Je me suis réveillée un peu plus tard , elle n’était plus dans ma chambre mais j’entendais sa voix
en bas avec Tata . elles commentaient une série qu’elles étaient en train de regarder . J’ai pris mon
téléphone que j’ai déverrouillé et je suis tombée directement dans la conversation WhatsApp, bon
disons le monologue de mon cher Patrick . Non seulement le nom était enregistré My man, mais on le
voyait clairement en photo de profil. Vu la quantité de choses qu’il m’avait aussi écrit et vu les 2 barres
bleues qui confirmaient la lecture , tout était claire :Brenda était désormais au courant de quelque chose
..........
*Episode 15*
*JL*
Tata: je pensais déjà que tu avais oublié le village là hein , depuis 4 ans ? Aucun je ne vois pas de
problèmes à ce que tu y ailles. Et tu reviens avant le 4 Septembre non , je dois repartir à mon lieu de
service.
Tata : comment tôt comme ça ? Tu iras lundi , le temps pour moi de faire le marché et envoyer des
choses au village.
Tata: ok il faut aller faire la cuisine. Brenda va bien ? Elle dit qu’elle ne vient plus pourquoi ?
Tata: d’accord.
On était Jeudi , comment allais je faire pour supporter jusqu’à lundi . Les nausées et la fatigue étaient
plus tenaces . Mon petit ventre rond prenait déjà également forme , mais avec mes habits amples le
côté là je le gérais. Ce qui était dur c’était faire les travaux que j’avais à faire alors que le sommeil me
dérangeait. Parfois pendant que je cuisinais je courrais pour aller vomir derrière.
Le répit je le trouvais quand arrivait l’heure de dormir . Je pouvais m’enfermer dans ma chambre, et
causer avec Patrick . J’aurais bien aimé causer avec Brenda aussi, mais elle m’avait bloqué.
“ photos Sexy”
Moi: 😊 merci
Lui: Pourquoi ?
Lui: ça me surprend, je sais que tu n’aimes pas cet endroit, la vraie raison c’est quoi ?
Moi: sans toi ici c’est naze , je préfères changer un peu d’air
Lui: je vais t’envoyer l’argent alors pour que tu fasses les achats pour tes frères et tes parents.
Moi: merci 😍
Lui: de rien je ferais tout pour toi , je t’aime trop la petite vilaine ci
Le lendemain, Samedi j’ai reçu 400000 que j’ai ajouté à ma réserve. Ce qui était bien était que côté
argent je ne me plaignais pas . Comme je l’avais prévu tata avait demandé que je l’accompagne faire les
courses . Une de ses copines, tata Marie était venue l’aider car il y’avait des choses qu’elle allait devoir
nettoyer . Ce samedi là alors , façon je me suis réveillée mal en point j’ai su que la journée allait être
pénible. Dieu merci pour moi après ça il ne me resterait qu’un jour ici , même comme je n’étais pas aussi
très enthousiaste à l’idée de partir dans ce trou à rat .
On a pris la voiture de tata , direction le marché. Pendant que les copines causaient à l’avant , moi je
réfléchissais par rapport à ma vie . Je repensais à ce que Brenda m’avait dit par rapport à Tata. Moi
quand je le regardais elle m’inspirait tout sauf une peur quelconque. Elle n’arrivait même pas à tenir son
mari ni à lui tenir tête , qu’est-ce qu’elle pouvait bien me faire ? Où est-ce que j’allais faire mes visites ce
mois d’Aout qui commençait ? N’était-il pas mieux de tout dire à Patrick et voir comment les choses
allaient se dérouler ?
Tata: Rebecca c’est comment ? Tu es pâle...
Moi: sûrement.
On est arrivé au marché. La chaleur , le monde , j’étouffais, je n’arrivais pas à respirer mais j’ai forcé.
Pour celles qui n’ont pas encore été enceintes , vous ne pouvez pas savoir la souffrance que j’ai vécu au
marché du nfoumdi le jour là. Il fallait supporter, porter les sacs, monter et descendre, je vivais
l’horreur. Quand on a finit les courses , nous nous sommes arrêtés chez une femme pour manger le
poisson braisé. Là je n’ai pas pu me retenir , c’était trop fort pour moi , j’ai couru pour vomir et ce , 2 fois
de suite . J’ai dit que j’avais trop mal pour manger et je suis allée les attendre dans la voiture . Elles ont
fini et nous sommes rentrées .
Arrivée à la maison avec l’aide de la femme de ménage on a commencé à nettoyer ce qu’il y’avait à
nettoyer et à faire les différents paquets et en fonction des différents destinataires. La copine de Tata ne
faisait que me regarder , ce qui me mettait très mal à l’aise . Je faisais seulement comme si je voyais
pas . On a fini et je suis allée me laver et je me suis allongée. Je n’avais pas dormi 30 minutes qu’on a
envoyé l’enfant m’appeler pour me dire de descendre manger .
Tata: 😳 pardon?
Moi: je ne suis pas enceinte 😥
Tata: 😒
Moi: 26 ans
Tata Marie : copine je te dis qu’elle est enceinte, j’ai l’œil pour ces choses là.
Moi:😒
Il y’a toujours le genre d’amies de vos parents qui viennent parler là où on ne leur à rien demander. Je
voulais seulement bondir sur elle pour fermer sa bouche . Elle venait se mêler de quoi ici ? Sa vie était
en chantier ? Le visage de Tata était froissé un genre et ça m’étonnais un peu . Si j’étais même enceinte
où était le soucie ? Elle avait bien accueilli la grossesse de Brenda non .
Tata: si elle dit qu’elle n’est pas enceinte, elle ne l’est pas
On a mangé là, puis elles sont sorties . J’ai mis les enfants devant la télé et j’ai débarrassé la table . Tata
avait déjà fait 30 minutes dehors et ça m’inquiétait, sa copine lui disait quoi là-bas ? Rien de bon en ma
faveur j’en suis sûre. Mon cœur battait comme jamais encore . C’était aujourd’hui et maintenant qu’on
allait me foutre à la porte . Non je n’avais qu’à dire que c’est Luc le père si elle me faisait avouer , ça
allait me faire gagner en temps . Pendant que je cogitais je ne l’ai pas vu entrer dans ma chambre .
Tata: Rebecca soulève moi le kaba là, où depuis quand tu t’habilles comme ça ? Je n’ai même pas
réfléchi.
Je suis restée là toute tremblante , j’avais peur de le faire . Elle s’est avancée elle même et à soulever .
Quand elle a vu mon ventre son regard a changé on aurait dit une autre personne. Elle m’a donné une
gifle royale qui m’a projeté sur le lit qui n’était pas loin de moi . Le choc de la scène m’a fait oublier la
douleur . Jamais je ne l’avais vu être brutale, pourtant la force dans Le bras il y’avait . Ses yeux devenait
de plus en plus rouges . Elle s’est encore avancée vers moi et j’ai protégé mon visage . Elle a agrippé mes
cheveux et m’a amené dans la douche . Elle a trempé mon visage dans la cuvette des toilettes :
l’horreur ! J’avais le goût de mes urines et des mes vomis dans la bouche, le nez, les oreilles . Elle
essayait de me noyer et j’ai commencé à me débattre mais elle était très forte . Quand je lâchais déjà
prise , elle a fait ressortir ma tête le temps pour moi de respirer un peu et à de nouveau replongé ma
tête . Elle a fait ça 5 fois avant de me laisser retomber sur les carreaux de ma douches . Pleurer même
me dépassait, j’étais apeurée, ça me paralysait même les membres . Je voyais une autre personne, une
personne avec qui je ne voulais pas rester .
Tata : Comme depuis tu joues aux caches caches avec mon mari et que je vous laisses , tu as décidé de
porter l’enfant, je vais donc te dire comment cava se passer maintenant...........
#Episode_16
Tata: tu pleures quoi maintenant ? Tu es une femme non , tu n’es plus une petite fille,quand tu couches
avec les hommes mariés tu ne te protèges pas?lèves toi du sol là.
Je perdais le temps pour me lever et elle a encore foncé sur moi : coups de pieds , coups de poing,
griffures, insultes, elle me traînait au sol à l’aide de mes cheveux. Je criais en protégeant mon ventre . Vu
la brutalité dont elle usait je me demandait si elle voulait me faire perdre l’enfant. Plus elle frappait, plus
je criais, ce qui a alarmé les enfants qui sont venus en courant .
Souvent les enfants dans leur innocence n’avaient pas toujours conscience de ce qui se passait tout
autour. Leur seul soucis était le bonheur des êtres qui les entouraient et voir une scène pareille les
traumatisaient . Depuis que j’étais arrivée dans cette maison, jamais je n’y avait vu le moindre geste de
brutalité, ça devait être nouveau pour eux aussi . Donc quand la petite Lucie avait lancé sa phrase , elle
s’attendait sûrement à calmer sa mère. Mais hélas ça avait encore déclenché une autre colère. Elle
m’avait balancé sur le mur et avait foncé sur la petite .
-Tu vas dire quoi à ton Père ? Je ne vous ai pas dit de sortir d’ici ? Vous faites quoi là quand je vous
demande de partir ?
J’ai profité de sa furie sur les enfants qui apeurés se sont enfuis au couloir , pour m’enfermer à double
tours dans la douche .
Tata: tu crois que tu vas caler là-bas dedans ? Ma chérie c’est sur ton lit que je vais dormir cette nuit ,
quelque soit l’heure à laquelle tu vas sortir de là tu vas me trouver ici .
J’avais passé toute la nuit dans les toilettes. Imaginez vous même comment ça pouvait être
inconfortable de dormir sur des carreaux froids , pour une femme enceinte et qui de plus venait d’être
copieusement battue . J’ai pleuré toute cette nuit , le sommeil même je n’ai pas pu trouver , comment
allais-Je dormir de toute façon avec cette peur qui me terrassait . Je n’avais même pas mon téléphone
avec moi pour me consoler, il était resté dans ma chambre, où mon bourreau dormait. Il faisait très froid
et je n’avais même pas de quoi me couvrir , de plus j’étais trempée jusqu’aux os , je grelottais . J’ai passé
la nuit dans cette mauvaise posture , assise à même les carreaux.
Le matin s’est levé et j’avais très mal à la tête . Je ne sentais pas mon corps , je brûlais de fièvre . J’ai
même voulu me lever mais mes jambes tremblaient. Quand j’ai baissé mes yeux pour regarder mes
pieds , j’ai vu du sang qui s’écoulait sur mes cuisses . J’ai paniqué et je suis sortie de la douche en
courant . Même s’il fallait qu’elle me tue elle allait seulement le faire mais il était hors de question que
je perdes mon enfant . Dès que je suis entrée dans la chambre je suis tombée nez à nez avec elle .
Moi: je saignes 😭😭
Elle : Et alors , parce que vous pensez que je ne suis pas fatiguée d’accueillir les enfants des gens chez
moi ?
Et elle m’a assené un coup de je ne sais quoi sur la tête , et je suis tombée dans les pommes. Quand je
me suis réveillée j’étais couchée dans une chambre une perfusion fixée sur ma main . Vu l’état de la
chambre dans laquelle j’étais ça devait être une clinique de quartier. Depuis quand la femme ci venait
dans ce genre d’endroit, même à vu d’œil c’était très insalubre. J’ai touché mon ventre et il était
toujours tout rond , mon bébé était donc toujours là. Quand j’ai guetté à l’extérieur j’ai vu qu’il faisait
déjà noir , combien de temps avait je dormis ? Apparemment toute là journée. J’avais tellement faim je
me demandais si quelqu’un pourrait même me donner à manger ici , si oui ,pouvais_je avaler quelque
chose dans cette saleté ? Une femme âgée est entrée et est directement ressortie, sûrement pour
appeler le docteur, si bien sûr il y’en avait un ici . Elle est revenue accompagnée de Tata , j’ai repris peur
et je me suis assise .
Je comprenais pourquoi j’avais autant faim . 2 jours à dormir , le coup là ne m’avait pas raté.
Moi: bien !
La femme : ok il faut maintenant que tu manges . A l’heure ci dans ce coin d’Obala on peut même
trouver quoi à manger ? Je vais envoyer même l’enfant t’acheter le pain .
Moi: merci
Elle est sortie et m’a laissé avec Tata . Je me demandais bien ce qu’elle allait encore bien pouvoir me
faire ? Me voici qu’elle avait transporté jusqu’à Obala alors que j’étais inconsciente, j’aurais même pu
mourir pendant ce trajet ou le bébé aurait pu y passer . Il n’y avait pas les hôpitaux à Yaoundé ? Elle s’est
approchée du lit et j’ai eu un frisson.
Elle : tu n’as pas encore eu peur , tu as intérêt , comme quand tu me voyais calme là tu ne savais pas . Je
te préviens qu’on vient toutes les deux du même trou pommé . Je me suis battue pour m’en sortir et ne
plus retomber dans cette misère que j’ai laissé derrière moi . Tu penses que quelle femme peut
supporter le genre de mariage dans lequel je vis ? Où tu dois toujours essuyer les fautes de ton mari et
supporter ses infidélités sans parler ?Tu sais ce que c’est que d’être stérile et d’accueillir les enfants que
son mari fait à tord et à travers partout dehors ?
Moi:😳😳
Elle: Si jusqu’ici je t’ai gardé chez moi malgré tout, c’est parce que je ne voulais pas que tu ailles parler
de l’instabilité de mon foyer et de tes prouesses avec mon mari dans votre village de malheur là. Mais
saches que si tes parents t’ont envoyés en mission chez moi ça ne vas pas marcher . Personne n’a pu
jusqu’à aujourd’hui détruire mon mariage et surtout pas toi , petite . On vient de la même maison , je
suis toi fois 4 . J’ai l’ai laissé cette mascarade durer parce que ça l’a un peu calmé et ça là ramené à la
maison et puis je savais que comme toujours il allait finir par se lasser . Je ne savais pas que tu avais
d’autres projets sous mon toit comme celui de peut-être me remplacer mais ça ne va pas se passer
comme ça.
Qu’est ce que la femme ci me racontait même comme ça non ? Dans quoi je m’étais fourrée ? Les petits
n’étaient pas les enfants de Tata ? Mais je voyais des photos d’eux bébés partout dans la maison
pourtant .
Elle : je suis déjà passée là-bas au village j’y ai laissé tes affaires. J’ai dit que tu as quitté le chez moi
depuis 2 semaines pour aller rejoindre le père de ton enfant et que mon mari et moi avons décidé de ne
plus t’accueillir chez nous car tu y as créé trop de problèmes avec ton insolence. Ça n’a surpris personne
là-bas de toute façon , on savait que tu étais un cas mais on m’a laissé t’amener avec moi . De toutes les
façons les choses reviennent à leur places .
Elle a lancé un billet de 10000 sur mon lit . Et s’est dirigée vers la porte .
Elle: Donc quand tu le sens tu rentres chez vous . Tu as intérêt à soutenir mon histoire et à rester là-bas .
Je ne veux plus même t’apercevoir de ma vie ou même entendre que tu as encore fait signe à Patrick ,
ton truck que tu appelles bébé dans ton ventre là et toi , sortez de nos vies !Tu peux être satisfaite de toi
mademoiselle, tu aurais pu être Docteur mais tu vas retourner labourer la terre . J’avais dit que je ne
laisserais pas le sang de mon mari dehors , mais pour toi là je refuses .si tu t’entête et que malgré mes
avertissements cet enfant finit près de moi , il va recevoir tout ce que tu mériterais que je te fasses .
Elle est sortie en me laissant là bouche bée. Je n’étais vraiment pas prête pour ce qu’elle venait de me
dévoiler. Mais pour ce qui étais de mon enfant là elle mentait , le sang de son mari allait seulement être
en contact avec son père . Même si c’était seulement pour le mal . Et de plus comment pourrais-je
m’occuper d’un enfant ?La maman là était revenue avec un dernier pain sec chargé par endroit avec
l’huile du chocolat. J’ai mangé ça comme ci c’était un plat de rôti de poulet. Elle me regardait sans parler
avec dédain un genre et moi je soutenais son regard .
La femme : Je dis hein ma fille
Moi: oui !
La femme : vous les jeunes filles vous cherchez souvent quoi ? Tu partais coucher avec le mari de ta
Tante pourquoi ? Elle t’a même raté, une autre allait te tuer , quand tu es arrivée ici tu étais presque
morte et le pauvre bébé , j’espère qu’il va naître sans problèmes ou difformités .
La femme : ah je parles même quoi avec toi ? Si tu fais ça à ta tante tu peux même encore venir porter
les malédictions ici chez moi . Sache qu’elle a payé jusqu’à cette nuit donc demain matin tu libères , les
enfants maudis comme ça je ne les gardes pas ici .
C’est tout le monde qui voulait maintenant me mettre la bouche au corps ? J’ai vu mon sac à main posé
sur une chaise à côté du lit . Tata avait quand même pensé à me faire un sac . Je l’ai fouillé rapidement
pour voir si mon téléphone y était et oui elle l’avait mis ainsi que mes pièces d’identité. Mais il était
fissuré et éteint elle avait dû le lancer au sol . J’ai essayé d’allumer, rien . J’ai fouillé le chargeur, rien. J’ai
entrepris d’acheter un nouveau chargeur le lendemain en espérant qu’il était simplement déchargé.
7 h du matin j’étais déjà prête à sortir . J’ai récupéré mon sac et mon carnet et je me suis retournée
pour partir .
La femme : ce qui passe ici ce sont mes affaires ; ne pars plus déranger le foyer de quelqu’un parce que
la prochaine fois on va te tuer . Rentres dans votre village faire les champs .
Ah ça , Tata avait fait un rapport détaillé à cette femme. Ou alors c’était ici qu’elle venait souvent faire
accoucher les femmes enceintes de son mari infidèle. Ton mari ne te gères pas ce sont les autres qui
souffrent. Et ces femmes qui avaient abandonnées leur enfants, où étaient elles ? N’avaient- elles pas le
manque de leur enfant ? Je me demandais bien ce qu’elle et son mari traitait pour les enfants des gens
se retrouvent chez eux . Une femme qui sait même que son mari là trompe mais reste silencieuse et
sourit même à la personne qui la poignarde , si ce n’est pas quelqu’un avec un esprit dérangé c’est
quoi ? Méfiez vous des personnes qui semblent calmes et trop gentil là.
Je connaissais bien Obala pour y avoir vécue . Je me suis rendue chez un de mes amis qui vendait des
petits téléphones et des chargeurs , heureusement pour moi après 5 minutes de charge mon téléphone
s’est allumé.
Lui: Rebecca ça fait un bail hein tu es encore devenue plus belle , tu vis déjà où ?
Lui: Oui , je suis toujours dans ma petite chambre là est ce que les affaires marchent ?
Moi: ok j’ai 10000 hein , prends 5000 , tu vas même t’acheter une bière
Moi: de rien .
Il m’a remboursé et je suis allée m’assoir à un tourne dos pour déjeuner. Pendant qu’on apprêtait ma
commande, j’ai souscrit à un forfait internet. Bien sûr comme toujours le réseau Orange était merdique !
Je voulais causer avec Patrick, on devait mettre les points sur les "i " et le réseau n’était pas de cet avis .
J’ai laissé tombé et j’ai d’abord copieusement mangé le temps qu’il se rétablisse. Quand j’ai constaté
qu’il passait déjà j’ai entrepris de lancer un appel audio au père de mon enfant, écrire allait être long .
Ma tasse avait glissé de mes mains je ne sais comment , je venais de constater que Patrick m’avait
bloqué.................
#Episode_17
Je n’ai même plus cherché à réfléchir, ce salaud était comme tous les autres . Il avait été mis au courant
de la situation et avait je le constates décidé de me sortir de sa vie en laissant sa femme gérer le reste .
Je ne pouvais que leur souhaiter tout le bonheur du monde à commencer par former un couple normal .
Du côté de Brenda aussi j’étais toujours bloqué et sans nouvelles. J’ai compris que cette partie de ma vie
n’était peut-être plus vraiment d’actualité. Je suis allée m’assoir dans une église pas loin pas pour prier
mais parce que j’avais besoin d’un endroit calme pour reposer mon cerveau en ébullition et laisser mes
larmes couler tranquillement sur mes joues . Je me suis endormie sur les bancs de l’Eglise là, ce n’est
que le chant d’une chorale qui était venue répéter vers 17 h qui m’a réveillée. Je n’oublierai jamais ce
qu’ils chantaient :« Tu peux naître de nouveau, tu peux tout recommencer, balayer ta vie passée. Et
repartir à zéro et repartir à zéro avec Jésus pour berger .» . Non pas que ça m’avait pousser à me
repentir, mais ça m’avait booster : je devais reprendre les choses en main au lieu de baisser les bras .
Tata avait raison , on savait d’où on sortait et tout comme elle j’étais une battante. J’ai quand même fait
ma petite prière avant de sortir de là. Je n’étais pas dupe je savais à quel point mon fond était mauvais .
je ne pouvais pas mentir Dieu avec les grandes paroles de j’ai fait du mal et je demandes pardon à ceux
que j’ai offensé car je n’avais pas encore cet état d’esprit. Je lui ai juste dit qu’il savait que j’étais son
enfant la plus têtue et qu’il m’avait déjà supporté jusqu’ici en me donnant ma part de punition donc
qu’il ne me lâche pas ,surtout par pitié pour mon enfant.
À cet heure si je prenais la route pour le village j’allais y arriver un peu tard et je n’étais vraiment pas
pressée d’y aller , alors je suis partie chez mon ami Franco . Il vivait dans une petite cité miteuse dans
laquelle les chambres étaient tellement petites qu’après avoir mit le lit et une table d’étude , la
circulation devenait difficile. En plus de ça , il y’avait encore ses sacs d’habits et son semblant
d’ustensiles de cuisine , ainsi qu’un réchaud à pétrole dans un coin de la chambre, on était vraiment à
l’étroit. À peine je suis arrivée là que j’ai regretté y être venue. Mais je ne voulais pas aller dans un motel
car il me fallait économiser au maximum. Il a été ravie de me voir arriver et à accepter de m’héberger
pour la nuit . Il venait de faire un petit riz sauté que j’ai mangé sans trop réfléchir. Nous sommes sortis
un peu tapé les commentaires avec ses voisins de cité, l’ambiance était assez bonne. Si je prenais aussi
une petite chambre comme ça à Yaoundé pour finir mes études ce serait avantageux pour ne pas finir
cultivatrice. Mais qu’allait il advenir de mon enfant ?
A 23 h j’ai pris congé des gars et je suis allée me coucher. J’étais trop fatiguée et j’avais une seule envie
dormir . Vers une heure du matin j’ai sentie comme dans un rêve qu’on me caressait la poitrine , puis le
ventre , puis les cuisses. Je me suis levée en sursaut et j’ai vu Franco qui s’apprêtait à monter sur moi.
