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CHARPENTES METALLIQUES EN ACIER

MONTAGE

H.1.S 0005
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SOMMAIRE

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1. OBJET ET DOMAINE D'APPLICATION 1
1.1. Objet 1
1. 2. Domaine d'application 1
1.2.1Documente 1
1.2.2. Installations de chantier 1
1.2.3. Fournitures 2
2. GENERALTTES 3
2.1. Définitions 3
2. 1. 1. Acier à haute limite élastique 3
2.1.2, Boulon à haute résistance 3
2.1.3. Assemblage 3
2.2. Norme et documents de référence 3-4
3.MATERIEL ET FOUPNITURES PAR DES TIERS 5
3.1. Fournitures et matériaux constituants 5
3.2. Fournitures et matériaux auxiliaires 5
4. MONTAGE 6
4.1. Stockage 6
4.1.1. Stockage des éléments des ossatures 6
4.1.2. Stockage des boulons et électrodes de soudure 6
4.2. manutention 6
4.3. Réparation 6
4.4. Règles, démontage 7
4.5. Assemblages 8
4.5.1. Généralités 8
4.5.2. Assemblages par rivets 8
4.5.2.1. Norme 8
4.5.2.2. Conditions 8
4.5.3. Assemblages, par boulons non précontraints 9
4.5.3.1. Norme 9
4.5.3.2. Conditions 9
4.5.4. Assemblages, par boulons, à serrage contrôlé 10
4.5.4.1. Normes 10
4.5.4.2. Document de base 10
4.5.4.3. Préparation des surfaces, accostage des pièces 11
4.5.4.4. Etat des boulons 12
4.5.4.5. Exécution des assemblages, 12
4.5.4.6. Protection contre la corrosion 12
4.5.5. Assemblage par soudure 13
4.5.5.1. Classification des soudures 13
4.5.5.2. Document de base 13
4.5.5.3. Homologation du procédé de soudage 13
4.5.5.4. Homologation des soudeurs, 14
4.5.5.5. Agréation du matériel de soudage 15
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4.5.5.6. Préparation des pièces avant soudage et notification

des incidents de soudage rencontrés 15
4.5.5.7. Conditions de réalisation des soudures 16
4.5.5.8. Joints de chenaux 17
4.5.5.9. Déformations dues au soudage 17
4.5.6. Ancrages et scellements
5. CONTROLE 17 - 18
5.1. Généralités 19
5.1.1. Opérations de contrôle 19
5.1.2. Nature des contrôles 19
5.1.3. Facilités de contrôle 19
5.1.4. Contrôles faits par l'entrepreneur 19
5.2. Réception des matières 20
5.2.1. Généralités 20
5.2.2. Eléments, de structures 20
5.2.3. Eléments auxiliaires 20
5.3. Contrôle d'exécution 21
5.3.1. Contrôle des dimensions, 21
5.3.2. Contrôle des assemblages rivés 21
5.3-3. Contrôle des assemblages par boulons ordinaires 21
5.3.4. Contrôle des assemblages par boulons à haute
résistance 21
5.3.5. Contrôle des assemblages soudés 22
5.4. Tolérances de montage 23
5.4.1. Colonne& 23
5.4.2. Chemin de roulement 23 - 25
6. CONDITIONS D'ETABLISSEMENT DES METRES
6.1. Généralités 25
6.2. Mesurage au poids 25
6.S. Mesurage à la longueur 25
6.4. Mesurage à la surface 25
6.5. Mesurage à la pièce 25
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7. DESCRIPTION DES PRIX UNITAIRES ET FORFAITAIRES

7.1. Sujétions diverses 26
7.2. Conditions d'application des prix unitaires 26- 27- 28
7.3. Prix forfaitaires 28

8. BORDEREAU DES QUANTITES ET DES PRIX 29 - 30

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1. OBJET ET DOMAINE D'APPLICATION

1.1. Objet
Les présentes Spécifications Techniques Générales (S.T.G.) définissent les normes et
conditions applicables aux
• déchargement et stockage sur chantier
• manutention, montage et réglage
• contrôle des tolérances et réception des montages des ossatures des charpentes métalliques
en acier constituant les structures des bâtiments et autres constructions industrielles courantes
de la S.N.S.
1.2. Domaine d'application
1.2.1. Documents
Ne sont pas applicables les spécifications en contradiction avec les Spécifications
Techniques, Particulières (S.T.P.) qui prévalent dans tous les cas, que la non conformité
résulte d'une dérogation ou d'une divergence d'interprétation.
1.2.2.1 installations de chantier
Les S.T.P. précisent les facilités éventuelles accordées par le Maître de l'Oeuvre telles que
baraquements, voies d'accès et utilités mises à la disposition de l'Entrepreneur, sinon celui-
ci fait son affaire de l'installation complète de son chantier conformément aux documents
cités au § 2.2.
1.2.3. Fournitures
Les prestations de l'Entrepreneur, à ses frais et risques, dans les délais prévus, comprennent
notamment :
-l'établissement des documents de montage tels que procédures de montage, programme et
définition des effectifs en hommes et en matériel prévus,
-l'établissement du plan de chantier donnant les voies d'accès, les aires de stockage, de
montage et d'installation de chantier, l'encombrement des engins, haubans, corps morts et
autres points d'ancrage éventuels,
-la définition des besoins en eau et en électricité éventuels,
-la fourniture et la maintenance des installations de chantier, du matériel et des engins de
levage dont les certificats de test, imposés par les autorités, sont en cours de validité,
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-le déchargement et le stockage sur les aires réservées des éléments à monter, -le
montage et le réglage des charpentes métalliques proprement dites telles que définies
aux S.T.P. et aux plans ; le montage et le démontage des éléments provisoires tels que
contreventements de montage,
-la fourniture et la maintenance du matériel nécessaire aux différents réglages, essais et
contrôles,
- -la mise à disposition du personnel nécessaire aux différents contrôles et essais effectués
par le maître de l’œuvre ou l'organisme désigné par lui,
- -le maintien en état de propreté et le nettoyage final du chantier avec enlèvement hors
du site de tous les déchets, débris, etc...
- -la mise en place de toute barrière, signalisations, garde-coprs, etc... nécessaires à la,
sécurité.
-Tous les documents cités sont soumis, à l'approbation du Maître de l’œuvre deux mois
avant le début des travaux.
-L'entrepreneur a tenu compte de la présence sur chantier des autres entreprises avec les
contingences normales qui en résultent, notamment, l'Entrepreneur veille à ne pas
entraver les circulations et l'usage des installations en place.
-Le Maître de l’œuvre se réserve le droit d'exiger que l'Entrepreneur s'adjoigne un ou
plusieurs sous-traitants supplémentaires s'il s'avère que l'Entrepreneur ne possède pas
les moyens nécessaires au respect du planning.
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2. GENERALITES
2.1. Définitions
2.1.1. Acier à haute limite élastique : acier dont la limite élastique est supérieure à 24
decanewtons par mm²
2.1.2. Boulon à haute résistance : boulon constitué d'un acier à haute limite élastique
2.1.3. Assemblage : solarisation de plusieurs profilés ou éléments par
boulons, rivets ou soudure.
2.2. Normes et documents de référence
-Le montage des charpentes métalliques, est exécuté conformément à
-Normes françaises AFNOR avec les cahiers de charges officiels et les
documents techniques unifiés français, dernière édition, notamment
et non limitativement
.Assemblages rivés. Exécution des assemblages NF P 22 - 411
. Assemblages par boulons non précontraints.
Exécution des assemblages, NF P 22 431
. Assemblages par boulons à serrage contrôlé.
Détermination du coefficient conventionnel de
frottement NF P 22 46.1
. Assemblages par boulons- à serrage contrôlé.
Usinage et préparation des assemblages, NF P 22 462
. Assemblages par boulons à serrage contrôlé.
Exécution des assemblages NF P 22 463
. Assemblages par boulons à serrage contrôlé.
Programme de pose des boulons NF P 22 464
. Assemblages par boulons à serrage contrôlé.
Serrage par rotation contrôlée de l'écrou.
Détermination de l'angle de rotation NF P 22 469
. Poutres de roulement des ponts, roulants.
Déformations en service et tolérances, NF P 22 615
-Prescriptions algériennes-"Hygiène et sécurité" –
Dernière édition
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-Les Spécifications SIDEM concernant :

