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PROCESSUS RESSOUECES HUMAINES RSH PRO.RSH.2/ 2.

CHAPITRE2 Date d’application:


CONDITIONS DE TRAVAIL

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REMUNERES

CHAPITRE SOMMAIRE PAGES


I Objet  de la procédure 02
II Domaine d’application  02

III Responsabilités 02
IV Référence 02
1- Les dispositions légales……………..…………………… 02
2- Les dispositions internes.............................................. 06
Les dispositions conventionnelles……………………. 06
Le règlement intérieur…………………………………… 08
V Définitions 08
VI Contenu 09

1- Congés spéciales rémunérés…………………………….. 09

2- Congés annuels……………………………………………. 11

3- Conges de récupération…………………………………… 14

VII Annexes 09

-Demande d’absence rémunérée.

-Autorisation d’absence rémunérée.

-Droit à congé.

-Planning des congés.

-Titre de congé.
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REMUNERES

I – Objet :
La présente procédure consiste a pour objet de définir les règles devant régir les congés et
absences rémunérées, le congé annuel et le congé de récupération,ainsi que leurs
conditions de mise en œuvre.

I – Domaine d’application :
Cette procédure s’applique à l’ensemble du personnel de l’entreprise et ce quels qu’en soient
le poste de travail et le contrat de travail.

