NEO-CLASSIQUE DE LA CROISSANCE
Elle a été développée à partir du milieu des années 50 par plusieurs auteurs
(notamment Solow) qui ont entrepris de réaliser une synthèse de l’approche classique et
keynésienne.
I- Le modèle de Solow
Il est fondé sur un certain nombre d’hypothèses.
3- La technologie est exogène. Elle peut être représentée par une fonction de
production à facteurs substituables. Dans le modèle de base de Solow seuls le travail et
le capital sont considérés comme facteurs de production. Les facteurs non
reproductibles (par exemple la limitation des ressources en terre ou en énergie qui
contraint l’accroissement de la production) ne sont pris en considération.
4- Dans un premier temps le rôle du progrès technique n’est pas également pris en
compte.
5- La fonction de production s’écrit :
Elle a des rendements constants et de « bonnes propriétés ».
Cela signifie qu’il est impossible de produire sans capital et la production augmente
indéfiniment avec l’augmentation du capital par tête.
(2)
avec
(avec ) (3)
(4)
Réécriture de l’équation (3)
(5)
2ème Cas :
k augmente puis diminue en restant positif jusqu’au point où . Ce cas de figure
correspond à une augmentation soudaine de s ou à une baisse soudaine de n
(émigration). Il se traduit par une augmentation de l’intensité capitalistique et du
coefficient de capital.
3ème Cas :
Le modèle de base de Solow est fondé sur une fonction de production de type
Cobb-Douglas qui ne prend pas en compte le progrès technique.
Ce résultat signifie que plus le taux d’épargne ou d’investissement est élevé plus le
revenu par tête est élevé ; par contre l’accroissement démographique agit négativement
sur le revenu par tête.
Ce résultat, est en porte à faux avec le fait stylisé selon lequel le revenu par tête a
tendance à croître sur la longue période.
Les enseignements suivants peuvent être tirés de ces résultats. L’augmentation du taux
d’épargne a un effet enrichissant alors que l’augmentation de la croissance
démographique a un effet appauvrissant.
Les pays qui enregistrent un taux d’épargne ou d’investissement élevé ont tendance à
avoir un revenu par tête plus élevé ou à être plus «riches » alors que les pays qui ont
un taux de croissance démographique plus important ont tendance à être plus «pauvres
».
Le progrès technique est dit neutre au sens de Harrod s’il a pour seule conséquence
une augmentation de l’efficacité du facteur travail.
A: progrès technique
Facteurs complémentaires
Facteurs substituables
A.2- Neutralité du progrès technique au sens de Solow
Le progrès technique est dit neutre au sens de Solow s’il se traduit par une amélioration
de l’efficacité du facteur capital. Sa mise en œuvre entraîne une augmentation de la
productivité du capital.
A.3- Neutralité du progrès technique au sens de Hikcs
Le progrès technique est dit neutre au sens de Hicks s’il augmente à la fois et
également l’efficacité du facteur travail et celle du facteur capital.
(Déplacement homothétique à partir de l’origine)
En effet avec :
Le progrès technique considéré ici est neutre au sens de Harrod. On peut écrire alors :
ou avec
or :
Il ressort ainsi que grâce au progrès technique le revenu par tête augmente sur le
sentier de croissance équilibré. Le modèle de Solow avec progrès technique vérifie
ainsi un des principaux faits stylisés de la croissance économique.
Cette règle d’or peut être ainsi interprétée : pour atteindre la consommation par tête la
plus élevée le taux de profit ou le taux d’intérêt doit être égal au taux de croissance
naturel de l’économie.
Si le taux d’épargne courant est supérieur au taux d’épargne requis par la règle d’or
alors l’économie est caractérisée par un excès d’épargne. On dit qu’elle est
dynamiquement inefficiente.
