I. Constitution et fonctionnement
1) Description
1
.
.
ℎé !"!
. $% $é&"''"(%
)'*'% "+%,
*"(-%
*"."
.
. .
2
.
..
empilement de tôles
ferromagnétiques
anneau de
Court-circuit
barres
/
0~
2) Principe de fonctionnement
adéquat de pulsation 2, ils créent (théorème de Ferraris) paires de pôles d’un champ magnétique
Si on alimente les enroulements primaires (statoriques) par un système de tensions polyphasé
2
Ω4 = (1)
Supposons le rotor en train de tourner avec la pulsation Ω. Ses enroulements polyphasés 2 polaires
(on montrera que les barres de la cage d’écureuil se comportent aussi comme un bobinage
polyphasé de même nombre de paires de pôles que le stator) voient défiler les paires de pôles d’un
champ magnétique glissant de pulsation relative de rotation :
Ω5 = Ω4 − Ω (2)
Ces enroulements voient donc apparaître à leurs bornes un système de f.e.m. polyphasées de
pulsation :
E = < = >5 Φ
où > = est la fréquence des f.e.m. induites, < est le coefficient de Kapp des enroulements
@A
(4)
B
secondaires, = est le nombre de brins d’un de ces enroulements et Φ le flux d’un pôle du champ
magnétique glissant.
ω5 ω4 − Ω Ω4 − Ω
(= = =
ω4 ω4 Ω4
(5)
Si ces enroulements sont fermés sur des impédances ou court-circuités, ils sont alors parcourus par
des courants polyphasés. On sait que la présence simultanée de courants polyphasés et d’un champ
magnétique glissant est à l’origine de l’existence d’un couple électromagnétique. Ce couple tend, du
fait de la loi de Lenz, à réduire la cause qui a donné naissance aux courants, c'est-à-dire la rotation
relative du champ magnétique par rapport au rotor. Pour cela, il doit :
G5 = 0. Il n’y a donc un couple non nul (moteur ou résistant) qu’hors du synchronisme, d’où le nom
« machine asynchrone » donné à cette machine.
On peut s’étonner de voir apparaître un couple électromagnétique dans un dispositif où nous avons
mis en évidence, pour l’instant, qu’un seul champ magnétique glissant. Contrairement au théorème
général qui exige la coexistence des deux champs magnétiques glissant au synchronisme pour créer
un couple où dans le cas général deux champs créés par deux sources différentes : pôles réel dus à
l’inducteur et pôles fictifs dus à l’induit.
La machine asynchrone est bien conforme à cette loi. Le second champ magnétique est créé, du fait
du théorème de Ferraris, pour les courants rotoriques.
pulsation de rotation, par rapport au rotor : Ω5 = (le signe de Ω5 est dû au choix implicite de
@H
I
l’ordre des phases primaires et secondaires, ordre associé au sens de glissement du champ principal).
1 p
ΩJ5 = Ω5 + Ω = 9ωD − pΩ: + Ω = 9ΩD − Ω: + Ω = ΩD
p p
(6)
Les deux systèmes de pôles glissants (tous deux fictifs), statoriques et rotoriques, tournent donc au
synchronisme. On est bien ramené au cas général et on peut prévoir un transfert d’énergie entre
stator et rotor.
Φ le flux d’un pôle de ce champ résultant, les f.e.m. induites dans les enroulements primaires et
secondaires ont pour expressions :
général (on montre aisément que l’on a >5 = >4 qu’à l’arrêt ; alors la machine se comporte comme un
différence près que les tensions primaires et secondaires sont de fréquences différentes dans le cas
On nomme machine à induction ce type de machine, parce qu’une seule source d’alimentation crée
un champ glissant primaire (Ferraris) qui induit (Lenz) des courants secondaires qui créent ( Ferraris)
le second champ glissant. Les autres machines tournante nécessitent deux sources : inducteur et
induit.
II. Mise en équation pour une alimentation à fréquence constante
1) Convention
Cette machine étant utilisée principalement en moteur, on adopte les conventions de signe d’un
récepteur. La loi d’Ohm s’écrit alors :
$ΦN
9!: = −%9!: = +
$!
(11)
$ΦN
+9!: = ' 9!: +
$!
(12)
On suppose que +9!:est maximale à ! = 0 et +9!: = O√2, 924 !: et le vecteur O est maximal à
l’origine des temps sur l’axe de la première bobine statorique, notée 1 9 = 1, 2 %! 3:, l’équation en
tensions statorique s’écrivent alors :
$ΦN,4
+ 4 9!: = ' 4 9!: +
$!
(13)
De la même manière, on repère les variables rotoriques par la notation 2' 9' = 1, 2 %! 3:, et puisque
les bobines rotorique sont court-circuitées, l’équation en tensions rotoriques sont données par :
$ΦN,5
+ 5 9!: = 0 = ' 5 9!: +
$!
(14)
On suppose que la bobine 1 et la bobine 1 sont séparées par l’angle R. Et que les tensions
statoriques et les f.e.m. induites au rotor forment un système triphasé direct (les f.e.m. dans le rotor
sont obtenues en appliquant le théorème Ferraris).
de pulsations respectives ωD et ωS = gωD . Ils sont donnés par les systèmes suivants :
Dans ce cas les courants statoriques et rotoriques forment des systèmes triphasés équilibrés directs
3
et
3
En supposant que toutes les variables de la machine sont sinusoïdales, on peut écrire pour une seule
phase au stator et au rotor, les deux équations en vecteurs complexes suivantes :
$ΦN,4
O 4 = 'G 4 +
$!
(17)
$ΦN,5
0 = 'G +
5
$!
avec :
ΦN,4 = Φ ,4 + Φ 5
ΦN,5 = Φ ,5 + Φ 4
(18)
où ΦN,4 et ΦN,5 : vecteurs complexes des flux totaux de chacune des phases. Φ ,4 et Φ 5 étant les
flux reçus par la phase du stator considérée, Φ ,4 envoyé par toutes les phases statoriques et Φ 5
envoyé par toutes les phases rotoriques.
bobines statorique et rotoriques, sauf pour les inductances mutuelles entre bobines statorique-
rotoriques et rotorique_satoriques sont données par l’expression suivante :
2_
&45 = ], ^ R − 9 − ': `
3
(19)
avec R = Ω! + Ra
ce qui donne :
2_ 4_
& = ], R & = ], ^ R+ ` & = ], ^ R+ `
3 3
2_ 2_
& = ], ^ R−
` & = ], R & = ], ^ R+ `
3 3
(20)
4_ 2_
& = ], ^ R − ` & = ], ^ R − ` & = ], R
3 3
Le modèle complet en tension (stator et rotor) du moteur asynchrone est donné par :
$
bO4 c = b 4 cbG4 c + bΦ c
$! 4
(21)
et
$
b0c = b 5 cbG5 c + bΦ c
$! 5
(22)
O Φg, D Φg, S 0 0
bO4 c = dO e, bΦ4 c = fΦg, D h, bΦ5 c = fΦg, S h, bG4 c = d e, bG5 c = d e b c
4 =d 0 0 e,
O Φg, D Φg, S 0 0
0 0 \ ] ] \4 0 0 \ ] ]
b 5c = d 0 0 e,b\4 c = d] \ ] e = d 0 \4 0 e, b\5 c = d] \ ] e=
0 0 ] ] \ 0 0 \4 ] ] \
\i 0 0
d0 \i 0 e,
0 0 \i
& = &, R & = &, m R + n & = &, m R+ nr
B oB
l
k q
b]45 c = k& = &, m R − n & = &, R & = &, m R+ nq,
B B
k q
j& = &, m R − n & = &, m R − n & = &, R
oB B
p
k q
avec
Le système d’équations (21) à (24) donne un état de 15 variables sans compter le couple, la vitesse
du moteur ainsi que la position. Le modèle doit être simplifié afin de lui rendre plus facile à
commander dans des applications à vitesse ou à couple variables.
