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Mr M. FALL
Maître de Conférences
2
Avant Propos
CHAPITRE I
CONCENTRATIONS DES SOLUTIONS
1.1 DEFINITIONS
Une solution peut être définie comme un mélange homogène, en proportions variables de deux ou
plusieurs substances. Elle comprend :
Il existe des solutions dans tous les états de la matière. Sauf indication contraire, il s’agira ici de
solutions liquides, et notamment de solutions aqueuses (le solvant est l’eau).
Une solution peut être caractérisée par les proportions relatives de ses divers constituants, comme
par exemple la quantité de soluté rapportée à une quantité de solution ou de solvant. C’est ainsi
que l’on distinguera :
La masse volumique d’une solution correspond à la masse de solution (ms) par unité de volume
de solution (V). Elle est généralement notée ρ.
ms
ρ= (g mL-1, g L-1, kg L-1, etc.)
V
La densité (par rapport à l’eau) d’une solution aqueuse (d) représente le rapport entre la masse
volumique (ρ) de cette solution et celle de l’eau prise à 4°C (ρe), soit 1000 g L-1 :
ρ
d=
ρe
4
La concentration massique (Cm) représente la masse de soluté (m) par unité de volume de
solution (V).
m
Cm = (g mL-1, g L-1, kg L-1, etc.).
V
Attention : Ne pas confondre masse volumique et concentration massique, bien que ces
deux grandeurs aient les mêmes unités.
La concentration molaire (volumique) (autrefois appelée molarité) est égale au nombre de moles
de soluté (n) rapporté à l’unité de volume de solution (V). Elle est notée CM, M, CA ou [A] pour
un constituant A donné.
n
CM = (mol L-1, M ou molaire).
V
Exemple : Une solution contenant 0,005 mole d’hydroxyde de calcium par litre de
solution est dite 0,005 molaire, 0,005 M ou encore 0,005 mol.L-1. On notera :
[Ca2+] = 0,005 M et [OH-] = 0,01 M.
On peut facilement montrer que Cm = M x CM, M étant la masse molaire moléculaire du soluté.
Application : Calcul de la concentration massique de la solution de Ca(OH)2 0,005 M.
CM = 0,005 M ; M = 40 + 2 x (16+1) = 74 g.mol-1 ;
C m = M x CM ;
AN : Cm = 74 x 0,005 = 0,37 g L-1.
réagissent toujours "équivalent par équivalent" (1 éq-g d’acide avec 1 éq-g de base, 1 éq-g
d’oxydant avec 1 éq-g de réducteur et vice-versa), quelles que soient les concentrations molaires
respectives et la nature des substances antagonistes.
Définition de l’équivalent-gramme
L’équivalent-gramme désigne la quantité (en grammes) de substance mettant en jeu une mole de
particules actives. Pour trouver l’équivalent-gramme, il faut écrire la réaction de dissociation
acide ou basique, d’oxydation ou de réduction selon le cas, et mettre en évidence le nombre de
particules actives mises en jeu (noté p) par mole de substance.
Exemples :
- Cas des sels : L’équivalent-gramme d’un sel est égal à la masse molaire de ce sel, rapportée au
nombre total de charges positives (ou négatives).
méq-g (KBr) = 119/1 (p = 1) ; méq-g (Ba(NO3)2) = 216,4/2 (p = 2) ; méq-g (K3PO4) = 212,3/3 (p = 3) ;
méq-g (Fe2(SO4)3) = 399,9/6 (p = 6) ;
Récapitulatif :
masse molaire
méq =
p
p = nombre de protons (acide ou base) ou d’électrons (oxydant ou réducteur) mis en jeu par mole
de substance, ou nombre total de charges positives ou négatives dans le cas d’un sel.
6
néq
Céq = = p x CM
V
Application : Calcul de la concentration équivalente de Ca(OH)2 0,005 M
Ca(OH)2 + 2 H+ Ca2+ + 2 H2O ;
p = 2 ⇒ Céq = 2 x CM = 2 x 0,005 = 0,01 éq.L-1.
La molalité d’une solution représente le nombre de moles de soluté par kg de solvant. Nous la
noterons η ; elle s’exprime en mol par kg de solvant (ou molale).
η= n
me (kg)
Remarques :
Bien que rapportée à une masse et non à un volume, la molalité est souvent appelée
concentration molale ; elle fait donc exception à la règle distinctive énoncée plus haut.
C’est la masse de constituant rapportée à la masse totale de la solution (ou d’un mélange
homogène quelconque). La fraction massique d’un composant i dans un mélange est notée xi.
mi mi
xi = =
Σ mi ms
Remarque : la somme des fractions massiques de tous les constituants est égale à 1.
C’est le nombre de moles de constituant rapporté au nombre total de moles dans la solution. La
fraction molaire d’un composant i dans un mélange est notée Xi .
ni
Xi =
Σ ni
Remarque : la somme des fractions molaires de tous les constituants est égale à 1.
xA x 1000 XA x 1000
η = η =
MA x (1 - xA) Me x (1 - XA)
Cm x 1000 CM x 1000
η = η =
MA x (ρ - Cm) (ρ - MA x CM)
Dans ces relations, Cm (g L-1) et CM (mol L-1) sont respectivement les concentrations massique et
molaire de la solution, MA et Me (g mol-1) les masses molaires du soluté et du solvant, et enfin ρ
(g L-1) la masse volumique de la solution.
8
CHAPITRE II
THERMODYNAMIQUE CHIMIQUE
Les gaz possèdent certaines propriétés, qui les distinguent des liquides et des solides :
Ces différents paramètres sont reliés par différentes équations empiriques. On distinguera deux
types de gaz : les gaz parfaits et les gaz réels.
- les molécules sont assimilées à des masses ponctuelles, de volume négligeable devant le
volume occupé par le gaz ;
- il n’y a pas d’interactions entre les molécules de gaz ;
- la distance parcourue par une molécule entre deux collisions est grande par rapport aux
dimensions de la molécule ;
- les chocs entre molécules (ou contre les parois) sont parfaitement élastiques.
Ces hypothèses ne sont jamais vérifiées dans l’absolu, et il n’existe donc pas de gaz réellement
parfaits. Toutefois, certains gaz, sous certaines conditions, se comportent plus ou moins comme
un gaz parfait : température élevée, pression, masse molaire moléculaire et polarité faibles.
9
Pression
une masse donnée de gaz parfait. T2 T3 > T2 > T1
Volume
• Loi de Gay-Lussac
P1
A pression constante, (transformation isoba-
re) le rapport V/T reste constant pour une P3 > P2 > P1
Volume
Température (K)
• Loi de Charles
V1
A volume constant (transformation isocho-
re), le rapport P/T reste constant pour une V3 > V2 > V1
Pression
Température (K)
PV
= nR R = constante des gaz parfaits.
T
Pour connaître la valeur de R, on peut par exemple se placer dans les conditions normales de
température et de pression (CNTP) :
P0 = 1 atm, T0 = 273,15 K, Vm = 22,414 L.mol-1 ;
R = 1 x 22,414 / 273,15 = 0,082 L.atm.mol-1.K-1.
Si on utilise les unités du système international, on a : 1 atm = 101325 Pa et donc :
R = 101325 x 0,022414 / 273,15 = 8,314 J.mol-1.K-1.
Soit un mélange de gaz parfaits (nombre total de moles = n), dont le volume total est V et la
pression totale P. En admettant que le mélange des gaz parfaits se comporte lui-même comme un
gaz parfaits, on peut lui appliquer la loi générale :
PV = n RT
Par ailleurs, chaque constituant du mélange (gaz i) peut être caractérisé par sa pression partielle,
son volume réduit ou sa fraction molaire.
C’est la pression (fictive) qu’aurait le gaz i s’il occupait seul le volume total (V) du mélange, à la
même température.
Si ni est le nombre de moles de i, on peut appliquer à ce gaz la loi des gaz parfaits :
PiV = ni RT (1)
• Loi de Dalton :
La pression d’un mélange de gaz parfaits est la somme des pressions partielles des différents gaz
constituant ce mélange : P = Σ (Pi).
En combinant les relations (1) et (2), on peut montrer que :
Pi Vi ni
= = = Xi = Fraction molaire du gaz i
P V n
11
La masse molaire moyenne (ou apparente) d’un mélange de gaz parfaits peut être définie comme
étant le rapport de la masse totale de gaz au nombre total de moles de gaz.
m1 + m2 + m3 + ... n1 n2 n3
M= = x M1 + x M2 + x M3 + ... ==> M = Σ(Xi Mi)
nt nt nt nt
La densité d’un gaz par rapport à l’air, représente le rapport entre la masse volumique de ce gaz
et celle de l’air, dans les mêmes conditions de température et de pression.
L’air étant constitué en moyenne de 78 % d’azote, 21 % d’oxygène et 1 % d’argon, on peut
montrer aisément que la densité par rapport à l’air d’un gaz quelconque s’exprime par :
M M
d = =
Mair 29
Lorsque les pressions deviennent élevées, le comportement du gaz s’écarte de plus en plus de
celui du gaz parfait. La relation PV = nRT ne s’applique plus.
D’autres équations semi-empiriques seront utilisées.
Z = (PVm) / (RT)
T2
Vm étant le volume molaire du gaz parfait.
Lorsque la pression tend vers 0 (comporte-
T3
ment d’un gaz parfait), Z = 1.
Le facteur de compressibilité est fonction de
1
la pression (voir figure).
Pression
Pour décrire le comportement d’un gaz parfait, Van Der Waals a proposé l’équation semi-
empirique suivante :
PVm = RT + B P + C P² + D P3 + …
B, C, D … sont les 2e, 3e, 4e, … coefficients du Viriel ; ils dépendent de la température.
L’égalité entre W et Q exprime donc le fait que le travail et la chaleur sont deux formes d’énergie
équivalentes.
Pour un système donné, l’énergie interne est la somme des deux formes d’énergie :
U = Eméc + Eth.
L’énergie interne d’un système ne peut pas être quantifiée dans l’absolu. Toutefois, ses variations
peuvent être évaluées.
Si plusieurs chemins sont disponibles pour passer d’un état initial I à un état final F, la variation
d’énergie interne est indépendante du chemin suivi ; elle ne dépend que de l’état initial et de
l’état final. La variation d’énergie interne est une fonction d’état. Par contre, le travail et la
chaleur dépendent du chemin suivi et ne sont donc pas des fonctions d’état.
14
1
>
I F ∆U = UF – UI = W1 + Q1 = W2 + Q2 = W3 + Q3
>>
2
Convention de signe : Les énergies reçues par le système sont comptées positivement alors
que celles cédées par le système sont comptées négativement.
Soit l’expérience de compression (ou de détente) réversible d’un gaz enfermé dans un récipient.
dW = F dx = -Pext dV
F
dx
Note : Une transformation est dite réversible lorsqu’elle est réalisable en sens inverse (on dit que
la transformation est inversible) et si, dans les deux sens, elle a lieu de façon quasi-stati-
que (c-à-d suffisamment lente pour qu’à chaque instant, on connaisse l’état du système).
On distinguera ici la quantité de chaleur mise en jeu lors d’une transformation effectuée à volume
constant, ou à pression constante.
V = Cste : dQ1 ext→syst = d Qv = m x cv x dT = n x CV x dT ;
P = Cste : dQ2 ext→syst = d Qp = m x cp x dT = n x CP x dT .
cv et cp : capacités calorifiques massiques (J.g-1.K-1) à V et P constants, respectivement.
Cv et Cp : Capacités calorifiques molaires (J.mol-1.K-1) à V et P constants, respectivement.
∂Q/∂T)v = m x cv = n x CV ∂Q/∂T)p = m x cp = n x CP
• Energie interne
Expérience de Gay-Lussac :
15
• Fonction enthalpie
La chaleur échangée lors d’une transformation à volume constant est différente de celle mise en
jeu à pression constante. On introduit une nouvelle fonction d’état, l’enthalpie :
H = U + PV
dH = dU + P dV + V dP = δQ – P dV + P dV + V dP
dH = δQ + V dP.
A pression constante, dP = 0 et donc :
dH = δQP = n CP dT
• Relation entre CP et CV :
C P = CV + R
δW = -Pext dV
16
dU = δW + δQ = n CV dT
dH = dU + d(PV) = n CP dT
Le calcul intégral de ces fonctions ne peut être effectué que si l’on connaît la nature de la
transformation. On considère en général que CP et CV sont indépendantes de la température.
Dans le cas de transformations réversibles, la pression du gaz est à tout moment égale à la
pression extérieure. (P ext = P)
Soit un gaz parfait, subissant une transformation réversible, l’amenant d’un état initial I (PI, VI,
TF) à un état final F (PF, VF, TF). La transformation peut être isotherme, isochore, isobare ou
adiabadatique.
Pour une transformation isotherme, la température du gaz reste constante et par conséquent :
TF = TI (∆T = 0).
Variation d’énergie interne : ∆U = n CV ∆T = 0
Variation d’enthalpie : ∆H = n CP ∆T = 0
VF VF
∫ ∫
Travail échangé : dV VF PI
W = - PdV = -nRT V W = - nRT x ln = - nRT x ln
VI VI VI PF
La température est soit donnée, soit calculée à partir des valeurs de PI VI ou PF VF.
Chaleur échangée :
Puisque ∆U = 0, Q = -W. Par conséquent, VF PI
Q = nRT x ln = nRT x ln
l’expression de la chaleur échangée est : VI PF
Pour une telle transformation, le volume reste constant (VF =VI et donc dV = 0).
VF
∫
Travail échangé: W = - PdV = 0
VI
Variation d’énergie interne : ∆U = n CV ∆T = n CV (TF – TI)
Variation d’enthalpie : ∆H = n CP ∆T = n CP (TF – TI)
Chaleur échangée : Q = ∆U = QV = n CV (TF – TI)
Travail échangé:
∫
W = - P dV = - P x (VF - VI) = - nR x (TF - TI)
VI
Variation d’énergie interne : ∆U = n CV ∆T = n CV (TF – TI)
Variation d’enthalpie : ∆H = n CP ∆T = n CP (TF – TI)
Chaleur échangée : Q = ∆H = QP = n CP (TF – TI)
Dans le cas d’une transformation adiabatique, il n’y a pas d’échange de chaleur entre le système
et le milieu extérieur. (Q = 0).
Chaleur échangée : Q=0
Variation d’énergie interne : ∆U = n CV ∆T = n CV (TF – TI)
Variation d’enthalpie : ∆H = n CP ∆T = n CP (TF – TI)
Travail échangé : W = ∆U – Q = ∆U = n CV (TF – TI)
• Transformation irréversible
∫
W = - Pext x dV
VI
Si la pression extérieure est constante, on obtient :
W = - Pext (VF - VI).
Les autres grandeurs peuvent être obtenues en fonction de W et de la nature de la transformation.
Une réaction chimique est une transformation qui modifie la nature chimique des constituants
d’un système. Cette transformation s’accompagne d’un effet thermique :
• absorption de chaleur : réaction endothermique ;
• dégagement de chaleur : réaction exothermique ;
• pas d’échanges de chaleur : réaction athermique.
18
Une même réaction peut se produire dans des conditions expérimentales différentes. On distingue
généralement deux cas : les réactions effectuées à pression constante et les réactions effectuées à
volume constant.
Une telle réaction peut se produire dans une bombe calorimétrique (V constant).
QV = Chaleur de réaction à volume constant ;
QV = ∆UR = UB – UA
La chaleur de réaction à volume constant ne dépend que de l’état initial (avant réaction) et de
l’état final (après réaction) ; elle est égale à la variation d’énergie interne de la réaction.
C’est le cas très fréquent des réactions qui s’effectuent à pression atmosphérique constante, alors
que le volume du système peut varier.
QP = Chaleur de réaction à pression constante ;
QP = ∆HR = HB – HA
La chaleur de réaction à pression constante ne dépend que de l’état initial (avant réaction) et de
l’état final (après réaction) ; elle est égale à la variation d’enthalpie de la réaction.
Remarque : Ces résultats sont valables quelles que soient les températures TA et TB. Mais en
général (et c’est le cas le plus fréquent), on considère que TA = TB.
Lors d’une réaction dans un tel système global, les grandeurs U et H vont subir des variations.
Pour calculer ces variations, nous considérons le schéma réactionnel général :
υA A + υB B + …. υC C + υD D + ….
υA, υB, υC et υD sont les coefficients stœchiométriques des constituants A, B, C et D.
On peut poser : υi < 0 pour les réactifs et υi > 0 pour les produits.
Pour une réaction chimique, on obtient les variations d’énergie interne et d’enthalpie de réaction :
∆UR = -υAUA - υBUB + υCUC + υDUD = ΣυiUi
∆HR = -υAHA - υBHB + υCHC + υDHD = ΣυiHi
∆UR représente la quantité de chaleur à fournir ou à éliminer du système pour que la température
du système puisse rester constante lors d’une réaction à volume constant.
∆HR représente la quantité de chaleur à fournir ou à éliminer du système pour que la température
du système puisse rester constante lors d’une réaction à pression constante.
Comme l’énergie interne (U) et l’enthalpie (H) sont des fonctions d’état, Hess en conclut que
leurs variations (∆U et ∆H) doivent être aussi des fonctions d’état, c’est-à-dire indépendantes du
chemin suivi. Ce postulat est d’une grande importance, puisqu’il permet de déterminer des
chaleurs de réaction qui ne sont pas mesurables directement.
20
• 1ère méthode : on cherche la combinaison entre les équations des réactions (dont on connaît
les ∆HR), donnant l’équation de la réaction dont on cherche à déterminer le ∆HR de réaction.
(1) - (2) : C (s) + ½ O2 (g) CO (g) ⇒ ∆HR = ∆H1 - ∆H2
En remplaçant H CO (g) et H C (s) par leurs expressions en fonction de ∆H1 et ∆H2, on peut montrer
aisément que ∆H = ∆H1 - ∆H2.
chemin 1
chemin 2
La variation d'enthalpie étant indépendante du chemin suivi (Loi de Hess), on peut écrire :
Σ∆H (chemin 1) = Σ∆H (chemin 2), et donc ∆H = ∆H1 - ∆H2.