III -Responsabilités
-le Directeur Ressources Humaines est responsable du suivi de l’application de cette
procédure.
-les chefs de département administration des unités ainsi que le chef de département gestion
et contrôle des ressources humaines au niveau central sont responsables de suivi et de
contrôle de l’application de cette procédure.
-les services gestion des ressources humaine au niveau des unités ainsi que le service
gestion des cadres supérieur au niveau central sont responsables de l’application de cette
procédure.
IV– Références:
La présente procédure est élaborée en conformité aux dispositions légales, conventionnelles
et réglementaires énoncées ci-dessous :
1- Les dispositions légales :
 Loi N°63-278 du 26 juillet 1963, modifie et complétée, fixant la liste des
fêtes légales, dispose en ses articles 1 et 2 ce qui suit :
Art 01 : sont fêtes légales, chaque année, les journées ci-après :
I -Premier mai (fête du travail) : 1jour.
-Cinq juillet (fête de l’indépendance et du FLN)
-Premier novembre (fête de la révolution) :1jour
II –Idul fitr (L’Aid Esseghir): 2 jour
-Idul adha (L’Aid EL-Kébir ) : 2 jours
-Awal moharram (jour de l’an de l’Hégire) : 1 jour.
-Achoura (10 moharram) : 1 jour.
-El-mawlid ennabaoui (el mouloud) anniversaire de la naissance du prophète : 1 jour.
-Premier janvier (jour de l’an Grégorien) : 1 jour.
Art 33 : les journées énumérées à l’article 1er sont chômées et payées pour l’ensemble des
personnels des administrations publique, établissements et offices publics services
concédés, collectivités locales ; entreprise commerciales, industrielles, artisanales et
agricoles ; y compris pour le personnel payé à l’heure ou à la journée.
 La loi N°90/11 du 25 avril 1990 modifié et complété, dispose dans ses
différents articles sur les congés et absences rémunérés, ce qui suit :
Art 33 : Le travailleur a droit à une journée entière de repos par semaine. Le jour normal de
repos hebdomadaire qui correspond aux conditions de travail ordinaires, est fixé au vendredi.
Art 35 : Le jour de repos hebdomadaire et les jours fériés sont des jours de repos légaux.
Art 36 : Le travailleur qui a travaillé un jour de repos légal a droit à un repos compensateur
d'égale durée et bénéficie du droit de majoration des heures supplémentaires conformément
aux dispositions de la présente loi.
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Art 37 : Lorsque les impératifs économiques ou ceux de l'organisation de la production
l'exigent, le repos hebdomadaire peut être différé ou pris un autre jour.
Sont ainsi admis de droit à donner le repos hebdomadaire par roulement, les structures et
tous autres établissements où une interruption du travail, le jour de repos hebdomadaire, est
soit incompatible avec la nature de l'activité de la structure ou de l'établissement, soit
préjudiciable au public.
Art 39 : Tout travailleur a droit à un congé annuel rémunéré par l'employeur. Toute
renonciation par le travailleur à tout ou partie de son congé est nulle et de nul effet.
Art 40 : Le droit à congé annuel repose sur le travail effectué au cours d'une période de
référence qui s'étend du 1er juillet de l'année précédent le congé au 30 juin de l'année du
congé.
Pour les travailleurs nouvellement recrutés, le point de départ de la période de référence est
la date de recrutement.
Art 41 : Le congé rémunéré est calculé à raison de deux jours et demi par mois de travail
sans que la durée globale ne puisse excéder trente jours calendaires par année de travail.
Art 42 : Un congé supplémentaire ne pouvant être inférieur à dix (10) jours par année de
travail est accordé au travailleur exerçant dans les wilayas du Sud.
Les conventions ou accords collectifs fixent les modalités d'octroi de ce congé.
Art 43 : Toute période égale à vingt-quatre (24) jours ouvrables ou quatre (4) semaines de
travail est équivalente à un mois de travail lorsqu'il s'agit de fixer la durée du congé annuel
rémunéré.
Cette période est égale à cent quatre vingt (180) heures ouvrables pour les travailleurs
saisonniers ou à temps partiel.
Art 44 : La période supérieure à quinze (15) jours ouvrables du premier mois de recrutement
du travailleur équivaut à un (1) mois de travail pour le calcul du congé annuel rémunéré.
Art 45 : La durée du congé principal peut être augmentée pour les travailleurs occupés à des
travaux particulièrement pénibles ou dangereux impliquant des contraintes particulières sur
les plans physiques ou nerveux.
Les conventions ou accords collectifs fixent les modalités d'application du présent article.
Art 46 : Sont considérées comme période de travail pour la détermination de la durée du
congé annuel :
 Les périodes de travail accompli;
 Les périodes de congé annuel;
 Les périodes d'absences spéciales payées ou autorisées par l'employeur;
 Les périodes de repos légal prévues aux articles ci-dessus;
 Les périodes d'absences pour maternités, maladies et accidents du travail;
 Les périodes de maintien ou de rappel sous les drapeaux.
Art 47 : Le congé de maladie de longue durée ne peut en aucun cas ouvrir droit à plus d'un
mois de congé annuel et ce, quelle que soit la durée du congé de maladie.
Art 48 : Le travailleur en congé peut être rappelé pour nécessité impérieuse de service.
Art 49 : La relation de travail ne peut être ni suspendue ni rompue durant le congé annuel.
Art 50 : Le travailleur est autorisé à interrompre son congé annuel à la suite d'une maladie
pour bénéficier du congé de maladie et des droits y afférents.
Art 51 : Le programme de départ en congé annuel et son fractionnement sont fixés par
l'employeur après avis du comité de participation institué par la présente loi, lorsque celui-ci
existe.
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Art 52 : L'indemnité afférente au congé annuel est égale au douzième de la rémunération
totale perçue par le travailleur au cours de l'année de référence du congé ou au titre de
l'année précédent le congé.
Art 52 bis : L'indemnité de congé annuel due aux travailleurs des professions, branches et
