Analyse de La Gestion Du Risque de Crédit Dans La Banque: Cas de La BHS

Université Assane Seck de Ziguinchor
UFR : Sciences économiques et sociales
Département : Economie-Gestion
Option : Gestion
Spécialité : Gestion des entreprises
Mémoire de licence
Sous le thème :
Analyse de la gestion du risque de crédit

dans la banque : cas de la BHS
Présenté par : Monsieur Cheikh Tidiane BADJI
Sous la direction de : Docteur Serigne DIOP
Année Universitaire : 2017/2018

En préambule à ce mémoire nous tenons à remercier ALLAH par l’intermédiaire de
notre prophète Mohammad (Psl) qui nous aide et nous donne la patience et le courage
durant ces trois années d’études.
Nous souhaitons adresser nos remerciements les plus sincères aux personnes qui
nous ont apporté leur aide et qui ont contribué à l’élaboration de ce mémoire ainsi qu’à
la réussite de cette formidable année universitaire.
Ces remerciements vont tout d’abord au corps professoral et administratif de la faculté

des sciences économiques et sociales, pour la richesse et la qualité de leur
enseignement et qui déploient de grands efforts pour assurer à leurs étudiants une
formation actualisée.
Nous tenons à remercier sincèrement le Doctor Serigne Diop, qui, en tant que
Directeur de mémoire, s’est toujours montré à l’écoute et très disponible même à
distance tout au long de la réalisation de ce mémoire, ainsi pour l’inspiration, l’aide et
le temps qu’il a bien voulu nous consacrer et sans qui ce mémoire n’aurait jamais vu
le jour.
On n’oublie pas nos parents pour leur contribution, leur soutien et leur patience.
Enfin, nous adressons nos plus sincères remerciements à tous nos proches et amis,
qui nous ont toujours encouragées au cours de la réalisation de ce mémoire.
Merci à tous et à toutes.

Analyse de la gestion du risque de crédit dans la banque : cas de la BHS
Je dédié ce travail à :
Ma mère, ma force ma meilleure amie, Mame Diarra Dieme, pour son sacrifice, son
amour, sa tendresse, son soutien et ses prières tout au long de mes études ;
Ma grande mère maternelle feue Ramatoulaye Diédhiou, qui m’a tant donné de bons
conseils et qui est parti sans me laisser un dernier message, puisse tu reposer en
paix ;
Mon grand père paternel, mon homonyme, que la terre de Bignona lui soit légère ;
Toute ma famille pour leur soutien tout au long de mon parcours universitaire de
premier cycle.
Que ce travail soit l’accomplissement de vos vœux tant allégués, et le fruit de votre
soutien infaillible,
Merci d’être toujours là pour moi.
Cheikh Tidiane BADJI - Licence Gestion des entreprises - UASZ 2017/2018 3

Remerciements…………………………………………………………………..…………. 2
Dédicace………………………………………………………………………..…………... 3
Sommaire ………………………………………………………………………..…………. 4
Liste des sigles ........................................................................................................... 5
Liste des tableaux, figures et annexes ....................................................................... 5
Introduction générale ……………………………………………………………..…… …. 6
Chapitre 1 : Revue de la littérature et hypothèses de la recherche………….……….11
Section 1 : Revue de la littérature ………………………………………………. 11
Section 2 : Hypothèses de la recherche ………………………………………… 16
Chapitre 2 : Méthodologie et validation des hypothèses ……………………………. 17
Section 1 : Méthodologie ………………………………………………...………. 17
Section 2 : Validation des hypothèses …………………………………………. 18
Conclusion générale ……………………………………….........................…………… 27
Bibliographie …………………………………….................................…………………. 29
Table des matières …………………..............................………………………………. 31

Annexes ………………………..…..................................………………………………. 33

Liste des sigles
BC : Banque Centrale
BCEAO : Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest
CA : Compagnie d’Assurance
CFA : Communauté Française d’Afrique
CSS : Caisse de Sécurité Sociale
EE : Echéance Effective
ECD : Exposition en Cas de Défaut
FPE : Fonds de Promotion Economique
IMCEC : Institut Mutualiste et Communautaire d’Epargne et de Crédit
IPRES : Institut de Prévoyance Retraite du Sénégal
MLT : Moyen et Long Terme
OEEC : Organisation Externe d’Evaluation de Crédit
PD : Probabilité de Défaut
PCD : Perte en Cas de Défaut
PME : Petite et Moyenne Entreprise
RSE : Responsabilité Sociétale de l’Entreprise
SA : Société Anonyme
SICAP : Société Immobilière du Cap vert
SNHLM : Société Nationale des Habitations à Loyer Modéré
Liste des tableaux, figures et annexes
Tableau 1 : Répartition du capital de la BHS
Tableau 2 : Evolution de la BHS Siège de 2012 à 2016 en Milliards de FCFA
Tableau 3 : Ratios prudentiels émises par la BCEAO
Figure 1 : Diagramme de la Répartition du capital de la BHS
Figure 2 : Histogramme de l’Evolution de la BHS Siège de 2012 à 2016 en Milliards

de FCFA
Annexe 1 : Guide d’entretien
Annexe 2 : Questionnaire
Introduction générale
Est-ce la fin du crédit ? La réponse à cette question est vraiment choquante.

Depuis le crash boursier de Wall Street, le 24 Octobre 2009, le monde s’est plongé
dans une crise économique et financière. Cette situation a aggravé brutalement la crise
que nous connaissons depuis plusieurs années. La gestion des risques de crédit à
longtemps débuté après la seconde Guerre Mondiale où elle a été associée à
l’utilisation de l’assurance de marché pour protéger les individus et les entreprises
contre différentes pertes associées à des accidents1.
La gestion est l’action de gérer, d’administrer, de piloter les affaires d’une
quelconque situation.
Le risque est défini comme la possibilité de survenance d’un évènement ayant
des conséquences négatives. Il se réfère par nature à un danger, un inconvénient
auquel on est exposé.
Le crédit est une mise à disposition d’argent sous forme de prêt, consentie par
un préteur (créancier) à un emprunteur (débiteur).
Le risque de crédit ou risque de contrepartie est le risque auquel s’expose un

créancier dans le cas où un débiteur se révèle incapable de respecter ses
engagements, c’est-à-dire de rembourser sa dette ou de payer les intérêts de cette
dette2.
La gestion du risque de crédit est la manière dont l’administration (de la banque)

gère les ressources nécessaires pour ne pas subir d’éventuels évènements qui
peuvent entrainer des problèmes financiers.
L’approche de la banque en matière de crédit comporte plusieurs aspects

intégrants à la fois la relation commerciale et à la fois la gestion de ses risques. Une
banque doit donc avant tout cerner les besoins de sa clientèle pour être en mesure de
les anticiper et également pour proposer des solutions adaptées. Lorsque la banque
réalise une opération de crédit, son analyse se fonde sur la gestion de son risque qui
1
Harrington et Niehaus, 2003
2
Armand Colin, 2013, Dictionnaire de science économique
repose sur la capacité de remboursement du client et son possible non-

remboursement.
1. Problématique
Le mot « problématique » comporte plusieurs définitions dont nous retenons la