Les conditions générales relatives à l'organisation du chantier
et à l'exécution des travaux.
Les Spécifications Techniques Générales d'installation de chantier.
Le règlement de sécurité sur les chantiers.
3. MATERIAUX ET FOURNITURES PAR DES TIERS
3.1. Fournitures et matériaux constituants
L'Entrepreneur réceptionne sous sa responsabilité les fournitures des autres entreprises,
après quoi il est seul responsable de l'achèvement complet et du réglage des charpentes
faisant l'objet de son Marché. Notamment et non limitativement :
-Il contrôle l'implantation et le nivellement des fondations par rapport aux axes de
référence, ainsI que les, réservations prévues pour ses ancrages ; en cas de discordance la
rectification est faite à la diligence du Maître de l’œuvre.
-La méthode consistant à placer les charpentes sans fourrures de calage est
éventuellement admise pour autant que l'Entrepreneur organise et contrôle, à ses frais, le
fin réglage des assises et les prestations de mise à niveau.
-En cas d'extension d'une structure existante, il procède aux relèvements nécessaires tels
que niveaux, alignements, aplomb, position des trous prévus pour l'extension, etc... ; il en
tient compte pour le réglage de la nouvelle structure et la prévision de fourrures de
réglage éventuelles ou autres dispositifs.
-Il contrôle les quantités et le bon état à la livraison des structures à monter.
3.2. Fournitures et matériaux auxiliaires
Les matières consommables sont fournies avec un surplus de 10 % par rapport à la
quantité théoriquement nécessaire. L'entrepreneur contrôle les quantités et le bon état de
ces fournitures après quoi il en est le seul responsable.
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4. MONTAGE
4.1. Stockage
4. 1. 1. Stockage éléments des ossatures
Le stockage est fait de manière ordonnée et sous la responsabilité de l'Entrepreneur.
Les fers ne sont pas en contact avec les terres ils sont éloignés, du sol par des supports
en nombre suffisant pour éviter toute déformation permanente. Ils sont à l'abri de toute
projection intempestive de matières étrangères.
4.1.2. Stockage des boulons et électrodes de soudure
-Les boulons sont stockés à l'abri de l'humidité et de la poussière ou de toute autre
impureté, notamment de façon à conserver le coefficient de frottement. Un contrôle
de ce coefficient est réalisé avant montage.
-Les électrodes de soudure sont stockées dans un local approprié, notamment en cas
d'emploi d'électrodes basiques ce local est à air conditionné. En cas de nécessité le
séchage est réalisé au four électrique conformément aux instructions du fournisseur
des électrodes.
4.2. Manutention
Les manutentions s'effectuent prudemment et sans choc de façon :
-à ne pas provoquer de déformations permanentes, ni introduire de contraintes parasites,
-à ne pas détériorer l'état de surface des fers ni de la peinture d'atelier dont l'importance
des retouches ne doit pas dépasser 10 % en surface après montage.
4.3. Réparation
Toute pièce ayant subi une déformation permanente peut être rebutée.
Le MaÎtre de l'Oeuvre est seul juge pour estimer si une réparation est
acceptable. Celle-ci s'effectue à chaud à une température de + 950*
(rouge cerise clair). Elle est suivie d'un recuit de normalisation,
après quoi la peinture d'atelier est rétablie dans son état initial.
L'Entrepreneur détermine sous sa responsabilité les conditions de
recuit. Elles sont en principe les suivantes :
-température de recuit acier E 24 : 625 0 C

acier E 36 : 575 0 C
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la montée en température se fait à raison de 41 C par minute, l'écart de température entre

