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Janvier 2020
Note sur l’ensemble du cours
➢Le cours a été subdivisé en 10 modules
▪ NB: Certains modules ont une grande pondération que d’autres
➢Les modules sont représentés/expliqués à l’aide des différents diapos
• Incluant des recherches faites à l’aide des apports des éléments scientifiques
➢Faisant recours à:
1. Des livres et des cours des auteurs scientifiques reconnus
2. Des journaux scientifiques publiés
3. Des liens des sites scientifiques plausibles publiés sur internet
4. Des apports des expériences personnelles du Professeur
➢Dans le cas (1) à (3), des références sont ajoutées sur le bas des pages
• Pour permettre aux étudiants de pouvoir revoir les ouvrages utilisés par le
professeur
• Des recommandations sont aussi énumérées à la fin du module, souvent incluant les
livres/ouvrages/liens utilisés par le professeur lors de la préparation du cours
2
Plan du Cours
• Expérience de Reynolds
• Loi de Poiseuille-Hagen
• Écoulement turbulents
▪ Comme la répartition des vitesses est linéaire, le gradient de vitesse est égal à
𝑽−𝟎 𝑽
=
𝒆 𝒆
1𝑚2 . 𝑆 −1 =104 st
▪ Le rapport entre la viscosité dynamique et la masse volumique est appelée viscosité cinématique.
▪ Variations de la viscosité dynamique avec la pression
▪ Cas des liquides
▪ Influence de la pression
▪ Conséquences :
▪ Le fluide n'est pas élastique
▪ Le fluide est homogène (le tenseur des contraintes ne peut pas dépendre explicitement des
coordonnées)
▪ Le fluide est isotrope
▪ Lorsque 𝑇ധ = 0 le tenseur des contraintes se réduit à celui créé par une pression
hydrostatique.
Equations de Navier-Stokes
➢ D'un point de vue Lagrangien, le théorème des quantités de mouvement s'écrit :
▪ la dérivée du torseur des quantités de mouvement d'un domaine de fluide que l'on suit dans son
mouvement = à la somme des forces extérieures appliquées au domaine.
▪ Cette égalité entre deux torseurs conduit naturellement à deux égalités vectorielles :
▪ l'égalité des résultantes générales des torseurs
▪ l'égalité des moments résultants des torseurs.
▪ Ces égalités fournissent les équations dynamiques et les équations de moment.
Égalité des résultantes générales
▪ M est un point dans le volume, N est un point sur la surface, O est un point fixe dans le repère galiléen (par
exemple l'origine)
▪ Le projection de la première de ces relations dans le repère donnera les équations dynamiques locales.
Equations de Navier-Stokes Equation locale
▪ Projetons l'équation représentant l'égalité des résultantes sur trois axes trirectangulaires, on
obtient trois équations intégrales
▪ L'objectif est de transformer cette relation pour obtenir une équation locale (vraie en chaque
point du fluide) représentant l'équation dynamique.
Équations de Navier-Stokes Écoulements rampants
➢ Ce sont des écoulements à très faibles vitesses, dans ce cas les forces de viscosité sont très supérieures aux forces
d'inertie
▪ Ici ρgz est le potentiel U lorsque les forces de volume se réduisent aux forces de pesanteur.
▪ En utilisant l'identité vectorielle :
▪ Un écoulement rampant est un écoulement qui obéit à l'équation de Laplace, on dit qu'il est à potentiel des
pressions
Equations de Navier-Stokes - Notion de perte de charge
➢Hypothèses
▪ L'écoulement est permanent :
Variation de charge
▪ Ce résultat montre que la charge totale de l'écoulement n'est pas constante le long d'une ligne de courant.
➢ NB: Résoudre les équations de Navier Stokes est souvent impossible en particulier pour les
écoulements turbulents.