définition la plus proche. Elle est la présentation d’un problème sous différents aspects.
Dans un mémoire de fin d’études, la problématique est la question à laquelle

l’étudiant va tâcher de répondre. C’est aussi poser le problème de recherche, en faire
ressortir les informations pertinentes et être dans le bon cadre spatio-temporel. Sa
construction se fonde sur un exposé de la phrase qui rend compte des sous-entendus3
et permet de mettre en évidence les liens logiques entre les termes du sujet.
Le risque de crédit est une problématique centrale des banques et des marchés
financiers.
Dès qu’un créancier accorde un prêt à un débiteur, il court le risque que ce dernier
n’honore pas ses engagements relatifs au service de la dette. Ceci est particulièrement
le cas des créanciers financiers (banques, établissements financiers) pour leurs crédits
aux entreprises qui s’avèrent sensibles au début du paiement et/ou à la faillite de leurs
contreparties. Pour prendre leur décision de manière rationnelle, les préteurs doivent
mesurer avec précision le risque de crédit des emprunts, autant avant de leur accorder
un crédit que tout au long de la vie de celui-ci.
La distribution du crédit est le générateur essentiel de bénéfices pour les

établissements bancaires. En général plus le volume de crédits offerts aux clients,
entreprises et particuliers, est élevé meilleure est la rentabilité. Toutefois la distribution
du crédit ne se fait pas sans mal. En effet, le risque de perte total et partielle des
créances est d’autant plus accru que le volume de crédit distribué est élevé ce qui
influe négativement sur la rentabilité des banques. Mais comment gérer cela ? Toutes
les banques essaient de s’appréhender du risque de crédit ou plutôt d’encadrer le
risque de crédit dès l’entrée en relation avec la clientèle et que chaque banque essaie
de se prémunir au mieux à l’aide d’outils tels que des mécanismes divers mais quels
types de mécanismes mettent-elles en place ?
3
Sens cachés
L'une des finalités d'un crédit est son remboursement. Or, dans de cas de plus
en plus fréquents, les remboursements ne s'effectuent pas à l'échéance prévue. Des
fois, ils se trouvent même définitivement compromis. Dans cette situation, la banque
voit se matérialiser un risque de contrepartie et doit essayer de procéder le plus
rapidement possible au recouvrement de sa créance. Elle doit aussi prendre d'autres
stratégies pour éviter la reprise d'autres incidents de paiements. Les banques qu'elles
soient de petite taille ou de grande taille font recours à des différentes méthodes de
gestion qui leur permettent de se couvrir contre les risques des crédits bancaires pour
améliorer leurs performances à des différents niveaux.
Dès lors nous pouvons retenir la gestion du risque de crédit comme étant une
condition indispensable pour rendre plus fort l’assurance de leurs clients et gagner
profitablement mais aussi assurer leur pérennité. La gestion du risque de crédit est
une partie intégrante de l’activité d’une banque. En effet, la seule raison pour une
entreprise d’être dans le domaine financier (banque) est de gérer les risques associés
en vue de capitaliser sur ces écarts de risque pour pouvoir enfin gagner de l’argent.
Pour pouvoir bien mener notre travail de recherche nous allons tenter de répondre aux
questions suivantes :
 Quelles sont les dispositifs mise en place par les établissements de crédit pour
prévoir le risque de crédit ?
 Ces dispositifs ont-ils un impact sur la prévision et la gestion du risque de
crédit ?
 Quelles sont les méthodes d’analyse du risque de crédit appliqué au sein de la
BHS ?
La réponse à ces questions va permettre à la BHS de mieux améliorer son exploit

en matière de gestion du risque de crédit. C’est dans cette logique que se penche
notre étude à travers le thème suivant : Analyse de la gestion du risque de crédit
dans la banque : cas de la BHS.
2. Objectifs de la recherche
Les opérations bancaires doivent être analysées comme des services rendus à
l’entreprise. Comme toute prestation de services, ces opérations ont un coût fonction
de la rémunération et des charges de la collecte des ressources mais également

fonction de divers risques pris par le banquier. Si statistiquement ces risques pèsent
en général moins lourd dans le compte d’exploitation de la banque ou l’organisme
préteur que les autres charges de gestion4 alors ils représenteront pour un coût donné
une grande perte et seront donc misent au premier rang pour des besoins de
préoccupations de l’exploitant de base. Cependant ces risques dépendent aussi de la
situation financière des emprunteurs. C’est dans cette lancée que nous avons pu
élaborer les objectifs suivants :
2.1 Objectif général
L’objectif général de ce présent travail est d’analyser l’impact de la gestion du

risque de crédit dans les banques en générale en s’appuyant sur une grande banque
de la place : la BHS.
2.2 Objectifs spécifiques
Partant de l’objectif général précédemment défini, nous allons y traiter des objectifs
spécifiques ou objectifs secondaires. Ces objectifs spécifiques sont au nombre de trois
(03) :
 Expliquer les raisons pour lesquelles les banques sont confrontées à ces
risques de crédit.
 Evaluer le risque de crédit dans les banques.
 Proposer une analyse adéquate de la gestion du risque de crédit.
3. Intérêt du sujet
Tout travail scientifique doit être vérifié, accepté et justifié à la portée de tout le
monde. Ainsi nous avons choisi « Analyse de la gestion du risque de crédit dans la
banque : cas de la BHS » comme thème de notre mémoire. En effet, ce choix n’est
pas le fruit du hasard mais dans la mesure où l’on constate que dans certaines
institutions financières, on note de nombreux incidents dus à une mauvaise gestion
des risques de crédit. C’est l’exemple de la Banque de l’habitat du Sénégal, qui, pour
elle, le risque de crédit est plus présent dans l’immobilier. Cependant, nous ne faisons
pas ce travail pour l’obtention de ce diplôme de fin d’étude de licence mais pour qu’il
soit un objet d’étude pour les autres qui viendront après nous car le dit-on souvent
4
Intérêts versés aux déposants
« les hommes passent mais l’histoire qu’ils ont écrit reste comme un monument ». Que
ce document soit un modèle d’accompagnement pour eux. Ce document de travail
vise simplement à montrer comment se fait l’analyse de la gestion du risque de crédit
dans la banque.
4. Plan de rédaction
Pour mener à bien notre étude, nous avons élaboré deux chapitres comportant
chacun deux sections. Dans le premier chapitre, il est question de montrer dans une
première section la revue de la littérature à travers de nombreux ouvrages que nous
avons consulté et dans une seconde section de dégager les hypothèses de la
recherche. Quant au deuxième chapitre, nous présenterons dans un premier temps la
méthodologie détaillée utilisée pour structurer notre travail et dans un second temps
nous procéderons à la présentation des résultats validant les hypothèses émises dans
le chapitre précèdent.