Moi: toi et moi nous sommes amis non ? J’avais besoin de passer la nuit à Obala demain je descends au
village. stp laisse moi dormir, je ne venais pas devenir ta femme ici !
Lui: Ami de quoi ? Tu ignores que depuis j’ai les vues sur toi ? La vie c’est donnant donné. Je t’héberge et
tu me satisfait. Depuis quand on est amis?
Moi: tu n’es pas sérieux là ! Tu vas me mettre dehors sous ce froid dans mon état ?
Lui: pourquoi pas ? Et d’abord même je ne te demandes pas ton avis , je suis déjà debout , donc passe ici
.
En un temps deux mouvements le gars m’avait agrippé et bloqué sur le lit . Je voulais me débattre mais
j’étais trop faible à cause de tous les événements qui venaient de se passer et lui était trop fort pour
moi. J’ai voulu crier mais il a lu mon intention et m’a donné un coup de poing au visage avant
d’introduire un mouchoir dans ma bouche .
Lui: si tu gesticules encore là, le prochain coup sera sur ton ventre .
Il m’a mobilisé et a retiré mon caleçon . Il a abusé de moi toute la nuit , sous toutes les positions . Il ne
gérait même pas mon état le plus important était son plaisir . Il s’est arrêté vers 5h 30 et est sorti se
mettre à l’aise vu que les toilettes étaient à l’extérieur. Je me suis rhabillée et je me suis assise sur le lit
mon sac sur les cuisses , les mains sur ma tête . Même pleurer il n’y avait plus les larmes . Il m’a trouvé
dans cette position , a refermé la porte et s’est couché.
Lui: bien sûr tu es très bonne . Et ne fait pas comme si tu n’as pas aimé. Tu as partagé tes fesses ici
partout à l’époque.
Moi: malheureusement pour toi malgré mon partage il a fallu que tu me violes pour avoir ça .
Lui : mon problème est où ? J’ai aussi eu ma part maintenant je peux parler quand les autres parlent et
en plus je t’ai touché tu étais bèlè , c’est même moi le Boss .
Moi : 😪😪
Lui: Qui est même le courageux qui t’a fait ça non ? Ou bien tu ne connais même pas le père?
Moi: 😒
Lui: en tout cas moi je dors d’abord , je dois récupérer avant d’aller au travail.
Si la honte pouvait tuer j’allais mourir . À l’époque je m’en foutais royalement de ce genre de propos
c’était ma vie et je la menais comme ça . Mais je venais de passer 4 ans à voir les choses d’une autre
manière. Je m’étais donnée plus de valeur et aujourd’hui je ne pouvais en aucun cas coucher avec
n’importe quel petit affamé d’un sous quartier . Et quand je pensais avoir tout vu l’autre est arrivé. À 6h
10 par là quand je m’apprêtais à partir , une fille et bien laide en plus est venue faire les palabres à
Franco m’empêchant de sortir .
Elle: Franck j’ai senti qu’il y’avait un truck ici , depuis hier je t’appelle tu ne prends pas . Tu es avec une
pute chez moi ?La fille là c’est qui ? Tu me trompes et tu couches avec les filles où on dort ?
Lui: bébé calme toi c’est elle qui est venue je ne l’ai pas appelé ☹️
Elle : oh toi là (en me pointant du doigt) tu fais quoi chez moi ? Tu ne sais pas qu’il a une femme ? Tu ne
peux pas te trouver ta part ? Je vais t’apprendre à respecter mes choses.
Elle a bondit sur moi . La bagarre a éclaté et les voisins sont sortis. Le gars ne bougeait même pas et
observait juste la scène. Finalement on a pu nous séparer et j’ai réussi à m’en fuir en courant pendant
qu’on essayait de la maîtriser . Ah ça j’ai vu des choses ! L’enfant même que j’avais dans le ventre était
un survivant. Si jusqu’ici avec les bastonnades et tout mon stress il était toujours là, il était d’une force
incroyable.
Je suis allée faire un retrait d’argent et j’ai fait quelques petits achats. Notamment des médicaments
pour le suivis de la grossesse et des petites choses à grignoter, les temps étaient parfois rudes au village.
J’ai emprunté ma moto 2000 pour ebang et je suis retournée à mes origines.
Le village n’avait pas changé on aurait même dit qu’il avait pris 100 coup de vieux . Parfois on croit vivre
dans la misère et puis on goutte un peu la belle vie et quand tu reviens, tu vois que tu étais même dans
plus misérable que tu ne le pensais . La maison de mon père n’avait que 3 pièces et le toit était même
déjà incliné. La pièce qui servait de salon abritait des tabourets, des bancs et quelques vieux canapés
qu’on avait dû envoyer au village comme ça . Les 2 autres pièces servaient de chambre pour les parents
et chambre pour tous les enfants. La cuisine était externe et près des toilettes. On avait un puit pour se
ravitailler et quand même de l’électricité pour charger mon téléphone. Ça allait quand même me servir à
écouter de la musique. Non seulement la maison ne suffisait pas à mes parents et à mes frères mais il
y’avait encore des cousins et cousines qui s’étaient installés chez nous à mon absence . À peine je suis
descendue de la moto que j’ai vu mes habits sur le corps de mes cousines et petites sœurs . J’allais dire
quoi ?
Quand ils m’ont vu ils ont accourus pour prendre les sacs . Bien sûr mes friandises et réserves culinaires
n’étaient plus les miennes. Ma mère est sortie de derrière pour voir pourquoi les enfants criaient et m’a
aperçu . Elle a couru me prendre dans ses bras en pleurant et je l’ai laissé faire . Ça faisait bien des
années qu’on avait pas eu ce genre de contact elle et moi . Je la repoussais toujours , la critiquais , lui
parlais mal chaque fois que l’occasion se présentait , riais de sa misère et lui disais toujours que j’allais
faire mieux . Mais me voilà aujourd’hui, qui avait juste besoin de ses bras . Elle m’a emmené dans la
cuisine à l’arrière et m’a servi un plat copieux de " pkwem" : les feuilles de manioc. Pendant que je
mangeais , elle me regardais silencieuse . Elle voulait peut être me parler mais me connaissant elle
s’était retenue . J’avais toujours été l’enfant qui l’avait dépassé .
Mon père est arrivé avec un de mes oncle . Ils sortaient d’une des palmeraies de mon Oncle en
question et portaient des bidons de vins de palme qu’ils avaient l’habitude d’aller vendre à Obala où
dans le village voisin . Quand il m’a vu ce n’était pas la grande joie .
Papa : Donc tu allais revenir ici ? Tu es partie d’ici chez ma petite sœur . Tu es allée mal te comporter là-
bas . Même l’école que tu partais faire , elle a dit que même passer une fois tu ne l’as pas fait , tu as
passé ton temps à redoubler et à les faire perdre l’argent de la pension . Reste même tranquille on te
trouve un petit travail à faire , non . Tous les démons que tu as dans ta tête sont allés agir là-bas . Quand
tu partais d’ici tu nous a oublié maintenant tu reviens avec un enfant non reconnu dans le ventre . Là où
tu es là si ce n’était pas ta mère tu n’entrais plus ici . Mais tu vas te débrouiller seule , ton enfant sera à
ta charge ne vient pas compter sur nous ici nous on ne s’en sort pas .
Mon Oncle: Rebecca il faut changer hein tu déranges trop tu n’as même pas pitié de tes parents.
Moi: 😪
Mon Oncle : je vous avais dit que ce n’était pas une bonne idée qu’elle aille en ville avec sa tetutesse là.
Le genre d’enfant qui te crée les problèmes partout .
Papa: Ma petite sœur ne m’adresse même plus la parole . Qui va encore me ramener les choses de
Yaoundé ? Te voilà tu es revenue bras ballants. Quelle déception vraiment. Gars frère , allons !
Ils sont sortis et je suis restée là à regarder le sol. Si ça avait été à une époque personne ne m’aurait
parlé mal dans cette cuisine. Mais qu’est-ce que j’allais bien pouvoir faire dans ma situation?
Les jours qui s’écoulaient étaient plus difficiles les uns des autres . Je dormais sur une natte au salon
avec d’autres cousines . Maman avait insisté pour que je me serres avec les plus petits dans la chambre
pour dormir sur un matelas mais l’odeur des urines était insoutenable là-bas . Je me réveillais chaque
matin avec des douleurs atroces au dos . Il fallait encore partir au champ, puis à la rivière et revenir faire
la cuisine le soir . L’affaire des visites je n’y allais même plus trouver une moto pour Obala était rare . Il
fallait que quelqu’un sorte de là-bas pour repartir avec sa moto . maman avait commencé à me donner
des remèdes traditionnels pour compenser , elle disait que ça irait comme ça . Août était déjà presque à
terme quand maman m’a appelé à la cuisine.
Moi: laquelle ?
Mama : je t’ai trouvé le travail dans l’école du village. Ils ont acceptés que tu enseignes là-bas. Le salaire
n’est pas beaucoup mais cava t’aider pour l’accouchement et la layette . Surtout que je vois que le
champ c’est toujours pas ton affaire .
Mama: 17 000 le mois 😥 mais tu sais qu’ici au village c’est beaucoup. Désolée mais c’est tout ce que j’ai
pu faire .
Finalement j’allais donc vraiment enseigner dans cette école. J’étais même partir ralentir mon destin
pourquoi ? Le voici qui m’avait rattrapé. Je suis allée voir le directeur de l’école qui m’a donné rendez-
vous pour le lundi de la rentrée, j’allais enseigner en classe de CM2 . J’avais bien vu que j’avais tapé à
l’œil du monsieur là, alors j’ai joué de mon charme et j’ai négocié pour avoir 20000 de salaire ce qui a
été accepté. C’était minable mais mieux que rien . J’avais déjà des projets , comme celui de m’acheter
un matelas le mois à venir .
Le lundi de la rentrée scolaire , me voilà donc qui quittais la maison de mes parents, bien habillée et
très tôt car l’école était loin et il fallait s’y rendre à pieds ; en réalisant que moi même ma part d’école
s’arrêtait là.......
J’étais censée accoucher en Février et il fallait pour ça que je m’y prépares quand même un peu. On
vivait vraiment à la dure et ce n’était pas un endroit propice pour qu’un enfant vienne au monde . Il
fallait quand même faire des petits réaménagements pour pouvoir s’en sortir . La chambre des parents
étant un peu grande, Mama avait réussi à convaincre mon père de me laisser une petite place là-bas
pour accueillir mon enfant. Ça ne m’enthousiasmais pas tant que ça de dormir dans la même chambre
que mes parents mais c’était mieux que rien . en plus papa faisait parfois des semaines en brousse, donc
ces périodes là j’allais juste partager la chambre avec maman. Si je dis que j’étais à l’aise là-bas ce serait
un gros mensonge . J’avais tous les jours envie de m’en dormir et ne plus me réveiller.
À la fin du mois de Novembre après avoir rassemblé la somme de 75000, je suis allée à Obala . Je
n’avais pas encore eu à faire une échographie et ça faisait longtemps que je n’avais pas fait de visites . Je
me suis d’abord arrêtée dans un petit restaurant pour manger du poulet . Ça m’avait tellement manqué
et il y’avait des semaines que je trainais cette envie . Vu que j’étais hors du village et que le réseau
passait , je me suis connectée pour voir s’il y’avait du nouveau de ce côté. J’étais toujours bloquée que
ce soit chez Patrick où chez Brenda , chez Tata aussi apparemment. Je me demandais bien s’il était déjà
rentré de voyage et si au moins il m’avait cherché. J’avais trouvé des messages de nombreux de mes
camarades et même certains professeurs qui me demandaient où j’étais et pourquoi je ne venais pas en
cours . Un message de Luc qui était dans un pays africain où il faisait une spécialisation en gynécologie
dans lequel il me demandait comment ça allait et me racontait que ça se passait bien pour lui .
Je n’ai pu répondre à personne et je me suis déconnectée. Plus qu’autre chose, lire tous ces messages
m’ont fait de la peine . Je me suis mise à repenser à ce que j’aurais pu être , à comment j’étais vénérer
en classe , à ce que je vivais maintenant et à ce que je méritais vraiment. J’ai supprimé l’application
Whatsapp de mon téléphone pour ne plus être tentée, j’ai fini mon plat et je suis rendue dans une
clinique. L’infirmière qui m’a pris en charge à bavarder sa part quand je lui ai dit que je n’avais pas
encore commencé les visites.
L’infirmière : Vous les filles du village ci vous êtes toujours comme ça . Quand on vous dit d’aller à l’école
vous ne voulez pas. Quand quelque chose va arriver à l’enfant tu vas venir pleurer ici que la sorcellerie.
Vous ne savez pas qu’une grossesse se suit ? Tu viens que tu veux l’échographie, avant l’échographie là
tu sais d’abord comment va ton enfant ? L’école est bien !
Elle bavardait là en remplissant mon carnet . Je voulais bien lui répondre qu’avec la formation que
j’avais eu jusqu’ici elle ne pouvait rien me dire , mais à quoi bon? Je voulais une seule chose en ce
moment dans ma vie ,ma paix intérieur . Elle a pris mes paramètres, posées les questions relatives à la
grossesse, puis j’ai passé mon échographie. L’enfant se portait bien :c’était un petit garçon ! J’étais
tellement contente de le voir se mouvoir sur cet écran que ça m’a fait coulé une larme . J’ai posé ma
main sur mon ventre pour ressentir ses mouvements et il m’a donné un coup ,je me suis sentie
tellement heureuse. J’avais réellement été amoureuse de Patrick quoi qu’on en dise . Oui , il m’avait
déçu et aujourd’hui je l’avais en horreur , mais pendant 3 longues années il m’avait fait sourire et rêver .
C’est aussi lui qui avait pour la première fois fait battre mon cœur et réaliser même que j’en avait un
.c’est lui encore qui m’a appris à me valoriser,qui m’avait fait changer et ne plus m’intéresser à plusieurs
hommes à la fois. De cet amour allait naître ce petit garçon . Je savais que ça allait être la prunelle de
mes yeux et que je lui donnerais tout l’amour du monde . Je me donnais pour mission de le faire aller
jusqu’au niveau que je n’avais pas pu atteindre , il allait réaliser mes rêves , je me battrais pour ça .
Le docteur: l’enfant va bien mademoiselle comme vous l’avez vu . Je vois à partir des informations que
vous avez donnés que vous entrez dans votre 3ème trimestre de grossesse. Les douleurs au bas ventre
que vous signalez avoir de temps en temps peuvent être normales comme pathologiques , donc faites
tous les examens qu’on vous a prescrit .
Moi: oui
Le Docteur : C’est compliqué parce que vous êtes primipare et l’accouchement peut se déclencher
même avant le 5 février comme c’est écrit ici , et avec votre mauvaise route là et en plus en moto , ça
peut être dangereux, en tout cas essayez de prendre soin de vous et de vous ménager. N’oubliez pas de
prendre le fer et le Calcium que je vous ai prescrit.
L’infirmière : achète déjà aussi le petit matériel que je t’ai listé tu gardes dans un sac pour le jour j .
Moi: D’accord.
J’ai reçu plein de conseils et j’ai dépensé près de 50 000 là-bas en tout puis je suis sortie . Depuis je
savais juste que j’étais enceinte et que j’allais accoucher. Mais après aujourd’hui je ressentais vraiment
la vie que j’abritais et je n’avais qu’une envie qu’il arrive . Je suis allée retirer 200000 dans mon compte
et j’ai fait quelques courses : Un matelas, 2 paires de draps , 2 oreillers, sceaux, baignoire, serviettes,
couches premier âge, quelques petits habits pour bébé qui m’ont plu .... en bref un petit nécessaire au
cas où je n’aurais plus eu le temps de faire des achats . J’ai aussi acheté des vivres pour la maison et j’ai
repris la route du village. Les enfants m’ont accueilli avec beaucoup d’enthousiasme ils savaient qu’il
y’avait des cadeaux pour eux . J’ai installé mon matelas dans la chambre des parents , j’y ai mis des
draps propres et pour la première fois depuis que j’étais là, j’ai passé une nuit à peu près normale.
Depuis mon arrivée au village j’avais réfléchi à comment me faire de l’argent et l’idée d’ouvrir une
boutique m’étais venue comme étant l’affaire du siècle . Dans tout le village, le semblant de boutique
qu’il y’avait était non seulement à des kilomètres et ce n’était pas grand choses qu’on y vendait. Pour
avoir l’essentiel, les femmes du village attendaient toujours commissionner quelqu’un à Obala. Notre
cours étant assez grande, quelques gars du village m’avaient monté un local en planche assez spacieux .
On y avait monté des étagères et un comptoir . Maman m’avait conseillé d’installer des chaises à l’avant
de la petite boutique comme une sorte de petit bar et vendre aussi de la bière. J’avais pris le contact
d’un moto-taximan qui m’aidait pour mes courses . J’ai fait acheter une dizaine de chaises en
plastique ,des tables également en plastique et deux grands parapluies comme ceux utilisés pour les call
box . Je mettais toutes mes économies dans mon projet car j’espérais vraiment qu’il porte des fruits . J’ai
remplis la boutique de tout ce qu’on pouvait vouloir comme vivre : sel , sucre, lait , boîte d’allumette,
savons, serviettes hygiéniques, papier hygiénique , sardines , tomates en conserve, riz , biscuits..... en
bref un peu de tout . J’avais aussi à l’idée de maman acheté la boisson : des casiers de jus et de bières .
J’ai donc passé les fêtes de Décembre à gérer ma boutique et elle passait vraiment bien surtout le mini
bar . Il était toujours plein car j’avais installé un baffle qui animait grâce à mon téléphone. C’était même
déjà le lieu de rencontre des jeunes , même des villages voisins parce que chaque semaine j’ajoutais une
nouvelle touche à la décoration . Maman avait commencé à faire un rôti de viande de brousse qu’elle
vendait aussi à la boutique à son compte . Cette période nous avait beaucoup rapproché. C’était la seule
en qui j’avais confiance pour gérer mon affaire si j’étais occupée ,c’est elle qui gardait mes économies et
je peux dire que ça se passait plutôt bien. Quand tu as la seule boutique d’un village, tout l’argent des
vivres qu’ils partent vendre finit chez toi .
À la reprise des classes en Janvier, Maman a pris la boutique en main et j’ai repris le travail. J’y allais le
matin et dans l’après midi je venais gérer ma boutique jusqu’à très tard dans la nuit . L’ambiance et les
commentaires des jeunes du village me faisait malgré tout un bien fou . Je m’étais tellement donné à
fond dans mon travail que je m’étais négligée moi même. Le soir du 26 janvier j’avais ressenti des
douleurs et des crampes , mais vu que c’était fréquent je n’y ai pas prêté attention. Les douleurs se sont
intensifiées vers 3 h du matin : mon fils était prêt à arriver . Comme la vie est bizarre , j’ai appelé mon
moto- taximan fatigué son numéro ne passait pas . On a essayé plein de numéros et ce n’est que vers 6h
et ayant déjà perdus les eaux qu’on a pu trouver une moto . Papa n’était pas là, j’y suis donc allée avec
maman . 2 h de temps interminables sur la moto là avec des douleurs que je ne saurait décrire. C’est ce
jour là que j’ai cherché la présence de Dieu dans ma vie . Je lui ai demandé pardon pour tout ce que
j’avais déjà pu faire de négatif jusqu’ici et qu’il ne nous laisse pas mourir .
Quand nous sommes arrivés à l’hôpital j’étais déjà très faible. Heureusement pour moi on a trouvé le
médecin qui m’avait reçu le jour où j’étais venue la première fois. On m’a transporté dans une chambre,
on m’a fait le doigté , puis il a essayé d’écouter le cœur du bébé , et je l’ai vu faire un non de la tête aux
infirmières qui étaient là. Je n’ai même pas voulu d’explications j’ai commencé à crier comme si on me
poignardait :
Le Docteur : mademoiselle on va vous amener en chirurgie, on ne sent plus le cœur du bébé , il bougeait
dans la nuit ?
Moi: même sur la moto il bougeait 😭😭😭😭 sauvez mon bébé ooo Docteur
Le Docteur : Amenez là rapidement en Chirurgie, Mademoiselle arrêtez de pleurer il ne se fait peut-être
pas trop tard ..............
#Episode_19
Quand on vous dit de bien suivre vos grossesses il faut le faire . Me voilà couchée dans un lit d’hôpital,
depuis 3 jours , avec un bébé sous assistance respiratoire. Oui on avait réussi à sauver le bébé ce jour là
après beaucoup d’efforts. Maman et moi avions déjà pleuré pour milles parce qu’on ne voulait pas nous
donner de nouvelles, mais finalement il était revenu à lui . Il était tellement beau mon bébé, aussi beau
que son père . Le voir ce 27 janvier avait été le jour le plus heureux de ma vie mais aussi l’un des plus
tristes . Quand tu donnes la vie tu réalises à quel point les mères donnent une partie d’elle même pour
qu’on puisse être là, tu réalises que ce petit être est ta responsabilité et ton plus beau fardeau . Dès le
moment où j’ai posé mon regard sur lui , j’ai regardé ma mère d’une manière différente. Je regrettais
tout ce que je lui avait fait subir . Je voyais en elle la femme formidable qu’elle était en réalité. Malgré
tout elle avait toujours fait de son mieux , c’est moi avec mes envies de grandeur qui avait minimisé ses
efforts. Je réalisais à cet instant là à quel point elle était tout pour moi et combien je l’aimais.
Ce jour avait été le plus triste pas à cause de mes regrets envers ma mère mais à cause de la grosse
punition que j’avais reçu en plein fouet. En fait les nombreuses douleurs que j’avais souvent eu étaient
dues à une infection que Patrick avait dû me refiler en même temps que son fils . Vu que j’avais négligé
les examens prescrits, le mal s’était bien installé et avait fait des dégâts énormes en infectant ma
trompe droite . Mêler à ça mes nombreuses négligences , les conditions aseptiques de mon opération,
on m’avait malheureusement annoncé que je ne pourrais plus avoir d’enfants après celui là. Imaginez
qu’on vous annonce un truck pareil pendant que le seul enfant que vous avez est entre la vie et la mort .
J’avais fait ma part de deuil de tous les enfants que j’aurais pu avoir là-bas. Maman m’avait consolé
comme elle avait pu mais le deuxième jour je lui avais dit de rentrer . Il fallait que quelqu’un s’occupe de
la boutique et nous étions les 2 seules à pouvoir le faire correctement. Elle avait quand même envoyé
une de mes cousines pour venir m’assister à la clinique.