21
La loi de Hess permet de déterminer des chaleurs de réaction à partir des chaleurs d’autres
réactions.
Toutefois, l’enthalpie et l’énergie interne absolues (H et U) des composés ne sont jamais
connues. Seules leurs variations peuvent être déterminées. Puisqu’on mesure toujours des
différences d’énergie interne ou d’enthalpie, on peut choisir un état quelconque comme état de
référence (ou état standard) et lui attribuer une valeur arbitraire.
Par convention internationale, on a défini l’état standard comme l’état d’un élément sous la
pression d’une atmosphère et à la température de 25°C (soit T = 298 K), l’élément étant sous
forme de CORPS PUR SIMPLE dans la forme stable correspondant à ces conditions, dites
conditions standard. Les enthalpies correspondant à ces états standard sont appelées "enthalpies
standard" et notées ∆H°298.
Convention : l’enthalpie standard d’un élément est égale à 0.
Exemple : ∆H°298 (H2) = 0.
T > 298 K ⇒ ∆H°298 (H2) > 0 ; T < 298 K ⇒ ∆H°298 (H2) < 0
Le choix de la valeur 0 s’explique par le fait qu’aucune réaction chimique ne permet de
transformer un élément en un autre, dans les conditions standard.
C’est la variation d’enthalpie accompagnant la formation d’une mole de composé à partir des
éléments, dans les conditions standard. Elle est souvent notée ∆H°f et s’exprime en J.mol-1.
Exemple : H2 (g) + ½ O2 (g) H2O (l)
∆H°R = ∆H°f (H2O (l)) = ∆H° 298 (H2O (l)) - ∆H°298 (H2 (g)) – ½ ∆H°298 (O2 (g)).
Puisque ∆H°298 (H2 (g)) = ∆H°298 (O2 (g)) = 0
∆H°f (H2O (l)) = ∆H° 298 (H2O (l)).
Finalement, l’enthalpie d’une réaction devient :
∆H°R = Σ∆H°f (produits) - Σ∆H°f (réactifs) = Συi∆H°f (i)
Exemple : Calcul de la variation d’enthalpie de la réaction :
CH2CH2 (g) + H2 (g) CH3CH3 (g)
Données : ∆H°f (CH2CH2 (g)) = 52,3 kJ.mol-1, et ∆H°f (CH3CH3 (g)) = -84,6 kJ.mol-1
∆H°R = ∆H°f (CH3CH3 (g)) - ∆H°f (CH2CH2 (g)) = -84,6 – 52,2 = -136,8 kJ.
22
Remarque : L’enthalpie de réaction doit, en toute rigueur, être exprimée en J (ou en kJ),
alors que l’enthalpie de formation est rapportée au nombre de moles de ce composé et
s’exprime donc en J.mol-1 (ou en kJ.mol-1).
∆HR ?
C2H4 (g) + H2 (g) C2H6 (g) ∆ΗR = -EC=C - 4 x EC-H – EH-H + EC-C + 6 x EC-H ;
∆ΗR = EC-C + 2 x EC-H – EH-H - EC=C
EC=C H
EH-H E C-
+ 4EC-H +6 AN : ∆ΗR = -347,4 + 2 x (-414,9) – (-614,5) –
C
E C- (-434,7) = -128 kJ.
2 C (g) + 4 H (g) + 2 H (g)
T0 = 298 K υA A + υB B υC C + υD D T0 = 298 K
∆HA ∆HB ∆HC ∆HD
T (K) υA A + υB B υC C + υD D T (K)
1er chemin :
On effectue la réaction dans les conditions standard (P = 1 atm, T0 = 298 K). La variation
d’enthalpie correspondante est ∆H°298.
2ème chemin :
On élève la température des réactifs (υA moles de A et υB moles de B) de T0 à T à pression
constante (1 atm). Soient CA et CB les capacités calorifiques molaires des réactifs A et B,
supposées indépendantes de la température. Si aucun changement de phase ne se produit dans cet
intervalle de température, on obtient :
∆HA = υACA x (T - 298) ; ∆HB = υBCB x (T - 298).
24
Remarques :
Si des changements de phase ont lieu entre T0 et T, il faudrait en tenir compte dans
l’expression de la loi de Kirchhoff.
Exemple : Soit la réaction H2 (g) + ½ O2 (g) H2O (l) ;
Donner l’expression littérale de ∆H°398 en fonction de ∆H°298.
Entre 298 et 398 K, il se produit une vaporisation de l’eau. Le cycle global est représenté par :
∆H°298
T0 = 298 K H2 (g) + 1/2 O2 (g) H2O (l) T0 = 298 K
H
4 H2O (l) T = 373 K
∆H1 ∆H2 −∆Hvap
H 3 H2O (g) T = 373 K
∆H°398
T = 398 K H2 (g) + 1/2 O2 (g) H2O (g) T = 398 K
Loi de Hess : ∆H°298 = ∆H1 + ∆H2 + ∆H°398 + ∆H3 - ∆Hvap + ∆H4
25
∫ 298
∫
∆H°398 = ∆H°298 + ∆H°vap + Cp H 2O (l) dT + Cp H2O (g) dT -
373
∫ [C
298
p H2 (g) + 1/2 Cp O2 (g)] dT
La loi de Kirchhoff s’exprime, dans le cas d’une réaction effectuée à volume constant, par :
T
∆U°T = ∆U°T0 + ∫ T(Συ C )dT
0
i vi
26
CHAPITRE III
LES EQUILIBRES CHIMIQUES
• Réactions équilibrées
Une réaction est dite équilibrée si, au bout d’un temps suffisamment long, on atteint un état où
coexistent tous les réactifs et tous les produits, et pour lequel le système n’évolue plus.
Exemple : estérification de l’acide acétique : CH3COOH + C2H5OH CH3COOC2H5 + H2O
On distingue deux types d’équilibres : les équilibres homogènes et les équilibres hétérogènes.
27
Equilibres homogènes :
Un équilibre est dit homogène lorsque tous les constituants sont dans une même phase. Les
substances doivent être toutes soit à l’état gazeux, soit à l’état de liquides entièrement miscibles
ou dissoutes dans un même solvant.
Exemples: H2 (g) + I2 (g) 2 HI (g)
CH3COOH (l) + C2H5OH (l) CH3COOC2H5 (l) + H2O (l)
NH3 (l) + H2O (l) NH4OH (l)
On dit également que l’équilibre a lieu en phase homogène.
Equilibres hétérogènes
Dans ce cas, il y a au moins deux phases distinctes : solide/gaz, solide/liquide, solide/solide,
liquide/gaz ou liquide/liquide (dans le cas où les liquides ne sont pas entièrement miscibles).
Exemples: CaO (s) + CO2 (g) CaCO3 (s)
H2O (s) H2O (l)
C (gr) C (diam)
La constante KC peut être calculée pour les équilibres en phase homogène gazeuse ou liquide.
• LAM relative aux pressions partielles (constante d’équilibre relative aux pressions partielles)
c d
PCéq x PDéq
KP = Les différentes pressions partielles sont mesurées à l’équilibre.
a b
PAéq x PBéq
La pression partielle n’ayant pas de sens pour un liquide ou un solide, KP ne peut être exprimé
pour les systèmes homogènes non gazeux.
2
PHI
Exemple: H2 (g) + I2 (g) 2 HI (g) KP =
PH2 x PI2
• LAM relative aux fractions molaires (constante d’équilibre relative aux fractions molaires)
c d
XCéq x XDéq
KX = Les différentes fractions molaires sont mesurées à l’équilibre.
a b
XA éq x XBéq
• LAM relative aux nombres de moles (constante d’équilibre relative aux nombres de moles)
c d
nCéq x nDéq
KN = Les différents nombres de moles sont mesurés à
a b l’équilibre.
nAéq x nBéq
3.2.2 Relations entre les différentes expressions de la LAM, pour un système homogène
gazeux.
Pour un système homogène gazeux, où tous les gaz sont parfaits, on peut aisément établir les
relations suivantes :
KP = KC (RT)∆n KP = K X P ∆ n KN = KC V ∆ n
Dans ces relations, R désigne la constante des gaz parfaits, T la température absolue, V le volume
total du mélange à l’équilibre, P la pression totale du mélange à l’équilibre et ∆n la différence
29
entre la somme des nombres de moles de produits et la somme des nombres de moles de réactifs
(tous à l’état gazeux).
La loi de Gulberg et Waage s’applique uniquement à la phase la plus fluide : phase gazeuse pour
un équilibre liquide/gaz ou solide/gaz, et phase liquide pour un système liquide/solide.
Exemples:
CaCO3 (s) CaO (s) + CO2 (g): KP = PCO2 ; KC = [CO2], etc.
H2 (g) + ½ O2 (g) H2O (l) : KP = 1/(PH2 x PO2 0,5 ) ; KC = 1/([H2][O2]0,5), etc.
Remarque: Les relations entre les différentes expressions de la LAM restent valables.
Toutefois ∆n représente en général, la différence entre les sommes des nombres de moles
de gaz dans les produits et dans les réactifs.
Exemple: CaCO3 (s) CaO (s) + CO2 (g): ∆n = 1 + 0 - (0) = 1.
Si on part des proportions stœchiométriques de A et B, nA/nB = a/b et par suite, αA = αB. Dans le
cas contraire, il est conseillé de raisonner avec le degré de dissociation du réactif en défaut.
Le taux d’avancement d’une réaction (ξ) peut être défini par rapport à un réactif ou par rapport à
un produit :
30
2
PNH3 4α2 (4 - 2α)2
KP = 3 =
PN2 x PH2 27 (1 - α)4 PT2
Les facteurs d’équilibre sont des caractéristiques des constituants de l’équilibre (pression,
concentration, température, etc.). Ils correspondent aux facteurs qui interviennent habituellement
dans la constante d’équilibre.
Une augmentation de la pression déplace l’équilibre dans le sens d’une diminution du nombre
total de moles de gaz. Une diminution de la pression déplace l’équilibre dans le sens d’une
augmentation du nombre total de moles de gaz.
1
Exemple : N2 (g) + 3 H2 (g) 2
2 NH3 (g)
Une augmentation de pression déplace l’équilibre dans le sens 1 alors que le sens 2 est
favorisé par les plus faibles pressions.
L’introduction d’un gaz inerte à température constante a pour effet d’augmenter le nombre total
de moles de gaz.
La pression partielle d’un constituant i est Pi = ni RT / V.
∗ Si l’introduction du gaz inerte a lieu à volume total constant, il n’y aura pas de
modification des pressions partielles des constituants de l’équilibre, et donc pas de la valeur de
KP. Dans ce cas, il n’y a pas de déplacement de l’équilibre.
∗ Si par contre l’introduction d’un gaz inerte a lieu à pression totale constante, on a une
augmentation de volume du système, donc une diminution des pressions partielles des
constituants. Le système évolue dans le sens d’une augmentation du nombre de moles de gaz.
La synthèse de l’ammoniac est favorisée par les plus basses températures, alors que la
décomposition de NH3 (sens 2) est favorisée par les plus hautes températures.
Remarque : Le principe de Le Châtelier permet de faire des prévisions qualitatives sur les
aspects thermodynamiques d’une réaction (par exemple le rendement). Un déplacement de
l’équilibre donc être compris comme une variation du rendement de la réaction, compte
non tenu des aspects cinétiques.
Les constantes d’équilibre (KC et KP) varient avec la température suivant les relations :
Ces relations sont appelées équations de Van’t Hoff. Leur démonstration est hors-programme.
Conséquences : ∆H > 0 ⇒ KP augmente avec l’augmentation de la température ;
∆H < 0 ⇒ KP diminue avec l’augmentation de la température.
L’équation de Van’t Hoff confirme ainsi les prévisions qualitatives que l’on a pu faire quant à
l’effet de la température sur le déplacement d’un équilibre (principe de Le Châtelier).
1
Exemple : N2 (g) + 3 H2 (g) 2
2 NH3 (g) ∆H = < 0
3.3.5 Variance
Nous avons vu précédemment (§ 3.3.1) que les facteurs d’équilibre correspondent à l’ensemble
des paramètres qui peuvent affecter l’équilibre : la température, la pression totale, les pressions
partielles (ou les concentrations).
Problème : Quel est le nombre de facteurs d’équilibre que l’on peut fixer arbitrairement sans
modifier l’état d’équilibre
Ce nombre est appelé degré de liberté ou variance.
• Définition de la variance
La variance représente le nombre de facteurs indépendants d’un équilibre.
• Calcul de la variance
On applique la règle des phases :
V = n – r + p - ϕ, avec :
V = variance ;
n = nombre de constituants ;
r = nombre de relations liant les caractéristiques des constituants ;
Il y a toujours au moins une relation par équilibre (l’expression de la constante d’équilibre). On
doit tenir compte, le cas échéant, des relations particulières qui dépendent des données de
l’équilibre.
p = nombre de facteurs physiques qui interviennent dans l’équilibre.
En général p = 2 (pression et température) ;
Si ∆H = 0, la température n’est pas facteur d’équilibre ;
Si ∆n = 0, la pression n’est pas facteur d’équilibre.
ϕ = nombre de phases.
Exemple 1: H2 (g) + I2 (g) 2 HI (g)
S’il n’y a pas de conditions particulières :
n = 3 (les constituants sont H2, I2 et HI) ;
r = 1 ; p = 1, car ∆n = 0 et donc la pression n’est pas facteur d’équilibre ;
ϕ = 1 (une seule phase gazeuse) ;
V = n - r + p - ϕ = 3 - 1 + 1 - 1 = 2 (système bivariant).
34
Si une masse constante de gaz parfait subit une transformation l’amenant d’un état (1) à un état
(2), le rapport des densités est l’inverse du rapport des nombres de moles.
Soient m1 la masse de gaz à t1 et d1 sa densité, m2 la masse de gaz à t2 et d2 sa densité ;
35
m1 = n1 x M1 et m2 = n2 x M2
m1 = m2 ⇔ n1 / n2 = M2 / M1 = d2 / d1
Application aux réactions chimiques :
Exemple 1: N2 (g) + 3 H2 (g) 2 NH3 (g)
t1 n0 3n0 0 4n0 = n1
t2 n0 x (1-α) 3n0 x (1-α) 2n0α 4n0-2n0α = n2
m1 = 28 x n0 + 2 x 3n0 = 34 n0 ; m2 = 28 x n0 (1 - α) + 2 x 3n0 (1 - α) + 17 x 2n0α = 34 n0.
On voit bien que la masse de gaz reste constante au cours de la réaction.
Vérification de la règle des densités :
n1/n2 = 4/(4 - 2α) ⇒ n1 / n2 = 2/(2 - α).
Masse molaire moyenne du mélange à l’équilibre:
28 (1 - α) + 2 x 3 (1 - α) + 17 x 2 α 34
M2 = XN2 x M N 2 + XH2 x MH 2 + XNH3 x MNH3 = =
4-2 α 4-2 a
Masse molaire moyenne du mélange à t1 :
M1 = (XN2 x MN 2 + XH2 x MH2) = (28 x 1 + 2 x 3)/4 = 8,5 g mol-1.
EXERCICES ET PROBLEMES
Enoncés des TD, partiels et examens proposés durant les années 2001-2002 et 2002-2003
A) Concentrations des solutions
Exo 1:
15 cm3 d’une solution aqueuse A de carbonate de sodium anhydre contiennent 1,65 g de soluté.
La masse volumique de la solution est ρ = 1170 kg m-3.
Calculer :
a) La concentration massique ;
b) La concentration molaire volumique ;
c) La fraction molaire et massique ;
d) Le pourcentage massique ;
e) La concentration équivalente ainsi que sa molalité.
On donne : Na = 23 ; C = 12 ; 0 = 16.
Exo 2:
Une solution commerciale d’acide nitrique (HNO3, solution A) contient 78,07 % en masse de cet
acide ; la densité est d = 1,454. On demande :
a) La masse d’acide contenue dans un litre de A ;
b) La molalité en acide nitrique ;
c) La concentration molaire volumique en acide nitrique ;
d) Le volume d’eau à ajouter à 55,52 mL de la solution A pour obtenir une solution B de
concentration équivalente en acide nitrique égale à 0,5 N ;
e) La densité de la solution B par rapport à l’eau.
Données : N = 14 ; O = 16 ; H = 1.
Exo 3:
Calculer la masse volumique de la solution obtenue en mélangeant 2 volumes de pentane (ρ =
0,6263 g mL-1) et 5 volumes d’hexane (ρ = 0,6638 g mL-1), sachant qu’il se forme 7 volumes de
solution.
Exo 4:
37
Calculer les masses de solutions de CaCl2 1,001 molale et 6,006 molale à mélanger pour obtenir
240 g de solution de CaCl2 3,861 molale de masse volumique 1,2816 gmL-1. Quelle est la
concentration équivalente de la solution finale ?
Exo 5:
Déterminer la masse de KOH 20,16 % nécessaire pour neutraliser ces solutions aqueuses :
a) 200 mL H3PO4 5,39 molaire;
b) 125 mL H2SO4 3,92 N;
c) 150 g HCl 8,03 molale ;
d) 75 mL HNO3 de concentration massique volumique 0,126 g mL-1;
e) 239 g d’acide formique de fraction molaire 0,04 ;
f) 50 mL KHCO3 10 %, ρ = 1,0674 g mL-1;
Exo 6:
Rappel: eau de Javel (NaClO) :
La solution d’eau de Javel ou hypochlorite de sodium est une solution oxydante et son titre
commercial exprimé en degré chlorométrique représente le volume (en litres) de chlore dégagé
par un litre de solution de NaClO conformément à la réaction :
NaClO + 2 HCl NaCl + Cl2 + H2O
Rappel: eau oxygénée (H2O2) :
L’eau oxygénée peut réagir comme un oxydant : H2O2 + 2 H+ + 2 e- 2 H2O (1)
ou comme un réducteur : H2O2 2 H+ + O2 + 2 e- (2)
Le titre d’une solution d’eau oxygénée, dans le commerce, est exprimé, en volume et représente
le volume (en litres) d’oxygène dégagé par un litre de solution suivant la réaction de
décomposition de l’eau oxygénée :
H2O2 1/2 O2 + H2O
6-A: Analyse d’une eau oxygénée :
Une eau oxygénée est analysée par titrage manganimétrique comme suit : pour 20 cm3 de
solution primitive, on a utilisé 40 cm3 de solution titrée à 31,6 g L-1 de permanganate de potas-
sium. Quel est le titre en volume de cette eau oxygénée ?