Chapitre premier :
Revue de la littérature et hypothèses
Bon nombre d’acteurs de l’économie et des finances ont eu à étudier l’analyse

de la gestion du risque de crédit dans la banque. Ainsi dans ce chapitre nous allons
montrer dans une première section les ouvrages qu’on avait consultés tout au long de
notre étude et dans une seconde section nous dégagerons les hypothèses.
Section 1 : Revue de la littérature
Pour entamer notre travail de recherche, nous avons consulté les écrits de
plusieurs auteurs touchant au sujet que nous traitons. Ainsi nous allons tenter de
rapprocher leurs analyses et leurs conclusions pour enfin apporter notre
argumentation.
1.1.1 Ouvrages
Les méthodes classiques comme instrument de protection contre les

risques
Jean-René EDIGHOFFER5 (1993) dans son ouvrage, nous rappelle que le

système bancaire Marocain utilise des méthodes classiques pour faire face aux
risques de crédit. L’auteur a même ajouté que parmi ces méthodes, le diagnostic
financier et la prise de garantie occupent sans doute une place centrale. Cette situation
engendre des effets néfastes sur le gonflement des impayés ce qui peut mettre en
cause la survie même de la banque. Or, il existe des méthodes sophistiquées
destinées à la gestion du risque de crédit dont la méthode du Scoring6.
Les activités des clients potentiels sont sensibles à l’impact des facteurs
exogènes
Alioune SALL (2003) nous rappelait bien dans son ouvrage que la structure des
actifs des banques africaines reflète, en partie, le fait que la masse des engagements
soit remboursable à vue, leur préférence pour l’octroi des prêts essentiellement à court
5
Enseignant chercheur et écrivain français, docteur en sciences de gestion.
6
Méthode d’analyse financière
terme peut également s’expliquer par une attitude d’aversion contre les risques dans
une situation où les activités de leurs clients potentiels sont sensibles à l’impact des
facteurs exogènes7. Il note aussi qu’il y’a également la difficulté d’évaluer la solvabilité
des entreprises emprunteuses sur de longues périodes, car les données comptables
fournies pour les demandes de prêt sont généralement mal fournies et pas vérifiées.
De cette logique on peut donc dire que le risque de crédit est dû au créancier lui-même,
qui ne vérifie pas bien son client avant de lui octroyer le crédit.
1.1.2 Articles
L’application des normes prudentielles de Bâle 2 et de Bâle 3
Du point de vue macroéconomique, les normes de Bâle 2 et Bâle 3 cherchent

à protéger la stabilité du système bancaire avec un encadrement beaucoup plus fin de
la notion du risque. Elles auront aussi un impact sur l’organisation des banques ainsi
que sur le crédit où il y aura une évolution des processus liés au traitement des
dossiers de crédits, une mise à niveau des processus de traitement des garanties, un
rapprochement entre la comptabilité, la gestion et le risque, tout en intégrant le risque
opérationnel avec une mise à niveau de la connaissance et de la formalisation des
processus. Dans ce cadre, la relation banque-client ne sera que positivement impactée
avec un accent mis sur les accompagnements ayant une meilleure conséquence sur
l’économie du pays, sans entraîner une quelconque restriction sur les conditions
d’octroi ainsi que le volume de crédit qui ne trouve son fondement que dans l’obligation
de maîtriser les risques8.
Intervention de la BC pour sécuriser les banques contre le risque de non-

recouvrement.
D’après la BC, un important travail de sécurisation des engagements a été mis

en œuvre et est à appliquer par les banques. Ce travail a commencé, en amont, par
la mise en place de la centrale des risques, puis la mise en place des bureaux
d’information sur le crédit et, en aval, par la mise en place de l’Observatoire de la
Qualité des Services Financiers de médiation, la transformation gratuite des permis
7
Les conditions climatiques, les crises économiques et l’environnement économique international
8
http://reussirbusiness.com/banque-risque-de-crédit
d’occuper et autres baux9 en Titres fonciers gratuitement, accompagnée d’une

sensibilisation des magistrats qui traitent de manière diligente les dossiers soumis à
leur appréciation en rendant, avec la célérité requise, les décisions de justice. Ainsi
Christian Khalife10 affirmait à ce propos « Certes, tout n’est pas parfait, mais des efforts
ont été faits et il faut le souligner ». Quant aux provisionnements nécessairement faits
pour faire face aux risques de non recouvrement, il n’est pas dû à une mauvaise
appréciation des risques, mais à un problème de culture bancaire notable qui fait que
le client ne maîtrise pas son endettement et entre dans une spirale de cumul de crédits,
alors qu’il ne peut ni rembourser à l’échéance, ni offrir une garantie éligible pour éviter
les provisions à la banque11.
En Afrique le crédit est cher car le risque est élevé.
Dans cet article l’auteur nous rappelle qu’il y a les coûts, mais aussi y a les
risques. Quand on prêtes de l’argent à un salarié en France et qu’il est licencié, il
va percevoir pendant plusieurs mois une indemnité de chômage qui va l’aider
à subvenir à ses besoins. Lorsqu’un salarié africain est licencié, il n’a plus rien du jour
au lendemain et n’a donc plus la capacité de rembourser son prêt. Souvent, il n’existe
pas non plus de centrale de crédit permettant d’identifier les clients qui ont eu des
incidents de paiement. Certains peuvent donc multiplier les emprunts sans traçage
des mécomptes. Au niveau des PME, on s’aperçoit souvent que ce sont des
entreprises qui ne sont pas capitalisées puisqu’une partie n’apparaît pas dans leur
bilan. Les entreprises sont aussi souvent concentrées sur un seul client, un seul
fournisseur et donc assez vulnérables. Certaines économies sont sectoriellement très
concentrées, comme la Côte d’Ivoire avec le cacao12.
Le risque de crédit est lié au marché de l’immobilier
Dans une interview accordée à la presse "Le soleil" (du 28 Aout 2017), Bocar
SY, Directeur Général de la BHS affirmait que le risque de crédit est lié au marché de
l’immobilier, moins maitrisé, alors que pour le premier type de client, le risque de crédit
9
Contrats qui constatent le bail
10
DG Crédit International SA originaire du Liban
11
http://reussirbusiness.com/banque-risque-de-crédit
12
Alexandre Maymat, chargé de la région Afrique à la Société générale
repose essentiellement sur sa solvabilité financière13. L’accompagnement bancaire se

fait sur une évaluation des revenus personnels. Il n’y a donc pas de risque direct si les
choses sont bien cernées et le logement ciblé compatible avec les revenus. Et c’est
l’effort que doivent faire les promoteurs pour réaliser des logements compatibles avec
les revenus de nos compatriotes et non en fonction des marges ciblées. Maintenant,
le risque est inhérent à l’activité de crédit, il n’est jamais absent à 100%. Dans
l’immobilier, il est plus présent dans les investissements immobiliers, basés sur le
marché locatif qui, comme tout marché, peut être volatile, par moment14. De ce fait on
peut dire que pour une bonne maitrise du risque de crédit, les préteurs doivent analyser
les revenus personnels des emprunteurs au moment de l’octroi du crédit.
1.1.3 Mémoires
La prise en compte du risque dans l’offre de crédits des institutions de