Par contre si le taux d’épargne courant est inférieur au taux d’épargne requis par la
règle d’or la consommation par tête à l’état stationnaire peut être augmentée à travers
l’accroissement du taux d’épargne et la baisse de la consommation par tête pendant la
période de transition. Dans ce cas de figure l’on ne peut pas affirmer que la situation de
la règle d’or est plus souhaitable car tout dépend des préférences intertemporelles des
ménages c’est-à-dire de leur arbitrage entre la consommation présente et la
consommation future.
II.2- L’introduction de la monnaie et des actifs
financiers
L’équilibre de plein emploi suppose que la relation suivante est vérifiée en permanence :
: demande de travail
B) Conditions d’équilibre du marché des biens et services
Elles sont modifiées par la prise en considération de la détention d’actifs financiers.
- les plus (ou moins) valeurs en capital dues aux effets des variations de prix car la
: épargne physique
: épargne financière
L’équilibre du marché de la monnaie est assuré par l’égalité entre l’offre et la demande
de monnaie. La demande de monnaie résulte de l’arbitrage entre la détention d’actifs
monétaires et d’actifs réels qui est fonction du différentiel de rendement des deux
types d’actifs ou du coût d’opportunité de la détention d’un actif par rapport à l’autre.
L’arbitrage entre les actifs monétaires et les actifs réels en fonction du coût d’opportunité
est exprimé par l’équation suivante :
avec
or
d’où :
Ce résultat signifie que l’intensité capitalistique par tête (et le produit par tête)
caractérisant la croissance équilibrée à taux constant sont plus faibles dans une
économie monétaire que dans une économie non monétaire.
Ce paradoxe est levé dès lors qu’on considère la monnaie comme un bien de
consommation qui rend des services particuliers à son détenteur (Levhani) ou comme
un bien de production.
Les services rendus par la monnaie peuvent être mesurées par le coût d’opportunité de
la détention d’encaisses monétaires :
Dès lors les services rendus par la monnaie doivent être pris en compte par le revenu
disponible. D’où :
Le revenu disponible étant des services rendus par la monnaie l’épargne investie en
actifs réels n’est pas nécessairement plus faible que celle de l’économie a - monétaire.
Par conséquent l’intensité capitalistique et le revenu par tête ne sont pas
nécessairement plus faibles dans une économie monétaire.
Par ailleurs la conception de la monnaie comme un facteur de production entraîne une
modification de la fonction de production :
Cela signifie que la monnaie n’est pas neutre. La détention d’encaisses monétaires
devient un préalable à l’échange et à la production.
EXERCICES D’APPLICATION
Exercice 1
Soit une économie dont la production est décrite par la fonction suivante :
avec :
Y : production
K : stock de capital
L : facteur travail
1/ Déterminer le produit par tête (yt) en fonction du capital par tête (kt). Que valent la
rémunération des facteurs à l’équilibre des marchés ?
2/ L’économie est au plein emploi. La force de travail croit au taux n. La fonction
d’épargne est définie comme suit :
St = sYt 0<s<1
écrire l’équation dynamique fondamentale qui décrit l’évolution, dans le temps, du
capital par tête ;
b) En dérivant cette expression par rapport au temps, montrer que l’on obtient
l’équation différentielle de premier ordre suivante :
·t + n (1 - a)vt = s(1 - a)
…/…
c) résoudre cette équation et en déduire que :
Exercice 2
Soit une économie au plein emploi caractérisée par les données suivantes :
Yt = Kt0,5Lt0,5
ct = ayt + b si kt > 0 et ct =0 si kt = 0
a = 0,8 ; b = 0,3 ; n=
a = 0,8 ; b = 0,3 ; n=
Dans les différents cas de figure la croissance est endogène c’est-à-dire qu’elle est
expliquée par les caractéristiques du système considéré ou des variables endogènes au
modèle.
I.- Justifications et fondements des
théories de la croissance endogène
Le renouvellement des approches de la croissance tient à l’incapacité du modèle de
Solow d’expliquer certains faits stylisés (I.1). Les modèles de croissance endogène qui
sont fondés sur un nouveau paradigme (I.2) sont caractérisés en particulier par la mise
en évidence des vertus de l’intervention de l’Etat (I.3).