n'importe quels points ne peut pas dépasser 50 K. La température prescrite est maintenue
pendant 1 heure par 25 mm d'épaisseur.
Le refroidissement se fait à raison de 40 C par minute ; l'écart de température entre
n'importe quel point ne peut dépasser 50 K.
Dès que la température est redescendue à 300 0 C, l'élément peut être enlevé du four et
continuer à refroidir à l'air calme à moins qu'un maintien sur la sole du four à une
température plus basse ne s'avère nécessaire pour éviter une distorsion.
Les appropriations se font soit sur place, soit dans un atelier proche. Dans le premier cas le
constructeur installe un atelier lui permettant de traiter les pièces dans toutes le&règles. de
l'art. Dans le second cas il supporte seul tous les frais des manipulations, transports,
réparations etc.. Le perçage de trous au chalumeau est exclu.
4.4. Règles de montage
-Le principe directeur est d'effectuer le maximum d'assemblages au sol.
-L'entrepreneur tient compte des effets de la température pour le
montage et le réglage des charpentes.
- Dès la mise en place des premiers éléments, la stabilité de la charpente est assurée par
étais, haubans ou contreventements provisoires, laissés en place jusqu'à ce que la stabilité
définitive soit assurée.
-Le brochage des trous pour mise en place doit se faire au moyen de broches cylindriques
avec entrée conique de même diamètre que les boulons de façon â ne pas provoquer de
modification dans la géométrie des pièces à assembler (par exemple allongement,
raccourcissement, cintrage, etc...).
-En règle générale, tous les boulons des assemblages sont mis en place au fur et à mesure de
l'avancement, sauf si cela peut créer des contraintes parasites.
-Les escaliers et planchers, revêtement et garde ,corps compris sont montés au fur et à
mesure de l'avancement. Dans les cas où une ouverture subsiste dans un plancher ou un garde
corps, une protection provisoire doit être placée. Les tôles ou caillebotis de revêtement sont
fixés au fur et â mesure de leur pose ; en cas d'impossibilité les protections nécessaires sont
mises en place.
- Les joints de dilatation sont graissés avant le montage des charpentes.
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- La construction doit être complètement et définitivement réglée avant de procéder aux

scellements. Des cales en dimensions et nombres suffisants sont placées pour éviter
toute déformation des plaques d'assises.
- Les travaux de scellement sont exécutés par l'entreprise de génie civil.
4.5. Assemblages
4.5.1. Généralités
Les parties masquées après assemblage doivent avant celui-ci être protégées par les
deux couches de la peinture anti-rouille prescrite. En cas de nécessité, la peinture
appliquée en atelier est retouchée et/ou complétée.
4.5.2. Assemblages par rivets
4.5.2.1. NormeAssemblages rivés - Exécution des assemblages N.F.P. 22 - 411.
4.5.2-2. Conditions.
-Avant rivetage les pièces à assembler sont mises parfaitement en contact au moyen de
boulons de même diamètre que les rivets, placés en nombre suffisant pour éviter tout
déplacement relatif des éléments pendant le rivetage. Si le contact ne peut être obtenu
les pièces sont obligatoirement démontées, dressées et ajustées.
-La concordance des trous doit être satisfaisante pour le placement des rivets.
-La longueur des rivets est suffisante pour permettre le remplissage intégral des trous tout
en évitant l'empreinte des bouterolles dans les éléments assemblés.
-Les rivets sont chauffés au four à flamme réductrice ou de préférence électriquement
jusqu'au rouge cerise clair (950' C), en ne dépassant pas l'orange (1050 C). A la fin de la
pose, les rivets sont encore au rouge sombre. Les rivets sont débarrassés de toutes
plaques, d'oxyde ou impuretés avant d'être introduits dans les trous. Les rivets, ayant subi
une surchauffe ou une oxydation exagérée sont rebutés
-La pose doit être exécutée de façon à obtenir :
.le remplissage intégral des trous et des têtes bien serrées,
.les têtes bien formées, parfaitement en contact avec la surface
des pièces à assembler et bien concentriques avec la tige.
- Le rivetage est conduit de façon à éviter la production de contraintes parasites et le
bâillement ou le gondolage des pièces.
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4.5.3. Assemblages par boulons non précontraints

4.5.3.1. Norme.
Assemblage par boulons non précontraints-
Exécution des assemblages N.F.P. 22 - 431
4.5.3.2. Conditions.
-Les boulons sont munis obligatoirement de rondelles de façon à ce que seule la
partie non filetée soit en contact avec les trous des pièces à assembler dans les cas ou
les assemblages subissent des sollicitations sévères.
Au minimum, dans les assemblages cisaillés, le corps non fileté du boulon doit
pénétrer au moins jusqu'au deux tiers de l'épaisseur du dernier plat assemblé, sauf
dérogation inscrite eux plans.
-Des rondelles au cales biaises sont prévues lorsque la pente des pièces à assembler est
supérieure à 3o .
-Après serrage de l'assemblage, la partie filetée doit dépasser d'au moins deux filets le
bord supérieur de l'écrou.
-Les boulons orientés verticalement ont, chaque fois que possible, la tête en haut et
l'écrou en bas (pour éviter la chute du boulon en cas de desserrage).
-Dans les cas d'assemblages soumis à vibrations ou à des, efforts alternés, les boulons
sont munis de dispositifs empêchant leur desserrage (frein d'écrou, rondelle spéciale,
etc ...), ceci concerne notamment tous les boulons des poutres de roulement tels que
ceux fixant le rail sur la poutre, les poutres aux colonnes et éventuellement, les
consoles supports des poutres aux colonnes.
-Dans le cas d'assemblages de joints glissants (dilatation par exemple), il est fait
usage de boulons à épaulement avec éventuellement des rondelles élastiques (type
Belleville par exemple)
et des rondelles plates. Les rondelles élastiques sont placées entre la tête du boulon
et la partie mobile de la pièce.
Les écrous comportent un frein d'écrou.
-Dans le cas de charpentes galvanisées (ou métallisées) une rondelle est toujours
placée sous la tête du boulon et sous l'écrou.
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4,5.4. Assemblages par boulons à serrage contrôlé