▪ On ne trouve des solutions exactes que dans des cas particuliers de mouvements lents de fluide et dans
des conduits de faibles épaisseurs
➢ Méthode
▪ On choisit le système de coordonnées qui convient à la symétrie du problème
▪ On projette l'équation de Navier Stokes dans le repère
▪ On tient compte des symétries (certains termes s'annulent)
▪ On tient compte de l'équation de conservation de la masse (div = 0)
▪ On obtient une équation différentielle qu'il faut intégrer
▪ L'intégration fait apparaître des constantes que l'on détermine à l'aide des conditions aux limites
Ecoulement dans un conduit bidimensionnel
➢ Hypothèses
▪ On considère un conduit bidimensionnel infini, d'épaisseur 2b faible,
l'axe x coïncide avec l'axe de symétrie du conduit.
▪ Le fluide est considéré comme newtonien, incompressible en
écoulement stationnaire (permanent) selon l'axe x.
➢ Le profil des vitesses dans le conduit est donc donné par la résolution de l'équation différentielle suivante :
𝜕𝑃
avec 𝜇 et des constantes
𝜕𝑥
𝒖 𝒃 = 𝒖 −𝒃 = 𝟎
On obtient : 𝟏 𝝏𝑷 𝟐
𝒌 = 𝟎 𝒆𝒕 𝑲′ =− 𝒃
𝟐𝝁 𝝏𝒙
Ecoulement dans un conduit bidimensionnel
▪ Le gradient de pression peut être évalué, en effet si on néglige les forces de pesanteur :
▪ donc
▪ La vitesse maximale :
▪ La vitesse moyenne :
▪ La pesanteur est négligée, la symétrie du conduit impose l'utilisation des coordonnées cylindriques
(r,θ,z) les composantes correspondantes de la vitesse sont (u, v, w).
Direction radiale
Direction tangentielle
Direction Axial
Equation de continuité
Écoulement de Poiseuille
▪ L'équation différentielle devient :
▪ Les conditions aux limites sont : 𝜔=0 pour r = 𝑅 et 𝜔(0) est fini.
▪ L'intégration donne :
𝑞𝑣
▪ La vitesse moyenne est :
𝑠
▪ Soit
Force de frottement sur la paroi
𝑭 = 𝑺∆𝑷
Le nombre de Reynolds
➢Perte de charge linéaire
▪ Hypothèses : conduit cylindrique de diamètre D. On étudie l'écoulement permanent
d'un fluide incompressible visqueux. L'écoulement est suivant z.
▪ Cette charge (l'énergie par unité de volume) diminue le long d'une ligne de courant.
▪ L'intérêt de cette écriture est de mettre en évidence des nombres sans dimension :
▪ Le nombre de Reynolds est un nombre sans dimension qui permet de fixer les limites d'application des
modèles d'écoulement admettant un régime laminaire.
▪ Le nombre de Reynolds est proportionnel au rapport entre les forces d'inertie par les forces de viscosité.
Mise en évidence des régimes d'écoulement
▪ pour
Ecoulement des fluides réels
➢Problème de Stockes
▪ Question
▪ 1 Déterminer l'équation différentielle à laquelle obéit la vitesse u(z,t)
On posera ν = μ/ρ où ν est la viscosité cinématique
▪ où f(t) est une fonction ne dépendant que de t et de g(z) une fonction ne dépendant que de
z.
Ecoulement des fluides réels
▪ 3 En notant que
▪ calculer la distance caractéristique δ pour laquelle l'amplitude est amortie à 1/e de sa valeur en z = 0.
▪ Solution
▪ 1. On écrit l'équation de Navier Stokes dans le cas présent :
▪ On à alors
▪ Solution
▪ 3. On remarque que :
▪ On obtient alors :
▪ Solution 4.a.
▪ Le calcul est simple.
▪ 4.b.
▪ On a donc
▪ L'effet de la viscosité est limité à une couche d'épaisseur relative inversement
proportionnelle à la racine carrée de R.
Ecoulement des fluides réels
• Expérience de Reynolds
• Loi de Poiseuille-Hagen
• Écoulement turbulents