secteurs d'activité qui ne sont pas habituellement occupés d'une façon continue par un
même organisme employeur au cours de la période retenue pour l'appréciation du droit au
congé, est payée par une caisse spécifique.
Les organismes employeurs cités ci-dessus doivent obligatoirement s'affilier à cette caisse.
Les professions, branches et secteurs d'activité prévus ci-dessus sont fixées par voie
réglementaire.
Art 52 ter : Les dépenses afférentes au paiement de l'indemnité de congé prévue à l'article
52 bis ci-dessus ainsi que les frais de gestion sont couverts par une cotisation à la charge
exclusive des organismes employeurs. Le taux et les modalités de recouvrement de cette
cotisation sont fixés par voie réglementaire.
Art 52 quater : La création de la caisse spécifique prévue à la présente loi ainsi que les
conditions et modalités de son fonctionnement sont fixées par voie réglementaire. 
Art 54 : Outre les cas d'absence pour des causes prévues par la législation relative à la
sécurité sociale, le travailleur peut bénéficier, sous réserve de notification et de justification
préalable à l'employeur, d'absences sans perte de rémunération pour les motifs suivants :
 Pour s'acquitter des tâches liées à une représentation syndicale ou une représentation du
personnel, selon les durées fixées par les dispositions légales ou conventionnelles;
 Pour suivre des cycles de formation professionnelle ou syndicale autorisés par l'employeur
et pour passer des examens académiques ou professionnels;
 à l'occasion de chacun des événements familiaux suivants :
mariage du travailleur, naissance d'un enfant du travailleur, mariage de l'un des descendants
du travailleur, décès d'ascendant, descendant et collatéral au 1er degré du travailleur ou de
son conjoint, décès du conjoint du travailleur, circoncision d'un enfant du travailleur.
Le travailleur bénéficie dans ces cas de trois (3) jours ouvrables rémunérés.
Toutefois, dans les cas de naissance ou de décès, la justification intervient ultérieurement.
 L’accomplissement du pèlerinage aux lieux saints une fois durant la carrière
professionnelle du travailleur.
Art 73-6 : Le travailleur licencié a droit pendant la durée de son délai-congé, à deux heures
par jour, cumulables et rémunérées, pour lui permettre de rechercher un autre emploi.
L'organisme employeur peut s'acquitter de l'obligation de donner le délai-congé en versant
au travailleur licencié une somme égale à la rémunération totale qu'il aurait perçue pendant
le même temps. La cessation d'activité ne libère pas l'organisme employeur de son obligation
de respecter le délai-congé.
Art 106 : Les délégués du personnel ont le droit de disposer mensuellement d'un crédit de
dix (10) heures payées par l'employeur comme temps de travail, pour l'exercice de leur
mandat, sauf durant leur congé annuel. Les modalités d'utilisation du crédit horaire ainsi
alloué fait l'objet d'un accord avec l'employeur.
Art 107 : Les délégués du personnel peuvent convenir de cumuler les crédits d'heures qui
leur sont alloués au profit d'un ou plusieurs délégués, après accord de l'employeur.
Art 108 : Le temps passé par les délégués du personnel aux réunions convoquées à
l'initiative de l'employeur ou acceptées par celui-ci à leur demande, n'est pas pris en compte
pour le calcul du crédit d'heures visé à l'article 106 ci-dessus.
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Art 120 : Les conventions collectives conclues dans les conditions fixées par la présente loi
traitent des conditions d'emploi et de travail et peuvent notamment traiter des éléments ci-
après :
1 - classification professionnelle;
2- etc.
10 - absences spéciales;
11- etc.
 La loi N°90/14 du 02 juin 1990 modifié et complété, relative aux
modalités d’exercice du droit syndical
Art 46 : les délégués syndicaux ont le droit de disposer mensuellement, d’un crédit de dix
heures payées comme temps de travail pour l’exercice de leur mandat. Les délégués
syndicaux peuvent cumuler et répartir entre eux les crédits horaires mensuels qui leur sont
accordés, après accord de l’employeur.
Art 47 : le temps passé par les délégués syndicaux aux réunions convoquées à l’initiative de
l’employeur ou acceptées par celui-ci à leur demande, n’est pris en compte pour le calcul du
crédit horaire mensuel alloué au titre de l’article 46 ci-dessus. Ne sont pas également prise
en compte les absences autorisées par l’employeur pour permettre aux délégués syndicaux
de participer aux conférences et congrès des organisations syndicales et aux séminaires de
formation syndicale.
Art 47 bis: l’employeur doit engager avec les organisation syndicales représentatives dans
l’organismes employeur des négociation concernant :les conditions dans lesquelles leurs
membres peuvent obtenir dans la limite d’un quota déterminé par rapport aux effectifs de
l’organisme employeur un détachement en vu d’exercer, pendant une durée déterminée, des
fonctions de permanent au service de l’organisation syndicale à laquelle ils appartiennent
avec garantie de réintégration à leur poste de travail ou à un poste de rémunération
équivalente, à l’expiration de cette période.
 Décret exécutif N°96-98 du 17choual 1416 correspondant au 6 mars
1996 déterminant la liste et le contenu des livres et registres
obligatoires pour les employeurs
Art 2 : nonobstant les dispositions législatives et réglementaires en vigueur et notamment
celles relatives au registre des observations …..Les livres et registres spéciaux obligatoires
pour les employeurs sont :
- le livre de paie,
- le registre des congés payés,
- etc.
Art 4 : le registre des congés annuels comprend les éléments suivants :
 nom et prénoms du travailleur,
 poste de travail occupé,
 date de recrutement,
 durée de congé,
 date de départ,
 date de reprise,
 montant de l’indemnité de congé,
 émargement du travailleur.
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 Ordonnance N°76 /111portant mission et organisation de la réserve :