4.5.4.1. Normes.
Assemblage par boulons à serrage contrôlé.
-Dispositions constructives et vérification des assemblages N.F.P. 22 - 460
-Détermination du coefficient de frottement N.F.P. 22 - 461
-Usinage et préparation des assemblages N.F.P. 22 - 462
-Exécution des, assemblages, N.F.P. 22 - 463
-Programme de pose des boulons N.F.P. 22 - 464
-Méthode de serrage et de contrôle des boulons N.F.P. 22 - 466
-Serrage par rotation contrôlée de l'écrou-
Détermination de l'angle de rotation N.F.P. 22 - 468
- Etalonnage des clés dynamométriques N.F.P. 22 - 469
4.5.4.2. Document de base.
L'Entrepreneur établit un document de base décrivant :
-le mode de préparation des surfaces de contact,
-la méthode de serrage utilisée,
-la méthode de protection contre la corrosion des éléments assemblés (étanchéité),
-la valeur du couple de serrage.
Ce document est soumis à l`approbation du Maître de l'Oeuvre avant le début de tout
travail d'assemblage par boulons à haute résistance.
4.5.4.3. Préparation des surfaces, accostages des pièces.
Sauf stipulation contraire aux S.T.P., la préparation des surfaces a été effectuée à l'atelier
tel que décrit ci-après.
Les surfaces sont décapées par projection de matières abrasives jusqu'au degré SA 2 1/2
suivant la norme suédoise SIS 05 5900 de 1967. Degré de rugosité Ra compris entre 6,3
et 12,5 microns.
Le décapage au chalumeau n'est admis que lorsque le coefficient de frottement requis est
inférieur ou égal à 0,3.
Les surfaces sont en parfait état de propreté au moment de l'assemblage, au besoin elles
sont remises dans l`état décrit ci-avant.
Le contact et le serrage des éléments du joint doivent être réalisés.
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Lorsque les pièces sont souples il peut suffire de placer des boulons supplémentaires
pour assurer le contact des pièces.
Les vides éventuels sont comblés par des fourrures ajustées en une seule épaisseur et
dont les surfaces ont subi le même traitement que les pièces à assembler.
4.5.4.4. Etat des boulons.
-Les boulons, écrous et rondelles sont conservés à l'abri de l'humidité et de la
poussière, notamment de façon à éviter de modifier les caractéristiques du frottement
de l'écrou sur le filet du boulon.
Si les filets des boulons et écrous ne se trouvent plus dans l'état où ils se trouvaient
lors de la. réception (présence de rouille ou d'impuretés ou de graissage exagéré) un
contrôle du coefficient de frottement est réalisé avant la mis-e en oeuvre.
-Il appartient à l`Entrepreneur, quel que soit le mode de serrage choisi, de justifier par
des essais que l'effort de précontrainte ayant servi de base au calcul est effectivement
atteint. Ces essais sont réalisés sur au moins six boulons de chaque type (provenance,
diamètre, longueur).
L'effort dans le boulon après serrage complet doit être compris entre 1 et 1,2 fois
l'effort théorique calculé.
Des rondelles en acier trempé sont placées sous la tête et l'écrou des boulons. Si la
pente des pièces à assembler dépasse 3o, il est fait usage de rondelles biaises en acier
trempé.
4.5.4.5. Exécution des assemblages.
- Les assemblages sont exécutés à l'abri des intempéries, au besoin des protections,
adéquates sont mises en place afin d'éviter toute introduction d'eau dans les
assemblages.
- La méthode de serrage consiste à effectuer en premier lieu un pré serrage de toue
les boulons du joint par un couple égal au quart' du couple maximum prévu.
Le pré serrage et le serrage des boulons sont effectués en commençant par le
centre de l'assemblage et en finissant par les boulons qui pincent les extrémités
libres des pièces à assembler.
Le serrage est parachevé :
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-soit en imprimant à l'écrou une rotation d'un angle tel que le boulon se trouve
finalement soumis à l'effort de serrage prévu,
-soit en poursuivant le serrage jusqu'à atteindre le couple imposé.
Les clés dynamométriques doivent être tarées avant l'emploi, le tarage est
recommencé au moins tous les six mois ou à la demande du Maître de l'Oeuvre.
4.5.4.6. Protection contre la corrosion.
Immédiatement après serrage des boulons, le joint est protégé
contre la pénétration d'humidité en apposant des bandes Denso ou
similaires, ou un cordon de mastic approprié sur les bords des
pièces assemblées, et en enduisant le contour des têtes de boulons,
les écrous et leur contour, les rondelles et les filets visibles,
d'une peinture épaisse, éventuellement thixotropie, compatible avec le
système de protection prévu pour l'ouvrage. Les vides difficiles
à protéger sont éventuellement remplis de plomb maté.
- La protection préalable des surfaces assemblées ne peut être
acceptée par le Maître de l'Oeuvre que sous réserve de justification d'essais appropriés.
4.5.5. Assemblage par soudure
4.5.5.1. Classification des soudures.
Les soudures sont conformes aux classes ci après de l'avant projet No 7 de
classification des soudures de la Chambre Syndicale de Chaudronnerie Tôlerie :
-classe II pour les semelles tendues des poutres, de roulement et portiques,
-classe 111 pour les autres soudures des poutres, de roulement et portiques,
-classe IV pour les autres soudures.
4.5.5.2. Document de base.
-Dans les cas de construction soudée importante ou à la demande du Maître de
l’œuvre, l'entrepreneur établit ou approuve le document établi par le Constructeur
de l'ossature et décrivant :
-les caractéristiques des aciers constituant les pièces à assembler,
-la préparation des pièces à assembler (type et dimension des chanfreins et type
de supports),
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-le mode de préparation (usinage mécanique, oxycoupage manuel ou

automatique), la reprise à l'envers éventuelle,
-le mode de soudage envisagé pour chaque élément de la construction ainsi
que le type de métal d'apport (nature et caractéristique), ainsi
que la position de soudage (à plat, en gouttière, horizontale, verticale montante ou
descendante, etc...
-les séquences de soudage, nombre de passes, point de départ et le sens,
d'avancement,
-les autres opérations éventuelles (préchauffage, réparation, précautions prises
pour éviter ou éliminer les cratères d'extré-mité) .
-Ce document est soumis au Maître de l’œuvre pour approbation avant le début
du travail de soudage, il sert de base pour la qualification du procédé de soudage
et la qualification des soudeurs. Les soudures sur acier E 36 sont effectuées avec
des électrodes basiques, étuvées. En aucun cas, l'ordre de soudage n'est laissé à
l'initiative du soudeur.
4..5..5..3. Homologation du procédé de soudage,
- A défaut d'homologation antérieure sur des ouvrages de caracté-
ristiques analoguee exécutée pour le Maître de l’œuvre suivant
le même mode opératoire, l'Entrepreneur doit faire homologuer
le procédé de soudage par le Maître de l’œuvre avant le début
des travaux de soudage, si ceci n'a pas été fait par le Constructeur.
- Après accord du Maître de l’œuvre sur le document de base, des
échantillons de soudure sont exécutée et subissent les traitements
prévus, puis les essais d'homologation requis.
L'homologation est effectuée conformément à l`avant projet No 7
du S.N.C.T. par l'Institut de Soudures.
Les éprouvettes sont examinées soigneusement par radiographie,
ultrasons, etc... et les résultats sont consignés au document
d'homologation.
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Date : Mai 1