Soit trois vecteurs st , su , et sv formant un système triphasé équilibré direct, comme illustré à la
figure (…) et deux vecteurs sw et sx orientés respectivement, selon les axes direct ($: et de
quadrature (q).
9{:
9|:
}~
}{
}| € }
‚•
0
•
0
}•
où sw et sx sont les vecteurs sommes des projetés des vecteurs st , su , et sv sur les axes ($: et (q)
respectivement, d’où :
2_ 4_
sw = sw = st , y + su , ^y − ` + sv , ^y − `
3 3
(25)
et
2_ 4_
sx = sx = −st zy − su z ^y − ` − sv z ^y − `
3 3
(26)
Pour que cette transformation soit réversible, il faut ajouter une quantité homopolaire
sw st
dsx e = b„9y:c dsu e
sƒ sv
(28)
où „9y: est la matrice de passage, donnée par :
2_ 4_
l, y , ^y − ` , ^y − ` r
k 3 3 q
„9y: = k 2_ 4_
− zy − z ^y − ` − z ^y − `q
k 3 3 q
(29)
mêmes forces magnétomotrices crée dans le système triphasé que celui dans le repère 9$, …:,
Cette matrice, appliquée aux variables courants statoriques de la machine asynchrone qui exigent les
donne:
†w †t
f†x h = b„9y:c d†u e
†ƒ †v
(30)
avec †w = z G4w et †t = z t
d’où :
G4w
z t
fG4x h = b„9y:c d u e
z
Gƒ
(31)
v
Les systèmes de courants triphasés d’espace t,u,v et diphasés d’espace Gw,x sont déclarés équivalents
lorsqu’ils créent la même force magnétomotrices d’entrefer (z et z ombre fictif des spires) ; la
composante Gƒ ne participe pas à cette création de sorte que l’axe homopolaire peut être choisi
arbitrairement orthogonal au plan $, ….
et à <ƒ .
‡ˆ
On remarquera qu’il n’est pas fait mention de caractère sinusoïdal ou non des courants. Il nous reste
‡A
à lever l’indétermination sur les valeurs à attribuer à
1
Gƒ = 9 + + v:
3 t u
(32)
Ce qui donne :
z 1
<ƒ =
z 3
(33)
‰
t,u,v et Gw,x sont les projections sur les axes des phases du même vecteur tournant G à la pulsation 2
Une autre équation est donc nécessaire ; lorsque les courants sinusoïdaux triphasés sont équilibrés
et de module GŠ.
9{:
Œ
ޕ{ މ
•~ €
9|: Œ •
• Ž•|
••
On écrit donc :
G4w = ‡ˆ t, y + ‡ˆ u , my − n + ‡ˆ v , my − n;
‡ ‡ B ‡ oB
A A A
G4x = − ‡ˆ zy − ‡ˆ z my − n − ‡ˆ z my − n;
‡ ‡ B ‡ oB
t u v
(35)
A A A
t,u,v
G4w et G4x deviennent :
En tenant compte des expressions des courants données par l’équation (34), les expressions de
3z
=1
2z
(37)
=
‡ˆ
‡A
1
<ƒ =
2
(38)
Des matrices de passage, directe b„a 9y:c et inverse b„a 9y:c‹ sont ainsi définies :
G4w t
fG4x h = b„a 9y:c d u e
Gƒ
(39)
v
et
t G4w
d u e = b„a 9y:c‹ dG4w e
Gƒ
(40)
v
avec
2_ 4_
l, y , ^y −
` , ^y − ` r
3 3 q
2 k 2_ 4_
b„a 9y:c = ^ ` k− zy − z ^y − ` − z ^y − `q
3 k 3 3 q
(41)
k 1 1 1 q
j 2 2 2 p
et
, y − zy 1
l 2_ 2_ r
k, ^y − ` − z ^y − ` 1 q
b„a 9y:c‹ = k 3 3 q
k 4_ 4_ q
(42)
j, ^y − 3 ` − z ^y − 3 ` 1p
Le choix fait à l’égalité des amplitudes ne conduit pas à l’égalité des puissance, mais présente
l’intérêt de l’interprétation physique des projections d’un même vecteur dans les deux systèmes
d’axe et aussi d’exprimer les équations avec les mêmes coefficients en valeurs réduites.
Lorsque la valeur 0 est attribuée à l’angle y, la transformation initiale de Park ainsi particularisée
porte le nom de transformation de Clarke, soit la matrice notée b’<c et les axes 9$, …: sont
habituellement désignés par 9“, ”: (voir figure (…))
Le passage aux axes 9$, …: s’effectue alors tout simplement au moyen de la matrice de rotation
b 9y:c telle que :
. .—
(43)
.
—
.
~
|
.
{
. . .
€
– –
• • •
.
•
avec :
1 1
l1 − − r
k 2 2q
2
˜ ™,š,ƒ › = ^ ` k0 √3 − √3q ˜ t,u,v ›
3 k 2 2q
k1 1 1 q
(44)
j2 2 2 p
et
, y zy 0
˜ w,x,ƒ › = d zy −, y 0e ˜ ™,š,ƒ ›
0 0 1
(45)
Cette seconde détermination des coefficients repos sur l’invariance de la puissance instantanée
œ dans les deux systèmes de représentation, ce qui conduit à leur équivalence physique.
= +t t + +uœ u + +v v = +w w + +x x (46)
Ce qui donne en écriture matricielle :
N
= ˜+t,u,v › ˜ t,u,v › = ˜+w,x,ƒ › ˜ w,x,ƒ › = •b„9y:c˜+t,u,v ›ž •b„9y:c˜ t,u,v ›ž
N N
œ
(47)
On obtient :
b„9y:c=b„9y:c‹ (50)
et on déduit :
=Ÿ
‡ˆ
‡A
1
<ƒ =
(51)
√2
D’où les matrices de passage direct et inverse :
2_ 4_
l, y , ^y −` , ^y − ` r
k 3 3 q
2k 2_ 4_ q
b„ 9y:c = − zy − z ^y − ` − z ^y − `q
3k 3 3
(52)
k 1 1 1 q
k q
j √2 √2 √2 p
et
1
l , y r
− zy
k √2q
2k 2_ 2_ 1q
b„ 9y:c‹ = , ^y − ` − z ^y − `
3k 3 3 q
√2q
(53)
k
k, 4_ 4_ 1q
^y − ` − z ^y − `
j 3 3 √2p
Lorsque la valeur 0 est attribuée à l’angle y, la transformation de Park modifiée ainsi particularisée
porte le nom de transformation de Concordia, soit la matrice notée b’c et les axes 9$, …: sont
habituellement désignés par 9“, ”: ; le passage aux axes 9$, …: s’effectue alors tout simplement au
moyen de la matrice de rotation b 9y:c telle que :
1 1
l√2 − − r
1 √2 √2 q ˜
˜ ™,š,ƒ › = k t,u,v ›
√3 k 0 ¡3/2 −¡3/2q
(55)
j1 1 1 p
et
, y zy 0
˜w,x,ƒ › = d zy −, y 0e ˜ ™,š,ƒ ›
0 0 1
(56)
Ces transformations sont toutes orthogonales ; elles conservent donc la puissance instantanée dans
les enroulements équivalents.