6-B: Analyse d’une eau de Javel :
Une solution d’eau de Javel contient 1,49 g de NaClO dans 200 mL de solution
Calculer le titre chlorométrique de la solution, ses concentrations équivalente et molaire, ainsi
que le volume d’eau à ajouter à 200 mL de cette solution pour obtenir une solution 1,8°.
38
Exo 1:
On dissout 20,5 g de H2SO4 (pur) dans 0,5 litre d’eau, la solution obtenue a une masse volumique
de 1,025 kg L-1. Calculer :
a) la concentration massique
b) La concentration molaire volumique
c) La concentration équivalente
d) La fraction molaire et la fraction massique de chaque constituant
e) La molalité
f) La densité.
Donnée : La masse molaire de H2SO4 = 98 g mol-1.
Exo 2:
Un flacon d’acide orthophosphorique porte les indications suivantes: M = 98; d = 1,71; % = 85 %.
Calculer les concentrations équivalente et molaire de la solution. A partir de cette solution on
veut réaliser 100 litres d’une solution d’acide phosphorique 2,97 M. Quels volumes d’acide et
d’eau faut-il mélanger pour préparer cette solution. Quel est le pourcentage en masse d’acide
dans la nouvelle solution.
Exo 3:
On mélange 220 mL d’une solution A de Na2CO3 à 40 % (d = 1,824) avec 522 g d’une solution B
de Na2CO3 à 16,17 éq-g L-1 (d = 1,775) et 515,6 mL d’une solution C de Na2CO3 4 molales (d =
1,173). Calculer :
a) La concentration molaire des solutions A, B et C.
b) La concentration molaire de la solution finale.
Exo 4:
Une solution aqueuse est 2,02 molale en H2S04, 1,23 molale en HNO3 et 10 % en HCl.
Déterminer les fractions molaires des trois acides.
Exo 5:
Soient une solution A d’acide sulfurique à 90 % et une solution B d’acide sulfurique 4 molales,
de masse volumique ρ = 1,205 g mL-1.
a) Quelle est la masse de la solution A qu’il faut mélanger à 1,5 L de la solution B pour
obtenir 2 L d’une solution C de H2SO4 de concentration équivalente égale à 6,4 éq-g L-1 ?
39
Exo 6:
On désire réaliser en milieu acide une solution de permanganate de potassium pour doser une
solution de sulfate ferreux. Ecrire la réaction d’oxydo-réduction.
a) Quelle masse de permanganate sec faut-il peser pour réaliser une solution 1 éq-g L-1 ?
b) Quelle masse de sulfate ferreux hydraté (FeSO4,7H2O) faut-il pour réaliser 0,5 L de
solution de sulfate ferreux permettant de neutraliser 0,5 L de la solution de KMnO4.
On donne : Mn = 55 ; H = 1 ; O = 16 ; K = 39 ; Fe = 56 ; S = 32.
Exo 7 :
Rappel: Eau de Javel ( NaClO )
La solution d’eau de Javel ou hypochlorite de sodium est une solution oxydante et son titre
commercial exprimé en degré chlorométrique représente le volume de chlore (en litres, mesuré
dans les CNTP) dégagé par un litre de solution de NaClO conformément à la réaction :
NaClO + 2 HCl Cl2 + NaCl + H2O
Rappel: Eau oxygénée (H2O2 )
L’eau oxygénée peut réagir comme un oxydant : H2O2 2 H+ + O2 + 2e- (2)
Le titre d’une solution d’eau oxygénée est exprimé dans le commerce, en volume et représente le
volume d’oxygène (en litres, mesuré dans les CNTP) dégagé par un litre de solution suivant la
réaction de décomposition de l’eau oxygénée :
7-A: Sur un flacon contenant de l’eau de Javel il est marqué 8°. Que signifie cette
information ? En déduire les concentrations molaire, équivalente et massique de cette solution.
Calculer le volume à prélever de ce flacon pour préparer 1 litre de solution 0,1 mol L-1.
7-B: Une solution A de 250 mL contient 0,068 g de H2O2. On ajoute à cette solution VB
(mL) d’une solution (B) décinormale de H2O2. Calculer VB si le titre de la solution finale est de
0,112 volume.
40
Exo 1:
A partir de l’équation d’état d’un gaz parfait, calculer les valeurs de R en fonction des
dimensions de P et V.
Exo 2:
Le gaz à l’eau a la composition suivante (pourcentage en masse).
H2 CO N2 CO2 CH4
6,43 67,82 10,71 14,02 1,02
Exo 3:
Une masse égale à 2 g d’un gaz A est introduite dans un ballon dans lequel on a préalablement
fait le vide. La température étant constante et égale à 25°C, la pression mesurée est de 1 atm.
Si on ajoute aux 2 g de gaz A de masse molaire M1, 3 g d’un gaz B de masse molaire M2, la
nouvelle valeur de la pression est de 1,5 atm.
Assimilant A et B à des gaz parfaits, calculer le rapport de leur masse molaire M2/M1.
Exo 4:
Un ballon de verre vide pèse 37,9365 g. Rempli d’air (M = 29) sous une atmosphère et à 25°C, il
pèse 38,0739 g. Rempli d’un mélange d’éthane (C2H6) et de méthane (CH4) il pèse 38,0347 g.
1°) Calculer la fraction molaire du méthane dans le mélange gazeux
2°) On réalise à partir de 25°C, la compression isochore d’une mole de ce mélange
gazeux en apportant une chaleur de 60 Joules.
2-a) Calculer la variation de l’énergie interne du mélange.
2-b) Calculer la température à la fin de la compression.
On donne : CH4 : CP = 35 J mol-1 K-1 - C2H6 : CP = 50 J mol-1 K-1.
Exo 5:
41
Pour un certain gaz parfait, les chaleurs molaires à volume constant et à pression constante valent
respectivement 5/2 R et 7/2 R. Une mole de ce gaz est à la pression P1 et occupe un volume V1 à
la température T1. On lui fait subir une série de transformations quasi-statiques :
- A→ B : chauffage à pression constante jusqu’au volume 2 V1 ;
- B → C : compression isotherme jusqu’au volume V1 ;
- C→ A : refroidissement à volume constant jusqu’à l’état initial.
Représenter cette série de transformations dans un diagramme (P,V) et calculer, pour chacune
d’elles, les quantités de travail et de chaleur reçues par le gaz.
Exo 6:
Connaissant les valeurs de ∆H à 25°C et 1 atm correspondant aux réactions suivantes :
(1) C2H6 (g) + 7/2 O2 (g) 2 CO2 (g) + 3H2O (l) ∆H1 = -372,8 kcal
(2) H2 (g) + 1/2 O2 (g) H2O (l) ∆H2 = -68,3 kcal
(3) 2 C (graphite) + 3 H2 (g) C2H6 (g) ∆H3 = -20,2 kcal
(4) 2 C (graphite) + 2 H2 (g) C2H4 (g) ∆H4 = +12,6 kcal
Calculer :
1°) ∆U lors de la réaction d’hydrogénation de l’éthylène à 25°C selon l’équation :
C2H4 (g) + H2 C2H6 (g)
2°) L’enthalpie de combustion de l’éthylène à 25°C.
Exo 8:
Données à 298 K: Espèces HCl (g) O2 (g) N2 (g) H2O (g) Cl2 (g)
∆H°f (kJmol-1) -92,3 0 0 -241,8 0
C°P (JK-1mol-1) 30,1 31,4 30,2 37,6 38,4
Exo 9:
Dans une bombe calorimétrique, on réalise avec un excès d’oxygène sous pression la combustion
complète de 0,100 g d’acide benzoïque. Sachant que la combustion de 1 g d’acide libère 6300
calories et que la différence de température observée est de 0,90°C, on demande de déterminer la
"masse en eau" du calorimètre.
Dans une deuxième expérience, on introduit sous forme gazeuse 0,440 g de propane normal
(C3H8). La différence de température observée est de 8,00 degrés.
1°) Calculer l’enthalpie de combustion molaire (l’eau formée est sous forme liquide).
2°) La combustion a été amorcée par un fil de fer de 0,190 g et la combustion du fer libère
1572 calories par gramme de substance. Doit-on effectuer une "correction" sur la valeur calculée
plus haut ? Si oui, quelle est la nouvelle valeur corrigée ?
Exo 1:
On considère 10 g d’oxygène dans les conditions normales A (P0 = 1 atm, T0 = 273 K, Vo) :
1°) Calculer le nombre de moles d’oxygène et la valeur du produit P0Vo.
2°) On effectue une transformation isochore AB qui double la pression. Calculer TB.
3°) On effectue une transformation isobare AC qui double le volume. Calculer TC.
4°) Calculer les variations d’énergie interne ∆UAC et ∆UAB et d’enthalpie ∆HAC et ∆HAB.
5°) On considère l’adiabatique réversible qui passe par le point C. La température du point
D de cette adiabatique qui correspond au volume initial est 721 K. Calculer le travail échangé
durant le cycle BDCB.
Données : CV = 5/2 R; CP = 7/2 R
Exo 2:
Calculer l’enthalpie standard de formation de PbO2 (s) connaissant les enthalpies standard des
réactions suivantes à 25°C.
43
Exo 3:
Calculer la variation d’enthalpie ∆H de la réaction : Cdiamant → Cgraphite
Sachant que les enthalpies de combustion du diamant et du graphite sont respectivement égales à
–94,48 et –94,03 kcal mol-1.
Exo 4:
Calculer la chaleur spécifique d’une substance, sachant que 112 calories sont nécessaires pour
augmenter de 10 degrés la température d’un échantillon de 100 g.
Exo 5:
a) Calculer l’enthalpie standard de formation de la pyridine, en phase gazeuse à 298 K, à
partir des données ci-dessus :
C5H5N (l) + 25/4 O2 (g) 5CO2 (g) + 5/2 H2O (l) + 1/2 N2 (g) ∆HR = -2779,5 kJ mol-1.
∆H0f CO2 (g) = -393,1 kJ mol-1; ∆H0f H2O (l)= -285,6 kJ mol-1; ∆H0vap C5H5N = 40,4 kJ mol-1;
b) Calculer cette même grandeur en supposant que la pyri-dine est H H
C C
représentée par la formule développée ci-contre: H C N
c) Comparer les résultats obtenus en a) et b) et conclure. C C
H H
Données :
Exo 6:
L’enthalpie standard de formation de l’eau à 25°C est égale à –285,6 kJ mol-1. Calculer la valeur
de cette enthalpie à 400°C.
Données :
Chaleur latente de vaporisation de l’eau à 100°C : Lvap : 40,7 kJ mol-1;
Capacités calorifiques :
Exo 7:
125 cm3 d’une solution N/2 de soude sont mélangés dans un calorimètre à 125 cm3 d’une
solution N/2 d’acide chlorhydrique, les deux solutions et le calorimètre étant à 14°C au début de
l’expérience. En admettant que les solutions ont la même chaleur spécifique et la même densité
que l’eau et que le calorimètre est équivalent à 10 g d’eau, calculer la chaleur de neutralisation de
n’importe quel acide fort par n’importe quelle base forte, rapportée à une mole, sachant que la
température de l’ensemble atteint 17,3°C.
C) Equilibres chimiques
Exo 1:
Sous l’action de la chaleur, le pentachlorure de phosphore se dissocie comme suit :
PCl5 (g) PCl3 (g) + Cl2 (g)
A 230°C et sous une atmosphère, la densité par rapport à l’air du mélange gazeux est de 4,62.
On demande :
1°) Le degré de dissociation de PCl5 dans ces conditions de température et de pression.
2°) La constante d’équilibre relative à la pression (KP)
3°) Le degré de dissociation à la même température, mais sous une pression de 0,2 atm ;
montrer que le résultat pourrait être prévu qualitativement.
Exo 2:
A 0°C et sous 1 atm, la constante d’équilibre de la réaction : N2O4 (g) 2 NO2 (g)
est KP = 0,05 atm.
a) Calculer la variation du degré de dissociation lorsque la pression diminue de moitié, la
température restant constante.
b) Toujours à 0°C, calculer la pression minimale nécessaire pour obtenir un degré de
dissociation au plus égal à 0,01.
Exo 3:
A 2000 K, la constante d’équilibre de dissociation du dioxyde de carbone :
CO2 (g) CO (g) + ½ O2 (g)
est KP = 1,45.10-3 atm½. Donner à cette température la composition de la phase gazeuse obtenue à
l’équilibre sous une pression totale de 1 atm à partir du CO2 seul et calculer KC.
Exo 4:
45
Exo 5:
On considère l’équilibre en phase gazeuse : N2 (g) + 3 H2 (g) 2 NH3 (g)
L’enthalpie standard de cette réaction, supposée constante dans l’intervalle de température
considéré est ∆H° = -92,5 kJ
a) Partant des proportions stœchiométriques d’azote et d’hydrogène, on obtient à
l’équilibre, 36 % d’ammoniac (fraction molaire) dans le mélange gazeux, sous la pression P0 =
300 atm et à la température t0 = 450°C. Calculer KP à cette température
b) En maintenant la température à 450°C, à quelle pression totale P’ faut-il porter le
mélange gazeux pour obtenir, à l’équilibre 50 % d’ammoniac.
c) En maintenant la pression à sa valeur initiale (P0 = 300 atm), à quelle température T’
doit-on porter le mélange pour obtenir à nouveau 50 % d’ammoniac à l’équilibre ?
Exo 6:
La décomposition du sulfate de calcium CaSO4 donne lieu aux équilibres suivants :
(1) CaSO4 (s) CaO (s) + SO3 (g) KP1 (1400 K) = 8,3 x 10-6 atm;
(2) SO3 (g) SO3 (g) + ½ O2 (g) KP2 (1400 K) = 16,3 atm1/2.
a) Calculer la variance des équilibres (1) et (2) séparément, puis, réalisés ensemble.
b) On chauffe à 1400 K un récipient dans lequel on a fait le vide et où a été introduit du
sulfate de calcium. Quelles seront les valeurs des pressions partielles des différents constituants
du mélange gazeux à l’équilibre ?
46
Exo 1:
On considère l’équilibre gazeux homogène suivant, à 500 K :
1
PCl5 2 PCl3 + Cl2
La constante KC de cet équilibre est égale 0,04 mol.L-1. Dans un récipient de 5 litres, on introduit
à 500 K, 0,2 mol de PCl5, 0,4 mol de PCl3 et 0,3 mol de Cl2,
1°) Dans quel sens évolue la réaction ?
2°) Déterminer la composition du mélange à l’équilibre.
3°) Calculer la pression totale, ainsi que les pressions partielles à l’équilibre.
4°) Calculer les valeurs de KN, KP et KX à 500 K.
Exo 2:
L’oxychlorure de carbone se dissocie en donnant lieu à l’équilibre suivant :
1
COCl2 (g)
2
CO (g) + Cl2 (g) + ∆H°
On chauffe du COCl2 pur à la pression de 1 atm, et on détermine la densité du mélange gazeux
obtenu par rapport à l’air. On trouve :
t1 = 400 °C ⇒ d1 = 2,82
t2 = 500 °C ⇒ d2 = 2,52
1°) Déterminer, pour chaque température, le coefficient de dissociation.
2°) Déduire du sens de variation de α avec la température le signe de ∆H°.
3°) Calculer la valeur numérique de KP à 500 °C.
4°) A cette température de 500 °C, on porte la pression à 2 atm. Quelle est la nouvelle
valeur du coefficient de dissociation ? Interpréter le résultat obtenu.
Exo 3:
A 820°C, on réalise l’équilibre en phase gazeuse suivant, la pression totale étant égale à 1 atm :
1
COCl2 (g)
2
CO (g) + Cl2 (g) + ∆H°
A cette température, KP est égale à 1 atm.
1°) Quelle est la composition du mélange à l’équilibre si on part de 5 moles de CO2 + 4
moles de H2 + 1 mole de H2O ?
2°) Quelle serait la composition du mélange si la pression totale était de 20 atm ?
3°) A 700°C, la valeur de KP est égale à 0,59 atm. Quel est le signe de ∆H° ?
4°) Déterminer la composition du mélange dans ce nouvel état d’équilibre, si les
conditions initiales sont les mêmes qu’au 1°).
47
5°) Calculer l’enthalpie de réaction ∆H°, supposée constante entre 700 et 820°C.
Exo 4:
1°) Pour la réaction de décomposition thermique du carbonate de calcium :
8500
CaCO3 (s) CaO (s) + CO2 (g) log Kp = 7,3 - (P en atmosphère).
T
a) Donner les relations entre KP et KC et entre KP et KX.
b) A T constant, quel est l’effet d’une augmentation de pression sur KP, KC et KX ?
c) Calculer la valeur numérique de ∆H.
d) Quel est l’effet d’une augmentation de température sur l’équilibre ?
2°) En présence de carbone solide, le monoxyde de carbone peut se former à partir de
l’équilibre suivant :
8922
CO2 (g) + C (s) 2 CO (g) log KP2 = 9,12 - (P en atmosphère)
T
On réalise la réaction de dissociation de CaCO3 en excès dans une enceinte fermée, en présence
de carbone solide. Etablir la relation entre la température T et la pression partielle de CO à
l’équilibre.
Exo 5:
On étudie la dissociation du NO2 en phase homogène
2 NO2 (g) 2 NO (g) + O2 (g)
La pression dans tout l’exercice sera de 1 atmosphère.
1°) A t1 = 377°C, la dissociation de NO2 conduit à un mélange gazeux dont la densité par
rapport à l’air est égale à 4/5 de celle de NO2. Les gaz étant parfaits, on demande :
a) le coefficient de dissociation de NO2
b) la constante d’équilibre KP à 377°C
2°) A t2 = 490°C, la constante KP est égale à 32/7 atm. Calculer l’enthalpie de formation
d’une mole de NO2 à partir de NO et de O2, l’enthalpie étant supposée constante dans cet
intervalle de température.