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Remarques :
Les éprouvettes à souder sont mises en contact très. franc avec
des pièces auxiliaires,(par exemple déchet de I) de façon à
reproduire au mieux les conditions réelles de dissipation des
calories existantes lors de l'exécution des ouvrages.
4.5.5.4. Homologation des soudeurs.
Norme : NFA 88.110 "Soudage - Qualification des soudeurs et des opérateurs.
Les soudeurs chargés du soudage des pièces importantes pour la sécurité doivent être
homologués pour les différentes positions, et épaisseurs rencontrées suivant les
conditions précisées dans le document de l'Institut de Soudure.
Cependant, l'Entrepreneur peut se dispenser de cette opération pour les soudeurs
récemment homologuée(moins de 6 mois) par les organismes
habilitée, pour des travaux de qualité et difficultés comparables. Dans ce
cas-, il doit fournir avant début des travaux la liste nominative des soudeurs utilisés
avec indication de leur homologation antérieure.
Chaque soudure doit être marquée au poinçon d'un numéro d'identification du
soudeur.
De plus, l'Entrepreneur tient constamment à jour les plans permettant de repérer les
joints exécutés par chaque soudeur.
-Les frais d'homologation ne sont en aucune façon à charge du Maître de l’œuvre.
Tout soudeur dont la qualité de travail est jugée insuffisante doit, sur simple
demande du Maître de l’œuvre, être remplacé sans que ceci donne lieu à une
prolongation de délai ou à un dédommagement.
-4.5.5.5. Agréation du matériel de soudage.
-Le matériel de soudage doit être en bon état de fonctionnement.
-Pour les~soudages à l'arc, le courant peut être continu ou alternatif à plus de 40
périodes,/seconde.
-La puis,sance installée pour l'alimentation des postes doit être suffisanté compte
tenu des pertes dans les lignes d'alimentation des poste ; au cours des travaux de
soudage, la tension aux bornes des postes ne peut être inférieure aux 90 % de la
tension nominale de raccordement indiquée sur ces bornes.
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Le poste doit être pourvu de dispositif permettant le réglage continu et

suffisamment progressif de l'intensité du courant de soudage. La pince porte
électrode doit être propre, surtout à la surface de contact avec l'électrode.
Le courant de soudage doit pouvoir être contrôlé à tout instant par des appareils
portatifs ou autres.
4.5.5.6. Préparation des pièces avant soudage et notification des incidents de soudage
rencontrés.
La qualité des soudures dépendant en grande partie de la qualité des préparations, le
Maître de l’œuvre se réserve la possibilité d'interdire l'exécution des soudures si
celle-ci n'est pas satisfaisante.
Notamment, l'Entrepreneur doit tenir compte des recommandations suivantes,:
-avant soudage, les pièces doivent être correctement nettoyées, les traces d'oxyde
d'humidité, d'huile, de graisse, de peinture (autre qu'un "welding primer") sont
éliminées sur une largeur d'au moins-15 mm du bord de la soudure finie,
-pour les pièces en acier E 36, les parties à souder sont débarrassées de toutes traces
de calamine.
- Le maître de l’œuvre ou l'organisme de contrôle est avisé de tous
les défauts et incidente rencontrés- en cours de soudage,
en particulier :
• des criques le long des bords cisaillés,
• des criques, fissures en ruptures accidentelles de cordons de soudure,
• des réparations de dédoublures mineures effectuées au montage.
4.5.5.7. Conditions de réalisation des soudures,
Les soudures sont exécutées dans les meilleures conditions possibles,
Notamment :
- elles sont exécutées à l'abri du vent et des intempéries éventuellement des
échafaudages sont prévus afin de permettre un travail aisé,
- les moyens de manutention nécessaires sont prévus pour assurer le meilleur
positionnement des pièces,
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- les dispositifs de maintien des pièces sont suffisants pour éviter tout déplacement
intempestif,
- l'enlèvement après soudure des éléments provisoires d'assemblage
ne peut pas nuire à la résistance et à l'aspect des ouvrages
ces éléments sont de préférence découpés au chalumeau,
- les parties restantes d'organes provisoires d'assemblage et de
leurs cordons de fixation aux pièces doivent être enlevées soîgneu
sement à la meule, au burin ou à la lime en veillant à ne pas
créer d'entaille,
- pour le montage provisoire, le nombre et l'importance des points
de soudure doivent être limités au minimum,
- tout montage provisoire nécessitant dans les pièces à souder des
troue à boucher ultérieurement par soudure est interdit,
- il est permis d'effectuer une soudure définitive sur un point
de fixation provisoire, pour autant que ce point ne soit pas
fissuré et ne présente aucun défaut,
- le travail ne peut pas être accéléré par des refroidissements
brusques (à l'eau par exemple). Si le température est inférieure
à OO C, les pièces doivent être réchauffées entre 100O C
200O C pendant la durée du soudage et en prenant les, précautions
pour que le refroidissement final se fasse uniformément et lentement,
-dans tous les cas, pour des soudures en plusieurs passes, aVant dépôt d'une passe
ultérieure, la passe sous-jacente doit être nettoyée énergiquement à la brosse
métallique et si nécessaire au marteau, de façon à obtenir une surface nette et
brillante,
-avant d'effectuer une reprise à l'envers, le dos de la soudure doit recevoir une
préparation de manière à atteindre partout le métal sain, le procédé de grugeage
ne pouvant altérer les caractéristiques du métal. Cette préparation peut ne pas être
nécessaire lors de l'emploi de procédés de soudage assurant une forte pénétration,
-après achèvement du travail, les surfaces sont nettoyées et les gouttelettes de
soudure sont éliminées.
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4.5.5.8. Joint des chêneaux.