J’avais fait près de 2 semaines dans cette clinique avant de reprendre la route du village. Heureusement
pour moi que la boutique avait bien démarré dès le départ sinon je n’aurais pas pu gérer mes factures
d’hôpital. Au cours de ces 2 semaines la solitude m’avait poussé à écrire avec un numéro de call box à
Patrick pour lui dire que je venais de mettre au monde son fils et que j’avais besoin de le voir via son
numéro du Cameroun. J’ai attendu en vain qu’il me fasse signe mais il ne l’a jamais fait . Mon cœur et
ma colère avaient encore plus gonflé mais je ne pouvais rien y faire . La vie ne avait décidé de me
donner un seul enfant c’est sur ça que je devais me concentrer. J’allais être son père et sa mère et il
allait s’en sortir , ne jamais manquer de rien : mon petit Romarick.
Le Docteur : le petit Romarick va déjà beaucoup mieux . Mais il faut bien prendre soin de lui quand vous
allez rentrer là, n’oubliez pas qu’il est fragile.
Moi: Merci beaucoup Docteur , vraiment merci pour ce que vous avez fait pour moi.
Le Docteur : j’ai une fille de votre âge, donc c’est comme si je m’occupais de mon enfant.
Docteur : ça me fait toujours du mal d’annoncer à une jeune femme qu’elle ne pourra plus faire
d’enfants alors qu’elle commence à peine sa vie .
Moi: c’est surtout à cause de ma négligence 😔 pourtant je connaissais tous les risques que je courrais
et je n’ai pas pris cela au sérieux.
Le Docteur: tu me sembles instruite ma fille , j’ai remarqué depuis que tu es ici que tu ne t’exprimes pas
comme mes patientes d’Ebang .
Le Docteur : il y’a forcément une histoire là dessous et je ne vais pas te demander ce que c’est ? Mais je
vais te conseiller de reprendre les cours . À la rentrée prochaine va te réinscrire tu fais ta 5ème année, si
tu as besoin d’aide même pour ta pension , tu viens faire un stage de 2 mois ici , je vais t’aider à payer
tes cours et une chambre en cité universitaire.
Le Docteur : réfléchis bien et prends la bonne décision. Pense à ton avenir, ne t’arrête pas en si bon
chemin.
La vérité c’est qu’arrivée au village, j’avais chassé loin de moi toutes les propositions de mon gentil
Docteur . Je regardais les conditions dans lesquelles on vivait et je ne savais pas si je pouvais laisser
Romarick ici et être à l’aise à Yaoundé. C’est vrai maman allait s’occuper de lui mais elle même avait sa
panoplie d’enfants. Plus dur encore j’imaginais les pires scénarios avec Patrick et sa femme qui faisaient
tout pour que je n’avance pas en cours . Je me voyais aller en cours avec mes filleuls alors que je devrais
l’année prochaine être en 6 ème année. En clair je pensais à tout ce qui se passerait de mal là-bas et je
m’y suis résignée.
J’avais eu le mois de Février pour congé Maternité, donc dès début Mars j’avais repris le chemin du
travail . Maman restait s’occuper de Romarick aidé des enfants qui ne partaient pas à l’école. Souvent à
la pause on me l’amenait pour qu’il puisse se nourrir au lait maternel. La santé de mon fils était délicate .
Il avait de nombreux maux auxquels on trouvait toujours après beaucoup d’efforts des solutions. Il
m’inquiétait beaucoup mais mama pour me rassurer me disait souvent que moi même j’avais été très
maladive dans mon enfance. Mais façon Romarick me faisait voyager tout le temps pour Obala, même le
Docteur le grondait déjà. Avec un enfant aussi maladif comment songer même à reprendre les cours ? Et
puis comme maman me l’avait dit , quand il a eu 3 mois , ses maux se sont arrêtés et j’ai retrouvé le
repos .
Il fallait que je recommence les activités fort fort car j’avais déjà épuisée beaucoup de mes réserves à
cause des maladies de l’enfant. Papa aussi m’aidait beaucoup quand il rentrait de ses affaires de
commerce d’huile et de bois . Les vacances sont arrivées et j’ai pu m’adonner à nouveau à ma boutique.
Petit à petit les caisses ont recommencé à être garnies. Je faisais même beaucoup plus de recettes car il
y’avait des vacanciers qui venaient de leur différentes villes et avaient trouvé devant ma boutique une
attraction dans ce village où il n’y avait rien d’interessant. J’avais déjà développé l’amour des affaires ,je
réfléchissais à comment agrandir mon affaire : pourquoi pas construire en dur ? Bien aménager ?
Acheter un baby-foot pour les jeunes du village ? Chercher des attractions encore plus intéressantes les
unes des autres . Je n’étais peut-être pas devenue une grande femme en ville mais je le serais dans mon
village.
J’étais devant la boutique ce jour là, le 5 Juin , il était 16h par là. Comme d’habitude j’écoutais les gars
du village qui débattaient sur un sujet toujours différent mais toujours aussi amusant que les précédents
. Je n’avais pas vu Romarick depuis le matin , il buvait déjà la bouillie donc ça arrivait qu’il puisse rester
sagement à la maison avec les autres sans être obligé de venir subir la musique forte de mes baffles
dans la boutique. J’avais entendu un grand cri venant de la maison comme un rêve . J’avais tout laissé
derrière moi et j’étais partie en courant . Maman pleurait assise au sol et les enfants semblaient apeurés
:
Elle ne faisait que pleurer, elle était inconsolable. Moi aussi j’avais commencé à pleurer là dans ce genre
de scène la douleur est contagieuse, tu ne sais pas ce qui se passe mais tu sais que le malheur à déjà
frappé. On a pleuré un bon moment avant que je ne demande à une de mes cousines à côté ce qui
c’était passé avant que maman ne se mette à pleurer .
Elle : tu connais le mauvais raccourci là non et avec le camion 😭 ils sont tous morts , seulement tonton
qui apparemment vit encore mais vu son état on ne sait pas .
J’ai encore engagé les pleurs là c’était encore quoi cette épreuve qu’on s’apprêtait à traverser .
Moi: Quoi ? 😭😭 il est où ? Pardon mon bébé Romy toi aussi ne me fait pas ça ! Seigneur j’ai déjà
compris la leçon non , tu veux seulement que je meurs ? Pardon prends moi si tu veux laisse mon
enfant. Je n’ai plus de père ne me prends pas mon enfant, je ne vais pas tenir , Seigneur je te donnes ma
vie .
J’avais d’abord laissé ma mère au sol pour courir à l’intérieur. Mon petit Romarick était en très de
convulser . Je l’ai pris dans mes bras , façon il brûlait de fièvre je ne comprenais pas . Comment il était
malade et c’est seulement quand ça devenait critique qu’on venait m’appeler ? J’ai mis ma main dans sa
petite bouche pour retenir sa langue et je suis sortie avec lui en courant . Maman était peut-être en choc
mais elle était mon seul recours, elle allait seulement sortir ses secrets de mère et me sauver l’enfant
peu importe sa douleur...........
*Episode_20*
*JL*
J’avais accouru auprès de maman qui était toujours en larmes. Sans un mot elle avait enlevé son foulard
de la tête , l’avait étendu à même le sol , et y avait couché Romarick sur le côté. Je voulais arrêter ses
membres qui s’agitaient dans tous les sens , mais elle m’avait demandé de le laisser tranquille et d’aller
lui chercher un médicament pour baisser sa fièvre. Malgré moi j’étais quittée de là pour aller voir s’il
y’avait encore du doliprane sirop dans mes affaires. Je versait seulement tout au sol , la panique était
trop haute . J’ai fini par trouver le remède et je suis ressortie en courant . Romarick ne tremblait plus du
tout et maman l’avait débarrassé de ses vêtements en trop . Je lui ai donné le remède et elle le lui a
donné. Vous dites que vous faites médecine, nos mères ont les secrets . J’ai laissé maman avec Romarick
et je suis allée fermer la boutique, pour ce soir c’était finit pour le commerce comme ça .
En quelques minutes le salon et la cour de chez nous étaient bondés de monde . Les femmes arrivaient
en pleurant, les hommes faisaient des commentaires, c’était typiquement un lieu de deuil . Les enfants
étaient assis dans un coin en larmes , la perte de papa était atroce pour eux . Maman était inconsolable:
elle pleurait en silence en portant Romarick dans ses bras . Je la comprenais tellement, depuis toute
petite j’avais été témoin d’un amour sincère entre mes parents. Toujours ensemble, ils ne se disputaient
pratiquement pas. Elle était le genre de femme toujours d’accord avec son mari , elle cherchait toujours
à éviter les conflits avec n’importe qui , même ses enfants. Son pilier , son meilleur ami , venait de partir
et la laissait seul dans son village avec des enfants à sa charge . Moi de mon côté j’étais brisée. C’est au
moment où j’avais appris à aimer mes parents et à être proche d’eux que mon père m’était arraché. Lui
et moi nous étions réconcilié il y’avait peu , on avait même pas encore bien profité l’un de l’autre ,
pourquoi partait-il en ce moment ? A cause de moi , il partait même sans se réconcilier avec sa petite
sœur .
Ma grand-mère paternelle était arrivée avec sa horde de femmes pleureuses pour venir demander ce
qui était arrivé à son fils :qui allait lui répondre ici ? Depuis que j’étais revenue au village je ne l’avais pas
revue , elle avait été claire , elle ne voulait pas de moi chez elle. Même Romarick elle n’avait pas cherché
à connaître pourtant c’était son premier arrière petit-fils. Ce n’était un secret pour personne que Tata
était son enfant préféré donc par rapport à ce que cette dernière lui avait raconté elle avait décidé que
je n’étais plus sa petite fille . Elle bavardait , pleurait, réclamait son fils et disait que si quelqu’un lui avait
fait du mal il allait payer . J’ai appris par des commentaires qu’on avait transporté les corps à la morgue
d’un hôpital à batsenga. Vers une certaine heure les gens avaient regagnés leur domicile nous laissant
pleurer notre père en famille.
Vu qu’on avait pas suffisamment de moyens pour garder le corps Pendant longtemps, lors des réunions
pour le deuil qui se passaient chez grand-mère on avait décidé de l’enterrer le week-end suivant . Je
n’étais pas admise à y assister mais maman me mettait au parfum de tout ce qui s’y disait . Je voulais
m’occuper des modalités pour le deuils de mon père mais maman m’avait dit que Grand-mère disait
qu’elle et ses enfants s’occuperaient de tout : ce qu’ils ont fait . Je n’étais pas très à l’aise avec ce qui se
passait, on mettait maman à l’écart de tout organisation . Tout , jusqu’à la tombe de mon père était
creusé dans la concession de grand-mère. J’avais appris que c’est Tata qui s’occupait de tout , la
réconciliation après la mort ? Ils avaient acheté un tissu du deuil dont nous n’avions même pas vu la
couleur. Mama avait décidé que nous les enfants allions porter du noir . Tout ça me mettait tellement en
colère. Quelques membres de la famille de maman étaient venus lui apporter son soutien et lui dire
d’être forte . Et puis le week-end du deuil est arrivé .
Maman: Rebecca tu iras avec moi à la levée de corps , comme ça après tu viens rester avec l’enfant, ce
n’est pas bien que l’enfant aille dans les lieux de deuils .
Moi: mais c’est aussi un lieu de deuil ici non, donc je ne vais pas assister au deuil de mon père ? Même
Lydie va rester avec l’enfant.
Elle: Ta grand mère a dit qu’elle ne veut pas te voir dans sa concession 😔
Moi : Quoi maman ? Et tu encourages ça ? C’est quand même l’enterrement de mon père .
Elle: ma fille ma situation est difficile tu ne peux même pas savoir .je ne suis pas chez moi ici , je suis
dans le village d’autrui , vaudrait mieux éviter les problèmes.
Elle : stp fais le pour moi . Je ne veux pas de problèmes en ce moment, tu sais que ta tante sera là !
Moi: Comme elle vient moi je ne dois pas assister au deuil de mon père ? Elle n’avait pas coupé les ponts
avec lui ?
Elle : C’est passé tout ça , tu sais même que c’est elle qui a tout payé pour le deuil ?
Elle: stp Rebecca, ta pauvre mère est fatiguée. Fais le pour moi . Même après le deuil on va aller toutes
les 2 sur la tombe de ton père .
Moi: ok maman .
J’avais accepté pour arrêter le débat, mais je ne comptais en aucun cas manquer le deuil de mon père .
Oui j’avais fait de la peine à tata et j’en étais désolée mais c’est pas pour cette raison qu’elle
m’empêcherait de dire Adieu à mon père . J’aurais même aimé profiter de cette occasion pour lui
demander des excuses mais vu le début des événements fallait laisser cette idée. Ce vendredi, maman ,
une de ses sœurs , mon grand cousin et moi ont s’étaient rendus à batsenga pour la levée. On était
installé avec d’autres personnes en larmes qui attendaient que ça commence tout comme nous . La
levée a commencé puis c’est terminé sur une note de tristesse intense , tout le monde pleurait ,encore
plus moi car mes regrets me rongeaient. On a chargé le corps de papa dans le corbillard direction le
village. Quand on sortait de la morgue j’ai reconnu la voiture de Patrick garée pas loin de là. Je me suis
arrêtée nette, je n’arrivais plus à mettre un pieds devant l’autre . Était-il au deuil de mon père ?
Nous nous sommes approchés de la voiture car elle était sur notre chemin, mais elle était vide . On s’est
placé un peu plus loin pour attendre une moto quand j’ai vu Grand-mère , tata et une autre femme qui
arrivaient dans notre direction. Arrivées à notre niveau , maman les a salué chaleureusement mais seule
l’autre femme que je ne connaissais pas a répondu et de manière désinvolte. Grand-mère a mal regardé
dans notre direction et Tata elle, ne s’est même pas retourné. Elles sont entrées dans la voiture de
Patrick et sont parties . Elles auraient même pu proposer à la veuve du défunt de la déposer mais rien .
Les choses s’annonçaient intéressantes. On a trouvé une moto avec difficulté et nous sommes rentrés au
village. Maman est allée à la grande veillée avec le reste de la maisonnée et moi je suis restée avec
Romarick à la maison .
Toute la nuit est que j’avais alors fermé l’œil ? La maison de grand-mère n’était pas proche de la nôtre
mais vu le calme habituel du village tout ce qui s’y passait arrivait jusqu’ici. Je devais être là-bas, près de
ma mère . Mais qu’est-ce que c’était que ces histoires là ? Comment on pouvait autant maltraiter ma
mère et celle ci se laissait faire? Je n’avais qu’une envie, arrivée là-bas pour leur montrer qui j’étais et
qu’on ne pouvait pas s’attaquer à elle comme ça . Et celle de Tata sous prétexte qu’elle avait un peu
d’argent, elle manquait de respect aux gens . Elle avait pris la grosse voiture de son mari pour venir se
faire voir au village et piétiner encore plus ceux qu’elle trouvait inférieur. Quand Romarick s’était
endormi je suis sortie pour me rendre à la veillée mais j’ai pris peur en route et j’ai rebroussé chemin,
quelqu’un pouvait venir voler mon enfant derrière moi .
Les enfants sont rentrés au petit matin . Maman n’était pas avec eux , elle devait rester auprès de son
mari . Ils venaient se reposer pour repartir plus tard .
Une cousine : Rebecca les choses qui se passent au deuil là-bas hein
Elle: maman est dans son coin on fait seulement comme si c’est elle qui a tué papa.
Elle: elle est seulement assise dans son coin au salon à côté du cercueil elle pleure sa chose .
Elle: il faut aller, parce que la liste même des témoignages, il n’y a personne de cette maison hein , ce
sont seulement les patriarches là et Ta tante chez qui tu étais là.
Moi: elle parle là-bas pour dire quoi ?elle parlait encore à son frère ?
Elle: je vais te dire quoi ? Jusqu’à on t’interdit de partir . Si c’était moi hein
Elle: ok , pars t’apprêter ça commence à 9h , apparemment ça doit vite finir pour que les gens de
Yaoundé rentrent .
J’étais allée me laver et j’avais porté un kaba avec un cycliste en bas . Je ne comptais pas aller me battre
là-bas mais comme on ne sait jamais il faut toujours tout prévoir . Je suis arrivée au lieu du deuil , il
y’avait assez de tentes et j’étais suffisamment derrière l’une d’elle pour qu’on remarque ma présence.
La messe est finie puis on est passé aux témoignages des uns et des autres :
Tata: mon grand frère chéri 😭 quand tu pars comme ça tu nous laisses avec qui ? Je vais encore
chercher qui quand je vais descendre ici ? Voici alors mon grand frère cheri qui part et me laisse , laisse
maman 😭😭tu sais à quel point je t’aime. Sache que même la mort ne peut pas effacer ce que tu
représentes pour moi . Tu n’es plus là pour les tiens mais ne t’inquiète pas , va en paix je prends le
relais , je copierais ton exemple et tout ce que tu m’as appris. Grand frère je t’aime maintenant et à
jamais 😭
L’amour que les gens manifestent souvent dans les deuils , il faut entrer dans leur cœur pour connaître
ce qu’il en est . L’impresario avait encore prit la parole là que vu qu’aucun des enfants du défunt
n’avaient voulu prendre la parole on allait directement passer à l’inhumation. Les gens se sont levés en
pleurs pour se diriger en masse vers la tombe creusée derrière la maison de grand-mère. Je n’ai pas pu
me retenir plus longtemps et j’ai foncé droit devant avec les autres . Lorsqu’on a mis le cercueil en terre
et qu’on a commencé à verser la terre dessus , j’ai bousculé les gens qui étaient devant moi et j’ai arrêté
Le Bras de celui qui recouvrait le cercueil de terre .
Moi: 😭😭😭 pardon Monsieur attendez 😭😭 il ne faut pas le mettre là-bas je ne lui ai pas encore dit
au revoir 😭😭 Papa stp j’ai encore besoin de toi , aujourd’hui plus que jamais 😭
Est-ce que je voulais alors comprendre je pleurais seulement en arrêtant sa main . Les gens autour
regardaient le spectacle. Je n’avais même pas remarqué les regards noires que grand mère et sa fille me
lançaient , encore plus celui désespéré de ma mère . Finalement grand-mère a envoyé des gars venir
m’enlever de là de force et de me mettre hors de sa concession. J’aurais même pu partir , mais quand
j’ai vu qu’on dirigeait aussi maman vers la même direction que moi j’ai pété un câble. J’ai plongé sur le
gars qui agrippait Le Bras de ma mère et on a engagé. Les gens étaient choqués, la plupart me traitaient
de sorcière, d’autres me plaignaient et avaient pitié de maman , mon problème était où ? On a
finalement pu me maîtriser et on nous a entraîné ma mère et moi hors du lieu du deuil . Pendant qu’on
me tirait comme du n’importe quoi, avec toute la poussière du monde sur mon corps et les larmes plein
les yeux , j’ai vu Patrick qui apparemment observait la scène depuis le début , en retrait dans un coin .
Nos regards ce sont croisés et il a baissé la tête , le voilà l’auteur de tous mes malheurs qui aujourd’hui
était un spectateur face à ma misère .....
#Episode_21
Maman: Tu as toujours été très têtue et c’est ça qui causera ta perte . Ça ne te suffis pas déjà tous les
problèmes que tu nous a causé depuis que tu es née ? Chaque fois qu’il y’a de la peine dans cette famille
tu es dans les parages. Tu as déjà tellement gaffé que ta propre grand-mère ne veut plus de toi en tant
que petite fille. A cause de toi on ne me parle plus dans ta famille paternelle. Je t’ai demandé une seule
chose , de me laisser enterrer mon mari en paix ; juste cette petite chose ,même ça tu n’as pas pu me le
permettre. Si tu veux me tuer ne t’inquiète pas bientôt je vais partir . Je vais partir rejoindre mon
mari 😭😭😭😭 ouais mon chéri tu pars comment? C’est ce qui était prévu ? Tu me laisses ici avec qui ?
Même mes enfants me détestent.
C’était la première fois depuis mon enfance que maman me tenait des propos pareils. Je savais que la
colère y était pour beaucoup mais dans toutes paroles il y’a toujours une part de vérité. On était rentré
à la maison chacune marchant de son côté, elle m’en voulait d’avoir gâté son au revoir et moi je lui en
voulais pour son laxisme. Je voulais repartir là-bas récupérer le corps de mon père , insulter tout le
monde , dire 2 mots à Tata , gifler Patrick comme il le méritait, mais où était la force ? Dès qu’on était
arrivée maman s’était enfermée dans notre chambre et j’avais pris Romarick pour m’occuper de lui et
j’étais allée rester à la boutique pour passer le temps .
La période d’après deuil n’a pas été de tout repos pour moi . Non seulement je souffrais en silence de la
perte de mon père , mais en plus J’étais devenue la mère de la maison car maman était entrée dans une
profonde dépression. Il fallait la forcer à manger , à se laver , à sortir de la chambre, à parler. Son état
général aussi, c’était détérioré. Elle avait développé une sorte de syndrome palustre qui n’était sensible
à aucun traitement. Même les perfusions que je lui mettais n’amélioraient rien. Je devais m’occuper de
la boutique, de Romarick, de mes cadets et de maman parfois jusqu’à très tard dans la nuit . Il fallait
nettoyer ses vomis ou la changer quand elle faisait ses besoins sur elle , car trop épuisée par la maladie .
Je vivais très mal et ça se voyait sur moi , j’avais perdu énormément de poids, même mon teint brun
semblait terne .
Mon Docteur d’Obala avait été d’un grand soutien pendant cette période. Un jour que je partais
acheter des médicaments pour maman il m’avait vu et m’avait arrêté pour qu’on parle . Il s’était montré
tellement inquiet pour moi que je lui avais raconté sans trop de détails ce qui se passait dans ma vie .
Dès lors il avait commencé à venir voir maman et à lui procurer des soins à domicile quand il pouvait. Il
disait que sa maladie était plus psychologique qu’autre chose et qu’il allait l’aider comme il pouvait. Dr
Owona de son vrai nom venait donc la voir au moins une fois par semaine pour parler avec elle. Il
profitait aussi de ses descentes pour nous apporter des vivres et de quoi survivre. C’était un ange tout
droit descendu du ciel , juste pour nous . Début Août Maman était de nouveau maman et je rendais
grâce à Dieu de toute mes forces .