Exo 6:
1°) On considère à t = 630°C, l’équilibre gazeux homogène
SO3 (g) SO2 (g) + 1/2 O2 (g)
A l’équilibre, la pression dans le récipient est 2,5 atm et la masse volumique du mélange gazeux
est ρ = 2,35 kg m-3.
48
Exo 7:
Calculer la variance des équilibres suivants :
a) 2 HI (g) H2 (g) + I2 (g) (on part de HI qu’on chauffe)
b) H2 (g) + I2 (g) 2 HI (g)
c) H2O (l) H2O (g)
d) CaO (s) + CO2 (g) CaCO3 (s)
e) 3 MnSO4 (s) Mn3O4 (s) + 2 SO3 (g) + SO2 (g) (on part de MnSO4 qu’on chauffe)
f) SO3 (g) SO2 (g) + ½ O2 (g)
g) 3 MnSO4 (s) Mn3O4 (s) + 2 SO3 (g) + SO2 (g)
SO3 (g) SO2 (g) + 1/2 O2 (g)
D) Examens
Exo 1:
On mélange 400 g d’une solution de H2SO4 à 98 % (densité 1,84) et 600 g d’une solution de
H2SO4 60 % (densité 1,73). Calculer les concentrations massique, molaire, équivalente et molale
de la solution finale.
Exo 2:
On considère la formation du chloroforme (CHCl3 (l)) par chloration du méthane (CH4 (g))
suivant la réaction ci-dessous :
CH4 (g) + 3/2 Cl2 (g) CHCl3 (l) + 3/2 H2 (g) (I)
1°) Calculer ∆H°298 de cette réaction :
a) à partir des enthalpies standard de formation des composés intervenant dans la réaction
b) en proposant une combinaison linéaire des équations suivantes :
1. C (gr) + 2 H2 (g) CH4 (g) ∆H1 = -74,8 kJ
2. CHCl3 (l) + 5/4 O2 (g) CO2 (g) + ½ H2O (l) + 3/2 Cl2 (g) ∆H2 = -373,2 kJ
49
Exo 1:
On dispose de deux solutions d’acide nitrique (HNO3) :
Solution A : % = 54 %, d = 1,33 ; Solution B : η = 2,584 molale, d = 1,08.
1°) Calculer les concentrations équivalentes des solutions A et B.
2°) Calculer la concentration molale de la solution A.
3°) Combien de millilitres de la solution A et combien de grammes de la solution B faut-
il mélanger pour obtenir 0,2 L d’une solution C de HNO3 20% ?
4°) Calculer la masse volumique de la solution finale (C).
Données: H = 1 ; N = 14 ; O = 16.
Exo 2:
Soit la réaction : CH3OH (g) + H2 (g) CH4 (g) + H2O (g)
1°) Calculer l’enthalpie standard de cette réaction:
a) à partir des énergies de liaisons.
On supposera que les énergies des liaisons O-H dans H2O et CH3OH sont égales, de même que
celles des liaisons C-H dans CH4 et CH3OH.
b) à partir des enthalpies standard de formation ;
Exo 1:
On dissout 220 mg de CO2 pur dans 500 mL d’eau (on néglige les variations de volume).
1°) Calculer le pH de cette solution de H2CO3 (solution A).
2°) On ajoute 250 mL de solution aqueuse de NaOH 0,01 M.
Calculer le pH de la solution obtenue (B).
3°) On dissout dans la solution B 100 mg de NaOH solide (sans changement de volume).
Quel est le pH de la solution C ainsi préparée ?
4°) A la solution C, on ajoute 250 mL de solution aqueuse de NaOH 0,01 M. Déterminer
le pH de la solution finale.
Données : H2CO3 : pKA1 = 6,4 ; pKA2 = 10,2
H : 1, C : 12, Na : 23, O : 16.
Exo 2:
On considère la réaction de synthèse de l’ammoniac :
N2 (g) + 3 H2 (g) 2 NH3 (g)
1-a) Déterminer à 25 °C, les chaleurs de réaction à pression constante (QP) et à volume
constant (QV).
1-b) Calculer l’énergie de la liaison N-H dans NH3 ;
2-a) Etablir la loi de variation de l’enthalpie de réaction avec la température ;
2-b) En déduire les nouvelles valeurs de QP et de QV à une température de 500°C ;
3°) Partant des proportions stœchiométriques de N2 et H2, calculer la constante d’équilibre
à 500°C et sous une pression de 600 atm, sachant que la proportion de l’ammoniac dans le
mélange gazeux final est de 40 % molaire ;
4-a) Calculer la valeur de KP à 600 °C ;
51
Données: ∆H°f (NH3) (g) = - 47,65 kJ mol-1 ; CP (N2) (g) = 30,3 J mol-1 K-1 ;
CP (H2) (g) = 29,9 J mol-1 K-1 ; CP (NH3) (g) = 52,2 J mol-1 K-1 ; R = 8,31 J mol-1 K-1.
N2 (g) 2 N (g) ∆H1 = 940,5 kJ
H2 (g) 2 H (g) ∆H1 = 435,5 kJ.
Exo 1
Soient les équilibres :
(1) 3 MnSO4 (s) Mn3O4 (s) + 2 SO3 (g) + SO2 (g)
(2) 2 SO3 (g) 2 SO2 (g) + O2 (g)
Dans un récipient vide d’air, on a placé un excès de MnSO4 et porté la température à 1300 K. A
l’équilibre la pression totale est de 78,3 cm de Hg et la pression partielle de SO2 est de 55,5 cm
de Hg.
1-1) Déterminer le coefficient de dissociation α de SO3 ;
1-2) Calculer les pressions partielles de SO3 et de O2 ;
1-3) En déduire les constantes d’équilibres KP1 et KP2 ;
1-4) Calculer la densité par rapport à l’air du mélange gazeux final ;
1-5) Quelle est la variance de ce système ?
Données : O : 16 ; S : 32
Exo 2:
Le produit de solubilité de l’iodure de plomb (PbI2) est de 10-8 M3.
2-1) Quelles sont les concentrations des ions Pb2+ et I- dans une solution aqueuse saturée
en PbI2 ?
2-2) Calculer la valeur de la solubilité de PbI2 dans une solution aqueuse contenant :
a) 0,1 M de KI
b) 0,1 M de Pb(NO3)2
2-3) On plonge un fil de plomb dans :
52
Exo 1:
Les produits de solubilité du bromure d’argent (AgBr) et de l’isothiocyanate d’argent (AgSCN) à
25°C, sont respectivement 7,7 x 10-13 et 1,16 x 10-12. On négligera l’action des ions Br- et SCN- sur
l’eau.
1-1) Calculer la solubilité de AgBr, ensuite celle de AgSCN dans l’eau pure.
1-2) Calculer la solubilité de AgBr et celle de AgSCN ensembles dans l’eau pure.
Comparer les valeurs obtenues avec les solubilités des sels pris individuellement et conclure.
Exo 2:
On réalise la combustion du dioxyde de soufre (SO2) en trioxyde de soufre (SO3) dans un
réacteur de volume constant :
SO2 (g) + 1/2 O2 (g) SO3 (g)
2-1) On part d’un mélange stœchiométrique de SO2 et d’oxygène, initialement à la
pression atmosphérique et à 630 °C. Le taux de conversion de SO2 en SO3 est égal à 0,6.
2-1-1) Calculer la pression totale.
2-1-2) Evaluer la constante d’équilibre.
2-2) On part d’un mélange de SO2 et d’air, dans lequel SO2 et O2 sont dans les
proportions stœchiométriques. La pression initiale est toujours égale à 1 atm et la température à
630 °C. La pression totale s’établit à 0,925 atm.
2-2-1) Calculer le taux de conversion de SO2 en SO3.
2-2-2) Comparer ce nouveau taux de conversion avec celui obtenu au 2-1 et expliquer.
2-2-3) Quelle est la densité du mélange gazeux par rapport à l’air ?
2-2-4) Calculer la variance de l’équilibre.
Données: Masses atomiques : S : 32 ; O : 16 ; N : 14.
On prendra la composition volumétrique suivante pour l’air : 20 % O2 et 80 % N2.
Exo 1:
53
Exo 2:
On considère la pile représentée par la chaîne suivante :
Al Al2(SO4)3 0,1 M CuSO4 0,1 M Cu
Exo 1 :
On plonge un glaçon de 36 g à – 10 °C dans 90 g d’eau à 50 °C. La glace fond.
1-1) En supposant le système adiabatique, calculer la température finale de l’eau (θF).
1-2) Quelle est la quantité de chaleur nécessaire pour amener la masse d’eau finale de θF à 150
°C (état vapeur) ?
Données : CP (H2O (l)) = 76 J mol-1 K-1 ; CP (glace) = 38 J mol-1 K-1 ; CP (H2O (vap)) = 34 J mol-1 K-1 ;
Chaleur latente de fusion de la glace : LF = 6 kJ mol-1 ;
Chaleur latente de vaporisation de l’eau : LV = 40,7 kJ mol-1.
*
Dans l’épreuve, une valeur de 0,1 M avait été donnée pour la concentration de Ca(OH)2. Nous avons
modifié ici la concentration pour proposer une valeur inférieure à la solubilité de Ca(OH)2 dans l’eau à
20°C.
54
Exo 2 :
Pour la réaction en phase gazeuse, à 250 °C :
On donne : P : 31 ; Cl : 35,5.
Exo 1 :
La combustion de 78 g de benzène liquide à 25 °C à pression constante (1 atm) dégage 3265 kJ.
1°) Ecrire l’équation de la réaction de combustion.
2°) Calculer la variation d’énergie interne de la réaction de combustion à 25°C .
3°) Calculer l’enthalpie de la réaction à 80 °C.
- le benzène étant liquide ;
- le benzène étant gazeux.
4°) Calculer la quantité de chaleur dégagée par la combustion à volume constant de 3,9 g
de C6H6 (g) à 80 °C.
Données : Cp (C6H6 (l)) = 148 J mol-1 K-1; Cp (H2O (l)) = 76 J mol-1 K-1; CP (CO2 (g)) = 29 J mol-1 K-1;
CP (O2 (g)) = 29 J mol-1 K-1; ∆HVAP 80 °C (benzène) = 30,84 kJ.mol-1
Exo 2 :
On dissout 2,76 g de NaNO2 dans un litre d’eau, sans variation de volume.
1°) Calculer le pH de la solution A ainsi obtenue.
2°) On ajoute à 100 mL de A :
- 10 mL de HCl 0,1 M (solution B);
- 20 mL de HCl 0,1 M (solution C);
- 30 mL de HCl 0,1 M (solution D);
- 40 mL de HCl 0,1 M (solution E) ;
- 50 mL de HCl 0,1 M (solution F).
Calculer le pH de chacune des solutions B, C, D, E et F.
55
Exo 1 :
Données : ∆H°combust° (CO (g)) = -282,7 kJ.mol-1 ; ∆H°combust° (H2 (g)) = -285,7 kJ.mol-1 ;
R = 8,314 J.mol-1K-1.
Exo 2 :
Corrections des TD, partiels et examens proposés durant les années 2001-2002 et 2002-2003
Exo 1 :
Solution A : V = 15 cm3 ; m (Na2CO3) = 1,65 g ; Fraction massique de Na2CO3:
ρ = 1170 kg m-3 (1170 g L-1) x = m / (m + me) = m/ms = m / (ρV)
a) Concentration massique de la solution A: AN : x = 1,65 / (1170 x 0,015) = 0,094.
Cm = m / V d) Pourcentage massique de Na2CO3 :
A.N: Cm = 1,65 / 0,015 = 110 g L-1.
% = (m/ms) x 100 = 100 x
b) Concentration molaire de A:
A.N: % = 165 / (1170 x 0,015) = 9,4 %.
CM = n / V = Cm /M
e) Concentration équivalente :
A.N: CM = 110 / 106 = 1,038 M.
Céq = néq-g / V = pCM
c) Fraction molaire de Na2CO3:
Na2CO3 est une dibase:
X = n / (n + ne) = (m / M) / [m / M + (ρV – m) / Me]
Na2CO3 + 2 H+ 2Na+ + CO2 + H2O: p = 2
A.N:
A.N: Céq = 2 x (110/106) = 2,075 éq-g/L.
X = 1,65/106/[1,65/106 + (1170 x 0,015 – 1,65)/18]
X = 0,017.
Exo 2 :
HNO3 : % = 78,07; d = 1,454 c) Concentration molaire :
a) Masse de soluté : CM = n/V = m/M/V
% = 100 x m/ms ⇔ m = (%/100) x ms 1ère méthode : sachant qu’un litre de solution
% = (%/100) x ρV = (%/100) x ρe x d x V contient 1135,14 g de soluté, on a :
A.N: m = (78,07/100) x 1000 x 1,454 x 1 Pour V = 1 L, m = 1135,14 ;
m = 1135,14 g A.N: CM = 1135,14/63/1 = 18,018 M.
b) Molalité : 2ème méthode : CM = m/M/V; or m = (%/100) x ms:
η = n / me(kg) ⇒ CM = (%/100) x (ms/V)/M = (%/100) x ρ / M
η = m / M / (ms - m) = 1000 x / M / (1 - x), CM = (%/100) x ρe x d / M
avec x = %/100 et M = 63 g mol-1. A.N: CM=(78,07/100) x 1,454 x 1000/63 = 18,018 M.
A.N : η = 1000 x 0,7807 / 63 / (1 - 0,7807) d) Volume d’eau à ajouter (Ve) :
η = 56,5 molale. Solution A: VA = 55,52 mL ; CA = 18,018 M
57
Exo 3 :
Pentane : ρ1 = 0,6263 g mL-1 ; V1 = 2V
Hexane: ρ2 = 0,6638 g mL-1 ; V2 = 5V
ρ = ms/V = ms/(V1 + V2) = (ms1 + ms2)/(V1 + V2) = (ρ1V1 + ρ2)/(V1 + V2)
ρ= (ρ1 x 2V + ρ2 x 5V)/(2V + 5V) = (2ρ1 + 5ρ2)/7
A.N: ρ = (2 x 0,6263 + 5 x 0,6638)/7 = 0,6531 g mL-1
Exo 4 :
Solution 1 : η 1 = 1,001 molale ; ms1 = ? Solution 2 : η 2 = 6,006 molale ; ms2
Solution finale : η = 3,861 molale ; ms = 240 g ; ρ = 1,2816 g mL-1.
En mélangeant les deux solutions de CaCl2, on peut écrire que la masse de solution finale est la
somme des masses des solutions 1 et 2, et que la masse de soluté dans la solution finale est la somme
des masses de soluté contenu dans les solutions 1 et 2 :
(1) ms1 + ms2 = ms
(2) x1 ms1 + x2 ms2 = x ms (x est la fraction massique de CaCl2)
La molalité et la fraction massique sont reliées par la relation :
η = 1000 x /M/(1 − x) ⇔ x = η x M/(1000 + η x M)
Solution 1 : x 1 = 1,001 x 111 / (1000 + 1,001 x 111) = 0,1
Exo 5 :
Solution B : KOH 20,16% ; ms = ? ; Solution A : Acide
La base réagit totalement avec l’acide. A la neutralisation, le nombre d’équivalents-grammes de base
doit être égal au nombre d’équivalents-grammes d’acide : NBVB = NAVA.
KOH est une monobase : p = 1.
NBVB = mKOH/MKOH = (%/100) x msKOH/MKOH.
msKOH = (MKOH x 100 / 20,16) x (NBVB) = (MKOH x 100 / 20,16) x (NAVA)
msKOH = NAVA x 56 / 0,2016.
Exo 1 :
a) Concentration massique (Cm) : Xe = ne / (n + ne) = me x M / (me x M + m x Me)
Cm = m/V ; A.N: X = 20,5 x 18/(20,5 x 18 + 500 x 98);
ρ = ms/V = (m + me)/V ⇒ V = (m + me) / ρ X = 0,0075.
Cm = m x ρ /(m + me). Xe = 500 x 98 / (500 x 98 + 20,5 x 18) ;
A.N: Cm = 20,5 x 1025 /(20,5 + 500) Xe = 0,9925.
Cm = 40,37 g L-1. Fraction massique (x) :
b) Concentration molaire (CM) : x = m/(m + me) = m / (m + me) ;
CM = Cm/M ; xe = me/(m + me) = me / (me + m) ;
-1
A.N: CM = 40,37/98 = 0,412 mol L . A.N: x = 20,5/(20,5 + 500) = 0,0394.
c) Concentration équivalente (Céq) : xe = 20,5/(20,5 + 500) = 0,9606.
Céq = p x CM , avec p = nombre de protons mis e) Concentration molale ( η ) :
en jeu. η = n/me(kg) = m / M / me(kg) ;
H2SO4 → 2H + +
SO42- ; ⇒ p=2
A.N: η = 20,5/98/0,5 = 0,418 molale.
-1
A.N: Céq = 2 x 0,412 = 0,824 éq-g L .
f) Densité: d = ρ/ρe :
d) Fraction molaire (X) :
A.N : d = 1,025/1 = 1,025.
X = n/(n + ne) = m x Me/(m x Me + me x M) ;
Exo 2 :
Solution de H3PO4 : M = 98 g mol-1 ; d = 1,71 ; % = 85%.
Concentration équivalente : (Céq) :
Céq = p x CM = p x (m / M) / V
⇒ Céq = p x ms x (% / 100) / M / V
% = 100 m / ms ⇒ m = ms % / 100 ⇒ Céq = p x d x ρe x % / 100 / M
d = ρ / ρe ⇒ ρ = ms / V = d x ρe
H3PO4 → 3H+ + PO43- ; p = 3;
A.N: Céq = 3 x 1,71 x 1000 x 85/(100 x 98) = 44,49 éq-g L-1.
61
Exo 3 :
Solutions de Na2CO3 (M = 106 g mol-1)
% = 40% Céq = 16,17 éq-g L-1 η = 4 molale
Solution A d = 1,824 Solution B d = 1,775 Solution C d = 1,173
VA = 220 mL msB = 522 g VC = 515,6 mL
a) Concentration molaire des solutions A, B et C :
CA = n/V = (m / M) / V = (% / 100) x mS / V / M = (%/100) x ρe x d / M
A.N: CA = (40 / 100) x 1824 / 106 = 6,883 M.