Dans le cas d’une alimentation sinusoïdale équilibrée où la tension +t (appliquée à la phase ") serait
prise comme référence, il vient que – ¤ est le déphasage du courants triphasé et la tension d’une
même phase. En effet :
t= GŠ , 92! − ¤:
Š
u =G, m2! − ¤ − n
B
4_
(57)
Š
v =G, ^2! − ¤ − `
3
Donc :
La figure (…) montre l’interprétation de ce résultat dans le cas particulier où le plan 9$, …: est rendu
solidaire de la f.m.m. tournante. Dans ces conditions 2! = y de sorte que le vecteur G‰ de module GŠ,
tourne à la vitesse 2 et se trouve décalé de l’angle – ¤ constant par rapport à l’axe $.
9{:
/ ¡0/ Ž¥
Ž•{
މ
•~ ª
¨©
9|: Œ
•
• Ž•|
••
Les projections de G‰ sur les axes respectifs définissent les valeurs instantanées de t, u et v .
Le système triphasé engendre la f.m.m. tournante †¦ telle qu’au point ] :
†¦ = z GŠ , 92! − R − ¤: (60)
Les projections de ¡3/2 G‰ sur les axes fictif 9$, …: définissent les valeurs instantanée de G4w et G4x qui
sont alors constantes puisque le référentiel 9$, …: tourne à la vitesse 2. Il vient :
Ainsi †¦ et †§ sont colinéaires et ont même amplitude puisque la transformation de Park impose :
z = z ¡3/2 .
Les axes 9$, …: peuvent également repérer le plan complexe s’ils sont respectivement remplacés par
l’axe des réels et l’axe des imaginaires, ainsi :
D’après les équations de (21) à (24) et appliquant la transformation de Park pour transformer le
repère 9", *, ,: ˜ t,u,v › = b„9y:c‹ b w,x,ƒ c, (on choisira par exemple la matrice de passage b„ 9y:c
système de la représentation triphasé au modèle diphasé, en remplaçant chaque vecteur dans le
$
b„ 9y4 :c‹ ˜O4w,x,ƒ › = b 4 cb„ 9y4 :c‹ ˜G4w,x,ƒ › + m˜„ -9y4 :¯› ˜Φ4w,x,ƒ ›n
‹
$!
(64)
et
$
b„ 9y4 :c‹ ˜05w,x,ƒ › = b 5 cb„ 9y5 :c‹ ˜G5w,x,ƒ › + -b„ 9y5 :c‹ ˜Φ5w,x,ƒ ›¯
$!
(65)
b„ 9y4 :c‹ ˜Φ4w,x › = b\4 cb„ 9y4 :c‹ ˜G4w,x › + b]45 cb„ 9y5 :c‹ ˜G5w,x › (66)
et
b„ 9y5 :c‹ ˜Φ5w,x,ƒ › = b\5 cb„ 9y5 :c‹ ˜G5w,x,ƒ › + b]54 cb„ 9y4 :c‹ ˜G5w,x,ƒ ›
En multipliant des deux coté par la matrice b„ 9y:c, nous obtenons :
(67)
$
˜O4w,x,ƒ › = b„ 9y4 :cb 4 cb„ 9y4 :c‹ ˜G4w,x,ƒ › + b„ 9y4 :c -b„ 9y4 :c‹ ˜Φ4w,x,ƒ ›¯
$!
(68)
et
$
˜05w,x,ƒ › = b„ 9y5 :cb 5 cb„ 9y5 :c‹ ˜G5w,x,ƒ › + b„ 9y5 :c -b„ 9y5 :c‹ ˜Φ5w,x,ƒ ›¯
$!
(69)
˜Φ4w,x,ƒ › = b„ 9y4 :cb\4 cb„ 9y4 :c‹ ˜G4w,x,ƒ › + b„ 9y4 :cb]45 cb„ 9y5 :c‹ ˜G5w,x,ƒ › (70)
et
˜Φ5w,x,ƒ › = b„ 9y5 :cb\5 cb„ 9y5 :c‹ ˜G5w,x,ƒ › + b„ 9y5 :cb]54 cb„ 9y4 :c‹ ˜G4w,x,ƒ › (71)
Les matrices b 4 c, b 5 c, b\4 c et b\5 c sont diagonales, nous obtenons enfin les équations suivantes :
$
˜O4w,x,ƒ › = b 4 c˜G4w,x,ƒ › + b„ 9y4 :c -b„ 9y4 :c‹ ˜Φ4w,x,ƒ ›¯
$!
(72)
et
$
˜05w,x › = b 5 c˜G5w,x,ƒ › + b„ 9y5 :c -b„ 9y5 :c‹ ˜Φ5w,x,ƒ ›¯
$!
(73)
˜Φ4w,x,ƒ › = b\4 c˜G4w,x › + b„ 9y4 :cb]45 cb„ 9y5 :c‹ ˜G5w,x,ƒ › (74)
et
˜Φ5w,x,ƒ › = b\5 c˜G5w,x,ƒ › + b„ 9y5 :cb]54 cb„ 9y4 :c‹ ˜G4w,x,ƒ › (75)
$ $ $y4 $
b„ 9y4 :c -b„ 9y4 :c‹ ˜Φ4w,x,ƒ ›¯ = -˜Φ4w,x,ƒ ›¯ + b„ 9y4 :c ° 9b„ 9y4 :c‹ :± ˜Φ4w,x,ƒ ›
$! $! $! $y4
(76)
2_ 2_
\1 = zy4 , y4 Φ4w + , y4 Φ4x + , ^y4 −
` z ^y4 − ` Φ4w
3 3
2_ 4_ 4_
+, ^y4 − ` Φ4x + , ^y4 − ` z ^y4 − ` Φ4w
(78)
3 3 3
4_
+, ^y4 − ` Φ4x
3
Ce qui donne après arrangement :
2_ 2_ 4_ 4_
\1 = ° zy4 , y4 + +, ^y4 − ` z ^y4 − ` + , ^y4 − ` z ^y4 − `± Φ4w
3 3 3 3
2_ 4_
+ °, y4 + , ^y4 − ` + , ^y4 − `± Φ4x
(79)
3 3
^1 + , 2 my − n`
oB
Finalement, la première ligne de l’expression b„ 9y:c w² 9b„ 9y:c‹ :˜Φ4w,x,ƒ › est donnée par:
w
3
\1 = b0cΦ4w + Φ4x
2
(80)
de la même manière on montre que la deuxième ligne \2 de b„ 9y:c 9b„ 9y:c‹ :˜Φ4w,x,ƒ ›
w
w²
conduit à
3
\2 = − Φ4w + b0cΦ4x
2
(81)
la troisième ligne de l’expression b„ 9y:c 9b„ 9y:c‹ :˜Φ4w,x,ƒ › s’écrit, après développement :
w
w²
1 2_ 4_
\3 = ¶· zy4 + z ^y4 − `+ z ^y4 − `¸ Φ4w
√2 3 3
(82)
2_ 4_
+ ·, y4 + , ^y4 − `+, ^y4 − `¸ Φ4x ¹
3 3
d’où :
1
\3 = ˜90:Φ4w + 90:Φ4x › = 0
√2
(83)
$ −Φ4x
b„ 9y4 :c 9b„ 9y4 :c :˜Φ4w,x,ƒ › = d+Φ4w e
‹
$y4
0
(84)
L’ange y est celui qui fait l’axe direct d par rapport à l’axe " de la bobine en triphasé ; pour :
Le cas du stator : y4 = R4 et = 24
w²º
wN
-
Le cas du rotor : y5 = R5 et = 25 = (24
w²H
wN
-
Compte tenu de (72) et (76), l’équation en tensions statoriques dans le repère 9$, …: est donnée par
De la même manière, nous obtenons l’équation matricielle donnant les tensions rotoriques :
0 4 0 0 G5w $
Φ5w −Φ5x
d 0e = d 0 0 e fG5x h + »fΦ5x h¼ + (24 d+Φ5w e
$!