Petit à petit elle avait repris les activités avec moi à la boutique. Je m’étais déjà habituée à m’occuper
de la maison et de ses occupants, alors j’avais continué à le faire . Je faisais toutes mes taches ,
m’occupais de Romarick, le laissait à mes cousines puis rejoignais maman à la boutique ; à une certaine
heure de l’après midi je partais faire la cuisine avant de revenir bosser jusqu’à tard dans la nuit : c’était
ça ma nouvelle vie . Dr Owona avait continué à venir même lorsqu’elle avait reprise des formes pour se
rassurer qu’elle ne rechute pas , il était vraiment gentil cet homme ! J’étais reconnaissante qu’il y ait
encore des gens bien dehors mais tout le monde ne le voyait pas de la même façon . Grand-mère nous
avait trouvé à la boutique un matin pour justement en parler .
Grand-mère : à peine on met mon fils au sol on voit déjà un monsieur venir te voir ici tout le temps. Ici
c’est chez mon fils s’il veut te voir il te prends une maison ailleurs.
Grand-mère : tu étais malade et maintenant tu vas mieux mais je continues à entendre que la voiture là
passe par ici tout le temps . Je ne veux pas les problèmes avec toi . Depuis je dors mal parce que mon fils
se retourne dans sa tombe . Qu’il ne vienne plus ici 😒
Est-ce qu’elle pouvait alors me répondre ? Mais le but de ma manœuvre était de la faire partir , ce que
j’avais réussi sans trop d’efforts . Elle s’est tournée et est rentrée chez elle sans plus se retourner. Le
diable venait de lui adresser la parole. Ma mère a souri et est entrée dans la boutique. La journée s’est
achevée sans d’autres soucis. J’ai fermé vers 23 h , je suis rentrée prendre une douche , j’ai mangé et j’ai
rejoint Maman et Romarick dans notre chambre, ils dormaient déjà à point fermé. Je me suis aussi
couchée et très vite le sommeil m’a pris . Quand je me suis réveillée le lendemain matin maman n’était
plus dans la chambre mais mon fils dormait encore . Je suis sortie et j’ai trouvé qu’elle avait déjà fait les
travaux de la maison . Elle était en train d’ouvrir la boutique avec ma cousine Lydie .
Moi: tu l’as fait toute ta vie , laisse moi prendre le relais je suis déjà en âge de le faire .
Elle : je veux que tu vives ta vie ma Rebecca . Tu n’as pas à vivre la mienne. Je suis venue en mariage ici
et c’est le chez moi mais toi ta vie est ailleurs.
Elle : tu es celle de mes enfants qui est la plus différente et la plus compliquée mais tu es celle dont je
suis le plus fière . Tu te bats plus que je ne le ferais jamais et c’est ce qui te fera aller loin . Le Docteur
m’a dit que tu étais déjà loin dans tes études et que ce se serait bien que tu continues et je suis d’accord
avec lui .
Elle: je suis bien plus forte que tu ne le penses . Tu peux partir le cœur tranquille. Même Romarick je vais
bien m’en occuper. Quand tu auras déjà les moyens tu pourras venir le chercher.
Elle : est ce qu’on est loin de Yaoundé ? Quand tu peux tu viens nous sommes là . Mais ne viens pas aussi
trop fréquente d’abord .
Moi : maman ce n’est pas facile comme ça il y’a beaucoup de choses à gérer .
Elle : Ne t’inquiète pas pour ça ! J’ai pris quelques économies dans nos réserves et je les ai donné au
Docteur . Il t’a trouvé une chambre dans une mini cité pas très loin de ton école qu’il a fait aménager
d’après ce qu’il m’a dit .
Elle : oui ma fille pour ton logement c’est géré. Même si c’est petit comment tu fais avec ,de toute façon
ce sera mieux qu’ici .
Moi: aucun endroit n’est mieux qu’ici maman . Être près de toi c’est mon bonheur.
Elle : et mon bonheur à moi c’est que tu réussisses , il faut que tu partes . La boutique tourne . Grâce à
ça je pourrais t’envoyer un peu d’argent de temps en temps pour ta ration .
Moi: Non maman vous en avez besoin plus que moi je vais me battre moi même.
Elle: Quand tu vois là on manque de quoi ? Je ne t’envoie pas te battre là-bas. Concentre toi dans tes
études et laisse aussi ta mère s’occuper de toi de toute façon cette boutique t’appartient donc tu dois en
bénéficier.
Moi: Maman je te promets mieux que tout ce que tu as vécu jusqu’ici, tu le mérites.
Elle : merci ma fille mais moi j’ai déjà fait ma vie . C’est pour toi et tes frères et sœurs que je
m’inquiètes.
Elle : là où tu part fréquenter là, évite ta tante et son mari . Fais ton école tu obtiens tes diplômes. Si tu
rencontres des difficultés là-bas tu appelles le Docteur , c’est un homme bien , il pourra t’aider .
Elle : je ne suis pas dupe . J’ai bien vu à quel point Romarick ressemble à son père.
Elle: je n’ai rien demandé Rebecca, sache juste que je sais qui est son père et vu la tournure des
événements après ça j’espère que tu resteras loin de ces gens . Je ne veux plus des problèmes.
Fin Septembre me voilà qui reprenait la route de Yaoundé pour continuer mes études. A la différence
de là première fois que j’étais partie d’ici , cette fois ça me fendait le cœur. Me séparer de maman, de
mes frères et surtout de mon bébé . J’avais laissé mon téléphone avec une puce mtn à la maison, je
voulais pouvoir les joindre . Dr Owona avait envoyé un de ses neveux venir me prendre avec sa voiture
pour m’amener directement dans ma cité. Maman avait rempli la malle de vivres , moi j’avais pris
quelques de mes vêtements et j’avais laissé le reste aux autres. Elle m’avait remise la somme de 300 000
pour que j’y aille . Je devais payer ma pension et ceux dont j’aurais besoin en attendant qu’elle puisse
encore m’envoyer quelque chose . Après des accolades riches en pleurs , j’avais quitté Ebang pour ma
cité qui se trouvait en face l’école d’Ingenieurs Polytechnique de Yaoundé. Ce n’était vraiment pas loin
de la faculté donc j’allais gagner en économies car je n’allais payer aucun taxi . Le neveu de Monsieur
Owona avait garé devant le portail de la cité, avait pris un de mes sacs et était entré.
Je le suivais seulement vu que c’est lui qui connaissait laquelle était ma chambre . C’était une cité recto
verso comme on dit souvent pour qualifier un bâtiment avec des chambres qui regardaient vers l’avant
et d’autres qui regardaient vers le mur de l’arrière cours. Ma chambre était la dernière chambre de
celles de derrière. La véranda déjà était assez grande et carrelée. Il avait ouvert la porte et ce fut
l’émerveillement. La chambre était spacieuse, elle avait pratiquement la taille de notre salon . Il y avait
un grand lit et quand tu voyais le matelas même à vu d’œil , tu sentais qu’il était orthopédique . À droite
de mon lit un grand placard, je n’avais même pas suffisamment de choses à y mettre . Après le placard il
y’avait une porte qui donnait à une cuisine dans laquelle il y’avait tout jusqu’à un frigo de chambre . En
face de mon lit un Écran plat 32 pouces posé sur un magnifique meuble en bois. Près de la fenêtre une
table d’étude aussi belle que celle que j’avais chez les riches à Bastos . À côté de la télé la porte qui
menait à ma douche interne . Ça faisait tellement longtemps que je n’avais pas été dans un
environnement pareil , ça me rappelait tellement de choses . Merci monsieur Owona pour tout ceci car
l’argent de maman n’aurait pas pu acheter la moitié de ces choses . Son neveu m’avait aidé à installer
mes affaires, puis m’avait donné son numéro au cas où et était parti.
J’avais pris une longue douche , je m’étais changé et j’étais sortie . Il me fallait m’acheter un petit
téléphone androïde provisoire pour souvent faire signe à ma famille et pouvoir appeler mon bienfaiteur
pour le remercier. J’avais acheté un techno dans lequel j’avais mis ma puce . J’avais appelé au village et
avait causé pendant une bonne demi-heure avec maman . Puis j’avais appelé M. Owona que j’avais
remercié pour son aide . Après mes appels j’avais mangé et bu puis j’étais rentrée chez moi . Une fois
dans la chambre, j’avais dressé mon lit , rangé mes affaires dans le placard , puis je m’étais allongée pour
réinstaller toutes mes applications car j’en allais avoir de nouveau besoin. Après ma réinstallation de
whatsapp , je fus surprise mais heureuse de trouver parmi mes nombreux messages celui de Brenda, ma
sœur :« Bonjour Rebecca, j’ai appris que tu as perdu ton père et j’en suis navrée. J’espère que tu vas
bien, portes toi bien et mes condoléances encore .» non seulement elle m’avait débloqué, mais m’avait
laissé un message, enfin les choses s’annonçaient positives pour moi . Vu l’heure je ne voulais pas lui
faire signe car je ne savais pas ce qu’elle faisait en ce moment. Alors après avoir fait une longue prière,
je me suis couchée avec l’espoir d’un lendemain meilleur.........
#Episode_22
Il restait encore 2 semaines avant le début des cours, j’avais donc le temps de m’organiser. J’avais
commencé par aller payer ma pension et acheter des fournitures scolaires : formats , classeurs ,
stylos...... j’avais aussi fait quelques courses pour moi car après mon séjour au village je n’avais plus
grand chose comme vêtements. Il fallait être méticuleuse dans mes dépenses car je ne savais pas quand
j’allais encore pouvoir recevoir de l’argent. Je n’achetais que le stricte nécessaire et me passais
volontiers de tout ce qui à l’époque faisait de moi une personne en vue à la faculté . Ce qui était sûre ,
les choses ne seraient vraiment pas pareil à la reprise de ces cours . Non seulement moi la première de
ma classe reprenais , mais en plus de ça même mon niveau de vie avait considérablement baissé. Je me
demandais aussi la version qu’avait donné Patrick aux uns et aux
autres pour justifier mon absence . En réalité j’appréhendais cette rentrée scolaire, j’avais peur de ce qui
m’y attendait.
J’avais un premier problème à résoudre , je devais récupérer mes cours et si possible mon ordinateur
car je n’avais pas les moyens de m’en acheter un . Pour ce qui est de l’ordinateur, il y’avait de très
faibles chances qu’il m’appartienne encore, mais pour ce qui est de mes cours je priais pour qu’ils soient
encore quelque part chez Patrick et sa femme. Je ne pouvais pas aller les récupérer alors il fallait que
quelqu’un d’autre le fasse pour moi et la seule à qui j’avais pensé était Brenda.
On avait recommencé à s’écrire. On ne se disait pas grand chose, juste des politesses , mais ça me faisait
un bien fou. Un samedi je lui avait dit que je voulais la voir et elle m’avait donné rendez-vous dans un
restaurant au quartier lonkak. J’aurais bien voulu aller chez elle pour pouvoir voir son fils , mais il ne
fallait pas précipiter les choses . Je n’étais sûrement plus la bienvenue chez elle donc il ne fallait pas que
j’insiste. Je m’étais donc rendue au lieu qu’elle m’avait indiqué et j’étais entrée pour la chercher mais
elle n’était pas là , du moins pas encore. Je m’étais assise et j’avais commandé un jus pour l’attendre et 2
heures plus tard elle n’était toujours pas là et n’avait pas fait signe. J’avais essayé de l’appeler plusieurs
fois mais ça sonnait dans le vide ; alors fatiguée et déçue j’étais rentrée chez-moi.
Je n’avais jamais prêté attention aux habitants de ma cité, j’étais du genre toujours enfermée dans ma
chambre. S’il arrivait que je croise quelqu’un sur mon chemin en passant, je le saluais sans trop y
accorder d’importance et je continuais mon chemin. Après ce qui m’étais arrivée le contact humain ne
m’intéressait plus : j’avais peur soit de décevoir une nouvelle personne, soit d’être déçue à nouveau .
Maman m’avait conseillé de me faire des amis même dans mon entourage, qu’il n’était pas bon de
rester seule car quelque chose pouvait m’arriver et c’était mes voisins qui seraient les premiers à
intervenir. L’idée ne m’intéressait pas trop , mon plus grand soucis en ce moment était de récupérer
mes cours ou du moins pouvoir m’en procurer des exemplaires car une chose était sûre je ne comptais
plus sur Rebecca pour récupérer les miens . Non seulement elle m’avait posé un lapin mais elle n’avait
plus fait signe de vie les jours qui avaient suivi. Peut-être avait-elle regretté de m’avoir recontacté.
J’étais couchée et on avait frappé à la porte . Je me demandais bien qui pouvait me chercher car
personne ne savait que je vivais là . J’avais ouvert et était tombée sur une fille dont le visage me disait
bien quelque chose mais je ne me rappelais pas où je l’avais déjà vu .
Elle : Bonjour Rebecca désolée de te déranger , apparemment j’ai coupé ton sommeil.
Elle : oui . Bon disons que moi je te connais au campus , je suis l’une de tes filleules. Tu nous avais aidé
mes camarades et moi quand on voulait participer à la campagne de santé au Nord quand on faisait
niveau 2 , je ne sais pas si tu te rappelles.
Moi: ah oui ! Je me disais bien que ton visage m’était familier. C’était qui déjà ? Désolée mais je ne me
rappelle pas de ton prénom.
Diane: je suis ta voisine de devant, chambre A5 . J’ai remarqué que c’était toi la nouvelle dans la cité et
j’ai voulu venir te saluer.
Diane : j’ai constaté que tu ne parles pas beaucoup aux gens ici , tu es toujours dans ton coin .
Diane : C’est vrai aussi mais ne t’inquiète pas ici tout le monde est cool on est comme une petite famille.
Si tu as besoin de quoi que ce soit je suis là .
Moi: D’accord merci .
Diane : à part tes 2 voisins direct qui sont à polytechnique ici en face , les autres sont à la FMSB , donc
tout le monde te connaît déjà à la cité, personne ne t’ignorai au campus. Sens-toi comme si tu es ici
depuis.
Moi: 😊
Diane: Bon laissons les formalités, je venais surtout te dire que j’ai préparé l’Okok et avec quelques
voisins on s’apprête à manger . Je voulais t’inviter.
Diane : même si tu n’as pas faim viens quand même rester avec nous , tu aimes trop rester seule . Si je
pars sans toi quelqu’un d’autre va venir te chercher, donc partons seulement.
Je ne voulais vraiment pas aller discuter avec eux , surtout maintenant que je savais qu’ils me
connaissaient tous . Je ne voulais pas de questions indiscrètes sur le pourquoi de mon absence pendant
toute une année scolaire. Mais vu qu’elle ne bougeait pas j’avais compris qu’elle n’allait pas laisser
tomber . J’avais donc mis mes babouches d’extérieur, avait fermé ma porte et l’avait suivi . Elle avait
raison , tout le monde était sympa. Ils lançaient des blagues et anecdotes sur les uns et les autres . Se
taquinaient et proposaient des jeux pour qu’on participe tous . Personne ne m’avait mis à l’aise . Tout le
monde se rendait compte que j’étais un peu à l’écart et ils avaient respecté ça . Finalement au bout
d’une semaine, ça m’arrivait déjà de causer pendant une trentaine de minutes avec un voisin ou de
demander à une voisine si elle avait du sel . Ma vie redevenait à peu près normale.
Vu que j’avais perdu une année scolaire, Diane était désormais ma camarade de classe . J’avais jeté un
coup d’œil à ses cours et elle les prenait bien , Alors j’avais décidé de photocopier les siens vu que les
miens étaient impossibles à récupérer. Photocopier des cours du niveau 1 jusqu’au niveau 4 avait été
non seulement très coûteux pour moi vu mon nouveau statut, mais avait éveillé la curiosité de Diane qui
semblait vouloir me poser des questions depuis un bon bout .
Diane : Rebecca tu sais que ton oncle a été affecté à Douala?
Et voilà c’était parti . Le sujet que je fuyais était ouvert . Mais allais je le fuir toute ma vie ? C’était bien
visible que je n’avais plus de contact avec "mon oncle " sinon qu’est-ce que je ferais dans une mini cité
et sans mes cours ? Et autant elle voulait savoir des choses, elle semblait aussi pouvoir m’en apprendre .
Diane : depuis l’année passée. Il venait seulement donner ses cours et il repartait. Mais j’ai une amie qui
fréquente à la faculté de Médecine de Douala, elle m’a dit qu’il a déjà un poste là-bas donc je crois que
cette année il ne donnera pas cours chez nous . Donc ne t’inquiète pas.
Diane : ça se voit que vous avez eu les problèmes de famille. Et avec les histoires de famille là mieux il
part travailler loin que d’être l’un de nos professeurs. Je sais de quoi je parles moi même j’ai ma part de
problèmes.
Diane : j’ai confiance tu es d’abord une dure à cuire . Comme les gens de ta classe racontaient que tu
n’allais plus revenir là, ils vont confirmer que tu n’as pas laissé.
Moi: les gens parlent toujours de la vie des autres , qu’est-ce qu’ils connaissent sur ma vie ?
Diane : la vie c’est ça hein . Apparemment ton délégué et quelques de tes promos étaient allés voir ton
oncle pour savoir où tu étais .
Diane : peu importe ce qui s’est passé le plus important c’est que tu sois revenue. Moi je suis contente,
tu vas m’aider à comprendre les choses qui vont me dépasser.
Diane : toi ci ? Pardon . Chacun connaît sa place dans ces choses là.
Moi: tu es terrible 😹
On avait encore longuement discuté mais plus d’un sujet qui me concernait. Vu que je ne voulais pas
m’ouvrir elle avait pris le relais. Elle me racontait sa vie , me parlait de ses projets, de ses problèmes, de
sa petite relation qui débutait à peine avec un gars qui venait de sortir de L’ ENS et finalement entre
causerie qui étaient finie très tard elle avait passé la nuit chez moi : c’était le début d’une belle amitié.
Dr Owona prenait de mes nouvelles depuis mon arrivée. Il se rassurait toujours de savoir si j’avais besoin
de quoi que ce soit ou si tout allait bien dans la cité : c’était réellement un merveilleux père de
substitution pour moi . Je ne l’avais pas revu depuis mon installation car il était très occupé mais ses
appels me faisait plaisir . J’avais toujours besoin d’un ordinateur mais je ne voulais pas trop en
demander car je jugeais qu’il en avait déjà assez fait pour moi . Diane aussi m’avait dit de ne pas le faire
et que je pouvais si besoin utiliser le sien . Selon elle je ne devais pas trop prendre de cadeaux venant de
lui , je devais attendre qu’un problème vraiment important tombe un jour pour le faire réagir sans qu’il
ne tarde .
Les cours avaient repris et contrairement à ce que j’avais pensée au départ j’avais été très ravie de
regagner les bancs . On avait 3 mois de cours intenses devant nous avant d’aller en stage et je m’y étais
mise à fond . J’avais des petites difficultés avec les cours numériques car j’aimais lire très tard dans la
nuit et je ne pouvais pas aller toquer chez Diane pour son ordinateur. Finalement un soir en causant
avec Dr Owona je lui avait parlé de mon problème sans lui faire une demande direct et le lendemain son
neveu m’apportait un ordinateur HP flambant neuf ainsi qu’un modem Camtèl pour pouvoir avoir une
connexion wifi illimité. Je l’avais directement appelé pour le remercier et il m’avait dit qu’il n’y avait pas
de quoi et qu’il était là au cas où, que je ne devais m’inquiéter de rien .
J’étais très contente et toute excitée comme une petite fille qui venait de recevoir un cadeau
inestimable à ses yeux . Directeur j’étais partie voir le petit ami de Diane qui était venu en week-end
chez elle pour qu’il m’installe des applications dans l’ordinateur vu qu’il était encore vierge . Je voulais
aussi profiter pour prendre les différents cours qu’on avait déjà eu.
Lui: Rebecca tu as les grands ordinateurs hein , tu sais combien celui ci coûte ?
#Episode_23
J’avais commencé à tourner en rond dans ma chambre. Le temps ne faisait que passer et je ne savais pas
comment faire . En perdant le temps ainsi j’espérais secrètement qu’il m’appelle pour me dire qu’il se
fait tard et que s’était mieux qu’on remette ça à plus tard . Diane était venue chez moi quand je
m’apprêtais déjà à sortir , elle disait qu’elle ne voulait pas dormir seule .
Diane : hum ok. Mais ma co tu pars où comme ça ? C’est encore quel dur gars ,comme je te vois mettre
la robe qui dessine le corps là.
Moi: Toute mes robes dessinent mon corps ça n’a rien avoir avec la sortie .
Diane : c’est alors qui le gars qui veut mettre fin à ton célibat là ?
Moi: un ancien ami qui est de passage au pays . Je fais seulement un saut là-bas rapidement et je reviens
. si tu veux tu m’attends.
Diane : Non non le genre de sortie là ça finit souvent par durer . Vas et prends ton temps peut être c’est
même ton bon gars là-bas.
Moi: tu veux à tout prix me caser .
Diane : mais c’est une bonne chose d’être en couple non , regarde comment je suis épanouie. Je te dis
chaque jour que c’est le gars qui manque à ta bonheur.
Moi: Je ne suis pas encore prête pour ça , je pars juste saluer mon ami , rien de plus . En plus on a cours
demain.
Diane : Si tu rates même le cours du matin ça va faire quoi ? Vas t’amuser, tu restes trop enfermée .
Moi: ok !
Diane était rentrée chez elle et moi j’avais pris mon taxi , directement le Hilton . À l’extérieur j’avais fait
signe au Dr Owona qui avait envoyé venir me chercher . Il était assis à une table du restaurant de l’hôtel
et sirotait un verre de vin . Quand il m’avait vu il s’était levé pour tirer ma chaise et m’installer après
m’avoir fait une bise sur la joue.
C’était la première fois qu’il avait ce genre de gestes à mon égard. Entre nous on se saluait juste en se
serrant la main d’habitude. Peut-être c’était l’écran Plasma dans ma chambre et mon ordinateur qui
remettaient les pendules à l’heure . Il était habillé un peu plus décontracté que d’habitude : un polo, un
pantalon et une mocassin. Il voulait peut-être sembler plus jeune . Je ne connaissais pas son âge mais il
semblait un peu plus âgé que mon feu papa. C’est vrai j’aimais les personnes matures mais avec lui je
souhaitais vraiment que rien n’arrive car même physiquement il ne m’attirait pas.
Dr : Rebecca tu es très belle ce soir .
On était déjà quitté de l’habituel "ma fille" à mon prénom . Ça s’annonçait très intéressant.
Moi: merci 😅
Dr: Bon je sais que c’est juste un rappel pour toi ; tu connais à quel point tu ne laisses personne
insensible.
Moi: 😅
Moi: vous avez déjà fait beaucoup je serais mal à l’aise à l’idée d’accepter.
Dr : Rebecca fait moi plaisir stp , arrête de me vouvoyer nous sommes déjà assez proche pour utiliser ce
genre de formalités .