Microfinances : cas de l’IMCEC de Ziguinchor
Dans ce mémoire, l’auteur souligne que pour réduire les risques liés à leur offre
de crédit, il faut à chaque étape faire un bon montage de dossiers de crédit ; il faut
surtout respecter les délais d’octroi et de remboursement et être rigoureux envers les
bénéficiaires. Mais si les procédures et les politiques sont mal exécutées ce qui
agissent sur le portefeuille de l’institut et si les règles sont mal exécutées donc on n’est
pas sûr de se faire rembourser les crédits placés.
La réglementation de Bâle, est-elle en mesure de prévenir une prochaine

crise bancaire ?
Dans ce mémoire, l’auteur nous rappelle que la réglementation de Bâle II donne

la possibilité aux banques de choisir entre trois approches différentes pour le calcul du
risque de crédit. La première approche est l’approche standard qui était déjà donné
par le comité de Bâle I, la seconde approche est l’approche simple et enfin la troisième
approche où approche complexe de notation interne. Cependant l’objectif des deux
dernières approches est de permettre une pondération plus précise du risque et de ce
fait des fonds propres exigés ; permettant aux banques d’utiliser leurs bases de
13
Revenus réguliers
14
Le magazine de l’économie
données, avec l’information sur le comportement des clients selon le type de créance,
pour calculer leur exposition au risque.
Quant à l’approche standard, elle s’appuie sur des évaluations de crédits

externes faites par des OEEC. Cette évaluation donne une notation qui fait référence
au niveau de risque de défaillance de la contrepartie et selon cette notation une
pondération, et une proportion de couverture requise, est indiquée. Les OEEC doivent
être approuvés par les autorités de contrôle nationales en charge de garantir le respect
des critères donnés par le comité, lesquelles sont aussi présentés dans l’accord. Les
OEEC les plus connus sont les agences internationales de notations telles que
Standard and Poor’s, Moody’s et Fitch.
Pour le risque de crédit en approche fondée sur les notations internes, cela
donne aux banques la possibilité d’établir leur propre système de calcul du risque de
crédit. Ce calcul repose sur quatre composants du risque à savoir : les mesures de la
PD, de la PCD, de l’ECD et de l’EE. Si la banque opte pour l’approche complexe elle
doit calculer les quatre composants ; si elle reste dans l’approche simple, elle estime
seulement la PD et les autres composants sont données par la réglementation.
Pour l’auteur d’ajouter, soit par l’approche simple ou complexe les banques
doivent classer leurs portefeuilles en cinq catégories différentes : entreprises,
emprunteurs, souverains, banques, clientèles de détail et actions. Chacune d’elles
caractérisée par un risque de crédit sous-jacent différent. La banque doit aussi garantir
que son système de notation prenne en compte au-delà du risque de défaut de
l’emprunteur les facteurs spécifiques à la transaction.
D’après notre point de vue sur ces approches nous pouvons dire qu’il n’est pas
obligatoire pour les banques de mettre en place un système complet de calcul des
risques, elles peuvent opter pour un développement progressif mais cependant il est
indispensable de prouver que les méthodes utilisées pour mesurer leurs expositions
aux risques de crédit sont adéquates et se tiendront temporellement.

Section 2 : Hypothèses de l’étude
L’hypothèse peut-être définit comme une proposition relative à l’explication de

phénomènes naturels, admise provisoirement avant d’être soumise au contrôle de
l’expérience. Ainsi, en se basant sur le thème de notre travail, nous allons tenter de
répondre aux questions soulevées dans la problématique, lesquelles nous permettrons
de vérifier les hypothèses suivantes :
1.2.1 Première hypothèse
Les banquiers sont souvent responsables des risques de crédit dans leurs
établissements. En effets, ils ne vérifient pas bien leurs clients avant de les octroyer
les crédits. Cependant les banquiers disposent d'une variété de méthodes leurs
permettant de se prémunir contre les risques de crédit. Ces moyens peuvent aller des
supports qui constituent les documents accompagnant le remboursement de crédit, en
passant par des garanties pour prévenir des risques d'insolvabilité du préteur.
1.2.2 Deuxième hypothèse
La gestion du risque de crédit à la BHS se fait par une bonne étude et une
analyse du dossier de crédit à la clientèle. Ceci se fait en privilégiant le crédit ou le
découvert aux organismes publics non financiers, les crédits aux sociétés et aux
particuliers ce qui lui permet d'appliquer une provision pour le cas de non
remboursement des débiteurs douteux. Toutefois, on note qu’à la BHS la politique
d’octroi de crédit à la clientèle augmente d’année en année.

Chapitre deuxième :
Méthodologie et validations des hypothèses
Section 1 : Méthodologie
Pour que notre travail de recherche soit réalisable, nous avons eu à consulter
beaucoup de document traitant au sujet que nous étudions afin d’avoir une vue
globale. Nous avons aussi collecté des données à travers des références
académiques telles que les livres, les mémoires, les articles, les rapports et les
webographies. Nous allons dans cette section détailler la méthodologie utilisée pour
structurer notre étude.
2.1.1 La méthode
La méthode est constituée de l’ensemble des opérations intellectuelles par

lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu’elle poursuit, les démontres
et les vérifies. C’est une conception intellectuelle coordonnant un ensemble
d’opération en général plusieurs techniques, souligne Grawitz Madeleine15.
2.1.2 Les outils de collecte des données
Durant notre travail nous avons utilisé plusieurs outils de collecte des données.
Ces outils de collecte des données sont : l’entretien, l’observation, l’analyse
documentaire et le questionnaire.
2.1.2.1 L’entretien
L’entretien est la méthode qui nous a permis de collecter beaucoup de données

afin de pouvoir répondre à nos interrogations. Olivier Lemant affirmait ces propos
« l’entretien est une technique de recueil d’information qui permet l’explication et le
commentaire et donc apporte une plus-value importante à la collecte des informations
et des éléments d’analyse »16.
15
Grawitz Madelaine, Méthode des sciences sociales, 2001, page 35
16
Lemant Olivier, la conduite d’une mission d’audit interne, 1995, page 181
Durant ces entretiens, les réponses obtenues nous permettent de préciser sur
des situations condensées vécu par le personnel.
2.1.2.2 L’analyse documentaire
Quant à l’analyse documentaire, elle passe par la collecte des différents

documents internes de la banque et des différentes bibliothèques afin de mieux
approfondir nos connaissances en cette matière.
Les informations, une fois regroupées, nous permettrons d’avoir des

connaissances pour pouvoir mieux saisir intellectuellement le processus de gestion du
risque de crédit bancaire. Certains données recueillis à la banque ont eu une
communication secrète ce qui limite l’exploitation des informations sensibles à la
banque.
2.1.2.3 Le questionnaire
Le questionnaire est un outil de collecte des données nous permettant d’avoir

le point de vue des audités. D’après l’encyclopédie libre française, c’est une série de
questions méthodiquement posées afin de définir un cas, une situation, une demande
parmi un grand nombre de possibilités.
Avec le questionnaire les résultats obtenus nous permettent d’identifier les

forces et les faiblesses de l’institution financière. Cependant la finalité de cette
technique permet d’analyser les opérations qui reflètent un niveau de risque et établir
un diagnostic par rapport aux données collectées.
Section 2 : Validation des hypothèses
Dans cette section, nous allons présenter les résultats permettant de valider les
deux hypothèses que nous avons étudié plus haut.
2.2.1 Présentation de la BHS
La BHS est une SA avec un conseil d’administration, au capital de 10 milliards

de francs CFA. Créée en 1979, elle a démarré ses activités en Mars 1980. Son
domaine d'activité principal est le financement de l'immobilier, en accession à la
propriété, avec une priorité pour le logement social. En 38 ans d'existence, elle a