4
0 0 0 4 G5ƒ Φ5ƒ 0
(86)
En ce qui concerne les équation des flux statoriques et rotoriques (74) et (75) respectivement, nous
terme de cette équation, donné par : b„ 9y:cb]45 cb„ 9y:c‹ ˜G5w,x,ƒ ›, peut s’écrire, en identifiant
développons une de ces équations, par exemple celle du flux statorique (74).en effet le dernier
2_ 2_ 4_ 4_
l\1’1 = , y , R + , ^y − ` , ^ R − ` + , ^y − ` , ^ R − `r
k 3 3 3 3 q
2_ 2_ 4_ 2_
k\1’2 = , y , ^ R + ` + , ^y − ` , R + , ^y − ` , ^ R − `q
k 3 3 3 3 q
4_ 2_ 2_ 4_
\1’3 = , y , ^ R + ` + , ^y − ` , ^ R + ` + , ^y − ` ,
k q
R
k 3 3 3 3 q
k 2_ 2_ 4_ 4_ q
k \2’1 = − zy, R − z ^y − ` , ^ R − ` − z ^y − ` , ^ R − ` q
3 3 3 3
k 2_ 2_ 4_ 2_ q
k \2’2 = − zy, ^ R + ` − z ^y − ` , R − z ^y − ` , ^ R − ` q
k 3 3 3 3 q
k \2’3 = − zy, ^ R + 4_` − z ^y − 2_` , ^ R + 2_` − z ^y − 4_` ,
(88)
Rq
k 3 3 3 3 q
k 1 2_ 4_ q
\3’1 = °, R + , ^ R − ` + , ^ R − `±
k √2 3 3 q
k 1 2_ 2_ q
k \3’2 = °, ^ R + ` + , R + , ^ R − `± q
k √2 3 3 q
k 1 4_ 2_ q
\3’3 = °, ^ R + ` + , ^ R + ` + , R±
j √2 3 3 p
avec :
, y, R = b, 9y − R: + , 9y + R:c ; 2_ 1 2_ 2_
, y, ^ R+` = °, ^y − R − ` + , ^y + R + `±
3 2 3 3
, my − n, m R− n = •, 9y − R: + , my + R − nž ; 2_ 1 2_ 2_
B B oB
, ^y − ` , R = °, ^y − R − ` + , ^y + R − `±
, my −
oB
n, m R−
oB
n = •, 9y − R: + , my + R −
B
nž ; 3 2 3 3
4_ 2_ 1 2_
0
~ •-€• − ¨©¯
, ^y − ` , ^ R − ` = °, ^y − R − ` + , 9y + R:±
½ ¾ = 3 3 2 3
0
½ ¾ = ~ • ^€• − ¨© − `
•
0
4_ 1 4_ 4_ 1
, y, ^ R+ ` = °, ^y − R − ` + , ^y + R + `± zy, R = b z9y − R: + z9y + R:c
3 2 3 3 2
2_ 2_ 1 4_ 2_ 2_ 1 4_
, ^y − ` , ^ R + ` = °, ^y − R − ` + , 9y + R:± z ^y − ` , ^ R − ` = ° z9y − R: + z ^y + R − `±
3 3 2 3 3 3 2 3
4_ 1 4_ 4_ 4_ 4_ 1 2_
, ^y − ` , R = °, ^y − R − ` + , ^y + R − `± z ^y − ` , ^ R − ` = ° z9y − R: + z ^y + R − `±
3 2 3 3 3 3 2 3
0 0
½ ¾0 = ~ • ^€• − ¨© − ` ½ ¾ = − ••³-€• − ¨©¯
‚•
0
zy, m R+
n= • z my − R − n + z my + R + nž
B B B 4_ 1 4_ 4_
zy, ^ R+ ` = ° z ^y − R − ` + z ^y + R + `±
2_ 1 2_ 2_ 3 2 3 3
z ^y − ` ,R = ° z ^y − R − ` + z ^y + R − `± 2_ 2_ 1 4_
3 2 3 3 z ^y − ` , ^ R + ` = ° z ^y − R − ` + z9y + R:±
4_ 2_ 1 2_ 3 3 2 3
z ^y − ` ,
^ R − ` = ° z ^y − R − ` + z9y + R:± 4_ 1 4_ 4_
3 3 2 3 z ^y − ` , R = ° z ^y − R − ` + z ^y + R − `±
0 3 2 3 3
½ ¾ = − ••³ ^€• − ¨© − `
• 0
½ ¾0 = − ••³ ^€• − ¨© − `
‚•
0 0
Ce qui donne :
b„ 9y4 :cb]45 c =
• ‚• 1
½ ¾ = ~ • y5 + ~ • ^y5 − ` + ~ • ^y5 − ` ~ •y5 zy5 = z2y5
0 0 2
• ‚• • • 1 •
½ ¾ = ° + ~ • y5 + + ~ • ^y5 − ` + + ~ • ^y5 − `± ~ • ^y5 − ` z ^y5 − `= z2 ^y5 − `
0 0 0 0 2 0
‚• ‚• 1 ‚•
0 ~ • ^y5 − ` z ^y5 − `= z2 ^y5 − `
0 0 2 0
½ ¾ = ½ ¾ =¿
½ ¾0 = 0 1
−~ •y5 zy5 = − z2y5
2
• • 1 •
−~ • ^y5 − ` z ^y5 − `=− z2 ^y5 − `
0 0 2 0
‚• ‚• 1 ‚•
−~ • ^y5 − ` z ^y5 − `=− z2 ^y5 − `
0 0 2 0
½ ¾ =¿
• ‚• 0 ½ ¾0 = ¿
½ ¾ = ••³ y5 + ••³ ^y5 − ` + ••³ ^y5 − `=
0 0
Finalement :
¿ ¿ G5w
3
b„ 9y4 :cb]45 cb„ 9y5 :c‹ ˜G5w,x,ƒ › = & ¶¿ ¿¹ fG5x h
2
0 0 0 G5ƒ (92)
Soit ] = & : l’inductance mutuelle. L’équation matricielle finale du flux statorique est donnée par
( à partir de l’équation (74)) :
Le même calcul, ramène l’équation matricielle du flux rotorique donnée par (75) à l’expression finale
suivante :
toujours la transformation de Park modifiée (conservation de puissance)) dans le repère 9$, …: est
Compte tenu des équations (85) et (86), l’expression de la puissance instantanée (en utilisant
donnée par :
= ˜O4w,x › ˜G4w,x ›
N
œ
(95)
Ce qui donne, d’après les équations (85) et (86) :
$ΦDÀ $ΦDÁ
=- 4 G4w + 4 G4x ¯ + G4w +· G4x ¸ + 24 ˜Φ4w G4x − ΦDÁ G4w ›
œ
$! $!