CB = Céq / p = Céq / 2
A.N: CB = 16,17/2 = 8,085 M.
η = (1000 x CC)/( ρe x d – M x CC) ⇒ CC = η x ρe x d / (1000 + M x η ) ;
A.N: CC = 4 x 1173 / (1000 + 106 x 4) = 3,295 M.
b) Concentration molaire de la solution finale :
Le nombre de moles de soluté dans la solution finale est égal à la somme des nombres de moles de
soluté dans les solutions A, B et C.
nA + nB + nC = nf ⇔ CAVA + CBVB + CCVC = CfVf ⇔ Cf = (CAVA + CBVB + CCVC) / (VA + VB + VC)
VB = msB / ρB = msB / (ρe x dB)
A.N: Cf = (6,883 x 220 + 8,085 x (522 / 1,775) + 3,295 x 515,6) / (220 + 522 / 1,775 + 515,6) = 5,43 M.
62
Exo 4 :
On peut exprimer le nombre de mol et la masse de chaque constituant en fonction de la masse d’eau
(en kg) :
η H2SO4 = nH2SO4/me(kg) ⇒ nH2SO4 = η H2SO4 x me ⇒ mH2SO4 = η H2SO4 x me x MH2SO4
η HNO3 = nHNO3/me(kg) ⇒ nHNO3 = η HNO3 x me ⇒ m HNO3 = η HNO3 x mex M HNO3
mHCl/mS = 0,1 ⇒ mHCl = 0,1 x (mHCl + mH2SO4 + mHNO3 + 1000 x me)
⇒ nHCl = ( η H2SO4 x MH2SO4 x me + η HNO3 x M HNO3 x me + 1000 x me) / (9 x MHCl)
nombre total de moles solution: nT = (nHCl + nH2SO4 + nHNO3 + 1000 x me/18)
nT = ( η H2SO4 x [1 + MH2SO4/(9 MHCl)] + η HNO3 x [1 + MHNO3/(9 MHCl)] + 1000 x [1/18 + 1/(9 MHCl)]) x me
nT = 62,6882 x me (moles).
Xi = ni/nT
A.N:
XH2SO4 = η H2SO4 / 62,6882 = 2,02 / 62,6882 = 0,032
XHNO3 = η HNO3 / 62,6882 = 1,23 / 62,6882 = 0,020
XHCl = [( η H2SO4 x MH2SO4 + η HNO3 x M HNO3 + 1000) / (9 x MHCl)]/62,6882 = 0,062
XH2O = 1000 / 18 / 62,6882 = 0,886.
Exo 5 :
Solutions de H2SO4 (M = 98 g mol-1)
a) Masses de A et B à mélanger :
%A= 90% η B = 4 molale CéqC= 6,4 éq-g L-1
Solution A Solution B ρB = 1,205 g mL-1 Solution C
msA = ? VB = 1,5 L VC = 2 L
La masse de soluté dans la solution C est égale à la somme des masses de soluté dans les solutions A
et B :
mA + mB = mC ; (1)
mA = %A x msA /100; (2)
η B = 1000 x mB / M/(ρB x V– mB) ⇒ mB = η B x ρB x V x M / (1000 + η B x M); (3)
mC = CéqC x VC x M /p = CéqC x VC x M/2 (4)
(1) + (2) + (3) + (4)⇒ msA = (100 / %A) x [CéqC x VC x M /2 - η B x ρB x V x M/(1000 + η B x M)]
63
A.N: msA = (100 / 90) x [6,4 x 2 x 98 / 2 - 4 x 1205 x 1,5 x 98/(1000 + 4 x 98)] = 131,32 g.
b) Masse de C :
msC = msA + msB = msA + ρB x VB ; d) Concentration massique de Na2CO3 :
A.N: msC = 131,32 + 1205 x 1,5 = 1938,82 g. Solution C: Céq1 = 6,4 éq L-1; V1 = 15 mL;
c) Masse de NaOH : NaOH Céq2 = ? ; V2 = 30 mL.
Solution C : Céq1 = 6,4 éq-g L-1; V1 = 15 mL; A la neutralisation, on a : Céq1 x V1 = Céq2 x V2
NaOH Céq2 = 3,2 éq-g L-1 ; V2 = ? ⇒ Céq2= Céq1 x V1 / V2 ;
A la neutralisation, le nombre d’équivalents- Na2CO3 est une dibase (p = 2)
grammes de base est égal au nombre ⇒ Céq2= 2 x CM = 2 x Cm / M
d’équivalents-grammes d’acide : ⇒ Cm = Céq2 x M / 2 = (Céq1 x V1 / V2) x M / 2.
Céq1 x V1 = Céq2 x V2 ⇒ V2 = Céq1 x V1 / Céq2 ; A.N: Cm = (6,4 x 15 / 30) x 106 / 2 = 169,6 g L-1.
A.N: V2 = 6,4 x 15 / 3,2 = 30 mL.
Exo 6:
MnO4- + 8 H+ + 5 e- Mn2+ + 4 H2O
5 Fe2+ 5 Fe3+ + 5 e-
MnO4- + 8 H+ + 5 Fe2+ Mn2+ + 5 Fe3++ 4 H2O
a) Masse de KMnO4 (Céq = 1 éq-g L-1 ) :
CM = Céq / p ;
Cm = CM x M = (Céq /p) x M ;
A.N: Cm = (1/5) x 158 = 31,6 g
b) Masse de FeSO4, 7H2O :
A la neutralisation, on a : Céq (KMnO4) x V(KMnO4) = Céq (FeSO4, 7H2O) x V(FeSO4, 7H2O) = nég.g (FeSO4, 7H2O)
Puisque p = 1 dans le cas de (FeSO4, 7H2O), n(FeSO4, 7H2O) = Céq (KMnO4) x V(KMnO4).
m(FeSO4, 7H2O) = Céq (KMnO4) x V(KMnO4) x M(FeSO4, 7H2O) ;
A.N: m(FeSO4, 7H2O) = 1 x 0,5 x 278 = 139 g.
Exo 7-A:
L’information signifie qu’un litre de la solution contenue dans le flacon peut dégager dans les CNTP 8
litres de chlore, suivant la réaction :
NaClO + 2 HCl Cl2 + NaCl + H2O
Si V solution = 1 L, VCl2 = TCl = 8 litres ⇒ nCl2 = Tv/Vm mole.
64
Vm = volume molaire des gaz dans les CNTP, et TCl = titre volumique de la solution de NaClO.
D’après la stœchiométrie de la réaction, 1 mole de Cl2 est dégagée par 1 mole de NaClO ;
Par conséquent, nH2O2 = nCl2 = TCl/Vm.
Puisque le volume de la solution est égal à 1 litre, et que l’hypochlorite de sodium met en jeu deux
électrons (p = 2), les concentrations molaire, équivalente et massique sont :
CM = TCl / Vm ; Céq = 2CM = 2 x TCl / Vm ; Cm = M x CM = 74,5 x TCl / Vm ;
-1
A.N: CM = 8/22,4 = 0,357 M ; Céq = 2CM = 0,714 éq-g L ; Cm = M x CM = 26,61 g L-1.
Solution initiale : Ci = 0,357 M solution finale : Cf = 0,1 M
Vi = ? Vf = 1 L
CiVi = CfVf ⇒ Vi = CfVf/Ci ;
A.N: Vi = 0,1 x 1 / 0,357 = 0,28 litres.
Exo 7-B :
Relations entre les différentes expressions de la concentration et le titre volumique d’une solution
d’eau oxygénée :
H2O2 H 2O + ½ O 2
Si V solution = 1 L, VO2 = TV = 8 litres ⇒ nO2 = Tv/Vm mol
Vm = volume molaire des gaz dans les CNTP, et TV = titre volumique de la solution de H2O2. D’après
la stœchiométrie de la réaction, 1 mole de O2 est dégagée par 2 moles de H2O2 ;
Par conséquent, nH2O2 = 2 x nO2 = 2 x Tv/Vm.
Puisque le volume de la solution est égal à 1 litre, et que l’eau oxygénée met en jeu deux électrons, les
concentrations molaire, équivalente et massique sont :
CM = 2 x Tv/Vm ; Céq = 2CM = 4 x Tv/Vm ; Cm = M x CM = 68 x Tv/Vm ;
Solution A : mA = 0,068 g ; VA = 250 mL ⇒ CA = Cm/M = mA / M / VA = 0,068/0,25/34 = 0,008 M ;
Solution B : VB = ? Céq B = 0,1 N ⇒ CB = Céq B / 2 = 0,05 M ;
Solution C : VC = VA + VB ; TV = 0,112 volume ⇒ CC = 2 x 0,112 / 22,4 = 0,01 M.
Le nombre de moles de soluté dans la solution C est égal à la somme des nombres de moles de soluté
dans les solutions A et B :
CAVA + CBVB = CCVC = CC x (VA + VB) ⇒ VB = VA x (CC - CA) / (CB – CC).
A.N: VB = 250 x (0,01 – 0,008) / (0,05 – 0,01) = 12,5 mL.
Exo 1:
Equation d’état d’un gaz parfait : PV = nRT
Plaçons-nous dans les CNTP :
P = 1 atm (101325 Pa) ; V / n = 22,414 L mol-1 ; T = 273,15 K
R = PV / nT
A.N: R en L atm mol-1K-1 : R = 1 x 22,414 / 273,15 = 0,082 L atm mol-1K-1.
R en J mol-1K-1 : R = 101325 x 22,414 x 10-3 / 273,15 = 8,314 J mol-1K-1
R en cal mol-1K-1 : R = 8,31447 / 4,185 = 1,987 cal mol-1K-1.
H2 CO N2 CO2 CH4
6,43 67,82 10,71 14,02 1,02
On peut prendre comme base de calcul 100 g de mélange, puis calculer la masse de chaque
constituant, en déduire son nombre de moles, sa fraction molaire, etc.
% volumique = % molaire = 100 x fraction molaire.
H2 CO N2 CO2 CH4 Σ
mi (g) 6,43 67,82 10,71 14,02 1,02 100
ni (mol) 3,2150 2,4221 0,3825 0,3186 0,0637 6,4019
Xi = ni /(Σni) 0,5022 0,3783 0,0597 0,0498 0,0100 1
Pourcentage 50,22 37,83 5,97 4,98 1,00 100
Exo 3:
(1) mA = 2 g ; P1 = 1 atm ; T = 298 K; V = Cste
(2) mA + mB = 5 g ; P2 = 1,5 atm ; T = 298 K; V = Cste
En appliquant la loi des gaz parfaits aux deux cas de figure, on obtient:
P1V = (mA / M1) x RT
P2V = (mA / M1 + mB / M2) x RT
66
Exo 4:
1°) 2°)
mair = 38,0739 – 37,9365 = 0,1374 g. nt = 1 mole ⇔ nCH4 = 0,66 mol; nC2H6 = 0,34 mol.
P = 1 atm ; T = 298 K; Mair = 29 g.mol-1. 2-a) Q = + 60 J ; W = 0 (compression isochore)
m méth + m éth = 38,0347 – 37,9365 = 0,0982 g ⇔ ∆U = Q + W = + 60 J
P = 1 atm; T = 298 K; M mél = 16 X + 30 (1 - X) 2-b) ∆U = (nCH4Cv(CH4) + nC2H6Cv(C2H6)) x ∆T
M mél = 30 - 14 X (X = fraction molaire de CH4). ⇔ ∆T = ∆U / (nCH4Cv(CH4) + nC2H6Cv(C2H6))
En appliquant la loi des gaz parfaits aux deux Pour les gaz parfaits CP - CV = R, et donc :
cas, on obtient:
∆T = ∆U / [nCH4(Cp(CH4) – R) + nC2H6(Cp(C2H6) – R]
PV/RT =m air / 29 = (mméth + méth) / (30 - 14X)
⇒ ∆T = ∆U / (nCH4 Cp(CH4) + nC2H6 Cp(C2H6) – R)
⇔ X = [30 x m air – 29 x (m méth + m éth)]/(14 x m air)
A.N: ∆T = 60/(0,66 x 35 + 0,34 x 50 - 8,31)
A.N: X = [30 x 0,1374 – 29 x 0,0982] / (14 x
⇒ ∆T = 1,89°.
0,1374) = 0,66.
Tf = 25 + 1,89 = 26,89 °C.
Exo 5:
CV = 5/2 R; CP = 7/2 R; n = 1 mole.
C
2P1
Transformation AB (isobare):
Pression
Constat : Pour cette transformation isobare, la chaleur échangée est égale à la variation d’enthalpie
(QP = ∆H).
67
Transformation BC (isotherme) :
WBC = - nRT x ln (Vf / Vi) = -nRT x ln (V1 / 2V1) = 2P1V1 x ln 2
QBC = nRT x ln (Vf / Vi) = nRT x ln (V1 / 2V1) = -2P1V1 x ln 2
∆UBC = ∆HBC = 0 (transformation isotherme : ∆T = 0)
Transformation CA (isochore) :
WCA = 0 (V constant)
∆UCA = Cv x (TA – TC) = 5/2 R x (TA – TC) = 5/2 x (RTA – RTC)
∆UCA = 5/2 x [P1V1 – (2P1)V1] = -5/2 P1V1
QCA = ∆UCA - WCA = - 5/2 P1V1 + 0 = -5/2 P1V1.
∆HCA = CP x (TA – TC) = 7/2 R x (TA – TC) = 7/2 x (RTA – RTC)
∆HCA = 7/2 x [P1V1 – (2P1)V1] = -7/2 P1V1.
Calcul des différentes grandeurs énergétiques pour le cycle:
ΣQ = QAB + QBC + QCA = 7/2 x P1V1 -2P1V1 x ln 2 - 5/2 P1V1 = P1V1 - 2P1V1 x ln 2.
ΣW = WAB + WBC + WCA = - P1V1 + 2P1V1 x ln 2 + 0 = - P1V1 + 2P1V1 x ln 2.
Σ∆H = ∆HAB + ∆HBC + ∆HCA = 7/2 P1V1 - 7/2 P1V1 = 0
Σ∆U = ∆UAB + ∆UBC + ∆UCA = 5/2 P1V1 - 5/2 P1V1 = 0
Conclusion :
ΣQ ≠ 0, ΣW ≠ 0: Q et W dépendent du chemin suivi; Q et W ne sont pas des fonctions d’état.
Σ∆H = Σ∆U = 0 : ∆H et ∆U sont des fonctions d’état ; elles ne dépendent pas du chemin suivi mais
uniquement de l’état initial et de l’état final. Si les états initial et final sont confondus comme dans
un cycle, Σ∆H et Σ∆U doivent être nulles.
Exo 6:
1°) C2H4 (g) + H2 (g) C2H6 (g)
On peut utiliser une combinaison des équations (4) et (3) :
-1 x (4) : C2H4 (g) 2 C (graphite) + 2 H2 (g) -∆H4
1 x (3) : 2 C (graphite) + 3 H2 (g) C2H6 (g) ∆H3
----------------------------------------------------------------------------------
C2H4 (g) + H2 (g) C2H6 (g) ∆H = ∆H3 - ∆H4 = -20,2 – 12,6 = -32,8 kcal
∆U = ∆H – RT ∆n
A.N: ∆U = -32,8 – 2 x 298 x (-1) x 10-3 = -32,2 kcal.
68
Exo 7:
On peut utiliser le cycle enthalpique suivant :
∆HC
CnH2n+2 (g) + ½ (3n+1) O2 (g) n CO2 (g) + (n+1) H2O (l)
n 1 2 3 4 5
Formule CH4 C2H6 C3H8 C4H10 C5H12
Nom Méthane Éthane Propane Butane Pentane
∆H combustion (kJ.mol-1) -898,2 -1554,6 -2210,9 -2867,3 -3523,6
Exo 8:
4 HCl (g) + O2 (g) 2 H2O (g) + 2 Cl2 (g)
1°) ∆HR = 2 ∆H°f (H2O (g)) - 4 ∆H°f (HCl (g))
A.N : ∆H°298 = 2 x (-241,8) – 4 x (-92,3) = -114,4 kcal.
723
2°) ∆H723
° = ∆H298
° + ∫ (Συ C )dT
298
i pi (Les CP sont constants, et il n'y a pas de changements de phase).
⇒ ∆H°723 = ∆H°298 + (2 CP Cl2 (g) + 2 CP H2O (g) - CP O2 (g) - 4 CP HCl (g)) x (723 - 298)
∆H°723 = -114,4 + (723 - 298) x (2 x 37,6 + 2 x 38,4 - 31,4 - 4 x 30,1) x 10-3 = -114,315 kJ.
69
∆U°723 = ∆H°723 - RT ∆n
Α.Ν: ∆U°723 = -114,315 - 8,31 x 723 x (-1) x 10-3 = -108,307 kJ.
3°) Réacteur fermé adiabatique: V = constante, pas de pertes thermiques.
La chaleur de réaction à volume constant (∆U) sert à échauffer les produits de réaction et les gaz
introduits dans le réacteur mais qui n’ont pas participé à la réaction (ici N2 seulement).
4 HCl (g) + O2 (g) + N2 (g) 2 H2O (g) + 2 Cl2 (g) + N2 (g)
Avant réaction 4 2 8 0 0 /
Après réaction 0 1 / 2 2 8
- ∆U = Σ(ni CVi) ∆T = (1 x CVO2 (g) + 2 x CVH2O (g) + 2 x CVCl2 (g) + 8 x CVN2 (g)) x (T - 723)
T = (- ∆U) / (CVO2 (g) + 2 x CVH2O (g) + 2 x CVCl2 (g) + 8 x CVN2 (g)) + 723
Pour chaque gaz, CV = CP - R
T = (- ∆U) / (CPO2 (g) + 2 x CPH2O (g) + 2 x CPCl2 (g) + 8 x CPN2 (g) - 13R) + 723
A.N: T = 108307 / (31,4 + 37,6 x 2 + 38,4 x 2 + 30,2 x 8 - 13 x 8,31) + 723 = 1064,7 K.