stipule dans son article 14 que :tout le personnel salarié ou fonctionnaire …appelé à
effectuer une période de perfectionnement ou d’entretien bénéficie de la réserve de
l’emploi, du congé payé et du versement du salaire par son employeur.

2- Les dispositions internes:


 Les dispositions conventionnelles :
Art 37 : le travailleur ayant assuré une journée entière de permanence ouvre droit à un repos
compensateur d’égale durée.
Art 40 : le jour de repos hebdomadaire et les jours fériés chômés et payés sont des jours de
repos légaux. Le repos hebdomadaire est fixé au vendredi, lorsque les nécessités de service
ne permettent pas d’accorder le repos hebdomadaire le vendredi, les travailleurs ont droit un
repos compensateur d’égale durée et bénéficient de majoration en heures supplémentaires.
Les jours fériés chômés et payés sont fixés par la législation en vigueur.
Art 41 : le repos hebdomadaires peut être accordé un autre jour de la semaine dans les
unités où l’interruption de travail le vendredi est incompatible avec la nature de leurs
activités.
Art 42 : le congé annuel est destiné à permettre au travailleur de se reposer en vu d’assurer
la conservation et la reconstitution de sa santé et de sa capacité de travail. Toute
renonciation par le travailleur à tout ou partie de son congé (annuel ou de récupération) est
nulle et de nul effet.
Art 43 : le droit au congé annuel repose sur le travail effectué au cours d’une période
annuelle dite de référence qui s’étend du 1 er juillet de l’année précédant le congé au 30 juin
de l’année du congé.
Art 44: le congé annuel est accordé à raison de deux jours et demi par mois de travail
effectué sans que la durée globale ne puisse excéder trente jours calendaires par année de
travail. Toutefois, pour les travailleurs exerçant au sud, le congé annuel est de quarante cinq
jours pour les agents soumis à la relève et e cinquante jours pour les agents non soumis à la
relève.
Art 45 : dans le cas où un mois civil dans l’année de référence n’a pas été
entièrement travaillé les droits à congé payé pour la période travaillée sont
arrêtés comme suit :
Présence durant Personnel du nord Personnel SR Personnel NSR
le mois Congé 30 jours Congé 50 jours Congé 50 jours
1à 7 jours ** ** **
8 à 15 jours 1 jour 1.5 jours 2 jours
16 à 30 jours 2.5 jour 3.5 jours 4 jours
Art 46 : le congé annuel ne peut être fractionné d’une fois. La première tranche doit être au
moins égale à la moitié des droits à congé. Toutefois, le fractionnement ne peut être accordé
au travailleur que ses droits à congé soient supérieurs à 20 jours. La société peut mettre,
après avis du comité de participation, une partie ou tout le personnel en congé annuel dans
les cas suivants :
-fermeture annuelle,
-cas de force majeure,
-cause technique.
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Art 47 : le report d’une année sur l’autre de tout ou partie du congé annuel est formellement
interdit, sauf nécessité impérieuse de service. Tout travailleur est tenu de consommer ses
droits à congé avant la clôture de l’exercice sous peine de forclusion.
Art 48 : les période déterminant la durée du congé annuel sont :
-les périodes de travail accompli.
- les périodes de congé annuel et de récupération.
-les période d’absences spéciales payées ou autorisées par la société.
- les périodes de repos légaux,
-les périodes d’absences pour maternité, maladies, ou accidents de travail,
-les périodes de maintien et de rappel sous les drapeaux.
Art 49 : une indemnité dite de congé annuel est accordée aux travailleurs.
Art 50 : le travailleur en congé de maladie de longue durée ne peut, en aucun cas, ouvrir
droit à plus d’un mois de congé annuel et ce, quelle que soit la durée du congé de maladie.
Dans ce cas, l’indemnité de congé annuel doit être calculée sur la base de la rémunération
perçue par le travailleur une année avant la survenance de son congé de maladie.
Art 51 : le travailleur en congé annuel ou de récupération peut être rappelé pour nécessité
impérieuse de service.
Art 52 : la relation de travail ne peut être ni suspendue ni rompue durant le congé annuel ou
de récupération.
Art 53 : le congé annuel est suspendu par la survenance d’une maladie, d’un accident ou
d’un évènement familial tel que défini à l’article 58 ci-dessous. Le travailleur ne saurait, de sa