(97)
„ 24
= ’œ =
˜Φ G − ΦDÁ G4w ›
Ω4 Ω4 4w 4x
(97)
avec : 24 = Ω4 , ce qui donne finalement dans le cas d’une transformation qui conserve les
puissances (transformation de Park modulée.
D’après les équations (93) et (94), les flux sont donnés par les équations suivantes :
Φ4w = L4 G4w + MG5w
Φ4x = L4 G4x + MG5x
(98)
Φ5w Φ5x
’œ = ] °^ − MG4w ` G4x − ^ − MG4x ` G4w ±
L5 L5
(105)
Finalement :
]
’œ = ˜Φ5w G4x − Φ5x G4w ›
L5
(106)
Finalement le modèle dynamique de la machine asynchrone est donné par le système suivant :
$ΦDÀ
ËO4w = 4 G4w + − 24 Φ4x
É $!
É O = G + $ΦDÁ + 2 Φ
É 4x 4 4x
$! 4 4w
É $ΦSÀ
É 0 = 5 G5w + − (24 Φ4x
É $!
É 0 = G + $ΦSÁ + (2 Φ
É 5 5x
$! 4 4w
(107)
d’écrire les équations obtenue dans (107) dans le plan complexe, en effet soient : O4 , G4 , G5 , Φ4 , et Φ5
sinusoïdal pour toutes les variables statoriques et par conséquent celles du rotor ce qui permet
les vecteurs complexes respectives des tensions, courants et flux statorique et rotoriques, nous
pouvant écrire alors les expressions suivantes :
O4 = O4w + ®O4x
G4 = G4w + ®G4x
G5 = G5w + ®G5x
Φ4 = Φ4w + ®Φ4x
(108)
Φ5 = Φ5w + ®Φ5x
En régime permanent établit, les équations en tensions statoriques s’écrivent par :
O4w = 4 G4w
− 24 Φ4x
O4x = G + 24 Φ4w
(109)
4 4x
Ou encore :
Finalement :
O4 = 4 G4 + ®24 Φ4 (111)
de même pour les autres équations du modèle, l’équation en tensions rotoriques est donnée par
0 = 5 G5 + ®(24 Φ5 (112)
le vecteur flux statorique est exprimé par
Φ4 = \4 G4 + ]G5 (113)
et le vecteur du flux rotorique est donnée par :
Φ5 = \5 G5 + ]G4 (114)
Le couple électromagnétique peut s’écrire par :
]
’œÎ = -G ⋀Φ ¯
L5 4 5
(115)
De l’équation (112), on peut tiré qu’au régime permanent Φ5 est déphasé de ± par rapport au
B
courant G5 , selon la machine fonctionne en moteur (( > 0: ou alternateur (( < 0:, ce qui permet
d’écrire que :
® 5
Φ5 = G
(24 5
(116)
Φ5 \5
G4 = − G
] ] 5
(117)
L’équation (117)
ĺ
Ñ
Et on construit telle que :
Φ4 \4
= G5 + ^ ` G4
] ]
(119)
Φ5 ®G5J
=
] ( 5 24
(120)
=
ÒH
avec 5 iH
] J
Φ4 = \4 G4 + G
\5 5
(121)
ce qui donne :
] J
Φ4 = \4 G + \4 G4
\4 \5 5
(122)
Enfin
vecteurs Φ4 et Φ5 en utilisant les expressions respectives données par (113) et (114), on obtient :
En régime permanent et à partir de l’équation (111) et (112), et si on procède à l’élimination des
G4 4 G5
]
O4 \5 O5J
5
O4J \4
(
3-b) Modèle aux sources liées et à inductances de fuite totalisées au stator
Φ4 ] J
/
Ž• = − G5 = − Ž
•
\4 \4 Ô½• Œ• ½•
(128)
de même :
0= G5 + O5J
5
(
(129)
ou encore :
J
=− Ž
Õ
(130)
O4J ]
O5J = ®24 Φ5 = ®]24 · − G5 ¸ + ®\5 24 G5
®\4 24 \4
(131)
Ce qui donne :
] J ]
O5J =
O4 − ® · 2 − \5 24 ¸ G5
\4 \4 4
(132)
/
J
=^ ` J
+ Ô9Ö½ :Œ• Ž
½• •
(133)
avec Ó = 1 − Ò
ÑA
H Òº
= 9Ö½ :
tension m½ n
/
(134)
J
•
•
et la source de liée à la tension interne statorique.
®=5 24
G4 4 G5
G4Î
] ] J
G O O5J
5
O4 O4J \4 24
\4 5 \4 4 (
3-c) Modèle ramené au stator
Afin d’assurer la continuité du schéma entre le stator et le rotor, on procède à l’élimination des
sources liées.
Cette modélisation est largement répandue qui introduit la notion de courant magnétisant G4Î , et
égale au courant statorique par phase G4a , quand le rotor est entrainé à la vitesse de synchronisme
92 = 24 , ( = 0, G5 = 0:, l’équation :
/ J
Ž• = Ž −
•
Ô½• Œ• ½•
(135)
/
Ž = ^ `Ž
•
½•
(136)
Ž• = Ž•× − Ž •
De même, d’après (133), on peut déduire l’expression de O4J , en effet :
(137)
\4 \4
O4J = ^ ` O5J − ®9Ó\5 :24 ^ ` G5
] ]
(138)
Ou bien :
\4 \4 ]
O4J = ^ ` O5J − ® ·Ó\5 ^ ` ¸ 24 ^ ` G5
] ] \4
(139)
Soit : = = Ó\5 m Ѻ n
Ò
= m /• n = Ö½ m /• n
½ ½ (140)
½•
= ^ ` J − Ô Œ• Ž •
J
•
/
(141)
\4 \4
^ ` O5J = − ^ ` ^ ` G5
5
] ] (
(142)
\4 \4
^ ` O5J = − ^ ` ^ ` G54
5
] ] (
(143)
soit :
½• J
^ ` J
= −· ¸Ž
/ Õ •
(144)
avec :
½•
J
=^ `
/
(145)
Compte tenu des équation (135), (136), (137), (140), (141), (144) et (145), le modèle ramené au
stator à fuites totalisées au rotor est présenté dans la figure (…).