Les joints des chêneaux sont soudés au montage. La zone de la galvanisation
affectée par cette opération est retouchée immédiatement à l'aide d'une peinture
adéquate (au chromate de zinc ou riche en zinc) en une couche de + 40 microns. de
Seuil sec. Les surfaces à peindre sont préalablement soigneusement décapée, et la
retouche déborde largement sur les parties saines.
4.5.5.9. Déformations dues au soudage.
Les déformations de retrait inacceptables, pour la bonne utilisation de l'ouvrage ne
peuvent être corrigées que par des opérations qui n'altèrent pas la qualité de la pièce
ou de l'ouvrage. Après correction les pièces sont soumises à un examen attentif pour
déceler les fissures éventuelles et autres défauts rédhibitoires.
4.5.6. Ancrages et scellements
-Tous les éléments noyés dans le béton de première phase (la deuxième
phase étant le béton de scellement) sont mis en place par l'entreprise
de génie civi1 ; notamment les clefs, boites, rails et profilés
d'ancrage.
-Les boulons et autres dispositifs assurant la fixation des charpentes
sont mis en place par l'Entrepreneur.
-Les charpentes sont placées sur des cales prévues en nombre suffisant
pour éviter toute déformation des plaques d'assises.
Après scelle-ment, les calages ne sont plus apparents, éventuellement ils sont coupés.
-Avant de procéder au scellement, la construction doit être complètement et
définitivement réglée.
-La mise en place du béton de seconde phase (scellement et calage) est effectuée par
l'entreprise de Génie civil.
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5.CONTROLE

5.1. Généralités
5.1.1. Opérations de contrôle
Les principales opérations de contrôle après montage sont spécifiées dans le présent
chapitre, elles sont exécutées conformément aux exigences de la présente S.T.G. et des
normes mentionnées. Les S.T.P. précisent, si nécessaire, les organismes extérieurs habilités
à exécuter les contrôles prévus.
5.1.2. Nature des contrôles
Les contrôles après montage ont pour but de vérifier :
-l'achèvement complet des structures et la mise en place de tous les
accessoires et moyens de fixation,
-la conformité des assemblages (serrage des boulons, qualité des
soudures, etc...)
-le bon état des structures (absence de déformations, état de la
peinture d'atelier, etc...)
-le respect des tolérances de montage pour lesquelles l'Entrepreneur
fournit un relevé de ses mesures-.
5.1.3. Facilités de contrôle
L'Entrepreneur fournit toutes les facilités, locaux, matériel, main d’œuvre, matériaux
auxiliaires qui s'avèrent nécessaires aux opérations de contrôle effectuées par le Maître de
l’œuvre. Il donne libre accès à celui-ci dans ses- installations et sur son chantier.
5.1.4. Contrôles faits par l'Entrepreneur
L'Entrepreneur effectue tous les contrôles nécessaires de manière à s`assurer que le
montage est conforme aux plans et aux spécifications. Pour ce faire, il tient au chantier en
parfait état tout le matériel requis à cet usage.
5.2. Réception des matières,
5.2.1. Généralités
Le Maître de l’œuvre décide de l'acceptation au du rebut des matières. Les défauts
mineurs sont éventuellement tolérés moyennant réparations.
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5.2.2. Eléments de structures

Le contrôle porte sur le bon état de ces éléments, c'est à dire l'absence de déformation
et l'état de la peinture d'atelier si elle existe.
5.2.3. Eléments auxiliaires.
Le contrôle porte sur l'absence de détérioration, souillure et humidité suite au stockage
sur site et le bon état des emballages est vérifié. Ceci concerne notamment les rivets, les
boulons normaux et à serrage contrôlé et les électrodes de soudure.
5.3. Contrôle d'exécution
Les contrôles s'effectuent avant mise en peinture. Ils portent sur la conformité aux plans et
aux spécifications.
5.3.1. Contrôle des dimensions
-Il s'effectue à l'aide d'instruments de mesure étalonnés. Les décamètres sont en acier ;
ils sont tendus avec une force de 5 daN et les mesures sont corrigées en fonction de
l'écart de température par rapport à la température d'étalonnage et de la chaînette
éventuelle ou de la pente du décamètre (éventuellement de l'écart de température entre
le décamètre et la nièce mesurée.)
En cas de contestation, on se réfère à la norme ISO 4463 - Méthodes de mesurage pour
la construction - Piquetage et mesurages Ecarts de mesurage admissibles.
- Il concerne le respect des tolérances de montage.
5.3.2. Contrôle des assemblages rivets
La vérification porte sur l'aspect des têtes (concentricité avec le corps, absence de
gerçure) et sur l'absence de marque de bouterolles sur les pièces assemblées.
Les rivets sont sondés au marteau léger.
5.3.3. Contrôle des assemblages par boulons ordinaires
La vérification porte sur la mise en place correcte des boulons, le contact régulier de la
tête et de l'écrou sur les pièces à assembler et sur le serrage suffisant des boulons.
5.3-4. Contrôle des assemblages par boulons à haute résistance
Les essais sont faits d'après les normes
N.P.P. 22 - 461 : Détermination du coefficient conventionnel de frottement
N.F.P. 22 - 468 : Serrage par rotation contrôlée de l'écrou -
Détermination de l'angle de rotation
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N.F.P. 22 - 469 : Etalonnage des clefs dynamométriques.