Il avait parlé en posant sa main sur la mienne et en me fixant dans les yeux . Les intentions se
dessinaient déjà clairement. J’étais très mal à l’aise et voulais disparaître de là. Quand je croisais encore
le regard de notre serveur qui semblait dire " les filles du dehors " , je voulais juste me lever et sortir.
Moi: Non 😅
Dr: c’est bien ! Tu n’as pas besoin de ces enfants qui vont venir te déconcentrer dans ton travail .
Concentres toi dans ce que tu as à faire .
Moi: d’accord.
Le ton sur lequel il me parlait ne me plaisait pas. C’était encore à moi de décider quoi faire de ma vie.
Il avait commandé et on avait mangé. Pendant tout le repas il me faisait des allusions qui disaient
exactement ce qu’il attendait de moi . J’avais donc essayé de faire diversion et de parler d’autre chose
mais toujours en vain .
Un vent froid et sec avait traversé mon dos . Il avait dit "on " ? Je l’avais regardé un moment et je voyais
bien qu’il était sérieux.
Moi :Ce n’est pas une dépense inutile de dormir à l’hôtel alors que tu as une maison ici ?
Moi : ah d’accord
Dr : Tu me plais beaucoup Rebecca, tu n’es plus une petite fille, tu sais pourquoi je t’ai appelé ici .
Moi: ah vrai dire je ne m’attendais pas à ça .
Moi:☹️
Dr : c’est juste une nuit je ne t’oblige en rien, je veux juste t’avoir près de moi , depuis le temps que
j’attends ça.
Moi : C’est un peu compliqué car j’ai cours demain matin très tôt.
Moi: ton professeur de Néphrologie c’est un ami je vais donner une excuse pour toi si le besoin se
présente .
Il connaissait même mon programme de cours . Ça m’inquiétais énormément, qui était réellement ce
Dr ? N’allait il pas me causer plus de problèmes que Patrick si je refusais ses avances ?
Moi: Okay mais les hôtels me mettent souvent mal à l’aise . Tu aurais dû même m’inviter chez toi .
Moi: tu es marié ?
Dr: Non divorcé. Mais depuis 3 ans je vis avec une femme en concubinage. Mais ne t’inquiète pas
prochainement on ira dans un endroit où tu seras à l’aise .
On avait donc fini de manger et on était monté dans sa chambre mais toujours malgré moi. Il n’avait pas
essayé de coucher avec moi , mais me serrait dans ses bras et m’embrassait sans cesse . J’étais tellement
dégoûtée , je n’avais qu’une envie que le jour se lève . Dans ce genre de situation la nuit fait même 36
heures . Il m’avait tellement embrassé la nuit qu’a mon réveil le matin ,ma bouche avait le goût de sa
salive et les nausées étaient également au rendez-vous . 6 heures du matin j’étais debout , je ne voulais
plus perdre de temps là-bas.
J’ai fait une petite toilette et je lui ai dit que je devais partir . Il m’a proposé de me raccompagner mais
j’ai décliné son offre et il n’a pas insisté. Il m’a remis une somme de 100 000 et m’a dit qu’on se revoyait
très prochainement.
Quand j’étais dans l’ascenseur qui m’amenait au hall de l’hôtel, l’argent dans mon sac en main , la honte
au vendre , je me sentais comme une fille qui se lançait pour la première fois dans la vente du piment.
Heureusement pour moi , ma robe était à peu près normale , donc une fois sortie de l’hôtel on ne
pouvait pas me confondre. J’ai tardé à trouver un taxi , alors quand une belle voiture blanche a garé
devant moi en me proposant de me raccompagner je suis entrée direct car je ne voulais plus rester là.
Le conducteur : Bonjour !
Moi: oui .
Le conducteur : D’accord !
On a roulé en silence et quand nous sommes arrivés à mon entrée je lui ai demandé de garer ,ce qu’il a
fait .
Moi: Merci .
Moi: Becca
Moi: pourquoi ?
C’était déjà devenu quoi que chacun voulait venir prendre sa part sur ça ? Quand je me suis tournée je
suis tombée nez à nez avec Diane qui se rendait à l’école :
Diane : En tout cas je rentres le soir tu me racontes . Mais sinon ton ami là était super beau hein , même
mbeng sentait encore sur lui et façon il te regardait hein , ne le laisse pas partir , je suis sûre qu’il t’aime .
Elle avait donc vu Loic quand il me déposait . D’une certaine manière ça m’arrangeais car ça m’aidait
dans mon mensonge. Mais en l’écoutant plus attentivement Pendant qu’elle me taquinait en partant ,
je me rendais compte que dans ma colère contre Dr Owona je venais de repousser un jeune homme
super mignon et qui vu ses allures et sa voiture pouvait même me faire sortir de cette dépendance dans
laquelle j’étais en train de m’engouffrer........
#Episode_24
C’était bientôt les congés de décembre mais ça ne nous concernait pas vraiment car on reprenait les
cours le 27 . J’aurais voulu avoir plus de temps pour aller voir Maman , Romarick et mes frères mais
c’était évident que je pourrais pas. Ça m’attristais beaucoup , mais comme maman le disait le temps
passait très vite et bientôt on serait de nouveau réuni . Ma seule consolation était que tout le monde
allait bien au village car Dr Owona s’en chargeait particulièrement. Maman était souvent surprise par
autant de générosité mais je lui avais dit que d’une certaine manière c’était un prêt et que plus tard je
lui rendrai l’appareil. Elle m’avait quand même dit de faire attention et que s’il venait à trop en
demander on allait arrêter de prendre ses cadeaux et se débrouiller de nous mêmes. Est ce que c’était
alors aussi simple que ça ?
Le Dr avait les relations partout , même à l’école. J’avais l’impression que si je faisais un faux pas ,
même mon école allait en prendre un coup . Je ne sais pas comment l’expliquer mais cet homme
m’inspirait beaucoup de peur . Il s’occupait de tout ce qui concernait ma vie et si je décidais de sortir de
là, vers qui allais-je me tourner ? Trop de gentillesse peut parfois cacher beaucoup de noirceur .
J’avais bien sûr commencé à coucher avec lui il y’avait un mois . Ça avait été tellement éprouvant le
premier soir que j’avais été obligé de finalement en parler à Diane . Je savais pertinemment qu’une
histoire pareille racontée à la mauvaise personne pouvait entraîner de lourdes conséquences, mais
j’avais besoin de faire confiance à quelqu’un et de me libérer l’esprit.
Tok tok
Diane : à 2h du matin Rebecca ? Je suis sûre que tu sors encore d’une de tes marches. Toi et le dehors
hein et tu viens me réveiller.
Moi: 😭
Diane : tu pleures ? Qu’est-ce qui ne vas pas ? Ne reste pas dehors Mama entre d’abord , les murs
parlent parfois dans la cité ci , viens on entre , ne pleures plus .
Moi:😭
Moi: le Docteur 😔
Diane : humm j’avais dit l’affaire ci. Il t’a forcé ? Il t’a violé ?
Moi: Non !
Moi: Il est différent de ce que je pensais , il me fait même peur .Si je refuses là il peut me créer des
problèmes.
Diane : Beaucoup de problèmes Rebecca je le vois déjà trop au Campus ces jours ci.
Diane : Ma puce je vais même te dire quoi ? Les pères là sont trop sorciers ici dehors . Façon il est vieux
là il ne peut pas rester tranquillement dans son concubinage ? Heureusement même qu’il n’arrive pas ici
à la cité, ton nom allait souffrir.
Moi: et qu’on ne part plus dans les hôtels , la honte est devenue ma compagne.
Moi: je ne sais pas Diane . C’est là première fois que coucher avec quelqu’un me fait autant mal
Moi: il y’a encore 3 longues années. Je vais supporter de coucher avec lui tout ce temps ?
Diane : tu es une fille intelligente non ? Tu vas souvent trouver des astuces pour te défiler de temps en
temps. Et puis il n’est pas constant ici . Ce sera dur mais tu vas gérer .
Diane m’avait changé les idées comme elle pouvait cette nuit là et de toutes les façons elle avait raison .
Je jouais au jeu non pas pour le confort mais pour atteindre mes objectifs. J’avais donc continué à
coucher avec lui de temps en temps, heureusement pour moi ce n’était pas très récurent. Entre son
travail à Obala ,son travail dans un hôpital à Edea , ses voyages et son foyer à Soa , on pouvait faire
parfois 3 mois sans se voir . Je recevais toujours mon argent du mois qu’on se voie ou pas alors J’avais
ouvert un compte épargne dans lequel je versais le surplus qui ne me servait pas .
Je n’avais pas de charge car il s’occupait aussi de Romarick via maman. J’aidais parfois Diane à tenir car
de son côté ce n’était pas facile et son gars se cherchait encore.
Ce décembre là j’étais allée faire 3 jours avec le Dr à kribi . Ça avait été très éprouvant pour moi . Trop
de souvenirs douloureux et rajouté à ça la mauvaise compagnie . Même la mer qui la première fois
m’avait apaisé , aujourd’hui me donnait des envies de suicide .
Les années étaient passées et je m’étais faite à mon rythme de vie . Je ne laissais aucun homme
m’approcher de peur de souffrir et de le faire souffrir s’il venait à être sérieux. Mes seules relations
sexuelles je les avait avec le Dr Owona. Je n’étais pas heureuse mais mes études allaient bien , j’avais un
compte en banque fourni , ma famille se portait à merveille et allait bientôt monter vivre à Obala où le
Docteur avait acheté un terrain à mon nom et y construisait une grande maison pour moi : donc tout
allait bien . Oui on était monté au niveau supérieur avec les années ! Je l’accompagnais quand j’étais
libre à ses déplacements, il m’amenait manger avec ses amis pour se vanter d’avoir une jeune femme
belle à son bras , et il était tellement satisfait du fait que je lui sois fidèle qu’il avait entrepris non
seulement de construire cette maison mais de faire de moi l’une de ses femmes. À Obala c’était déjà
même connu de tout le monde que j’étais sa petite , vu que là-bas c’était une personnalité. Certaines
infirmières à la clinique là-bas me détestaient à cause de ça comme si moi même j’en étais fière . On
envie souvent des gens sans savoir ce qu’il vivent .
Quand il l’avait annoncé à maman elle m’avait appelé pour me passer un savon . Je lui avait dit de ne
pas s’inquiéter et que j’allais gérer la situation, mais elle n’était pas convaincue .«
Maman : Rebecca tu es trop têtue, pourquoi tu as laissé cette histoire aller aussi loin ? Il te demande
même en mariage tu acceptes.
Moi: Maman je ne fais que te dire que c’est toi qui m’informe de l’affaire du mariage là moi même je
n’étais pas au courant .
Maman: et tu comptes faire comment ? Donc tu vas épouser quelqu’un de cet âge ?
Moi: Non , jamais maman ! Je soutiens bientôt maman après ça je vais lui dire que je ne veux plus .
Maman: c’est donc mieux qu’on ne monte pas à Obala , parce que après on va seulement venir nous
mettre dehors .
Moi: maman la maison est à mon nom il ne peut pas vous mettre dehors .
Maman: mais c’est mieux qu’on aille pas là-bas je ne veux plus rien de lui .
Moi: Ne t’inquiète pas pour la maison maman , quitter d’abord le village là c’est le plus important, je sais
comment je vais gérer l’autre côté là même s’il parvient à vous mettre dehors par des moyens
frauduleux.
Dr Owona ne se doutait vraiment pas que je puisses lui tourner le dos un jour . J’étais assez docile
comme fille avec lui et il prenait ma peur pour de l’amour . Jamais je ne lui disait non , même lorsqu’il
s’agissait d’actes répugnants que je préfère taire . Même lorsqu’il me faisait épier et qu’il fouillait mon
téléphone, je ne bronchais pas . Il faisait les choses pour moi sans vraiment réfléchir. Le terrain, la
maison et tout ce qu’on avait mis à l’intérieur était à mon nom et j’en avais tous les papiers. Je savais
pertinemment qu’après la rupture beaucoup de choses pouvaient se passer , alors j’avais contacté un
monsieur à l’aide du fiancé de Diane qui m’aidait à placer la maison en vente en cachette. Elle était assez
grande et allait coûter des millions vu que l’achat incluait aussi le terrain. J’avais pour projet avec cet
argent de prendre un logis ailleurs, loin du Docteur, pour ma famille. Le problème alors était de trouver
l’acheteur qui donnerait le bon prix .
Dr Owona m’avait invité à une conférence qui regroupait quelques chirurgiens influents qui procuraient
des conseils à des jeunes médecins sortant . J’avais suivie la conférence avec les autres étudiants qui
étaient venus là pour ça , mais à la fin il m’avait appelé pour me présenter à quelques personnes
importantes. Je savais que c’était un moyens pour lui de me pistonner, me faire comprendre qu’il gérait
la suite vu que bientôt je finissais avec la fac : c’était un grand manipulateur. Après la conférence on
était allé manger.
Dr: comment ça ?
Moi: j’ai l’impression de ne pas mériter ce que j’obtiendrai comme note là-bas.
Dr: il te faut les meilleures notes pour avoir une bonne formation après.
Dr: si
Dr: D’accord.
Moi: merci
Dr: je penses que ce serait bien qu’on signe l’acte avant que tu n’ailles en spécialisation.
Dr: Ça veut dire que tu n’es pas d’accord ? Tu veux commencer avec l’ingratitude ?
Moi: Notre relation se passe bien , pourquoi se marier ? Et tu as quelqu’un dans ta vie , comment va
t’elle prendre ça ?
Dr : C’est mon problème là-bas pas le tien . C’est mieux d’officialiser chérie même pour toi . Et puis je ne
vois pas pourquoi tu ne vas pas vouloir ? Tu es ma petite femme non
Il avait reçu un appel se jour là et était parti sans qu’on ai même commandé à manger . Il m’avait tout de
même laissé de l’argent pour que je reste manger sans lui . J’avais changé de table pour m’assoir près
d’une prise car mon téléphone était pratiquement à plat et j’avais appelé Diane pour qu’elle me
rejoigne. Je voulais profiter de ce repas avec ma copine pour qu’on essaye de se relaxer un peu .
Pendant que je l’attendais , je sentis une main se poser sur mon épaule .
Je m’étais tourné et je l’avais reconnu directement, le gars qui m’avait porté devant le Hilton, Loic . Je lui
avait automatiquement donné mon plus beau sourire je ne saurais dire pourquoi . Peut-être était ce
pour me faire pardonner de mon caractère la première fois .
Loic: ah je ne savais pas que tu souriais aussi . Je pensais que tu allais seulement me chasser .
Moi : 😅 je suis désolée pour mon comportement de ce jour là, je n’étais pas vraiment dans mon
assiette.
Loic : Ça veut dire qu’ aujourd’hui je vais pouvoir avoir ton numéro ?
Moi: 😅 ok mais assieds-toi toi d’abord avec moi , tu ne vas pas rester là debout .
Moi: Donc tu pensais que j’attendais mon gars mais tu viens quand même demander le numéro.
Moi: tu es terrible.
Loic : tu es seule ?
Moi: Non j’attends une amie , mais tu peux rester manger avec nous si ça ne te déranges pas .
Loic : ça ne me dérange pas du tout . Au contraire ça me fait très plaisir Je suis fatigué de manger seul
tout le temps .
Moi: tu veux dire que tu n’as personne dans ta vie ?
Diane nous avait rejoint et on avait commandé. L’ambiance était superbe , on était comme 3 personnes
qui se connaissaient depuis longtemps. Il avait beaucoup de facilité à s’intégrer dans les conversations et
à parler avec Diane ou moi . Il était très mais très beau , grand , propre sur lui . Comment pouvait-il être
célibataire ? À coup sûr c’était un menteur . Quand on avait finit de manger il était allé nous
raccompagner jusqu’à notre entrée.
Diane : Loic tu dis alors que tu viens nous rendre visite quand ?
Loic: même demain moi je n’ai pas de problème c’est le week-end et je les passe souvent seul chez moi
de toute façon .
Moi: est ce qu’il entre dans les mini cité quand tu le vois là Diane ?
Loic : Je n’ai pas cette habitude c’est vrai , mais pour Diane je vais venir on ne refuse pas une invitation
pareille.
Moi: Ok en venant là reste chez elle hein parce que moi je ne t’ai pas invité.
Loic : Diane donne mois alors ton numéro, je vais t’appeler quand je vais arriver, si je demandes à celle ci
son numéro elle ne va pas pas donner .
On avait encore blagué là quelques minutes puis il était parti. Le lendemain il était chez moi et non chez
Diane . Elle avait prétexté avoir une course de dernière minute et qu’il n’avait qu’à l’attendre chez moi ,
mais je voyais bien leur jeu . Déjà il m’avait appelé pour que j’aille le chercher au portail alors que je ne
lui avait pas donné mon numéro et que Diane ne m’avait parlé d’aucune course , mais en plus vu là
quantité de choses qu’il m’avait apporté tout ça semblait prémédité. Dans quoi Diane voulait elle me
fourrer ? Ma vie n’était elle pas assez compliquée ? Voilà donc que pour la première fois depuis mon
arrivée ici , je recevais dans ma chambre , le sexe opposé............
*Episode 25*
*JL*
Loic était un genre de gars à part que jusqu’ici je n’avais pas encore rencontré. Il devait être mon aîné de
2 où 3 ans donc il n’appartenait déjà pas à la catégorie de personnes sur qui j’avais l’habitude de poser
mes yeux . Depuis très petite je m’étais intéressée aux hommes un peu plus mâtures car chez ceux de
ma tranche je ne trouvais le moindre petit intérêt . Mes réflexions étaient toujours supérieures à la
leurs, et ils n’avaient pas suffisamment d’autorité et de charisme pour me contenir . Mais Loic avait un
petit quelque chose , je ne savais quoi . Déjà qu’il avait un physique qui faisait rêver , même ça , les
voisines pouvaient en témoigner façon elles le louchaient quand il transportait les paquets chez moi ; en
plus de ça son odeur, sa façon de se vêtir , sa façon de marcher , de parler , tout ce qu’il faisait me
captivais .
Il était entré chez moi et sans que je ne lui montre le chemin, était entré dans la cuisine pour ranger les
paquets qu’il avait apporté. Puis il avait commencé à faire des tours dans ma chambre comme s’il était
chez lui , j’étais dépassée. Je me suis assise sur mon lit pour le regarder faire et j’en ai profité pour poser
un oreiller sur mes cuisses . Dans la précipitation j’étais allée ouvrir alors que je n’avais qu’une petite
nuisette . Je savais bien qu’il viendrait dans la cité aujourd’hui, mais pas à cette heure de la matinée. Vu
mon habillement pour aller lui ouvrir , c’est sûr qu’on se disait déjà dans la cité que c’était mon gars . Il
était entré dans ma douche pour faire je ne sais quoi , puis était ressorti et avait allumé la télé avant de
venir s’asseoir près de moi sur le lit .
Lui: Oui .
Lui : une chose est sûre ce n’est pas avec moi que tu vas faire tes problèmes là.
Moi: 😅
Moi: c’est une façon de parler pour dire qu’il n’y a pas longtemps.
Lui : ok . Qu’est ce que tu prends souvent au petit déjeuner ? Je vais nous faire un petit truck pendant
que tu vas prendre ta douche .
Mais le gars était culotté. La première fois qu’il entrait chez moi , il me donnait déjà des consignes . C’est
lui qui me disait maintenant qu’il était temps pour moi d’aller prendre ma douche ? Ça m’amusais plus
qu’autre chose et à vrai dire je voulais voir où la journée allait nous mener .
Je m’étais prêté au jeu déjà que ça faisait un bail que je n’avais pas été dans ces conditions avec un
garçon . Il voulait me sortir la carte du gars qui sait qu’il est prêt à obtenir ce qu’il veut mais il ne savait
pas à qui il avait à faire . Je m’étais levée et après avoir bien fermé ma porte j’étais allée prendre ma
douche . J’étais ressortie de la douche avec ma serviette enroulée sur moi et il déposait le petit déjeuner
sur ma table .
Moi: je veux m’habiller , tu peux te retourner ? Où aller à la cuisine ? Bref comme tu veux .
Lui: vas y ça ne me dérange pas c’est pas comme si je n’ai pas encore vu une femme nue .
Je n’ai pas répondu et j’ai laissé ma serviette tombée au sol . Rebecca qu’est-ce qui t’arrive ? Mon
cerveau me le répétait mais mon corps et mes gestes ne géraient pas. J’avais duré là nue devant le
placard à réfléchir sur quoi me mettre tout ça pour faire tourner sa tête comme il avait insisté.
Lui: C’est l’habit de quoi que tu cherches depuis ? Pas que ce soit désagréable à voir mais le déjeuner va
refroidir.
Il s’était avancé vers moi. Mon corps avait commencé à chauffer . Je sentais déjà que quelque chose de
terrible allait se passer , mais non . Il était entré dans mon placard, avait tiré une robe au hasard et me
l’avait tendu
J’ai porté la robe et je l’ai rejoins sur la table pour qu’on mange . Quand on avait fini de manger il avait
débarrassé et était parti faire la vaisselle. C’était encore qui ici non ? Moi quoi ? Je m’étais couchée et
j’avais mis un film à la télé pour me concentrer à autre chose . Il était venu me rejoindre sur le lit et on
avait commencé à papoter un peu . Papoter là c’est qu’il avait commencé à me parler de lui et de sa
famille sans que je ne lui demande rien je faisais juste de petits commentaires de temps en temps en
passant .
Lui: Et toi ?
Moi : il n’y a rien à dire en tout cas rien qui ne te concerne particulièrement.
Lui : pourquoi tu es toujours aussi désagréable avec moi ? Tu penses par là pouvoir m’éloigner ?
Moi: je ne comprends pas ce que tu veux .
Moi: pourquoi ?
Moi : Ok
Moi: je ne suis pas faite pour toi Loic et en plus je ne suis pas seule .
Moi : qu’est ce que tu veux Loic ? Si c’est me faire l’amour tu n’as pas besoin de connaître ma vie pour
ça , tu ne me laisses pas indifférent toi aussi .
Moi : malheureusement pour toi ce ne sera pas possible. Et stp arrêtons de parler de ça ! Pour une
première fois que tu viens chez moi faudrait pas que ça se passe mal .
Lui : ok .
Il avait vu que j’étais déjà en train de me mettre en colère pour de vrai alors il n’avait pas insisté et On
avait changé de sujets .
Lui: et ton sujet parle de quoi ? Je peux voir ? Ou même ça je ne dois pas .