®=5 24
G4 4 G54
G4a
GØ G4Î
\4 J J
O4 O4J ®\4 24 O 5
Ø ] 5 (
La puissance active „tu absorbée par la machine est d’abord en partie dégradée au stator avant de
transiter vers le rotor à travers l’entrefer.
La puissance transmise „N5 ou de l’entrefer est exprimée à partir du modèle de la figure (…) par :
J
„N5 = 3 · ¸ G54
5
(
(146)
alors que la puissance électromagnétique développée „œÎ à l’encontre du rotor est donnée par :
«5 = 3 5 G5
D’après les équations (136) et (145), l’expression de la puissance transmise „N5 dans l’équation (146),
(148)
devient :
\
m ]4 n 5 ]
„N5 = 3 Û Ü ^ ` G5
( \4
(149)
ce qui donne :
„N5 =
«5
(
L’expression de „œÎ dans (147) devient :
(150)
„œÎ
’œÎ =
Ω
(152)
Où Ω est vitesse de rotation mécanique du moteur, exprimée d’après l’équation (5), en fonction de la
pulsation statorique et du glissement comme suit :
91 − (:ω4
Ω = 91 − (:Ω4 =
(153)
On peut trouver une autre expression de cette puissance transmise, à partir du bilan de puissance,
donné par :
O4J
„N5 = „tu − 3 4 G4 − 3
Ø
(155)
stator à fuites totalisées au rotor , la puissance „N5 s’exprime en fonction du module courant
A partir de l’expression du couple électromagnétique dans (154), et d’après le modèle ramené au
O4J
G54 = J
5 /( + ®=24 (156)
et en module :
O4J
G54 =
¡9 5J /(: + 9=24 : (157)
En introduisant cette expression dans celle de l’équation (146), nous obtenons :
O4 J
„N5 = 39 5 /(:
J
9 5J /(: + 9=24 :
(158)
3 O4 J 9 5J /(:
’œÎ =
ω4 9 5 /(: + 9=24 :
J
(159)
La difficulté d’utilisation des formules (157) et (159) vient du fait que la tension interne O4J n’est pas
la tension réellement appliquée aux bornes du moteur. Afin de prendre en considération l’influence
de la résistance statorique et sans rajouter une complexité injustifiée, on rapproche la formule du
couple en remplaçant O4J O4 (formule (160)) et en additionnant
iHÙ
par 4 à
Ú
ou la négliger
entièrement pour le cas des machines asynchrones de moyenne et de forte puissance (cas de
courant magnétisant sur la chute de tension statorique tant que la réactance \4 2 est bien supérieure
l’expression du couple donnée par l’équation (160)) . Ce procédé revient à négliger l’influence du
3 O4 9 5J /(:
’œÎ =
ω4 9 5 /(: + 9=24 :
J
(160)
0¨
¾Ý× = ^ ` Þ ß
•
Υ 9 / Υ :
J Õ
+ J
(161)
Õ 9 / Œ• :
Pour calculer la valeur maximale du couple électromagnétique ’Îtà on annule sa dérivée par
rapport au glissement ( pour chercher les valeurs de (Ñ correspondantes, en effet :
l − 9 / Œ• : + J
J
r
$’œÎ 0¨ k Õ 9 / Œ• : q
= ^ ` k q=¿
•
$( Œ• k 9 J / Œ• : Õ
^ Õ + J ` q
j 9 / Υ : p
(162)
Ce qui conduit à :
(Ñ = 5 /=24
J
(163)
ou
(Ñ = − 5J /=24
et la valeur maximale du couple électromagnétique ’Îtà , donnée par :
(164)
3 O4
’Îtà = ^ `
2= 24
(165)
Dans le domaine de variation du glissement de −∞ et +∞, le couple est toujours défini, c’est une
fonction impaire, et le graph du couple présente les propriétés suivantes :
On dégage donc une expression très utile du couple électromagnétique d’un moteur asynchrone,
donnée par :
¾× å
¾Ý× = f Õ Õ h
/
+
Õ Õ/
(166)
D’après l’expression donnée dans l’équation (165) du couple maximal ¾× åmontre qu’il est
(quantifiées par =24 ) sont faibles, ce qui est atteint pour un fort couplage magnétique entre stator
indépendant de la résistance rotorique, il est d’autant plus élevé que les fuites magnétiques
et le rotor.
La caractéristique du couple est approchée par une asymptote (la tangente à l’origine), d’expression :
¾×
¾Ý× ≅ ° Õ±
å
Õ/ (167)
0¨
¾Ý× ≅ J è• Œ
(168)
¾× Õ/
¾Ý× ≅ ° ±
å
Õ
(169)
charge (exemple : ascenseur pendant la descente) au-delà de la vitesse de synchronisme (Õ < 0).
On remarque que les glissements négatifs sont observables lorsque le moteur est entrainé par la
(Ñ
l’origine d’équation :
2’Ñtà
2’Ñtà (Ñ
Asymptote
(
d’équation :
’Ñtà
(≫1
Freinage à contre courant
(Ñ Õ
permutation des phases
‘ (Ñ
1
−’Ñtà
−2’Ñtà
ë
Ω4 ΩÑ 0
en régime permanent ’vé 9Ω: et un moment d’inertie qui s’ajoute à celui du moteur.
La charge mécanique du moteur asynchrone est définie par une caractéristique du couple en charge
L’étude du mouvement, nécessite la résolution de l’équation fondamentale de la dynamique
appliquée au groupe de charge-moteur :
$Ω
Ì= ’œÎ − ’5
$!
(170)
Avec Ì: moment d’inertie total ramené à l’axe de la machine
En faite la solution est complexe car cette équation doit être couplée au système des équations de
Park.
’œÎ
’Ñtà
’5 9Ω: ’5 9Ω:
]
’œÎ
’œÎ ]
’œ§
Ω4 Ω 2Ω4 − ΩÑ Ω
‘ Ω ΩÑ Ω
’5 9Ω:
’œÎ
]
−’Ñtà
La figure illustre le fonctionnement en régime permanent, les graphes ’5 9Ω: et ’5 9Ω: sont les
caractéristiques des pompes centrifuges respectivement „ et „ et ’5 9Ω: négatif correspond au
cas où la charge est entrainante.
Le moteur est mal choisi pour activer la pompe „ car, au point ] , deux inconvénients majeurs sont
í
à déplacer : rendement íA trop faible et surintensité permanente.
º
Si |’5 | dépasse le ’Ñtà , le moteur décroche. Pour éviter cet incident, on doit veiller à limiter |’5 | à
’‡ƒÎ et que ïðñò = (entre 2 et 4) appelé coefficient de sécurité.