La croissance est exogène ou naturelle. En effet, elle n’est pas expliquée par la sphère
économique mais plutôt par la population et le progrès technique qui sont exogènes au
modèle.
En outre le modèle prévoit une convergence des économies. Autrement dit un pays
pauvre peut rattraper à long terme un pays riche s’il enregistre le même taux d’épargne.
Le modèle de Solow présente ainsi une double lacune : d’une part ses prédictions ne se
sont pas vérifiées (la convergence est un phénomène horizontal plutôt que vertical) ;
d’autre part il n’est pas en mesure d’expliquer certains faits stylisés tels que la
croissance régulière du revenu par tête et la faiblesse de la mobilité des capitaux des
pays riches vers les pays pauvres où le capital est plus rare et sa productivité marginale
plus élevée.
II.1- Le modèle AK
Il a été présenté par Rebelo en 1991.Il s’agit d’un exercice pédagogique qui consiste à
formuler de manière simplifiée la croissance endogène.
La main d’œuvre est considérée comme du capital humain c’est-à-dire un facteur
accumulable.
Les facteurs de production se réduisent alors à un « capital composite » intégrant le
capital physique et le capital humain.
La fonction de production a alors la forme suivante :
(1)
(2)
(3)
Par analogie par rapport au modèle de Solow ou en utilisant le capital par tête on a :
(3’)
L’équation (3) signifie que la croissance est un phénomène entretenu dont le rythme
varie en fonction du comportement d’épargne des ménages et de la productivité
marginale du capital.
L’équation (3’) indique que le taux de croissance du capital par tête est lié positivement
au taux d’épargne et à la technologie et négativement à la croissance de la population.
Ces résultats indiquent que toute politique économique qui se traduit par une
augmentation du taux d’épargne aura un effet positif sur la croissance économique.
Il convient de noter que ce modèle repose sur l’hypothèse ad hoc d’une élasticité
unitaire de la production par rapport au capital. En effet si cette élasticité est supérieure
à l’unité le taux de croissance augmente sans limite et le modèle explose.
Par contre si l’élasticité est inférieure à l’unité la croissance tend à s’annuler (état
stationnaire).
Le modèle AK apparaît ainsi assez fruste et ne rend pas compte de la richesse des
modèles de croissance endogène.
: changement technique
En régime permanent toutes les firmes sont identiques et ont le même stock de capital.
= constante = k
(production globale)
(emploi)
En effet :
- au niveau microéconomique :
- au niveau macroéconomique :
Le rôle de l’Etat est de favoriser les externalités positives à travers des mesures de
politique économique telles que l’augmentation des dépenses de formation, de
recherche développement, d’infrastructures publiques ou des incitations fiscales à
l’épargne.
BIBLIOGRAPHIE
ABRAHAM -FROIS Gilbert : «Dynamique économique »
Dalloz, 1995
Xt = X0(1 + g)t
Le taux de croissance annuel moyen du revenu par tête enregistré durant les différentes
périodes est indiqué dans le tableau ci-dessous :
Cependant le taux de croissance du revenu par tête est différencié si l’on considère les
sous-périodes 1970-79, 1980-93 et 1994-2001.
1970-1979
Cette décennie a été considérée comme perdue pour le développement par les Nations
Unies en raison des contre-performances enregistrées par le monde en développement.
Elle est marquée en particulier par des chocs d’environnement international
défavorables aux pays en développement non pétroliers (chocs pétroliers en 1974 et
1978-79, inflation mondiale, augmentation des taux d’intérêt internationaux).
1980 – 1993
Elle correspond à une période de stabilisation et d’ajustement structurel. Les réformes
mises en œuvre ont pris la forme d’une rationalisation des dépenses publiques (baisse
des transferts, plafonnement de la masse salariale, réduction des effectifs à travers les
départs volontaires) et une libéralisation de l’économie. L’effet dépressif de ces réformes
s’est traduit par une décroissance annuelle moyenne du revenu par tête de 0,27%. Le
revenu par tête de 1993 représente ainsi 96,5% de celui de 1980.