Exo 9:
C6H5COOH + 15/2 O2 7 CO2 + 3 H2O 2°) La variation de température dans le
m = 0,1 g ; Q = 6300 cal/g ; ∆T = 0,9 °C calorimètre est due au dégagement de
Cette première expérience nous permet de calculer la chaleur provoqué par les réactions de
valeur en eau du calorimètre : combustion du propane et du fer.
m x Q = µ cal x ∆T ⇒ µ cal = 0,1 x 6300 / 0,9 = 700 cal/°C QT = µcal x ∆T
1°) C3H8 + 5 O2 3 CO2 + 4 H2O QT = -∆H comb C3H8 x n - ∆H comb fer x mfer
nC3H8 = 0,44/44 = 0,01 mol; ∆T = 8°C ∆H comb = (-µ cal x ∆T – ∆H comb fer x mfer) / n
Q = µ cal x ∆T A.N: ∆Hcomb = (-700x 8+ 1572 x0,19)/0,01
∆H = -Q / n = -µ cal x ∆T / n = -700 x 10-3 x 8 / 0,01 ∆Hcomb = -530,132 kcal.mol-1.
∆H = -560 kcal.mol-1.
Exo 1:
O2 : m = 10 g ;
État A: PA = P0 = 1 atm; TA = T0 = 273 K; VA = V0.
1°) nombre de mole de O2 et valeur de P0V0 :
70
P (atm)
PB/TB = PA/TA ⇒ TB = PB x TA / PA = 2 TA = 546 K.
3°) Transformation isobare A→ C :
VC = 2VA = 2V0 = 14 L ;
PC = PA = P0 = 1 atm ; TC = ? 1 A C
Pour une transformation isobare, le rapport V/T est
7 Volume (L) 14
constant ; on a donc
VC/TC = VA/TA ⇒ TC = VC x TA / VA = 2 TA = 546 K
4°)
∆UAC = n x CV x (TC-TA) = n x CV x TA = 5/2 x (nRTA) = 5/2 x P0V0 = 1772,08 J.
∆UAB = n x CV x (TB-TA) = n x CV x TA = 5/2 x (nRTA) = 5/2 x P0V0 = 1772,08 J.
∆HAC = n x CP x (TC-TA) = n x CP x TA = 7/2 x (nRTA) = 7/2 x P0V0 = 2480,91 J.
∆HAB = n x CP x (TB-TA) = n x CP x TA = 7/2 x (nRTA) = 7/2 x P0V0 = 2480,91 J.
5°) Etat D : VD = VA =7 L ; TD = 721 K ;
⇒ PD = nRTD/VD = 0,3125 x 0,082 x 721/7 = 2,64 atm.
Le diagramme de Clapeyron est montré sur la figure ci-dessus.
Le travail échangé au cours du cycle BDCB est la somme des travaux échangés pendant les
différentes transformations :
W BDCB = W BD + W DC + W CB
BD transformation isochore : W BD = 0.
DC transformation adiabatique : Q DC = 0 ;
⇒ W DC = ∆U DC = n x CV x (TC-TD)
CB transformation isotherme : W CB = -nRTC x ln(VB/VC) ;
71
Exo 2:
Pb (s) + ½ O2 (g) → PbO (s) ∆H1 = ∆H°f PbO (s) = -219 kJ;
Pb3O4 (s) → 3 PbO (s) + ½ O2 (g) ∆H2 = 3 ∆H°f PbO (s) - ∆H°f Pb3O4 (s) = + 76,9 kJ;
Pb3O4 (s) + O2 (g) → 3 PbO2 (g) ∆H3 = 3 ∆H°f PbO2 (s) - ∆H°f Pb3O4 (s) = -94,9 kJ.
La résolution de ce système donne :
∆H°f PbO2 (s) = (∆H3 - ∆H2 + 3 ∆H1)/3 ;
A.N: ∆H°f PbO2 (s) = (-94,9 – 76,9 – 3 x 219) / 3 -276,3 kJ.
Exo 3:
Cdiamant → Cgraphite ∆HR = ∆H°f Cgraphite – ∆H°f Cdiamant
Cdiamant + O2 (g) → CO2 (g) ∆H1 = ∆H°f CO2 (g) – ∆H°f Cdiamant
Cgraphite + O2 (g) → CO2 (g) ∆H2 = ∆H°f CO2 (g) – ∆H°f Cgraphite
∆HR = ∆H1 – ∆H2 = -94,48 + 94,03 = -0,45 kcal.
Exo 4:
Q = m x c x ∆T ⇒ c = Q / (m ∆T)
A.N: c = 112 / (100 x 10) = 0,112 cal g-1 °C-1.
Exo 5:
a) Enthalpie standard de formation de la pyridine, en phase gazeuse à 298 K :
C5H5N (l) + 25/4 O2 (g) 5CO2 (g) + 5/2 H2O (l) + 1/2 N2 (g) ∆HR = -2779,5 kJ.
∆HR = 5 x ∆H0f CO2 (g) + 2,5 x ∆H0f H2O (l) - ∆H0f C5H5N (l);
∆H0vap C5H5N = ∆H0f C5H5N (g) - ∆H0f C5H5N (l) ⇒ ∆H0f C5H5N (g) = ∆H0f C5H5N (l) + ∆H0vap C5H5N;
∆H0f C5H5N (g) = - ∆HR + 5 x ∆H0f CO2 (g) + 2,5 x ∆H0f H2O (l) + ∆H0vap C5H5N
A.N: ∆H0f C5H5N (g) = 2779,5 – 5 x 393,1 – 2,5 x 285,6 + 40,4 = 140,4 kJ.
72
H H
b) C C
ΣEl
5 C (g) + 5 H (g) + N (g) H C N
2,
0, C C
-5
5E
5E (g) H H
Ls
N 5N
-H
≡N
ub
H
0
f
C 5
5 C (s) + 5/2 H2 (g) + 1/2 N2 (g) H
Exo 6:
∆H °2 9 8
T0 = 29 8 K H 2 ( g ) + 1 / 2 O 2 (g ) H 2 O (l) ∆H °4
H 2 O (l) T = 37 3 K
∆ H°1 ∆H°2
−∆ H ° v a p
∆H °6 7 3 H 2 O (g) T = 373 K
T1 = 67 3 K
1
H 2 ( g ) + / 2 O 2 (g ) H 2 O (g ) ∆H °3
∫
∆H°1 = CP H2 (g) dT ;
298
∫
∆H°2 = 1/2CP O2 (g) dT ;
298 ∫
∆H°3 = CP H2O (g) dT ;
673 ∫
∆H°4 = CP H2O (g) dT
673
Exo 7:
Masse de solution : m = Vsol x ρsol = (125 + 125) x 1 = 250 g ;
Valeur en eau du calorimètre : µ = 10 g ;
Elévation de température : ∆θ = 17,3 – 14 = 3,3°C :
Chaleur reçue par l’ensemble calorimètre + solutions : Q = (m + µ) x c x ∆θ
c = chaleur spécifique de l’eau = 1 cal g-1 (°C)-1, ou 4,18 J g-1 (°C)-1.
La quantité de chaleur Q reçue par le calorimètre est libérée par la réaction de neutralisation de 125
mL de HCl 0,5 M, soit par 0,0625 mol d’acide. La réaction de neutralisation est donc exothermique,
et la chaleur de neutralisation est, par mole d’acide :
∆U = ∆H = -(m + µ) x c x ∆θ/0,0625.
A.N: ∆H = -(250 + 10) x 4,18 x 3,3/0,0625 = -57,38 kJ mol-1.
Remarque : Cette valeur peut représenter la chaleur de neutralisation d’un monoacide fort
quelconque par une monobase forte quelconque car la neutralisation se résume à la réaction :
H3O+ + OH- → 2H2O
Exo 1:
PCl5 (g) PCl3 (g) + Cl2 (g) d = XPCl5 x MPCl5 + XPCl3 x MPCl3 + XCl2 x MCl2
n0 0 0 d = [(1 - α) x 208,5 + 137,5 x α + 71 x α] / (1 + α) / 29
n0 - x x x d = 208,5 / (1 + α) / 29 ⇒ α = 208,5 / 29d - 1
n0 (1 - α) n0 α n0 α A.N: α = 208,5 / (29 x 4,62) - 1 = 0,556.
1-α α α 2°) KP = PPCl3 x PCl2 / PPCl5 = (XPCl3 x XCl2 / XPCl5) x P = P x α² / (1 - α²)
1+α 1+α 1+α
1°) d = M / 29 = Σ (Xi Mi) /29 A.N : KP = 1 x 0,556² / (1 - 0,556²) = 0,448 atm.
Exo 2:
N2O4 (g) 2 NO2 (g) A.N: KP = 0,05 atm ; P1 = 1 atm ; P2 = 0,5 atm :
n0 0
α1 = [0,05 / (4 + 0,05)]0,5 = 0,111.
n0 - x 2x
n0 (1 - α) 2n0 α α2 = [0,05 / (2 + 0,05)]0,5 = 0,156.
1-α 2α
Si la pression diminue de moitié, α augmente de 0,045
1+α 1+α
b) α = [KP / (4 P + KP)]0,5 α² = KP / (4 P + KP)
a) KP = PNO2² / PN2O4 = 4α²P / (1 - α²)
P = KP (1- α²) / 4α²
α = [KP / (4 P + KP)]0,5
α ≤ 0,01 ⇒ P ≥ 0,05 x (1 - 0,0001) / 0,0004
α1 = [KP / (4 P1 + KP)]0,5 ;
⇒ P ≥ 124,9875
α2 = [KP / (4 P2 + KP)]0,5
Pression minimale ≅ 125 atm.
Exo 3:
CO2 (g) CO (g) + ½ O2 (g) A.N: α = (2 x 0,00145²)1/3 = 0,016
n0 0 0
n0 - x x x XCO2 = (1-0,016)/1,008 = 0,976 ;
n0 (1 - α) n0 α n0 α/2 XCO = 0,016/1,008 = 0,016 ;
1-α α α XO2 = 0,008/1,008 = 0,008.
1 + α/2 1 + α/2 1 + α/2
En utilisant les valeurs obtenues, on peut recalculer KP :
KP = α / (1 - α) / (2 + α)0,5 x P 0,5
3/2
Exo 4:
SO2Cl2 (g) SO2 (g) + Cl2 (g) 1-a) nT = n0 (1 + α) = PV / RT ⇔ α = PV / n0RT - 1
n0 = 1,95/135 0 0 A.N: n0 = 1,95/135; P = 1 atm; V = 1 L; T = 157 + 273 = 430 K
n0 - x x x α = 1 x 1 / (0,082 x 430 x 1,95 / 135) -1 = 0,963.
n0 (1 - α) n0 α n0 α 1-b) KP = PSO2 x PCl2 / PSO2Cl2 = (XSO2 x XCl2 / XSO2Cl2) x P
1-α α α KP = P x α² / (1 - α²)
1+α 1+α 1+α A.N: KP = 0,9634² / (1 - 0,9634²) = 12,92 atm.
Exo 5:
N2 (g) + 3 H2 (g) 2 NH3 (g) ∆H°
t=0 a 3a 0
t qcq a–x 3a – 3x 2x
a (1 - α) 3a (1 – α) 2aα
(1 - α) 3(1 - α) 2α
(4 - 2α) (4 - 2α) (4 - 2α)
Exo 6:
(1) CaSO4 (s) CaO (s) + SO3 (g) KP1 (1400 K) = 8,3 x 10-6 atm;
(2) SO3 (g) SO2 (g) + ½ O2 (g) KP2 (1400 K) = 16,3 atm1/2.
a) V = n – r + p - ϕ
V1 = 3 – 1 + 2 – 3 = 1.
V2 = 3 – 2 + 2 –1 = 2 (r = 2 pour le 2nd équilibre car PSO2 = 2 PO2, si on part de SO2 seul)
Ensemble : V = 5 – 3 + 2 – 3 = 1.
b) KP1 = 8,3 x 10-6 = PSO3; KP2 = 16,3 = PSO2 x PO2 0,5 / PSO3.
77
Puisque PSO2 = 2 PO2, KP2 = 2 x PO2 3/2 / PSO3 ⇒ PO2 = (KP2 x KP1 / 2)2/3
A.N: PO2 = (KP2 x KP1 / 2)2/3 = (16,3 x 8,3 x 10-6 / 2)2/3 = 1,66 x 10-3 atm ;
PSO2 = 2 x PO2 = 3,32 x 10-3 atm ;
PSO3 = 8,3 x 10-6 atm.
Exo 1:
1
PCl5 (g) PCl3 (g) + Cl2 (g) KC = 0,04 M ; V = 5 L
2
t=0 0,2 0,4 0,3
1°) Sens d’évolution de la réaction :
Pour connaître le sens d’évolution de la réaction, il faut comparer le produit des concentrations
initiales ([PCl3]i x [Cl2]i / [PCl5]i) à KC :
[PCl3]i x [Cl2]i / [PCl5]i = (n PCl3i x n Cl2i / nPCl5i)/V = 0,4 x 0,3 / (5 x 0,2) = 0,12
[PCl3]i x [Cl2]i / [PCl5]i > KC ⇒ la réaction évolue dans le sens 2 (sens de formation de PCl5).
2°) Composition du mélange à l’équilibre :
Soit x la quantité de PCl5 formé ; on obtient le bilan :
1
PCl5(g) PCl3(g) + Cl2(g)
2
t=0 0,2 0,4 0,3
téq 0,2 + x 0,4 - x 0,3 - x
A l’équilibre, produit le produit des concentrations [PCl3]éq x [Cl2]éq / [PCl5]éq est égal à KC :
KC = (0,4 - x) x (0,3 - x) / (0,2 + x) / V
⇒ (0,4 - x) x (0,3 - x) = (0,2 + x) x 0,2 ⇒ x2 – 0,9 x + 0,08 = 0.
⇒ x1 = 0,1 mol et x2 = 0,8 mol (cette racine sera écartée car elle est supérieure à 0,3).
1
PCl5 (g) PCl3 (g) + Cl2 (g)
2
t=0 0,2 0,4 0,3
téq 0,3 0,3 0,2 (moles)
3°) Pression totale et pressions partielles :
PT = nTRT/V et Pi = niRT/V A.N: PT = 0,8 x 0,082 x 500/5 = 6,56 atm.
78
Pour les pressions partielles, on applique la PCl2 = 0,2 x 0,082 x 500/5 = 1,64 atm.
relation : 4°) KN, KP et KX:
Pi = Xi x PT : KN = (n PCl3 x n Cl2 / nPCl5) = 0,2 mol ;
PPCl5 = 0,3 x 0,082 x 500/5 = 2,46 atm; KP = (PPCl3 x PCl2 / PPCl5) = 1,64 atm ;
PPCl3 = 0,3 x 0,082 x 500/5 = 2,46 atm; KX = (X PCl3 x X Cl2 / XPCl5) = 0,25.
Exo 2:
1°) Coefficients de dissociation : d = M / 29 = Σ (Xi Mi) /29
1
COCl2 (g)
2
CO (g) + Cl2 (g) + ∆H° d = XCOCl2 x MCOCl2 + XCO x MCO + XCl2 x MCl2
n0 0 0 d = [(1 - α) x 99 + α x 28 + α x 71] / (1 + α) / 29
n0 −x x x
n 0 (1 − α) n0 α n0 α d = 99 / (1 + α) / 29 ⇒ α = 99 / 29d - 1
1-α α α A.N: t1 = 400°C ⇒ α1 = 99/29/2,82 –1 = 0,211.
1+α 1+α 1+α t2 = 500°C ⇒ α2 = 99/29/2,52 –1 = 0,355.
Exo 3:
1
CO2 (g) + H2 (g)
2
CO (g) + H2O (g) + ∆H° ; KP (820 °C) = 1
t=0 5 4 1
téq 5–x 4–x x 1 + x (moles)
1°) Composition à l’équilibre :
Puisqu’il n’y a pas de variation du nombre total de moles de gaz (∆n = 0), KP = KX = KN. Par
conséquent :
x (1 + x) / [(5 – x)(4 – x)] = 1 ⇒ x = 2 ; on obtient ainsi :
1
CO2 (g) + H2 (g)
2
CO (g) + H2O (g) + ∆H° ; KP (820 °C) = 1
t=0 5 4 0 1 (moles)
téq 3 2 2 3 (moles)
2°) Composition à l’équilibre pour P = 20 atm :
Puisque la pression n’est pas facteur d’équilibre, la composition serait la même qu’au 1°).
3°) Signe de ∆H°:
t1 = 820 °C → KP1 = 1
t2 = 700 °C → KP2 = 0,59
Une augmentation de température favorise le sens 1, qui est donc endothermique (principe de Le
Châtelier) ; ⇒ ∆H° positif.
3°) Composition dans le nouvel état d’équilibre :
KP 700°C = x (1 + x)/[(5 – x)(4 – x)] = 0,59 ⇒ 0,41 x2 + 6,31 x – 11,8 = 0.
La résolution de cette équation du second degré donne x = 1,685 (on écarte la racine négative).
On a donc la composition suivante :
1
CO2 (g) + H2 (g) CO (g) + H2O (g)
2
t=0 5 4 0 1 (moles)
téq 3,315 2,315 1,685 2,685 (moles)
4°) Valeur de ∆H°:
On applique la relation de Van’t Hoff :
T1 = 820 + 273 → KP1 = 1; T2 = 700 + 273 → KP2 = 0,59.