ï
óôõ
„tu = 3O G4 , ¤ (171)
alors que la puissance transmise au rotor est définie par :
ce qui donne :
O4J
„N5 = „tu − 3 4 G4 −3
Ø
(175)
La puissance transmise „N5 ou de l’entrefer est exprimée à partir du modèle de la figure (…) par :
J
„N5 = 3 · ¸ G54
5
(
(176)
devient :
\
m ]4 n 5 ]
„N5 = 3 Û Ü ^ ` G5
( \4
(179)
ce qui donne :
„N5 =
«5
(
(180)
L’expression de „œÎ dans (177) devient :
„œÎ
’œÎ =
Ω
(182)
Où Ω est vitesse de rotation mécanique du moteur, exprimée d’après l’équation (5), en fonction de la
pulsation statorique et du glissement comme suit :
91 − (:ω4
Ω = 91 − (:Ω4 =
(183)
La puissance mécanique ou utile, peut s’écrire encore, selon (181) et (172) par :
= 4Øœ5 + Îév
v (188)
Finalement, le rendement du moteur asynchrone s’écrit :
„î -„tu − «4 ¯91 − (: −
÷= =
Îév
„tu „tu
(189)
„î -„tu − − v ¯91 − (:
÷= =
«4
„tu „tu
(190)
„î „N5
’î = = ’œÎ − = −
Îév Îév
Ω Ω Ω4 Ω
(191)
V. Diagramme circulaire
®=5 24
G4 4 G54
G4a
GØ G4Î
\4 J J
O4 O4J ®\4 24 O 5
Ø ] 5 (
Ž• = Žø + Ž•× − Ž • (193)
O4J n’est pas la tension réellement appliquée aux bornes du moteur. Afin de prendre en considération
On a vu que la difficulté d’utilisation des formules (157) et (159) vient du fait que la tension interne
courant magnétisant sur la chute de tension statorique tant que la réactance \4 24 est bien
l’expression du couple donnée par l’équation (160)) . Ce procédé revient à négliger l’influence du
1 1 O4
G4 = O4 · + ¸+
®\4 24 J
( + ®=24
Ø 5
(194)
La partie variable −Ž • s’interprète dans le plan complexe comme l’inverse d’une droite dont la
partie imaginaire de l’équation (®=24 ) est constante ; En effet, on voit sur la formule de −Ž • que le
lieu de l’impédance ù = + Ô Œ• , lorsque ( varie, est une droite parallèle à l’axe des résistances
Ù
Õ
(c'est-à-dire l’axe des réels). On a représenté ce lieu, sur la figure (…). L’argument de ù est l’angle ª
tel que ª = ~ Õm n. ù est définie par le point """ dans la figure.
Υ
Ù /Õ
G&
*
(<0 Ô Œ• ( " (>0
(=0 ‹
ù (=0
‰ ¤
‘ é%.
Õ=¿ þ‰
ª
9¤ = −¤ :
û
~
−Ž •
Õ<0 • J Õ>0
/
Õ −®O4
=24
O4
−Ž • = J = ýO4
( + ®=24
5 (195)
est représenté par le vecteur •/ dans le repère 9‘, þ‰, ‰:, ce vecteur possède deux extrémités
¿ ¿
·%z ( = 0, •/¿ = m n , %! ( , •/Ú = · ‹ • ¸ ¸, avec :
¿ Œ•
O4 ‹«¬
•/ = −Ž % ˆ =
|ü| •
D’une façon générale, les coordonnées du vecteur •/ dans le repère 9‘, þ‰, ‰: est données par :
(196)
O4
, ¤
|ü|
•/ =
O4
− z¤
|ü|
(197)
Pour déterminer le lieu du point M, on introduira le point ‘J le milieu du segment ˜/¿ /Ú › tel que :
0
•J = −O4
2=24
(198)
On peut définir le point / dans le repère 9‘J , þ‰, ‰:, ce qui donne :
O
, ¤1
|ü|
•/= =m n
O
J
O4 û
(199)
− z¤1
2=24 |ü|
On peut écrire aussi :
O 2 O4 O
+û =· ¸ , 2¤ +· − z¤1 ¸
|ü| 1 2=24 |ü| (200)
ou encore :
O O O2
2 2
O4
+û =· ¸ , 2 ¤1 + ^ ` +· ¸ z2 ¤1 − z¤1
|ü| 2=24 |ü| |ü|=24
or : z¤ = | | , l’équation (201) devient :
(201)
=2
O O
2 2
O4
+û = · ¸ +^ ` −· ¸
|ü| 2=24 |ü| (201)
Finalement :
O4
+û =^ `
2=24
Donc le lieu du point / : extrémité du vecteur du vecteur −Ž • est un cercle de centre • et de rayon
(202)
J
= •
Υ
ou de diamètre = •
Υ
, encore ce diamètre égal au rapport du flux Φ4 à l’inductance de
fuite =. En ajoutant le courant magnétisant G4Î et GØ , on définit le vecteur courant Ž• donné par
(193) et (194).
Si on choisit O4 comme origine des phases, on obtient le lieu du courant statorique G4 sur le
diagramme dans le plan de Fresnel, comme illustré de la figure (…).
On remarque que le diamètre du cercle, ne dépend pas de la résistance d’un enroulement rotorique.
Pour ( > 0, on voit que 0 < ¤ < , donc „t = 3O4 G4 , ¤ > 0, et on peut avoir
B
-
un fonctionnement en moteur asynchrone
Žø =
•
G& ø
• é%.
•"
ª
Ž•× =
•
Ô½• Œ•
• Ž•
Ž•¿
ª 9¤ = −¤ :
Õ=¿
û
~
−Ž •
Õ<0 • J Õ>0
/
¾
Õ=
Pour ( < 0, on voit que < ¤ < _, donc „t = 3O4 G4 , ¤ < 0, et la machine
B
-
fonctionne en génératrice asynchrone
se construire qu’à l’aide des essais de laboratoire de la machine asynchrone est établi pour la tension
nominale d’alimentation. Ce diagramme permet de calculer toutes les grandeurs associées à un
fonctionnement quelconque de la machine : courants, déphasage, puissances, couples, glissement,
vitesse, pertes, rendement.
G4 = 9‘]: ; G4a = 9)]: (on néglige pour l’instant le courant dans le fer), ce qui
- Les intensités des courants ; en effet, on a immédiatement :
donne G5 =
9 Ñ:
Î
Le déphasage et le facteur de puissance ; on a le déphasage ¤ par lecture
angulaire directe ; d’où le facteur de puissance : , ¤ =9
-
9 Ñ:
Ñ:
Δ
~
•
×J ~
J
¾
Õ=
Ž•
ª −Ž
ª • ×
J
ª
• Õ = ¿ G4a (
Ž•¿puissances active ¾J
- Les et réactive absorbées sur le réseau :
Ž• = G4 , ¤ = 9„]:
Ž• = G4 , ¤ = 9‘„: (203)
Ce qui donne :
= 0 • Ž• = 0 • 9„]:
= 0 • Ž• = 0 • 9‘„: (204)
Υ
Õª = Õ ^ J `
(205)
Υ
9 J ×J : = 9 J:
Õª = 9 J :Õ
^ J `= .Õ
(206)
La droite J est donc graduable linéairement en glissements. Comme on ne connait pas le
coefficient , il suffit de construire le point ~J , intersection de ¾ et de J , correspondant au
glissement de valeur unité. D’où :
Υ
Õ^ J `= .Õ
(207)
d’où :
9 J ×J : .Õ
Õ= =
9 J ~J : . (208)
9 ×: .Õ
Õ= =
9 ~: . (209)
Ž•
=0 Ž =0 =0 J
Ž =0 J
9 /:
Ô
× • (210)
Les triangles / et / sont des triangles semblables, en effet les angles )]„ et ) ) sont
semblables, on peut alors faire la modification suivante :
/ /
¤
¤
/J
J
¤ ¤
/ J //J /
J J
= =
/ /
et comme / J
= , //J = / et J /J = / , on peut écrire alors :
(211)
/ /
= =
/ / (212)
Ce qui donne finalement :
/ = .