apporté sa pierre à l'édifice en contribuant à la création de nouveaux quartiers à Dakar

comme Grand Médine, Grand Yoff, Ouest-Foire, Aéroport, Golf, etc. Elle a aussi
participé au développement des villes de l'intérieur telles que Thiès et Ziguinchor.
Aujourd'hui, la BHS est fortement impliquée dans le financement de l'habitat des
nouveaux pôles urbains, notamment celui de Diamniadio. La BHS s’ouvre aussi, de
plus en plus, aux autres secteurs d’activités pour offrir aux particuliers une gamme
complète de produits et services répondant à leurs besoins. Le développement de son
réseau à Dakar et à l’intérieur du Sénégal est l’une des priorités de ses priorités. Elle
a par ailleurs mis en place un réseau international de collecte d’épargne, couvrant la
quasi-totalité des pays d’émigration des sénégalais (France, Italie, Espagne, Etats-
Unis, Gabon, Côte-d’Ivoire, etc.). La BHS vient d’initier un processus de démarche
RSE pour contribuer à la protection de l'environnement par le Développement Durable.
Tableau 1 : Répartition du capital de la BHS
Etat du Sénégal 1 863 020 000 18,63%

Banques Locales 1 545 300 000 15,45%
IPRES 772 660 000 7,72%
CSS 827 200 000 8,27%
CA 1 135 710 000 11,36%
Holding KEBE 455 000 000 4,55%
SNHLM 272 700 000 2,73%
SICAP 272 700 000 2,73%
Divers 2 855 710 000 28,56%
Total 10 000 000 000 100,00%
Source : Rapport BHS 2016

Figure 1 : Diagramme de la répartition du capital de la BHS
Diagramme
Etat du Sénégal
Banques locales
19%
29% IPRES
CSS
CA
15%
3% Holding KEBE
3%
4% 8% SNHLM
11% 8% SICAP
Divers
Source : Données du tableau 1
2.2.2 Le risque de crédit par le banquier
2.2.2.1 La survenance du risque de crédit
L’activité principale d’un banquier est d’offrir des crédits, c’est donc le premier
risque auquel il fait face dans le cas de non remboursement. L’autorisation de crédit
est un accord par lequel le banquier met à la disposition de son client des fonds pour
un montant et une durée déterminée. Cette offre de crédit est basée sur la confiance
autant pour le créditeur qui croit en la banque et à son potentiel de lui prêter de l’argent
que le débiteur qui émet un avis positif sur le client. Le banquier considère que celui-
ci est honnête et va honorer ses engagements. Malheureusement le risque de
défaillance, voir l’abus de crédit par le client survienne.
2.2.2.2 La prise en compte du risque de crédit

Le banquier doit prendre en compte le risque de non-remboursement. Il

correspond à la perte des ressources engagées du fait de la défaillance du
bénéficiaire. Si l’état de non-paiement peut être brutal, il est souvent précédé de signes
avant-coureurs. Pour se prémunir de ce risque, le banquier cherchera des garanties
soit réelles soit personnelles ou soit liées aux crédits accordés. Le risque
d’immobilisation de taux et de change sont davantage le fruit de la bonne gestion
interne de la banque. Mais ces derniers influencent l’octroi de crédit.
2.2.2.3 La possibilité d’octroyer le crédit
Après analyse, le banquier se prononce sur la possibilité d’offrir le crédit sous

certaines garanties. Les garanties sont une technique juridique visant à assurer au
créancier une plus grande sûreté du paiement. Ces garanties permettent de le couvrir
du risque de défaillance du client. Le risque de défaillance peut entraîner des retards
de paiement ou le non-paiement partiel ou total des échéances en capital et intérêts.
2.2.3 La gestion du risque de crédit à la BHS
La BHS surveille bien son travail tant sur le processus d’octroi du crédit que sur
le processus de gestion du risque de crédit et respecte aussi la réglementation
prudentielle bancaire fixé par la BCEAO.
2.2.3.1 Le processus d’octroi de crédit
Le processus d’octroi de crédit à la BHS comprend quatre (04) phases :
2.2.3.1.1 L’estimation
Dans une première étape, la banque est amenée à porter ses premières
appréciations concernant l'entreprise à partir de l’étude des documents comptables et
sociaux qui lui sont remis par le ou les responsables de l’entreprise. Une première
approche lui permet d'orienter ses questions. Il s'agit avant tout, pour la banque, de
bien appréhender les besoins et les spécificités de l’entreprise. Cette première lecture
ne préjuge pas de la décision finale qui sera prise à l'issue de l'analyse détaillée de
l'affaire.
2.2.3.1.2 L'analyse de l'entreprise

L'analyse va s'efforcer d'expliquer et d’apprécier l’ensemble des spécificités de

l'entreprise. Elle ne se limite pas aux aspects financiers propres à l’entreprise, mais
prend aussi en compte les aspects économiques. Une appréciation des opportunités
et des menaces de l'environnement ainsi que les forces et les faiblesses de
l'entreprise, s'avèrent indispensable pour anticiper d’éventuelles difficultés. Toutes ces
informations sont requises par la banque afin de réduire son risque de non
remboursement. Eventuellement, l'analyse détaillée permettra à la banque de
corroborer17 ses premières conclusions. Les résultats de cette analyse détaillée sont
donc bien évidemment d'une grande importance. Il s’agit d’un élément fondamental
quant à la décision finale de l’établissement de crédit.
2.2.3.1.3 Les relations bancaires
L’établissement de crédit détermine également sa décision en fonction de

l’historique de ses relations avec les dirigeants de l’entreprise qui ont démontrés ou
non leurs capacités à mener à bien leurs différents projets. Les garanties
professionnelles et/ou personnelles des associés ou du dirigeant sont aussi des
éléments qui contribuent à recevoir une décision favorable de la part de la banque
sollicitée.
2.2.3.1.4 La décision
La décision implique non seulement le chargé de clientèle en charge du compte

de l’entreprise, mais aussi le comité de crédit ou le comité des engagements de
l’établissement de crédit. Une synthèse du dossier de l’entreprise est communiquée à
ce comité de crédit, à qui, il revient la responsabilité d’accorder ou non le financement
demandé par l’entreprise. Le chargé de clientèle est susceptible d’être sollicité pour
fournir, le cas échéant, les éclaircissements nécessaires sur l’entreprise.
17
Fortifier
Tableau 2 : Evolution de la BHS Siège de 2012 à 2016 en milliards de FCFA.
Poste/année 2012 2013 2014 2015 2016
Produit net bancaire 13,12 13,6 14,3 13,8 15,2
Résultat d’exploitation 6,35 5,6 6,2 -8,0 6,4
Résultat net après impôt 3,94 4,6 5,04 -7,99 5,8
Source : Rapport d’activité BHS 2016
Figure 2 : Histogramme de l’évolution de la BHS Siège de 2012 à 2016 en milliards de

FCFA
Evolution de la BHS Siège de 2012 à 2016 en

milliards de FCFA
8 20
6
15
4
2 10
0
5
-2
-4 0
2012 2013 2014 2015 2016
-6
-5
-8
-10 -10
Produit net bancaire Résultat d'exploitation Résultat net après impôt
Source : Données du tableau 2
2.2.3.2 Le processus de gestion du risque de crédit
Le processus de gestion des risques de crédit à la BHS implique :
 L’identification méthodique des risques entourant les activités de la banque ;