Le contrôle porte également sur
- l'état des surfaces des pièces à assembler, y compris les fourrures éventuelles,
- le serrage des boulons ; au minimum 5 % des boulons de chaque joint,
avec un minimum de 2, sont contrôlés.
Si le contrôle décèle qu'un boulon est serré insuffisamment ou
exagérément, la vérification de tous les boulons du joint peut
être exigée. Le remplacement des boulons exagérément serrés peut
être demandé.
-L'accostage des pièces et la protection contre la corrosion,
-le tarage des clés dynamométriques,.
5.3.5. Contrôle des assemblages soudés
-Le contrôle porte sur le respect des tolérances dimensionnelles conformément aux
spécifications données en annexe et sur l'absence de défauts internes et fissures pour
lesquels les critères d'acceptabilité sont donnés, en annexe.
- L'Entrepreneur détermine et fait exécuter, à ses frais, les essais qu'il estime
nécessaires au contrôle de sa fabrication.
- Le Maître de l’œuvre fait procéder à ses frais aux essais suivants :
.Eléments secondaires et/ou soudures peu sollicitées,
Contrôle visuel par sondage de 10 % des préparations,
aspect des cordons de soudure et respect des dimensions et
tolérances,
. Portiques, traverses et poutres principales en profils reconstitués.
Contrôle visuel de 100 % des assemblages soudés.
Contrôle radiographique ou par ultra~sons de 10 % des soudures
choisies par le Maître de l’œuvre. Pour les soudures travaillant
dans des conditions sévères (par exemple arrachement lamellaire),
il peut être décidé un contrôle à 100 %, par radiographie ou
ultra"sons.
. Poutre de roulement en profils reconstitués.
Contrôle visuel de 100 % des soudures.
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Contrôle par radiographie de 100 % des joints soudés des semelles

tendues, et de 10 % des soudures d'âme en choisissant les extrémités
et le croisement des cordons.
Dans les cas où les contrôles font apparaître des défauts inacceptables, le Maître de
l'Oeuvre peut exiger un contrôle à 100 % des soudures défectueuses aux frais de
l'Entrepreneur.
Dans certains cas, des contrôles par magnétoscopie ou par resuage peuvent être exécutés.
Les contrôles peuvent être réduits de 50 % si les soudures sont exécutées par procédé
automatique et si les cordons comportent des appendices témoins, permettant de vérifier la
pénétration.
5.4. Tolérances de montage
5.4.1. Colonnes
Hors plomb

Tolérance 1 mm de hors plomb par mètre de hauteur jusqu'à 10 m et 0,5 mm par mètre de
hauteur supplémentaire (y compris l'erreur éventuelle de rectitude).
Alignement.
La variation des écarts d'alignement ne peut pas dépasser +10 mm de part et d'autre de l'axe
théorique. La variation d'écartement entre deux axes ne peut dépasser +5 mm en plan.
Niveau.
En l'absence de pont"roulant et de plancher, la variation des niveaux peut atteindre +10mm
par rapport au niveau théorique. La tolérance de niveau des planchers est de + 5 mm.
Ecartement
L'écart sur les longueurs est inférieure à :
L 10 m e < 5 mm

L 10 m e < L avec un maximum de 40 mm.

2000
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5.4.2. Chemin de roulement

Les tolérances de montage des chemins de roulement sont conformes à la N.F. P 22 - 615
paragraphe 8, principalement :
-Verticalement
. Dénivellation de la surface d'appui des rails entre deux supports successifs d'une
même file espacés de L ( d 1 Z)
pour L  10 m : 5 mm
pour L ;>10 m : 0,5 L/1000 avec un maximum de 20 mm
.Profil en long d'une file de poutres de roulement de portée L
tolérance par rapport au niveau théorique (d 2 Z)
pour L10 m :  10 mm
pour L > 10 m : L/1000 avec un maximum de 20 mm
.Dénivellation de la surface d'appui des rails au raccordement de deux
tronçons de poutre d'une même file :
2 mm maximum
.Dénivellation transversale mesurée sur une section droite quelconque
entre deux files de poutres de roulement (d 3 Z)-
1/1000 de la portée du pont avec un maximum de 20 mm.
- Horizontalement
.Rectitude d'une poutre de roulement entre deux supports successifs
(flèche Maximum de la courbure d 1 Y)
pour L  10 m L/1000
Pour L > 10 m 5 mm + L/1000 (L en mm).
.Tolérance de décalage des deux extrémités d'une poutre de roulement
(des, axes, longitudinaux parallèles à l'axe longitudinal théorique
et passant par les extrémités) d 2 Y : .10 mm
.Décalage au raccordement de deux poutres contiguës au niveau des
semelles supérieures, uniquement pour des ponts non munis de
galets de guidage sur la semelle de la poutre de roulement : 5 mm
.Tolérance d'alignement d'une file de poutres de roulement par
rapport à l'axe longitudinal théorique d 3 Y :10 mm
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Verticalité des poutres de roulement au droit des appuis : 0,5 %

de H, "H" étant la hauteur de la poutre.

6. CONDITIONS-D'ETABLISSEMENT DES METRES

6.1. Généralités
Les métrés sont effectués par détermination des quantités mesurées de l'une des quatre
façons décrites ci après suivant les prescriptions du bordereau des quAntités et des prix.
6.2. Mesurage au poids
- La détermination des tonnages correspondant Aux travaux effectués
se fait sur base des poids unitaires de catalogues, sans tenir compte
des tolérances de laminage, du poids de peintures, ni des chutes et
déchets. Pour les profils hors catalogue, la densité est prise égale à
7,85.
- Un pourcentage forfaitaire de 3 % est ajouté pour tenir compte des boulons
soudure et peinture d'atelier. Legmatières1consommables du montage
sur site (boulons et baguettes de soudure), de même que les éléments
servant uniquement au montage, tels que plats de calages et contreven-
tements provisoires ne sont pas pris en compte.
6..3. Mesurage à la longueur
Le mesurage est donné pour la longueur développée nette de l'élément sans compter les
recouvrements éventuels. La longueur à considérer est la longueur utile ; par exemple,
pour un garde-corps il s'agit de la longueur développée utile de protection de la lisse, sans
compter l'éventuel about de raccord à la sous-lisse.
6.4. Mesurage à la surface
Le mesurage se fait pour la surface nette sans compter les recouvrements
éventuels. Les découpes inférieure à 0,25 m2 ne sont pas déduites.
6.5. Mesurage à le pièce
Le nombre de pièces est déterminé, celles ci sont complètes et comprennent tous les
éléments et accessoires pour former un tout, tel que repris au bordereau des prix.