Il était allé s’asseoir sur la table et s’était plongé dans la lecture de mon mémoire. Qu’est-ce qu’il
pouvait bien comprendre à tout ça ? Il voulait juste faire son intéressant je supposes . Au bout d’un
moment,Il m’avait quand même posé quelques questions pertinentes sur le sujet et m’avait poussé à
faire une présentation de ma thèse devant lui : j’avais beaucoup aimé cet échange . Depuis Patrick ,
personne ne s’était plus intéressé à mon travail avant ce que Loic venait de faire . Le Dr lui , mettait
beaucoup plus ses relations en avant et faisait toujours tout pour me donner l’impression que si
j’avançais c’était grâce à ses connaissances. Mais Loic avait pris le temps de tout lire , de soulever des
erreurs que j’avais commise , et de me dire ce que je devais faire ou ne pas faire pendant ma
présentation , il devenait plus qu’intéressant .
Lui : je suis peut-être ingénieur, mais je me documentes beaucoup . Et puis je suis parfois membre du
jury dans certaines soutenances donc de ce côté je m’y connais.
Moi: je vois .
Lui: Quand c’est l’école tu es un peu réceptive, voilà qu’il est bientôt 17 h et on a pas encore mangé. On
sort se faire un restau ?
Lui : Ok je vais alors t’attendre dans la voiture faut pas que tu recommences le cinéma ici devant moi .
Moi: 😅ok .
Le restau s’était plutôt bien passé. On avait bien mangé et bien rit puis il m’avait raccompagné à la
maison et était reparti.
On avait commencé après ça à s’écrire et à se voir assez fréquemment. J’évitais qu’on ne sorte dans
des endroits publics de peur de croiser le Docteur, alors il passait beaucoup de temps chez moi . Ça lui
était même arrivé de dormir chez moi 2 à 3 fois la semaine avant la soutenance car il nous aidait avec la
présentation et le PowerPoint. Diane m’encourageais à lui donner une chance , mais j’étais catégorique,
jamais je ne le ferais .
Je savais que j’avais des sentiments très fort pour lui et j’en souffrais . Je ne voulais pas lui créer des
problèmes avec le Dr et surtout j’avais peur qu’il entre dans ma vie et en ressorte directement après
avoir découvert qui je suis vraiment. Donc côté amical ça allait plutôt bien , mais quand il était question
d’autre chose je me refermais et il n’insistait pas.
Diane avait soutenu 2 jours avant moi et naturellement elle avait invité Loic . Sa famille était aussi
présente, mais comme personne n’était véhiculé là-bas, c’était la voiture de loic qui aidait pour les
déplacements et tout ce qu’il y’avait à transporter. Il s’ était vraiment montré très serviable cette
journée là et le courant entre lui et René , le fiancé de Diane était très bien passé. Vu que hors mis la
distribution de gamelles elle n’avait rien prévu, il s’était proposé de nous emmener au restaurant plus
tard .
Il faisait les choses tellement bien . Combien de temps allais-Je encore pouvoir tenir sans lui sauter au
cou ? J’avais d’abord décliné l’offre de la sortie en disant que je devais me concentrer sur ma
soutenance mais Diane n’étais même pas d’accord. On était donc sortis tous les 4 comme si c’était une
sortie couplée . La soirée avait bien débuté et aurait même pu être très belle si Dr Owona n’étais pas
arrivé au restaurant où on était avec des amis à lui . Mon cœur avait commencé à battre très fort dans
ma poitrine d’autant plus que j’étais assise près de Loic et il avait son bras autour de mes épaules. Le
regard qu’il m’avait lancé en entrant m’avait totalement refroidi. Diane avait compris que l’heure était
grave mais qu’est ce qu’on pouvait bien faire ? Loic qui ne connaissant rien de tout ça se comportait
comme à son habitude et ne faisait que me caresser les cheveux.
Moi: hum ?
Diane : vous ne faites que parler de la soutenance, elle stresse déjà non .
Eux : 😏😏
Au départ le Dr était resté assis avec ses amis et de temps en temps me fusillait du regard . Ma soirée
n’était pas belle je savais que le retour allait être très dévastateur. Je n’arrivais même pas à bien manger
ni à participer aux conversations , même pour respirer c’était difficile. Quand je l’avais alors vu se lever
pour se diriger vers notre table , j’ai seulement cru que j’allais mourir .........
*Episode 26*
*JL*
Dr : bonsoir les jeunes .
Nous : bonsoir !
Dr : le diplôme est déjà dans la poche ,c’est une bonne chose. N’oublie pas de me chercher au cas où tu
as besoin d’aide pour la suite .
Dr : De rien c’est naturel. et toi Rebecca, tu n’es pas encore passé. Tu ne penses pas que ce serait mieux
de ne pas traîner dehors aussi tard et de te concentrer ? Faudrait pas qu’a cause d’une erreur de ta part
les choses ne se passent pas bien à la dernière minute .
Le gars me menaçait sans se cacher. Je ne savais même pas quoi répondre, surtout que René et Loic me
regardaient bizarrement.
Diane : Dr vous même vous savez que Rebecca ne blague pas avec l’école, je ne pouvais pas quand
même fêter sans elle . Demain elle va prendre sa journée pour réviser .
Dr: D’accord mais il ne faut pas traîner dehors , il se fait déjà assez tard . je vais rentrer bientôt je peux
vous déposer en partant ça va vous éviter de prendre le taxi à cette heure.
Loic : Ne vous inquiétez pas , elles sont sous ma responsabilité je vais les déposer avec ma voiture.
Le regard que le Dr avait lancé à Loic quand il avait parlé, j’ai bien cru qu’il allait lui sauter dessus, mais
finalement il s’est retourner et a rejoint sa table sans plus me regarder de la soirée jusqu’à ce qu’il ne
parte .
Diane : euh non . Un Docteur qui nous aide souvent pour les stages , il est un peu comme un mentor .
René : ah d’accord. Il ne blague pas alors avec vous ! J’ai cru qu’il allait seulement dire à Rebecca de
rentrer sur le champ . Il prend son travail de mentor très au sérieux.
René : il faut quand même que vous le cherchiez comme il a dit .S’il peut vous aider tant mieux . Je ne
veux pas qu’on t’affecte dans un village quelque part, loin de moi .
Diane : on verra.
Loic : moi je ne suis pas très d’accord. Ces hommes là ne font souvent rien pour rien et vu la façon dont
il regardait Rebecca, ses intentions étaient plutôt claires .
Moi : Toi alors , ne cherches pas des histoires où il n’y en a pas .
René : c’est vrai ce que tu dis aussi d’un côté, mais allez d’abord il vous aide . S’il demande quelque
chose en retour , là vous laissez tomber.
Loic : moi je suis d’avis qu’elles ne partent même pas . Vous Trouver quelque chose de bien ne peux pas
me dépasser .
Loic : je sais voir ces choses là. Et je sais reconnaître quand j’ai un concourant.
Moi : concourant alors que toi même tu n’es pas dans la course ?
Loic : et c’est le vieux père bizarre là qui doit être dans la course ?
René : laisse mon Docteur , je vais aller te consoler tout à l’heure. Les nouveaux amoureux là c’est
toujours comme ça .
Nous : 😹😹
On avait encore fait une bonne trentaine de minutes là et ce n’est que vers 23h 30 qu’on était rentré.
Bien sûr, Loic et moi étions en froid . Je savais qu’il n’était pas bête . Même s’il n’avait pas tout compris,
il avait quelques doutes . Je ne voulais vraiment pas de ce genre de problèmes à la veille de ma
soutenance. Surtout que quand j’étais rentrée j’avais reçu un appel désagréable du Docteur .«
- Allô ?
- Rebecca tu veux t’amuser avec moi ?
- un ami à moi .
- j’ai jouer à quoi ? Tu ne vois pas que tu me mets mal à l’aise ? C’est parce que nous sommes en couple
qu’il faut que tu viennes me mettre la honte devant mes amis de la sorte ?
- Et je ne le ferais pas pourquoi ? Tu es ma femme ! C’est quoi ces histoires que je suis devant mes amis
tu te fais tripoter . Tu manques de respect à qui ?
- Quand tu me dis des choses comme ça , c’est pour que je te regardes encore de quelle façon ?
- regardes moi comme tu veux mais assures toi de regarder dans la même direction que moi . Et cette
amitié je n’ai pas à me répéter quand je te dis que je ne veux plus d’elle, donc arranges toi à ce qu’on ne
se croise plus lui et moi .»
J’avais cette nuit là repris mes vielles habitudes, celles des pleurs . Je ne voulais pas de problèmes tant
que je n’aurais pas encore trouvé comment me sortir de cette situation, et je ne voulais encore moins
causer de la peine à Loic . Il était tellement enthousiaste à l’idée de venir à ma soutenance pour voir
comment j’allais m’en sortir , mais je savais que le Dr allait aussi y être alors ,Je ne pouvais pas laisser
que ça arrive donc quand il m’avait fait signe le lendemain pour s’excuser , je lui avais juste dit que
j’avais besoin de temps pour moi et que c’était mieux qu’il ne me recontacte pas pour le moment.
Diane : souris même un peu non , c’est comme ça que tu vas aller soutenir demain ?
Moi : ça n’a rien à voir . Le Docteur ci commence vraiment à me taper sur les nerfs .
Diane : moi je ne comprends même pas pourquoi tu ne laisses pas Loic venir .
Moi : pour qu’il découvres tout ?
Diane : Loic veut vraiment être avec toi et je sais que toi aussi , donc de toute façon ça va arriver un
jour .
Diane : j’espère seulement que le père là ne va pas se lever là-bas quand on va dire le souteneur hein 😹
Moi : ok .
Nous Voici arrivé au matin de la soutenance. J’avais toujours imaginé cette journée très belle , la joie au
cœur et pleine de confiance en moi , Mais là ce n’était pas ça . J’étais très belle car je m’étais déjà
préparé à l’avance, mais mon esprit était ailleurs: Loic me manquait énormément. Je voulais qu’il soit là
pour me voir exposer mon travail , car seul son regard pouvait me réjouir en ce jour . Malheureusement
pour moi c’était mission impossible. Maman était arrivée à la cité le matin avec Romarick , Lydie et un
cousin à moi . Voir ma famille m’avais fait beaucoup de bien , surtout mon fils , il m’avait tellement
manqué. Mais seulement à l’idée que le Docteur serait là-bas je n’arrivais même pas à savourer toute la
joie qu’il y avait autour de moi .
On était tous sortis pour prendre des taxis courses pour se rendre au campus . Je ne voulais pas que le
Docteur décide de venir me chercher à la cité devant tout le monde alors nous sommes allés très tôt ,
bien avant l’heure. J’avais pris mon taxi avec maman, mon souteneur Romarick, mes cousins et Diane
avait pris son taxi avec sa mère qui était venue pour moi et quelques voisins qui partaient m’assister .
Pendant que tout le monde partait prendre place dans la salle dans laquelle je devais passer , j’étais
allée avec Diane dans une autre salle pour faire baisser la pression . Dès le moment où mon pieds avait
foulé le campus , j’avais été prise de vertiges . C’est bizarre à quel point cette affaire de soutenance
pouvait stresser une personne , surtout moi avec tout ce qui m’arrivais . Diane était sortie un moment
car René l’avait appelé pour lui dire qu’ il était dehors . Quand j’avais donc vu la porte se réouvrir j’avais
pensé que c’était elle qui était de retour , mais non : c’était Patrick, mon très cher Oncle qui était placé
devant moi , en habit de membre de jury . J’avais complètement oublié qu’en ce genre de période , je
pouvais le croiser ici .
Moi: 😐
Patrick : je t’ai vu entrer dans la salle et je t’ai suivi , pour te dire bonjour.
Patrick : Petit cœur , ça me fait plaisir que tu ais décidé de réprendre tes études . Ça aurait été un gâchis
que tu arrêtes tout comme ça .
Patrick : c’est très compliqué, mais tu es déjà une femme tu comprendra mieux les choses maintenant.
On va mieux en discuter plus tard .
Moi : j’ai l’impression qu’il y’a quelque chose qui ne va pas chez toi .
Moi : ne tentes même pas de parler de mon fils ,tu n’as aucun rapport avec lui .
Il était sorti en me laissant encore plus tendue qu’à mon arrivée. Tout s’acharnait seulement pour que
cette journée se passe mal . Qu’est-ce qui allait encore pouvoir m’arriver d’autre ? Façon mon corps
était bizarre là ça ne présageait rien de bon . Je n’avais pas revu Patrick depuis le deuil et ce n’est
qu’aujourd’hui avec tout le stress que j’avais déjà que la vie avait décidé de me faire croiser son chemin.
Moi : il y’a encore 1 heure avant mon passage . Qui peut m’appeler là-bas ?
Moi : je pensais que c’était celui d’Owona qui venait ajouter sa part 😪 il est déjà là-bas dehors ?
Diane : Non il n’est pas là, croisons même les doigts pour qu’il ne vienne pas .
On avait prié une bonne trentaine de minutes. Le genre de prière où à un moment les larmes
commencent même à te gâter le maquillage, puis j’avais rejoint ma salle pour voir si tout était en place
avant l’arrivée des membres du jury. Ma salle était pleine : je n’avais pas beaucoup d’amis mais de
nombreuses personnes admiraient mon travail et voulaient me voir à l’œuvre . Mais j’étais intriguée car
on avait laissé tous les bancs de l’avant vides , même ma mère était installée à la deuxième rangé .
Quand je voulais déjà demander des explications , Dr Owona avait fait son entrée avec quelques grands
Docteur et même professeurs de l’école. Pour n’importe qui ça aurait été un honneur , surtout qu’à ces
moments là le jury souvent influencé, donnait une très bonne note . mais moi , tout ça me laissait à 37
et m’énervait même à la limite .
Et le plus déconcertant, il s’amusait à me faire des petits sourires . À ce moment précis je me demandais
ce que les gens autour pouvaient bien penser. Il y’avait de nombreuses rumeurs sur moi à l’école, mais
tant que ça restaient des rumeurs ça ne me dérangeais pas tant que ça . Maintenant qu’il y’avait des
preuves à l’appui , j’étais bonne pour être cataloguée. Toutes les places de l’avant n’avaient pas été
occupées par eux , alors j’avais demandé à Diane de faire monter maman et Romarick , ce qu’elle avait
fait . Au moment où on voulait déjà fermer la salle pour ne plus laisser l’accès, Loic avait fait son entrée
bouquet de fleurs à la main . Je n’avais même pas eu besoin de me retourner pour savoir qu’il entrait
dans la salle, son odeur seule m’avait envoyé des ondes positives. Diane et René s’étaient mis à sourire
fort fort et j’avais lancé mon regard vers lui pour le voir s’asseoir sur un banc , devant à côté de maman
et pas très loin du Dr . Le gars était frais ! Depuis que je le côtoyais je ne l’avais jamais vu comme ça . Je
ne sais pas si c’était son gant à la Nigérienne qui le rendait aussi attractif, mais j’avais été incapable de
résister à son sourire et le lui avait rendu amoureusement sous le regard désapprobateur du Dr
Owona ........
#Episode_27
Tout ça n’égalait pas la joie qui m’inondait . Je pouvais le dire haut et fort :« Malgré tout j’y suis arrivée ,
Seigneur jamais tu ne m’as lâché.» . Maman était tellement heureuse qu’elle pleurait , Romarick du bout
de ses 3 ans aussi semblait comprendre ce qui se passait car il gesticulait dans tous les sens . Loic , mon
beau Loic, comme à son habitude ne s’agitait pas , mais dans son regard et sur son sourire je lisais une
grande fierté. Il savait que je maîtrisais la chose mais il ne savait pas à quel point . Dans la salle tout le
monde affichait une mine heureuse, sauf le Dr Owona qui utilisait son énergie pour dévisager Loic . En
ce moment j’étais tellement heureuse qu’il pouvait bien tout faire ça n’allait rien me dire .
Le moment des photos est arrivé. Je me suis filmé avec les membres de mon jury , puis on y a ajouté le
Dr et sa troupe . Il s’est placé très loin de moi pour me montrer son mécontentement et ça m’arrangeais
même de toutes les façons . À ce moment là Patrick est entré et un des membres lui a dit de son joindre
à nous pour féliciter le travail de sa nièce . Pour la plupart d’entre eux qui ne connaissaient pas nos
problèmes de familles, ça restait mon oncle , celui qui m’avait fait entrer dans cette faculté. Je n’étais
pas contente qu’il soit sur mes photos mais je ne pouvais pas faire de scandale un jour aussi important
pour moi . Puis est arrivé le tour de la famille, des amis , des connaissances, et bientôt on a crié : « le
souteneur , le souteneur » . Tout le monde regardait vers Loic , même le Dr qui n’était plus à l’intérieur
de la salle mais à la porte . Peut-être c’était une façon de lui dire de ne pas essayer de se lever , mais
dommage. Sans que je ne m’y attendes , Loic s’était levé et m’avait rejoint sous les cris et les regards
envieux des uns et des autres . Il m’avait tendu son bouquet et avait passé son bras autour de mes
hanches . J’étais trop heureuse pour mesurer l’ampleur de mes actes , je savourais seulement. J’avais
juste aperçu Patrick avec la mine défaite et quand je m’étais tourné vers la porte le Dr Owona n’y était
plus , il etait parti . On avait finit avec les photos et on avait libéré la salle .
Je n’avais rien prévu car je savais que ça n’allait pas bien se passer , mais maman nous avait dit qu’elle
avait fait un petit repas à Obala en famille et que tout le monde était bienvenu. Tout mes proches
avaient adhéré à l’idée et maman avait avancé à Obala avec une voiture que j’avais loué, avec la mère
de Diane et quelques autres personnes. Moi j’étais d’abord passé à la cité pour me changer , je devais
les suivre avec Diane, René et Loic . J’avais un peu peur car je me disais que le Dr pouvait venir faire un
scandale là-bas , devant des gens que je connaissais , mais je croisais mes doigts pour que ce ne soit pas
le cas .
Diane : Rebecca comme tu pars là il faut vite t’apprêter , Obala n’est pas à côté.
Diane : Mais je la connais, elle peut même faire 2 heures de temps là-bas.
Loic : 😅
On était arrivé dans la chambre et pendant que j’étais allée prendre une douche rapide , Loic était resté
me choisir une tenue . Quand j’étais sortie tout était déjà classé sur mon lit . Je me suis habillée en lui
faisant confiance, il avait beaucoup de goût. J’ai retouché mon maquillage et j’ai pris mon sac à main .
Loic ne faisait que me regarder et son regard me troublait. Après Patrick je ne savais pas que j’allais
ressentir quelque chose d’aussi grand et pour quelqu’un qui avait sensiblement mon âge. Ce que je
ressentais pour lui , même pour Le père de mon enfant je n’avais pas ressenti le quart de ses sentiments
et en si peu de temps .
Loic : ça te déranges ?
Loic : Pourquoi ?
Loic : tu es tellement belle. J’ai bien envie d’arrêter mais je n’y arrives pas .
Moi : ça m’étonne que tu ne sois pas en couple, façon tu sais utiliser ta langue .
Il était sorti et je l’avais suivi. Je n’avais jamais parlé de ma vie à Loic , même évoquer Romarick je n’en
avais pas eu l’occasion. Vu sa réaction quand je lui avais répondu , j’avais compris qu’il y’a des choses
qu’on cache et d’autres pas . Découvrir comme ça que j’avais un enfant, ça devait être trop pour lui . On
était arrivé à Obala vers 17 heures et c’est la musique qui nous avait accueilli quand on avait franchi le
portail . Maman disait un petit repas , mais là c’était toute une fête , qui pouvait attirer l’attention.
René : j’ai toujours dit que tu as les allures de Boss , votre maison est grande et belle .
Moi : Merci ☹️
Ils étaient allés porter le vin qu’ils avaient apportés pour le donner à ma mère qui l’avait reçu avec un
grand sourire aux lèvres .
Diane : Rebecca, il t’a alors construit une maison hein , le type ci va te laisser partir comme ça ?
Moi : même s’il faut que je lui remettes les papiers de la maison pour qu’il me laisse je vais donner.
Moi : il a déjà commencé à poser les questions . Je ne penses pas que ça puisse marcher .
Moi : on verra .
Moi: au début .
Maman : vous faites quoi ici alors que c’est vous qui êtes à l’honneur ? Venez entrer là-bas, on célèbre
dignement, mes grandes filles sont Docteurs.
Nous : 😹😹
On était entré et nous étions installés à la table d’honneur, Romarick sur mes cuisses. Maman avait fait
son discours de bienvenue et on avait lancé les festivités. Il y’avait essentiellement des personnes de la
famille de maman , et quelques amis . Il y’avait même aussi la grand-mère qui m’avait accueilli pour le
lycée, elle était très heureuse et disait que Dieu avait écouté ses prières . J’avais profité de cette
occasion pour lui demander pardon . Du côté de ma famille paternel, il y’avait juste un cousin qui venait
sûrement observer pour aller faire le rapport .
J’avais profité de la soirée Comme je pouvais et je m’étais rapproché de Loic qui m’évitait un peu avec
Romarick .
Romarick : Bonjour 😊
Moi : je ne vais pas rentrer avec vous ce soir je dois rester aider maman .
Moi : D’accord 😊
Il était resté avec Romarick jusqu’à ce que celui ci s’endorme dans ses bras puis, lui , rené, Diane et sa
mère avaient repris la route de Yaoundé . La fête avait duré jusqu’au petit matin puis les gens avaient
commencé à partir . Les garçons faisaient le ménage devant et moi j’aidais maman avec la vaisselle
derrière ,aidées de nos cousines .
Moi : Maman la fête là était grande hein j’espère que ce n’est pas l’argent de l’homme là qui a fait ça .
Maman : tu me négliges trop Rebecca, je fais mes économies pour ça depuis .
Maman : Négliges moi toujours . Mais je dis hein , le gars là c’était qui ? Ton souteneur là ? Tu as déjà
quelqu’un dans ta vie tu ne me dis pas ?
Maman : Vous n’êtes pas encore ensemble, c’est ça ? Parce que ce que moi j’ai vu là hier .
Maman : mais ce que vous avez fait devant le Docteur là hier , j’espère que vous allez assumer.
Maman : je te dis juste la vérité, on ne défie pas un homme comme ça . Tu pouvais faire les choses
doucement.
Moi : maman moi je suis déjà fatiguée de lui , je ne veux plus ! même faire semblant là je ne supportes
plus .
Maman : Le petit gars là tourne déjà ta tête . Il faut souvent arrêter de te précipiter vers les hommes
comme ça .
Moi : maman tu n’aimes pas Loic ? Depuis quand tu parles comme ça ? Tu veux déjà que je restes avec le
vieux Dr là ?
Maman : ce n’est pas ça le problème. La précipitation là peut te créer des problèmes et même te faire
perdre les 2 .