KP 2 -∆H° 1 1 R x T1 x T2 x KP 2
ln = - ⇒ ∆H° = ln
KP1 R T2 T1 T2 - T1 KP1
Exo 4:
1°)
8500
CaCO3 (s) CaO (s) + CO2 (g) log Kp = 7,3 -
T
éq éq
éq n CO2 nCO2 éq
a) KP = P CO2 ; KC = ; KX = = X CO2
KP = KC RT = KX PT
V nT
b) ∆n = +1 ⇒ Une augmentation de pression à température constante déplace l’équilibre dans le
sens de la formation de CaCO3, mais ne modifie pas les valeurs numériques de KP et KC, qui ne
dépendent que de la température. Par contre, KX diminue lorsque PT augmente.
c) Valeur de ∆H
log KP = 7,3 – 8500 / T ⇒ ln KP = (7,3 –8500 / T) x ln 10.
d ln KP 8500 x ln 10 ∆H
= 2
= ⇔ ∆H = 8500 x R x ln 10 = 162,64 kJ
dT T RT2
2°)
8500
CaCO3 (s) CaO (s) + CO2 (g) log KP1 = 7,3 -
T
CO2 (g) + C (s) 2 CO (g) log KP2 = 9,12 - 8922
T
A l’équilibre :
log KP1 = log PCO2 ;
log KP2 = log (PCO 2 /PCO2) = 2 x log PCO - log PCO2 = 2 x log PCO - log KP1
⇒ log PCO = ½ x (log KP2 + log KP1)
A.N: log PCO = ½ x [7,3 + 9,12 – (8500 + 8922)/T] = 8,21 – 8711/T.
Exo 5:
2 NO2 (g) 2 NO (g) + O2 (g)
n0 0 0
n0 −x x x
n 0 (1 − α) n0 α n0 α/2
2 (1 - α) 2α α
2+α 2+α 2+α
0,53
A.N : KP = x1 = 0,2 atm
(1 - 0,5)2 x (2 + 0,5)
2°) Enthalpie de formation d’une mole de NO2: 2 NO2 (g) 2 NO (g) + O2 (g)
T2 = 490 + 273 = 763 K ⇒ KP2 = 32/7 atm; L’enthalpie ∆H demandée est celle de la
T1 = 377 + 273 = 650 K ⇒ KP1 = 0,2 atm: réaction:
R x T1 x T2 x KP 2 NO (g) + 1/2 O2 (g) NO2 (g)
∆HR = x ln
T2 - T1 K P1 ∆H = -∆HR /2 = -57,065 kJ.
∆HR = 8,31x10 x763x650/(763-650)xln (32/7/0,2)
-3
Exo 6:
SO3 (g) SO2 (g) + 1/2 O2 (g)
n0 0 0
n0 −x x x/2
n 0 (1 − α) n0 α n0 α/2
2 (1 - α ) 2α α
2+α 2+α 2+α
a) Composition du mélange:
ρ = m / V = PM / RT = (P / RT) x (XSO3 x MSO3 + XSO2 x MSO2 + XO2 x MO2) ;
ρ = (P / RT) x [2 (1 − α) x MSO3 + 2 α x MSO2 + α x MO2] / (2+ α) = (P/RT) x 2 x MSO3 / (2+ α).
⇒ α = 2 x P x MSO3 / (ρRT) – 2
A.N: α = 2 x 2,5 x 80 / (2,35 x 0,082 x (630 + 273) – 2 = 0,3.
A l’équilibre: XSO3 = (2 – 2 α) / (2 + α) = 0,610 ⇒ % SO3= 61,0 % ;
XSO2 = 2 α / (2 + α) = 0,260 ⇒ % SO2= 26,0 % ;
XO2 = α / (2 + α) = 0,130 ⇒ % SO3= 13,0 % ;
b) Constante d’équilibre:
82
1/2
0,3 x 0,3 1/2
AN : KP = x 2,5 = 0,245 atm1/2
(1 - 0,3) x (2 + 0,3) 1/2
XSO3 = α / (2–0,5α) = 0,3 / 1,85 ; PSO2 = XSO2 x PT = (0,7 / 1,85) x 0,408 = 0,154 atm;
XN2 = 0,8 / (2–0,5α) = 0,8 / 1,85. PO2 = XO2 x PT = (0,05 / 1,85) x 0,408 = 0,011 atm;
’ PSO3 = XSO3 x PT = (0,3 / 1,85) x 0,408 = 0,066 atm;
K P = KX x PT-1/2
PN2 = XN2 x PT = (0,8 / 1,85) x 0,408 = 0,176 atm.
⇒ PT = (KX x KP)2 = (XSO3 x KP)2 / (XO2 x XSO2 2)
Exo 7:
La variance est donnée par : V = n – r + p – ϕ, où n est le nombre de constituants, r le nombre de
relations, p le nombre de facteurs physiques et ϕ le nombre de phases.
a) 2 HI (g) H2 (g) + I2 (g) e) 3 MnSO4 (s) Mn3O4 (s) + 2 SO3 (g) + SO2 (g)
(On part de HI qu’on chauffe): (On part de MnSO4 qu’on chauffe):
v = 3 – 2 + 1 – 1 = 1. v = 4 – 2 + 2 – 3 = 1.
b) H2 (g) + I2 (g) 2 HI (g) f) SO3 (g) SO2 (g) + ½ O2 (g) (sans conditions particulières):
v = 3 – 1 + 1 – 1 = 2. v = 3 – 1 + 2 – 1 = 3.
c) H2O (l) H2O (g) g) 3 MnSO4 (s) Mn3O4 (s) + 2 SO3 (g) + SO2 (g)
v = 2 – 1 + 2 – 2 = 1. SO3 (g) SO2 (g) + 1/2 O2 (g)
d) CaO (s) + CO2 (g) CaCO3(s) S’il n’y a aucune condition particulière, on a :
v = 3 – 1 + 2 – 3 = 1. v = 5 – 2 + 2 – 3 = 2.
83
Exo 1:
Soient m, ms, %, d et ρ (la masse de soluté, la A.N: CM = 1332,8 / 98 = 13,6 mol L-1.
mas-se totale, le pourcentage massique, la densité Concentration équivalente :
et la masse volumique d’une solution donnée ; Céq = p.CM
Solution 1 : ms1 = 400 g ; %1 = 98% ; d1 = 1,84 ; H2SO4 2H+ + SO42- ; p = 2
Solution 2 : ms2 = 600 g ; %2 = 60% ; d2 = 1,73 ; Céq = 2 x 13,6 = 27,2 éq-g L-1.
Solution finale : Concentration molale :
Concentration massique : η = n/me(kg)
Cm = (m1 + m2) / (V1 + V2) n = (ms1.%1/100 + ms2.%2 / 100)/98 = 752 / 98
= (ms1.%1+ ms2.%2)/100/[ms1/(ρed1) + ms2/(ρed2)] me = ms1 x (1 - %1 / 100) + ms2 x (1 - %2/100)
A.N: Cm = (400 x 0,98 + 600 x 0,60) / (400 / 1840 + me = 0,248 kg
600 / 1730) = 1332,8 g L-1. η = 752 / 98 / 0,248 = 30,94 molale.
Concentration molaire :
CM = Cm/M
Exo 2:
CH4 (g) + 3/2Cl2 (g) CHCl3 (l) + 3/2 H2 (g) (I)
1-a) ∆H°298 = ∆H°f (CHCl3 (l)) - ∆H°f (CH4 (g))
∆H°298 = -162,7 – (-74,8) = -87,9 kJ.
1-b) -1 x (1.) : CH4 (g) C (gr) + 2 H2 (g) ∆H1 ;
-1 x (2.) : CO2 (g) + ½ H2O (l) + 3/2 Cl2 (g) CHCl3 (l) + 5/4 O2 (g) -∆H2 ;
½ x (3.) : ½ H2 (g) + 1/4 O2 (g) ½ H2O (l) ½ ∆H3 ;
1 x (4.) : C (gr) + O2 (g) CO2 (g) ∆H4 ;
CH4 (g) + 3/2Cl2 (g) CHCl3 (l) + 3/2 H2 (g) ∆H°298 = -∆H1 - ∆H2 + ½ ∆H3 + ∆H4
A.N: ∆H°298 = 74,8 + 373,2 – 285,6/2 - 393,1 = -87,9 kJ.
2°) ∗ ∆U°298 = ∆H°298 - RT∆n
∆U°298 = -87,9 - 8,31 x 298 x (1,5-1,5-1) x 10-3 = -85,42 kJ.
∗ ∆H°323
Par application de la loi de Kirchhoff, on obtient:
84
∆H°323 = ∆H°298 + (CP (CHCl3 (l)) + 3/2 CP (H2 (g)) - CP (CH4 (g)) + 3/2 CP (Cl2 (g)) x (323 - 298).
∆H°323 = -87,9 + (114,2 + 1,5 x 28,8 – 1,5 x 33,9 – 35,3) x 25 x 10-3 = -86,12 kJ.
3°) nCH4 = 9,6/16 = 0,6 mole.
CH4 (g) + 3/2Cl2 (g) CHCl3 (l) + 3/2 H2 (g) CHCl3 (l) + 3/2 H2 (g).
t=0 0,6 4 0 0
t=∞ 0 3,1 0,6 0,9
∗ Chaleur libérée : QP = -∆H0298 x 0,6 = 87,9 x 0,6 = 52,74 kJ.
∗ La vaporisation du chloroforme étant endothermique à 298 K, une partie de la chaleur dégagée sert
à vaporiser le CHCl3.
QP - 0,6 x ∆HV = [3,1 x Cp (Cl2 (g)) + 0,6 x Cp (CHCl3 (g)) + 0,9 x CP (H2 (g))] x (TF - 298)
A.N: TF = 298 + (52,74 – 0,6 x 31,4) x 103/(3,1 x 33,9 + 0,6 x 65,7 + 28,8 x 0,9)
TF = 496,9 K, soit 198,9 °C.
Exo 1:
Solution A : %A = 54% ; dA = 1,33 ; Solution B : η B = 2,584 ; dB = 1,08
1°) Concentrations équivalentes de A et de B :
C eq = p x CM ; HNO3 → H+ + NO3-: p = 1.
C éq = n/V = m / (M x V) = % x mS / (100 x M x V) = % x ρ / (100 x M) = % x d x ρe / (100 x M).
C éq A = %A x dA x ρe / (100 x M).
A.N: C éq A = 54 x 1,33 x 1000 / (100 x 63) = 11,4 éq-g. L-1.
C éq B = %B x dB x ρe / (100 x M).
η B = 1000 x %B / (100 - %B) / M ⇒ %B = η B x M x 100 / (1000 + η B x M) = 14 %
C éq B = [ η B / (1000 + η B x M)] x dB x ρe.
A.N: C éq B = [2,584 / (1000 + 2,584 x 63)] x 1,08 x 1000 = 2,4 éq-g L-1.
2°) Concentration molale de A:
η A= 1000 x %A/ (100 - %A) / M
A.N: η A= 1000 x 54 / (100 – 54) / 63 = 18,634 molale.
3°) Volume de solution A et masse de solution B :
Solution A : %A = 54% ; dA = 1,33 ; VA = ?
Solution C : VC = 0,2 L ; % C = 20 %
Solution B : %B = 14% ; dB = 1,08 ; VB = ?
85
Après mélange des deux solutions, le nombre de mol de soluté dans C est la somme des nombres de
mol de soluté dans A et B.
mA + mB = mC ⇒ %A x dA x ρe x VA + %B x dB x ρe x VB = %C x dC x ρe x VC
⇒ %A x dA x VA + %B x dB x VB = %C x (dA x VA + dB x VB)
⇒ VA = [(%C x dB - %B x dB)/(%A x dA - %C x dA)] x VB.
⇒ VA = [(%C - %B)/(%A - %C)] x (dB / dA ) x VB = [(20 - 14)/(54 - 20)] x (1,08 / 1,33 ) x VB.
VB = 2261 x VA/324
VA + VB = VA x (2261/324 + 1) = 200 mL ⇒ VA = 200 x 324/(2261 + 324) = 25,07 mL.
VB = VC –VA = 200 - 25,07 = 174,93 mL ⇒ mSB = ρe x dB x VB = 1,08 x 174,93 = 188,93 g.
4°) Masse volumique de la solution C :
ρC = mSC / VC = (mSA + mSB) / VC = (ρe x dA x VA + ρe x dB x VB) / VC.
A.N: ρC = (1330 x 25,07 + 1080 x 174,93) / 200 = 1111,33 g L-1.
Exo 2:
CH3OH (g) + H2 (g) CH4 (g) + H2O (g)
1-a) Calcul de l’enthalpie de réaction à partir des énergies de liaison :
Tous les constituants étant gazeux, on peut appliquer la loi de Hess en utilisant les énergies de liaison:
∆HR = Σ El (produits) - Σ El (réactifs) = (4EC-H + 2EO-H) – (3EC-H + EC-O + EO-H + EH-H)
∆HR = EC-H + EO-H - EC-O - EH-H.
A.N: ∆HR = -414,3 - 450 + 343,2 + 436 = -85,1 kJ.
1-b) Calcul de l’enthalpie de réaction à partir des enthalpies de formation :
CH3OH (g) + H2 (g) CH4 (g) + H2O (g) : ⇒ ∆HR = ∆H°f CH4 (g) + ∆H°f H2O (g) − ∆H°f CH3OH (g)
CH3OH (l) CH3OH (g) : ⇒
∆HvapCH3OH = ∆H°f CH3OH (g) − ∆H°f CH3OH (l) ⇒ ∆H°f CH3OH (g) = ∆HvapCH3OH + ∆H°f CH3OH (l)
H2O (l) H2O (g) ⇒ ∆HvapH2O = ∆H°f H2O (g) − ∆H°f H2O (l) ⇒ ∆H°f H2O(g) = ∆HvapH2O + ∆H°f H2O (l)
∆HR = ∆H°f CH4 (g) + ∆Hvap H2O + ∆H°f H2O (l) − ∆HvapCH3OH + ∆H°f CH3OH (l).
A.N: ∆HR = -74,9 + 72 – 284,3 – 37,4 + 238,6 = -86 kJ.
2°) Température limite atteinte:
La réaction est exothermique. La chaleur qu’elle libère est intégralement utilisée pour élever la
température de l’eau, initialement à l’état de glace : QP = -2 ∆HR.
86
θf = θvap + [(-2∆HR/mH2O - (cP H2O(s) x (θfus - θi) + Lf + cP H2O(l) x (θvap - θfus) + Lvap)]/ cP H2O(g).
A.N: θf = 100 + [2 x 86000/30 - (2,09 x (0 + 10) + 334,4 + 4,18 x (100 - 0) + 2261,1)]/1,87
θf = 1543 °C.
Exo 1 :
mCO2 = 220 mg et V = 500 mL ⇒ CM = m / (M x V) = 0,22/(44 x 0,5) = 0,01 M
En dissolvant du CO2 dans l’eau, on obtient une solution d’acide carbonique :
CO2 + H2O H2CO3
1°) H2CO3 est un diacide, les deux acidités étant faibles : le pH est pratiquement celui d’un
monoacide faible :
pH = ½ (pKa1 – log C) ;
A.N. pH = ½ (6,4 – log 0,01) = 4,2
2°) Nombre de moles initial de H2CO3 : n0A = m/M = 0,22/44 = 0,005 mol ;
Nombre de moles initial de NaOH : n0B = CNaOH x V = 0,01 x 0,25 = 0,0025 mol ;
H2CO3 étant en excès par rapport à NaOH, le mélange de ces deux solutions aboutit à la réaction de
neutralisation :
t2 0 0 0,0050 (mol)
Après réaction, la solution ne contient plus que HCO3-, lequel a un caractère amphotère.
pH = ½ (pKa1 + pKa2) ;
A.N: pH = ½ (6,4 + 10,2) = 8,3
4°) Nombre de mol de NaOH ajouté : nNaOH = 0,01 x 0,25 = 0,0025 mol. Cette fois, HCO3- est
neutralisé en CO32- :
HCO3- + NaOH Na+ + CO32- + H2O
t’0 0,005 0,0025 0,0025 (mol)
t2 0,0025 0 0,0025 (mol)
On obtient là encore une solution tampon HCO3-/CO32-:
pH = pKa2 + log ([CO3--]/[HCO3-]) = pKa2 + log (nCO3--/nHCO3-)
A.N: pH = 10,2 + log (0,0025/0,0025) = 10,2
Exo 2:
N2 (g) + 3 H2 (g) 2 NH3 (g) Loi de Hess : ∆H°R = ∆H1 + 3 ∆H2 + 6 EN-H
1-a) Par définition, pour une réaction chimique : EN-H = (∆H°R - ∆H1 - 3 ∆H2)/6
QP = ∆H°R et QV = ∆U°R A.N: EN-H = (-95,3 - 940,5 - 3 x 435,5) / 6
QP = ∆H°R = 2 x ∆H°f (NH3) - ∆H°f (N2) – 3 x ∆H°f (H2) EN-H = -390,4 kJ mol-1.
A.N: QP = 2 x (-47,65) = -95,3 kJ. 2-a) L’enthalpie de réaction varie avec la
∆n = 2 – 1 – 3 = -2 mol. T
A.N: QV = -95,3 – 8,31 x 298 x (-2) x 10-3 = -90,35 kJ. ∆H°T = ∆H°T0 + ∫ T(Συ C )dT
0
i pi
1-b)
∆H°T = ∆H°T0 + [2CP(NH3)–CP(N2)–3CP(H2)] x
∆H°R
N2 (g) + 3 H2 (g) 2 NH3 (g) (T-298)
n(1-α) 3n(1-α) 2nα n(4-2α) PNH3 = PT x XNH3 = 0,4 x 600 = 240 atm.
A tout instant nH2 = 3nN2, ce qui revient à dire PN2 = PT x XN2 = 0,15 x 600 = 90 atm.
que XH2 = 3XN2. PH2 = PT x XH2 = 0,45 x 600 = 270 atm.
De plus, XNH3 + XH2 + 3XN2 = 1: KP = (PNH3)2 / (PN2 PH23) ;
XN2 = (1- XNH3) / 4 et XH2 = 3(1- XNH3) / 4 A.N: KP = 2402 / 90 / 2703 = 3,25 x 10-5 atm-2.
XNH3 = 0,4 ⇒ XN2 = 0,15 et XH2 = 0,45
Une augmentation de température est défavorable à la synthèse de l’ammoniac ; ceci est au confor-
me au principe de Le Châtelier, qui postule qu’une augmentation de température déplace l’équilibre
dans le sens endothermique, c’est-à-dire dans notre cas, dans le sens de la formation de N2 et H2.