 L’évaluation de la probabilité qu'un événement survienne ;
 La compréhension de la façon de répondre à ces événements ;
 La mise en place de systèmes afin de faire face aux conséquences ;

 La surveillance de l'efficacité des approches et contrôles en matière de gestion
des risques.
En conséquence, le processus de gestion des risques à la banque :
 Améliore la prise de décision, la planification et la priorisation ;

 Aides à allouer le capital et les ressources de façon plus efficace ;
 Permet d'anticiper ce qui pourrait mal tourner, de minimiser le nombre de feux
que la banque aura à éteindre ou, dans le pire des cas, d'empêcher un désastre
ou une grave perte financière ;
 Améliore de façon importante la probabilité que la banque livre le plan d'affaires
en temps voulu et conformément au budget.
2.2.3.3 La gérance du risque de crédit
Pour le risque de crédit, les décisions pour la gérance à la BHS sont prises
selon une intervention des différents niveaux hiérarchiques au sein de la direction des
risques et du contrôle interne et selon l’importance du dossier.
Il existe quatre façons de gérer les risques que la banque avait identifié. Ainsi la
banque de l’habitat du Sénégal peut l’accepter, le transférer, le diminuer ou l’éliminer.
L’acceptation : La banque peut décider d'accepter le risque, car le coût relié à son
élimination complète est trop élevé.
Le transfert : La banque peut décider de transférer le risque, ce qui est habituellement
effectué avec une assurance.
La diminution et l’élimination : La banque peut être en mesure de diminuer le risque
en introduisant de nouvelles mesures de sécurité ou l'éliminer complètement en
changeant la façon dont elle produise le produit.
2.2.3.4 Les méthodes d’analyses du risque de crédit octroyés...

2.2.3.4.1 Aux particuliers
Pour les particuliers qui ont bénéficiés des crédits à la BHS, leur analyse passe
par le crédit-Scoring. Le crédit Scoring est une méthode d’analyse discriminante et
efficace qui est réalisé par régression logistique. C’est aussi un moyen d’évaluer
l’adéquation entre un crédit et un profil d’emprunteur mais il n’intègre pas toutes les
charges de celui-ci. Cependant l’élément le plus important chez les particuliers en est
que la donnée.
2.2.3.4.2 Aux entreprises
Pour les entreprises, il faut en retenir trois méthodes complémentaires que la
banque avait émise.
 Une bonne connaissance de la santé financière de l’entreprise
Le Scoring des entreprises est un prolongement statistique des analyses financières
puisque les éléments du score sont généralement des ratios de couverture du risque.
Il s’agit là d’une aide de la décision qui est valable pour une clientèle de PME mais
aussi d’une grande société comme la BHS. Outre, les crédits interentreprises
s’appuient également sur l’analyse financiers mais aussi sur le Scoring lorsque les
clients sont très nombreux et qu’un traitement de masse devient une aide précieuse
pour la BHS.
 Une estimation de la capacité de l’entreprise
Une estimation de la capacité de l’entreprise cliente à faire face à ses engagements.
En parallèle aux particulières, la méthode d’analyse de risque de crédit chez les
entreprises s’appuie sur la détermination des limites.
 La mutualisation
Enfin la dernière méthode c’est-à-dire la mutualisation du risque de crédit se fait grâce
à un portefeuille diversifié de clients et de produits, et ou en recourant aux produits
dérivés.
2.2.3.5 Respect de la réglementation prudentielle
Les principaux ratios prudentiels fixés par la BCEAO sont décrits dans le
tableau ci-dessous.
Tableau 3 : Ratios prudentiels émises par la BCEAO
Ratios 31/12/2016 31/12/2015 Normes

Coefficient de liquidité 142,14 135,38 Minimum 75%
Fonds propres/risques 12,12 14,04 Minimum 8%

Engagement du personnel/FPE 27,94 29,68 Maximum 20%
Couv Emplois à MLT par ress stables 41,68 49,7 Minimum 50%
Source : Données de l’enquête

Sur ce tableau, on peut constater qu’à la fin de Décembre 2016, les ratios sur fonds
propres sur risques et liquidité sont respectés par la BHS et des efforts sont aussi à
faire sur les deux autres. De ce fait on peut soutenir les dires de Mr Bocar SY18 qui
affirmait que « toutes les familles de risque sont prises en compte notamment
l’information et l’informatique qui peuvent induire parfois des risques plus lourds que
le risque de crédit ».
18
Mamadou Bocar SY, Administrateur Directeur général de la BHS, Entretien exclusif par le Magazine la
rédaction du 8 Septembre 2018 (consulté le 10 Septembre 2018)
Lorsqu’elle (la banque) aura évalué et accepté les mesures et les procédures visant à
Conclusion générale
diminuer le risque, ces mesures doivent être mises en place
En sommes, les entreprises font face à un grand nombre de risques, c'est

pourquoi la gestion des risques doit être une partie centrale de la gestion stratégique
de toute entreprise. La gestion des risques aide à identifier et à aborder les risques
auxquels fait face une entreprise et, ce faisant, augmente la probabilité d'atteindre
avec succès les objectifs de cette entreprise.
Dans la gestion du risque de crédit, les banques ont besoin d’identifier et

d’évaluer les risques pour analyser les portefeuilles. Chaque banque a une stratégie
et un processus de gestion spécifique pour résoudre les problèmes.
Les établissements de crédit doivent faire face à une montée des risques de
crédits qui entrainent une diminution très forte de leur rentabilité. C’est pourquoi l’on
entend Monsieur Bocar SY dire « le risque est inhérent à l’activité de crédit, il n’est
jamais absent à 100% [...] ».
Pour améliorer la sécurité de ses engagements et surtout pour se couvrir du

risque de non-remboursement, il faut que le banquier recueille des garanties. Le
banquier, distributeur de crédit, doit aussi assurer une gestion continue des crédits
jusqu’à leur remboursement intégral. En effet, cette gestion est indispensable pour
assurer une bonne fin au crédit bancaire et éviter qu’il se transforme en créance
compromise mettant en péril son remboursement.
Les banques doivent entre autres s’adapter aux nouvelles règles et procédures
édictés par les autorités de contrôle et de surveillance bancaire (Comité de Bâle). Ces
règles visent à améliorer la sécurité et la solidité du système financière en donnant
plus de place aux procédures interne de contrôle et de gestion, au processus de
surveillance prudentielle et à la discipline de marché.
Les banques ont dû s’adapter pour rester compétitives. La gestion du risque de

credit occupe une place essentielle dans le bon fonctionnement bancaire car si des
incidents voient le jour, la suivie de l’établissement peut être engagée. L’ensemble des
acteurs bancaires ont fait des progrès pour s’assurer de bonnes capacités financières

à long terme afin de développer la profitabilité et la pérennité du secteur. Il est à

présent nécessaire que les établissements de credit puissent traiter rapidement et
efficacement les données qui sont à leurs dispositions pour gérer les risques de
crédits.
Le but de ce mémoire permet une analyse de la gestion du risque de crédit

bancaire en particulier le cas de la BHS. Il montre des points positifs et des points
négatifs. Les points positifs doivent être renforcés afin d’assurer la performance de la
BHS tandis que les points négatifs doivent être corrigés pour ne pas subir des incidents
qui peuvent entrainer des défaillances bancaires.
Notons bien que chaque banque a une politique de crédit très efficace et une
stratégie efficace pour faire face à ces risques de crédit.
Ainsi si de nouvelles techniques de gestion des risques de crédits bancaires

voient le jour, est-ce que les banques puissent s’adapter à ces changements
importants pour autant rester efficaces ?