1994 – 2001
C’est la période post-dévaluation. Elle est marquée par une amélioration des
performances macroéconomiques et une accélération de la croissance. La croissance
annuelle moyenne du revenu par tête s’élève à 2,45%. Entre 1994 et 2001 le revenu par
tête a augmenté de près d’un cinquième (18,4%).
Au total la croissance du revenu par tête entre 1970 et 2001 s’explique essentiellement
par la croissance enregistrée à partir de 1994, les autres sous-périodes étant
caractérisées par une décroissance du revenu par tête.
Kt = (1 – δ) kt-1 + It
Il convient de préciser que les hypothèses sur le coefficient de capital initial (K 1970 /
PIB1970) et le taux d’amortissement ou de dépréciation du stock de capital (δ = 5 %) ne
sont pas arbitraires. Les valeurs attribués à ses paramètres ont été enregistrées dans
beaucoup de pays en développement.
2/ Comptabilité de la croissance
Y = AKa Lb
A représente ici le résidu (variation de Y non expliquée par la variation des facteurs de
production) ou bien le progrès technique ou encore la productivité totale des facteurs
(PTF) qui traduit l’efficacité avec laquelle les facteurs (capital et travail) sont utilisés.
La différentielle totale de Y s’écrit :
dY =
dY =
en posant :
gY = : taux de croissance de Y
gA = : taux de croissance de A
gK = : taux de croissance de K
gL = : taux de croissance de L
on a gY = gA = + agk - bgL
Cette relation permet de calculer le taux de croissance de la productivité totale des
facteurs. En disposant de gy, gk,gL et gA on peut alors déterminer pour chaque période
considérée la contribution des différents facteurs à la croissance du PIB. Les résultats
sont enregistrés dans le tableau ci – dessous :
1970 - 2001 1970 - 1979 1980 - 1993 1994 - 2001
Croissance PIB 2,82 % 2,27 % 2,34 % 5,32 %
Capital Croissance 3,1 % 2,72 % 2,67 % 4,82 %
Contribution 39,4 % 41,8 % 39,9 % 31,8 %
Travail Croissance 2,64 % 2,54 % 2,62 % 2,8 %
Contribution 61 % 72,58 % 72,7 % 34,2 %
Résidu ou PTF Croissance - 0,01 % - 0,33 % - 0,3 % 1,81 %
Contribution - 0,35 % - 14,39 % - 12,6 % 34 %
Sur la période 1970 – 2001 le PIB a connu une croissance annuelle moyenne de 2,82
%. Le facteur travail a contribué à la croissance du PIB à hauteur de 61 % alors que
celle du capital s’élève à 39,4 %. Par contre la contribution du résidu ou de la PTF est
négative et correspond à –0,35 %. La contribution négative de la PTF reflète la faiblesse
des investissements.
r=
r = 15,5 %
nLog
n= = = 124,3
sur la base des taux de croissance du revenu / tête retenu le Sénégal rattrapera la
Corée au bout de 124 années !!!
CORRIGÉ EXERCICES CHAPITRE 2
Exercice 1
1/ Détermination de la production de la période 1
La production de cette économie est décrite par une fonction de production à facteurs
complémentaires.
Yt = min
La situation de plein emploi est caractérisée par l’égalité suivante :
=
La situation initiale est aussi caractérisée par le plein emploi des facteurs de production.