Moi : maman qu’est ce qui t’arrives tu ne soutiens plus mes idées ? Je pensais que ça allait te faire
plaisir.
Maman : moi je suis avec toi , je ne veux juste pas qu’il t’arrive quelque chose , tu es en ce moment le
pilier de cette famille.
Bien qu’elle me dise des choses que je ne comprenais pas venant surtout d’elle , je savais qu’elle avait
en parti raison . Et vu le silence radio du Dr depuis la veille je me demandais bien quel coup tordu il me
préparait ..........
J’avais passé la journée avec maman et Loic était venu me chercher vers 16 heures . Il avait profité pour
saluer maman et donner le paquet qu’il avait apporté à Romarick.
Maman : tu rentres même tôt à la cité là comme ça pourquoi ? L’école est finie non .
Moi : j’ai encore des corrections à faire et puis je dois chercher comment la suite va se passer . je ne
peux pas venir m’installer à Obala , ce ne sont pas les vacances, c’est la vie qui commence maman .
Maman : Mais je pensais que tu devais même d’abord venir faire une ou deux semaines ici , pour passer
un peu de temps avec ton fils .
Moi : je vais venir maman , laisse moi aller régler ce que je dois gérer là-bas .
Maman : ok !
Nous : merci .
Loic : ok .
Moi : on passe alors chez moi pour que je puisses prendre certaines de affaires.
Moi :😅
J’étais passée à la cité et j’avais pris quelques tenues puis j’étais ressortie directement. J’avais vu qu’il
n’y avait pas de lumière chez Diane , elle devait sûrement être chez René. Je n’avais pas traîné parce que
j’avais aussi peur d’une possible embuscade crée par le Dr . Loic vivait du côté de L’entrée Beac à Odza ,
dans un appartement au 3 ème étage d’un immeuble. C’était juste magnifique chez lui , tout semblait
neuf , ça reflétait l’image que j’avais de lui , un gars extrêmement propre . Tout était à sa place , rien ne
débordait. Contrairement à ce que j’avais pensé en venant là , il m’avait installé dans sa chambre car
elle avait une douche interne directement à l’intérieur et avait pris quelques de ses affaires pour aller
dans l’une de ses chambres d’amis . J’avais cru qu’il allait profiter de l’occasion pour me sauter dessus
mais non , il semblait vouloir me faire mariner . J’avais pris ma douche et je m’étais allongée un peu
pour reposer mes yeux car les jours avant je n’avais pratiquement pas dormi ; mais quand je m’étais
réveillée à nouveau il était déjà 7h et Loic se préparait pour le boulot :
Loic : continue alors à dormir , ce sont mes bruits qui t’ont même réveillé. Il y’a tout à la cuisine. Moi je
fais un tour au boulot, je ne vais pas mettre long .
Moi : D’accord.
Je m’étais rendormie pour me réveiller vers 11 heures , faire la cuisine et attendre Loic qui était arrivé à
13 heures par là. Après son bain on s’était mis à table .
Loïc : je vois que tu as encore beaucoup dormi , le chez moi est reposant pour toi .
Moi : mais ta chambre est beaucoup trop grande pour moi seule , parfois je ressens une sorte de
solitude. Pourquoi tu ne dors pas avec moi ?
Loïc : je n’ai pas envie de te sauter dessus la première fois .
Loïc : je t’avais écouté, mais je veux une relation sérieuse avec toi et je veux qu’on prenne le temps de
bien se connaître et de mettre des bases .
Moi : Ok 😅 . Mais dis moi tu ne m’as pas bien raconté pourquoi c’est fini avec la fille que tu étais allé
doter .
Loïc : Elle n’était pas très clair , elle me cachait beaucoup de choses. En plus de ça elle entretenait une
relation avec quelqu’un en Europe et j’ai découvert tout ça d’un coup .
Loïc : on a pas de problèmes avec l’argent chez nous pour réclamer la dote à une fille .
Moi : j’oubliais !
Loïc : vous même vous ne vous battez pas mal , pour une veuve ta mère se débrouille comme elle peut .
Loïc : je veux qu’on sorte , un ami à moi fête son anniversaire et je veux que tu m’accompagnes.
Loïc : on va juste faire un tour rapide chez lui , pour le saluer après on rentre stp .
Loïc : disons que tu es assez mystérieuse et j’ai envie de te connaître mais on dirait que tu ne veux pas
me parler de toi .
Moi : j’ai traversé beaucoup trop de choses, c’est difficile pour moi d’en parler.
Loïc : c’est ton passé, je veux juste le connaître pour voir comment organiser notre futur .
Moi : j’ai fait Romarick quand j’étais au niveau 4 , avec un de mes professeurs. J’ai dû arrêter l’école
d’abord et rentrer chez nous pour accoucher, ce n’est qu’après la mort de Papa que j’ai dû revenir
continuer.
Loïc : Je vois que ta mère s’occupe de lui seule. ton professeur n’avait pas pris ses responsabilités en
main ?
Moi : Non ! Il était marié et sa femme m’avait menacé alors je suis juste partie .
Moi : pourquoi tu me demandes ça comme ça ? Tu vois pourquoi je ne veux pas te raconter mes
histoires non ?
Moi : C’est arrivé quelques fois dans le passé , mais plus en ce moment, je ne fais plus ça .
Loïc : et tu ne me racontais pas ça par peur que je te regardes mal ? On fait tous des erreurs.
Moi : c’est un peu plus compliqué que ça , c’est mieux que maman gère d’abord ça pour le moment.
Loïc : moi je pars à ton rythme j’ai pas de problèmes. On peut décider de se mettre ensemble et de
commencer tout doucement en se voyant certains jours ou un peu plus vite et que tu viennes même
t’installer avec moi , tout ça dépend de toi .
Moi : Je veux bien qu’on essaye , mais ne nous précipitons pas . J’ai encore le chez moi et mon contrat
de baille n’est pas encore fini et en plus je dois d’abord voir comment cava se passer avec le travail
avant de songer à aller chez quelqu’un, je ne veux être une charge pour personne.
Loïc : Chez moi c’est chez toi Rebecca. Tu viens quand tu veux , moi je n’ai pas de problèmes .
Moi : merci .
Loïc : apprêtons nous d’abord , on part , on va continuer à causer la nuit à notre retour .
Moi : ok !
J’étais là devant lui , chez lui , sans interruptions possible car même le Dr ne m’avait pas rappelé jusqu’ici
, et il ne me demandais que la vérité. Je n’arrivais pourtant pas à le lui dire . Ce n’était pas aussi facile
que ça . Bien souvent des gens qui ne sont pas à notre place , peuvent penser que dire ce qu’on a vécu
et pourquoi on l’a vécu n’est que libérateur . Mais je savais au fond que tout ce qui m’étais arrivée
jusqu’ici était entièrement de ma faute et c’est ça qui m’empêchait de me livrer . Je voyais bien le regard
qu’il posait sur moi à chacune de mes déclarations et ça c’était même encore les choses les plus faciles à
dire . Je savais que toutes ces promesses qu’on se faisait auraient une date de péremption, ma vérité
était trop dure à partager . Ces choses immondes que j’avais fait avec le Dr , comment les lui raconter ?
On avait pris la route et n’avions pas roulé longtemps car son ami habitait le quartier Nkondengui .
C’était une jeune femme qui était venue nous ouvrir et nous avait installé. Il y’avait d’autres personnes ,
que je ne connaissais pas . Les autres semblaient s’amuser , Loïc aussi , moi jetais juste là pour
l’accompagner et attendais l’heure où on devait rentrer .
Brenda était devant moi . Toute ronde , plus jolie qu’il y’avait quelques années et d’après ce que je
voyais, enceinte à nouveau . À côté d’elle se trouvait son fiancé qui me regardait avec dédain . Elle me
regardait surprise et Loïc attendait que je fasses les présentations.
Moi : Je suis venue accompagné mon ... , je suis venue accompagnée Loïc.
Loïc : comment ça ?
Il avait rejoint ses amis et le fiancé de Brenda aussi était parti , sans m’adresser le moindre bonsoir .
Brenda : Il a été déçu par toi en découvrant la vérité et depuis il ne veut même pas que j’évoque ton
nom . C’est un peu compréhensible non ?
Brenda : je parles de Yaoundé, Tata m’avait dit qu’apparemment vous restez déjà à Obala.
Brenda : c’est ta tante non , même si tu l’as blessé vous restez une famille.
Moi : Oui .
Moi : de quoi ?
Brenda : il ne doit pas souffrir de vos problèmes de famille, fais le rencontrer son père . Tonton m’a dit
qu’il n’arrivait pas à voir l’enfant et il en souffre. En plus il pourrait te libérer avec la charge de l’enfant
cava t’éviter de sortir avec les papas comme il m’a raconté là 😪. Ne le condamne pas alors que l’erreur
vient aussi de toi . Cherches au plus tôt à lui faire voir son enfant.
Moi : D’où te viens l’idée de croire que tu peux me donner des ordres . Peut-être avec le temps tu as
oublié qui je suis .
Mais pour qui elle se prenait avec son nouvel air hautain . Elle pouvait bien avoir un mari qui me
méprisait, une bonne situation vu ses allures , une voiture ou tout autre chose , mais devant moi elle
restait la même Brenda avec qui j’avais grandi et qui ne pouvait me parler n’importe comment ...........
#Episode_29
Moi : C’est le fait d’avoir les enfants et un mari là qui fait déjà croire que tu connais trop la vie ?
Brenda : je ne veux pas me chamailler avec toi , j’espérais te redonner un peu de bon sens . J’ai des
enfants et je sais qu’un enfant est toujours bien près de son père . Vas leur laisser l’enfant ça peut aussi
t’aider à te relever .
Moi : Mais tu me parles de quoi là ? Quand tu me regardes je sembles au sol ? Je donnes mon fils à ton
oncle parce qu’il me dépasse ?
Brenda : S’il ne te dépassait pas tu ne serais pas obligée de coucher avec des hommes qui peuvent te
donner la vie.
Moi : ce n’est pas par manque d’argent madame, il faut encore mieux te renseigner.
Brenda : tu me fais tellement pitié Rebecca. La quantité de malédictions que tu portes partout où tu fais
ta mauvaise vie là au lieu de te concentrer sur comment t’en sortir pour toi . Et celui avec qui tu es là, il
sait même qui tu es ?
J’avais pris mon sac et m’étais dirigé vers la porte . Même pas un moment de répit pour moi , j’allais de
problèmes en problèmes . Depuis quand Brenda était devenue ce genre de personnes ? Avait-elle raison
? M’en voulait elle toujours d’avoir eu une histoire avec son oncle ? Une chose est sûre ce n’était plus
ma sœur de l’époque . Quand j’étais arrivée en bas de l’immeuble j’avais commencé à m’inquiéter car
j’avais remarqué que Loïc ne m’avait pas suivi. Qu’est-ce que Brenda pouvait bien lui dire là-bas ? Rien
de bon c’est sûr.
20 minutes j’étais toujours adossée à la voiture et il n’était toujours pas là. Je voulais prendre mon taxi
et rentrer à la cité , mais mes clés étaient chez Loïc et j’avais trop honte pour repartir à la fête . Alors
j’avais appelé Diane «
- Bien où même ? Nous sommes sortis là et on a croisé Brenda, elle vient me faire la morale que je dois
donner Romarick à son père et sa femme.
- je t’assures que non . C’est sûrement parce qu’il y’avait les gens autour.
- Toi aussi ! Quand on va finir de te salir en ajoutant les condiments maintenant tu vas gérer ça comment
?
- je n’ai même pas la tête à ça . C’est pour ça que je t’appelais , je vais venir dormir chez toi .
- Ouais est ce que je suis alors à la maison ? Je suis chez mon gars et il ne peut même pas laisser sortir à
cette heure . Restes tu arranges le problème une fois non.
- courage ma puce .»
Loïc arrivait d’un pas nonchalant, il avait le visage serré un genre là je sentais que ça avait cuit.
Loïc : comment je viens avec toi quelque part et tu sors comme ça sans même t’excuser ?
Moi : je n’étais plus dans mon assiette.
Loïc : Pourquoi ?
On avait roulé en silence . Moi je réfléchissais sur comment j’allais commencer et lui il semblait
tellement pensif que je me demandais ce qu’il savait . On était arrivé et on s’était installé au salon .
Loïc : Je t’écoutes .
Loïc : je deviens bien dire au revoir avant de partir. Mais ce n’est pas ça le sujet .
Loïc : Pourquoi tu te chamaillais avec ta sœur ? Que je viens même de découvrir vu qu’avec toi je
découvres les choses tous les jours .
Loïc : il faut qu’on se comprenne, Rebecca si tu ne veux pas parler clairement tu laisses tomber je suis
fatiguée de tes jeux de caches caches, donc soit claire sinon fermes là !😒
Moi : Tu peux croire ce que tu veux , moi seule sait ce que j’ai vécu .
Loïc : Et vu à quel point tu as honte d’en parler, tu sais que tu avais mal agit .
Moi : Oui je sais que j’ai mal agit et je l’ai jusqu’ici payé très cher .
Je lui avait donc fait le récit de ma vie jusqu’au deuil de maman . Il m’écoutais sans parler et bizarrement
semblait me prendre en pitié, comment ne pas ? Vu que j’étais en larmes pendant que je parlais.
Moi : Et donc quand Brenda m’a dit aujourd’hui que je devais aller leur remettre mon enfant ça m’a fait
m’emporter.
Loïc : Pourquoi tu ne me fais pas confiance ?
Loïc : peur ?
Loïc : je t’ai dit que je suis désormais avec toi je ne vais pas laisser que qui que ce soit ne te prennes ton
enfant, notre enfant .
Moi : 🥺🥺
Loïc : je suis avec toi et je t’acceptes avec tes erreurs et ton passé . Je t’aime et je veux construire avec
toi si tu me le permets et me donne une place dans ta vie .
Il s’était avancé vers moi et m’avait donné un baisé , le premier depuis très longtemps qui me donnait
des frissons . Il était tellement doux , comment un homme pouvait être aussi parfait . Toujours avec
beaucoup de délicatesse , il m’a porté et m’a emmené dans la chambre . Il m’a allongé sur le lit et a
continué à m’embrasser . Ses caresses me transportaient j’avais une seule envie , qu’il m’enlève mes
vêtements. Comme il tardait à le faire , moi j’avais commencé à lui enlever les siens .
Loïc : La fille ci , tu ne veux pas qu’on dorme juste comme ça hein 😏
Moi : non ! J’ai déjà trop traîné cette envie avec moi .
Loïc : moi je veux qu’on attende encore un peu , je veux être sûr qu’on sache où on va .
Je m’étais levée et avait pris le relais . Je l’avais déshabillé complètement et avait fait pareil . J’étais
montée sur lui et avait commencé à l’embrasser et ......... vous savez quoi 😉
Loïc : je suis là tu n’as pas besoin de craindre quoi que ce soit et qui que ce soit .
Loïc : Donc avec toute ta gueule que tu as souvent là tu pouvais être comme ça ?
On s’était endormi ainsi dans nos causerie et nos câlins . On aurait même pu dormir jusqu’au soir si si
mon téléphone n’avait pas commencé à sonner dans tous les sens . J’avais d’abord paniqué en pensant
que c’était le Dr mais c’était Diane .
J’avais mis mon téléphone sous silencieux et je me suis recouchée sans plus pouvoir fermer l’œil . Diane
jamais ne m’aurait appelé avec autant d’insistance si ce n’était pas grave ...................
#Episode_30
Vu que je ne prenais pas mon téléphone ,c’est le téléphone de Loïc qui avait commencé à vibrer .
« - Oui Diane
- Elle dormait .
- stp dis lui de me rappeler.
Elle avait raccroché sans qu’il ne puisse demander ce qui se passait mais on avait suivi beaucoup de
bruits autour .
Moi : C’est sûrement rien de grave ne te déranges pas je vais y aller toute seule.
Loïc : Et bien prépares toi et on y vas . Je ne vais pas te laisser aller là-bas seule .
Je sentais que ce n’était pas bon signe tout ça , mais comment retenir Loïc, même si je partais sans lui il
allait me suivre . Quand on était arrivé à la cité, un camion de déménagement transportait les effets de
ma chambre , sous les regards de tous les voisins qui étaient sortis regarder la scène. Il y’avait Diane qui
bavardait en disant qu’on ne peut pas transporter mes choses en mon absence.
Directement j’avais couru pour entrer dans la chambre qui était déjà pratiquement vide , je m’étais
rappelée que je gardais tous mes diplômes et relevés de notes dans une de mes valises. Il n’y avait
même plus une trace de valises ou de vêtements dans le placard. Rien ne m’appartenait dans cette
chambre , mais tout ce qui était dans ce placard m’appartenait et ils n’avaient pas le droit de me le
prendre . Si mes diplômes partaient je serais dans une situation compliquée.
Diane : je suis arrivée ils avaient déjà presque tout pris , on ne m’a même pas laissé prendre tes habits,
on m’a brutalisé ici . Et les voisins ci un truck comme ça se passe personne ne m’aide .
Un voisin : Donc on voit les hommes en tenus on entre dans la bagarre ? Quand vous partez souvent
vous créer des problèmes c’est pour qu’on vienne gérer le retour ?
Diane : c’était où ?
Diane : c’est encore dans le camion là-bas. Si on peut même aller supplier là-bas pour qu’ils donnent. Le
pays ci hein , quand tu es quelqu’un tu veux piétiner les autres .
Il était sorti et on l’avait suivis. Moi je n’arrêtais pas de pleurer . Je me demandais si avec ce qui
m’arrivait ici maman n’était pas en danger à Obala. Je n’avais même pas remarqué la présence de René
depuis le début qui se chamaillait avec un chargeur dehors .
René : le pays si me gagne . Donc comme un monsieur a décider d’aider quelqu’un, le jour où il décide
que l’aide est finie il vient en son absence vider la maison ?
René : il n’est pas là lui même. N’est ce pas il a envoyé les gros bras ?
René : la propriétaire de la chambre est là permettez lui de prendre des affaires importantes pour elle .
Le policier : Quand les petites filles là sortent et bénéficient de l’argent des hommes ici , elles sont
contentes. Mais quand il s’agit de bien se comporter elles en sont incapables. On m’a dit de tout
embarquer si elle veut récupérer quelque chose elle sait où se rendre , ce n’est plus de mon ressort là-
bas.
Loïc : je ne sais pas qui vous a envoyez et pourquoi mais elle a juste besoin de ses valises et de ce
qu’elles contiennent.
Le policier : Ce que vous bavarder là c’est pour vous . Elle même sait là où elle doit partir pour récupérer
ses valises .
Moi : Loïc stp ne les laisse pas partir avec mes valises 😭 stp ne les laisses pas partir avec .
Une autre : Le beau gars d’autrui, il ne savait même pas que c’était avec le serpent qu’il sortait .
C’est à se genre de moment qu’on voit souvent les gens qui nous détestent secrètement sortir leur
venins . Et on ne me loupait pas, les fax, pour la plupart faux sortaient de partout . Loïc au milieu de tout
ça était perdu , je le voyais perdre son sang froid , je voyais surtout une réelle déception sur son visage .
Diane : Ah fermez vos bouches là-bas. Vous parlez parce que vous connaissez d’abord quoi de sa vie ? À
part inventer les trucks pour combler votre jalousie vous pouvez encore faire quoi ?
Un voisin : tu parles que toi même tu es différente ?
René n’avait pas supporté et avait plongé sur lui , il n’avait jamais supporté qu’on parle mal de Diane .
Loïc était parti séparer en calmant René. Pendant ce temps le Policier avait essayé de partir en profitant
du brouhaha et j’avais agrippé sa main et m’était mise à genoux.
Moi : svp monsieur 😭vous avez aussi des enfants moi je n’ai personne , je suis orpheline et j’ai toujours
dû me battre comme je pouvais . Je ne suis pas fière de moi et je regrettes amèrement mais donnez moi
une chance 😭 pour l’amour de vos enfants faites ça pour moi . Permettez moi de prendre mes diplômes
dans la valise . Je me suis battue et j’ai tout sacrifié pour avoir ces diplômes. Ma pauvre mère , mes
frères et mes sœurs , mon fils , tous comptent sur moi . Ces diplômes je me suis battue à la sueur de
mon front pour les avoir , les nuits blancs, c’est mon dur labeur . Svp pour l’amour de vos enfants
permettez moi juste de prendre ça . Partez avec tout le reste , même ce qui m’appartiens ,mais donnez
moi juste ça .
Ce dossier était plus qu’important pour moi . Il y’avait tout ce qui pouvait m’aider à l’intérieur à
l’intérieur : mes diplômes , les papiers de la maison et du terrain . S’il récupérait ça il allait me faire
chanter pendant un bon bout. Loïc était arrivé derrière moi pour me soulever du sol .
Loïc : permettez lui de prendre ses diplômes et ses cours , ça lui appartient. Si vous ne le faites pas vous
aurez une plainte sur votre bureau demain à la première heure et même s’il faut déplacer les médias
pour montrer à tout le monde comment vous faites des actes frauduleux, je vais le faire .
Le policier : Si je donnes c’est parce que j’ai pitié d’elle, tu ne peux pas me menacer . Quand vous
commencez à manger la nourriture des grands là, les ailes ont tendance à pousser .
Le policier : mademoiselle il faut aller prendre vos choses avant que je ne changes d’avis .
J’étais seulement partie en courant et avait commencé à recenser mes cours et mon porte-documents
qui contenait mes papiers importants . Je voulais aussi prendre mes affaires, celles que j’avais acheté de
moi même et qui me tenaient à cœur , mais ça aurait pu virer à autre chose . J’avais donc pris ce qu’on
m’avait permis de récupérer et je m’étais reculé pour les voir démarrer et partir . Pour une leçon , Le Dr
Owona m’avait frappé comme il fallait!
Je ne voulais pas rester là à écouter les commentaires des uns et des autres alors j’étais partie entrer
dans la chambre de Diane pour engager mes pleurs . Diane m’avait suivi et essayait de me réconforter
comme elle pouvait . René et Loïc étaient restés à l’extérieur. Je ne sais pas ce qu’ils y faisaient, mais ce
n’était pas plus mal ,je ne voulais pas soutenir le regard de Loïc en ce moment.
Diane : Rebecca il faut appeler ta mère tu lui dis de bien fermer le portail.
Moi : 😭😭
Diane : Laisse je vais l’appeler moi même. Tu ne peux même pas parler dans cet état .
- on a envoyé vider sa chambre aujourd’hui et ils ont tout pris , même ses affaires à elle .
- eeeeeeeeh j’avais dit l’affaire ci . Ils ne vous ont rien fait j’espère.