Bibliographie
Ouvrages
Armand Colin, 2013, Dictionnaire de science économique, Paris, 4ème édition
Bruno BACHY & Michel SION, 2009, Analyse financière des comptes consolidés les
normes IFRS », Paris, 2ième édition DUNOD, Page 283
Cécile Kharoubi & Philippe Thomas, 2013, « Analyse du risque de crédit : Banque &
Marché », édition RB, 155 p
Claude-Annie Duplat, 2004, Analyser et maîtriser la situation financière de son

entreprise, Paris, édition Vuibert, 187 pages
Dov Ogien, 2008, Comptabilité et audit bancaire, Paris, 2e édition DUNOD, 546 pages
Dov Ogien, 2008, Gestion financière de l’entreprise, Paris, édition DUNOD, 192 pages
EDIGHOFFER Jean-René, 1993 « Crédit management : prévention et gestion des

risques d’impayés dans l’entreprise », édition NATHAN, 321 p
Grawitz Madelaine, 2001, Méthode des sciences sociales, page 35

Harrington et Niehaus (s. éd), 2003
Hubert de La Bruslerie,2010, Analyse financière : Information financière, diagnostic et

évaluation, Paris, 4e édition DUNOD, Page 529
Hennie van Greuning – Sonja Brajovic Bratanovic, 2004, « Analyse et gestion du

risque bancaire », édition ESKA, 386 p
Lemant Olivier, 1995, la conduite d’une mission d’audit interne, page 181
SALL Alioune, 2003, « La compétitivité future des économies africaines », édition

Karthala, 492 p
Article de journal extrait d’un site web
SY Bocar, « le magazine de l’économie », Le soleil, 28 Aout 2017, [www.lesoleil.sn]

(article consulté le 26 Avril 2018)

Sy Bocar, Entretien exclusif, la Rédaction, 8 Septembre 2018, [www.laredaction.sn]

(article consulté le 10 septembre 2018)
Rapport
Rapport d’activité BHS 2016 (version numérique) (consulté le 28 Avril 2018)
Rapport BCEAO 2016 (version numérique) (consulté le même jour)
Mémoire
Ami Cissé Ka, « La prise en compte du risque dans l’offre de crédits des institutions
de microfinances : Cas de l’IMCEC de la commune de Ziguinchor », soutenue
publiquement le Samedi 02 Avril 2016, Université Assane Seck de Ziguinchor.
(Consulté le 17 Mars 2018)
Natalia Estrada Lopez – Marie Davan, « La réglementation Bâle III, est-elle en mesure
de prévenir une prochaine crise bancaire ? », Soutenue publiquement en 2013,
Université de Strasbourg – Ecole de Management (Consulté le 24 Avril 2018)
Webographie
www.wikipédia.com/l’encyclopédie_libre
www.bhs.sn/Rapport-annuel-2016
www.bceao.com/rapport-annuel-2016
www.zonebourse.com/actualite-bourse/Reduire-le-risque-au-sein-de-l-union-bancaire
Analyse du risque de crédit - Revue Banque
http://réussirbusiness.com/banque-risque-de-crédit
http://www.lesoleil.sn/2016-03-22-23-21-32/item/69179-bocar-sy-directeur-general-
de-la-bhs-et-president-de-l-apbef-2-329-logements-finances-par-la-bhs-a-diamniadio-
seront-livres-en-decembre-2017.html#
https://bonds-and-shares.com/mesurer-le-risque-de-credit-des-banques-via-lanalyse-
de-la-situation-financiere-de-lentreprise/

Table des matières

Remerciements……………………………………………………..………………………. 2
Dédicace………………………………………………………………..…………………... 3
Sommaire………………………………………………………………...…………………. 4
Liste des sigles ............................................................................................................ 5
Liste des tableaux, figures et annexes ........................................................................ 5
Introduction générale………………………………………………….……………………. 6
1. Problématique……………………………………………………………….. 7
2. Objectifs…………………………………………………………………….... 8
3. Intérêt du sujet………………………………………………………..…....... 9
4. Plan de rédaction…………………………………………………………. 10
Chapitre 1 : Revue de la littérature et hypothèses de la recherche…………………. 11
Section 1 : Revue de la littérature………………………………………………. 11
1.1.1 Ouvrages …………………………………………………..………. 11

1.1.2 Articles ……………………………………………………………… 12
1.1.3 Mémoires ……………………………………………………….….. 14
Section 2 : Hypothèses de l’étude …………………………………….......…… 16
1.2.1 Première hypothèse …………………………………………………16
1.2.2 Deuxième hypothèse ……………………………………………….. 16
Chapitre 2 : Méthodologie et validation des hypothèses …………………….………. 17
Section 1 : Méthodologie…………………………………………………………. 17
2.1.1 La méthode ………………………………………………………….. 17
2.1.2 Les outils de collecte de données ……….……………………….. 17

2.1.2.1 L’entretien ……………………………………………….… 17
2.1.2.2 L’analyse documentaire ………….……………………… 18
2.1.2.3 Le questionnaire ………………………………………….. 18
Section 2 : Validation des hypothèses …………………………………………. 18
2.2.1 Présentation de la BHS .............................................................. 18
2.2.2 Le risque de crédit par le banquier ……………………………….. 20
2.2.2.1 La survenance du risque de crédit ……………………... 20
2.2.2.2 La prise en compte du risque ………………………….… 20
2.2.2.3 La possibilité d’octroyer le crédit ………………………... 21
2.2.3 La gestion du risque de crédit à la BHS ………………………….. 21
2.2.3.1 Le processus d’octroi de crédit ……………………….…. 21
2.2.3.1.1 L’estimation ……………………………………… 21
2.2.3.1.2 L’analyse de l’entreprise ……………………….. 21
2.2.3.1.3 Les relations bancaires ………………………… 22
2.2.3.1.4 La décision ………………………………………. 22
2.2.3.2 Le processus de gestion du risque de crédit ………….. 23
2.2.3.3 La gérance du risque de crédit …………………………... 24
2.2.3.4 Les méthodes d’analyses du risque de crédit ................ 24
2.2.3.4.1 Octroyés aux particuliers ................................. 24
2.2.3.4.2 Octroyés aux entreprises ................................. 25
2.2.3.5 Respect de la réglementation prudentielle ..................... 25
Conclusion générale ……………………………………………………………………… 27