On sait que ) est égale au diamètre du cercle, qui vérifie :
(213)
=
•
Υ
(214)
¾J
= J
¾J ¾ (216)
Sachant par ailleurs que :
0 • 9¾ ¾: = = =0 9 ¾:
J J
~~ ~~ (217)
Ce qui donne :
J
(218)
9¾J ¾: = 9 ¾:
•
D’après l’équation (210), l’expression des pertes joules rotorique devient :
Ô =0 J
9 /: = 0 J
.
(219)
D’après (216), on obtient :
¾J
=0 J
. =0 J J
.
Ô
¾J ¾ (220)
En utilisant la relation (218) et ( Ô s’écrit :
¾J
Ô =0 9 J:
•
Œ• 9 ¾:
De même que pour les deux triangles / et / , les deux triangles ¾ et ¾¾ sont
(221)
J
semblables (les angles ¾ et ¾J ¾ sont égales car ¾ est rectangle en ¾ et ¾¾J est rectangle
en ¾J ), alors on peut écrire :
9 ¾: = 9 ¾J :. 9 : (222)
Ce qui permet d’écrire :
9 ¾:
=0 9 J:
•
Ô
Œ• 9 ¾: 9 : (223)
Finalement, les pertes joules rotoriques sont données par l’expression suivante :
= 0 •9 J: Ô (224)
La puissance transmise se déduit (d’après le schéma équivalent donné par la figure (…)) se déduit des
Ô par :
•9
J:
0
=
Õ
(225)
Jusqu’à ce stade, si on négliges les pertes joules statoriques et les pertes dans le fer statoriques, on
peut écrire que la puissance absorbée égale à la puissance transmise , ce qui permet d’écrire :
= = 0 • 9 /: (226)
La puissance mécanique est donnée par l’expression suivante :
×= − Ô = 0 • 9 J /:
= × et le rendement est donné par :
(227)
Si on néglige les pertes mécaniques, la puissance utile
9 J /:
=
9 /:
(228)
Le couple électromagnétique, donné par l’équation (184), il se déduit du diagramme du cercle par :
„N5 0 •
’œÎ = = 9 /:
Ω4 ë•
(229)
Les machines réelles on des diagrammes circulaires plus complexe que celui établi pour la machine
asynchrone simplifiée envisagée dans le paragraphe précédent. Nous allons décrire les diagrammes
normalisés s’appliquant à ces machines, ainsi que les essais nécessaires à leurs construction.
1) L’essai à vide :
A moins de 15Kw de puissance, les pertes mécaniques dans ces types de machines ne sont pas
négligeables, en effet, pendant l’essai à vide la puissance à vide est exprimée par :
„ a = Ø4 + Μv
Le courant G54a est presque nul et le courant statorique égale au courant à vide G4a qui fait un angle
(230)
¤a avec la tension O4 . Les pertes joules statoriques dan cet essai son négligeables et les pertes joules
rotoriques sont nulles.
Donc on construit le point ), )J et )JJ dans la figure (…). L’équation (230) peut être écrite ainsi :
„ a = 3O4 G4a , ¤a = 3O4 G4a 9)JJ ): = 3O4 G4a 9)JJ )J + )J ): = Ø4 + Μv (231)
)
¤44 G4a Ø4 /3O4
¤4a G44 )J
G4ΠΜv /3O4
)JJ
2) Essai au synchronisme :
Sous la tension nominale, le rotor étant entrainé à la vitesse de synchronisme Ω4 par un autre
moteur auxiliaire. La puissance mesurée pendant cet essai, la puissance mesurée au stator est
donnée par la relation suivante :
„44 = 3O4 G44 , ¤44 = Ø4 (232)
Les pertes par effet joule statoriques sont nulles puisque le rotor est ouvert (c'est-à-dire pas de
courants rotoriques et pas de couple électromagnétique développé) ce qui rend les pertes par effet
de joules statoriques négligeables. Le moteur est entrainé par un autre, ce dernier développe les
Le moteur est alimenté avec un rotor court-circuité et bloqué sous une tension réduite Ovv avec un
courant G4vv et un déphasage ¤4vv . Ce courant à l’arrêt devient proportionnel au flux, donc à la
tension appliquée. Ceci, nous permet d’écrire que sous tension nominale, le courant de court-circuit
correspondant est donné par :
4) Construction du cercle
Le cercle cherché passe par les points )J et ’ ; Le centre du cercle est décalé par rapport à
l’horizontale passant par )J d’un petit angle donné par la relation suivant :
On cherche la droite des couples et des puissances électromagnétique, droite 9)J : qui sépare les
pertes Joule du stator et celles, en construisant le point ’ J qui divise ’ JJ ’ (’ JJ est la projection de ’
sur 9 :) de telle sorte :
„«5vv‡ = 3O4‡ 9’ J ’:
Pour cela, on cherche le point ’ J grâce à :
(237)
3 4 G4vv‡
9’ JJ ’ J : = = G4vv‡
4
3O4‡ O4‡
(238)
La droite 9)J ’ J : coupe le cercle en (( infini). On trace la droite des puissances mécaniques 9)J ’:
et la droite des puissances utiles 9)’:. D’où le diagramme circulaire cherché.
∆JJ !( %z )J
~J
∆ //9) :
J J
~
•
×J
J
¾
/ { • Ý {Ý• 9Õ = :
{ • Ý {Ý• ×
ª
ª
Ž• Ž ª
×
9( :
~~³
−Ž •
ª¿ ¾J
9 J:
G4a • 9% J :
J
ª•~~ J
Δ
ª•• ¾JJ
# 9
Ž•• (Õ = ¿:
J J
Ž = 9•/:
"
Intensité du courant•primaire
Ž•× JJ 9%:•
Ž• = 9 /×:9 J /:
"
~ •ª = b9"/:/9•/:c
Intensité du courant secondaire
= 0 • 9"/:
Facteur de puissance primaire
{ • Ý {Ý• Õ&•••Ý×ݳ • Ý {Ý• ~
= 0 • 9•":
Puissance absorbée
¨ø• = 0 • 9""J :
Puissance réactive absorbée
¨Ô• = 0 • 9"J :
Pertes ferromagnétiques
¨Ô = 0 • 9 J :
Pertes Joule stator
¨×é~ = 0 • 9 J :
Pertes Joule rotor
= 0 • 9 /:
Pertes mécaniques
× = 0 • 9 /:
J
Puissance utile
Ý× = 0 • 9 /:
Puissance mécanique
¾Ý× = b0 • /ë• c9 /:
Puissance électromagnétique
¾× = ¾Ý×
Moment du couple électromagnétique
¾ = /ë
Moment du couple mécanique
= b9 /:/9"/:c
Moment du couple utile