propre initiative, se positionner en congé en faisant valoir le reliquat de congé résultant de la
maladie ou de l’accident. Il est tenu de rependre impérativement son travail à la date de la
reprise initialement prévue sur son titre de congé, dans la mesure où le congé de maladie n’a
pas pour effet de prolonger la durée indiquée sur le titre de congé annuel. La tranche durant
laquelle le travailleur était en position d’arrêt de travail pour maladie ou accident constitue un
reliquat de congé à prendre ultérieurement.
Art 54 : le programme de départ en congé annuel est fixé par la société, après avis du
comité de participation.
Art 55 : les conjoint, travaillant au sein de la société ont droit à un congé simultané s’ils le
demandent, sauf nécessité de service.
Art 56 : les travailleurs soumis à la relève ont droit à un congé dit de récupération.
Art 57 : sauf cas expressément prévus par la loi aucun travailleur quelle que soit sa position
dans la hiérarchie ne peut être rémunéré pour une période non travaillée
Art 58 : tout travailleur a droit à une absence spéciale rémunérée à l’occasion d’un des
évènement familiaux suivants :
-trois (03) jours ouvrables pour le mariage du travailleur, ou de l’un de ses descendants.
-trois (03) jours ouvrables pour la naissance d’un enfants du travailleur.
-trois (03) jours ouvrables pour le décès d’un ascendant, descendant et collatéral du premier
degré du travailleur ou de son conjoint, décès du conjoint du travailleur.
-trois (03) jours ouvrables pour la circoncision d’un enfant du travailleur.
-trente (30) jours consécutifs pour l’accomplissement du pèlerinage aux lieux saints de l’islam
une seule fois durant la carrière professionnelle du travailleur.
Art 59 : la société peut accorder au travailleur d’autres absences spéciales rémunérées dans
les cas suivants :
-pour s’acquitter des taches liées à une représentation syndicale ou une représentation du
personnel.
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-pour suivre des cycles de formation professionnelle ou syndicales autorisés par la société et
pour passer des examens académiques ou professionnels.
-autre activités prévues par la législation ou la réglementation en vigueur.
Art 60 : outre le congé de maternité d’une durée de quatorze semaines consécutives prévus
par la législation relative à la sécurité sociale, le personnel féminin bénéficie d’une absence
spéciale rémunérée non cumulable d’une heure par jour dite d’allaitement durant six mois à
compter de la reprise du travail à l’issue du congé de maternité
 Le règlement intérieur :
Art 15 : tout travailleur requis pour travailler durant un jour de repos légale, ne peut se
soustraire à l’obligation d’assurer le service, sauf cas de force majeure.
Art 16 : tout travailleur à droit à un congé annuel rémunéré par l’entreprise et auquel il ne en
aucun cas renoncer. Il doit en jouir au cours de l’année. Le congé annuel ne peut être
fractionné plus d’une fois et la première tranche doit être au moins égale à la moitié des
droits à congé.
Art 17 : le congé de maladie de longue durée ne peut en aucun cas ouvrir droit à un congé
annuel de plus d’un mois et ce, quelque soit la durée du congé de maladie.
Art 18 : le calendrier des départs en congé est fixé par la direction, outre le congé de
maternité d’une durée de quatorze semaines outre le congé de maternité d’une durée de
quatorze semaines outre le congé de maternité d’une durée de quatorze semaines outre le
congé de maternité d’une durée de quatorze semaines
Art 19 : le travailleur peu interrompre son congé annuel à la suite d’une maladie, afin de
bénéficier du congé de maladie et des droits y afférents, l’entreprise se réservant le droit de
procéder au contrôle de la situation.
Art 21 : pendant six mois et à compter de la naissance, les mères allaitant leurs enfants
disposent, à cet effet, d’une heure par jour d’absence payée.
Art 26 : tout travailleur a droit à un congé spécial d’une durée de trois jours ouvrables
rémunérés, pour les événements prévus par la loi. Ces durées peuvent être majorées des
délais de route, qui ne peuvent en aucun cas dépasser les quarante huit heures aller-retour.
Le congé spécial doit être pris dans la semaine où survient l’évènement et doit être justifié
sur présentation de documents.