- Non maman, nous on va bien .
- l’homme là est même comment ? Il veut me tuer mon enfant ? Il va devoir me passer sur le corps pour
ça .
- Non je n’ai pas de ses nouvelles depuis . Mais il ne peut même pas venir me tenter ici , j’ai de grands
garçons à la maison , on va le corriger et bien , c’est quelle histoire ça ?
- akaaa je n’ai pas peur de lui ma fille . Je ne suis plus comme avant avant là. Ma seule fille qui a
fréquenté il veut me tuer l’enfant ? Pour que les autres deviennent quoi si je meurs ? Et elle est où là ? Il
faut lui dire de venir ici .
-Elle est chez moi , ne t’inquiètes pas maman , je prends bien soin d’elle. Mais elle va venir là-bas au plus
tôt .
Diane : stp calme toi ma puce . Le pire commence à passer . Tu as pu prendre tes affaires importantes s’il
veut il récupère tout mais il te laisse en paix .
Loïc et René venaient de faire leur entrée, j’étais couchée, repliée sur moi même donc je ne pouvais pas
vraiment les voir .
René : Bébé comment elle va ?
Diane : Déjà ?
Loïc : j’ai un boulot que je dois remettre demain et avec tout ça je l’avais oublié.
Diane : je vois .
Rene : c’est mieux qu’on aille alors ensemble, comme ça tu me dépose où tu peux . Diane tu restes avec
Rebecca non ?
Ils étaient sortis et j’avais repris les pleurs , cette fois ci en grelottant et en bavardant en même temps .
Loïc était parti , sans me dire au revoir ou encore me proposer qu’on reparte ensemble comme on était
venus . J’étais tellement mal , je venais de retrouver l’amour et je venais à nouveau de le perdre . Mon
téléphone s’était mis à sonner et c’était le sorcier de Dr .
«- Tu vois que tu ne dois pas m’énerver non , donc comportes toi bien maintenant. Je comprends que le
petit jeunot là a un peu troublé ta tête à un moment mais il fallait remettre les pendules à l’heure . Tu
sais que je t’aimes Rebecca et si je ne suis pas un peu dur avec toi , tu seras trop têtue . Ne t’inquiètes
pas pour la chambre là ça ne t’allais plus de toute façon . Comportes toi désormais bien , je comptais
même te prendre un appartement bientôt. J’ai même aussi prévu un voyage pour toi et ta copine à
Dubaï donc tu sais ce que tu as à faire .
- Toi et moi c’est fini ! Même mon ombre tu ne verras plus . Tu as voulu m’humilier et me causer du
tord , et bien je vais te montrer qui je suis quand on me pousse dans mes extrêmes.
- Et ce n’est que le début . Même dans tes lieux de services , chez toi à Soa , je vais venir t’humilier, tu ne
sais même pas qui je suis , je vais te mettre mal à l’aise .
- Moi étoile personne ne peut l’éteindre , même pas toi . Même si tu bloques toutes mes portes ici , je
trouverais un moyens d’aller continuer ailleurs tu sais que rien ne peut me stopper.
- Rebecca calmes-toi . C’est juste un problème de couple , ce n’est pas comme ça qu’on va gérer ça !
- Tu as vu où que toi et moi on était en couple ? Tu as profité de ma nécessité pour abuser de moi . Tout
ce que tu m’as donné je l’ai mériter en supportant ta vieillesse et ta perversion malsaine chaque fois que
tu en avais besoin . De quelle relation tu parles ? Tu me dégoûtes depuis le premier jour où tu as posé ta
main sur moi .
- Rebecca c’est...
- Si tu as pensé à un moment que t’ai aimé tu es bien fou . Quand tu me vois je peux aller signer l’acte de
mariage avec toi ? Tu me mérites ? Tu es plus âgé que mon feu papa . Tout ce que je te disais ou faisais ,
c’est parce que je n’avais pas de choix . Comme tu as commencé la guerre allons y au moins maintenant
je n’aurais plus à te supporter.
»
J’avais raccroché sans le laisser finir , même seulement écouter sa voix me donnait des migraines. Diane
était entrée et avait refermé la porte derrière elle.
Diane : il est juste choqué , je dirais . Laisse lui un peu de temps . J’ai essayé de causer avec lui là dehors ,
René et moi on lui a expliqué que tu n’avais pas le choix .
Diane : Il n’a rien dit mais il nous a écouté quand même, laisses lui un peu de temps .
Diane : tu aurais dû lui dire ça toi même. Les choses qu’on racontait là dehors c’était grave . Et quand il a
même encore découvert que c’était le Dr non , tout ce qu’on peut faire c’est le laisser digérer .
Moi : S’il ne revient pas non , je sens que mon cœur va me lâcher cette fois pour de bon .
3 jours après, toujours chez Diane , Loïc ne m’avait pas fait signe . Je m’étais donc résignée à allée passer
un peu de temps chez maman à Obala , chez qui j’avais trouvé confortablement installé au salon ,
Patrick et sa femme. Moi qui voulais me défouler sur quelqu’un , et bien j’étais servie , j’avais deux pour
le prix d’un ...........
#Episode_31
Moi : maman les gens ci font quoi ici ?
Maman : je viens aussi de rentrer du marché, j’ai trouvé que l’imbécile de Lydie les a fait entrer sans
mon autorisation.
Tata : Maintenant que mon grand-frère ne vit plus tu montres ton vrai visage hein comme tu étais
toujours molle molle là.
Moi : Hum je sens que tu veux mourir entre mes mains . Tu viens parler fort à ma mère chez moi ? On
n’est plus dans votre village là hein .
Moi : C’était parce que je te respectais un peu , aujourd’hui là non tu vas comprendre, vous faites même
quoi ici ?
Maman : Il a un fils ici ? Depuis quand ? Je pensais que ma fille t’avais ramené une grossesse de dehors .
Donc tu connais déjà l’auteur ?
Moi : Qui est ta mère ici Patrick ? Tu appelles ma mère pour lui dire quoi ? Sortez comme vous êtes
venus .
Moi : Quels enfants maman ? Aucun des enfants là ne sont ses enfants. Elle pousse son mari à engrosser
les femmes dehors après elle récupère.
Tata s’était levée et avait foncé sur moi . Elle m’avait donné le premier coup sur le visage . Je devais
laisser ? J’ai aussi envoyé ma part , puis un deuxième et un troisième et hop on était au sol . Maman
s’était aussi levée et avait atterri sur elle . J’avais profité de l’intervention de maman pour aller chercher
le tuyau à gaz . Quand Patrick m’avait vu entrer avec ça , il s’était levé pour venir m’arrêter, mais un de
mes grands cousins qui vivait à la maison là stoppé net et ils ont engagé pour eux . J’ai fouetté la femme
là comme un bandit. Je mettais toute la force , toute la colère, toute la frustration que j’avais ressenti
jusqu’ici. Même ses cris de supplication ne me freinait pas . Fallait voir les blessures sur son corps
comme elle était brune là.
Même Patrick avait eu sa dose , les gars qui ont grandi au village ne blaguent pas lorsqu’il s’agit de se
bagarrer .
Moi : Lydie apporte moi un sceau d’eau là-bas . On va un peu rafraîchir la femme ci .
Elle était partie en courant me prendre de l’eau que j’avais versé en plein salon sur le corps de tata . Les
cris de la femme là non , ça m’apaisais un genre là. Maman et moi on s’était éloignée d’elle Et Patrick
était venu en courant pour la soulever . Donc l’homme ci aime vraiment sa femme ci et part partout
pour déranger les filles d’autrui .
Tata : ah lâche moi ! Ne me touches pas. Le mariage là va d’abord s’arrêter là. Nous sommes arrivés au
niveau où la villageoise que j’ai comme nièce essaye de me tuer parce que tu es monté sur elle ? Quand
tu décides de me tromper tu pars même le faire avec qui ? Quelqu’un qui n’a rien dans la cervelle, une
petite idiote comme ça . Tu me manques de respect jusqu’à quel point ? Regardes comment tu me
ridiculises. Mais c’était la dernière fois je te dis , la dernière.
Patrick : Stp bébé calme toi !
Tata : je me calmes quoi ? On est même d’abord venus faire quoi ici ? J’étais aussi obligée de prendre
l’autre bâtard ci ? Ceux que j’ai à la maison ne me suffisent pas ?
Maman : Hum donc l’affaire ci est vrai ? Ce sont toujours les femmes qui n’ont pas d’enfants qui font les
choses comme ça .
Patrick : je ne vous permets pas de parler à ma femme comme ça . C’est une merveilleuse femme , je
n’aurais pas rêvé mieux .
Moi : Pardon porte ta femme tu pars dire ça chez vous . Allez faire votre sorcellerie là là-bas, on ne veut
plus vous voir ici .
Patrick : Rebecca ça ne va pas finir comme ça . Tu tapes sur la femme de qui ? Je vais te porter plainte
pour coups et blessures, tu vas d’abord faire les jours en cellule. Et mon fils je vais le récupérer même le
droit de visite tu n’auras pas .
Moi : le fils de qui ? Peut-être tu es malades . Je ne suis pas les filles à qui tu as fais ça hein renseignes
toi encore bien .
Il avait voulu venir vers moi un genre là et mes cousins l’avaient encore pris en charge . On le tapait
comme on tape un bandit . Je voyais seulement le sang sur ses vêtements, son visage autrefois beau ,
était aujourd’hui défiguré. Tata sentait déjà que son mari pouvait mourir , alors elle était sortie avec le
peu de force qui lui restait pour aller appeler à l’aide . J’ai pris peur que des gens ne viennent trouver un
cadavre chez nous , alors j’ai demandé à mes cousins d’arrêter de le frapper et de le mettre dehors .
Quand on sortait avec lui pour le conduire à sa voiture, tata était déjà revenue avec 2 policiers , c’était
normal , le commissariat n’était pas loin de chez nous .
Tata : Regardez vous même, regardez ce qu’ils ont fait à mon mari .
Policier : Qui est le propriétaire de cette maison ?
Policier: et vous laissez que des choses comme ça arrivent chez vous ?
Maman : C’est eux qui sont venus m’agresser chez moi . Comme ils savaient que je suis veuve et sans
défense, ils venaient finir avec moi . Heureusement que j’ai mes neveux avec moi.
Policier : Mais si on vous agresse , vous les mettez dehors . Vous n’agissez pas comme des malfrats ,
regardez comment le monsieur marche à peine .
Policier : Normalement.
Le type s’était tourné vers moi , et vu la façon il m’avait regardé je sentais qu’il était disposé à prendre
mon parti si je m’expliquait bien . Ça avait parfois du bon d’avoir des atouts , surtout avec mon kaba qui
était déjà un peu déchiré au niveau des seins .
Tata : Tu vas porter plainte contre moi que je t’ai fait quoi petite sorcière ? Une imbécile comme ça.
Policier : madame on ne parle pas comme ça devant les forces de l’ordre . Vous voulez qu’on vous
embarque ?
Tata : quoi ? Je viens vous appeler vous dites que vous voulez m’embarquer ? Chéri viens on va aller
porter plainte à Yaoundé, les villages ci !
Policier : madame vous voulez dormir en cellule ? Vous venez déplacer les gens sans même expliquer ce
qui se passe .
Moi : Monsieur 😔 ma tante ci m’avait prit chez elle pour que je fasses mes études supérieures là-bas,
en faculté de médecine. Apres son mari a commencé à me violer .
Moi : Toi , violeur . C’est toi qui m’a violé . Il me violait chaque fois qu’il le pouvait .
Policier : Madame vous saviez que votre mari violait votre nièce ?
Maman : Donc tu étais venue me prendre ma fille pour qu’elle aille se faire violer chez toi 😭😭😭 eeee
la famille africaine.
Policier : Donc vous voulez nous faire croire que vous étiez au courant d’une relation entre votre mari et
votre nièce et vous avez laissé passer ?
Policier 2 : elle ment didonc ! Ça ce sont les femmes qui couvrent leur violeur de mari .
Policier : vraiment les gens sont terribles. Vous n’avez pas honte Monsieur ?
Patrick était abasourdi, il ne savait même pas quoi dire , mais il sentait que si je maintenais mon histoire
ça allait l’amener loin . À moins qu’il ai gardé des preuves , ce qui bien sûr était peu probable, c’était sa
parole la mienne . Ce genre de procès allait entacher sa carrière.
Moi : Aujourd’hui comme ils ont appris que j’ai pu sortir Docteur , ils sont venus arracher l’enfant pour
me faire le chantage .
Policier 2 : il faut venir déposer ta plainte , cette histoire doit être un exemple pour d’autres jeunes
filles.j’ai toujours dit que la famille est souvent plus dangereuse que les gens du dehors .
Policier : Oui les autres là, allez porter plainte à Yaoundé, vous allez vous retrouver au procès.
Tata : Patrick , Patrick oooo si je pars en prison à cause de tes folies 😭😭😭😭je te dis que le mariage ci
va finir aujourd’hui.
Policier : vous allez goûter la prison monsieur. Quel arrangement quand vous violez les enfants des
gens .
Moi : Tu ne vas jamais avoir mon fils même dans tes rêves , violeur !
😹😹😹
Ils étaient partis sans se retourner, chacun de son coté. Les policiers avaient insisté pour que j’aille
déposer ma plainte , mais maman avait dit qu’elle avait pitié de sa belle sœur .
Policier : En tout cas s’ils reviennent vous embêtez, vous savez où nous trouver .
On était reparti à la maison et en soirée Patrick m’avait écrit pour me dire de laisser tomber mes
mensonges et de rester avec mon "enfant maudit " , que Dieu allait me récompenser pour tout ce que je
lui avait causé comme problème dans sa vie . Qu’il avait décidé de quitter tata pour moi mais qu’il
souhaitait aujourd’hui qu’on ne se recroise jamais . Il faisait à qui ? C’était même une libération pour
moi . Brenda aussi m’avait appelé pour m’insulter et je ne l’avais pas loupé à mon tour avant de la
bloquer définitivement cette fois . S’en était finit pour cette partie de ma vie ........
*Episode 32*
*JL*
Ça avait peut-être été facile avec le cas de Patrick parce qu’il avait peur que je gâches sa réputation et
aussi de perdre sa femme car celle ci ne voulait plus rien avoir à faire avec nous et cela impliquait aussi
Romarick. De toutes les façons son fils lui importait peu , il voulait juste un motif pour de nouveau avoir
à agir dans ma vie .
J’avais désormais la paix de ce côté, mais le Dr Owona m’inquiétais sérieusement. Il m’avait promis de
me mettre mal à l’aise et de me faire regretter de lui avoir dit non . Je lui avais proposé de lui remettre
les papiers de la maison pour qu’on se sépare à l’amiable, mais il m’avait dit que rien ne pouvait me faire
ne plus être à lui . J’avais contacté sa femme à Soa pour lui dire que son mari me harcelait, ça avait créé
des problèmes entre eux qui l’avait calmé 2 semaines , mais le retour était venu nous trouver à la
maison , des bandits étaient entrés chez nous et avaient vidé la maison comme ils pouvaient en nous
faisant une grosse frayeur . Le lendemain du coup , j’avais reçu un message d’un numéro inconnu qui me
disait que la prochaine fois on allait toutes être violées dans la maison . L’heure était grave , surtout
quand je m’étais faite affectée à yocadouma et qu’il me disait chaque soir qu’une fois partie il allait
rester se charger de ma famille.
Moi : Je suis sûre qu’il est derrière l’affectation là maman , on ne peut pas m’envoyer dans un village
comme ça pour rien .
Moi: Petit ? Et il dit qu’il va rester vous traitez ici . Je ne bouges pas , je vais travailler même dans une
clinique privée ici .
Moi : il ne peut pas maman . Tout est à mon nom . Et puis j’ai l’impression qu’il est content quand nous
sommes ici parce que là il peut faire ses magouilles.
Maman : Rebecca moi je ne veux même plus rester ici . Avec son coup de l’autre jour là, qu’il reste
même avec tout .
Moi : ah maa on est là. On a recommencé à s’écrire et à s’appeler régulièrement mais quand on se voit
c’est encore un peu un genre .
Maman : Si c’est pour toi , ce sera pour toi , fais confiance à Dieu .
Moi : Oui maman , c’est ce que je fais . Bon je vais te laisser tu sais que Diane m’attends.
J’avais retrouvé Diane chez René. Depuis la soutenance elle y passait un peu plus de temps et comptait
même s’y installer définitivement. C’était un petit studio bien équipé et c’était bien mieux que sa
chambre.
Moi : Chaque fois que je te vois ces jours ci tu es encore plus belle hein .
Moi : ooooor félicitations ma puce . Tu vas connaître les joies de l’enfantement 🤗 c’est ça que vous
vouliez m’annoncer ? René est même où ?
Moi : Loïc est ici ? Je ne savais pas . J’allais d’abord savoir comment ? Est ce qu’il me gère ?
Diane : Il t’aime pourtant beaucoup. Quand il est avec nous il passe le temps à parler de toi . Bientôt tu
auras un autre bébé .
Moi : Pour ça il faudrait même qu’on couche ensemble. Depuis là on s’embrasse à peine .
Moi : je suis contente pour ta grossesse ma sœur . Heureusement que le sorcier là ne t’a pas aussi fait
affecté dans un village. L’HÔPITAL CENTRAL c’est pas mal Doc .
Ils venaient d’arriver. René m’avait fait un bisou sur la joue et était allé chercher des verres pour
trinquer. Loïc m’avait fait une centrale un genre un genre et s’était assis près de moi. On avait bu et
causé en riant comme à l’époque. J’étais tellement contente pour eux , je ne leur souhaitais que le
meilleur.
Diane : Rebecca Apparemment le Dr là a voyagé pour une conférence , j’ai vu le statut d’une amie .
Moi : et ça me fait quoi ? Quand il va rentrer il va recommencer avec les menaces non 😪😪
René : On est pas arrivé au prix , mais c’est mieux de prendre . En plus il est prêt à payer dès que
possible, c’est un homme qui vient d’Europe et qui voulait construire ici , mais il pense que c’est mieux
d’acheter et de faire ses modifications une fois .
Deux semaines après la maison était vendue et le nouveau propriétaire devait venir prendre possession
de son bien donc on devait libérer . J’avais par cette vente gagner beaucoup de millions et grâce à ça je
pouvais recommencer ma vie . Le premier projet était de partir loin de là. Loïc m’avait beaucoup aidé
cette période la même comme il boudait parce que j’avais vendu la maison . Pour lui je devais tout
laisser derrière moi et le laisser gérer la suite . Mais je n’étais pas d’accord. Maman , ses enfants et ceux
qu’elle avait accueilli, étaient au nombre de 10 . Même s’il me disait qu’il pouvait gérer , je trouvais que
c’était un peu trop , surtout que je pensais mettre les plus petits à l’école , et les grands dans des
formations. Malgré lui , il m’avait donc aidé à faire déménager ma famille.
Il avait trouvé une maison assez confortable même comme pas aussi grande que celle D’Obala , dans la
ville de Bertoua. On l’avait équipé et tout le monde s’était installé. Il avait pensé à cette ville car il y avait
un oncle colonel qui veillerait sur maman au cas où le Dr finissait par les retrouver là-bas . Lui et moi on
avait encore fait quelques jours là-bas à l’hôtel, avant de repartir sur Yaoundé avec Romarick. Ces jours
je m’étais arrangée à trouver des écoles et où faire des formations, et Loïc avait aménagé la boutique
que j’avais louer pour maman , il fallait qu’en plus de mes transfert de temps en temps , elle puisse
quand même joindre les deux bouts .
On était donc reparti avec Romarick car je voulais qu’il vive avec moi chez Loïc . Maman était triste et
disait que je lui arrachais son bébé . Mais vu qu’il avait déjà été assez loin de moi , je ne pouvais plus le
laisser . Loïc m’avait trouvé un boulot dans la clinique d’un ami à lui . Le salaire n’était pas trop bon ,
mais mon gars s’occupait tellement bien de moi que ça m’importait peu . On vivait la petite vie de
famille heureuse et comptions même aller officialiser quand le Dr avait réapparu dans ma vie . Très
furieux d’avoir constaté que j’avais fait disparaître ma famille, il avait découvert où je travaillais et un
soir où je rentrais , il avait envoyé des gens m’adresser et me violer .
Quand j’étais rentrée ce soir là pleine de blessures Loïc avait piqué une très grosse colère et disait qu’il
allait le faire mettre en prison . Mais avions nous des preuves ? Non ! Il s’amusait même à m’appeler
avec des numéros inconnus pour me dire que chaque mois j’aurais ce traitement jusqu’à ce qu’il se
fatigue. J’étais traumatisée.
Loïc : comment ça ? Ne plus vouloir de mon fils comment ? Il sera plus en sécurité là-bas surtout que tu
ne seras plus ici .
Moi: ☹️
Loïc : Grâce à un ami j’ai trouvé une université où tu iras faire ta spécialisation en Neurochirurgie au
Canada . J’ai déjà tout réglé, tu pars le mois prochain.
Loïc : oui ! Je suis fatigué de te voir souffrir ici . Là-bas personne ne te feras plus du mal .
Loïc : part d’abord, les solutions ne manquent pas pour se voir . Et ne t’inquiètes pas pour maman je vais
rester prendre soin d’eux .
Loïc : j’ai déjà appelé maman pour lui dire qu’on vient en semaine. Et j’ai aussi appelé à Bertoua ta mère
dit qu’il faut vraiment que tu partes 😹
Moi: 😹
Ça fait 4 ans que je vis au Canada . J’étais arrivée ici en étant enceinte sans le savoir et j’ai donné
naissance à un deuxième petit garçon , Loïc. Il ressemble tellement à son père qu’il me fait sentir sa
présence tous les jours . Tout le monde va bien au Cameroun je prends de leur nouvelles tous les jours .
Diane et René ce sont mariés à l’état civil le 5 mars dernier . Ça m’a fait mal de n’avoir pas pu y assister ,
mais les 300 photos et vidéos que j’ai reçu m’ont réchauffée. Aux dernières nouvelles le Dr Owona est
gravement malade , Qu’est ce qu’il est encore allé porter ? Je le détestes mais je ne lui souhaites pas de
mal finir . Mon gars vient me voir 2 fois par an , quand il prend son congé. Notre couple marche à
merveille et on compte se marier l’année prochaine quand j’aurais fini ma spécialisation. Justement en
parlant de lui , il arrive la semaine prochaine et avec cette fois pour me faire plaisir , Romarick qui
restera avec moi et son petit frère dès la rentrée prochaine. Et oui , Rebecca, la petite villageoise
amoureuse de son oncle est finalement bien finie 😉...............
*Fin!!!*
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