Yt = min ( , ) (1)
S = sYt (2)
Kt = Kt-1 + It-1 (3)
Lt = No(1 + n)t (4)
- Période t = 0 Þ Yo = = Þ
Ko = vYo
Lo = uYo
- Période t = 1
L1 = (1 + n) = uYo(1 + n)
K1 = K o + Io = vYo + sYo = (v+s)Yo
vYo sYo
Y1 = min ( , )
est le taux de croissance qui assure la pleine utilisation du capital ou l’égalité entre
les deux effets de l’investissement :
2/ Détermination de la production en t = 2
On peut considérer deux cas de figure :
1er cas : =n
il y a maintien du plein emploi
L2 = Lo(1 + n)2 = nYo(1+ n)2
K2 = K1 + I1 = vY1 + sY1 = (s + v) Y1
Y2 = min ( , )
K2 = K1 + I1 = vY1 + sY1 = (s + v)Y1
Donc K2 = (s + v) (1 + ) Yo
= (s + v)(1+ ) Yo = (1 + )2 Yo
Exercice 2
s= or Y = W + P et W = Y – P
s = sw + sp = sw + sp
s= (sp - sw) + sw
=n
bien n >
- L’inégalité de droite signifie que le numérateur est inférieur au dénominateur soit
(n - ) v < sp - sw Û n <
d’où <n<
Si cette double inégalité est satisfaite, il existe alors une répartition du revenu
compatible avec le maintien du plein emploi.
2/ Application numérique
v=2
sp = 1 = = 0,2 = 20 %
sw = 0
n = 0,10
= = = = 0,1 = 10 %
or = = 0,1 = 10 %
Exercice 3
1/ Détermination combinaison de technologies assurant le plein emploi
Supposons que les deux techniques soient combinées de telle sorte que a % du droit
doit obtenu avec la technique 1 et (1 - a) % du produit soit obtenu avec la technique 2.
La combinaison des 2 techniques étant associée à n et v on peut écrire :
u = a u1 + (1 - a) u2
v = a v1 + (1 - a) v2
par hypothèse : on a :
u2 < u 1
Þ
v1 < v2
£n£
Application numérique
n = 4 % = 0,04
= = 0,03
= = 0,05
alors 0,03 < 0,04 < 0,05 C.Q.F.D.
n= =
Þ av1 + (1 - a) v2 =
Þa=
a= = 0,625
a = 0,625 Þ u = 4,5
v = 3,75
CORRIGÉ EXERCICES CHAPITRE 3
Exercice 1
1/ Détermination du produit par tête
Y = Ka L1- a
y= =
y = ka
Détermination de la rémunération des facteurs
A l’équilibre les facteurs sont rémunérés à leur productivité marginale.
= a ka -1 =
w= = (1 - a) Ka L- a = (1 - a) a
= (1 - a) ka = (1 - a)y
= y – rk
2/ a) Ecriture de l’équation dynamique fondamentale
k= Þ =
= -n
=s -n =s -n
Þ = sy – nk
Þ = ska – nk
L’équilibre dynamique Þ =0
ska – nk = o Þ ska = nk
Þ k* =
b) Application numérique
a=
n = 0,05 Þ k* = 64
s = 0,2
3/ a) Signification économique de vt
= = (1 - a) kt-a.
or = skta - nkt
d’où = (1 - a) k -a (skta - nkt)
= (1 - a) (s – nkt1 - a)
vt
= (1 - a) s – n (1 - a) vt
+ n(1 - a) vt = (1 - a) s C.Q.F.D
= 0 Þ n(1 - a) vt = (1 - a) s
Þ =
vt = + Ae-n(1-a)t
t = 0 Þ vo = + A Þ A = vo - = ko1-a -
vt = kt1-a Þ kt =
Le système tend alors vers l’était stationnaire qui est un équilibre stable.
Exercice 2
st = yt – ct = yt - ayt - b = (1 - a)yt - b
d’où =
= = -n
= (1 - a) k0,5 - b - nkt
yt = kt0,5 Þ kt = yt2
Þ = 2 yt
D = (1 - a)2 – 4nb
2/ Application numérique
a) a = 0,8 ; b = 0,3 ; n =
D = (0,2)2 – 4 x x 0,3 = 0
= =3Þk=9
y* = 3
Solution unique Þ
k* = 9
Y
k/30
9 k
-0,3
b) a = 0,8 ; b = 0,3 ; n =
y1 = = 2 Þ k1 = 4
y2 = = 6 Þ k2 = 36
k1* = 4 et k2* = 36
Y
k/40
6
0,2 k0,5 – 0,3
2