V – Définitions
Les congés et absences spéciales rémunérées  : sont des périodes d’absences avec
traitement ; elles sont accordées de façon à permettre de certaines travailleurs :
-d’assister à des évènements familiaux (mariage ; naissances, décès,et circoncision), pour
une durée de trois jours, qui peut être majorées des délais de route de quarante huit heures
au maximum.
-d’accomplir le pèlerinage aux lieux saints de l’islam une seule fois durant la carrière
professionnelle pour une durée de 30 jour.
-de s’acquitter des taches liées à une représentation syndicale ou une representation du
personnel.
-de suivre des cycles de formations professionnelles ou syndicales autorisées par la société.
-de passer des examens académiques ou professionnels.
-d’allaiter les enfants pendant six mois à compter de la reprise du travail à l’issu du congé de
maternité pour une durée d’une heure par jour non cumulable.
-de recherché un autre emploi pour le travailleur licencié pendant la urée de son délai-congé
pour une durée de deux heures par jour cumulable.
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Le congé annuel : est défini comme un droit, objet d’aucune prescription, reconnu à tout
travailleur de bénéficier d’un repos rémunéré en vue d’assurer la conservation et la
reconstitution de sa santé et de sa capacité de travail.
Le congé de récupération  : est un congé exceptionnel accordé aux travailleurs soumis à la
relève et aux travailleurs qui ont assurés une permanence. Il permet d’interrompre l’effort
physique et intellectuel, de limiter la fatigue, il est susceptible d’avoir un effet positif sur le
rendement.
le congé de récupération est de quatorze jours, qui doivent être pris à la fin du cycle de
travail de quarante deux jours,il ne peut , en aucun cas, être reporté sauf dérogation pour les
travailleurs soumis à relève.
Le travailleur assurant la permanence ouvre droit à deux jours de récupération qui doivent
être pris directement après le jour de permanence sauf nécessité de travail.

VI – Contenu:
1- Les congés et absences spéciales rémunérées :
A- Description de la procédure :
 Traitement de la demande :
 Vérifier que la demande formulée par l’intéressé est conforme aux
dispositions réglementaires et conventionnelles.
 Vérifier que l’intéressé possède un justificatif dûment établies (acte de
naissance, acte de décès, acte de mariage, convocation, certificat médicale…).
 Agrément ou refus de la demande :
 S’assurer que le justificatif est bon.
 Accorder un avis favorable ou défavorable.
 Information de l’intéressé :
 Si la demande est acceptée :
o Avertir l’intéressé par voie hiérarchique.
o Etablir et signer un titre de congé ou une autorisation d’absence,
comporte nécessairement : le nom et prénom, destination, la durée, le
motif, la date de départ et la date de reprise.
 Si elle est refusée, informer l’intéressé par voie hiérarchique, et donner
les arguments de refus.
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B- Logigramme :
ETAPES

Déroulement du
Intervenants Imprimés Observations
processus

Adressé à :
-Demande
Chef
1 Demande absence Intéressé d’absence
hiérarchique.

2
No
Accord
Unité Remis à
d’appartenance l’intéressé.
Oui

²
Signature Unité Unité pour mise
3 Autorisation d’absence d’appartenance à jour.