Bibliographie ………………………………………………………………………………. 29
Table des matières ……………………………………………………………………….. 31
Annexes ……………………………………………………………………………………. 33
Annexe 1 : Guide d’entretien .......................................................................... 33
Annexe 2 : Questionnaire .............................................................................. 35
Annexes
Annexe 1 : Guide d’entretien avec les professionnels de la BHS
Bonjour Mademoiselle, Madame, Monsieur ..............................................
Je suis étudiant à l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) et je mène
actuellement dans le cadre de mon mémoire de fin de formation, une étude sur : «
l’analyse de la gestion du risque de crédit dans la banque : Cas de la BHS ».
Je vous prie à cet effet, de bien vouloir m’accorder quelques minutes de votre précieux
temps pour répondre aux questions.
Présentation de l’interviewé(e)
Nom : ……………………. Prénom(s) : ……………………………………………
Fonction : ………………………………….
Téléphone : ………………………. E-mail : ………………………………………….
Lieu de travail : ……………………………………………………
Date de rencontre : ……/……/……. À ………h……mn
Questions/Réponses
Q1 : Quelle est le politique général en matière de crédit ?
R1 :
Q2 : Quel est le processus d’octroi de crédit ?
R2 :
Q3 : Le risque de crédit est-il important pour vous ?
R3 :
Q4 : Le risque de crédit est-il bien géré ?
R4 :
Q5 : Comment et par qui les risques sont gérés ?
R5 :
Q6 : Quel est selon vous l’objectif visé par la gestion des risques de crédit ?
R6 :

Q7 : Pouvez-vous nous décrire brièvement le processus de gestion de ces risques à

la BHS ?
R7 :
Q8 : Ce processus de gestion est-il adéquat selon vous ? Si non, pourquoi ?
R8 :
Q9 : Quels sont les outils utilisés par la BHS pour évaluer le risque de non
remboursement ?
R9 :
Q10 : Comment se fait l’évaluation d’une entreprise qui vous sollicite pour un
financement ?
R10 :
Q11 : Quels types de garantie la banque demande à ses clients ?
R11 :
Q12 : Comment se fait l’évaluation de ces garanties ?
R12 :
Q13 : Disposez-vous d’une documentation de gestion du risque de crédit ?
R13 :
Q14 : Quels sont les moyens et les techniques utilisés pour réduire les risques ?
R14 :
Q15 : Constatez-vous des limites dans la gestion du risque de crédit ?
R15 :
Q16 : Avez-vous des recommandations pour améliorer le système actuel ?
R16 :
Q17 : Avez-vous d’autres informations à ajouter sur la gestion du risque de crédit ?
R17 :
FIN DE L’ENTRETIEN
Remerciement
Mr, Mlle, Mme …………………………………………,
Je vous remercie pour cet entretien que vous m’avez accordé. Cet entretien a été très
important pour moi. C’était mon deuxième contact avec le monde professionnel, et les
informations que vous m’avez données me permettrons peut-être de préciser mon
projet d’avenir. Peut-être aurai-je l’occasion de vous rencontrer prochainement.
Encore une fois, merci pour cet entretien.

Analyse de La Gestion Du Risque de Crédit Dans La Banque: Cas de La BHS

Transféré par

Informations du document

Titre original

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Analyse de La Gestion Du Risque de Crédit Dans La Banque: Cas de La BHS

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Université Assane Seck de Ziguinchor

UFR : Sciences économiques et sociales

Spécialité : Gestion des entreprises

Analyse de la gestion du risque de crédit

Présenté par : Monsieur Cheikh Tidiane BADJI

Sous la direction de : Docteur Serigne DIOP

Année Universitaire : 2017/2018

Ces remerciements vont tout d’abord au corps professoral et administratif de la faculté

Merci à tous et à toutes.

Cheikh Tidiane BADJI - Licence Gestion des entreprises - UASZ 2017/2018 3

Liste des sigles ........................................................................................................... 5

Liste des tableaux, figures et annexes ....................................................................... 5

Introduction générale ……………………………………………………………..…… …. 6

Chapitre 1 : Revue de la littérature et hypothèses de la recherche………….……….11

Section 1 : Revue de la littérature ………………………………………………. 11

Section 2 : Hypothèses de la recherche ………………………………………… 16

Chapitre 2 : Méthodologie et validation des hypothèses ……………………………. 17

Section 1 : Méthodologie ………………………………………………...………. 17

Section 2 : Validation des hypothèses …………………………………………. 18

Conclusion générale ……………………………………….........................…………… 27

Table des matières …………………..............................………………………………. 31

Cheikh Tidiane BADJI - Licence Gestion des entreprises - UASZ 2017/2018 4

Liste des sigles

Tableau 2 : Evolution de la BHS Siège de 2012 à 2016 en Milliards de FCFA

Tableau 3 : Ratios prudentiels émises par la BCEAO

Figure 1 : Diagramme de la Répartition du capital de la BHS

Figure 2 : Histogramme de l’Evolution de la BHS Siège de 2012 à 2016 en Milliards

Annexe 1 : Guide d’entretien

Est-ce la fin du crédit ? La réponse à cette question est vraiment choquante.

Le risque de crédit ou risque de contrepartie est le risque auquel s’expose un

La gestion du risque de crédit est la manière dont l’administration (de la banque)

L’approche de la banque en matière de crédit comporte plusieurs aspects

repose sur la capacité de remboursement du client et son possible non-

Le mot « problématique » comporte plusieurs définitions dont nous retenons la

Dans un mémoire de fin d’études, la problématique est la question à laquelle

La distribution du crédit est le générateur essentiel de bénéfices pour les

La réponse à ces questions va permettre à la BHS de mieux améliorer son exploit

Cheikh Tidiane BADJI - Licence Gestion des entreprises - UASZ 2017/2018 8

2.1 Objectif général

L’objectif général de ce présent travail est d’analyser l’impact de la gestion du

2.2 Objectifs spécifiques

Cheikh Tidiane BADJI - Licence Gestion des entreprises - UASZ 2017/2018 10

Bon nombre d’acteurs de l’économie et des finances ont eu à étudier l’analyse

Section 1 : Revue de la littérature

Les méthodes classiques comme instrument de protection contre les

Jean-René EDIGHOFFER5 (1993) dans son ouvrage, nous rappelle que le

L’application des normes prudentielles de Bâle 2 et de Bâle 3

Du point de vue macroéconomique, les normes de Bâle 2 et Bâle 3 cherchent

Intervention de la BC pour sécuriser les banques contre le risque de non-

D’après la BC, un important travail de sécurisation des engagements a été mis

d’occuper et autres baux9 en Titres fonciers gratuitement, accompagnée d’une

En Afrique le crédit est cher car le risque est élevé.

Le risque de crédit est lié au marché de l’immobilier

repose essentiellement sur sa solvabilité financière13. L’accompagnement bancaire se

La prise en compte du risque dans l’offre de crédits des institutions de

La réglementation de Bâle, est-elle en mesure de prévenir une prochaine

Dans ce mémoire, l’auteur nous rappelle que la réglementation de Bâle II donne

Quant à l’approche standard, elle s’appuie sur des évaluations de crédits

Cheikh Tidiane BADJI - Licence Gestion des entreprises - UASZ 2017/2018 15

Section 2 : Hypothèses de l’étude

L’hypothèse peut-être définit comme une proposition relative à l’explication de

1.2.1 Première hypothèse

1.2.2 Deuxième hypothèse