7. DESCRIPTION DES PRIX UNITAIRES ET FORFAITAIRES

7.L. Sujétions diverses
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Les prix unitaires et forfaitaires comprennent toutes les fournitures,

manutentions, stockage, opérations de montage et toutes les sujétions,
frais et charges pour obtenir un travail complet, tel que requis aux
plans et décrit aux présentes S.T.G.
Les prix s'entendent pour un élément complet avec tous ses accessoires
et dispositifs d'assemblage.
7.2. Conditions d'application des prix unitaires

Prix 001 : ce prix rémunère au kg. les dis-positifs d'ancrage de la charpente dans les fondations,
tels que boulons d'ancrage, clefs, etc...
Prix 002 : ce prix rémunère au kg. les colonnes et/ou portiques principaux assurant la stabilité
des ossatures.
Prix 003 : ce prix rémunère au kg. les poutres de toiture, traverses et sablières, consitutées de
profils à âme pleine (profilés du commerce ou profilés composés).
Prix 004 : ce prix rémunère au kg. les poutres de toiture, traverses et sablières, en construction à
treillis.
Prix 005 : ce prix rémunère au kg. les chemins de roulement complets avec rails, y compris les
fixations, butoirs, etc...
Prix 006 : ce prix rémunère au kg. les galandages de parois complets comprenant : les colonnes
secondaires, les lisses avec leurs fixations et chaînage, les encadrements des portes,
des châssis vitrés, et des persiennes, etc...
Prix 007 : ce prix rémunère au kg. les fers supportant la couverture comprenant : les pannes avec
leurs fixations et chaînages, les encadrements et dispositifs divers, etc.. .
Prix 008 : ce prix rémunère au kg. les ossatures de planchers, comprenant les traverses avec les
fixations, les colonnes secondaires, etc...
Prix 009 : ce prix rémunère au kg. les palées de stabilité complètes comprenant les bracons
principaux, les treillis secondaires, les dispositifs de butée des chemins de
roulement, etc...
Prix 010  : ce prix rémunère au kg. tous les dispositifs de contreventements de toiture et de
paroi avec leurs fixations suspentes, etc...
Prix 011 ce prix rémunère au kg. les ossatures principales pour escaliers
métalliques, fixations comprises, mais non compris les marches et les garde corps.
Prix 012 ce prix rémunère au kg. les échelles, y compris les crinolines
de protection, les petits paliers de raccord, etc
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Prix 013 ce prix rémunère au kg. les ossatures principales de passerelles,

fixations comprises, mais non compris les platelages et garde corps.
Prix 014 ce prix rémunère au kg. les éléments qui ne sont pas repris
aux postes 001 à -0113 ci-dessus.
Prix015 ce prix rémunère au mètre courant les garde corps complets
pour planchers et passerelles, c.à.d. les montants, lisses, sous lisses, plinthes,
fixations, etc
Prix 016 ce prix rémunère au mètre courant les garde corps complets pour
escaliers.
Prix 017 ce prix rémunère au mètre courant les cheneaux et leurs plats, supports., y compris
les joints, abouts, etc... mais amorces pour
descentes d'eau pluviale non comprises
Prix 018 : ce prix rémunère au mètre courant les descentes d'eau pluviale
Complètes avec les fixations et l'amorce sur le chéneau
Prix 019 : ce prix rémunère au mètre courant les dauphins, y compris leurs
accessoires de fixations.
Prix 02: ce prix rémunère au mètre carré les revêtements de planchers en
caillebotis, y compris les accessoires de fixation, découpes et
aménagements divers,
Prix 021 : ce prix rémunère au mètre carré les revêtements pour planchers
en tôles armées ou striées, y compris, les raidisseurs découpes,
fixations, etc…
Prix 022 : ce prix rémunère au mètre carré les persiennes fixes complètes
pour la ventilation.
Prix 023: ce prix rémunère au mètre carré les persiennes mobiles de
ventilation, y compris les accessoires de fixation et de commande.
Prix 024 : ce prix rémunère à la pièce les marches d'escalier en caillebotis,
Fixations et nez antidérapant compris.
Prix 025 : ce prix rémunère à la pièce les marches d'escalier en tôle armée
ou striée, y compris les fixation
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Prix 026 : ce prix rémunère à la pièce les portes roulantes complètes, y compris les rails,
accessoires de roulement et de commande etc ...
Prix 027 : ce prix rémunère à la pièce les portes battantes complètes avec charnières, poignées,
serrures, etc...
Prix 028 : ce prix rémunère à la pièce les volets complets avec mécanismes d'enroulement, rails
de guidage, serrures de sécurité, etc ...

7.3. Prix forfaitaire

Les installations et le repliement du chantier font l'objet d'un prix
forfaitaire éventuellement décomposé suivant les postes principaux.
8. BORDEREAU DES QUANTITES ET DES PRIX

PRIX
.No SPECIFICATION UNITE. QUANTITE MONTANT
UNITAIRE
001 Dispositifs d'ancrage kg
002 Colonnes ou portiques
principaux kg
003 Traverses de toiture et
sablières à âme pleine kg
004 Fermes et sablières en
treillis kg
005 Chemins de roulement kg
006 Fers de galandage de paroi,
y compris chaînage kg
007 Fers supports de couverture,
y compris chaînage kg

PRIX
.No SPECIFICATION UNITE. QUANTITE MONTANT
UNITAIRE
colonnes secondaires kg
009 Palée de stabilité kg
010 Contreventements de toiture
et de parois kg
011 Escaliers kg
012 Echelles, kg
013 Passerelles kg
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014 Divers kg
015 Garde corps pour planchers mct
016 Garde corps pour escaliers mct
017 Chéneau mct
018 Descente d'eau pluviale mct

019 Dauphin mct

020 Revêtement de plancher en

caillebotis m2
021 Revêtement de plancher en tôle
larmée m2
022 Persiennes fixes de ventilation m2
023 Persiennes mobiles de ventilation m2
024 Marche en caillebotis pour escaliers pce
025 marche en tôle larmée pour escaliers pce
026 Portes roulantes H x L Pce
027 Portes battantes H x L pce
028 Volets H x L Forfait pour installation pce
et repli du chantier