Période d’absenc e

Intéressé +
4 Reprise du travail Unité
d’appartenance
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2- Le congé annuel :
A- Description de la procédure :
 Etablissement reliquat congé annuel:
 Faire la situation droit à congé annuel en tenant compte que :
o La période de référence s’étend du 1 er juillet de l’année précédant le
congé au 30 juin de l’année de congé.
o Pour le travailleur nouvellement recruté, le point de départ de la période
de référence est la date de son recrutement.
o Le congé annuel est accordé à raison de 02 jours et demi par mois de
travail sans que la durée globale ne puisse excéder 30 jours
calendaires par année.
o Pour les travailleurs exerçant au sud le congé annuel est de 45 jours
pour les agents soumis à relève (à raison de 3 jours et demi par mois),
et de 50 jours pour les agents non soumis à la relève (à raison de 4
jours par mois).
o La période supérieur à 15 jours ouvrable du premier mois de
recrutement équivalent à un mois de travail.
o Sont considérées comme période de travail pour la détermination de la
durée du congé : les périodes de travail accomplit, les périodes de
congés annuel ou de récupération, les périodes d’absences spéciales
payées, les périodes d’absences pour maternité ou maladies, les
périodes de maintien et de rappel sous les drapeaux.
 Remplir le tableau reliquat de congé (annuel et de récupération) qui
comporte : nom et prénom, fonction, structure, date de recrutement, reliquat,
observations.
 Etablissement planning des congés annuel :
 Faire le planning en prenant en considération que :
o Toute renonciation par le travailleur à tout ou partie de congé annuel
est nulle et de nul effet.
o Tout travailleur est tenu de consommer ses droits à congé avant la
clôture de l’exercice.
o La société peut mettre une partie ou tout le personnel en congé annuel
dans les cas suivant : fermeture annuel ; cas de force majeur, cause
technique.
o L’absence pour maladie de longue durée, ne peut donner droit à plus
d’un mois de congé annuel.
o Le report d’une année sur l’autre de tout ou partie du congé annuel est
strictement interdit.
 Etablir le planning congé annuel en remplissant les données du tableau :
nom et prénom, fonction, date de recrutement, structure, nombre de jour, date de
départ, date de retour, l’intérimaire, observation.
 Demander l’avis du comité de participation su le planning, enregistrer les
réserves, faire les modifications s’il y a lieu.
 Examen de la demande du congé :
 Vérifier le droit à congé.
 Traitement de la demande en tenant compte que :
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o Les conjoints travaillant au sein de la société ont droit à un congé
simultané s’ils demandent, sauf nécessité de service.
o Le congé annuel ne peut être fractionné plus d’une fois. La première
tranche doit être au moins égale à la moitié des droits à congé. le
fractionnement ne peut être accordé au travailleur que si les nécessités
de service le permettent et que ses droits à congé soient supérieurs à
vingt jours.
o Le report d’une année sur l’autre de tout ou partie du congé annuel est
strictement interdit.
 Agrément ou refus de la demande
o Accorder un avis favorable ou défavorable.
o Si la demande est acceptée, établir un titre de congé.
o Si la demande est refusée, informer l’intéressé par voie hiérarchique.
 Etablissement du titre de congé :
 Vérifier que le titre de congé contient : nom et prénom ; fonction ;
structure, durée, nature de congé, date de départ, date de retour ; adresse.
 Faire signer le titre par le directeur régional ou le DRH.
 Attribuer un numéro au titre.
 Remettre un exemplaire à l’intéressé et en garde un.
 Photocopier le titre, classer un au dossier, envoyer un au service gestion
pour remplir la fiche position, envoyer un aux services moyens généraux
(restauration ; transport…)
 Enregistrement et comptabilisation du congé:
 Enregistrer le titre au registre des congé annuel, qui contient : nom et
prénom ; fonction ; date de recrutement, durée, date de départ, date de retour ;
montant de l’indemnité de congé, émargement du travailleur.
 Comptabiliser le congé à l’aide de la fiche de suivi.
 Suspendre le congé en cas d’une maladie ; accident de travail ou
évènement familial. Dans ce cas, le travailleur doit reprendre son travail à la date
prévue initialement sur son titre sauf si l’arrêt de travail se prolonge au-delà de cette
date et dans ce cas, il reprendra son travail au terme de celui-ci. La tranche durant
laquelle le travailleur était en position d’arrêt de travail pour maladie ou accident
constitue un reliquat de congé à prendre ultérieurement.
 Paiement de l’indemnité de congé annuel:
 Vérifier que le titre de congé contient : nom et prénom ; fonction ;
structure, durée, nature de congé, date de départ, date de retour ; adresse.
 Faire signer le titre par le directeur régional ou le DRH.
 Attribuer un numéro au titre.
 Remettre un exemplaire à l’intéressé et en garde un.
PROCESSUS RESSOUECES HUMAINES RSH PRO.RSH.2/ 2.A

CHAPITRE2 Date d’application:


CONDITIONS DE TRAVAIL

PROCEDURE CONGES ET ABSENCES Page 13 sur 16


REMUNERES

B- Logigramme :

Déroulement du
ETAPE

Intervenants Imprimés Observations


processus

Adressé à :
- Unité
Droit à d’appartenan
1 Droits à congés Structure RH
congé ce,
- Service
personnel.