Exo 1:
La dissociation de MnSO4 (s) fournit SO3 (g) et SO2 (g) suivant l’équilibre (1) :
(1) 3 MnSO4 (s) Mn3O4 (s) + 2 SO3 (g) + SO2 (g)
n 0 0 0
n – 3y y 2y y
L’équilibre 2 s’installe ensuite :
Exo 2:
2.1) PbI2(s) Pb2+ + 2I- X 0 0,1
X 0 0 X - S’ S’ 0,1 + 2S’
X-S S 2S Ks = S’ x (0,1 + 2S’)²
Ks = S x (2S)² = 4S ⇔ S = (Ks / 4)
3 1/3
Nous sommes en présence d’un ion commun; la so-
2+ 1/3
[Pb ] = S = (Ks / 4) ; lubilité S’ est plus faible que celle dans l’eau pure; on
- 1/3
[I ] = 2S = 2 x (Ks / 4) peut ainsi négliger S’ devant 0,1 et obtenir :
2+ -8 1/3
A.N: [Pb ] = (10 / 4) = 0,00136 M; Ks = S’ x 0,1² ⇔ S’ = Ks/0,01.
- -8 1/3
[I ] = 2 x (10 / 4) = 0,00271 M. A.N: S’ = 10-8 / 0,01 = 10-6 M.
2.2.a) PbI2(s) Pb2+ + 2I-
2.2.b) PbI2(s) Pb2+ + 2I- E (Pb2+ / Pb) = E0(Pb2+ / Pb) + 0,03 x log [Pb2+]
X 0,1 0 A.N: E (Pb2+ / Pb) = -0,126 + 0,03 x log (0,00136)
X - S" 0,1 + S" 2S"
E (Pb2+ / Pb) = -0,212 V/ENH.
Ks = (2S")2 x (0,1 + S"); là également on peut
2.3.b) [Pb2+] = 10-6 M (cf 2.2.a)
négliger S” devant 0,1 et obtenir :
E (Pb2+ / Pb) = E0 (Pb2+ / Pb) + 0,03 x log [Pb2+]
Ks = 0,4 x S"² ⇔ S" = (Ks / 0,4) 1/2
A.N: E (Pb2+ / Pb) = -0,126 + 0,03 x log(10-6)
-8 1/2 -4
A.N: S" = (10 / 0,4) = 1,58 x 10 M.
E (Pb2+ / Pb) = -0,306 V/ENH.
2.3)
2.3.c) [Pb2+] = 0,1 + 1,58 x 10-4 ≈ 0,1 M
Pb2+ Pb + 2 e-
E (Pb2+ / Pb) = E0 (Pb2+/Pb) + 0,03 x log [Pb2+]
E (Pb2+ / Pb) = E0 (Pb2+ / Pb) + (0,06 / 2) x log [Pb2+]
A.N: E (Pb2+/Pb) = -0,126 + 0,03 x log (0,1)
2.3.a) [Pb2+] = 1,36 x 10-3 M (cf 2.1)
E (Pb2+ / Pb) = -0,156 V/ENH.
Exo 1:
1-1) AgBr (s) Ag+ + Br − S1 = (KS (AgBr))1/2 = 8,775 x 10-7 M.
AgSCN (s) Ag+ + SCN- S2 = (KS (AgSCN))1/2 = 1,077 x 10-6 M.
1-2)
AgBr (s) + AgSCN (s) 2 Ag+ + Br − SCN-
t=0 X Y
téq X − S’1 X − S’2 S’1 + S’2 S’1 + S’2
91
(2) ⇒ KS2 = (KS1 / S’1) x (KS1 / S’1 - S’1) = (KS12 / S’12 - KS1)
KS2 = (KS12 / S’12 - KS1) ⇒ S’12 = KS12 / (KS1 + KS2) ⇒ S’1 = KS1 / (KS1 + KS2)0,5
(2)/(1) ⇒ KS2/KS1 = S’2 / S’1 ⇒ S’2 = (KS2 / KS1) x S’1 ⇒ S’2 = KS2 / (KS1 + KS2)0,5
A.N: S’1 = 7,7 x 10-13 / (7,7 x 10-13 + 1,16 x 10-12)0,5 = 5,543 x 10-7 M.
S’1 < S1 = et S’2 < S2 : ceci est dû à l’effet de Ag+, ion commun aux deux sels ; si AgCl et AgBr se
dissocient ensemble dans l’eau, il y a déplacement de chaque équilibre dans le sens de la formation
des sels, c’est-à-dire une diminution des solubilités respectives par rapport aux valeurs obtenues pour
les sels pris individuellement dans l’eau pure..
Exo 2:
2-1)
SO2 (g) + 1/2 O2 (g) SO3 (g) Σ KP = PSO3/PSO2/PO21/2 = α x (3 – α)1/2/(1 – α)]3/2/PT1/2
n0 n0/2 0 3 n0/2 A.N : KP = 0,6 x (3 – 0,6)1/2/(1 – 0,6)]3/2 / 0,81/2
n0 −x ½ (n0 −x) x (3n0 – x)/2
n 0 (1 − α) ½ n 0 (1 − α) n0α n 0 (3 − α)/2 KP = 4,1 atm-1/2.
Exo 1:
1-1) Calcul du pH des solutions A, B, C et D
- solution A: A est une solution de base faible ; KB / C = 1,79 x 10-5 / 0,1 = 1,79 x 10-4 ;
KB / C < 10-3 ⇒ la formule donnant le pH d’une solution de base faible est applicable :
pH = 7 + ½ (pKA + log C) = 7 + ½ (14 - pKB + log C).
A.N: pH = 14 + ½ [log (1,79 x 10-5) + log 0,1] = 11,13.
- solution B: La dibase forte Ca(OH)2 étant entièrement dissociée, la concentration en OH- est:
[OH-] = 2 C ⇒ pH = 14 + log (2 C Ca(OH)2)
A.N: pH = 14 + log (2 x 0,005) = 12.
- solution C: HCl est un monoacide fort et sa concentration est suffisamment élevée pour que l’on
puisse appliquer la relation pH = -log C
A.N: pH = -log 0,1 = 1.
- solution D: D est une solution d’acide faible ; KA / C = 1,77 x 10-4 / 0,01 = 1,77 x 10-2 ;
KB / C > 10-3 ⇒ la formule donnant le pH d’une solution d’acide faible n’est pas applicable :
93
Exo 2:
2-1) Schéma de la pile : 2-2) Réaction globale :
Anode: Al Al 3+ + 3 e− x2
Anode e- i Cathode
− + Cathode : Cu 2+
+ 2 e− Cu x 3
Al Cu
Réaction globale: 2 Al + 3 Cu 2+ 2 Al 3+ + 3 Cu
1-1) Soient QR et QC, les quantités de chaleur reçue par la glace et cédée par l’eau :
QR = mg x [Cg x (0 - θ1) + LF + Ce x (θF - 0)] / 18;
QC = me x [Ce x (θF - θ2)] /18 ;
Puisqu’il n’y a pas d’échanges de chaleur, QR = QC.
mg x [Cg x (0 - θ1) + LF + Ce x (θF - 0)] / 18 = me x [Ce x (θ2 - θF)] /18
⇒ θF = [(me x Ce x θ2 + mg x (Cg x θ1 - LF)] / [Ce x (me + mg)]
A.N : θF = [90 x 76 x 50 + 36 x (38 x (–10) - 6000)] / [76 x (60 + 36)] = 11,7 °C.
1-2) mT = 126 g
Q 1 = n T x Ce x (θvap − θi) Q2 = n T x LV Q 3 = n T x Ce x (θf − θi)
H2O(l) H2O(l) H2O(g) H2O(g)
(θi = 1,7 0°C) (θvap =100°C) (θvap =100°C) (θf = 150 °C)
QT = Q1 + Q2 + Q3 = (126/18) x [76 x (100 – 11,7) + 40700 + 34 x (150 – 100)] = 343775,6 J
Exo 2 :
Soit x la quantité de PCl5 formé ; on obtient le bilan :
PCl5(g) PCl3(g) + Cl2(g) Σ
t=0 0,5 0 0,5 1
téq 0,5 − x x 0,5 + x 1+x
95
⇒ x = {-(0,5 + 1,7 x 2 / 0,082 / 523) + [(0,5 + 1,7 x 2 / 0,082 / 523)2 + 4 x 0,5 x 1,7 x 2 / 0,082 / 523]0,5}/2
x = 0,0618 ⇒ X PCl3 = 0,058 ; XCl2 = 0,529 ; XPCl5 = 0,413
Exo 1 :
1°) C6H6 (l) + 15/2 O2 (g) → 6 CO2 (g) + 3 H2O (l)
2°) ∆UR = ∆HR – RT x ∆n = ∆HR – RT x (6-15/2)
Combustion à P constante ⇒ ∆HR = -Q/n = (M/m) x (-Q)
∆U = (M/m) x (-Q) +1,5RT
A.N : ∆U = -3265 x 78/78 + 1,5 x 8,31 x 298 x 10-3 = -3261,3 kJ.
3°)
Si le benzène est liquide à 80 °C, il n’y a aucun changement de phase ; comme les Cp sont constants,
on peut écrire, d’après la loi de Kirchhoff :
∆H353 = ∆H298 + (353-298) x (6 Cp (CO2 (g)) + 3 Cp (H2O (l)) - Cp (C6H6 (l)) – 7,5 Cp (O2 (g))
A.N : ∆H353 = -3265 + 55 x (6 x 29 + 3 x 76 – 148 – 7,5 x 29) x 10-3 = -3263 kJ.
Si le benzène est gazeux, on a :
∆Hcomb C6H6 (g) = ∆Hcomb C6H6 (l) - ∆Hvap C6H6 (g)
A.N: ∆Hcomb C6H6 (g) = -3262,99 – 30,84 = -3293,83 kJ.
4°) QV = -(m/M) x ∆U = -(m/M) x (∆H –RT x ∆n)
A.N: QV = (-3,9/78) x (-3293,83 – (6-7,5-1) x 8,314 x 353 x 10-3) = 164,32 kJ.
Exo 2 :
1°) La valeur du pKA de NaNO2 indique une base faiblement ou moyennement dissociée.
KB/C = 10-14+3,4/(2,76/69) = << 10-3 ⇒ la formule du pH d’une base faible est donc applicable.
96
Si le nombre de moles de HCl ajouté est égal au nombre de moles initial de NaNO2 (solution E) on
transforme tout le nitrite en acide nitreux.
NaNO2+HCl → HNO2+NaCl
0,004 0,004 (mol)
0 0 0,004 (mol)
KA/C = 10-3,4/(0,004/0,14) = 0,014
KA/C est trop élevé pour que l’on puisse appliquer la formule donnant le pH d’un acide faible. On
applique la relation pour un acide moyen (établie au cours) :
pH = -log [-KA + (KA2 + 4 x KAC)0,5] = -log [-10-3,4 + (10-3,4x2 + 4 x 10-3,4 x 0,004/0,14)0,5] = 2,20.
Si le nombre de moles de HCl ajouté est supérieur au nombre de moles initial de NaNO2 (solution F)
il y aura à la fin coexistence de l’acide moyen HNO2 et de l’acide fort HCl :
NaNO2+HCl → HNO2 + NaCl
0,004 0,005 (mol)
0 0,001 0,004 (mol)
KA/C = 10-3,4/(0,001/0,15) = 0,014: La dissociation de l’acide n’est peut-être pas négligeable !
Espèces présentes : [H3O+], [Na+], [OH-], [Cl-], [NO2-], [HNO2] (1)
Bilan Matière / N : [NO2]i = 0,004/0,15 = [HNO2] + [NO2-] (2)
Bilan Matière / Na : [Na+]i = 0,004/0,15 = [Na+] (3)
Bilan Matière / Cl : [Cl-]i = 0,005/0,15 = [Cl-] (4)
Bilan électrique: [H3O+] + [Na+] = [OH-] + [Cl-] + [NO2-] (5)
KA = [H3O+] x [NO2-] / [HNO2] (6)
97
Exo 1 :
∆HR
1°) CO (g) + 2 H2 (g) CH3OH (g)
+1/2 O2 + O2 + 3/2 O2
2°)
CO (g) + 2 H2 (g) CH3OH (g) Σ
n n 0
n(1-α/2) n(1-α) nα/2 n(2-α)
1-α/2 1-α α/2 2-α
2-α 2-α 2-α 2-α
98
T1 = 298 K ⇒ α1 = 0,99
L’augmentation de la température déplace l’équilibre
PT = 0,63 atm dans le sens de la formation de CO, c’est-à-dire, dans
T2 = 473 K ⇒ α1 = 0,006 le cas présent, dans le sens endothermique
Les variations du taux de conversion avec la pression et avec la température sont conformes au
principe de le Châtelier.
Exo 2 :
1°) Nous avons deux acides faibles. Calculons les rapports KA/C :
Solution A : HCOOH, C1 = 0,4 M ; et KA1 = 1,8 x 10-4 ; KA1/C1 = 1,8 x 10-4 / 0,4 = 4,5 x 10-4 < 10-3
Solution B : CH3COOH, C2 = 0,4 M et KA2 = 1,8 x 10-5 ; KA2/C2 = 1,8 x 10-5 / 0,4 = 4,5 x 10-5 < 10-3.
KA1/C1 et KA2/C2 étant inférieurs à 10-3, on peut appliquer la formule du pH d’un acide faible :
pH = ½ (pKA –log C) = - ½ log(KAC) :
A.N: sol A : pH = - - ½ log(1,8x 10-4 x 0,4) = 2,07.
sol B : pH = - - ½ log(1,8x 10-5 x 0,4) = 2,57.
2°) Soient C1’ et C2’ les nouvelles concentrations molaires de HCOOH et CH3COOH dans le
mélange ;
99
C1’ = C1V1/VT = 0,4 x 100/200 = 0,2 M ; C2’ = C2V2/VT = 0,4 x 100/200 = 0,2 M
KA1/C1’ = 1,8 x 10-4 / 0,2 = 9 x 10-4 < 10-3 ; KA2/C2 = 1,8 x 10-5 / 0,2 = 9 x 10-5 < 10-3
Les acides formique et acétique restent très peu dissociées, et donc la formule donnant le pH d’un
mélange d’acides faibles est applicable :
A.N: pH = - ½ log (KA1C1’ + KA2C2’) = - ½ log (1,8 x 10-4 x 0,2 + 1,8 x 10-5 x 0,2) = 2,20.
3°) NaOH (n = 3,2/40 = 0,08 mol) réagit avec les acides (n0 = 0,2 x 0,2 =0,04 mol) suivant le bilan
réactionnel :
2NaOH + HCOOH + CH3COOH → HCOONa + CH3COONa + 2 H2O
ti 0,08 0,04 0,04 0 0 (mol)
tf 0 0 0 0,04 0,04 (mol)
La solution finale est un mélange de deux sels d’acide faible et de base forte, c’est à dire de deux
bases faibles (HCOO- et CH3COO-). Calculons les rapports Kb/C :
HCOO- : Kb1/Cb1 = (10-14/1,8 x 10-4)/0,2 = 2,78 10-10 < 10-3 ;
CH3COO- : Kb2/Cb2 = (10-14/1,8 x 10-5)/0,2 = 2,78 10-9 < 10-3 ;
Les rapports Kb/C étant inférieurs à 10-3, on peut appliquer la formule du pH d’un mélange de deux
bases faibles : pH = 7 + ½ log (Cb1/KA1 + Cb2/KA2)
A.N: pH = 7 + ½ log (0,2/1,8 x 10-4 + 0,2/1,8 x 10-5) = 9,04.
4°) Si on ajoute seulement 1,6 g de NaOH, les acides seront en en excès par rapport à NaOH. On
appellera x le nombre de mol de NaOH qui réagit avec HCOOH et y le nombre de mol de NaOH qui
réagit avec CH3COOH :
2NaOH + HCOOH + CH3COOH → HCOO- + CH3COO- + 2Na+ + 2 H2O
ti 0,04 0,04 0,04 0 0 (mol)
tf #0 0,04-x 0,04-y x y 0,04 (mol)
Les lois d’action de masse devant être vérifiées pour les équilibres acido-basiques, il s’ensuit :
KA1 = [HCOO-] x [H3O+] / [HCOOH] = [H3O+].x / (0,04 - x)
KA2 = [CH3COO-] x [H3O+] / [CH3COOH] = [H3O+].y / (0,04 - y)
Les réactions de neutralisation entre NaOH et les acides sont quasi-totales. Par conséquent NaOH
disparaît x + y = 0,04.
On a donc : KA1 = [H3O+].x / y ; KA2 = [H3O+].y / x
KA1 x KA2 = [H3O+]2 ⇒ pH = - ½ log (KA1 x KA2)
A.N: pH = - ½ log (1,8 x 10-4 x 1,8 x 10-5) = 4,24.
KA1 = [H3O+].x / (0,04 - x) ⇒ x = 0,04 x KA1/([H3O+] + KA1) = 0,04 x KA1/((KA1 x KA2)0,5 + KA1).
100
KA2 = [H3O+].y / (0,04 - y) ⇒ y = 0,04 x KA2/([H3O+] + KA2) = 0,04 x KA2/((KA1 x KA2)0,5 + KA2).
[HCOO-] = x /VT = 0,04 x KA1/((KA1 x KA2)0,5 + KA1)/VT.
[CH3COO-] = y /VT = 0,04 x KA2/((KA1 x KA2)0,5 + KA2)/VT.
A.N: [HCOO-] = 0,04 x 1,8 x 10-4/((1,8 x 10-4 x 1,8 x 10-5)0,5 +1,8 x 10-4))/0,2 = 0,152 M.
[CH3COO-] = 0,04 x 1,8 x 10-5/((1,8 x 10-4 x 1,8 x 10-5)0,5 +1,8 x 10-5))/0,2 = 0,048 M.
101
Bibliographie sommaire
4°) Paul Roux, Thermodynamique ; 1e Année ; Mpsi Pcsi Ptsi ; Ellipses Marketing - 08/04/1998
5°) Alain Gruger, Thermodynamique Et Equilibres Chimiques - Cours Et Exercices Résolus ; Dunod
- 15/04/1997
8°) René Didier, Chimie Générale : Cours Et Exercices d'Application ; Tec Et Doc - 01/04/1997.