Intéressé pour
Planning des congés Structure Planning des
2 signature et
opérationnelle congés
rémunération

²
3 Demande de congé Intéressé

4 Non
Réponse
Vérification Unité
Droit à congé adressée à
d’appartenance
Oui l’intéressé.

Établissement Unité Titre de Remis à


5 Titre de congé d’appartenance congé l’intéressé.

Période d’absenc e
pour congé

Intéressé +
6 Reprise du travail Unité
d’appartenance
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CONDITIONS DE TRAVAIL

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REMUNERES

3- Les congés de récupération :


A- Description de la procédure :
 Etablissement reliquat congé de récupération:
 Faire la situation droit à congé de récupération en tenant compte que :
o Le congé de récupération pour les travailleurs soumis à relève est de
quatorze (14) jours, qui doivent être pris à la fin du cycle de travail
effectif de quarante deux (42) jours.
o Pour le travailleur assurant une permanence, le congé de récupération
est de deux (02) jours, qui doivent être pris directement après la
permanence.
 Remplir le tableau reliquat de congé (annuel et de récupération) qui
comporte : nom et prénom, fonction, structure, date de recrutement, reliquat,
observations.
 Etablissement planning des congés de récupération  :
 Faire le planning en prenant en considération que :
o Toute renonciation par le travailleur à tout ou partie de congé de
récupération est nulle et de nul effet.
o Le congé de récupération ne peut, en aucun cas, être reporté sauf
dérogation accordée par la direction générale.
 Etablir le planning congé de récupération en remplissant les données du
tableau : nom et prénom, fonction, date de recrutement, structure, nombre de jour,
date de départ, date de retour, l’intérimaire, observation.
 Elaboration du titre de congé :
 Vérifier que le titre de congé contient : nom et prénom ; fonction ;
structure, durée, nature de congé, date de départ, date de retour ; adresse.
 Faire signer le titre par le directeur régional ou le DRH.
 Attribuer un numéro au titre.
 Remettre un exemplaire à l’intéressé et en garde un.
 Photocopier le titre, classer un au dossier, envoyer un au service gestion
pour remplir la fiche position, envoyer un aux services moyens généraux
(restauration ; transport…)
 Enregistrement et comptabilisation du congé:
 Enregistrer le titre au registre des congé de récupération, qui contient :
nom et prénom ; fonction ; date de recrutement, durée, date de départ, date de
retour, émargement du travailleur.
 Comptabiliser le congé à l’aide de la fiche de suivi.
 Suspendre le congé en cas d’une maladie ; accident de travail ou
évènement familial. Dans ce cas, le travailleur doit reprendre son travail à la date
prévue initialement sur son titre sauf si l’arrêt de travail se prolonge au-delà de cette
date et dans ce cas, il reprendra son travail au terme de celui-ci. La tranche durant
laquelle le travailleur était en position d’arrêt de travail pour maladie ou accident
constitue un reliquat de congé à prendre ultérieurement.
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B- Logigramme :

Déroulement du
ETAPE

Intervenants Imprimés Observations


processus

Adressé à :
- Unité
Droit à d’appartenan
1 Droits à congés Structure RH
congé ce,
- Service
personnel.

Intéressé pour
Planning des congés Structure Planning des
2 signature et
opérationnelle congés
rémunération

²
3 Demande de congé Intéressé

4 Non
Réponse
Vérification Unité
Droit à congé adressée à
d’appartenance
Oui l’intéressé.

Établissement Unité Titre de Remis à


5 Titre de congé d’appartenance congé l’intéressé.

Période d’absenc e
pour congé

Intéressé +
6 Reprise du travail Unité
d’appartenance
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ACTEUR
ASSOCIE

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